• Fuite de gaz rares de l’EPR chinois


      Jusque là tout va bien ! Jusque là, tout va bien ! Jusque là, tout va bien ... 

    Le nucléaire une valeur sûr ! Enfin c'est ce que la filière EDF et compagnie veut bien nous faire croire ! Au fait, la prochaine catastrophe, c'est pour quand ? ? ?

    Gaulois. 

    Fuite de gaz rares de l’EPR chinois, défaut lourd de conséquences pour EDF.
    Pierre Peguin août 2021

    La fuite de gaz rares de l’EPR chinois met au jour un défaut générique des gaines des barres de combustibles dont la gravité est sous estimée.
    La stratégie d’EDF paraît contestable face à un problème technologique irrésolu qui touche les réacteurs les plus puissants et en particulier la filière EPR.

    Depuis la révélation par la chaîne américaine CNN de la fuite de gaz rares du réacteur EPR N°1 de Taïshan , EDF dans un communiqué du 22 juillet, a reconnu que cela vient des gaines des combustibles, ceux-ci provenant de l’usine de Romans sur Isère.
    Sous la pression de la médiatisation du sujet, on apprend que la Chine vient d’arrêter le réacteur et qu’EDF qui restait jusque là discret sur la fragilité des nouvelles gaines reconnaît avoir déjà rencontré ce problème dans certains réacteurs du parc!….

    La Chine et la France espèrent que les choses en restent là, en minimisant l’événement jusqu’à extinction de l‘intérêt des médias.

    En quoi ce problème est-il important ?

    Dans les réacteurs nucléaires trois barrières de confinement doivent empêcher que les radioéléments ne se dispersent dans l’environnement : Les gaines de combustibles, le circuit d’eau primaire de refroidissement du cœur et enfin l’enceinte de béton qui entoure le cœur du réacteur(1). La dégradation par corrosion des gaines sous l’effet du rayonnement neutronique intense est responsable de fuites de « gaz rares » vers le circuit primaire auxquels ils échappent car difficiles à piéger, contaminant l’enceinte puis l’environnement ayant ainsi franchi les barrières de confinement.

    Plus grave il vient d’être constaté à Chooz que la corrosion de gaines les rendent fragiles, leur rupture pouvant avoir de très graves conséquences (2).

    Ce n’est donc pas une question anodine, qu’EDF cherchait jusque là à contourner et à camoufler, jouant une fois de plus discrètement avec la santé des travailleurs, voire des populations environnantes.

    Tout d’abord qu’appelle-t-on « gaz rares », ce sont des gaz inertes qui n’interagissent avec rien, donc très difficiles à piéger. Ils existent à très faible proportion dans l’air. Mais ceux issus des réactions de fission nucléaire sont radioactifs et donc irradient. Il s’agit du Xénon 133, et du krypton 85.

    EDF prétend que puisque les gaz rares ne sont pas métabolisés par les organismes vivants, ils n’interfèrent pas avec les tissus vivants. C’est évidemment faux puisqu’ils sont radioactifs. Ils peuvent provoquer des irradiations externes et aussi internes s’ils sont inhalés. C’est d’abord le personnel qui risque d’être touché par l’air contaminé du bâtiment réacteur, mais cela arrange le lobby de minorer la question sous prétexte que les gaz se diluent dans l’air.

    Passé sous silence le problème n’est pas nouveau,

    Mais on apprend que cette corrosion est apparue récemment dans un des deux réacteurs de la centrale de Chooz. Dans une discrète note d’information publiée le 13 juillet dernier, EDF annonce que des phénomènes de "corrosion atypique" (3) ont été observés sur le combustible de certains réacteurs du parc parmi les plus puissants, à Chooz, Civaux et à Cattenom.

    Dans tous les cas il s’agit de combustibles dont les gaines sont en alliage dit « M5 ». Il s’agit comme ses prédécesseurs d’un alliage à base de zirconium dont la composition est modifiée dans le but d’accroître sa capacité à résister aux conditions extrêmes de fonctionnement des réacteurs les plus puissants (4).

    L’enjeu pour EDF est essentiel. Ces combustibles aux gaines en M5 équipent les EPR de Chine, et celui de Finlande qui ne fonctionne pas encore. Ils sont en cours de livraison à l’EPR de Flamanville, fameux réacteur EPR déjà construits laborieusement avec cuve et éléments non conformes et le voila alimenté en combustibles inadaptés ! S’il fonctionne un jour, ce qui n’est pas gagné, ce sera en sous fonctionnement déjà rendu nécessaire par la cuve fragilisée par la composition irrégulière de l’acier.

    Que sait-on du problème rencontré ? (5)

    Il s’agit de phénomènes de corrosion favorisés par les conditions extrêmes de radioactivité, de température et de déformations dans les réacteurs de 1400 MWe et l’EPR chinois de 1750 MWe. Le groupe chinois CGN, principal actionnaire de celui-ci a annoncé le 30 juillet sa mise à l’arrêt, décision qui suit de près l’annonce par EDF le 22 juillet que les fuites conduiraient à l’arrêt du réacteur s’il était en France.

    Une fois amorcée, la corrosion ne peut qu’empirer (« inétanchéité évolutive des crayons ») et le réacteur doit être arrêté pour vérifier les combustibles touchés.

    A ce jour, du combustible à gainage en alliage M5 est présent dans 17 réacteurs de 900 MWe, trois de 1300 MWe et les quatre de 1450 Mwe. Il équipe aussi des réacteurs à l’étranger.

    Plus grave : Risques de rupture

    EDF prétend que la corrosion accélérée des gaines de combustible M5 n’entraîne pas de risque de rupture des crayons et ne présente pas d’enjeu de sûreté. Or quand EDF a voulu examiner les crayons corrodés du réacteur n°2 de Chooz, deux se sont cassés. Un événement exceptionnel et inquiétant qui montre la fragilisation des éléments de combustibles touchés par ce phénomène.

    On peut alors se demander si le risque de rupture de l’un des milliers de crayons de combustible, en cours de fonctionnement du réacteur, ne serait pas possible avec de très graves conséquences difficiles à imaginer. Cela peut-il être vraiment à exclure ?

    Cela n’empêche pas EDF d’annoncer son intention de recharger les deux réacteurs de la centrale de Chooz avec « certains assemblages présentant de faibles épaisseurs de corrosion » quitte à en en limiter la puissance de fonctionnement à 92 % de leur capacité. Il en sera de même pour ceux de Civaux et de Cattenom !

    Quelles leçons tirer de ces évènements ?

    - Remarquons que cette question était déjà connue avant qu’elle soit (aimablement) médiatisée par les US, que la priorité d’EDF était de la camoufler autant que possible.

    - Il s’agit pour EDF de disposer de gaines de combustibles résistant aux conditions de fonctionnement de réacteurs les plus puissants, ceux du parc de 1400MWe, et ceux à venir, les EPR de 1750MWe. Et il apparaît que l’alliage M5 est inadapté, qu’il ne peut garantir l’étanchéité des gaines et de jouer son rôle de barrière de confinement. La rupture catastrophique d’éléments de combustibles corrodés n’est pas à exclure.

    - EDF prend le risque de continuer à alimenter des réacteurs avec ce combustible gainé en M5, contraint d’adapter leur fonctionnement aux gaines défectueuses en réduisant leur puissance. .

    - Enfin notons que l’expérience du fiasco de Superphénix et de celui à venir d’Iter, n’a pas servi de leçon, EDF est à nouveau victime du gigantisme promu par l’élite des nucléocrates qui s’enferrent dans des problèmes technologiques difficiles à résoudre.

    Ainsi la fuite de gaz rares de l’EPR chinois révèle la faiblesse technologique de la 1ere barrière de confinement, celle des gaines de combustibles dégradées par la corrosion des réacteurs de très grande puissance et en particulier des EPR.
    Il s’agit là d’un grave défaut générique pour lequel la seule solution actuelle est le fonctionnement à puissance réduite.

    La stratégie contestable d’EDF se prolonge par l’intention de charger les EPR avec ce type de combustibles, et même de recharger des éléments déjà corrodés dans certains réacteurs avec les risques que cela comporte. L’électricien ne dispose peut-être pas de solutions de rechange….

    Se confirme ainsi l’échec des projets surdimensionnés impliquant d’atteindre les limites technologiques disponibles économiquement.

    (1) Les assemblages de combustible nucléaires, Le cœur d’un réacteur nucléaire est composé d’assemblages de combustible (205 pour un réacteur de 1450 MW). Chaque assemblage contient 264 crayons, tubes d’alliage de zirconium (1ere barrière de confinement), de longueur de quatre mètres et de diamètre d'un centimètre, dans lesquels sont empilées les pastilles d’uranium (et de plutonium éventuellement).

    En fonctionnement, ces assemblages sont traversés de bas en haut par l’eau du circuit primaire chargée d’évacuer la chaleur vers le circuit d’eau secondaire alimentant les générateurs de vapeur.
    Les assemblages et les crayons de combustible sont fabriqués en France par Framatome, filiale d’EDF,
    à Roman/Isère. Les pastilles de combustible sont préparées au Tricastin et à Marcoule.

    (2) De graves dégâts possibles. À Chooz, lorsque des crayons de combustible oxydés ont été retirés des assemblages pour les analyser, ils se sont brisés. La première barrière de confinement peut donc être tellement altérée par l’oxydation qu’elle ne résiste plus aux manipulations. Le risque est donc une contamination de l’eau du circuit primaire par du combustible radioactif et des produits de fission !
    Rappelons que le circuit primaire est non seulement chargé d’évacuer la chaleur du coeur, mais joue aussi le rôle de deuxième barrière de confinement. Si son étanchéité n’est pas parfaite (et c’est le plus souvent le cas compte tenu des milliers de soudure), il ne reste plus que l’enceinte en béton pour confiner la radioactivité (mur traversé par de multiples tuyaux, des canalisations et de nombreuses ouvertures…).

    (3) Observations de la corrosion : La fiabilité des crayons à gainage en alliage M5 avait déja été mise en doute dès 2001 du fait de l’apparition de fuites au niveau des soudures entre les tubes et les bouchons. Plus récemment des traces blanchâtres localisées sont constatées sur des assemblages et des particules de couleur blanche de quelques millimètres sont recueillies dans les dispositifs anti-débris. il apparaît que les particules observées sont la conséquence d’une oxydation, plus importante qu’attendue, des gaines des crayons de combustible.

    (4) Constitution des gaines
    https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/irsn_surete-parc-2008_gainage-combustible-M5.pdf

    Les gaines sont en alliage de zirconium, métal utilisé notamment parce qu’il absorbe peu les neutrons, enrichi de différents éléments tels que chrome, fer, nickel, niobium étain, etc. L’alliage utilisé précédemment s’appelait Zircaloy4. Mais EDF met en œuvre depuis plusieurs années sur son parc de réacteurs l’alliage dit Massif 5 (M5) de composition un peu différente. Cet alliage a été développé en vue d’améliorer la résistance à la corrosion, à la déformation et à l’hydruration (ou absorption d’hydrogène) du gainage sous l’effet de l’irradiation neutronique.

    C’est dès 1988 que des essais ont commencé par le chargement de quelques crayons de combustible ainsi gainé, jusqu’à l’introduction en1999 d’une première recharge complète dans le réacteur de Nogent 2. Les gaines des crayons étaient alors en alliage M5 mais la structure des assemblages (grilles de maintien...) était toujours en zircaloy 4. Mais dès 2001 des fuites de gaines d’assemblages de combustible équipés de crayons en alliage M5 ont été observées. Ce n’est qu’en 2004 que le premier chargement d’assemblages « tout M5 » est intervenu dans la tranche 2 de la centrale de Nogent.

    (5) « Corrosion atypique des gaines de quelques crayons de certains assemblages » avait annoncé l’industriel le 13 juillet 2021. Des "traces blanchâtres" et des "particules de couleur blanche" ayant été observées sur des assemblages de combustible d’abord à Chooz, puis à Civaux et enfin à Cattenom.

    EDF avait déclaré le 7 juillet , auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif de sûreté générique de niveau 0 sur l’échelle INES qui en compte 7, pour les réacteurs suivants : Chooz 2, Civaux 2, Cattenom 3. https://www.edf.fr/sites/default/files/ess_gen_niv0_k_juillet2021_0.pdf

    Pour EDF la faible teneur en fer de l’alliage des gaines serait en partie responsable de leur dégradation, mais aussi la température particulièrement élevée en haut du cœur, zone des gaines se sont détériorées dans deux réacteurs de 1450 MWe en France. Par ailleurs les opérations d’insertion des crayons dans les grilles de maintien de ces crayons peuvent créer des copeaux à l’origine de pertes d’étanchéité.

    Toujours est-il que le problème n’est pas résolu !


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  • La mort de Johnny Halliday

    Et des SDF !!!

    Les médias s'en donnent à cœur joie ! Pensez donc, le fou du rock est mort, comme s'il était un dieu !

    Je ne cache pas que je fus un fan de lui, il y a un demi siècle ! Aujourd'hui et depuis longtemps, je me suis éloigné de ce braillard tumultueux.

    Il est déplorable de constater l'engouement débridé qu'il a suscité durant ces décennies. Il est mort, paix à son âme, s'il en a une et passons à autre chose. Dans cette société pourrie, il n'y a plus de repères. Des individus engrangent des millions d'€uros en gesticulant devant des milliers de personnes qui perdent le sens des réalités. Pendant que ceux-là, les occupants de la rue, meurent de faim, de froid, d'indifférence. Les SDF dont les médias ignorent quasiment l'existence, voir qu'ils méprisent. Les mêmes qui sont prêts à dépenser plus de cent euros pour ce qu'ils appellent une vedette, ne jettent pas une pièce dans le chapeau tendu de la misère.

    Un choix de société nauséabond.

    Gaulois. 

    Les morts de la rue

     http://www.mortsdelarue.org/spip.php?article14

     


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  • La morosité des français

    Ca dépend pour qui et pourquoi !

    Les efforts demandés aux assurés n'empêchent pas la CPAM de Bayonne de ne pas faire dans la morosité.

    C'est vraiment pas de pot, le fait est heureusement dénoncé

    Cet autre article, si le sondage n'est pas pipé, fait peur.

    Faire confiance à l'armée, de surcroît professionnelle, ainsi qu'à la police révèle l'esprit des français qui rappelle celui d'il y a quelques décennies.  

     Le bruit des bottes ? Ou le silence des pantoufles ?

    Gaulois.


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  • Naissance de l'univers

    Ou naissance d'un univers ?

     

    Ces américains ! Ils sont forts quand-même ! En terme de récupération, ils sont sans aucun doute les meilleurs.

     

     

     

    Finalement, à défaut d'avoir inventé l'eau chaude, ils ne font que confirmer une théorie déjà bien connue ; celle du big bang et la naissance de notre univers. N'en déplaise aux naïfs, il s'agit d'une théorie, rien de plus. Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas astrophysicien, loin s'en faut. J'essaie seulement de rester lucide. Ce qui ne signifie pas que je mets en doute toutes les recherches en astronomie. Il faut juste avoir à l'esprit que plus les recherches s'orientent vers la naissance de nos origines, plus elles deviennent imprécises, aléatoires et basées sur des suppositions. Notre système solaire, passe encore, notre galaxie, c'est déjà pas mal de flou et dès que l'on sort de cet espace, les incertitudes sont proportionnelles aux distances.
    « Comment a commencé l'univers » est une formule tout simplement impropre pour tous les scientifiques dignes de bonne foi. L'arrogance de l'espèce humaine prétendrait qu'il n'y a qu'un univers ? Il faudrait déjà requalifier cette notion d'univers. Si le big bang a eu lieu et a donné naissance à des millions, voir des milliards de galaxies, il n'est pas du tout inconcevable que d'autres big bangs aient eu lieu ailleurs, dans un infini incommensurable. Tous ces big bangs seraient alors des créations d'autres univers. Il n'est pas ridicule de penser que d'autres big bangs ont lieu en ce moment et que d'autres encore auront lieu dans un futur de milliards d'années.
    L'univers réel serait alors cette multitude de big bangs parmi lesquels celui très approximatif qui aurait eu lieu il y a 14 milliards d'années. Il serait plus juste alors de dire « Notre univers »
    La grande question subsiste, l'univers réel est-il fini, ou infini. En supposant qu'il soit fini, sa taille est pratiquement impossible à quantifier et dépasserait les milliers, voir les millions de milliards d'années lumière.

    Il y a deux jours, il était question de la découverte d'une autre exoplanète Kepler-186f dans la constellation du Cygne, située à 100 années-lumière. 

    http://autourduciel.blog.lemonde.fr/2014/04/17/une-planete-de-taille-terrestre-dans-la-zone-habitable-dune-etoile-naine/

    A titre de comparaison, si un vaisseau se déplaçait dans l'espace à la vitesse de 28 000 km /h, il faudrait environ 4 millions d'années pour atteindre cette planète. Dans le cas improbable que le vaisseau atteigne la vitesse de la lumière, il faudrait un siècle.
    En astronomie, la compréhension des mécanismes de l'univers qui nous entoure n'a même pas commencé. le rêve prédomine sur la recherche... et c'est très bien ainsi.
    Gaulois.
             


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  • Colonisation de Mars

    Cette mascarade fiction me fait penser à un tirage de tombola au cours duquel il est gagné un voyage pour la lune. Un aller simple mais pas le retour.
    Voilà en tout cas un projet à la hauteur de la folie humaine. Ce n'est rien d'autre qu'une vaste escroquerie orchestrée par une société qui abuse sans mesure de la naïveté des candidats au suicide. Même si c'est leur affaire, le financement d'un tel projet voué à l'échec sera pharaonique. Quand bien même il serait assuré par de riches mécènes, n'oublions pas que ces derniers ont largement « plumés » les populations.
    Ce défit s'apparente aux agissements d'une secte....Une de plus.
    Gaulois.

    https://applicants.mars-one.com/

    http://mars-one.fr/plus-que-13-jours-pour-financer-la-premiere-etape-du-projet-mars-one/

     




























     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le projet Mars One est-il réalisable ?

    Francis Rocard tempère à juste titre les ardeurs de ces fêlés de la cafetière 

    http://www.francetvinfo.fr/sciences/mars-curiosity/le-projet-mars-one-est-il-realisable_503957.html

    France tv info a interrogé l'astrophysicien Francis Rocard pour savoir si la colonisation de la planète rouge planifiée par un organisme néerlandais tient du rêve, ou pourrait voir le jour.
    Une vue d'artiste représentant des membres de la mission Mars One et leur colonie, sur la planète rouge.

    Propos recueillis par Jéromine Santo Gammaire
    Mis à jour le 17/01/2014 | 11:19 , publié le 17/01/2014 | 11:18
    Coloniser Mars. Ce grand thème de science-fiction, la fondation néerlandaise Mars One souhaite lui donner corps. Elle projette d'envoyer, à partir de 2024, 24 hommes et femmes sur la planète rouge, pour un voyage sans retour.
    Objectif : vivre sur une planète sans atmosphère, exposée aux rayons cosmiques, avec des traces de glace en guise de réserves d'eau, et des températures moyennes autour de -60°C...
    Le voyage est-il envisageable ? Et le projet viable ? Francetv info a demandé son avis à Francis Rocard, astrophysicien et responsable des programmes d'exploration du système solaire au Centre national d'études spatiales (Cnes).
    Francetv info : Une colonie humaine sur Mars, cela vous semble-t-il réalisable ?
    Francis Rocard : C’est un beau rêve, qui sera vraiment difficile à réaliser. Qui dit coloniser une planète dit envoyer une infrastructure extrêmement lourde : modules d’habitation et de travail, véhicules de transport au sol, équipements pour les cultures, une centrale pour l'énergie, mais aussi tout un dispositif pour extraire l’eau du sol de Mars. Les participants ne pourront rien construire sur place.
    La quantité d'eau nécessaire à une personne est considérable. Par exemple, un Français consomme plus de 100 litres d'eau par jour. Elle ne peut donc pas être apportée de la Terre. Afin de valider le concept d’extraction de la glace du sous-sol pour boire, manger, se doucher, il est indispensable de mettre en œuvre au préalable une expérience probatoire.
    Nous savons que de la glace se trouve dans le sol, mais elle n’a jamais été extraite. L'exploitation des ressources, en particulier de l'eau, est en cours d'étude. En 2008, l'engin Phoenix envoyé sur la planète a tenté de creuser pour extraire de la glace mais n’y est pas parvenu parce que la glace et le sol étaient extrêmement durs.
    Le financement de ce projet via les droits télévisés et les donations privées vous semble-t-il possible ?
    Non. La télévision - française ou étrangère - n’est pas si riche. Mars One a chiffré l'envoi d'une première équipe de quatre personnes à 6 milliards de dollars [4,4, miiliards d'euros]. Une évaluation très basse. La Nasa estime le coût d'une mission vers Mars plutôt à 200, 300 milliards de dollars [150, 220 milliards d'euros]. Le chiffrage de Mars One est donc sous-estimé. Mais de toute façon, je serais très étonné que l'organisme néerlandais arrive à collecter 6 milliards.
    Je pense qu’il n’y aura jamais de décollage vers Mars. Les organisateurs vont réaliser la partie du projet au sol, avec les phases de sélection, de préparation et d’entraînement de l’équipage, qui seront financées par la diffusion d'émissions de téléréalité et les fonds qu'ils possèdent déjà. Mais le projet s’arrêtera ensuite, faute de financement.
    Pour vous, il est donc impossible que Mars One envoie quatre personnes sur Mars en 2024, comme il l'annonce...
    En plus de la question du financement, le calendrier me paraît très tendu. Limiter les risques pour ce type de mission nécessite du temps. Et puis, il faut établir des contrats avec des industriels pour développer de nouvelles technologies, qu’il faut ensuite tester. La Nasa le fait depuis de nombreuses années, mais dans une perspective à très long terme.
    Sans compter que, pour l'instant, nous ne voyons pas le premier boulon de l'énorme infrastructure nécessaire à l’envoi d’une mission habitée sur Mars. Une mission préalable [avec l'envoi d'un engin chargé de repérer le lieu d'implantation de la colonie] est prévue pour 2018.
    Et puis, sur le site internet de Mars One, on ne trouve aucune information, ou si peu. Tout cela ne ressemble pas à un projet concret, mais plutôt à des intentions. On attend de voir comment cela peut se matérialiser.
    Comment les participants à cette mission pourraient-ils subvenir à leurs besoins (eau, nourriture, oxygène) de façon autosuffisante ?
    Dans la Station spatiale internationale, on recycle l'oxygène. On le faisait déjà sur la station Mir. Ce processus nécessite beaucoup d’énergie, ce qui revient à poser la question de la source d’énergie électrique, dont l’équipage aura besoin pour vivre.
    Or, on fait vite le tour des sources envisageables. On peut d'emblée écarter la source nucléaire, qui n’existe pas aujourd’hui dans sa version spatialisable. L'énergie éolienne ne fonctionne pas, parce que la pression est trop faible pour que le vent fasse tourner les pales. Le photovoltaïque constitue le seul mode crédible. Mais il nécessiterait d'installer une surface importante de panneaux solaires. Et ceux-ci deviendraient rapidement inopérants, du fait de la poussière présente sur Mars. C’est ainsi la survie de l’équipage qui est en jeu.
    L'une des inquiétudes de certains candidats d'ailleurs concerne la possibilité d'envoyer du matériel de secours, en cas de défaillance d'équipements notamment...
    Prévoir des solutions de remplacement fait partie du travail de n’importe quel projet. A partir du moment où des vies sont en jeu, on ne peut pas dire aux gens qu'ils mourront si quelque chose ne fonctionne pas.
    Quels risques encourraient les participants ?
    Aujourd’hui, on ne sait pas se poser avec précision sur Mars. Le robot Curiosity a touché le sol à 2,5 kilomètres du point visé. La statistique d’erreur était de 20 kilomètres, le mieux que l'on puisse faire actuellement. Or, les participants ne pourront pas parcourir une telle distance à pieds et en scaphandre. Cela pose des problèmes de sécurité importants. Pour améliorer la précision de l’atterrissage, il faut développer des technologies très sophistiquées, qui auront un coût supplémentaire.
    De plus, leur espérance de vie va beaucoup décroître avec le temps, à cause des radiations. Sur Mars, les doses sont supérieures à celles auxquelles sont exposés les travailleurs du nucléaire aux Etats-Unis. Mais il existe, en certaines régions de Mars, un champ magnétique qui émane de la croûte, et qui pourrait protéger les hommes des radiations. Si une base habitée devait s'établir sur la planète, c'est dans une de ces zones qu'il faudrait l'implanter.
    L'organisme néerlandais n'envisage qu'un aller simple. Serait-il néanmoins possible de revenir de Mars?
    Prévoir un voyage sans retour relève du concept, presque du fantasme, de coloniser Mars. Cela coûterait beaucoup moins cher à Mars One de placer des gens en orbite martienne, de ne pas les poser au sol. Il existe un projet américain qui envisage un survol simple de Mars. Départ prévu en 2025… si tout va bien. Evidemment, le voyage est long et ennuyeux [Mars One le planifie à plus de deux cents jours], et le survol de Mars bref.
    Si on a les moyens techniques pour envoyer des hommes sur Mars, alors il est théoriquement possible de les faire revenir. Les problèmes d'adaptation physique à la gravité que l'homme peut rencontrer sont surmontables. Ce sont d'ailleurs les mêmes qu'au retour sur Terre lors de missions de longue durée. Le retour est plutôt une question d'argent.


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  • Voyage sans retour

    Nous sommes en pleine fiction qui dépasse et de loin la réalité.
    La conquête de l'espace est l'une des plus folles entreprises de l'espèce humaine. Malgré son intelligence et les « Progrès » techniques, ce n'est pas encore pour demain que des colonies « Terrestres » vivront sur nos planètes voisines et encore moins hors du système solaire.
    Pour les États-uniens, la colonisation planétaire est assimilée à la conquête du continent américain, quelques siècles en arrière, avec l'extermination des Amérindiens. 
    Bien que ce scénario soit peu probable, il ne fait aucun doute que si d'aventure ces envahisseurs découvrent une planète  habitée, les massacres iront bon train, à moins qu'ils aient affaire à une civilisation plus avancée, plus barbare, capable de bouter hors de leur monde ces barbares terriens avides de conquêtes dominatrices.
    Bon courage en tout cas aux « Heureux élus » de ce voyage assurément sans retour.
    Il est tout-à-fait possible d'imaginer une grande migration spatiale de notre espèce en perdition vers d'autres mondes, avec tout ce que cela comporte d'inconnues.
    L'arrière pensée de ces fortunés candidats au voyage est évidente. Fuir une terre mise à sac et sur laquelle il ne sera plus possible de vivre.

    Gaulois.   

    Décrocher la lune !

     


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  • Croyez-vous aux ovnis

    S'il est un sujet plein de mystères, c'est bien celui des ovnis. Ces Objets Volants Non Identifiés existent-ils ?
    Le Maine Libre a posé la question à quatre personnes de la région du Mans :

     

    La première n'y croit pas, estimant que la vie sur terre est le fait du hasard. Cette personne oublie juste que le hasard peut se reproduire des millions, voir des milliards de fois, dans un univers dont l'humain ne connaîtra jamais les limites, si limites il y a. Personnellement, je parlerais de concours de circonstances  plutôt que de hasard.

    La seconde personne assimile l'existence des ovnis à celle de dieu. J'ai bien peur qu'elle ne croit qu'en elle-même. Là, c'est déjà plus compliqué. Si dieu existe, pourquoi aurait-il créé la vie uniquement sur la terre, puisque il paraît qu'il est tout puissant. Si dieu n'existe pas, il n'y a pas de raison plausible pour que la terre soit la seule à être peuplée d'êtres intelligents.
    Cette personne réduit au rang d'animal toute forme de vie ailleurs.

    La troisième personne est moins catégorique. Elle doute et c'est très normal. En tout cas elle a raison, pourquoi il n'y aurait que la terre peuplée...

    La dernière personne pense que les ovnis n'existent pas parce qu'elle n'en a jamais vu. C'est un peu idiot non ? C'est comme douter de l'existence de la tour Eiffel parce que l'on ne l'a pas vue !

    Le Parisien avait réalisé un sondage qui donnait à peu près 50 / 50 ceux qui croient et ceux qui ne croient pas :
    http://www.leparisien.fr/societe/croyez-vous-a-l-existence-des-ovnis-04-08-2011-1554222.php

    L'étroitesse d'esprit sur ce qui nous entoure est caractéristique de l'être humain, qui se croit supérieur en tout et se détermine comme le centre d'un vaste univers. Souvenons-nous, dans l'antiquité, jusqu'à pas si longtemps, la terre était le centre physique de l'univers, restreint au système solaire.
    http://www.laboiteverte.fr/geocentrisme-terre-centre-univers/

    De nos jours, le système solaire serait le seul à avoir une planète habitée, la terre.

    Une mises au point devient nécessaire dans cet imbroglio sur les ovnis et la vie ailleurs. Il faut distinguer l’existence ou non, d'une part celle des ovnis et d'autre part celle de la vie intelligente ailleurs.
    Pour ce qui est des ovnis, je crois personnellement qu'il y a beaucoup de tromperies en tous genres. Ça peut aller du laser d'une boîte de nuit aux objets observés simultanément par des dizaines de personnes, dignes de foi.  Ces dernières peuvent très bien être bluffées par des phénomènes fabriqués de toute pièce dans le but de faire croire à l'existence des extraterrestres. Ça peut être aussi des engins expérimentaux mis au point par les puissances « Terrestre » qui s'apparenteraient à des fusées intercontinentales plus maniables.
    Cette vidéo, selon moi et contrairement aux témoins de la scène, me paraît être une affabulation montée de toute pièce.
    http://www.youtube.com/watch?v=-FZH61jSEls
    En effet, il est relativement facile de faire illusion avec des projecteurs puissants, laser ou non. La technologie actuelle doit permettre de projeter à quelques centaines de mètres d'altitude un halo de lumière sans la traînée lumineuse classique d'un projecteur. Dans ce sens, je ne conteste pas farouchement l’existence des ovnis qui seraient d'origine terrestre. Pour les autres, venus d'ailleurs, de notre galaxie ou d'une autre galaxie, je reste beaucoup plus réservé.
    Attention, avoir des doutes sur les ovnis venus d'ailleurs ne signifie pas qu'il n'y a pas d'autres intelligences, mais il serait hasardeux de relier ovnis et civilisations. Il est fort probable que la vie intelligente existe sur d'autres planètes mais qu'elle est incapable de se déplacer dans l'espace, en tout cas hors de son système planétaire. A l'inverse, imaginons une civilisation ayant une avancée technologique telle qu'elle serait capable de survoler la terre. Dans le meilleur des cas, elle pourrait venir d'une planète la plus proche de notre système solaire, c'est-à-dire la région de « Proxima du Centaure », située à plus de 4 années-lumière. Si cette civilisation est capable de se déplacer à la vitesse de la lumière, soit 300 000 km par seconde, il lui faudrait donc plus de 4 ans pour atteindre la terre. Durant un tel voyage, les êtres doivent être capable de survivre à bord de leur vaisseau. De plus, il est impossible de dépasser la vitesse de la lumière, sinon, c'est la fission de l'atome et la désintégration de toute matière. 
    Pour conclure, je pense que la vie intelligente existe ailleurs. Que ces civilisations sont peu-être à l'âge de pierre ou alors beaucoup plus avancées que nous mais qui connaissent des limites physiques et naturelles.
    Tandis que les ovnis observés sont d'origine terrestre.
    Bien entendu, ça n'engage que moi.
    Gaulois.     


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  • Comment mesurer les distances dans l'Univers ?

    Là encore les grandeurs " Universelles " dépassent l'entendement.  Les moyens mis en oeuvre pour mesurer les distances dans l'univers sont évidemment différentes aujourd'hui de celles de Eratosthène il y a plus de 2200 ans. Qu'unporte, ces distances ne seront jamais " Franchies " par la civilisation humaine.

     Gaulois.

    Depuis Eratosthène, astronome grec qui le premier réalisa une mesure astronomique, celle de la circonférence terrestre (deux siècles av J-C), les astronomes cherchent à mesurer avec la plus grande précision possible les distances dans l'Univers. Ils ont aujourd'hui à leur disposition trois outils adaptés à l'éloignement des objets à mesurer.

    • Lorsque la mesure concerne des astres assez proches, jusqu'à quelques centaines d'années-lumière de distance, ils utilisent la méthode de la parallaxe. Cette dernière consiste à observer le déplacement d'un objet proche devant un fond très éloigné en effectuant l'observation depuis deux points géographiques différents. Dans le cas des étoiles les deux mesures sont effectuées à 6 mois d'intervalle : la Terre a alors parcouru la moitié de son orbite, soit 300 millions de kilomètres (deux fois la distance Terre-Soleil).
    • Quand la distance à mesurer devient trop importante, les astronomes se tournent vers les céphéides. Ces étoiles variables dont la périodicité est proportionnelle à l’éclat absolu ont été découvertes dans les années 1920 par l'astronome américaine Henrietta Leavitt alors qu'elle étudiait la population stellaire des Nuages de Magellan, deux galaxies satellites de la nôtre. Plus une céphéide est lumineuse, plus sa période de variation d’éclat est longue. Si l’on connaît la période d’une céphéide, aisément mesurable, la relation période-luminosité permet de déterminer l’éclat intrinsèque de cette étoile. Par une simple comparaison avec son éclat apparent, on peut alors en déduire sa distance. Cette méthode permet de mesurer les distances pour des étoiles dans les galaxies qui nous entourent.
    • Restent les astres les plus lointains : là, plus d'étoile observable individuellement, mais des galaxies et certains astres exotiques comme les quasars. Les astronomes ont alors recours à la mesure du décalage vers le rouge : plus l’astre est éloigné, plus son spectre a des raies (d'émission et d'absorption) décalées vers les grandes longueurs d'onde, c'est-à-dire vers le rouge. Ce phénomène est appelé effet Doppler-Fizeau, reprenant le nom de C. Doppler qui découvrit le principe en 1842 sur les ondes accoustiques et de H. Fizeau qui 6 ans plus tard démontra que ce décalage concernait également les ondes électromagnétiques.
    • La mesure des distances des étoiles et des galaxies, une priorité pour permettre aux astronomes de mieux comprendre l'évolution de l'Univers. Crédit F. Poiget

    www.futura-sciences.com


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  • Quelle est la taille de l'Univers ?

    N'en déplaise aux scientifiques et astrophysiciens de tous bords, la taille de l'Univers est définitivement incommensurable. Quand bien même il serait fini, limité, ses frontières, s'il en a, se perdent à l'infini, c'est-à-dire à des millions, voir des milliards d'années-lumières. Aussi perfectionnés soient-ils, les instruments ne pourront jamais en définir les contours. Je trouve d'ailleurs que c'est très bien ainsi.
    Il paraît que les régions les plus éloignées observables se situent aux environs de 45 milliards d'années lumière, ce qui est déjà époustouflant ! Que penser de ce chiffre « Astronomique » probablement très approximatif et difficile à mettre en doute. Imaginons que cette « Frontière » de 45 milliards d'années lumière soit en fait la lisière d'une continuité de l'univers observable ou le début d'un autre univers à des millions de fois plus éloigné encore. Tout est permis dans le rêve insensé des êtres humains à vouloir absolument délimiter toutes choses.

    Gaulois.     

    Quelle est la taille de l'univers ? Pour l'établir, revenons sur ce que nous savons.
    La théorie de la relativité générale d’Einstein nous a appris que l’espace-temps pouvait se déformer comme une membrane élastique. La théorie du Big Bang, bien confirmée par l’expérience et découlant de la théorie d’Einstein, nous indique que l’espace est en expansion. Mais elle est compatible aussi bien avec l’idée que notre univers est une sorte de bulle de taille finie qui gonfle, qu’avec l’idée que celui-ci était déjà de taille infinie au moment où a commencé son expansion.
    Cette dernière idée semble paradoxale mais elle est mathématiquement cohérente. On peut aussi penser que seule une petite portion de cet univers infini est entrée en expansion à un moment donné de son histoire.

    ( Copier / coller le lien dans votre navigateur )
    http://www.futura-sciences.com/fr/question-reponse/t/espace/d/quelle-est-la-taille-de-lunivers_3424/#xtor=EPR-42-[HEBDO]-20120501-[QR-quelle_est_la_taille_de_l_univers__]

    Un fabuleux voyage à travers l'univers observable de la Terre jusqu'à la sphère de dernière diffusion dont nous parviennent aujourd'hui les plus vieux photons de l'univers. Toutes les distances sont à l'échelle et les objets sont représentés avec le plus d'exactitude possible. © Digital Universe, American Museum of Natural History/Youtube. Musique : Suke Cerulo

    Peu de certitudes sur la taille de l'univers
    En toute rigueur, tout ce que l’on peut dire c’est qu’au moins une portion spatiale d’un espace-temps s’est mis en expansion avec une vitesse dépassant celle de la lumière il y a 13,7 milliards d’années, avant de le faire à un rythme moins rapide bien avant sa première seconde d’existence. De sorte que les régions dont nous parvient aujourd’hui le fameux rayonnement fossile, les plus lointaines observables, sont à une distance d’environ 45,6 milliards d’années-lumière actuellement.
    Il faut bien comprendre que cette affirmation n’est pas paradoxale car si ni la lumière ni la matière ne peuvent dépasser la vitesse d’environ 300.000 km/s dans l’espace, rien n’empêche l’espace entre deux objets de se dilater à une vitesse bien supérieure.
    Au final, la seule chose que nous savons est que la taille de l’univers observable est d’au moins de quelques dizaines de milliards d’années-lumière mais nous ne savons pas si l’univers total lui-même est fini, comme le pense Stephen Hawking et Jean-Pierre Luminet, ou infini comme le pensent Roger Penrose et d’autres chercheurs.

    Peu de certitudes sur la taille de l'univers
    En toute rigueur, tout ce que l’on peut dire c’est qu’au moins une portion spatiale d’un espace-temps s’est mis en expansion avec une vitesse dépassant celle de la lumière il y a 13,7 milliards d’années, avant de le faire à un rythme moins rapide bien avant sa première seconde d’existence. De sorte que les régions dont nous parvient aujourd’hui le fameux rayonnement fossile, les plus lointaines observables, sont à une distance d’environ 45,6 milliards d’années-lumière actuellement.
    Il faut bien comprendre que cette affirmation n’est pas paradoxale car si ni la lumière ni la matière ne peuvent dépasser la vitesse d’environ 300.000 km/s dans l’espace, rien n’empêche l’espace entre deux objets de se dilater à une vitesse bien supérieure.
    Au final, la seule chose que nous savons est que la taille de l’univers observable est d’au moins de quelques dizaines de milliards d’années-lumière mais nous ne savons pas si l’univers total lui-même est fini, comme le pense Stephen Hawking et Jean-Pierre Luminet, ou infini comme le pensent Roger Penrose et d’autres chercheurs.


    Ce schéma montre la vraie distance actuelle des régions ayant émis les photons du rayonnement fossile que nous observons aujourd'hui. L'univers observable avec le rayonnement fossile est donc une sphère d'un rayon de 45,6 milliards d'années-lumière. Le rayon de la sphère verte correspondant aux plus lointaines galaxies observées par Hubble est plus petit. En bleu, c'est la sphère dont le rayon indique la formation des premières étoiles peu de temps après le début des Âges sombres. © Nasa


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  • Les grands espaces Suite

     

    Dans l'article précédent, il était question de notre galaxie « La voie Lactée » et d'Andromède, la galaxie la plus proche de la notre, notre voisine, quand-même à 2,2 millions d'année-lumières.

    Savez-vous que Andromède entrera en collision avec la Voie Lactée. Soyez sans crainte, selon les spécialistes, ce sera dans « Seulement » 2 milliards d'années et en douceur. Il est préférable de parler d'interpénétration entre les deux galaxies, plutôt que de collision. http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/en-video-collision-entre-notre-voie-lactee-et-andromede_11857/

    D'ici là, il ne fait aucun doute, en tout cas pour moi, que l'espèce humaine aura disparue depuis longtemps.

    Une question sans doute candide de ma part se pose à propos de l'univers. Est-il fini ? Ou infini. Si vous préférez, y-a-t-il une fin, une limite de l'univers ? Et dans ce cas, qu'y-a-t-il derrière cette fin et à quelle distance se situe-t-elle ?

    Si l'univers est infini, jusqu'où peut-on concevoir son étendue.

    Selon les observations récentes, il y aurait dans l'univers « Visible », donc observable, plusieurs centaines de milliards de galaxies.

    Il est évident que nous sommes dans le domaine de la probabilité et de l'estimation très approximative. http://atunivers.free.fr/universe.html.

    Notre civilisation ne parviendra jamais à sonder les profondeurs- finies ou infinies - de l'univers. Elle sera toujours limitée par les possibilités technologiques, même si les progrès sont considérables et font reculer les frontières visibles. Au delà, c'est de la pure spéculation.

     












    Par exemple, prétendre que le big bang est à l'origine de la création de l'univers est un non sens. Le big bang est plus vraisemblablement un événement parmi d'autres, passés ou futurs de l'évolution de l'univers.

    http://www.youtube.com/watch?v=oBjarldMEJs&feature=related

    Je suis encore plus septique lorsque le big bang est mis en relation avec la création de l'univers par dieu.

    Au fait, s'il nous était possible de voyager dans l'espace intersidéral, nous pourrions enregistrer à l'extérieur du vaisseau spatial une température de moins 273 °c, qui correspond au zéro absolu. C'est la température la plus basse qui existe dans l'univers.

    http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/chimie-2/d/zero-absolu_4714/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Z%C3%A9ro_absolu

    Après ce tour d’ « horizon » de notre environnement spatial, nous voici au moins devant deux paramètres invariables, jusqu'à preuve du contraire !

    Le zéro absolu comme étant la température la plus basse, alors que le cœur des étoiles              peut atteindre des centaines de millions de degrés centigrade.

    La vitesse de la lumière comme étant la vitesse maximale de 300 000 km par seconde et qui ne peut, en principe être dépassée. 

    Pour le reste, nous pouvons laisser vagabonder notre esprit et notre propre philosophie, car plus nous nous éloignons vers les confins de l'univers et plus les théories demeurent incommensurable.

    Gaulois.

     

     


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  • Les grands espaces suite

    Si l'on situe notre système solaire dans l'univers, on se rend compte qu'il est bien peu de chose. Lorsque nous observons le ciel étoilé par une nuit claire, nous voyons, à l’œil nu des milliers d'étoiles briller. Ces étoiles sont toutes hors de notre système solaire, à l'exception de Mars, Saturne, Jupiter et Vénus.

    Toutes ces étoiles qui brillent dans le ciel font partie de notre galaxie, la « Voie Lactée ». On peut dire de façon simple que ces étoiles sont des soleils, qu'il ne faut pas confondre avec les planètes. Plus de détails ici : 

    http://www.linternaute.com/science/differences/etoile-planete/etoile-planete.shtml

    Bien entendu, toutes les étoiles de notre galaxie ne sont pas observables à l’œil nu. Ceci pour diverses raisons. L'évaluation la plus récente avance le nombre d'étoiles de notre galaxie à 234 milliards.

    http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=6762

    Ca ne vous donne pas le vertige ? Moi si !

     

     

    Voici deux représentations de la voie lactée.

    Il ne s'agit pas de photos, impossibles à réaliser. A moins de se projeter hors de la galaxie, ce qui est inimaginable.

    Pour nous donner un peu plus le vertige, le diamètre de notre galaxie est évalué à 100 000 année-lumières. C'est-à-dire qu'il nous faudrait 100 000 ans à la vitesse de la lumière, pour aller d'une extrémité à l'autre.  

    http://www.cosmovisions.com/vola.htm

    Si nous continuons notre voyage spacial, nous pourrons atteindre la galaxie voisine Andromède - M31. Mais il nous faudra, toujours à la vitesse de la lumière, 2,2 millions d'années pour y parvenir.

    Andromède - M31

    http://ufoetnature.over-blog.com/article-le-coeur-de-la-galaxie-d-andromede-revele-par-le-telescope-hubble-97311419.html

    Une autre galaxie :

     

    La majestueuse galaxie du sombrero M 104

    Elle est située à 28 millions d'années-lumière et mesure 50 000 année-lumières de diamètre.

    http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/image_jour/sombrero/page_sombrero.htm

    A suivre.

    Si des liens ne fonctionnent pas, les copier-glisser dans votre barre de navigation.


     


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  • Les grands espaces

    Bien entendu et comme je l'ai souligné dans le premier article de cette rubrique, il ne s'agit pas de faire un cours d'astronomie. Les lecteurs avertis ne s'y tromperont pas.

    Les grandeurs de l'univers

    Quand j'étais enfant, je pensais que tout ce qui était observable dans le ciel nocturne, était très éloigné, mais accessible. Si bien que j'imaginais construire un engin spatial capable de visiter ces objets célestes.

    La conquête de l'espace n'est pas pour demain et je suis heureux que la civilisation actuelle en soit réduite à des expériences dérisoires. Les méfaits de l'espèce humaine, déjà bien trop avancés sur terre n'ont nul besoin de se propager dans l'espace. Contentons-nous d'observer.

    Tout d'abord, au delà de la terre, c'est quoi ? Comme chacun sait, le système solaire. Composé du soleil et des 9 planètes dont la terre. Mais depuis le 24 août 2006, sur décision de 2500 astronomes réunis à Prague, la planète la plus éloignée « Pluton » ne fait plus partie du système solaire.

    http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/actualite-as/wl/1248100230470/pluton-detronee-plus-que-huit-planetes-autour-du-soleil/

    Les huit planètes de notre système sont donc : Mercure, Venus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

    Quand à Pluton, détrônée de notre système, çà ne l'empêche pas de tourner autour du soleil.

     Notre planète est en 3ème position depuis le soleil et distante de 149 millions de km de celui-ci.

    Les méthodes de mesures de distances sont expliquées ici :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mesure_des_distances_en_astronomie

    Si nous avions à notre disposition une navette spatiale capable de se déplacer à la vitesse de la lumière, il nous faudrait un peu plus de 8 minutes pour nous poser sur le soleil. Ce qui est, et sera définitivement impossible pour deux raisons :

    1 - La température à la surface du soleil se situe de 3500°C à 5500°C ( estimé à 15 millions de degrés centigrades ! En son centre )

    2 - L'espèce humaine aura disparue depuis longtemps avant qu'elle puisse « seulement imaginer » construire de tels vaisseaux spatiaux. La vitesse Maximale actuelle atteinte par un vaisseau spatial est de 40 000 km/heure. Donc pour atteindre le soleil, un rapide calcul montre qu'il nous faudrait environ 5 mois. Un voyage de 10 mois aller et retour !

    En supposant que nous voulions atteindre le système stellaire le plus proche de notre système solaire, c'est-à-dire Alpha du centaure, il nous faudrait «  Envisager un voyage de 116 000 ans ! Rien que pour l'aller.

    Pour aller un peu plus loin, sans jeu de mots, ici : http://specto.chez.com/verslesetoiles/etoiles9.htm

    Alpha du Centaure est situé à 4,3 années-lumière de notre système.

    A la vitesse de la lumière qui est de 300 000 km / seconde, notre voyage serait ramené à 4,3 années.

    A bientôt...

    Gaulois.

     

     

     


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  • Notre environnement spatial

    Loin de moi l'idée de faire un cours d'astronomie. Mes connaissances en la matière étant très modestes, je souhaite juste partager ces mystères de l'espace avec les lecteurs. Il est bien entendu possible d'acquérir des connaissances beaucoup plus approfondies en astronomie en consultant la toile internet. Il existe aussi des clubs d'astronomie qui offrent un champs plus large de connaissances et d'observations de l'espace.

    Pour ma part, je n'ai aucun goût de conquête de l'espace et je me contente d'observer le ciel lorsque la fatigue du soir me laisse un peu de répit et que la nuit n'est pas trop fraîche. Je ne dédaigne pas à l'occasion de mettre mon œil derrière l'oculaire d'une lunette ou d'un télescope. Je reste cependant persuadé qu'il y a tellement à observer d'abord la voûte céleste à l’œil nu, avant de recourir aux instruments. Ceux-ci étant coûteux, difficiles à mettre au point et ne servant généralement qu'à entretenir un commerce peu regardant sur la qualité.

    Quand j'étais enfant, ma nourrice ne dédaignait pas d'observer le ciel d'été étoilé avec moi, parfois très tard dans la nuit. Ni elle ni moi n'avions de connaissances particulières. Nous nous contentions de lever les yeux vers le ciel et de faire un vœux lorsqu'une étoile filante accrochait notre regard. Nous avions des difficultés à comprendre pourquoi des étoiles brillent plus que d'autre ou que certaines scintillent.

    La lune et l'étoile du berger étaient très souvent nos compagnes d'un soir. Notre environnement était dépourvu de toute pollution lumineuse car nous habitions une maison isolée de la France profonde. Les grillons, les chouettes et les hiboux nous rappelaient que nous étions encore sur terre. La nature à l'état pur.

    Je crois pouvoir dire que ma nourrice était très impressionnée par ce spectacle qui ne la laissait pas indifférente. Pour moi, c'était une infinité de mystères dont j'aurais voulu connaître tous les secrets. Comme par exemple pourquoi les étoiles étaient invisibles le jour. Pourquoi la voie lactée est visible seulement certaines nuits. Pourquoi la grande ours avait toujours la même forme mais pas la même position. Toutes ces questions que je me posais m'avaient longtemps fait imaginer de construire un engin Spatial qui me permettrait d'aller à la rencontre de ces milliers d'étoiles. La naïveté enfantine permet des rêves merveilleux.

    Aujourd'hui, j'ai bien sûr une autre vision de l'espace qui nous entoure. Ce qui ne m'empêche pas de me poser une infinité de questions d'ordre disons plus physique.

    Dans un prochain article, j'aborderai Si possible quelques notions de grandeurs de l'univers...

     Gaulois.

     

     


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  • Astéroïde 2005 YU55

    Comme annoncé, l'objet céleste 2005 YU55 est passé près de la Terre.

    Il faut bien sûr relativiser ce « Près de la terre », puisque l’astéroïde est passé à un peu plus de 300 000 km de la terre.

    Image radar de l'astéroïde 2005 YU55 prise par la NASA lundi 7 novembre.AFP

    Le diamètre de l'objet céleste est estimé à 400 mètres de diamètre, baptisé 2005 YU55, un astéroïde de la taille d'un porte-avions. Il est le plus gros objet céleste à s'approcher aussi près de notre planète depuis trente-cinq ans, mais sans jamais présenter de risque de collision, a assuré la NASA. 2005 YU55, "s'est approché ce 8 novembre comme attendu au plus près à 23 h 28 GMT précisément", a indiqué à DC Agle, porte-parole du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena.

    L'astéroïde est ainsi passé à 319 000 kilomètres de la surface de la Terre (324 600 kilomètres de son centre), soit moins que la distance séparant notre planète de la Lune. Sa vitesse est estimée à 46 600 km/h. Les effets gravitationnels de cet astéroïde n'ont pas été perceptibles sur la Terre, y compris sur les marées ou les plaques tectoniques, selon l'agence spatiale américaine. L'astéroïde 2005 YU55 se trouve sur une orbite qui le fait passer à intervalles réguliers dans le voisinage de la Terre, de Vénus et de Mars. Mais mardi, il a croisé au plus près de notre planète depuis au moins 200 ans. La prochaine fois qu'un astéroïde aussi grand devrait s'approcher à une distance comparable de la Terre serait en 2028, précise la NASA.

    Des observations de l'astéroïde effectuées en 2010 avec le radiotélescope américain d'Arecibo, à Porto Rico, indiquent qu'il s'agit d'un objet de forme approximativement sphérique et tournant lentement sur lui-même, en dix-huit heures. Sa surface est plus noire que le charbon. L'astéroïde n'est pas visible à l'œil nu et les astronomes amateurs, nombreux mardi, devaient être équipés d'un télescope avec une ouverture d'au moins 15 centimètres et se trouver de préférence en Europe occidentale ou en Amérique du Nord, les lieux d'observation les plus favorables. Sur une période de dix heures l'astéroïde devait traverser 70 degrés de la voûte céleste vers l'est, croisant plusieurs constellations.

    L'astéroïde 2005 YU55, découvert il y a près de six ans par l'astronome américain Robert McMillan de l'université d'Arizona, est l'un des quelque 8 500 objets – astéroïdes et comètes – dont l'orbite passe dans le voisinage de la Terre qui ont été à ce jour découverts et catalogués par la NASA. L'agence spatiale calcule leur orbite pour déterminer s'ils représentent un danger pour la Terre. Dans un récent rapport, elle a révisé à la baisse le nombre de gros astéroïdes proches de notre planète et surtout ceux de taille moyenne capables d'anéantir une grande agglomération. Ces estimations résultent du recensement le plus exact fait à ce jour des objets rocheux tournant à moins de 195 millions de kilomètre autour du Soleil et se trouvant assez proches de l'orbite terrestre, précisait l'agence spatiale américaine.
    La NASA a déjà recensé 93 % des plus gros astéroïdes – au moins un kilomètre de diamètre – se trouvant près de la Terre, un objectif fixé par le Congrès américain en 1998.

    Bon, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête !

    Il est indéniable que si l'un de ces astéroïdes tombe sur la terre, il fera moins de dégâts que les inconséquences de l'humain...

    Gaulois.

     


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  •  

    Astronomie

     

    Galaxie NGC 1300


    Cette galaxie est magnifique, c'est pourquoi je souhaite vous en faire profiter.

    Gaulois

    La belle et grande galaxie spirale barrée NGC 1300 est située à quelque 70 millions d'années-lumière de la Terre, en bordure de la constellation de l'Eridan. Cette vue compositée du magnifique univers-île, prise par le télescope spatial Hubble, a été rendue publique au cours d'un meeting  de l'American Astronomical Society comme une des plus grandes images de Hubble jamais faite d'une galaxie en entier. NGC 1300 mesure plus de 100 000 années-lumière ( Soit l'ordre de grandeur de notre galaxie, la voie lactée ). L'image de Hubble révèle des détails saisissants dans la barre centrale de la galaxie et dans les bras spiraux majestueux. En fait, une inspection attentive du noyau de cette spirale barrée classique montre une région remarquable de la structure spirale d'environ 3300 années-lumière de diamètre. Au contraire des autres galaxies spirales, dont notre propre Voie Lactée, NGC 1300 n'est pas connue actuellement pour héberger un trou noir central massif.

     


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