• Bure, la lutte continue

    la violence étatique à la manœuvre !

    La secte nucléaire, bien que moribonde, tente de passer en force. Que ce soit la construction du nouveaux réacteur type EPR qui n'en fini pas de prendre du retard avec les surcoûts que cela entraîne. Le démantèlement des réacteurs d'une complexité et d'un coût abisale et à Bure le projet dément de l'enfouissement. A Bure, l'Andra use de procédés hors du commun s'apparentant à une véritable dictature.

    Les gouvernements qui se succèdent, toutes étiquettes politiques confondues sont sûrs de leur bon droit à soutenir l'insoutenable. Tout ce qui concerne le nucléaire est décidé arbitrairement, hors de toute démocratie.

    A Bure et le bassin Parisien, dans quelques centaines d'années, nos descendants consommeront de l'eau contaminée. Mais qu'importe, puisque ceux qui décident aujourd'hui auront disparus et ne pourront donc pas être mis en cause.

    Ce qui se passe actuellement à Bure est le reflet de cette violence d'état, disons-le tout net, du terrorisme d'état.

    Gaulois.

    M. Lecornu, n’est pas un démineur, mais un incendiaire !   

    _____________________________________  

       

       

    Le secrétaire d’Etat fait le service après-vente de l’opération militaire d’envergure menée sur le site de Bure la semaine dernière. Mais pourquoi chercher à se justifier ainsi ? M. Lecornu parle-t-il au nom du ministère de la Transition écologique ou du ministère de l’Intérieur ?   

       

    Il agite aujourd’hui des épouvantails. Il affirme avoir "expulsé des délinquants", ou des représentants de "l’ultra-gauche" qui n’auraient rien à voir avec des "opposants légaux" ou des «écologistes». Son langage «guerrier» contraste avec sa mission  et  ne fait guère honneur à un ministère censé veiller à la sauvegarde de l’environnement., à la préservation de la terre, à l’attachement aux territoires ruraux, à la solidarité intergénérationnelle...  

       

    Arpenter le Bois Lejuc accompagné de 500 gardes mobiles suréquipés militairement, pour déloger la quinzaine de hiboux de Bure vivant à la cime des arbres, est d’une incroyable lâcheté.  

    Faire semblant de ramener l’ordre dans une forêt en passe d’être massacrée par l’Andra (forêt dont la propriété est toujours contestée par voie juridique), est grotesque.  

    Y jouer les gros bras, détruire avec une sauvagerie incroyable de nombreux lieux de vie, sans songer un seul instant à interroger les véritables raisons de l’occupation sylvestre est injustifiable.  

       

    En consacrant leur vie à l’occupation de ce bois été comme hiver dans le rude climat lorrain, les Hiboux de Bure envoient des signaux d’urgence avec un courage qu’il faut saluer, honorer et écouter.  

    La méthode brutale déployée la semaine dernière a démontré de façon détestable le peu de considération pour l’environnement, mais plus grave encore, pour la jeunesse de ce pays, et un inqualifiable mépris envers la population de ce territoire  

       

    Et pourtant à qui appartient, fondamentalement, l’avenir ? Qui est légitime au final dans ce dossier ?  

    Les défenseurs obtus d’un "vieux monde" monde" qui n'en finit pas d'agoniser quoi qu’en dise le gouvernement actuel, ou celles et ceux qui veulent en finir véritablement avec un Etat nucléaire mortifère et la société policière qui va avec ?  

       

    M. Lecornu annonce que rendez-vous est pris avec «les opposants légaux» et qu’ils seront reçus « dans les semaines qui viennent au Ministère. Il ment.  

       

    L’ensemble des associations locales opposées à la méga-poubelle atomique tient à remettre les pendules à l’heure :  

       

    • Aucune association d’opposition locale n’a été invitée à le rencontrer depuis le jeudi 22 février, alors stop à l’intox sur les plateaux des médias ! 
    • Nous ne sommes pas engagés par les rendez-vous potentiels pris avec des associations d’envergure nationale et nous ne considérerons pas les échanges tenus comme un dialogue avec le mouvement local d’opposition au projet. Nous appelons d’ailleurs les associations invitées à refuser ce rendez-vous par solidarité avec le mouvement local et ce tant que les conditions d’apaisement nécessaires à la concertation ne sont pas réunies. 
    • L’expulsion sans dialogue préalable du Bois Lejuc a définitivement aggravé la fracture et ne témoigne pas d’une envie de faire avancer ce dossier dans la concertation. Aujourd’hui, chacun-e sait que le dialogue depuis 20 ans se résume à coups de débats publics bidons, de corruption institutionnelle envers des élus en mal de reconnaissance et qui ne représentent qu’eux-mêmes, et de plus en plus à coup de flashball et de grenades ou de procès de militant-es menés à charge mais dont les dossiers sont cruellement vides.  

       

    Par la brutalité de son action, le gouvernement a brisé le dialogue avec les différents opposants, et a cimenté les liens de notre opposition. Monsieur Lecornu n’est pas un démineur, mais un incendiaire ! Le gouvernement a soufflé sur les braises de la contestation partout en France. Il est à l’origine des 70 rassemblements spontanés qui se sont organisés en réaction à une expulsion injustifiable, voire illégale. Il a participé à la construction de nouveaux comités de lutte contre Cigéo. Il a permis à des personnes de se rencontrer, d’échanger leurs émotions, leur colère. Il a soudé un peu plus encore les liens indéfectibles qui nous unissent.  

       

    Le gouvernement a perdu le dialogue avec nous.  

    Il a renforcé celui de celles et ceux qui veulent lutter avec nous.  

       

    Les 3 et 4 mars était prévue une rencontre inter-comités de soutien et de lutte. Malgré la situation inédite, nous maintenons ces temps et ces espaces d’échange à venir. 

       

    Ce ne seront pas les arrêtés d’interdiction de circulation qui structureront notre lutte, qui aménageront notre territoire. Nous n’obéirons pas au calendrier fixé par le gouvernement, nous n’organiserons pas les temps à venir en fonction de ses velléités.  

       

    Chacun-e connait désormais un peu mieux les méthodes qu’il utilise pour étouffer le mouvement et les raisons qui poussent certain-es militant-es à se battre depuis plus de 20 ans avec une détermination infaillible et des convictions fédératrices. Le réseau anti-Cigéo continue de s’organiser avec une ampleur inédite. Ce week-end du 3 et 4 mars, nous continuerons à exprimer et à partager nos fragilités pour nous rendre plus forts, nous prendrons le temps de nous écouter, de réfléchir, de construire ensemble. Car si nous n’attendons rien du gouvernement, nous pouvons désormais compter sur un réseau de militant-es à travers le pays. En cherchant à museler la contestation locale, le gouvernement a bel et bien permis à de nouvelles voix de crier leur indignation et leur révolte à l’égard de ses très mauvais choix, et contre un projet dont elles ne veulent pas.  

       

    Le rendez-vous qui est pris prochainement avec certitude n’est pas avec le gouvernement, mais ces 3 et 4 mars avec celles et ceux qui veulent poursuivre ou rejoindre ce combat. 

       

    NON à l'enfouissement des déchets radioactifs à BURE ou ailleurs, OUI à l'étude des alternatives à l'enfouissement ! 

       

       

    Communiqué commun,   

    Les associations d’opposant.es citoyen.nes et élu.es : Asodedra, Burestop55, Bure Zone Libre, Cedra52, Eodra, Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, MNE, Mirabel LNE,
    et des Hiboux de Bure

     

        


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    Communiqué du CEDRA

    Contre l'Enfouissement des Déchets Radioactifs

    Nous devons soutenir ce collectif qui, depuis de nombreuses années, s'oppose activement et à juste raison, à l'enfouissement des déchets hautement radioactifs.

    Enfouir ces déchets est un poison hautement toxique laissé à nos descendants.

    Gaulois.

     

    Rappel : cedra.org@orange.fr  est remplacé par cedra.collectif@gmail.com

     

    NOUVEAU téléphone : 06 50 69 72 61

     

    cedra.collectif@gmail.com http://Cedra52.fr / facebook twitter

     

     

     

     

     

    PAS de BREAKING-NEWS dans ce communiqué

     

    PAS d’INFOS de dernière minute

     

    Mais l’heure du BILAN…

     

     

     

    d’un été pas comme les autres !

     

     

     

     

     

    Victoire technique et scientifique : on le répète, et le répètera, Cigéo est dans une impasse !

     

     

     

     

     

    La crédibilité de la lutte contre Cigéo n’est plus à démontrer, et pour des raisons très variées. Néanmoins, la justesse du combat a pris une nouvelle ampleur cet été notamment par la reconnaissance des risques du projet par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui, pour la première fois, ont prononcé leurs réserves sur la faisabilité du projet. Le tournant n’est pas la découverte de ces failles, car nous les dénonçons depuis des années à travers les recherches et analyses d’experts indépendants et elles découlent de choix initiaux erronés, résidant dans la conception même du projet, sa nature (1). Le tournant, étant que ce sont les gendarmes du nucléaire qui le disent.

     

     

     

    En ce sens, nous ne nous étonnons plus de n’avoir aucune réponse scientifique de la part de l’Andra aux questionnements soulevés quant à la sûreté de Cigéo, car ces risques sont irrémédiables et la seule solution que nous pouvons leur apporter est l’abandon de Cigéo …

     

     

     

    Nous ne nous sommes jamais réellement étonnés du manque d’écoute de la part de nos élus, car ne sont pas nombreux ceux qui ont prêté oreille à nos inquiétudes légitimes …

     

     

     

     

     

    En revanche nous sommes encore sidérés que les seules réponses que nous ayons reçues n’aient pas de lien avec l’objet de nos revendications…

     

     

     

    La manifestation du 15 août : illustration des dérives violentes des forces de l’ordre…

     

    ou d’un gouvernement sourd à nos demandes et complice dans l’étouffement de la lutte contre Cigéo ?! 

     

     

     

    La tournure prise par la manifestation du 15 août dernier est de la responsabilité de l’Etat, de sa surdité face à nos demandes. Les violences de la part des forces de l’ordre et la tension croissante autour de Bure depuis quelques mois sont de la responsabilité de l’Etat, qui ferme les yeux sur une situation qu’il a lui-même engendrée.

     

     

     

    L’Etat entretient réellement un climat de guerre, mais à quel dessein ?

     

    Tout porte à croire que pour que Cigéo se concrétise, l’Etat est prêt à recourir à des méthodes répressives moralement condamnables, utilisant des munitions qui s’apparentent à un arsenal répressif de guerre, envers des civils (2).

     

     

     

     

     

    Arsenal de guerre tiré sur des civils, ramassés par les opposants entre Bure et Saudron

     

     

     

    Par ailleurs, en lançant un appel d'offre de 22 millions d’euros pour une commande de grenades de maintien de l'ordre et de moyens à propulsion à retardl’Etat participe à une surenchère de la violence.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Est-ce vraiment la seule réponse qui sera apportée à l’avenir, aux diverses demandes citoyennes tout à fait rationnelles ?

     

    Cherche-t-il à faire naître la peur dans les esprits de ces manifestants qui ne se reconnaissent pas dans les décisions prises par leur gouvernement [et qui dans notre cas précis ne reflètent absolument pas l’intérêt général tant elles reposent sur un microcosme d’acteurs et sur l’illusion que leur processus s’est fait en concertation avec la population?

     

    Doit-on craindre que les citoyens n’osent plus jouer leur rôle ?

     

    Comment s’appelle un Etat qui utilise la peur pour parvenir à ses fins ?

     

     

     

     

     

     

     

    Nous ne nous ferons pas à ces méthodes.

     

    Nous n’aurons de cesse de les dénoncer car nous refusons leur utilisation comme leur banalisation(3).

     

     

     

    Nous demandons à l’Etat de reconnaître l’échec de Cigéo, d’avoir le courage politique d’abandonner ce projet.

     

    Nous demandons à l’Etat de stopper immédiatement ces politiques répressives qui annonceraient des temps à venir très sombres.

     

     

     

    Proposition de lectures-bilan de cet été, période ô combien charnière dans la lutte contre Cigéo pour l’ensemble des opposant.e.s

     

     

     

    Ces quelques liens ont vocation à montrer :

     

    COMBIEN face à de telles répressions de la part des forces de l’ordre, usant de méthodes intolérables, nous sommes tous solidaires (4).

     

    COMBIEN Notre combat a grandi, a gagné en maturité au fil des années, parallèlement à l’échec de l’Andra à démontrer la faisabilité de Cigéo.

     

     

     

     

     

    1. Pour (re)lire une tribune essentielle publiée dans Le Monde, où trois scientifiques plaident pour l’abandon de Cigéo et préconisent d’autres solutions : ici 

     

     

     

    1. Description de cette journée du 15 août :

     

     

     

    *(re)lire le communiqué commun des équipes médic, automédia et légale de Bure suite à la manifestation du 15 août : ici

     

    *(re)lire l’article de Jade Lindgaard publiée sur Mediapart, «Juste avant que mon pied saute, j’ai vu une grenade exploser à hauteur de tête» où les manifestant.e.s décrivent les scènes violentes qui se sont déroulées : ici

     

     

     

    1. (re)lire le communiqué de la coordination Bure stop suite à la manifestation du 15 août : ici 

     

    (re)lire notre communiqué commun CEDRA-EODRA suite à la manifestation du 15 août : ici

     

    (re)lire le premier communiqué du Collectif des opposant.e.s suite à la manifestation du 15 août : ici

     

     

     

    1. (re)lire le communiqué commun « Pas une victime de plus ! », co-signé par : Burestop 55, Bure Zone Libre, Cedra 52, Eodra, Asodedra, Meuse Nature Environnement, Fédération Mirabel Lorraine Environnement, Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Les Habitants vigilants de Void-Vacon, Gudmont-dit-Non ici 

     

     

     

     

     

    N’HESITEZ PAS A NOUS ECRIRE, A NOUS EXPRIMER VOS RESSENTIS

    PRENEZ LE TEMPS D’EXPLIQUER AUTOUR DE VOUS LES ENJEUX DE CIGEO, DE SENSIBILISER, ET DE DIFFUSER NOS COMMUNIQUES, ET NOUS PRENDRONS LE RELAI !

    IL PARAIT QUE L’UNION FAIT LA FORCE, LE CEDRA VOUS ATTEND

     

     

     


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  • Virage Royal sur les déchets nucléaires

    Le Canard Enchaîné du 4 juin 2014

    C'est bien connu, les socialistes, en tout cas les politiciens qui nous gouvernent sont des girouettes. Ségolène ne dément pas la tradition.
    Cela s'appelle s'adapter à la situation du moment, celle qui les arrange le mieux, même si c'est la pire, écologiquement parlant.
    Il ne faut rien attendre de positif tant qu'il y aura de tels personnages à la tête des états.
    Gaulois.

     

     


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  • Le riche laboureur

     

     

    Vous êtes sensibilisés par la problématique des déchets nucléaires ? Alors ne manquez pas d'aller à Flers, dans l'orne. Ce film documentaire ne peut que vous informer positivement.

    Gaulois.

    Fidèle à sa mission d'information, le Collectif Citoyen Normand va accueillir Thiebault Matthaus à Flers 
    le  VENDREDI 11 AVRIL à 20h15 (au Cinéma les 4 Vikings à FLERS)

    à  l'occasion de la diffusion de son documentaire 'LE RICHE LABOUREUR'.

    Tourné aux deux extrémités de la Lorraine, ce film revient sur les mouvements d'opposition à deux projets d’enfouissement de déchets radioactifs en Lorraine.

    A travers ces projets, c’est aux modes d'implantation et aux protocoles décisionnels mis en place par l'État que s’intéresse ce film, ainsi qu'aux caractéristiques des zones visées et aux contreparties proposées à l'accueil de ces déchets.

    Emerge également la question du droit à contester les décisions de l'État ainsi qu’un supposé « intérêt public » : engagement associatif, politique, chrétien, ou simple exercice de citoyenneté ?

    Comment résister localement ? Qu’est-ce que les habitants des zones rurales ont à faire valoir concernant le choix de leur cadre de vie et la revitalisation de leur territoire? C'est ce que présente le film de Thiebault Matthäus, qui a mené son enquête, de Bure1 dans la Meuse à Avricourt2 en Moselle .

    *1 A Bure, se profile la construction du 1er centre de stockage à 500 mètres sous terre censé abriter pour des centaines de milliers d’années les déchets radioactifs parmi les plus dangereux

    *2 Avricourt a été sollicitée en 2008 pour accueillir un centre de stockage pour les déchets de faible activité mais a réussi à repousser le projet

    Projection suivie d’un débat en présence du réalisateur


    ENTREE LIBRE

    Nous vous espérons nombreux VENDREDI 11 AVRIL  20H15   CINEMA LES 4 VIKINGS     61100  FLERS
    N'hésitez pas à transférer ce message autour de vous. Merci.


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  • Fort de Vaujours ... Suite

     

     

     

    N'hésitez pas à manifester votre soutien samedi à Coubron.

    Gaulois.

     

     


    BURE

    Soulaines, Morvilliers, Valduc, Pontfaverger…

     et VAUJOURS


    Même combat

     SAMEDI 8 Février

    93- COUBRON

    Manifestation pour la vérité

     

    http://sauvons.dhuis.fr/post/2014/02/01/Fort-de-Vaujours-:-l-Affiche-de-la-Manifestation-du-8-f%C3%A9vrier-2014

    Un relevé de radioactivité 33 fois supérieur
    (...) Car la question de la dépollution du fort reste entière. Selon une récente étude de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), «l’analyse des échantillons de sols, roches et eau n’a pas mis en évidence la présence d’uranium en excès important dans les prélèvements». Mais l’IRSN reconnaît aussi que «les analyses radiologiques […] ne constituent pas un état radiologique du site permettant une évaluation d’un risque sanitaire éventuel induit pour les populations riveraines.» Pour Christophe Nédélec, il ne fait aucun doute. «J’ai fait des mesures de radioactivité sur un point en 2011 qui a révélé un taux 33 fois plus important que la norme.»
    http://www.20minutes.fr/societe/1289822-20140204-radioactivite-fort-vaujours-coeur-inquietudes-riverains

    Taux anormaux de décès liés aux tumeurs à Courtry
    (...) Un risque sanitaire d’ampleur selon les associations qui combattent le projet depuis plus de dix ans. Des sénateurs socialistes, écologistes et Front de Gauche relaient désormais ces inquiétudes. Une étude épidémiologique de l’agence régionale de santé (ARS) pointe en 2012 des taux anormaux de décès liés aux tumeurs à Courtry: 52% chez les hommes contre 35% en Ile-de-France et 49% chez les femmes contre 28% en Ile-de-France.
    http://blog.gagny-abbesses.info/public/Presse/Vaujours/CAMC_contrat-local-de-sante.pdf

    Y a-t-il encore des risques sanitaires pour les riverains ?
    Bien sûr ! Plusieurs mesures radiologiques — certaines très récentes — ont été réalisées sur le site et montrent qu'il y règne toujours une forte radioactivité. Il y a une dizaine d'années, les politiques ont entendu les associations et ont su taper du poing sur la table (NDLR : ce qui a conduit au lancement d'une étude de la Criirad sur le site). Mais, aujourd'hui, les mêmes élus semblent avoir oublié que le fort de Vaujours est très loin d'être décontaminé et que tout projet de développement sur ce site — extraction de gypse pour BP Placo, construction d'une zone d'activités pour Marne et Chantereine (Seine-et-Marne) — est extrêmement dangereux.
    http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/ce-film-doit-faire-reagir-les-gens-01-11-2013-3276169.php

    Les cadeaux en uranium du fort de Vaujours

    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1687
    Marc Planeilles, 23 ans, travaille sur un projet ambitieux et inédit : la réalisation d'un documentaire de cinquante-deux minutes sur le fort de Vaujours.(...) Un sujet difficile : ceux qui posent trop de questions sur l'activité de l'ancien site d'essais du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et ses conséquences en matière sanitaire se voient rapidement confrontés au secret d'Etat. Aussi, plutôt que de forcer des portes qui lui sont restées fermées, Marc Planeilles a passé beaucoup de temps avec ceux qui lui tendaient les bras. Notamment les associations locales bien informées sur le sujet, telles que l'Effort de Vaujours, qui souhaite faire la lumière sur l'histoire du site, ou le collectif Sauvons la Dhuis, qui se montre extrêmement vigilant quant à l'utilisation que souhaitent en faire ses nouveaux propriétaires, comme la société BP Placo et la communauté d'agglomération Marne et Chantereine (Seine-et-Marne). Soutenu par l'une des principales maisons de production en France, Marc Planeilles assure « ne pas vouloir réaliser un film militant. Je veux juste raconter l'histoire de ce site et parler des problèmes qui ont pu en découler aujourd'hui. »
    http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/un-documentaire-sur-le-passe-atomique-du-fort-de-vaujours-01-11-2013-3276171.php


    L'Effort de Vaujours l'association
    http://larevenchedelaquiche.vraiforum.com/f115-L-Effort-de-Vaujours.htm

    Le collectif : Sauvons la Dhuis
    http://sauvons.dhuis.fr/

    Fort de Vaujours

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_Vaujours
    http://www.in-cognito.org/trailers/urbex/visite-leffort

     


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  • Fort de Vaujours : de l'uranium dans le gypse ?

    La secte nucléaire est prête à tout et surtout au pire. La méthode consistant à disséminer les déchets radioactifs de toutes sortes, comme ici avec la complicité toute aussi criminelle de " Placoplâtre "

    Bientôt, tous les biens de consommation seront contaminés. Nous recevrons en permanence des doses de radiation qui augmenteront régulièrement pour dépasser largement la radioactivité naturelle.  

     

    http://www.astrosurf.com/luxorion/radioactivite-mesure-protection-civile.htm
    http://www.ac-nice.fr/svt/labo/securite/sec12.htm

    Gaulois.


    30 janvier 2014 - Communiqué du collectif "Sauvons la Dhuis"

    http://sauvons.dhuis.fr/post/2014/01/30/Fort-de-Vaujours-%3A-de-l-uranium-dans-le-gypse

    Dans notre pétition, déjà signée par plus 82.000 personnes, nous avions signalé que du début des années 1960 jusqu'en 1997, le Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA), après chaque tir à l'uranium en casemates, évacuait les éclats, poussières et autres déchets à grandes eaux dans des puits dit de "lavage" profonds de plusieurs dizaines de mètres.

         Tir froid à l'uranium pris avec une caméra haute-vitesse (Source - Archive CEA)

     

     

     

     

     

    En effet, 14 de ces puits ont été recensés sur le site. Certains ont été bouchés avec du béton à la cessation des activités du CEA entre 1995 à 1998.
    Lors de l'enquête publique de 2000, le CEA, après avoir nié vigoureusement pendant des années toute pollution du Fort de Vaujours, avait fini par reconnaitre que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.
    Sous la pression de l'époque, le CEA avait aussi fini par admettre qu'une quantité d'uranium avait gagné la masse de gypse sous-jacente, via les réseaux d'eau pluviale et les puits d'infiltration (Source : 2ème bureau des installations classées en préfecture).
    Quelle est cette quantité d'uranium qui contaminerait l'or blanc convoité par Placoplâtre ?
    Nous nous sommes renseignés : lors des "petits" tirs d'uranium qui faisaient vibrer les vitres des riverains, le CEA utilisait des sphères d'uranium d'environ 250 à 300 grammes, de 4cm de diamètre; pour les tirs plus important, les sphères étaient d'autant plus grosses.
    Les témoignages d'anciens du CEA confirment qu'après chaque explosion les poussières radioactives en suspension dans l'air étaient directement envoyées dans l'atmosphère alors que les poussières et autres éclats au sol étaient poussés à grandes eaux directement dans des puits de lavage. Le CEA a pratiqué de 4 à 8 tirs par jour en casemates du début des années 1960 jusqu'à la fermeture du centre d'expérimentation en 1997.

     

     

     

     

     

    Sphère de tir à l'uranium (Source : Archive CEA)

    Dans les années 1950, selon le CEA lui même, les tirs à l'uranium dont les gros tirs étaient réalisés à l'air libre !!!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tir froid à l'air libre (Source : Archive CEA)

     

    Un calcul simple permet de se faire une idée des quantités d'uranium qui ont pu atteindre les masses de pierre à plâtre des sous-sols du Fort de Vaujours. Rien qu'avec des hypothèses basses, 5 tirs par jour avec des sphères d'uranium de 275 grammes, 200 jours par an, pendant 40 ans : cela représente 11 tonnes d'uranium, oui vous savez bien lu : 11 tonnes.
    Nous avons donc potentiellement plusieurs tonnes d'uranium dans l'or blanc de Placoplâtre.
    Pourquoi Placoplâtre, en 4 ans, n'a t'il pas demandé à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) d'inspecter ces puits ?
    Pour rappel, le 24 Janvier 2014, l’IRSN a publié une note précisant que « les analyses radiologiques conduites par l’IRSN ne constituent pas un « état radiologique du site » permettant une évaluation d’un risque sanitaire éventuel induit pour les populations riveraines» .
    Pourquoi Placoplâtre a t'il recouvert ces puits de dalles de béton ?
    Comment Placoplâtre peut il encore affirmer qu'il n'y a pas de problème de contamination radioactive du site suite aux révélations de l'IRSN, aux analyses de la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) et aux témoignages d'anciens du CEA dont certains parlent de fosses remplies de conteneurs pleins de matières radioactives ?
    N'est-ce qu'une pure coïncidence, si le 5 mai 2009, soit presque une année avant le rachat de 31 hectares du Fort de Vaujours par Placoplâtre, a été publié un arrêté permettant des dérogations autorisant la présence de matières radioactives, entre autres, dans les matériaux de construction ?

    Pour information, cet arrêté, pris en dépit d’un AVIS DEFAVORABLE de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), banalise, selon cette dernière, la délivrance de dérogation de ce type. La CRIRAD s'oppose également à cet arrêté depuis sa publication.


     

     

     

     

         Accès à un des 14 puits de "lavage" du Fort de Vaujours en 2011

    Le 6 février 2014 prochain, à 08h30, Placoplâtre reçoit officiellement des élus triés sur le volet. Les cadres de cette société seront accompagnés de représentants du CEA.
    Et oui, les propriétaires d'hier s'associent avec ceux d'aujourd'hui, le CEA sera donc présent, comme en 1997, pour tenter de faire croire aux politiques que cet ancien site de conception des détonateurs des bombes atomiques françaises, dont les activités entre 1951 et 1997 sont toujours frappées du secret défense, est normal !!!
    La presse et les associations bien sûr, ne sont pas invitées. C'est tout l'art de la transparence par l'absence des questions qui fâchent et du débat contradictoire !!!
    Voilà encore le genre de manœuvre qui renforce le collectif "Sauvons la Dhuis" dans sa lutte pour l'abandon immédiat du projet de carrière de gypse à ciel ouvert sur les emprises du fort de Vaujours.
    Le projet Placoplâtre ne doit pas constituer un frein a l'établissement de la vérité sur la nature réelle des risques : liés aux contaminations radioactives, aux pollutions chimiques, à la présence de métaux lourds et de munitions non explosées.
    C'est aussi pour cela que nous demandons, en ce lieu, la levée du secret défense sur les activités du CEA auprès de l'État Français.
    Pour rappel, nous comptons sur votre participation à la manifestation que nous organisons Samedi 8 février 2014, de Coubron à Courtry. Le point de rendez-vous est fixé, place du Pâtis à Coubron (93470) à partir de 14h30.
    Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr
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    Fort de Vaujours : les révélations de l'IRSN

    27/01/2014 : Nouveau communiqué du Collectif "  Sauvons la Dhuis":

    http://sauvons.dhuis.fr/post/2014/01/27/Fort-de-Vaujours-%3A-les-r%C3%A9v%C3%A9lations-de-l-IRSN

    Après nos précédents appels à signer notre pétition pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours (Déjà signée par plus de 82.000 personnes), la société Placoplâtre évoque les missions pour lesquelles elle aurait sollicité l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) afin de réaliser des mesures radiologiques.
    SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE SUR CHANGE.ORG A L'ADRESSE SUIVANTE : http://www.change.org/FortdeVaujours



     

     

     

    Entrée du Fort de Vaujours en 2010.

    En effet, depuis 2011, Placoplâtre, filiale du Groupe Saint-Gobain, tente de rassurer les préfets de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne, les élus ainsi que les habitants des environs en s'appuyant sur des analyses de l'IRSN qui affirmeraient qu'il n’existe aucune contamination radioactive sur le site.

    Le 24 Janvier 2014, pressé par la médiatisation de notre pétition, l'IRSN a publié pour sa part une note d'information relative au fort de Vaujours.
    La note de l'IRSN : IRSN_NI-Fort-Vaujours-Controles-Radiologiques_24012014.pdf
    La lecture de cette note est édifiante, accablante et laisse sans voix.
    On y apprend que la société Placoplâtre,s’était engagée en 2011, à rendre publics les résultats de leurs analyses. A ce jour, le collectif "Sauvons la Dhuis", malgré des demandes répétées, n'a jamais réussi à les obtenir. Cet engagement n'a donc jamais été tenu, aucun document de l'IRSN n'a jamais été communiqué lors des différentes réunions avec Placoplâtre sur le sujet !!!
    Cette note met également en évidence des analyses réalisées à la demande exclusive de Placoplâtre. Celles-ci ont été limitées à l'analyse de carottes de sondages des sols réalisés par d’autres prestataires sans aucune garantie de provenance; ainsi qu'à la seule étude de points de contamination radioactifs ciblés lors des campagnes de prospection très limitées de 2001/2002 réalisées par la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) et la SUBATECH.
    Dans cette note, l’IRSN affirme enfin que « les analyses radiologiques conduites par l’IRSN ne constituent pas un « état radiologique du site » permettant une évaluation d’un risque sanitaire éventuel induit pour les populations riveraines ».
    La semaine dernière, dans la presse, le directeur général adjoint de l'IRSN a même confirmé que le site n'a été que très partiellement décontaminé en 2001/2002, pour lui : "le nettoyage a été fait" (seulement) "dans des zones ciblées".
    À ces révélations, Il faut aussi ajouter les témoignages édifiants d'anciens du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) et de la CRIIRAD qui déclarent depuis des années :
    que les moyens mis en œuvre en 2001/2002 par le CEA n'étaient pas en mesure de détecter les contaminations radioactives des sols en dessous de quelques centimètres de profondeur,
    qu'un bloc d'uranium 238 sous quelques centimètres de terres est très difficile à déceler en surface,
    que le CEA a reconnu que certains ouvrages contaminés ont été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer,
    que les eaux potentiellement contaminées par les tirs à l'uranium, étaient déversées dans des puisards qui peuvent être contaminés en profondeur,
    que les résultats des mesures de radioactivité réalisées sur site par les associations en 2011, 33 fois supérieures à la norme "doivent être pris en compte"
    Les révélations de l'IRSN font donc éclater avec force, une bien triste vérité : aucun état radiologique complet du site n’a jamais été réalisé, et pourtant, cela n'empêche pas la société Placoplâtre de laisser entendre haut et fort que tout est normal et de s'enfoncer dans un jusqu'au-boutisme irresponsable.
    Cette situation ne peut plus durer.

     

     

     

     

    Mesure de radioactivité à 33 fois la norme prise dans l'enceinte du fort de Vaujours en Mai 2011 avec un RADEX 1503.

    Si nous voulons bâtir ensemble un avenir serein et partagé en ce lieu, il ne doit plus y avoir d'actes inconscients de dissimulation et de minimisation des risques.
    Cet industriel ne doit plus être juge et partie des dangers qu'il fait courir à ses employés, à ses sous-traitants ainsi qu'aux populations riveraines des villes de Courtry, Coubron, Vaujours et d'ailleurs.
    C'est pourquoi, le collectif "Sauvons la Dhuis" re-demande avec force, l'abandon immédiat du projet de carrière de plâtre à ciel ouvert sur les emprises du fort de Vaujours.
    Le projet de Placoplâtre ne doit plus être un obstacle à l'établissement de la vérité sur la nature réelle des risques liés aux contaminations radioactives, aux pollutions chimiques, à la présence de métaux lourds et de munitions non explosées.
    Ainsi nous demandons aux préfets de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne de publier, dans les plus brefs délais, des arrêtés préfectoraux interdisant :
    l'exploitation des sols et des sous-sols du site
    la destruction des bâtiments du fort de Vaujours
    toute occupation humaine du site hormis celle liée à la sécurisation des accès du site
    Ceci est un préalable indispensable pour que tous les moyens soient mis en œuvre, de façon indépendante, afin que toute la lumière soit faite sur les contaminations du fort de Vaujours.
    C'est aussi pour cela que nous demandons, en ce lieu, la levée du secret défense sur les activités du CEA auprès de l'État Français.
    Ce n'est que lorsque la vérité sera parfaitement établie et connue de tous, qu'un avenir pour le fort de Vaujours pourra être envisagé, ensemble.
    Pour rappel, nous comptons sur votre participation à la manifestation que nous organisons Samedi 8 février 2014, de Coubron à Courtry. Le point de rendez-vous est fixé, place du Pâtis à Coubron (93470) à partir de 14h30.
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  • Hollande en robe de BURE...
    ... Mené en Batho

       L'enfouissement des déchets nucléaires à haute activité radioactive à BURE, vous connaissez ? Voir les articles précédents.

    L'actualité :
    http://www.lest-eclair.fr/article/a-la-une/dechets-nucleaires-la-ministre-delphine-batho-promet-reversibilite-et-transparence

    Les socialistes, qu'ils soient députés et deviennent chef d'état, sont des girouettes, vous le saviez ? En voilà un qui ne le dément pas.
    De là à penser qu'il se laisse mener en batho...
    Jugez plutôt.

    Gaulois. 

    Le Canard Enchaîné / Mercredi 13 Février 2013

     


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  • Bure / Le chantier d’un siècle pour les déchets radioactif

       Le nucléaire et tous ses aboutissants, si vous préférez, les bras immondes de cette pieuvre qu'est la secte nucléaire n'en finit pas de nous surprendre.

    Extraction de l'uranium - Construction, gestion, démentellement des centrales - Gestion des déchets, etc.. 

    Mais faut-il vraiment être surpris ? Les citoyens ont-ils conscience que depuis un peu plus de 60 ans, nous sommes entrés dans l'hiver nucléaire.....L'Holocauste qui vient ! 

    Le Collectif contre l'Enfouissement  des Déchets RAdioactifs communique ( L'article de la Tribune est accessible seulement aux abonnés )

    Gaulois.

    http://burestop.free.fr/spip/spip.php?article509

      La Tribune / Pascale Braun       25.01.13

    POLÉMIQUE. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs s’apprête à lancer dans le sud de la Meuse un chantier de quelque 35 milliards d’euros pour enfouir les déchets les plus dangereux de l’industrie nucléaire française. Le débat public qui s’ouvrira en mars s’annonce houleux…

    Contesté avant même son ouverture, le débat public sur le projet d’enfouissement de déchets hautement radioactifs dans le sud de la Meuse débutera au printemps prochain et s’annonce houleux. Implantée dans le laboratoire de Bure (Meuse), depuis quinze ans, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a eu tout loisir de présenter le stockage profond de ces déchets comme une réponse sûre et pérenne à la question abyssale des résidus ultimes de l’industrie nucléaire. L’agence estime même avoir démontré la capacité de confinement de la couche d’argile souterraine des alentours de Bure. Elle s’apprête à présenter aux habitants des campagnes meusienne et haut-marnaise le projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) qui pourrait pousser dès 2015 sur l’une de ces collines verdoyantes et boisées, aux confins de la Lorraine et de la Champagne-Ardenne.

    Depuis l’annonce du projet Cigéo à la fi n de 2011, ce petit territoire du sud meusien, pauvre et isolé, se trouve confronté à des chiffres vertigineux. Le chantier, initialement chiffré à 13 milliards d’euros, pourrait selon des estimations officieuses se monter à 35 milliards d’euros. Durant plus d’un siècle, des milliers d’ouvriers creuseraient 15000 mètres de galeries à 500 mètres de profondeur pour y enfouir 80000 tonnes de déchets ultimes de l’industrie nucléaire française.

    Pour l’heure, seule la Finlande s’est engagée dans la voie de l’enfouissement des déchets nucléaires. Les habitants d’Olkiluoto témoignent d’une confiance sans faille en l’opérateur TVO, qui engagera à l’horizon 2020 l’enfouissement de déchets à vie longue à 430 mètres de profondeur dans une épaisseur de granite. Les habitants de la Meuse et de la Haute-Marne sont loin de partager cette sérénité. Au cours des dix dernières années, ils ont d’abord entendu l’Andra marteler la promesse « un labo, mais rien d’autre», avant de voir se profiler la «poubelle nucléaire» que dénonçaient les détracteurs.

    UN DÉBAT CLOS AVANT D’AVOIR COMMENCÉ ?

    En 2006, un premier débat public sur l’enfouissement des déchets avait exprimé une claire opposition, avant qu’à la veille des vacances parlementaires une loi votée par 19 députés seulement n’entérine le principe du stockage souterrain. Prévu sur une durée de quatre mois à compter de mars prochain, le débat sur Cigéo doit permettre aux habitants de la Meuse, de la Haute-Marne et des grandes villes limitrophes de s’informer et de s’exprimer librement. «Les débats publics ne sont pas des référendums, mais ils ont parfois débouché sur des décisions inattendues», souligne Claude Bernet, ancien fonctionnaire de la délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (Datar) qui préside la commission particulière du débat public (CPDP).

    Présentée comme l’unique option possible pour décharger les générations futures du fardeau des déchets nucléaires, la création d’une décharge souterraine dans la Meuse paraît de plus en plus inéluctable. Venus au début des années 2000 investiguer la capacité de confinement de la couche d’argilite callovooxfordienne constituée voici 150 millions d’années, les chercheurs de l’Andra ont conclu cinq ans plus tard à la faisabilité et à la sûreté de l’enfouissement. En 2009, l’agence a déterminé une zone d’intérêt pour une recherche approfondie (Zira) d’une trentaine de kilomètres carrés entre les villages de Bure, Ribeaucourt et Bonnet.

    Dès janvier 2012, elle a attribué au groupement Gaiya, constitué de Technip et d’Ingérop, les premiers contrats de maîtrise d’oeuvre du projet Cigéo pour un montant de 61 millions d’euros sur six ans. Bien avancées, les esquisses des deux bureaux d’études prévoient d’enfouir quelque 60000 colis de déchets à haute activité-vie longue (HA-VL), issus du coeur des réacteurs nucléaires, et des déchets à moyenne activité-vie longue (MAVL) qui se sont trouvés en contact avec le coeur du réacteur.

    Pressée par ses clients producteurs de déchets – EDF, le CEA et Areva – l’Andra compte déposer sa demande d’autorisation en 2015 et prévoit pour 2018 l’adoption d’une loi qui fixerait les conditions de réversibilité du stockage. Le chantier de creusement débuterait un an plus tard pour réception des premiers colis radioactifs en 2025. S’ouvrirait alors un siècle d’exploitation durant lequel l’Andra s’engagerait simultanément dans le creusement des galeries et dans les travaux de conditionnement, de manutention et d’enfouissement des colis radioactifs.

    Durant cette phase dite réversible, les déchets pourraient en théorie être récupérés si une autre solution voyait le jour. «La notion de réversibilité doit rester réaliste sur le plan industriel. Plus les travaux d’enfouissement avanceront, plus il sera difficile de récupérer les colis. Cigéo est fait pour être fermé. La gouvernance du planning de la fermeture se fera dans la transparence», assure le directeur des programmes de l’Andra, Thibaud Labalette.

    UNE MANNE FINANCÉE PAR EDF, LE CEA ET AREVA

    Pour l’heure, le projet reste pourtant bien flou. À la veille du débat public, l’Andra se refuse toujours à dévoiler la localisation précise de son futur centre d’enfouissement. Priés d’exprimer leur avis, les habitants de la Meuse et de la Haute-Marne n’ont pas connaissance du mode de transport choisi pour acheminer les déchets – en train ou en camions– depuis leur site d’entreposage actuel à La Hague (Manche), Marcoule (Gard) et Cadarache (Bouches-du-Rhône). La préfecture de la Meuse rendra prochainement public un schéma inter départemental de projet pour préfigurer les répercussions de Cigéo sur le logement, les infrastructures et les écoles. Ce territoire rural qui a aujourd’hui une densité de huit habitants au kilomètre carré verrait arriver jusqu’à 2000 travailleurs durant un siècle de chantier, puis un millier d’emplois pérennes. La perspective a de quoi séduire des départements fortement touchés par le chômage et… déjà tributaires de l’économie nucléaire.

    Car la Meuse et la Haute-Marne bénéficient, depuis l’implantation du laboratoire de Bure, de fonds d’accompagnement passés au cours de la dernière décennie de 10 millions à 20 millions, puis à 30 millions d’euros par département et par an. Financée par les producteurs de déchets, la manne du groupement d’intérêt public a permis de rénover les routes et les collèges et de multiplier les petits équipements communaux – et, de l’aveu même de certains élus, d’acheter les consciences. Toujours exsangues, la Meuse et la Haute-Marne se sont disputé âprement l’an dernier les retombées fiscales d’un éventuel enfouissement. L’accord acté en février 2012 par Éric Besson, alors ministre de l’Industrie, a entériné un partage à 60%-40% en faveur de la Meuse et la création d’une zone interdépartementale. Pour rassurer la Haute-Marne, l’Andra a validé le principe d’une descenderie de 5 kilomètres en pente douce qui relierait le site de stockage meusien à des installations de surface haut-marnaises.

    Selon le scénario de l’Andra, le centre de stockage se remplirait progressivement jusqu’à sa fermeture en 2130 au terme d’une loi autorisant le scellement irréversible. Les conditionnements en verre, les conteneurs en acier et les sarcophages en béton confine-raient la radioactivité des déchets durant plusieurs siècles avant que la roche ne prenne le relais. L’épaisseur de la couche freinerait alors la migration des radionucléides durant une centaine de millénaires, ne laissant s’échapper en bout de course que de rares éléments sans impact sur l’environnement.

    Les craintes d’aujourd’hui ne vont pas jusqu’à cet horizon inconcevable, mais se cristallisent autour des prochaines décennies. Organisée en septembre dernier à l’initiative du Comité local d’information et de suivi (Clis), une première réunion publique a mis en exergue des risques qui débuteraient dès l’arrivée du premier colis. S’appuyant sur la documentation de l’Andra, le chercheur indépendant Bertrand Thuillier a pointé des risques de combustion et d’explosion liés aux gaz bitumineux et à l’hydrogène émis par les colis. En cas d’incendie, les structures porteuses s’effondreraient en moins de deux heures, détruisant par là même la fonction de confinement de l’installation.

    L’hypothèse, émise par les chercheurs de l’Andra elle-même en 2005, était passée inaperçue. Ni les élus, ni les riverains n’avaient été alertés et l’information est apparue comme une découverte explosive. Le directeur de la maîtrise des risques à l’Andra n’a pu garantir le risque zéro. « Chaque fois qu’une nouvelle interrogation surgit, l’Andra répond qu’elle n’a pas encore la réponse, mais qu’elle la trouvera à l’avenir. Maître d’ouvrage à la fois de la recherche et du projet industriel, elle répond à la commande de financeurs pressés d’aboutir. La casquette de l’industriel l’emporte sur celle du chercheur», estime Benoît Jaquet, directeur du Clis.

    Les décennies écoulées témoignent d’une recherche écourtée par un timing législatif serré. Ainsi, en 1991, la loi Bataille prévoyait la création de plusieurs laboratoires pour comparer les capacités respectives de l’argile dans la Meuse ou dans le Gard et celle du granite, dans la Vienne. Confrontée à des controverses scientifiques et à de fortes oppositions locales, l’Andra s’est rabattue sur l’argile meusien, ôtant au laboratoire de Bure tout caractère comparatif. Centrées sur les capacités de confinement du callovo oxfordien, les recherches ont été freinées en 2002 par un accident mortel qui a bloqué le chantier de creusement durant un an. En 2005, l’Andra est néanmoins parvenue à remettre dans les délais son rapport de synthèse au gouvernement.

    La loi de juin2006 fut précédée d’un débat public sur la gestion des déchets radioactifs. Présidée par George Mercadal, aujourd’hui membre du comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique, la concertation a d’abord séduit l’ensemble des participants avant de les décevoir amèrement. «Les propositions du président, qui souhaitait organiser un débat national autour d’un film, n’ont pas été retenues. Alors que les débats concluaient à la nécessité de garder accessibles des déchets qui font peur, la loi a retenu exactement le contraire. Toute la population s’est sentie bafouée», prévient Michel Marie, porte-parole du collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs (Cedra). Alors que certaines associations envisagent de faire acte de présence au cours des réunions publiques pour dénoncer le projet, d’autres rejettent carrément le débat. D’autant qu’il y aura concomitance avec celui sur la transition énergétique, ce qui attise une nouvelle polémique.

    « Les deux questions n’ont pas grand rapport. Le débat sur la transition énergétique porte sur l’avenir tandis que l’enfouissement répond à une question du présent», estimait Claude Bernet lors de la présentation à la presse des travaux préparatoires au débat en décembre dernier. Pourtant, ouvertes par le débat public national, les questions du coût et du financement de la transition énergétique, du mix énergétique prévu en 2025 ou encore des choix en matière d’énergie renouvelables paraissent clairement connectées au projet d’enfouissement. Mi-décembre, 44 associations écologistes et environnementales lorraines ont demandé à la présidence de la République le report du débat sur l’enfouissement des déchets après celui sur la transition énergétique. La requête, que la commission nationale du débat public a jugée bien argumentée, risque d’achopper sur l’échéancier législatif. La loi de 28 juin 2006 ne laisse aujourd’hui plus que cinq ans pour confirmer l’option d’un enfouissement irréversible.

    -------------------------------------

    CIGÉO. Prévu pour une mise en service en 2025, le Centre industriel de stockage géologique accueillerait, durant plus d’un siècle, 2000 ouvriers qui creuseraient 15000 mètres de galeries à 500 mètres de profondeur pour y enfouir 80000 tonnes de déchets. Un débat public sur le projet, destiné aux habitants de la Meuse, de la Haute-Marne et des grandes villes limitrophes, débutera en mars 2013.

    LES DÉCHETS EN ATTENTE. Les déchets dits de haute activité et de moyenne activité à vie longue (HA-VL et MA-VL) proviennent principalement du secteur de l’industrie électronucléaire, ainsi que des activités liées à la force de dissuasion et à la propulsion navale nucléaire. Aujourd’hui, 60% des déchets MA-VL et 30% des déchets HA-VL destinés à être enfouis à Bure sont déjà produits.


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  • Politique et déchets nucléaires

    Je pouvais inverser ce titre. Je pouvais aussi passer cette information dans une rubrique " Spéciale présidentielle ". Ce qui est certain, c'est le j'menfoutisme caractérisé des candidats face au nucléaire. Candidats de droite comme de gauche, ainsi que leurs collaborateurs pro-nucléaires qui sont en diverses occasions les premiers à dénoncer les problèmes liés à la gestion des déchets nucléaires.

    Ils sont d'abord et avant tout bien trop occupés à soigner leur égo en vue de la présidentielle. Qui doute encore de leurs motivations écologiques, pour la majorité d'entre eux ?

    Pauvre France, où vas-tu ...

    Gaulois.

     

    Fédération Grand-Est STOP déchets nucléaires

    BP 17 - 52101 SAINT DIZIER Cedex – France

    Tel : 03 25 04 91 41 / 06 66 959 777

    www.villesurterre.com - www.burestop.eu - www.stopbure.com 

     Communiqué/ Présidentielle : VOTER pour qui ?

    Note INFO

    Mercredi 18 Avril

    Présidentielle

    VOTER pour qui ?

    Pour qui vous voulez, bien sûr ! Il a néanmoins semblé intéressant à la « Fédération Grand-Est STOP déchets nucléaires » et aux associations qui la composent d’apporter un éclairage concret à nos concitoyens. Que le pays soit fort, qu’il y ait changement et changement de pouvoir, liberté, valeur de la vie… autant de slogans de campagne qui font écho à un sujet lourd que traîne notre pays : l’escamotage des déchets du nucléaire par leur enfouissement profond à BURE (Lorraine/Champagne-Ardenne). BURE, voilà bien un projet qui cristallise l’essentiel des préoccupations actuelles et à venir : politique énergétique (l’énergie étant à la base de toute entreprise), gestion des décisions (démocratie), économique (développement sain) , éthique (ne pas nuire aux populations, ni aux générations qui nous succèderont)… BURE, indicateur par excellence de la politique qui sera menée par l’élu ou l’élue , la Fédération Grand-Est STOP déchets nucléaires interpellait voici quelques semaines les différents candidats républicains. A quelques jours du choix électoral, bilan.

    Les candidats clairvoyants

     Philippe POUTOU (NPA)

    Le seul candidat qui ait répondu à l’invitation de se déplacer à Bure et qui, par cette démarche, a entendu de multiples témoignages sur ce qui est vécu dans la région depuis de longues années. Le candidat a été on ne peut plus clair : « Non à l’enfouissement…soutien à la résistance… nous devons lutter contre la résignation et donner de l’espoir à la population… Bure en est l’exemple » 

    En complément, le NPA vient d’adresser à la Fédération un clip video décrivant ses préconisations pour, entre autres, réduire et arrêter la production de déchets (radioactifs), ingérables : http://www.npa2009.org/npa-tv/936/all/31946  

     Eva JOLY (EELV)

    La candidate a adressé un courrier argumenté à la Fédération. Morceaux choisis : « Je suis bien entendu, comme le mouvement EELV, opposée à l'enfouissement en profondeur des déchets radioactifs pour de nombreuses raisons tant techniques qu'environnementales mais avant tout éthiques et morales… le combat que vous menez est courageux dans une région en mal de perspective économiques… il nous appartiendra d'accompagner les territoires concernées dans l'élaboration d'alternatives également économiques et sociales, de véritables projets de territoire »

    Les candidats du « rien vu, rien entendu, rien à dire »

    par ordre alphabétique

     Nathalie ARTAUD (LO), François BAYROU (MODEM), Jacques CHEMINADE, Nicolas DUPONT-AIGNAN (DLR)

    Malgré courrier postal et deux messages internet, aucun écho de ces candidats-es. Adorateurs béats de l’atome pour certains d’entre eux, ceci explique peut-être cela.

     Jean-Luc Mélenchon (FdG) 

    La Fédération a reçu un courrier annonçant « une réponse dans les meilleurs délais »… qui n’est jamais parvenue, malgré là aussi messages internet de rappel. Ajoutons néanmoins que le Front de Gauche dans la région de Bure s’oppose, activement, au projet d’enfouissement des poisons nucléaires.

    Le candidat hors sujet

     François HOLLANDE (PS) 

    Long, long courrier adressé à la Fédération… mais pas une fois le mot BURE n’est cité, ni « déchets nucléaires » ! Un long explicatif, de long en large, sur la (tiède) politique énergétique qui serait menée, mais rien de rien sur le sujet de l’interpellation : BURE et les déchets du nucléaire ! Curieux procédé, qui pose question(s).

     Le candidat le plus désopilant

    Nicolas SARKOZY (UMP)

    Le candidat a fait adresser un courrier de quelques mots : « Sensible à votre démarche, Nicolas SARKOZY m'a chargée d'intervenir auprès de Madame Colette DESPREZ, Préfet de la Meuse, en la priant de faire étudier votre situation avec bienveillance et de vous tenir directement informé des suites qui pourraient être réservées à cette démarche. » Si toutes les affaires de la France ont été gérées de cette manière, on comprend certaines choses.

    A NOTER :

    -       Les différents courriers reçus sont à disposition sur simple demande

    -       De manière plus large, le Réseau sortir du nucléaire et Greenpeace ont analysé les candidats à travers le prisme « nucléaire » > http://groupes.sortirdunucleaire.org/Candidats-et-nucleaire  et http://greenpeace.fr/2012/


     


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  • Bombe à retardement et menace économique

    Cet article fait suite aux deux précédents.

    Communiqué du CEDRA

    Membre co-fondateur de 'Bure-Stop'
    Membre co-fondateur de la 'Fédération Grand-Est STOP Déchets Nucléaires'
    Membre du ‘Réseau sortir du nucléaire’
    Membre de la CRIIRAD
    BP 17 - 52101 SAINT DIZIER Cedex - FRANCE
    Téléphone-répondeur-fax : (33) 03 25 04 91 41 /  06 66 959 777
    cedra.org@orange.fr / www.burestop.eu - www.villesurterre.com - www.stopbure.com - facebook

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    Communiqué

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                                                                                               Nucléaire

    BURE : bombe à retardement et menace économique

    La semaine dernière, le CEDRA diffusait le second volet d’un triptyque éclairant sur le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à BURE (Champagne-Ardenne/Lorraine). La livraison de ce jour, en fichier joint, se penche sur ce qui peut nous toucher très rapidement, les « Aspects économiques », en étudiant les coûts direct, potentiel, environnemental ou d’image.

    Arrivés au terme de cette diffusion, deux éléments essentiels s’imposent de l’étude fouillée menée par Bertrand Thuillier, ingénieur et Docteur ès Sciences (1) :

    La démesure du projet enclenché à Bure, tant sous terre que sur une vaste région ; bien au-delà de toute imagination et ceci pour escamoter des déchets nucléaires représentant 4% de la masse totale (2). A la lumière du document de B.Thuillier, on se rappellera les catastrophes de StocaMine (Alsace) et de Asse (Allemagne), deux poubelles souterraines qui ont ridiculisé les promesses de sûreté. Or là, avec le projet de BURE, on est dans un gabarit bien différent, dans du gigantisme…

    La menace économique qui prend forme sur un très vaste secteur, contredisant magistralement les dires des Medef (3) et Cccit (4) de Haute-Marne. Ceux-ci, dans une page complète d’un quotidien local, viennent de s’adresser aux riverains en déroulant le tapis rouge au projet de l’Andra…. sans jamais oser dire qu’il s’agit de déchets nucléaires, et sans jamais expliquer que les pseudo-avantages dissimulent un coup de poignard économique. Le document joint, inédit, a le mérite de mettre dans la balance les éléments habituellement tus.


    Le CEDRA se fait l’interprète de milliers de personnes pour saluer le travail conséquent de B.Thuillier et le remercier de ses avertissements propres à « prévenir plutôt que guérir ».

    Enfouir les déchets radioactifs, n’est pas la solution mais c’est se priver d’une VRAIE solution

    Notes :

    (1)   Cette étude est basée sur 4000 pages de volumineux dossiers, peu connus, de l’ANDRA (Agence pour la     gestion des déchets radioactifs), promoteur du méga projet de Bure

    (2)   http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-dechets-radioactifs/les-volumes-de-dechets-11.html

    (3)   Medef : mouvement des entreprises de France

    (4)   Ccit : chambre de commerce et d’industrie territoriale 

    RAPPEL documents précédents

    Volet 1 :

    « Les nuisances » : rejets gazeux, transports, emprise

    http://www.villesurterre.com/images/stories/bure_thuillier_volet1_nuisances_120110.pdf

    Volet 2 :

    « La sécurité » : risques pour le personnel, risques d’explosion, risques d’incendie
    http://www.villesurterre.com/images/stories/bure_thuillier_volet2_securite_120110.pdf
    _________________________

    Déchets du nucléaire : stop ou encore ? D’où que vous soyez, soutenez le CEDRA > http://raseru.free.fr/cedra/cedra15.html 

    Ø  concrètement > http://raseru.free.fr/cedra/CEDRAposte%20animateurformulaire.pdf


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