• THT: Le Prefet et RTE affirment que le courant passera à la fin de l’année


    Qui peut en douter, la France est un état de droit, ou la démocratie et les droits de l'homme règnent en toute sérénité, la preuve ! :

    http://leblogdejeudi.wordpress.com/2012/10/06/tht-le-prefet-et-rte-affirment-que-le-courant-passera-a-la-fin-de-lannee/

    RTE a fait le point hier à Saint-Lô lors d’un comité de suivi interdépartemental. La ligne Cotentin-Maine de 400 000 volts pourrait être opérationnelle avant l’hiver. Ouest France  - 6 10 2012 Info Percysoustension
    Si le courant passe, RTE passera avant avec l’argent qu’il faut pour … Les nucléocrates sont confiants et la Justice n’a plus qu’à bien se tenir « on va être intelligent » dit RTE … Et pour cause le Préfet a  demandé il y a peu au TGI de Coutances de se déclarer incompétent dans une nouvelle affaire d’implantation illégale de pylônes.   Jeudi s’est renseigné ce matin: nous sommes toujours dans un Etat de droit garanti  par un régime socialiste. Il parait même qu’ une loi viendra protéger les lanceurs d’alerte. Mais attention pas question de contrarier les nucléocrates de tout poil… Tout va bien.?! comme le disait Hervé Kempf il y a peu..
    80 %
    La construction des 163 km de la ligne Très haute tension (400 000 volts) reliant les postes de Taute (dans la Manche) et de l’Oudon (dans la Mayenne) est globalement réalisée à 80 %. Dans le détail, 35 % des câbles ont été déroulés. Sur les 420 pylônes, 361 ont été levés, notamment grâce à deux hélicoptères Puma acquis spécialement par RTE pour l’opération.
    Avant l’hiver. Philippe Rémy, directeur du projet pour RTE, est confiant : « La mise en service est prévue d’ici la fin 2012. L’idéal serait de pouvoir bénéficier de la ligne avant les pics de consommation de l’hiver. »
    Compensations, indemnisations. Sur les 124 maisons dans la bande des 100 m, 53 rachats ont déjà été effectués par RTE (dont 43 dans la Manche), « sur la base de l’estimation de France domaines, augmentée de 10 % », souligne Philippe Rémy. Une commission de préjudice visuel a été créée : 175 sollicitations de riverains situés au-delà de la bande des 200 m ont été déposées. Une autre commission est en cours de constitution pour se pencher sur le préjudice économique. « Elle n’était pas prévue à l’origine », reconnaît Philippe Rémy.
    30 000 € par exploitation
    La convention agricole consacre entre autres dispositions 30 000 € pour la mise aux normes électriques de chaque exploitation concernée par la ligne : sur 149 recensées, 90 ont été équipées. Il y aura trois fermes témoins : deux dans la Manche (à Feugères et Les Cresnays), une en Mayenne.
    Mesures et suivi
    Avant et après la mise en service de la ligne, les champs électriques et le bruit (particulièrement par temps de brouillard), vont être mesurés dans 35 habitations situées dans la bande des 100 m. Dans la Manche, 25 personnes se sont portées volontaires pour un suivi médical sur 5 ans.
    Il reste des sous dans le PAP
    Les 20 millions d’euros du PAP (Plan d’accompagnement du projet) peinent en revanche à trouver preneur : il reste encore près de 8 millions d’euros dans l’enveloppe initiale de 11 millions alloués au département de la Manche. S’il reste des sous deux ans après la mise en service de la ligne, ils seront réaffectés aux diverses activités de RTE. « Si c’était le cas, je considérerais ça comme un échec », estime le préfet Adolphe Colrat qui encourage les collectivités à déposer des projets.
    Apaisement
    Les travaux seront suspendus à Saint-Martin-d’Aubigny en attendant l’issue du recours en référé, l’audience ayant été reportée à jeudi 11. « On va être intelligent », concède Philippe Rémy. « Il y a du travail à faire ailleurs », conclut Adolphe Colrat.
    Voir : http://leblogdejeudi.wordpress.com/2012/10/04/lignes-tht-le-refere-reporte-au-11-octobre/
    Jeudi 4, le juge devait examiner une requête similaire d’Hélène Paingt, 82 ans, à Saint-Martin d’Aubigny (Manche), où RTE avait commencé des travaux le 26 septembre sans l’arrêté préfectoral en question.
    Il a reporté l’audience au 11 octobre car le préfet a estimé que cette affaire relevait du tribunal administratif et non du judicaire, selon l’avocat des opposants et RTE.
    « C’est scandaleux. L’Etat et RTE méprisent la justice », a déclaré l’avocat des opposants à la THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle.
    Voir: http://leblogdejeudi.wordpress.com/2012/09/01/herve-kempf-tout-va-bien/


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  • Ligne à très haute tension de l'EPR : une filiale d'EDF condamnée à arrêter des travaux

     C'est une victoire, mais la partie n'est pas finie. La puissance du lobbie nucléaire passe souvent au dessus des lois qui, ne l'oublions pas sont sur le fond, suggérées par ces mêmes lobbies à leurs complices politiques.

    N'hésitez pas à visiter le site de l'observatoire du nucléaire, très informé et documenté : http://www.observatoire-du-nucleaire.org 

    Gaulois. 

    http://observ.nucleaire.free.fr/rev-presse-2012-09-2.htm

    La société RTE, filiale d'EDF, a été condamnée jeudi en référé à Coutances (Manche) à cesser, sur la parcelle d'un agriculteur placé en garde à vue en juillet, les travaux de construction de la ligne à très haute tension (THT) liée au réacteur EPR en chantier à Flamanville (Manche). (c) Afp

    La société RTE, filiale d'EDF, a été condamnée jeudi en référé à Coutances (Manche) à cesser, sur la parcelle d'un agriculteur placé en garde à vue en juillet, les travaux de construction de la ligne à très haute tension (THT) liée au réacteur EPR en chantier à Flamanville (Manche).
    "RTE a commis une voie de fait en n'ayant pas obtenu un arrêté préfectoral d'occupation temporaire de la propriété et en entrant sur la propriété sans avoir obtenu l'accord préalable des propriétaires et à défaut l'autorisation d'un juge", a dit à l'AFP Eric Minnegheer, juge des référés à Coutances.
    Le juge était saisi par les propriétaires des terres, Sylvie Hubert et Yves Larsonneur. Ce dernier avait passé une dizaine d'heures en garde à vue le 31 juillet pour avoir "bloqué physiquement un chantier déclaré d'utilité publique", selon la préfecture de la Manche.
    M. Larsonneur dit qu'il était simplement en train de travailler sur son tracteur dans son champ lorsqu'il a été arrêté le 31 juillet. Il a dénoncé les conditions de cette interpellation, affirmant que son fils de 17 ans avait été comme lui plaqué au sol et s'était vu prescrire en conséquence 10 jours d'interruption temporaire de travail (ITT).
    M. Minnegheer, qui est aussi président du tribunal de grande instance de Coutances, a ordonné à RTE de quitter les lieux et d'arrêter les travaux sur cette exploitation située à Montabot (Manche), sous peine d'une astreinte de 5.000 euros par jour de retard.
    RTE a fini de construire deux pylônes sur cette exploitation mais doit encore installer les câbles et couper des arbres.
    Le juge a en outre ordonné une "expertise pour faire évaluer" d'ici quatre mois "les conséquences dommageables" de cette voie de fait.
    Dans une décision distincte, M. Minnegheer a fait droit à la demande d'expertise de Mme Hubert qui "se plaint d'avoir été renversée" mi-août par une grue conduite par un employé d'un sous-traitant de RTE. Mais il a rejeté la demande d'indemnisation par RTE, qui n'est pas l'employeur direct.
    Mme Hubert, qui a par ailleurs déposé une plainte au pénal pour ces faits, dit avoir écopé de 21 jours d'ITT.
    L'avocat du couple, Me Gervais Marie-Doutressoulle, interrogé par l'AFP, a salué une "victoire totale". "Après l'humiliation faite par RTE à M. Larsonneur, d'une certaine façon c'est M. Larsonneur qui humilie RTE qui doit dégager le terrain", a-t-il dit.
    Cette décision "protège" potentiellement tous les propriétaires concernés par cette THT qui n'ont pas passé d'accord à l'amiable avec RTE, a-t-il ajouté. Selon lui, RTE ne dispose nulle part de l'arrêté préfectoral d'occupation provisoire.
    En janvier, RTE avait indiqué que 15% des propriétaires concernés n'avaient pas signé un accord à l'amiable.
    La société va faire appel du premier jugement, a indiqué à l'AFP son avocat Me Scanvic, assurant que le juge de Laval, notamment, a pris une décision contraire début août sur cette THT, dans un dossier similaire.
    RTE va aussi demander au préfet les arrêtés jugés nécessaires par le juge de Coutances et "si le préfet va vite", ce jugement n'entraînera "aucun retard sur les travaux", a ajouté Me Scanvic. Le juge a donné huit jours à compter de la notification pour suspendre les travaux, a-t-il précisé.
    La THT dite Cotentin-Maine, qui doit sur 163 km acheminer l'électricité du futur réacteur EPR de Flamanville, doit entrer en service en 2013. Elle est vivement contestée car des soupçons pèsent sur les répercussions des THT sur la santé.


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  • Ce petit village normand qui résiste encore à l’autoroute de l’électricité.

    Ci-dessous le véritable visage de l'Etat français (et donc du lobby nucléaire) face à ses concitoyen-ne-s, et  quelque soit sa couleur".

    Gaulois.

    C'est avant la catastrophe qu'il faut agir, après il est trop tard" Roger Belbéoch , physicien français, (1928-2011)

    Rien n’arrête « le progrès ». Surtout pas un maire entêté, une poignée de paysans désespérés, des riverains désenchantés et quelques dizaines de militants écolos non violents. L’autoroute de l’électricité, qui reliera le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, dans la Manche, à l’agglomération rennaise, continue sa progression, inexorablement. A coup de pressions, de répressions et de millions pour acheter l’opposition. Reportage à Chefresne, en Normandie, dernier bastion de la résistance à la ligne THT.

    Une autoroute de l’électricité. Deux fois 400.000 volts. 420 pylônes sur 163 kilomètres. La ligne doit acheminer l’électricité produite par le futur réacteur nucléaire de Flamanville, dans la Manche, jusqu’à l’agglomération rennaise. Parmi les 64 communes concernées par le tracé prévu par RTE, la filiale d’EDF chargée du transport d’électricité, la commune de Chefresne dans la Manche résiste à cette ligne Très Haute Tension (THT), empêchant la poursuite des travaux.
    Ce dimanche matin, les opposants à la construction de la ligne THT ont rendez-vous dans ce petit village de 310 habitants, au milieu des collines, des haies et des prés. Les opposants au projet occupent depuis mars le bois de la Bévinière, situé sur le tracé. Des plateformes, posées à une dizaine de mètres de hauteur, entourent deux arbres. Au sol, des bâches, des panneaux, une toile de tente, une cabane. Et un escabeau sur lequel on grimpe pour apercevoir, à travers les feuillages et les ronces, les trois pylônes électriques qui se dressent à l’horizon.

    Au menu de l’assemblée générale, des nouvelles des « copains », blessés lors d’affrontements avec les forces de l’ordre, à la fin du mois de juin, dans la commune voisine de Montabot. Lors d’un week-end de « résistance », en réaction à des provocations de certains opposants, des grenades explosives « assourdissantes » ont été utilisées par les forces de l’ordre. « Normalement, ces grenades sont lancées au sol, pour disperser la manifestation, explique un jeune. Là, elles étaient lancées en tir tendu, vers nos têtes. »

    Marquer les corps et les esprits
    Bilan de l’affrontement : 25 blessés, dont deux graves. La plupart ont reçu des éclats de plastiques ou de métaux provenant des grenades. Et les blessés auraient attendu les secours pendant une heure : le véhicule médicalisé était bloqué par les gendarmes à une dizaine de mètres du camp [1]. Une force disproportionnée, pour marquer les corps et les esprits.

    Car depuis six ans, des riverains luttent pour éviter la construction de la ligne THT. A coup de procédures judiciaires, de recours devant le Conseil d’État et d’arrêtés municipaux.
    Jean-Claude Bossard était, jusqu’au mois de mai, maire du Chefresne. En 2008, il a rédigé, avec son conseil municipal, un arrêté de police afin de prévenir des risques sur la santé de ses habitants. « En tant que maire, nous avons l’obligation de protéger nos habitants », explique-t-il. Le Maire du Chefresne a notamment invoqué la Charte de l’environnement, à valeur constitutionnelle, pour interdire la construction de la ligne à moins de 500 mètres des habitations et 300 mètres des stabulations. Dans la foulée, 45 communes (sur les 64 impactées par le tracé de la THT) suivent cet exemple. Réponse des tribunaux administratifs : c’est l’État et non le maire qui est compétent dans ce domaine. Tous les arrêtés municipaux sont cassés.

    Rondes d’hélicoptères et contrôles policiers
    Tous, sauf un. Celui du Chefresne. « Le délai de deux mois était dépassé quand la préfecture s’en est rendu compte », raconte Jean-Claude Bossard. Le maire peut alors invoquer son arrêté municipal, quand les travaux sont entamés, début juin. Écharpe autour du cou, le maire se fait alors arrêter pour obstruction de la voie publique. Il est placé en garde à vue et subit 12 heures d’interrogatoire. « Ce qu’on voulait, c’était me mettre la pression. » Il est aussi considéré comme le chef de fil des opposants au projet. C’est lui le propriétaire du bois de la Bévinière, que la ligne doit traverser et qui est occupé par les opposants.
    Jean-Claude Bossard et sa famille subissent une pression policière de plus en plus pesante. Au bout de son chemin, les gendarmes stationnent et les contrôlent presque à chaque passage, de jour comme de nuit. Dans le ciel, un hélicoptère effectue régulièrement des rondes. « Lors d’une fête de famille, les gendarmes sont venus contrôler tout le monde, à cinq estafettes, et un hélicoptère au-dessus de nous », raconte-t-il. Il a également reçu des menaces de mort : « On m’a dit qu’on allait s’occuper de mon cas. »

    100 millions d’euros pour acheter l’opposition
    Suite à son arrestation, le maire de Chefresne a décidé de démissionner. Par solidarité, son conseil municipal l’a suivi, excepté un conseiller. De nouvelles élections municipales se sont déroulées le 9 septembre. Les nouveaux élus pourront décider de continuer l’opposition à la ligne THT. Ou accepter la grosse subvention allouée par RTE, en contrepartie des « dommages » esthétiques et matériels provoqués par la ligne. Dans le cadre du Plan d’accompagnement au projet (PAP), le Chefresne s’est vu proposer près de 200.000 euros contre l’acceptation de la ligne. Une somme énorme pour une commune dont le budget annuel avoisine les 150 000 euros. « Nous avons réuni la population, lors d’une de nos réunions de démocratie participative qui précèdent les conseils municipaux », relate Jean-Claude Bossard. La somme a été refusée.
    Le Chefresne décide alors de monter un projet alternatif, et d’installer des panneaux photovoltaïques sur l’église du village. Une garantie de vente d’électricité de 200 000 euros, répartie sur 20 ans. Sur les 45 communes qui étaient opposées au lancement du projet, seules cinq ont refusé les subventions PAP. « On la surnomme la ligne T’es acheté », souligne Jean-Claude Bossard. Au total, 100 millions d’euros sont distribués par RTE, pour faire accepter le projet. Soit environ 50% du coût de construction de la ligne [2]. Dans le langage de l’entreprise, ce sont des « mesures de réduction ou de compensation des impacts du projet sur l’environnement ». Mais l’environnement ne signifie pas la santé de l’homme. Pas question, pour RTE, d’évoquer ou de reconnaître le moindre souci sur la santé des humains.

    Des champs magnétiques dangereux pour la santé ?
    « Pourquoi dépenser autant d’argent s’il n’y a pas de dangers sanitaires ?, s’interroge Jean-Claude Bossard. Depuis le début, nous réclamons une étude épidémiologique sur les effets de la THT. » En France, une telle étude n’a jamais été réalisée. Les conclusions de l’enquête publique, en 2006, appelaient à la réalisation d’une étude épidémiologique. Mais le projet a ensuite été déclaré d’utilité publique. Et les conséquences sanitaires de la THT sont devenues secondaires…
    RTE tente de rassurer : « Après plus de trente ans de recherche, la position de la communauté scientifique est claire, les champs électromagnétiques générés par les lignes à haute tension n’ont pas d’impact prouvé sur la santé humaine », affirment Philippe Rémy, directeur du Projet Cotentin-Maine et Jean-Michel Ehlinger, directeur d’aménagement [3]. RTE entreprend d’ailleurs de casser les « idées reçues » dans de petits clips vidéos, sur son site internet La Clef des Champs.
    Des informations contredites par des spécialistes des ondes électromagnétiques. Les appareils électroménagers émettent des champs semblables à ceux de la ligne ? « Contrairement aux lignes électriques, nous ne passons pas 24h sur 24 à proximité du rasoir, de la cafetière ou du grille-pain, explique Catherine Gouhier, secrétaire du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem). L’OMS déclare que « les champs magnétiques induits d’extrêmement basse fréquence [sont] potentiellement cancérigènes », note Catherine Gouhier. Et « l’exposition aux lignes électriques est passive et sur une longue durée. »

    Des agriculteurs soumis à une clause de confidentialité
    En 2008, le Criirem a réalisé une enquête sur les effets de la THT, en étudiant les conditions de vie de riverains d’une ligne. 2000 foyers répartis sur 160 communes ont été interrogés. Irritabilité, état dépressif, vertiges, maux de tête, sommeil perturbé… La santé de ceux qui vivent à proximité des lignes est impactée. Les exploitations agricoles sont elles aussi touchées : « Quatre fois plus de nervosité et trois fois plus d’hésitation chez les bovins, comportements de fuite, deux fois plus d’irrégularité de production laitière » à proximité des lignes que dans une zone non exposée (lire l’enquête).
    Thierry Charuel est un agriculteur spécialisé dans la production de lait, au Mesnil Thébault, dans le sud de la Manche. Son enclos de vaches laitières est situé à 60 mètres d’une ligne THT de 400.000 volts, construite au début des années 80. Défaillance de son robot de traite, inflammations mammaires, cellules dans le lait rendant sa consommation impossible, problèmes de reproduction : l’agriculteur estime être touché de plein fouet par les courants électriques qui partent de la ligne THT. Il évalue ses pertes à 50 000 euros par an.
    En 2004, dans le cadre du Groupe permanent sur la sécurité électrique (GPSE [4]), mis en place par le ministère de l’Agriculture pour accompagner les éleveurs, il fait appel à RTE pour adapter son bâtiment. L’entreprise lui conseille des aménagements, comme l’isolation des sols pour éviter les remontées de courant ou l’installation d’une cage de Faraday, une enceinte qui protège des nuisances électriques. Il reçoit plusieurs centaines de milliers d’euros, entre 2004 et 2010, pour les travaux d’aménagement. Mais en signant cette convention avec RTE, l’agriculteur est contraint d’accepter une clause de confidentialité. Laquelle l’empêchait de communiquer l’existence des problèmes sanitaires sur les animaux… sans autorisation de RTE. L’argent contre le silence.

    Suicides, liquidations judiciaires, pressions
    A partir de 2010, le GPSE a progressivement disparu. Et les aides se sont évanouies, constate Thierry Charuel, qui a décidé d’attaquer RTE en justice. « Si RTE m’avait dit, en 2003, que l’ensemble des problèmes ne serait pas réglé, on aurait construit ailleurs, et pas à cet endroit, » assure l’agriculteur. « Tout est fait pour nous faire craquer, ajoute-t-il. RTE trouve sans cesse une nouvelle faille pour nous faire porter la responsabilité des pertes d’exploitation. »
    Si tous n’osent pas aller sur le terrain judiciaire, de nombreux agriculteurs sont dans le même cas que Thierry Charuel. Certains sont placés en liquidation judiciaire, d’autres sont contraints d’arrêter. Quelques-uns mettent fin à leurs jours, explique François Dufour, exploitant agricole et vice-président (EELV) de la Région Basse-Normandie [5]. « D’autres n’ont pas établi le lien direct entre la proximité de la ligne THT et les différents problèmes qu’ils rencontrent sur leur troupeau », écrit-il. Beaucoup, aussi, n’osent pas faire part de leurs difficultés.

    « On se sent méprisés »
    « Si les animaux sont malades, pourquoi les hommes n’auraient-ils aucun problème ? », s’interroge Marie-Laure Primois, dont la maison et la ferme seront entourées de huit futurs pylônes. Elle a toujours refusé de donner son accord à RTE. « On se sent méprisés, pas écoutés. Nous avons rempli deux cahiers pour l’enquête publique qui précédait la mise en servitude (la possibilité pour RTE d’intervenir sur des terrains privés). Nous n’avons jamais eu les conclusions de l’enquête publique. » La veille de la manifestation de Montabot, des hélicoptères n’ont pas cessé de survoler leur maison.
    La pression policière, Stéphane Godreuil la subit depuis plusieurs mois déjà. Il habite à quelques encablures du bois de la Bévinière. Et à 110 mètres d’un pylône. L’armature de métal se dresse en surplomb de sa maison. Un autre pylône devrait bientôt sortir de terre à une centaine de mètres. La future ligne traversera son terrain. Les arbres ont dû être abattus. Son épouse souffre d’un cancer. Le professeur qui la suit lui a simplement conseillé de partir, « de se trouver un petit coin tranquille », afin d’éviter l’impact moral et physique de la ligne.

    « Les gendarmes nous épient avec des jumelles »
    Le couple a donc décidé de mettre en vente leur maison. A moins de 100 mètres, RTE leur aurait racheté leur bien, revendu ensuite en dessous des prix du marché, à de nouveaux propriétaires s’engageant à ne pas poursuivre l’entreprise pour d’éventuels problèmes sanitaires. Mais le tracé de la ligne a été pensé pour racheter un minimum de maisons. A 110 mètres, donc, le couple doit se débrouiller. « Du fait de la présence de la ligne, le prix de vente est déjà inférieur de 30% à la valeur de la maison », indique Stéphane Godreuil. Les acheteurs potentiels sont prévenus par l’agent immobilier. Quand ceux qui sont tout de même intéressés découvrent le pylône, la plupart repartent sans visiter.
    Quand Stéphane Godreuil s’approche du pylône pour entretenir son terrain, les gendarmes débarquent illico. Ils sont alertés par les sociétés de surveillance, embauchés par RTE pour protéger les pylônes. « On est étroitement surveillés, raconte-t-il. Au début, on rigolait des contrôles des gendarmes. Puis c’est devenu gênant quand on s’est aperçu qu’on nous épiait avec des jumelles. On nous met la pression. » La veille de la manifestation, les gendarmes sont venus le voir pour essayer de lui soutirer des informations. « Ils m’ont déconseillé d’y aller, me disant qu’ils allaient procéder à des arrestations, que les sanctions seraient lourdes », raconte-t-il.

    Déboulonner ou scier les pylônes
    De semaine en semaine, la répression s’intensifie. Une liste de 16 supposés « leaders » de la contestation circulerait parmi les forces de l’ordre. De plus en plus d’opposants sont déférés en justice. Trois personnes, citées dans un article de journal, ont été perquisitionnées. Et une ordonnance punit tout rassemblement auprès d’un pylône d’une astreinte de 2000 euros par heure et par personne. Les actions symboliques sont donc rendues très difficiles.
    A la place, les sabotages se multiplient. Déboulonner les pylônes – quand RTE ne les a pas soudés. Ou scier les bras de fer. Des moyens de faire perdre de l’argent à la filiale d’EDF pour espérer être entendus. « Les coûts aujourd’hui constatés restent marginaux par rapport au coût global du projet, assure RTE. Ils ne sont pas de nature à déséquilibrer l’économie du projet. » Mais pour que la construction continue, il faudra traverser le bois, déloger les opposants du haut des plateformes. Une dernière bataille, pour l’honneur, avant que l’autoroute de l’électricité ne poursuive son chemin. Sauf contre-ordre de l’État. Craignant des affrontements avec les forces de l’ordre, les opposants ont décidé, début septembre, de ne plus occuper le bois que de façon symbolique, mais d’arrêter d’y vivre.

    Notes
    [1] Lors du procès d’un militant accusé d’avoir blessé un gendarme mobile, l’urgentiste régulateur du Samu qui est intervenu ce jour-là a également décrit les demandes répétées d’identités des victimes par la préfecture.
    [2] Le coût total du projet est de 343 millions d’euros, comprenant 200 millions d’euros pour la construction de la ligne, 47 millions d’euros pour la construction des deux postes électriques, 96 millions d’euros de mesures de réduction ou de compensation des impacts du projet sur l’environnement (aménagements paysagers, plantations complémentaires, mises en souterrain de lignes électriques de tensions inférieures… .
    [3] RTE a accepté de répondre à nos questions, mais par courriel, faute de temps...
    [4] Créé en 1999, le GPSE a permis de compenser les pertes des agriculteurs touchés par la ligne THT. Cette initiative permet de financer les travaux d’aménagement, d’assurer un suivi sanitaire et de compenser les pertes d’exploitations
    [5] Lettre adressée à plusieurs ministres, le 18 juin 2012

    Simon Gouin
    Basta !, le 10/09/2012


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  • THT et corruption

    Dans ce pays, si vous refusez de vous laisser corrompre, on vous arrête.
    Ceci en toute illégalité comme c'est le cas de ce paysan. 
    C'est une conception étrange de la démocratie dans un pays qui prétend être celui des droits de l'homme.
    Quand au gouvernement PS-EELV, il n'est rien d'autre qu'un collaborateur  pro-nucléaire. Mais ou donc sont passées les belles promesses pré-électorales des Verts ? Tout simplement dans les portefeuilles gouvernementaux et législatifs. Puisque l'on vous dit que tout s'achète.
    Gaulois.

    http://observ.nucleaire.free.fr/
     
    ( Le site de l'observatoire du nucléaire vous informe sur l'actualité liée aux méfaits du nucléaire )
    Extrait de la revue de presse N° 9 :

    Arrestation musclée d'un agriculteur qui a refusé de se laisser corrompre
    Texte de Stop-THT : http://bit.ly/Nd3tCH  
    Dépêche AFP : http://f24.my/QefwDv  

    Il paraît que le gouvernement PS-EELV est « de gauche », cela semble très difficile à croire dans la mesure où certains de ses actes relèvent incontestablement du totalitarisme.

    On ne peut qualifier autrement ce qui arrive à M. Yves Larsonneur, un agriculteur qui s'oppose à ce que des pylônes THT soient érigés dans son champ, et qui a dignement refusé des centaines demilliers d'euros proposés par le RTE-EDF (Réseau de transport de l'électricité).

    Cet homme courageux a été arrêté chez lui, violemment qui plus est, puis emmené par les forces de police, afin que les bulldozers puissent pénétrer chez lui et ériger les fameux pylônes.

    A cette heure, on ne signale aucune protestation de ministres EELV (ne parlons même pas de démission), aucune rupture de participation à la majorité au Sénat et à l'Assemblée nationale ou dans les régions. Il est probable qu'un communiqué, aussi inutile que « vengeur », sera publié (après les vacances ?) par le secrétariat d'EELV.

    La « conférence environnementale » des 15 et 16 septembre, c'est à dire le « grenelle de l'environnement » du gouvernement actuel, s'annonce comme un vaste plaisanterie à l'égal du grenelle sarkozyste. Les chantiers des lignes THT n'ont rien à en craindre, pas plus que ceux des réacteurs EPR, ITER, ASTRID...

     


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  • Qui dit THT dit nucléaire

    Ou la repression féroce et exactions policières


    Rien ne peut excuser de tels comportements et violences policières. La construction de la ligne THT en question est directement liée à celle du réacteur EPR de Flamanville. Il n'y a pas de concertation populaire et comme toujours, le nucléaire passe en force.
    Ce n'est pas le nouveau gouvernement qui va changer la donne.
    Gaulois.
     
    http://observ.nucleaire.free.fr/rev-presse-2012-07-2.htm

    Assemblée anti-THT
    Lorsque de la détermination se double d’une organisation collective horizontale (autrefois nommée démocratie directe), ce que nous récoltons n’est pas seulement de la confiance et de la force, c’est aussi le sentiment profond de reprendre nos affaires en main.

    Retour sur le week-end de résistance à la ligne THT, par quelques un-es du groupe « médical Posted: juillet 19th, 2012 | Author: valognes | Filed under: Textes en français | No Comments »
    Du 22 au 24 juin dernier a eu lieu un week-end de résistance à la construction de la ligne THT (Très Haute Tension) Cotentin-Maine. Ce week-end s’inscrit dans la continuité de réflexions, d’informations et d’actions collectives menées depuis plusieurs mois. Les deux premiers jours étaient consacrés à des échanges entre locaux et militants-es antinucléaires venus-es d’un peu partout. Le dimanche étant une journée d’action dont la finalité était double, à savoir rendre visible cette résistance, et saboter l’avancée des travaux sur la ligne THT.
     
    Retournons plus précisément sur cette journée :Deux cortèges sont partis du camp, l’un marchant vers la mairie du Chefresne, l’autre vers les pylônes. Ces deux cortèges étaient totalement solidaires, en lien permanent, et poursuivant la même volonté politique.
    Au sein de ces deux cortèges nous étions une vingtaine de personnes, toutes antinucléaires, à s’être constitué comme un groupe « médical » autogéré en capacité d’assumer les premiers secours. Nous tenons à bien préciser que nous n’étions pas là en tant que prestataires de services, mais bien en tant que personnes participant activement à la construction de la lutte collective contre le nucléaire et son monde.
    Au sein même de cette équipe médic, nous nous inscrivons dans une perspective politique d’échanges et de transmissions de savoirs et pratiques, rejetant les notions d’experts et de spécification des tâches.
     
    Nous écrivons ce texte afin de faire un constat précis des événements et de dénoncer les violences « policières » assumées et préméditées par la préfecture de la Manche qui ont eu lieu ce dimanche 24 juin. Parce que cette journée n’est ni à oublier ni à banaliser, et qu’elle marque une nouvelle fois l’impunité et la monstruosité militaire, il nous semble important que ces constats et ces dénonciations soient diffusés largement aussi bien au cercle antinucléaire, aux professionnels en contact avec les victimes, qu’à n’importe qui ayant à faire aux forces de l’ordre. Cela, à la fois en solidarité avec nos amis-es et à visée d’auto-médiation.Les moyens utilisés par la gendarmerie, outre les effectifs évidemment conséquents, étaient tous employés en vue de nuire et de blesser avec une détermination forte, pensée et assumée.
    Pour le cortège se dirigeant vers les pylônes THT était déployé un arsenal comprenant des grenades explosives dites assourdissantes ou de désencerclement, des grenades lacrymogènes et des matraques. Les tirs, au lance grenades ou à la main, étaient sciemment dirigés vers les personnes, arrivant au niveau du visage le plus souvent. Rappelons que les grenades sont mortelles lorsqu’elles sont lancées à tir tendu (pratique interdite par la loi), ce qui était le cas et qui devient une norme.
    L‘attaque a débuté de façon immédiatement brutale (à environ 200m du camp) avec des blessés-es graves dès la première charge, et n’a pas diminué d’intensité même lors de notre repli vers le camp. Et même lorsque des cordons de sécurité étaient constitués par nous-même autour de nos blessés-es et qu’ils signalaient verbalement aux bleus la situation, les charges et les tirs ont continué exactement avec la même violence.
    L‘autre cortège a essuyé des tirs de grenades lacrymogènes, sans sommation, au bout d’à peine quelques centaines de mètres de marche, ce qui a entraîné son repli immédiat.
     
    En ce qui concerne les blessés-es :
    -une personne a été blessée à l’œil de manière très grave, elle a été transférée d’un hôpital périphérique au CHU de Caen le jour même, sa vision est largement amputée par une hémorragie du vitré et le pronostic est réservé quant à la récupération de son acuité visuelle.
    -une personne a subi un traumatisme crânien grave avec atteinte de l’œil suite à un tir tendu degrenade, il a été opéré le soir même. Il souffre d’une triple fracture du massif facial et la rétine de son œil a été touchée par la violence du choc. Sa vision est également extrêmement altérée de manière irréversible à 1/20ème.
    Ces deux personnes ont nécessité une évacuation en urgence. Or la préfecture a volontairement saboté l’arrivée des véhicules médicalisés sur le camp. Les consignes étaient données de bloquer le premier véhicule médicalisé à quelques dizaines de mètres du camp. Une journaliste présente sur les lieux a constaté ce blocage par un cordon de gendarmes, ce qui a certainement permis son lever. Le deuxième a carrément été détourné par la gendarmerie, soit disant pour un de leur blessé.
    Ces deux victimes ont donc attendu plus d’une heure trente. Peut-on parler d’autre chose que de cynisme et de sadisme ?
    -une autre personne a eu une plaie importante au niveau du front (coup de matraque), ayant nécessité des points de suture.Les blessés-es restant (environ 20) sont consécutifs aux multiples explosions de grenades assourdissantes et de désencerclement. En explosant des impacts métalliques se logent dans les chairs en profondeur, jusqu’à plusieurs centimètres sous la peau, sectionnant potentiellement nerfs et artères.
    Ainsi, 15 éclats ont été constatés (jambe os, genou, vagin, sein, bras) chez une blessée. L’un de ses éclats a carrément sectionné un nerf de l’avant bras. Elle a été transférée vers un autre hôpital et a ensuite dû être opérée de son avant-bras (ce qui signifie qu’on ne lui a pas retiré tous les éclats de son corps). Elle garde des séquelles motrices et sensitives des doigts.
    Les autres gardent leurs éclats dans leur corps, ce qui n’est pas sans poser problème, à court comme à long terme.A noter, le médecin régulateur du SAMU, avec qui nous étions en lien, était harcelé par le chef de cabinet de la préfecture afin de fournir les identités des blessés-es et leur hôpital de destination. Si lui et d’autres soignants-es s’en sont tenu au secret médical, des employés-es de la polyclinique d’Avranches ont sciemment communiqué avec la gendarmerie préférant être indic plutôt que soignant… Chapeau les collabos !
    Des policiers étaient également en faction devant certains hôpitaux du coin. Il a aussi été signalé de véritables barrages policiers (en ligne sur la route avec tenue de combat) arrêtant tous les véhicules et contrôlant les identités. Et ils ont même été jusqu’à surveiller l’entrée du CHU de Caen où deux fourgonnettes et « une ligne » de gardes mobiles attendaient sur la voie d’accès. La répression prime clairement sur l’assistance.
     
    Enfin, malgré la solidarité entre nous tous, le sentiment d’effroi laisse, pour certains-es d’entre nous, des marques dans nos psychés qui mettront du temps à cicatriser… Marques façonnant, mais n’effaçant rien de notre désir de révolte.
    Notre propos n’est pas « de pleurer sur notre sort » car nous savions dans quoi nous nousimpliquions. Nous ne sommes pas dupes, la France est un État policier qui montre son vrai visage quand on s’attaque à ses piliers fondateurs, notamment l’industrie nucléaire. Certes cela n’est pas nouveau, mais mérite d’être rappelé sans cesse. L’état ne supporte pas sa contestation, et avoir du sang sur les mains ne lui fait pas peur. Et ce texte a pour but d’informer, encore et toujours, que la violence étatique n’est pas que symbolique, mais s’incarne aussi dans le corps de nos compagnes et compagnons touchées-s.
    Quelques un-e-s du groupe « médical »mediccaen arobase riseup point net

    Infos  et témoignages sur la lutte anti-THT :
    https://stop-tht.org, https://antitht.noblogs.org et www.percysoustension.fr

    http://basse-normandie.france3.fr/info/reaction-de-michel-houssin-apres-son-arrestation-72998351.html


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  • La lutte anti-THT


    Qui dit nucléaire dit THT !


    Les bien pensants diront que cette lutte ne se justifie pas, que les lignes THT sont nécessaires. Dans l'absolu c'est vrai, mais s'il n'y avait pas ces centrales, nucléaires ou hydroélectriques d'ailleurs, ces THT ne seraient plus utiles. elles ne défigureraient pas les paysages.
    Une ligne THT de 400 000 volts provoque une perte variable en fonction de la charge et de la distance,  de 10 à 40 %, ce qui est énorme. De plus, elle génère un champs électrique tel ! Que si vous prenez un tube néon de 1,5 mètres, soit 58 watts à bout de bras sous la ligne THT, il s'amorce et éclaire sans problème. Sans problème ? pas si sûr, imaginez l'impacte d'un tel rayonnement électrique sur l'humain et les animaux ( Les vaches, chevaux, moutons et la faune... )
    Les dangers ne sont actuellement pas démontrés formellement et la communautéscientifique est divisée. Comme toujours, les scientifiques indépendants qui prônent le devoir de précaution et les scientifiques à la botte de la secte nucléocrate qui affirme, même en l'absence d'études sérieuses, qu'il n'y a pas de danger.
    Ces dangers et inconvéniants seraient inexistants avec des productions d'énergies " Locales " car plus besoin de telles lignes de 400 000 volts. Les lignes de 20 000 volts peuvent très bien être enterrées en assurant les interconnexions locales.
    Nucléaire et THT vont de paire et n'ont jamais été décidé démocratiquement. Ce qui se passe actuellement en Ile-et-Vilaine, Manche et Mayenne sur la commune de Chefresne en est la criante illustration.
    Je ne peux que vous encourager à soutenir cette action.
    Gaulois.

    www.desobeir.net 

    Amis désobéissants,
    la bataille courageuse de la population locale (Mayenne, Ile et Vilaine et Manche) contre l'implantation de nouvelles lignes à Très Haute Tension (THT) liées au chantier du futur réacteur nucléaire EPR (de Flamanville) prend une tournure dramatique. Les bulldozers sont là, au Chefresne, un village du sud de la Manche. Des élus, un maire (de Chefresne) et des habitants et militants s'opposent physiquement et de manière non violente... et la gendarmerie les harcèle, les interpelle, et les place même en garde-à-vue, y compris le Maire ! Mais ils tiennent bon ! L'enjeu : empêcher le creusement des chemins d'accès, au niveau du lieu dit le pont, là ou une maison a été rachetée par RTE (le chef de projet, "Réseau Transport d'Electricité"), angle D28 (axe Margueray/Tessy) et D455. Au-delà, l'enjeu fondamental : sauver des terres agricoles, protéger la santé des populations (les lignes THT c'est mauvais pour la santé !) et surtout... arrêter la construction du réacteur EPR ! Ils nous attendent, rejoignons-les sur Chefresne ! Contact pour plus d'infos : Charlotte : 06 36 69 75 62 et aussi : pylones@riseup.net Faîtes circuler largement
     
    http://www.dailymotion.com/video/xrcvut_anti-tht-le-maire-du-chefresne-50-en-garde-a-vue_news?ralg=behavior-only#from=playrelon-1

                                                    Les pitbulls de la république dans leurs basses oeuvres.


    Le permis contestable :
    http://www.dailymotion.com/video/xn4x2d_le-chefresne-50-dernier-village-gaulois_news?ralg=behavior-meta2#from=playrelon-6
    Plus de renseignements sur le site stop THT : http://www.stop-tht.org/


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