• Blog et Facebook.

    N'allez pas croire que j'ai abandonné mon blog. Mon activité si j'ose dire " intellectuelle " va décroissant pour deux raisons. 

    A l'aube de mes 80 ans, vous comprendrez que ma vivacité d'esprit s'est amoindrie. 

    Par ailleurs je m'exprime sur Facebook qui, je le regrette un peu, devient le réseau social incontournable sur lequel chacun-e peut s'exprimer en temps réel. Je vous laisse juge sur l'état d'esprit de certaines pages. 

    Pour me trouver sur facebook, deux comptes :  

    - Marcelin grousselas.  

    - Marcus Gaulois.        


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  • Quelques articles se sont malencontreusement glissés dans des rubriques non appropriées.

    Je reste persuadé que vous saurez les remettre dans leur contexte.

    Gaulois.    


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  • Les bonnes raisons de sortir du nucléaire.

    Nous ne le répèterons jamais assez, la technologie du nucléaire est une épée de Damoclès qui plane sur l'humanité. Deux grandes catastrophes n'ont pas suffit pour une prise de conscience, bien au contraire. Le gouvernement français s'entête à relancer la construction de nouvelles centrales. Alors que l'EPR de Flamanville connaît des déboires avant son hypothétique démarrage. Son frère jumeau de Finlande, après un démarrage laborieux est à l'arrêt.

    L'argumentaire ci-après de Pierre Péguin n'est pas à prendre à la légère puisqu'il fut physicien du nucléaire. 

    Gaulois.    

     

    Les raisons essentielles pour appeler à l'arrêt du nucléaire,
    Annie et Pierre Péguin, décembre 2022

    le fonctionnement des centrales génère en permanence de nouveaux radioéléments très dangereux pour la santé.
    Ces nouveaux atomes radioactifs sont métabolisés par les organismes vivants, se concentrent le long de la chaine alimentaire et nous contaminent par ingestion, pouvant s'attaquer au métabolisme de nos cellules et à leur ADN. Les conséquences n'en sont pas immédiates ; mais n'y aurait-il pas un lien avec la prolifération des cancers, leucémies, maladies diverses qui ne seraient pas seulement dues aux pollutions et produits chimiques ? Même si les liens directs sont bien difficiles à établir - sauf pour le cancer de la thyroïde que les pronucléaires ont bien été obligés de reconnaître- les victimes au voisinage des centres atomiques, en Biélorussie suite à Tchernobyl, en Polynésie depuis ls campagnes d'explosions atomiques, l'attestent.
    On sait maintenant que même les faibles doses de contamination ont des effets sur la santé, et plus grave encore sur la reproduction : les cellules sexuelles y sont particulièrement sensibles.
    Quant aux usines nucléaires, telles que Marcoule, Cadarache, Pierrelatte, surtout la Hague et d'autres, elles contribuent à la dispersion dans l'eau et dans l'air de ces éléments.

    - Le fonctionnement de toute la chaîne nucléaire produit des quantités considérables de déchets d'extrême dangerosité, de durabilité infinie à l'échelle humaine et pour lesquels il n'existe pas de solution raisonnable.
    L'enfouissement des déchets de haute activité et de vie longue que l’on s’apprête à enfouir à 500 mètres de profondeur, à Bure dans la Meuse, sans savoir de quelles façons on pourra prévenir du danger les populations du futur, est une monstrueuse faute. La pérennité des emballages de ces déchets ne peut pas être assurée pour des centaines de milliers d'années. La seule solution raisonnable est de les gérer en surface ou près de la surface du sol pour pouvoir les reconditionner au fur et à mesure de leur dégradation.
    Et une fois les réacteurs mis à l'arrêt, comment démanteler les réacteurs, sans à nouveau en reporter la gestion sur nos successeurs, multipliant les déchets et les dangers ?

    Nous risquons en permanence la catastrophe atomique qui dévasterait pour longtemps une grande région et toucherait une nombreuse population.
    la prochaine sera-t-elle chez nous, compte-tenu du grand nombre de réacteurs qui vieillissent et donc se fragilisent ? Au moins à trois reprises, nous avons frôlé la catastrophe (St Laurent des Eaux 1969 et 1980, Blayais décembre 99). Et en Ukraine la menace grandit autour de la centrale de Zaporijjia, faisant craindre le pire pour l'Europe.
    Un simple missile sur l'une de nos centrales, ou un acte terroriste contre l'un de nos multiples transport de matières radioactives peuvent provoquer un grave accident.
    Et sait-on que la sécurité de nos centrales repose en dernier ressort sur une technologie du passé ? Celle des groupes électrogènes lorsque qu'il faut de l'électricité pour refroidir le cœur du réacteur afin d'en éviter la fusion, et ils ne sont pas toujours fiables….

    La maitrise des réactions nucléaires ouvre la possibilité de fabriquer des bombes atomiques à uranium enrichi, à Hydrogène (la bombe H), ou encore au plutonium produit par les réacteurs en fonctionnement. Leur utilisation malheureusement possible dans le climat délétère actuel aurait d'horribles conséquences.
    De plus les puissances nucléaires disposent de gros stocks d’ Uranium dit « appauvri », rebut de l’enrichissement du combustible, c’est un métal lourd dont les armées se servent en tête d’obus pour percer les blindages, largement utilisés par exemple en Irak par les USA . Il émet des rayons alfa, et les poussières disséminées et absorbées provoquent de gros dégâts chez les vétérans de l’armée et dans la population (en particulier naissances de monstres !).

    Voilà pourquoi il est criminel à nos yeux de prétendre poursuivre la production d'électricité nucléaire.

    il ya bien d'autres raisons qui ne touchent pas à notre sécurité ni à notre santé, mais qui contribuent à rendre incompréhensible 
    l'obstination de nos dirigeants dans cette technologie d'un autre âge. D'ailleurs son importance décroit au niveau mondial ne produisant plus que 2 % de l'énergie totale consommée, soit moins de 10 % de la consommation mondiale d'électricité. Les énergies renouvelables s'imposent de plus en plus, domaine dans lequel la France est très en retard.

    Tout d'abord il convient de dénoncer les mensonges qui nous sont assénés et relayés en permanence par les médias, les commentateurs bien en vue et recherchés. Rares sont les contradicteurs qui peuvent s'exprimer librement.

    L'électricité nucléaire n'est pas une énergie décarbonée. Si on considère tous les matériaux, et tous les transports nécessaires au développement de la filière nucléaire, depuis l'extraction de l'uranium jusqu'au démantèlement des centrales et la gestion des déchets atomiques pour des temps infinis, on peut difficilement prétendre que l'électricité produite est une énergie décarbonée !

    Énergie prétendue pas chère. L’État subventionne depuis le début la recherche, le développement et le fonctionnement de la production d'électricité nucléaire à coups de milliards. Ce sont nos impots qui en font une énergie apparemment bon marché. Actuellement le coût des énergies renouvelables est devenu bien moins cher, et les investissements mondiaux dans ces technologies d'avenir dépassent de loin ceux dans le nucléaire.

    Le leurre de l'Indépendance énergétique n’est qu’un mensonge d’État. Nous sommes en fait dépendant de la Russie. En effet, Il n'y a plus d'extraction d'uranium en France, nous sommes dépendant des importations provenant du Niger, d'Ouzbékistan, et surtout du Kazakhstan contrôlé par le géant russe Rosatom pour près de la moitié de nos importations.
    C'est encore à Rosatom qu'est confié le recyclage d'uranium issu du retraitement à la Hague. Les navires russes livrent donc à Dunkerque ou à Cherbourg l'uranium dont nous avons besoin. Apparemment les sanctions ne concernent pas les échanges avec la Russie dans le domaine atomique !

    Et ce dont on se garde bien de parler,

    Les délais face à l'urgence climatique, la prétention de gérer cette urgence par la construction de réacteurs se heurte à des délais bien trop importants : Là où des éoliennes ou des installations solaires peuvent être mises en route en peu d'années, l'exemple des EPR de Flamanville ou de Finlande montre qu'il faut au moins attendre une quinzaine d'années. Et encore à condition que soit retrouvé un savoir faire aujourd'hui perdu !

    En fait, le nucléaire contribue au chauffement climatique. Le nucléaire est présenté comme un recours, ce qui paraît convaincre les jeunes générations ; mais en est-il vraiment un ? L'ouvrage d’Hervé Kempf “Le nucléaire n’est pas bon pour le climat” montre bien qu'il n'en est rien.
    Non seulement il ne fournit pas une énergie vraiment décarbonée, mais en plus il contribue au réchauffement climatique, comme le font toutes les centrales thermiques. Le rendement des centrales étant à peine de 30 %, 70 % de l'énergie dégagée par la fission de l'uranium est dissipée en chaleur dans l'eau et dans l'air. Des estimations récentes en montrent l'importance significative par rapport aux autres causes.

    - Peut-on vraiment toujours compter sur nos voisins pour pallier aux défaillances du système de production électrique Français ? La défaillance de notre mode de production d'électricité, unique au monde par la proportion considérable de la part du nucléaire, rend notre pays non seulement dépendant de la Russie pour nous alimenter en uranium, mais aussi dépendant des pays voisins pour nous alimenter en électricité particulièrement en heures de pointe. C'est en effet chez nous que les pointes sont les plus importantes à force de vouloir tout électrifier. Et cela continue (voiture électrique, 5 G par exemple).
    Mais nos voisins ne pourront pas toujours pallier à nos besoins, et nous seront parmi les rares pays à devoir subir des restrictions.

    - Et n'est-il pas trop vulnérable ? La sécheresse de ce printemps et de cet été a démontré la vulnérabilité des réacteurs au dérèglement climatique : énormes consommateurs d'eau pour leur refroidissement, ils sont dépendants du régime fluvial. EDF a dû obtenir des dérogations pour poursuivre la production de plusieurs d'entre eux malgré la température trop élevée et/ou l'étiage insuffisant de l'eau des fleuves.
    Qu’en sera-t-il des nouveaux EPR construits en bord de fleuves ?

    Enfin quelle folie peut conduire ceux qui nous gouvernent à prétendre relancer la construction de réacteurs ; alors que la plupart de nos voisins européens abandonnent le nucléaire ? Ils ne s'en sortent pas plus mal, ne sont pas retournés à la caverne et à la bougie, et ce sont eux qui soutiennent notre système défaillant !

    Par son État centralisé et fort , la France peut imposer le choix politique de son développement, assumer les coûts, en cacher les effets sanitaires et neutraliser l'opposition à cette technologie mortifère.

    Mais n'est-il pas dément que pour assurer quelques décennies de production électrique, on fasse courir tant de risques à la population et qu'on génère de dangereux déchets pour toujours ?


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  • EDF TRES MAL TUYAUTE 

    C'est bien connu, en tout cas pour qui fait preuve d'un peu de bon sens. Le nucléaire est une épée de Damoclès, que ce soit de l'extraction du minerai à l'électricité produite. EDF est en totale déconfiture, une faillite non avouée. Il suffit à l'usager de consulter avec sérieux sa facture qui n'en fini pas de grimper. Là, il s'agit de l'entretien des tuyauteries rongées par le cancer du fer >> la rouille. L'article du canard enchaîné n'a rien d'excessif et n'aborde qu'une seule composante des déboires de la technologie nucléaire.

    Gaulois. 

     

            


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  • Fusion nucléaire : une énième "avancée décisive" pour abuser les gogos… 

    Encore et toujours un entêtement de scientifiques qui croient au père noël, avec bien sûr la complicité du pouvoir en place ! Je vous laisse apprécier cette information de l'observatoire du nucléaire quand à lui plutôt lucide !

                                        Encore une "avancée décisive" vers la "maîtrise" de la fusion nucléaire...

    La concurrence fait rage entre les équipes qui travaillent dans divers pays sur la question de la fusion nucléaire. Cependant, cette rivalité n'a pas lieu sur le terrain scientifique, en jachère, mais sur le seul plan de la communication. Il s'agit en effet d'annoncer une "avancée décisive" au meilleur moment permettant de se faire attribuer d'importants budgets et pouvoir continuer des recherches qui sont assurément passionnantes pour les physiciens, mais en réalité parfaitement vaines.

    Le 12 novembre 1991, le quotidien Le Monde titrait "Les Européens franchissent un pas décisif dans la fusion thermonucléaire" avant de rendre compte le 12 décembre 1993 de la "contre-attaque" des USA (toujours sur le terrain de la communication) : "Les Américains effectuent une percée dans la fusion thermonucléaire".

    Trente ans plus tard, les mêmes effets d'annonce sont de mise et le même journal annonce le 13 décembre 2022 "Fusion nucléaire : une « percée scientifique majeure » annoncée par un laboratoire américain"


    En 2021 déjà, des escarmouches avaient opposé plusieurs équipes : le 17 août2021, les chercheurs du NIF (National Ignition Facility, un laser de recherche du laboratoire national Lawrence Livermore, USA) ont annoncé une «avancée historique» vers la fusion nucléaire par confinement inertiel.

    Vexés, les physiciens du célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont contre-attaqué le 8 septembre, à peine trois semaines plus tard, en assurant avoir réussi… une «avancée majeure» dans la fusion nucléaire.

    Se voyant ridiculisés, les chercheurs du projet international Iter, projet en totale déconfiture à Cadarache (Bouches-du-Rhône) ont répliqué 5 jours plus tard, le 13 septembre 2021, en communicant sur leur aimant principal qui, selon eux, serait «capable de soulever un porte-avions»: une remarquable performance en terme de communication qui avait été reprise par la majorité des médias dans le monde.

    Mais la communication ne fait pas tout, et le projet Iter continue à s'enfoncer dans les pires déconvenues : une partie de l'installation, construite à grand peine, doit aujourd'hui être démontée pour tenter de réparer de lourdes malfaçons entrainant des années de retard supplémentaires - l'annonce de l'échec total du projet est donc repoussée à plus tard - et de nouveaux milliards de dépassement budgétaire.

    Pour revenir à l'annonce tonitruante de ce 13 décembre 2022, venue une fois de plus du NIF, il faut noter qu'elle concerne une quantité infinitésimale d'énergie, royalement générée pendant… quelques milliardièmes de seconde : le réchauffement climatique, qui doit parait-il être combattu par la production "propre" de la fusion nucléaire, a assurément un très bel (et chaud) avenir devant lui.

    Il faut aussi avoir en tête que l'administration Biden vient de voter de très importants budgets en faveur de la recherche. Ce n'est donc pas par hasard que les communicants du NIF de Livermore ont frappé fort. Nul doute qu'ils se verront sous peu attribuer d'importants budgets pour leurs passionnantes expériences, au grand dam de leurs concurrents américains de MIT et pendant que se désolent les malheureux scientifiques d'Iter.

    Mais les uns et les autres préparent assurément déjà de prochains effets d'annonce propres à abuser un certains nombre de gogos dans les médias et surtout chez les dirigeants politiques, seuls à pouvoir débloquer de nouveaux milliards qui seront anéantis sans pitié à défaut de faire fusionner les atomes d'hydrogène

     


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  • Hypocrisie de l’État : Les affaires franco-russes dans le
    domaine du nucléaire échappent aux sanctions !

    De tous temps, de tels scandales ont lieu ! Pendant que l'on envoie les bidasses au casse pipe comme chaire à canon, les barons de la guerre font leurs petites affaires et pas des plus propres  ! 

    Gaulois.  

     

    Avril 22


    Dans les belles déclarations enflammées, il est beaucoup question du gaz
    dont l'Europe dépend, de famines engendrées par le manque de blé,
    d'inflation et autres conséquences des sanctions infligées à la Russie. Mais
    il y a un domaine dans lequel les affaires continuent discrètement, c'est
    celui du nucléaire dans lequel EDF, Orano/Areva et le géant russe Rosatom
    continuent allègrement de collaborer et de se soutenir mutuellement.
    En effet le nucléaire francais a grand besoin du géant russe Rosatom pour écouler la
    production de turbines nucléaires Arabelle, pour se débarrasser de ses encombrants
    excedents d'uranium de retraitement dont on ne sait que faire, ou encore pour la
    construction du réacteur à fusion ITER pour lequel des pièces essentielle doivent être
    livrée par la Russie qui contribue au financement du projet.
    Bref ces échanges mutuels sont essentiels à l'économie du nucléaire des deux pays
    étroitement liés, au point que Henri Proglio, qui fut PDG d’EDF de 2009 à 2014, assure
    des missions de conseil à deux filiales de Rosatom.
    C'est pour cela qu'on se garde bien d'évoquer en haut lieu et dans les médias* les
    relations qui lient l'industrie nucléaire de la France et de la Russie, qui échappent
    jusque là aux sanctions.
    * hormis les médias indépendants tels que Médiapart ou Reporterre et les associations telles que Greenpeace ou Robin
    des bois qui ont dénoncé cette situation.
    A propos des turbines nucléaires Arabelle. Il s'agit de cette entreprise vendue à
    General Electric en 2015 (opération pilotée par E. Macron alors ministre), avec tout le
    secteur énergie d’Alstom, et maintenant en passe d'être rachetée, au prix fort. EDF
    n'en prendrait que 80 %. pour que le géant russe Rosatom puisse en acquérir 20 %,
    sachant que la moitié des commandes à l’usine de Belfort lui sont destinées!
    Ce fabricant fournit les turbo-alternateurs à vapeur des gros réacteurs tels que EPR, et
    a reçu les commandes de Rosatom qui doit en équiper la centrale qu’il construit à
    Akkuyu, dans le sud de la Turquie, plus tard celle d’El-Dabaa, dans le nord de l’Egypte,
    et d'autres projets.
    Il s'agit donc d'une affaire stratégique pour la Russie, mais aussi pour EDF qui
    souffrirait de sanctions sur Rosatom, acteur actif sur le marché mondial du nucléaire
    qui connaît une timide relance.
    Le scandale de la sous-traitance à la Russie de la gestion de l'uranium de
    retraitement.
    Un autre accord particulièrement scandaleux lie la France à la Russie. Il s'agit de se
    débarrasser de l'uranium issu du retraitement à la Hague dont on accumule des
    stocks encombrants et dont on cherche à se débarrasser. EDF prétend que cet
    uranium n'est pas un déchet car il serait réutilisable, à condition d'être ré-enrichi.
    Sauf que cet uranium est difficile à re-enrichir et à ré-utiliser car pollué par des
    produits de fission formés pendant leur utilisation en réacteur. Et les stocks

    s’accumulent, déja 33 000 tonnes sont entreposées, et la seule usine capable de le
    traiter et re-enrichir est Tenex, à Tomsk en Russie. Contrats ont alors été passés pour
    l'expédition d’environ 1 000 tonnes par an.,
    Sur les milliers de tonnes d’uranium de retraitement déjà envoyés en Russie, moins de
    600 tonnes enrichies sont revenues en France pour alimenter bientôt les réacteurs de
    la centrale de Cruas-Meysse, seule habilitée à utiliser ce combustible.
    Ainsi, encore très recemment , les 29 octobre, 20 janvier, 12 fèvrier plusieurs dizaines
    de tonnes par transport ont été chargées depuis Dunkerque ou le Havre en directoion
    de Saint-Petersbourg. Ces transports vont-ils continuer dans le cadre des sanctions?....
    Pour en savoir plus sur l'uranium de retaitement : Après avoir été utilisé à peu près 3
    ans en réacteur, le combustible nucléaire "usé" est fortement chargé en produits radioactifs de fission, les
    plus dangereux. Il faut alors le « refroidir » pendant plusieurs années dans des piscines pour pouvoir
    ensuite le retraiter.
    Le « retraitement », que seule la France pratique, permet d'en extraire les 1 à 2 % de plutonium contenus
    dans les déchets, soit une dizaine de tonnes par an transportés vers Marcoule pour la fabrication du
    combustible MOX (mélange d'uranium et de plutonium) qui alimente une partie du parc de réacteurs.
    Sont mis à part également les 3 à 4 % de « déchets ultimes » comprenant les élements radioactifs les
    plus dangereux et de plus longue durée de vie voisins essentiellement du plutonium. Ce sont eux pour
    lesquels aucune solution satisfaisante de gestion n'existe et que l’État veut léguer à nos descendants
    pour des temps infinis en les enfouissant à Bure, comme on mettrait la poussière balyée sous le tapis...
    Reste alors 95 à 96% de cet uranium de retraitement contaminé par les produits de fission et si
    compliqué à re-utiliser.
    La France en stocke actuellement 33 000 tonnes dans des hangars situés à Pierrelatte, dans la Drôme,
    dont on ne sait que faire et qu'EDF cherche à évacuer en partie vers la Russie.
    Participation de la Russie à la construction à Cadarache du réacteur à fusion
    nucléaire ITER.
    La Russie est impliquée dans le projet international de construction du réacteur à
    fusion nucléaire Iter à hauteur de 9 %, au même titre que le Japon ou les États-Unis. Et
    il se trouve que 2022 est une année importante, certains éléments fabriqués en Russie
    sont en attente d'être livrés dont la plus petite des bobines poloïdales, fixée en
    dernier, qui attend dans le port de Saint-Pétersbourg.
    Un peu moins d’une centaine de citoyens russes travaillent au centre nucléaire de
    Cadarache, ils sont accompagnés par leurs familles.
    Coté russe, il a été annoncé qu’Iter n’est pas concerné par le décret mettant fin aux
    exportations de technologie. Mais qu'en est-il du coté international occidental ?
    Soyons sûrs que l'on fermera les yeux sur la guerre et les sanctions que l'on prétend
    appliquer....
    Ainsi au-delà des déclarations sur les sanctions dont la Russie est l'objet,
    mais aussi des critiques faites aux allemands et autres européens qui
    peinent à restreindre leurs importations d'hudrocarbures russes, le nucléaire
    francais continue discrètement à faire des affaires avec la Russie.
    Le scandale éclatera-t-il un jour ?


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  • Pandémie et pouvoir 

    La dernière trouvaille totalitaire de la France et certains autres pays est le pass sanitaire ! Il serait plus approprié de parler de dictature sanitaire destinée à faire régner la peur par la répression. Créant ainsi une ségrégation entre celles et ceux, les moutons qui acceptent de servir de cobayes, et les autres sans nul doute plus éclairés sur la finalité d'un pouvoir absolu. 

    De plus en plus de voix s'élèvent pour dire non. l'exécutif comme toujours n'en tient aucun compte et persiste avec l'aide complice des médias à la botte, du conseille scientifique et de certains professionnels de santé. Par lâcheté, ces derniers le plus souvent préfèrent se ranger du côté du puissant par crainte de perdre leur droit d'exercer. 

    Tout ce beau monde a bien conscience qu'il est en parfaite illégalité, profitant sans vergogne de l'ignorance et la soumission  populaire. 

    Les textes officiels sont pourtant clairs.

    Gaulois.

    Rappel des textes :

      1) Serment d’Hippocrate (-460//377) : « je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. »

    2) Code de déontologie médicale, article 36 :

    Article R4127-36 du Code de santé publique : « le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposé, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences »

    3) Code de Nuremberg (1947) : « le consentement du sujet humain est absolument essentiel. Le pacte international relatif aux droits civils et politiques a repris cette interdiction contre toute expérimentation involontaire, dans son texte de 1966 qui stipule : nul ne peut être soumis sans son consentement à une expérience médicale ou scientifique »

    4) Déclaration de Genève pour les médecins (1948) : « je respecterai l’autonomie et la dignité de mon patient. Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte. Je garderai le respect absolu de la vie humaine, dès la conception. Je considérerai la santé de mon patient comme mon premier souci »

    5) Déclaration d’Helsinki (1996) signée par 45 pays dont la France :

    Article 25 : « la participation de personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire. Aucune personne capable de donner son consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné son consentement libre et éclairé »

    6) Convention d’Oviedo (1997) signée par 29 pays dont la France) :

    Article 5 : « une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé. Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques. La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement »

    7) Loi Kouchner (4 mars 2002) :

    Article 111-4 : « toute personne prend avec le professionnel de santé et compte tenu des informations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment »

    8 ) Arrêt Salvetti (2002) : aucun traitement médical n’est obligatoire au sein de l’Union européenne : « en tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales » (arrêt Salvetti c/Italie-CEDH décision du 9 juillet 2002 ; n°42197/98)

    9) Code civil français :

    Article 16-1 : « chacun a le droit au respect de son corps. Le corps est inviolable »

    10) Résolution 2361 du Conseil de l’Europe (28 janvier 2021) : avis consultatif : l’Assemblée demande instamment aux États membres et à l’Union européenne :

    Article 731 : « de s’assurer que les citoyennes et les citoyens sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement »

    Article 732 : « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risque potentiel pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner »

     

         


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  • Fuite de gaz rares de l’EPR chinois


      Jusque là tout va bien ! Jusque là, tout va bien ! Jusque là, tout va bien ... 

    Le nucléaire une valeur sûr ! Enfin c'est ce que la filière EDF et compagnie veut bien nous faire croire ! Au fait, la prochaine catastrophe, c'est pour quand ? ? ?

    Gaulois. 

    Fuite de gaz rares de l’EPR chinois, défaut lourd de conséquences pour EDF.
    Pierre Peguin août 2021

    La fuite de gaz rares de l’EPR chinois met au jour un défaut générique des gaines des barres de combustibles dont la gravité est sous estimée.
    La stratégie d’EDF paraît contestable face à un problème technologique irrésolu qui touche les réacteurs les plus puissants et en particulier la filière EPR.

    Depuis la révélation par la chaîne américaine CNN de la fuite de gaz rares du réacteur EPR N°1 de Taïshan , EDF dans un communiqué du 22 juillet, a reconnu que cela vient des gaines des combustibles, ceux-ci provenant de l’usine de Romans sur Isère.
    Sous la pression de la médiatisation du sujet, on apprend que la Chine vient d’arrêter le réacteur et qu’EDF qui restait jusque là discret sur la fragilité des nouvelles gaines reconnaît avoir déjà rencontré ce problème dans certains réacteurs du parc!….

    La Chine et la France espèrent que les choses en restent là, en minimisant l’événement jusqu’à extinction de l‘intérêt des médias.

    En quoi ce problème est-il important ?

    Dans les réacteurs nucléaires trois barrières de confinement doivent empêcher que les radioéléments ne se dispersent dans l’environnement : Les gaines de combustibles, le circuit d’eau primaire de refroidissement du cœur et enfin l’enceinte de béton qui entoure le cœur du réacteur(1). La dégradation par corrosion des gaines sous l’effet du rayonnement neutronique intense est responsable de fuites de « gaz rares » vers le circuit primaire auxquels ils échappent car difficiles à piéger, contaminant l’enceinte puis l’environnement ayant ainsi franchi les barrières de confinement.

    Plus grave il vient d’être constaté à Chooz que la corrosion de gaines les rendent fragiles, leur rupture pouvant avoir de très graves conséquences (2).

    Ce n’est donc pas une question anodine, qu’EDF cherchait jusque là à contourner et à camoufler, jouant une fois de plus discrètement avec la santé des travailleurs, voire des populations environnantes.

    Tout d’abord qu’appelle-t-on « gaz rares », ce sont des gaz inertes qui n’interagissent avec rien, donc très difficiles à piéger. Ils existent à très faible proportion dans l’air. Mais ceux issus des réactions de fission nucléaire sont radioactifs et donc irradient. Il s’agit du Xénon 133, et du krypton 85.

    EDF prétend que puisque les gaz rares ne sont pas métabolisés par les organismes vivants, ils n’interfèrent pas avec les tissus vivants. C’est évidemment faux puisqu’ils sont radioactifs. Ils peuvent provoquer des irradiations externes et aussi internes s’ils sont inhalés. C’est d’abord le personnel qui risque d’être touché par l’air contaminé du bâtiment réacteur, mais cela arrange le lobby de minorer la question sous prétexte que les gaz se diluent dans l’air.

    Passé sous silence le problème n’est pas nouveau,

    Mais on apprend que cette corrosion est apparue récemment dans un des deux réacteurs de la centrale de Chooz. Dans une discrète note d’information publiée le 13 juillet dernier, EDF annonce que des phénomènes de "corrosion atypique" (3) ont été observés sur le combustible de certains réacteurs du parc parmi les plus puissants, à Chooz, Civaux et à Cattenom.

    Dans tous les cas il s’agit de combustibles dont les gaines sont en alliage dit « M5 ». Il s’agit comme ses prédécesseurs d’un alliage à base de zirconium dont la composition est modifiée dans le but d’accroître sa capacité à résister aux conditions extrêmes de fonctionnement des réacteurs les plus puissants (4).

    L’enjeu pour EDF est essentiel. Ces combustibles aux gaines en M5 équipent les EPR de Chine, et celui de Finlande qui ne fonctionne pas encore. Ils sont en cours de livraison à l’EPR de Flamanville, fameux réacteur EPR déjà construits laborieusement avec cuve et éléments non conformes et le voila alimenté en combustibles inadaptés ! S’il fonctionne un jour, ce qui n’est pas gagné, ce sera en sous fonctionnement déjà rendu nécessaire par la cuve fragilisée par la composition irrégulière de l’acier.

    Que sait-on du problème rencontré ? (5)

    Il s’agit de phénomènes de corrosion favorisés par les conditions extrêmes de radioactivité, de température et de déformations dans les réacteurs de 1400 MWe et l’EPR chinois de 1750 MWe. Le groupe chinois CGN, principal actionnaire de celui-ci a annoncé le 30 juillet sa mise à l’arrêt, décision qui suit de près l’annonce par EDF le 22 juillet que les fuites conduiraient à l’arrêt du réacteur s’il était en France.

    Une fois amorcée, la corrosion ne peut qu’empirer (« inétanchéité évolutive des crayons ») et le réacteur doit être arrêté pour vérifier les combustibles touchés.

    A ce jour, du combustible à gainage en alliage M5 est présent dans 17 réacteurs de 900 MWe, trois de 1300 MWe et les quatre de 1450 Mwe. Il équipe aussi des réacteurs à l’étranger.

    Plus grave : Risques de rupture

    EDF prétend que la corrosion accélérée des gaines de combustible M5 n’entraîne pas de risque de rupture des crayons et ne présente pas d’enjeu de sûreté. Or quand EDF a voulu examiner les crayons corrodés du réacteur n°2 de Chooz, deux se sont cassés. Un événement exceptionnel et inquiétant qui montre la fragilisation des éléments de combustibles touchés par ce phénomène.

    On peut alors se demander si le risque de rupture de l’un des milliers de crayons de combustible, en cours de fonctionnement du réacteur, ne serait pas possible avec de très graves conséquences difficiles à imaginer. Cela peut-il être vraiment à exclure ?

    Cela n’empêche pas EDF d’annoncer son intention de recharger les deux réacteurs de la centrale de Chooz avec « certains assemblages présentant de faibles épaisseurs de corrosion » quitte à en en limiter la puissance de fonctionnement à 92 % de leur capacité. Il en sera de même pour ceux de Civaux et de Cattenom !

    Quelles leçons tirer de ces évènements ?

    - Remarquons que cette question était déjà connue avant qu’elle soit (aimablement) médiatisée par les US, que la priorité d’EDF était de la camoufler autant que possible.

    - Il s’agit pour EDF de disposer de gaines de combustibles résistant aux conditions de fonctionnement de réacteurs les plus puissants, ceux du parc de 1400MWe, et ceux à venir, les EPR de 1750MWe. Et il apparaît que l’alliage M5 est inadapté, qu’il ne peut garantir l’étanchéité des gaines et de jouer son rôle de barrière de confinement. La rupture catastrophique d’éléments de combustibles corrodés n’est pas à exclure.

    - EDF prend le risque de continuer à alimenter des réacteurs avec ce combustible gainé en M5, contraint d’adapter leur fonctionnement aux gaines défectueuses en réduisant leur puissance. .

    - Enfin notons que l’expérience du fiasco de Superphénix et de celui à venir d’Iter, n’a pas servi de leçon, EDF est à nouveau victime du gigantisme promu par l’élite des nucléocrates qui s’enferrent dans des problèmes technologiques difficiles à résoudre.

    Ainsi la fuite de gaz rares de l’EPR chinois révèle la faiblesse technologique de la 1ere barrière de confinement, celle des gaines de combustibles dégradées par la corrosion des réacteurs de très grande puissance et en particulier des EPR.
    Il s’agit là d’un grave défaut générique pour lequel la seule solution actuelle est le fonctionnement à puissance réduite.

    La stratégie contestable d’EDF se prolonge par l’intention de charger les EPR avec ce type de combustibles, et même de recharger des éléments déjà corrodés dans certains réacteurs avec les risques que cela comporte. L’électricien ne dispose peut-être pas de solutions de rechange….

    Se confirme ainsi l’échec des projets surdimensionnés impliquant d’atteindre les limites technologiques disponibles économiquement.

    (1) Les assemblages de combustible nucléaires, Le cœur d’un réacteur nucléaire est composé d’assemblages de combustible (205 pour un réacteur de 1450 MW). Chaque assemblage contient 264 crayons, tubes d’alliage de zirconium (1ere barrière de confinement), de longueur de quatre mètres et de diamètre d'un centimètre, dans lesquels sont empilées les pastilles d’uranium (et de plutonium éventuellement).

    En fonctionnement, ces assemblages sont traversés de bas en haut par l’eau du circuit primaire chargée d’évacuer la chaleur vers le circuit d’eau secondaire alimentant les générateurs de vapeur.
    Les assemblages et les crayons de combustible sont fabriqués en France par Framatome, filiale d’EDF,
    à Roman/Isère. Les pastilles de combustible sont préparées au Tricastin et à Marcoule.

    (2) De graves dégâts possibles. À Chooz, lorsque des crayons de combustible oxydés ont été retirés des assemblages pour les analyser, ils se sont brisés. La première barrière de confinement peut donc être tellement altérée par l’oxydation qu’elle ne résiste plus aux manipulations. Le risque est donc une contamination de l’eau du circuit primaire par du combustible radioactif et des produits de fission !
    Rappelons que le circuit primaire est non seulement chargé d’évacuer la chaleur du coeur, mais joue aussi le rôle de deuxième barrière de confinement. Si son étanchéité n’est pas parfaite (et c’est le plus souvent le cas compte tenu des milliers de soudure), il ne reste plus que l’enceinte en béton pour confiner la radioactivité (mur traversé par de multiples tuyaux, des canalisations et de nombreuses ouvertures…).

    (3) Observations de la corrosion : La fiabilité des crayons à gainage en alliage M5 avait déja été mise en doute dès 2001 du fait de l’apparition de fuites au niveau des soudures entre les tubes et les bouchons. Plus récemment des traces blanchâtres localisées sont constatées sur des assemblages et des particules de couleur blanche de quelques millimètres sont recueillies dans les dispositifs anti-débris. il apparaît que les particules observées sont la conséquence d’une oxydation, plus importante qu’attendue, des gaines des crayons de combustible.

    (4) Constitution des gaines
    https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/irsn_surete-parc-2008_gainage-combustible-M5.pdf

    Les gaines sont en alliage de zirconium, métal utilisé notamment parce qu’il absorbe peu les neutrons, enrichi de différents éléments tels que chrome, fer, nickel, niobium étain, etc. L’alliage utilisé précédemment s’appelait Zircaloy4. Mais EDF met en œuvre depuis plusieurs années sur son parc de réacteurs l’alliage dit Massif 5 (M5) de composition un peu différente. Cet alliage a été développé en vue d’améliorer la résistance à la corrosion, à la déformation et à l’hydruration (ou absorption d’hydrogène) du gainage sous l’effet de l’irradiation neutronique.

    C’est dès 1988 que des essais ont commencé par le chargement de quelques crayons de combustible ainsi gainé, jusqu’à l’introduction en1999 d’une première recharge complète dans le réacteur de Nogent 2. Les gaines des crayons étaient alors en alliage M5 mais la structure des assemblages (grilles de maintien...) était toujours en zircaloy 4. Mais dès 2001 des fuites de gaines d’assemblages de combustible équipés de crayons en alliage M5 ont été observées. Ce n’est qu’en 2004 que le premier chargement d’assemblages « tout M5 » est intervenu dans la tranche 2 de la centrale de Nogent.

    (5) « Corrosion atypique des gaines de quelques crayons de certains assemblages » avait annoncé l’industriel le 13 juillet 2021. Des "traces blanchâtres" et des "particules de couleur blanche" ayant été observées sur des assemblages de combustible d’abord à Chooz, puis à Civaux et enfin à Cattenom.

    EDF avait déclaré le 7 juillet , auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif de sûreté générique de niveau 0 sur l’échelle INES qui en compte 7, pour les réacteurs suivants : Chooz 2, Civaux 2, Cattenom 3. https://www.edf.fr/sites/default/files/ess_gen_niv0_k_juillet2021_0.pdf

    Pour EDF la faible teneur en fer de l’alliage des gaines serait en partie responsable de leur dégradation, mais aussi la température particulièrement élevée en haut du cœur, zone des gaines se sont détériorées dans deux réacteurs de 1450 MWe en France. Par ailleurs les opérations d’insertion des crayons dans les grilles de maintien de ces crayons peuvent créer des copeaux à l’origine de pertes d’étanchéité.

    Toujours est-il que le problème n’est pas résolu !


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  • Réacteur EPR en souffrance !

    Combien de fois les lanceurs d'alerte l'auront répété ! Le nucléaire est une technologie de mort ! Outre le vieillissement des réacteurs au delà de 30 ans, le réacteur EPR n'en finit pas de défrayer la chronique ! son coût prévu initialement a pratiquement quadruplé à ce jour et sa construction pose encore et toujours de sérieux problèmes.

    En Chine, une fuite radioactive d'un EPR risque bien de mettre le coup de grâce au nucléaire Français !

    Gaulois. 

     Fuite radioactive en Chine : le coup fatal pour le réacteur nucléaire français EPR

     

     

     

     

    La chaine américaine CNN a révélé ce jour (*) l'existence d'une situation d'urgence dans le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Taïshan (Chine), composée de deux réacteurs français EPR.

    S'il n'est pas encore possible à cette heure de mesurer l'ampleur exacte du problème - une fuite radioactive dans le circuit primaire, celui qui contient le combustible nucléaire - et la gravité de la situation, il est d'ores et déjà évident qu'il s'agit là d'un coup probablement fatal pour les projets d'EDF de construire des EPR en France et à l'étranger.

    En effet, alors que les chantiers EPR organisés par les Français - Areva en Finlande, EDF à Flamanville (Manche) et en Grande-Bretagne - sont de véritables désastres industriels et financiers, les promoteurs du réacteur EPR se raccrochaient désespérément au "bon exemple" chinois.

    Car les deux EPR de Taïshan ont été construits et mis en service (respectivement en décembre 2018 et septembre 2019) avec "seulement" quelques années de retard et des surcoûts officiellement limités à quelques milliards (selon la communication de la Chine qui, faut-il le rappeler, est une dictature où l' "information" est totalement contrôlée).

    La situation qui a lieu actuellement en Chine montre que, malgré la prétendue maestria des nucléocrates chinois, les EPR de Taïshan ne se portent pas mieux que ceux que les français tentent désespérément de construire.

    Cet évènement doit amener les dirigeants politiques français (mais aussi finlandais et britanniques) à prendre enfin leurs responsabilités et à stopper définitivement les chantiers EPR d'Olkiluoto (Finlande), Flamanville (Manche, France) et d'Hinkley Point (Grande-Bretagne), et à cesser d'annoncer de futurs chantiers d'EPR en Inde ou ailleurs.

    Malgré les puissantes campagnes de communications et de publicité actuelles en faveur du nucléaire, supposé s'opposer au changement climatique et donc "sauver la planète" alors qu'il ne fait en réalité que la contaminer (Tchernobyl, Fukushima, déchets radioactifs, rejets divers, etc), malgré le recours de l'industrie atomique à des youtubeurs ou au VRP JM Jancovici, le fait est que le nucléaire est une industrie du XXème siècle, un dinosaure à la fois ruineux et terriblement dangereux, qui ne couvre toutefois que 2% de la consommation mondiale d'énergie : une contribution infime pour un danger extrême !

    Quant au réacteur français EPR, il est assurément le plus mauvais réacteur jamais conçu de par le monde, à tel point que ses propres concepteurs (Areva/Orano et EDF) ne parviennent même pas à la construire. Alors que les réacteurs EPR de Finlande et de Flamanville présentent des malfaçons majeures, à commencer par la fameuse cuve de l'EPR de Flamanville, il serait criminel de les mettre en service… à supposer que leurs chantiers soient un jour terminés…

     

    (*) https://edition.cnn.com/2021/06/14/politics/china-nuclear-reactor-leak-us-monitoring/index.html

    Source : Observatoire du nucléaire. http://www.observatoire-du-nucleaire.org

     


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  • La seconde vie des centrales nucléaires

    Prolonger la vie des centrales nucléaires vieillissantes, c'est un peu comme jouer à la roulette russe. Il ne fait aucun doute que la troisième grande catastrophe nucléaire, après celles de Tchernobyl et Fukushima aura lieu en France !

    Incapable de construire le très controversé EPR, La France s'enfonce dans l'inconscience économique et plus que tout sécuritaire. Elle fait fi de tous les avertissements venant des associations et d'un grand nombre de scientifiques lanceurs d'alertes. 

    Au delà de cette nucléocrature, il s'agit d'une secte des plus dangereuses mettant en danger des régions du monde et des nations entières.

    Gaulois. 

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Migrants – Honte à la France !

     

    Sous bien des aspects, la France exerce une politique de la Honte, reflet de ses pratiques d'un temps pas si lointain !

    Gaulois.

     


    Tandis que meurent en méditerranée de malheureux naufragés, que le harcèlement policier vis à vis des migrants s'accentue, des citoyens se mobilisent pour une désobéissance civile. Dans ce message, on trouvera ci-dessous  le témoignage d'Isabelle qui en compagnie de Marylaine a partagé quelques jours l'activité de l'organisation Kesha Niya, près de Vintimille. ( Frontière franco-italienne )

    C'est du vécu brut!

    On le trouvera aussi en P.J. ainsi que des photos des lieux partagés avec les migrants qui peuvent y faire étape se rechauffer, se consoler....

     

    En fin de message, des liens concernant la criminalisation du sauvetage en mer (CQFD , janvier 21); le harcèlement policier à la frontière (Bastamag du 20 janv 21); l'appel à soutien pour un jeune, bien intégré à une ferme, menacé d'expulsion (Conf Paysanne de Hte Loire). La honte!

     

    Voyage à Vintimille du 2 au 6 janvier 2021

     

    Suite à l’appel de Kesha Niya, organisation allemande (Kesha Niya (terme kurde pour "No Problem") fondée en mars 2016, après l'ouverture du camp "La Linière" de la Grande Synthe, en réponse aux conditions de vie inhumaines dans la jungle de la Grande Synthe, j’ai eu envie de participer au soutien aux migrants à Vintimille et je me suis rendue avec Marylaine à Dolceacqua à quelques km de Vintimille dans un des lieu de ce collectif. Le but de ce voyage était également de pouvoir témoigner de ce qui se passe à la frontière franco-italienne vis-à-vis de ces personnes en grande précarité et de dénoncer l’absence d’humanité dans l’accueil que notre pays leur réserve.

     

    Kesha Niya dispose pour cet hiver d’une petite maison dont la location est financée par des Allemands. Accueil chaleureux de neuf jeunes allemands, français, polonais, hollandais, gambien (Yves, Yanco, Clara, Héléna, Yana, Audrey, Léa, Zuska et Ousman puis Florian ) certains présents pour une quinzaine de jours, d’autres pour plus longtemps (Clara et Florian) et certains ayant déjà effectué plusieurs actions avec Kesha Niya.

     

    La préparation du voyage fut un peu compliquée car les réponses du collectif étaient rares en raison de leur activité et de la barrière de la langue mais nous y sommes arrivées ! Nous sommes parties avec une collecte de nourriture, de vêtements chauds, de pharmacie et d’argent.

     

    Ceux qui étaient présents à notre arrivée semblaient fatigués, ils avaient animé le point d’accueil à la frontière le matin et je comprendrai plus tard comme cet investissement est épuisant tant physiquement qu’émotionnellement, le froid et le mauvais temps aggravant encore cette impression. Audrey, allemande parlant bien le français a cependant répondu patiemment à nos questions et à notre impatience d’en savoir plus sur les actions à la frontière et dans Vintimille. Tous parlent brillamment plusieurs langues !

     

    Les repas collectifs sont des moments de partage essentiels, complété par un « meeting » tous les soirs pour discuter de la situation à la frontière et des autres problèmes rencontrés. La langue partagée est l’anglais, m’imposant une grande concentration pour tenter de saisir le maximum de paroles. Je sais qu’il me faudra reprendre mes cours d’anglais !

     

    Un canapé nous a été gentiment prêté pour nos nuits ou malgré l’humidité et la chaudière capricieuse nous avons apprécié un bon repos.

     

    Le dimanche, Yves nous propose une visite des lieux, nous partons donc au camp de Kesha Niya, lieu dans la campagne à 10mn en voiture, accessible également à pied, qui a été créé avant la location du logement avec une belle terrasse en pierre surplombant la vallée, un abri cuisine et réunion, une yourte, des tentes occupées même en hiver par les plus courageux ou les moins frileux !! Nous nous rendons ensuite à la gare de Vintimille avec café, thé, pain et paneton mais pas de migrants ce jour-là. La police est présente, est-ce à cause de cela ? Sur la plage de Vintimille à deux pas de là, un groupe est abrité sous l’auvent d’une guinguette fermée avec un campement bien sommaire dans le froid de cette matinée. Yves semble à l’aise dans cette approche, avec une attitude bienveillante malgré leurs manifestations de rejet dont nous ne saisissons pas la cause (nous croient-ils proches des flics ?). Certains finissent par accepter une boisson chaude. Un homme plus âgé est content de revoir Yves qu’il avait rencontré lors d’un de ses précédents séjours sur place. Ce Tunisien a renoncé à passer la frontière et vit comme SDF sur cette plage. Nous nous rendons ensuite sur un parking près d’un pont où se tient presque tous les soirs une distribution de repas assuré par Vinticata, un collectif italien et parfois par Kesha Niya. Avant que la mairie de Vintimille le fasse évacuer, il y avait sous ce pont un grand campement de migrants où s’était créée une vie sociale et un peu de convivialité pour ceux qui attendaient de passer la frontière. Nous y trouvons un peu cachés quatre Somaliens à qui nous proposons des boissons chaudes et du pain. Ils nous proposent de nous asseoir avec eux autour de leur feu. Au loin une fumée signale la présence d’un autre groupe sous ce pont. Ces hommes sont heureux d’échanger avec les quelques mots de français qu’ils connaissent et leur anglais bien plus performant que le mien. Nous les quittons après un salut chaleureux. Dernière visite de cette journée, le lieu d’accueil près de la frontière tenu ce dimanche après-midi par les militants de Vinticata. Il pleut, ils ont installé une grande bâche pour faire un abri sur ce bord de route en forme de grand balcon devant cette vue magnifique surplombant la baie entre Vintimille et Menton avec palmiers et villas cossues en décalage total avec cet accueil de fortune pour les drames humains qui se jouent ici.

     

    Le lendemain, après quelques courses et après avoir rempli de gros bidons d’eau pour la journée, nous allons à notre tour, avec Marylaine et Clara, nous occuper de l’accueil des migrants près de la frontière. Il a plu beaucoup toute la matinée et il fait très froid. Nous garons le fourgon au bord de la route et déchargeons tout le matériel nécessaire pour la journée (eau, bâche, vaisselle, réchaud, vêtements de rechange, quelques affaires de toilette, alimentation, batteries pour les téléphones…). Nous installons la bâche comme nous pouvons avec la pluie et le vent, elle est tendue entre les arbres et soutenue par quelques piquets, ce n’est pas très stable. Les premiers migrants arrivent, nous nous dépêchons de faire du thé et du café, ils ont froid et le réchaud est lent…Nous surveillons l’horaire des bus pour Vintimille et leur vendons ou donnons des tickets selon leur budget, seul moyen d’éviter les 8 km à pied vers la ville car avec le Covid, il n’y a pas de vente de ticket dans le bus. Un bénévole doit faire signe au chauffeur qui risque de ne pas s’arrêter si les migrants sont seuls !!

     

    Ces hommes vont tenter à maintes reprises de franchir la frontière par le train, la route, la montagne…Ils finiront certainement par y arriver car si les mêmes personnes sont revues quelques jours ensuite, ils sont remplacés par d’autres. Nos pensées bien sûr les accompagnent dans ce périple difficile. De cette matinée, je me souviens surtout de quatre jeunes mineurs iraniens, d’un homme trempé, mutique puis pleurant en parlant de racisme et de nombreux autres visages et sourires malgré le froid qui les faisait greloter. Première plongée pour moi dans cet accueil, auprès de ces vies qui me semblent si terribles, si fragiles et à la fois si fortes. Nous avions croisé sur la route en arrivant une famille avec des enfants en bas âge mais malgré des recherches avec le véhicule nous ne les avons pas retrouvés, nous espérons qu’ils ont été pris en charge par Caritas en ville.

     

     

    Nous fournissons des vêtements sans qu’ils aient de lieux pour enlever leurs habits trempés. Des voitures italiennes passent devant notre abri de fortune sans regarder, d’autres s’arrêtent, donnent des vêtements, des chaussures, des parapluies, de la nourriture et des paroles réconfortantes. Clara tient le compte des personnes accueillies (pas de femmes ce jour), des nationalités et des âges approximatifs. Kesha Niya essaie également de recenser les irrégularités et infractions commises par la police aux frontières (PAF) au vu du droit international des étrangers (refoulements illégaux fréquents car ils ne suivent pas la procédure obligatoire selon la loi française, ne prennent pas les demandes d’asile. Mineurs non accompagnés que nous avons rencontrés ayant reçu de la police française de fausses dates de naissance d'adulte sur leurs papiers, constats ou témoignages de mauvais traitements….)

     

    Après avoir préparé et distribué un repas chaud (avec de l’harissa), nous sommes relayées par l’équipe d’après-midi. Nous rentrons, trempées et fatiguées, terriblement émues !

     

    L’après-midi nous trions la pharmacie dont dispose Kesha Niya ainsi que les affaires de toilettes et les produits de puériculture, c’est notre participation à l’organisation de cette maison !

     

    Après le repos, et un repas partagé, la soirée est complétée par une réunion débriefing. Mon mauvais anglais me permet d’en saisir quelques bribes, des passages nous sont gentiment traduits !

     

    Repos bien apprécié et matinée tranquille avant de reprendre l’après-midi notre poste à la frontière avec Léa et Ousman. Nous relayons l’équipe du matin, Yanco et Héléna étaient seuls, un peu juste à deux s’il se passe un problème qui nécessite qu’un des deux s’absente. Le temps est meilleur, pas besoin d’installer la bâche ! Au contraire, ils ont sorti ce matin le grand jeu de dames qui occupe et détend nos hôtes de l’après-midi. Nous distribuons de nouveau boissons, alimentations, masques, mouchoirs, vêtements….

     

    De jeunes journalistes viennent pour préparer un travail sur « les délais des démarches effectuées par les migrants mineurs », nous discutons avec eux.

     

    Une équipe de Médecins du monde de Nice qui assure une présence à Vintimille deux fois par semaine vient nous rencontrer et propose des soins à ceux qui en ont besoin.

     

    Le bus de 18h ne passe pas ! je fais plusieurs voyages à Vintimille pour emmener les migrants 5 par 5 et leur éviter le trajet à pied. Les contacts sont chaleureux, je leur souhaite bonne chance. Mais pendant mon absence, des migrants ont profité de l’inattention de Léa pour fouiller son sac et voler une batterie ! Grand moment de détresse pour elle et terrible sentiment de trahison après tout le mal qu’elle se donne pour les aider. Nous avons du mal à la réconforter, la soirée se termine tristement.

     

    Ousman est un Gambien hébergé par le collectif, homme souriant et chaleureux, il aide au travail d’accueil en se remettent d’une blessure à la cheville et espère repartir bientôt, il a déjà tenté 6 fois de passer la frontière. Il bénéficie des massages et des soins de Marylaine. Il était en Allemagne dans un projet d’insertion avec logement et apprentissage de la langue. Il est spontanément revenu en Italie car il croyait qu’il devait y régulariser ses papiers. Erreur, incompréhension, il est considéré comme un étranger sans droit avec interdiction de repasser les frontières. Injonctions contradictoires, mauvaises informations aux conséquences terribles qui mettent en danger ces femmes et ces hommes aux vies déjà si compliquées !

     

    Héléna et Yanco sont venus d’Allemagne avec une collecte importante d’argent qui permet de faire des achats de vêtements chauds et de nourriture, les besoins sont importants et les soutiens essentiels.

     

    Départ pour nous le lendemain, quelques courses au marché couvert de Vintimille puis un au revoir poignant à la frontière auprès d’Héléna, Yanco et Zuska (et son futur bébé avec son compagnon africain lui aussi en situation irrégulière). Nous emmenons Audrey qui profite de notre retour pour aller rejoindre ses grands-parents en France. Je l’emmènerai le lendemain à la gare de Nîmes non sans avoir fait un test COVID pour ne pas avoir peur pour eux !

     

    Merci à Marylaine pour le partage de ces moments émouvants et pour sa voiture !

     

    Nous apprenons quelques jours plus tard qu’Ousman à réussi à rentrer en France ! Bravo à lui et bonne chance !

     

    Messages d’info de quelques bénévoles :

     

    -Kesha Niya Kitchen est une association, que Roya Citoyenne finance pour les frais des maraudes chaque mois (récapitulatif de leurs frais: courses, transports, garage....) et envoie d'argent en Allemagne, ceci depuis plusieurs années. Ils ont un site : roya-citoyenne.fr. (Catherine de Roya Citoyenne)

     

    -Kesh Niya (http://keshaniya.org/) se définit comme une organisation communautaire qui travaille étroitement avec d'autres associations comme indiqué dans l'onglet Contact de leur site. (Joël de Roya citoyenne)

     

    « Comme toujours, plus de personnes et plus d'argent nous permettront de poursuivre et d'améliorer notre travail, alors si vous en êtes capable, venez nous rejoindre ou faites un don ! Et aidez-nous à dénoncer les activités illégales de la police qui se déroulent ici en faisant passer le mot ! » Kesha Niya

     

    Ci-dessous, le lien vers deux articles parus dans CQFD n°194 (janvier

    2021) sur la criminalisation du sauvetage en mer.
    
    - Bras de fer en Méditerranée
    
    Dans un silence de mort, la Méditerranée continue de se transformer en
    cimetière. Alors que les candidat·es à l’exil font face à une forteresse
    aux portes bien gardées, les bateaux de sauvetage tentent de déjouer les
    entraves de l’Europe. Focus sur une bataille navale des plus cyniques,
    via le premier volet d’un état des lieux en deux parties, publié dans le
    numéro 194 de CQFD (janvier 2021).
    
    http://cqfd-journal.org/Bras-de-fer-en-Mediterranee
    
    - « Ces milliers de personnes secourues t’aident à tenir »
    
    Dans Ce matin la mer est calme, Antonin Richard raconte son expérience
    de marin-sauveteur en Méditerranée centrale, zone privilégiée des
    migrations maritimes de fortune. Un témoignage puissant, sur lequel il
    revient ici, via ce second et dernier volet d’un état des lieux du
    sauvetage et de sa criminalisation publié dans le numéro 194 de CQFD
    (janvier 2021).
    
    http://cqfd-journal.org/Ces-milliers-de-personnes 
    
    
    Ci-dessous, le lien vers un article paru dans Bastamag le 20 janvier
    2021 sur les harcèlements policiers à la frontière franco-italienne.
    
    - Une famille en détresse en montagne héliportée vers un poste de police
    sans même être emmenée à l’hôpital
    
    Des personnes exilées secourues en haute montage ont été renvoyées à la
    frontière franco-italienne sans recevoir des soins ni pouvoir déposer
    une demande d’asile. « Le harcèlement policier s’accentue », constatent
    les citoyens sur place.
    
    https://www.bastamag.net/Un-helicoptere-de-secours-en-montagne-ramene-une-famille-d-exiles-avec-deux-bebes-a-la-frontiere-plutot-qu-a-l-hopital-droits-fondamentaux-asile
     
    
    Jeune réfugié en détresse: aidez-nous à garder
    Madama (futur apprenti sur une ferme Conf), menacé d'expulsion
    
    Madama, jeune réfugié malien aurait dû faire un apprentissage chez
    Jean-Louis et Martine VIGOUROUX, éleveurs ovins bio à
    Saint-Geneys-près-Saint-Paulien en Haute-Loire et adhérents de la
    Confédération Paysanne 43 . Il est menacé d'expulsion. Sa famille
    d’accueil, un couple d'enseignants, entame une grève de la faim.
    Des articles sont parus dans la presse pour alerter sur l'inhumanité
    de cette situation, par exemple :
    
    https://www.leveil.fr/puy-en-velay-43000/actualites/un-jeune-malien-veut-obtenir-un-titre-de-sejour-pour-entamer-son-apprentissage-a-saint-geneys-pres-saint-paulien_13908668/
    « Madama s’est intéressé à tout. Il a un profond respect du monde
    animal et il est demandeur d’apprendre ce métier. C’est le gars qu’il
    nous faut », assurent Jean-Louis et Martine Vigouroux avec beaucoup
    d’émotion."
    
    Il n'est pas une journée sans qu'autour de nous, on n'entende pas des
    paysans se plaindre que l'agriculture est en manque de main-d'œuvre ou
    déplorer la désaffection pour le métier (particulièrement en élevage).
    Ces aberrations administratives doivent cesser. Madama vit ici, il est
    scolarisé ici, il doit rester ici.
    
    La Confédération Paysanne de Haute-Loire invite à signer et faire
    signer massivement la pétition :
    http://chng.it/25pqVgggbh


     Lieu d’accueil à la frontière de Vintimille

     

     

     

     

     

     

     


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  • Coronavirus ou la grande manipulation

    Il faudra le répéter sans cesse, jusqu'à ce que le peuple mouton ouvre les yeux, les oreilles et sa conscience pour qu'il réalise être manipulé par le pouvoir très largement aidé par des médias à la botte. Chaque jour, inlassablement nous sommes assommés par des informations totalement destinées à entretenir la peur. Le peuple ainsi formaté ne réfléchit plus, il obéit aveuglément, convaincu du bien fondé des informations pourtant mensongères. Ce n'est pas si exagéré de dire que les citoyens sont conduits à l'abattoir.... 

    Gaulois.        

    L’écho des Vosges Expression libre Lundi 23 juillet 2020

    A L’évidence, les principales chaînes de télévision élaborent leurs journaux télévisés sous l’influence du diktat du président Macron et de ses équipes.

    Comment entretenir une atmosphère anxiogène

    Alors que l’épidémie due au coronavirus est derrière nous, comme cela se vérifie à chaque épidémie virale de saison hivernale, les grandes chaînes TV continuent inlassablement, aujourd’hui encore, à mettre en avant des cas isolés, des “clusters” comme ils savant si bien de Covid 19. Tout semble mis en oeuvre pour maintenir une atmosphère pesante d’anxiété qui affecte aujourd’hui encore le peuple. La généralisation du port des masques dans les lieux publics est aujourd’hui une aberration et n’a plus aucune justification en termes de prévention de contamination. De deux choses l’une, soit il faut maintenant écouler les énormes stocks de masques (malheureusement inexistants au début de la pandémie lorsqu’il eu été conseillé de les porter), soit nos gouvernants veulent contraindre le peuple à s’habituer au port du masque dans l’avenir… principe de précaution aidant, on ne sait jamais ! Toujours est-il qu’une bonne majorité de nos concitoyens reste aujourd’hui encore traumatisée par la psychose Covid 19, car, n’ayons pas peur des mots, les dirigeants politiques ont su pratiquer la politique insoutenable du lavage de cerveau. La conséquence dramatique de toute cette anxiété généralisée engendrée par le confinement et le déconfinement (qui n’en finissait pas), a déjà eu et aura des conséquences difficilement mesurable aujourd’hui sur le monde du travail dans l’avenir. En plus des entreprises de production en souffrance, de nombreux secteurs porteront pour un moment des séquelles de cet épisode désastreux mal appréhendé par nos dirigeant : le tourisme, le monde de la restauration, le monde du spectacle, le monde associatif, etc…

    Le peuple est un troupeau égaré…

    Dans ce contexte anxiogène, je ne peu m’empêcher de rappeler les réflexions de Walter Lippmann (1889 – 1974) : ” Le peuple est un troupeau égaré, bien trop émotif, incapable de s’occuper de ses propres affaires, et qui doit être encadré, contrôlé et conduit en permanence par une élite, une avant-garde de décideurs éclairés. Les gens doivent être détournés vers des buts inoffensifs. Il faut les noyer, les assomer sous une masse d’informations qui ne leur laisse pas le temps de réfléchir. Il faut les persuader qu’ils sont incapable de provoquer des changements. Il faut les convaincre de la révolte entraîne toujours le pire. Il faut juste les faire voter de temps en temps pour leur donner l’illusion de décider, juste l’illusion nécessaire… Nos démocraties fabriquent du consentement, et pour cela, la machine médiatique est très au point. C’est un formidable vecteur de diffusion des idées, mais aussi redoutable moyen de manipulation des masses pour atteindre des objectifs de politique intérieur ou extérieure. Les véritables stratégies ne sont jamais dévoilées, elles sont toujours sous-entendues et souvent dissimulées… “.

    Je conclurai cet article en osant avancer finalement que le peuple sont manipulés à leur insu, qu’on le veuille ou non !

    Idée Le coq du St Mont


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  • Dictature en marche

    Bien des personnes de notre entourage me prennent pour un complotiste quand j'affirme que la dictature est inéluctablement en cours d'instauration.
    Je leur répond alors que si dénoncer les forfaitures du pouvoir est du complotisme, alors je suis complotiste !
    Quand les moutons de Panurge se dresseront enfin, les poules auront des dents !
    Gaulois.
    La révolte est un devoir lorsque le pouvoir enferme notre liberté

    Fichage policier : recours contre le détournement du fichier du « Système de contrôle automatisé »

    Source " La quadrature du net "

    Posted on9 novembre 2020

    Nous venons de déposer un recours devant le Conseil d’État contre l’extension du fichier du Système de contrôle automatisé (SCA). Depuis avril, ce fichier permet de conserver pendant 5 à 10 ans les informations relatives à une contravention ou un délit conduisant au paiement d’une amende forfaitaire. Nous attaquons cet énième fichier de police.

    Le SCA — ou ADOC, pour « Accès au dossier des contraventions » — est un fichier de police qui permettait, avant avril, de conserver des informations relatives aux délits routiers. En avril, pendant le confinement, le gouvernement a détourné ce fichier pour y inscrire des informations relatives au non-respect du confinement. La police et la gendarmerie l’ont ainsi utilisé pour repérer les récidivistes, afin tout simplement, de les mettre en prison1.

    Ce fichier ne permettant pas, à l’époque, de conserver des informations autres que sur les délits routiers, les procédures judiciaires ont depuis été annulées et les personnes relaxées.

    Qu’à cela ne tienne. Puisque les tribunaux reprochaient à la police d’utiliser un fichier sans en avoir le droit, la police — par le biais du ministre de l’intérieur — a changé les règles du jeu. Et voilà que, depuis mi-avril 2020, toute infraction réprimée par une amende forfaitaire sera inscrite dans ce fichier, et cela pour une durée de 5 ans (pour les contraventions) à 10 ans (pour les délits).

    Outre la méthode infâme et indigne d’un État de droit, cette manœuvre accentue de manière inquiétante le fichage de la population. Non seulement les infractions visées sont peu graves2, mais elles sont aussi très nombreuses. Vous pourrez donc vous retrouver dans ce fichier de police pour avoir vendu une Tour Eiffel à la sauvette, pour avoir du cannabis sur vous, pour le dépôt d’ordures3, pour avoir participé à une manifestation interdite sur la voie publique, ou encore, depuis fin octobre, pour ne pas avoir respecté les obligations de confinement. Et cette liste est très loin d’être exhaustive : nous avons relevé dix délits et une trentaine de contraventions qui, seulement parce qu’ils et elles font l’objet du paiement d’une amende, vous inscrira dans un énième fichier de police. Et ce pour une période relativement longue.

    À travers ce fichier, c’est encore une fois l’impunité policière qui doit être dénoncée. Le gouvernement fait fi des règles d’un l’État de droit pour arriver à ses fins : mettre les gens sous surveillance, les envoyer en prison et réprimer toujours plus durement. Il est pourtant établi qu’un fichage policier conduit toujours à des abus — le TAJ ou les drones ne sont que deux exemples dans un océan d’arbitraire.

     

    ↑1

    Le non-respect des règles de confinement, aujourd’hui encore, vous expose à une amende de 135€, mais la récidive peut en effet vous conduire en prison.

    ↑2

    C’est justement parce que ces infractions sont « peu graves » que l’on peut décider de de payer une amende forfaitaire au lieu de passer devant un tribunal.

    ↑3

    Notons à ce propos que la police sanctionne l’affichage militant sauvage par une amende pour dépôt d’ordures sauvage.


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  •  

    Fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim  L’immense arnaque

     

     

    Faut-il s'étonner de l'augmentation régulière de l'électricité ?

    Gaulois.

     


    L’immense arnaque de la fermeture de Fessenheim.

    Pierre Péguin, novembre2020,
    Cela n’a pas été très médiatisé, mais la fermeture de la centrale de Fessenheim a été préparée avec un protocole permettant à EdF de recevoir de l’État un pactole considérable, lourd de conséquences pour l’avenir*.

     

    Un accord entre l’État actionnaire principal, EnBW du land Bade-Wurtenberg de 17,5 % actionnaire, le Consortium Helvétique à 15 %, et EDF avait déjà été préparé en 2016. C’est en 2017 que le «  protocole d’indemnisation pour fermeture anticipée de Fessenheim » a été mis au point, avec de nouvelles garanties accordées par l’État, et adopté par le conseil d'administration d'EDF. Les six représentants de l’Etat n’ayant pas pris part au vote, les six représentants des salariés ont voté contre, tandis que les six autres administrateurs se sont prononcés pour, avec parmi ces derniers, le PDG Jean-Bernard Lévy, dont la voix a été prépondérante, du fait du partage égal des voix.

     

    La validation de cette indemnisation était un préalable à la procédure d’arrêt de l’une des centrales nucléaires les plus contestées pour les risques qu’elle fait courir aux populations non seulement du pays, mais aussi de Suisse et d’Allemagne. Elle a été mise en route en 78, donc vieille de 43 ans, elle est située en zone sismique et inondable.

     

    Cette fermeture de la centrale de Fessenheim, promesse de campagne de François Hollande en 2012 avait été fixée à l’horizon 2018 , à la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) respectant ainsi la loi sur la transition énergétique qui plafonne les capacités nucléaires de la France à leur niveau actuel. Mais celui-ci bourré de défauts, de pièces hors norme forgées au Creusot (dont la cuve!), n’étant pas prêt de fonctionner, Fessenheim a tout de même été arrété en juin dernier en fonction d’autres considérations. .

     

    L’arnaque porte sur l’accord financier en plus des garanties initiales.

     

    Dès le départ les garanties étaient telles que les actionnaires privés et EDF avaient approuvé sans sourciller le protocole, et celui-ci a encore été enrichi plus récemment. Voyons de quoi il s’agit :

     

    Les garanties en cadeau :
    La plus importante a consisté en une extension du délai de l’autorisation de création de l’EPR en construction à Flamanville, qui arrivait à échéance en avril 2017, jusqu’à sa mise en route « partielle » actuelle. On peut supposer aussi qu’un accord occulte a garanti que l’ASN (Autorité dite de Sureté Nucléaire!) donnerait son accord malgré tous les défauts de construction et les risques de fonctionnement qui en résulte….

     

    L’électricien avait également obtenu l’assurance de pouvoir redémarrer le réacteur n°2 de la centrale de Paluel (Seine-Maritime), à l’arrêt depuis plus de 2 ans suite à la chute d’un générateur de vapeur. La loi de transition énergétique prévoit en effet qu’un réacteur à l’arrêt depuis plus de deux ans, soit considéré comme étant en arrêt «définitif», le gouvernement ayant la possibilité de proroger de trois ans cette durée, ce qui a été fait.

     

    Et surtout sur le plan financier,
    L'accord conclu à l'été 2016 entre EDF et l'Etat au sujet de Fessenheim prévoyait une indemnisation de 446 millions d'euros au moins, dont un premier versement d'environ 100 millions d'euros lors de l'arrêt de la centrale. Le solde étant constitué d'une part fixe et d'une part variable tenant compte d'un éventuel manque à gagner pour EDF jusqu'en 2041.

     

    Re-actualisé récemment, cet accord prévoit maintenant le versement immédiat de 370 millions d’€ à EDF, « avant la fin de l’année » d’après le ministère de Barbara Pompili. EDF est aux abois, il faut le subventionner au plus vite…

     

    Mais l’État ne solde pas ainsi l’intégralité de ses comptes liés à la fermeture de Fessenheim. Le protocole signé avec EDF stipule en effet qu’en plus de cette part initiale, l’électricien recevra un supplément pour tenir compte des bénéfices qu’il aurait pu réaliser jusqu’à la fin de vie théorique de la centrale, en 2041, calculés à partir des prix de marché qui seront constatés au cours des vingt ans à venir.

     

    C’est là où se confirme l’immense arnaque consistant à financer outrageusement EDF, en espérant que cela ne soit pas rejeté par l’Europe pour non respect des règles de la concurrence « libre et non faussée », car Il y a bien subvention déguisée et satisfaction d’EDF et des actionnaires...
    En effet comment prouver que Fessenheim pouvait fonctionner jusqu’en 2041 (d’ailleurs pourquoi 2041, soit 3 ans après les 60 ans). Cela revient à prétendre
     que l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire est acquise à priori. Quant aux travaux requis pour le passage de la 4ième visite décennale des réacteurs, puis de la 5ième, leur coût aurait approché le milliard d’€. De plus les 2 réacteurs conçus pour fonctionner 30 ans, prolongeables jusqu’à 40 ans, sont déja amortis.

     

    Ne tenant pas compte de ces réserves, la close permettant de dédommager EDF avec la variation du prix de l’électricité ouvre la porte à des versements pouvant aller jusqu’à plusieurs milliards, au frais des contribuables.

     

    La fermeture de Fessenheim qui réjouit le courant écologique, et mortifie ses travailleurs et sa région, apparaît en fait être un immense montage financier destiné à soutenir EDF, et à lui assurer à terme de nouvelles ressources aux frais des contribuables. Il fallait ne plus tarder pour lancer ce processus afin d’apporter un financement rapide à EDF, et aussi de lui éviter d’avoir à réaliser les travaux onéreux du « grand carénage » nécessaires à la poursuite de l’activité de la centrale.

     

    Cette arnaque est d’autant plus grave que si elle est validée par l’Europe, elle crée un précédent applicable à tout nouvel arrêt de réacteurs du parc. Notre revendication de l’arrêt du nucléaire au plus vite deviendrait alors un facteur d’enrichissement d’EDF et de ses actionnaires par le budget de l’État.

     

    Ces ressources auraient-elles pour but de financer un nouveau programme de construction de 6 EPR dont la décision est préparée en catimini ? Est-ce pour cela qu’un accord de mise en route « partielle » de l’EPR a été délivré, entraînant la livraison de combustibles ? Permettant ainsi de prétendre que cette technologie est opérationnelle et qu’elle peut donc être reproduite ?

     

    *https://savoie-antinucleaire.fr/2020/11/07/fessenheim-letat-versera-377-millions-deuros-a-edf-cette-annee/

     


    FESSENHEIM : L’ÉTAT VERSERA 377 MILLIONS D’EUROS À EDF CETTE ANNÉE

     

     

     Le gouvernement va ajouter à son budget pour 2020 des crédits afin de régler en une fois l’indemnisation pour l’arrêt anticipé de la centrale nucléaire alsacienne d’EDF. Un paiement différé aurait pu coûter des dizaines de millions d’euros en plus à l’État.

     

    Pourquoi payer en plusieurs fois quand on peut le faire d’une traite et économiser des dizaines de millions d’euros ? C’est le calcul de l’État, qui a décidé de dédommager entièrement EDF dès cette année pour la fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Pour cela, le gouvernement a proposé d’adopter une ouverture de crédit supplémentaire dans le quatrième budget rectificatif pour 2020 qui sera examiné à l’Assemblée nationale mardi.

     

    La transition énergétique sera-t-elle la nouvelle chance du nucléaire ?

     

    Sur les 357 millions d’euros d’ouverture dont fait l’objet la mission « Écologie, développement et mobilité durables » du budget, 300 millions sont destinés au « paiement en une fois de l’indemnité due au titre de la fermeture de la centrale de Fessenheim », d’après le nouveau document rédigé par Bercy. (NDLR : il ne reste donc que 57 millions pour l’Écologie, développement et mobilité durables !!! De qui se moque-t-on ? Des Français je suppose !)

     

    Paiement le plus rapide possible

     

    dont les réacteurs ont été définitivement arrêtés en juin cette année . Pourquoi alors cette décision de payer en une fois ? Elle fait « suite aux recommandations de la Cour des Comptes dans son récent rapport sur l’arrêt et le démantèlement des installations nucléaires », explique le ministère de la Transition écologique, qui évoque « des raisons d’optimisation de la dépense publique ».

     

    * * Libération.fr 24 janvier 2017

     

    reporterre.net/spip.php?page=pdf&id_article=11441&nom_fichier=EDF-approuve-sur...

     

    *« Le Monde » du 9 avril 17, « Canard Enchainé » du 12 avril 17.

     

    EDF et l’Etat, actionnaire à plus de 85% de l’électricien, ont inclus de nouvelles «clauses» en plus de l’accord qu’ils avaient négocié à l’été 2016, a indiqué cette source, confirmant une information des Echos.

     

    Ces clauses concernent tout d’abord «la prolongation» de l’autorisation de création de l’EPR en construction à Flamanville (Manche), qui arrive à échéance en avril prochain, alors que le réacteur ne doit pas entrer en service avant la fin 2018 du fait des retards sur le chantier, a précisé cette source.

     

    Par ailleurs, EDF obtiendrait également l’assurance de pouvoir redémarrer le réacteur n°2 de la centrale de Paluel (Seine-Maritime), à l’arrêt depuis mai 2015.

     

    La loi sur la transition énergétique votée en août 2015 prévoit en effet qu’un réacteur à l’arrêt depuis plus de deux ans, soit considéré comme étant en arrêt «définitif».

     

    Mais le gouvernement a la possibilité de proroger de trois ans cette durée.
    Or EDF ne prévoit pas de terminer les opérations de maintenance de ce réacteur, où un générateur de vapeur a chuté en mars 2016, avant la fin novembre 2017.
    Interrogé, EDF n’a souhaité ni confirmer ni démentir ces informations.

     

    Sur le plan financier, l’accord conclu l’an dernier entre EDF et l’Etat au sujet de Fessenheim prévoit une indemnisation de 446 millions d’euros au moins dont un premier versement d’environ 100 millions d’euros lors de l’arrêt de la centrale.
    Le solde sera constitué d’une part fixe et d’une part variable tenant compte d’un éventuel manque à gagner pour EDF jusqu’en 2041.

     

    La validation de cette indemnisation est un préalable au dépôt par EDF d’une demande d’abrogation de l’autorisation d’exploiter la centrale, qui prendra la forme d’un décret du gouvernement pour entériner la décision de fermeture.
    Cette fermeture de la centrale de Fessenheim est une promesse de campagne de François Hollande en 2012. Elle est fixée à l’horizon 2018 lorsqu’EDF prévoit de mettre en servie l’EPR de Flamanville (Manche).
    La loi sur la transition énergétique plafonne en effet les capacités nucléaires de la France à leur niveau actuel.

     

    Les salariés de la centrale se sont mobilisés lundi à Fessenheim pour protester contre cette fermeture et prévoient d’autres actions mardi.

     

    Lors du conseil d’administration, les six représentants de l’Etat ne participeront pas au vote, tandis que les six administrateurs élus par les salariés ont indiqué qu’ils se prononceraient contre l’accord.

     

    L’issue du vote se trouve donc dans les mains des 6 administrateurs indépendants, parmi lesquels le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy, qui possède une voix prépondérante. Ils doivent tous donner leur feu vert pour que l’accord soit validé.

     


    AFP

     

    • parue le ….

     

    Le conseil d'administration d'EDF a adopté sur le fil mardi le protocole d'indemnisation du groupe pour la fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), enclenchant la procédure d'arrêt de la doyenne des centrales nucléaires françaises, a-t-on appris de source proche du dossier.

     

    Les six représentants des salariés ont voté contre, dans la lignée de l'avis négatif rendu par le comité central d'entreprise le 10 janvier, tandis que les six administrateurs indépendants se sont prononcés en faveur du protocole négocié avec l'Etat français. Parmi ces derniers figure le PDG Jean-Bernard Lévy, dont la voix est prépondérante en cas de partage.

     

    Promesse de campagne du président François Hollande en 2012, la fermeture de Fessenheim est fixée à l'horizon 2018 lorsqu'EDF prévoit de mettre en service l'EPR de Flamanville (Manche), la loi de transition énergétique plafonnant les capacités de production nucléaire à leur niveau actuel de 63,2 gigawatts (GW).

     

    La validation de l'indemnisation est un préalable au dépôt par EDF d'une demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter Fessenheim, dont le vote par le conseil d'administration a été reporté à plus tard, selon la source proche. Le gouvernement devra ensuite entériner la fermeture en prenant un décret d'abrogation.

     

    EDF a obtenu de l'État français, son actionnaire à 85,6%, de nouvelles garanties dans le cadre de la fermeture de la centrale alsacienne, selon des sources concordantes. La première consiste en une extension du délai de l'autorisation de création de l'EPR en construction à Flamanville, qui arrive à échéance en avril prochain, alors que le réacteur n'entrera pas en service avant la fin 2018 du fait des retards sur le chantier.

     

    L'électricien a également obtenu l'assurance de pouvoir redémarrer le réacteur n°2 de la centrale de Paluel (Seine-Maritime), à l'arrêt depuis mai 2015 alors que la loi de transition énergétique prévoit qu'un réacteur, après plus de deux ans d'arrêt, soit considéré comme en arrêt "définitif".

     

    Sur le plan financier, l'accord conclu à l'été 2016 entre EDF et l'Etat au sujet de Fessenheim prévoit une indemnisation de 446 millions d'euros au moins dont un premier versement d'environ 100 millions d'euros lors de l'arrêt de la centrale. Le solde sera constitué d'une part fixe et d'une part variable tenant compte d'un éventuel manque à gagner pour EDF jusqu'en 2041.

     

    EDF approuve sur le fil l’accord d’indemnisation pour la ...

     

    reporterre.net/spip.php?page=pdf&id_article=11441&nom_fichier=EDF-approuve-sur...

     

    d’indemnisation pour la fermeture de Fessenheim 24 janvier 2017 Le conseil d’administration d’EDF a adopté sur le fil mardi 24€janvier le protocole d’indemnisation du groupe pour la fermeture anticipée de Fessenheim (Haut-Rhin), enclenchant la procédure d’arrêt de la doyenne des centrales nucléaires françaises. La validation de l’indemnisation est un préalable au dépôt ...

     

    EDF approuve l'accord d'indemnisation pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim

     

    Jean-Baptiste Duval

     


    Le Huffington Post

     

    EDF approuve l'accord d'indemnisation pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim

     

    ÉNERGIE - Le conseil d'administration d'EDF a adopté, sur le fil, le 24 janvier, le protocole d'indemnisation du groupe pour la fermeture anticipée de Fessenheim (Haut-Rhin), enclenchant la procédure d'arrêt de la doyenne des centrales nucléaires françaises, a-t-on appris de source proche du dossier.

     

    Les six représentants des salariés ont voté contre, dans la lignée de l'avis négatif rendu par le comité central d'entreprise le 10 janvier, tandis que les six administrateurs indépendants se sont prononcés en faveur du protocole négocié avec l'Etat français. Parmi ces derniers figurent le PDG Jean-Bernard Lévy, dont la voix est prépondérante.

     

    Promesse de campagne du président François Hollande en 2012, la fermeture de Fessenheim est fixée à l'horizon 2018 lorsqu'EDF prévoit de mettre en service l'EPR de Flamanville (Manche), la loi de transition énergétique plafonnant les capacités de production nucléaire à leur niveau actuel de 63,2 gigawatts (GW).

     

    Une indemnisation de 446 millions d'euros

     

    La validation de l'indemnisation est un préalable au dépôt par EDF d'une demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter Fessenheim, dont le vote par le conseil d'administration a été reporté à plus tard, selon la source proche.

     

    Le gouvernement devra ensuite entériner la fermeture en prenant un décret d'abrogation. EDF a obtenu de l'Etat français, son actionnaire à 85,6%, de nouvelles garanties dans le cadre de la fermeture de la centrale alsacienne, selon des sources concordantes.

     

    La première consiste en une extension du délai de l'autorisation de création de l'EPR en construction à Flamanville, qui arrive à échéance en avril prochain, alors que le réacteur n'entrera pas en service avant la fin 2018 du fait des retards sur le chantier.

     

    L'électricien a également obtenu l'assurance de pouvoir redémarrer le réacteur n°2 de la centrale de Paluel (Seine-Maritime), à l'arrêt depuis mai 2015 alors que la loi de transition énergétique prévoit qu'un réacteur à l'arrêt…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Négationnisme et complotisme sur France-info !

    Ou France infaux !

     Depuis longtemps, en fait depuis l'instauration de l'énergie nucléaire en France ( comme ailleurs ), nous sommes habitués aux mensonges de toutes sortes.

    N'oublions pas que l'énergie nucléaire, qu'elle soit militaire ou civile, est l'un des meilleurs outils de domination utilisés par les pouvoirs en place. 

    Le négationnisme sur les effets de la catastrophe de Tchernobyl, malgré d'immenses protestations internationales, se perpétue au fil des décennies.

    Les médias à la botte sont prolixes pour contribuer à désinformer les populations et ainsi imposer coûte que coûte une doctrine et un danger immense qui pèse sur notre planète.

    Gaulois.     

    Source :  http://www.observatoire-du-nucleaire.org/spip.php?article375

    La contamination de la France et les mensonges du gouvernement lors du passage du nuage de Tchernobyl allègrement niés dans une émission pourtant titrée… "L’info s’éclaire" !

    Mardi 17 novembre 2020 sur France-Info TV, au cours de l’émission "L’info s’éclaire" (https://cutt.ly/Cg7l1Hr), le conspirationnisme et le négationnisme se sont allègrement invités en plateau avec l’assentiment objectif du journaliste Axel de Tarlé, animateur de l’émission, qui n’a à aucun moment rectifié les inepties avancées par deux de ses invités.
    .
    En effet, à propos du fameux nuage de Tchernobyl qui a contaminé la France en mai 1986, un des invités, le sociologue Gérald Bronner a osé ceci : "Il ne s’agit pas vraiment d’un mensonge d’Etat mais seulement d’une catastrophe médiatique. Le Pr Pellerin a été totalement blanchi par la Cour de cassation, il a eu totalement raison de dire qu’il n’y a pas eu d’impact sanitaire, toutes les études épidémiologiques l’ont démontré".
    .
    Autre invité, Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy watch, autoproclamé "chasseurs de conspirationnistes", mais qui est finalement promoteur de mensonges : "Ce que vient de dire Gérald Bronner est tout à fait exact (…) il n’y a pas eu de mensonge du gouvernement".
    .
    Pourtant, le reportage diffusé quelques secondes plus tôt rappelait la communication totalement mensongère du ministère de l’agriculture qui, dans un communiqué du 6 mai 1986, prétendait de façon parfaitement ridicule que « le territoire Français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de Tchernobyl ».
    .
    Contrairement à ce que prétend sans honte M. Bronner, il y a donc bien eu mensonge d’Etat, mensonge du gouvernement, et il est avéré que les mesures de protection qui étaient mises en place chez nos voisins (en particulier Allemagne et Italie) auraient dû l’être aussi en France : interdiction de la consommation des salades et du lait, interdiction des jeux d’enfants dans les bacs à sable, etc.
    .
    Par ailleurs, bien que tout soit fait en France pour qu’aucune étude risquant de mettre en cause l’atome ne soit publiée, il existe au moins une étude épidémiologique qui met en évidence des conséquences réelles du nuage de Tchernobyl sur la population d’une des régions françaises les plus touchées, la Corse : https://cutt.ly/9g7hx8q
    .
    Avec tous les adeptes de l’atome, M. Bronner pense probablement le plus grand mal de cette étude, mais le fait est qu’elle existe et donc que M. Bronner a ouvertement menti, et ce sans que M. De Tarlé n’intervienne.
    .
    Quant au tristement célèbre Pr Pellerin, il n’a en aucun cas été "totalement blanchi par la Cour de cassation" : celle-ci s’est contentée d’affirmer que "en l’état des connaissances scientifiques actuelles, il est impossible d’établir un lien de causalité certain entre les pathologies constatées et les retombées du panache radioactif de Tchernobyl". C’est une problématique bien connue, qu’il s’agisse de radioactivité ou de toute autre contamination : même s’il y a une certitude sur la cause de votre maladie, il est impossible d’en apporter la preuve absolue : les tumeurs cancéreuses ne portent pas le tampon du contaminateur...
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    Mais en aucun cas le Pr Pellerin n’a été blanchi de ses mensonges avérés et de ses tristes manœuvres de dissimulation de la contamination (en particulier en instituant des moyennes régionales pour diluer les chiffres de fortes contaminations).
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    Il est comme toujours essentiel de se reporter aux travaux du laboratoire indépendant de la Criirad, par exemple son communiqué publié pour les 30 ans du début de la catastrophe, laquelle est loin d’être terminée aujourd’hui encore… même en France : http://www.criirad.org/tchernobyl/cp-2016-04-21-30-ans-web.pdf

     


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