• Foie gras et grippe aviaire
     

    Comme il fallait s'y attendre, l'article du Monde traite exclusivement l'aspect financier négatif causé par la grippe aviaire. Pas un mot, bouche cousue sur la fabrication de ce kaka ! Ce n'est pas le sujet me direz-vous.

    N'en déplaise aux amateurs de ce produit issu de la barbarie, la grippe aviaire aura au moins le mérite d'en limiter la production. Pour l'heure, les canards sont abattus, espérons-le, dans de meilleures conditions que le gavage barbare.

    Et tant pis pour certains producteurs, ils n'ont qu'à faire autre chose. D'ailleurs, certains d'entre eux sont plus respectueux de leurs volatiles et produisent du foie gras sans gavage

    http://poulailler-bio.fr/canard-gras-et-foie-gras-sans-gavage/

    Mais allez donc le suggérer à ces producteurs plus soucieux de leur profit que du bien-être de leurs volatiles.

    En ce qui nous concerne, nous ne consommons jamais de foie gras. Ceux qui le consomment sont d'ailleurs plus soucieux de l’effet de mode que de l'origine et dont le goût n'est pas toujours au rendez-vous.

     Gaulois.

     Dans le Gers, les producteurs de foie gras face à l’hécatombe de la grippe aviaire

    Cet épisode d’influenza aviaire est un nouveau coup dur pour les producteurs de foie gras, déjà très affectés par la dernière crise.

    LE MONDE | 08.12.2016


    Par Feriel Alouti (envoyée spéciale à Gimont dans le Gers)

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/08/dans-le-gers-les-producteurs-de-foie-gras-face-a-l-hecatombe-de-la-grippe-aviaire_5045920_3244.html

    Mercredi 7 décembre, au matin, massées derrière des barrières, une quarantaine de personnes, des retraités pour la plupart, attendent le coup de sifflet. A 10 heures précises, la sonnette du marché au gras de Gimont, dans le Gers, retentit. Les clients se pressent devant les étals. Certains n’hésitent pas à tâter la marchandise pourrepérer, en vue des fêtes, le plus beau foie gras. Mais il faut faire vite, car, ce jour-là, seule une poignée de producteurs a fait le déplacement. « L’ambiance est très maussade mais il faut faire avec. Ne pas se faire peur et garder le moral », lance tel un leitmotiv Claudine, 56 ans, dont trente-trois de gavage au compteur.

    Et pour cause, la semaine dernière, un foyer de grippe aviaire H5N8, « hautement pathogène » pour les oiseaux, selon le ministère de l’agriculturea été découvert dans le Tarn, avant de se répandre dans le Lot-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées… et le Gers. Dans ce département, trois foyers secondaires ont été décelés à Monlezun, Eauze et Beaumont-sur-l’Osse depuis le 1er décembre.

    Pour éviter une propagation du virus, une zone de protection de 3 km ainsi qu’une zone de surveillance de 10 km ont été instaurées autour des élevages ou des salles de gavage. Mercredi 7 décembre, près de 18 000 canards avaient été abattus, la désinfection ordonnée et tout mouvement de volailles et de palmipèdes vivants interdit.

    Une situation vécue difficilement par les producteurs. Au marché au gras de Gimont, certains rechignent à parler et accusent la presse de « dire n’importe quoi »« Il n’y a rien dans le Gers », crie l’un d’eux, avant de tourner le dos. « L’ambiance est très tendue », remarque le représentant de l’office de tourisme, un grand gaillard posté à l’entrée de la halle. « Il faut éviter de parler de grippe aviaire, sinon ils montent sur la table », poursuit-il, en souriant.

    « A part subir, on ne peut rien faire »

    Il faut dire que cet épisode d’influenza aviaire, qui survient à deux semaines des fêtes, est un nouveau coup dur pour la profession, déjà très affectée par la dernière crise. D’autant que dans le Gers, où l’on produit du foie gras « depuis toujours », la production fait vivre de nombreux foyers. Selon la chambre d’agriculture, « il y a quatre à cinq emplois derrière chaque producteur ».

    Lire aussi :   Le foie gras, star de Noël, fragilisé par la grippe aviaire

    Au printemps, onze foyers de grippe ont été recensés dans le département, obligeant les producteurs de foie gras à suspendre leur activité pendant plusieurs semaines. Ce fut le cas de Kelly, 28 ans, dont le compagnon est gaveur à Saint-Médard : « On a arrêté le gavage fin avril avant de le reprendre en septembre. Résultat, on n’a pas eu d’activité pendant quatre mois. Heureusement que mon compagnon fait aussi de la vache à viande et de la culture de céréales. C’est plus compliqué pour ceux qui n’ont que ça. »

    C’est le cas de Vincent, 32 ans, gaveur de foie gras à Aubiet. Installé depuis dix ans, le jeune producteur a enregistré, après quatre mois d’inactivité, une perte de chiffre d’affaires de 6 000 euros. Indemnisé jusqu’à présent à hauteur de « 45 % », il a aussi dû investir 20 000 euros dans des systèmes de biosécurité, en installant notamment des sas à l’entrée des salles de gavage et des aires de nettoyage pour les véhicules. « A part subir, on ne peut rien faire. Mais franchement, je n’ai jamais rencontré une telle situation », explique-t-il, la mine atterrée. Depuis avril, Vincent ne se verse plus aucun salaire.

    Comme d’autres, Vincent en veut surtout aux industriels accusés de vouloir tuer les « petits »« Les grosses firmes comme Vivadour veulent éliminer les petits producteurs comme moi car on est un frein pour leur développement, dit-il. Quand on existera plus, les grandes marques récupéreront notre clientèle. »

    Vivadour. Ces derniers jours, le nom de cette coopérative aux 475 millions de chiffre d’affaires annuel, comme l’indique son site Internet, suscite une vive polémique. Certains la soupçonnent de ne pas avoir respecté le principe de précaution en ayant autorisé l’import, dans le Gers et les autres départements touchés, d’une marchandise potentiellement contaminée par le virus H5N8.

    « On m’a livré une bombe à retardement »

    Pour mieux comprendre ce qui germe dans les esprits, il faut retracer la chronologie. Tout commence le samedi 26 novembre dans le Tarn, à Almeyrac, une commune de 282 habitants. Ce jour-là, un éleveur constate un taux de mortalité inhabituel chez ses canards. Il prévient aussitôt son vétérinaire. Le lundi, la direction départementale des services vétérinaires (DSV) effectue les premiers prélèvements. Le jeudi, les résultats définitifs confirment qu’il s’agit bien d’un virus de grippe aviaire de type H5N8.

    Mais la veille, un autre éleveur, rattaché à la coopérative Vivadour, dont l’exploitation est située à moins d’un kilomètre du foyer initial, a livré dans le Gers, les Hautes-Pyrénées et le Lot-et-Garonne des milliers de canards prêts à gaver. A Monlezun, Frédéric Labenelle reçoit une cargaison de 1 600 bêtes :

    « Le jeudi, elles commençaient à mourir. On a dû tout abattre. Les canards prêts à gaver mais aussi les 14 000 de mon élevage, par principe de précaution. Je suis frustré d’avoir été obligé d’abattre des animaux que j’ai élevés pendant deux mois et demi parce qu’on m’a livré une bombe à retardement. Ça me laisse un goût amer. »

    Pour Philippe Martin, député PS du Gers et président du conseil départemental, « la marchandise n’aurait jamais dû quitter l’élevage du Tarn »« Le principe de précaution aurait dû être appliqué en attente des résultats. Comment se fait-il qu’un groupement coopératif ait pris le risque de faire partir la production, alors qu’à 800 mètres il y avait une suspicion grave ? Pourquoi les services de l’Etat n’ont pas fait jouer le principe de précaution ? »

    Malgré plusieurs sollicitations, Vivadour a refusé de répondre à la question. « Ils m’ont dit que l’éleveur n’était pas au courant que son voisin avait une suspicion de contamination », rapporte toutefois M. Labenelle. L’éleveur du foyer initial affirme pourtant le contraire : « J’ai prévenu tous mes voisins dès la suspicion », assène-t-il, coupant court à la conversation. Pour démêler le vrai du faux, le ministère de l’agriculture a demandé une enquête à la direction générale de l’alimentation (DGAL).

    Le principe de précaution

    Une autre question nourrit les conversations. Pourquoi les services de l’Etat n’ont pas stoppé tout mouvement de palmipèdes dès la première suspicion de contamination ? « On ne peut pas décider de bloquer toute une zone quand il y a une suspicion. Si on le faisait à chaque fois, on bloquerait des régions tous les jours. Appliquer le principe de précaution, ce n’est pas être dans la surréaction permanente », répond Bruno Ferreira, chef de service à la DGAL.

    Le 6 décembre, un arrêté ministériel a pourtant été publié dans l’urgence. Si les textes prévoyaient déjà « la possibilité d’installer une zone de contrôle temporaire pour prendre des mesures conservatoires jusqu’à ce qu’un résultat soit confirmé », comme l’explique M. Ferreira, pour gagner en « rapidité », le préfet – et non plus seulement le ministre – pourra désormais prendre cette décision. Un arrêté sous forme d’aveu, pour Bernard Malabirade, vice-président de la chambre d’agriculture :

    « Je déplore que la décision n’ait pas été prise au niveau du Tarn. Si on demande au préfet de prendre désormais la décision, c’estreconnaître que cet arrêté aurait pu avoir une utilité. »

    « Il n’y a pas eu de retard à l’allumage sur le sujet », conclut le chef de service de la DGAL. Pour en être certain, Philippe Martin, le président du conseil départemental du Gers, attend les résultats de l’enquête. « Si elle ne répond pas à toutes mes questions, je porterai plainte contre X », précise-t-il.

     Lire aussi :   Grippe aviaire : la France relève son niveau de risque sur l’ensemble du territoire

    Les autorités sanitaires sur le pied de guerre

    Dans le Gers, les autorités sanitaires et les éleveurs concernés tentent, depuis plusieurs jours, de stopper la propagation de la grippe aviaire. Contrairement à la précédente crise, le virus H5N8 semble plus facile à contenir du fait de la forte mortalité qu’il engendre.

    « Il se transmet très rapidement, sa durée d’incubation est faible – entre vingt-quatre et quarante-huit heures – et sa mortalité est très forte. Jusqu’à 50 % des canards meurent dans les soixante-douze heures », explique Bernard Malabirade, vice-président de la chambre d’agriculture. « L’année dernière, le virus était faiblement pathogène. Comme les canards résistaient à la maladie, il était difficile de voir qu’ils étaient contaminés. Celui-ci semble donc plus facile à juguler », poursuit Marie-Pierre Pé, secrétaire générale du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog).

    Près de 18 000 canards ont déjà été abattus. La désinfection des sites touchés est, elle, en cours. Après la décontamination, un délai de vingt et un jours est nécessaire pour lever l’arrêter d’infection, dans l’hypothèse où de nouveaux foyers ne sont pas, entre-temps, détectés. La désinfection consiste notamment à traiter au lait de chaux les lisiers et les fumiers des canards pour y éliminer le virus.

    • Feriel Alouti (envoyée spéciale à Gimont dans le Gers) 
      Journaliste au Monde







     


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  • Foie gras

    Ou l'espèce humaine au cœur de la barbarie

    Faites la fête, mais ne pensez surtout pas à ce que vous avez dans votre assiette.
    Puisque vous aimez le foie gras ? Alors étouffez-vous avec !
    Gaulois.

    " L'enfer n'existe pas pour les animaux, ils y sont déjà..."
    Victor Hugo

    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2015/12/21/des-canetons-broyes-et-mutiles-pour-produire-du-foie-gras/

     

    http://news.lexpress.fr/foie-gras-les-videos-choc-qui-denoncent-les-souffrances-des-canards-17419

    http://www.europe1.fr/societe/lassociation-l214-revient-a-la-charge-sur-le-broyage-des-canetons-2639677

     

    https://www.youtube.com/watch?v=ql3CtnriSTw

     

     

     




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  • Gavage en procès

     


    Si vous êtes encore capable de consommer du foie gras, après avoir vu ces images, vous n'êtes pas un humain, mais un monstre.
    Après des procès en bonne et due forme, ceux qui pratiquent de telles méthodes de gavage mériteraient d'être condamnés à être gavés à leur tour dans les mêmes conditions que ces volatiles.

    https://www.google.fr/search?q=proc%C3%A8s+foie+gras&biw=1143&bih=711&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=RocGVYDUPNWxaeKvguAJ&sqi=2&ved=0CDoQsAQ&dpr=0.9

    http://www.amazoncruelty.com/

    Gaulois.

     


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  • Partagés sur le gavage

    Allez ! Encore un effort, afin que le gavage des oies et des canards devienne illicite !

    Il y a encore du chemin à parcourir pour cela, car la barbarie dans ce domaine est bien ancrée dans les mentalités. Les gens de sud-ouest se retranchent derrière la tradition, le patrimoine. C'est comme la tauromachie.  Ils n'ont aucune notion de ce que peut être la tradition. S'il en existait une qui permet d'assassiner son voisin, et bien au nom de la tradition, ils assassineraient leurs voisins. J'exagère ? A peine !

    Gaulois. 

     


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  • Le foie gras n'a plus la cote !


    S'il y a au moins une personne qui se réjouit de cette décision, c'est bien Gaulois.
    Pourtant ne crions pas trop vite victoire car rien n'est jamais définitif. Preuve en est de cette décision d'interdiction en 2006 à Chicago puis annulée en 2008. ( fin d'article )
    En France, nous pouvons apprécier le niveau de culture des producteurs et des élus de la région Midi-Pyrénées. Ça vole plutôt bas, très bas même. Voilà des personnages  prêts à tout au non du patrimoine, de la culture et des traditions locales et autres fadaises. Soyez-en sûrs, de tout cela, ils s'en moquent comme de leur première culotte, mais c'est bien pratique, pour justifier le business de ces sans foi ni loi autour de leurs cochonneries de foie gras.
    Quand le gavage sous la torture sera-t-il interdit en France ? De surcroît, pour produire cette chose immonde et malade qu'est le foie gras.
    Ça donne envie de gerber.

    Voir aussi les articles précédents de cette même rubrique.
    Gaulois.

    Publié le 29/06/2012 12:13
    Le foie gras interdit en Californie !
    http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/29/1390325-le-foie-gras-interdit-en-californie.html


    A compter de dimanche, la production et la commercialisation de foie gras seront interdites en Californie. Une décision qui n'est pas du goût des professionnels français, qui évoquent une nouvelle "Prohibition" et promettent d'étudier les recours possibles face à ce "préjudice d'image".
    La Californie a légiféré sur cette interdiction en 2004 à l'initiative d'associations opposées au gavage des oies et des canards. Les producteurs français sont furieux. L'affaire interpelle même le ministère des Affaires étrangères, où l'on examine les moyens de réagir. "C'est un sujet qui peut paraître anecdotique mais qu'il faut prendre au sérieux", a commenté une source diplomatique française. "Il n'y a aucune raison que la Californie fasse exception par rapport au reste du monde. Le foie gras est une partie importante du patrimoine gastronomique francais, reconnu par l'Unesco. Il n'y a aucune raison d'accepter cet état de fait".
    Bien que les exportations françaises de foie gras vers les Etats-Unis aient été quasi nulles en 2011 en raison de barrières douanières et de contraintes vétérinaires, la filière dit ne pas comprendre cette législation. Elle a décidé d'alerter le nouveau ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, sur le sujet. "On est en train d'étudier les recours possibles", a expliqué Marie-Pierre Pé, déléguée générale du Comité interprofessionnel du foie gras (Cifog). "Sur le plan économique, l'incidence de cette interdiction n'est pas très importante. C'est plutôt un préjudice d'image (...) La Californie est un Etat 'faiseur de mode'."
    "Une question de choc culturel"
    La responsable dénonce une législation votée "sous la pression des associations de protection animale". Elle évoque aussi une incompréhension entre l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis et la tradition gastronomique française. "C'est une question de choc culturel. Qui pourrait imaginer qu'en France on interdise le ketchup ou les hamburgers ?", s'interroge-t-elle, espérant que la Californie fera marche arrière, comme le maire de Chicago qui avait interdit le foie gras en 2006 avant de revenir sur son arrêté.
    Pour le Gersois André Daguin, ancien patron du syndicat des hôteliers et restaurateurs Umih, il s'agit d'un retour de la "Prohibition", en référence à cette période de l'entre-deux-Guerres pendant laquelle les Etats-Unis ont tenté d'interdire la vente d'alcool. "Certains pays ont interdit la production de foie gras. Ce qui est nouveau, c'est d'interdire la production et la consommation", critique l'ancien chef étoilé, dont la fille a fondé une entreprise qui commercialise du foie gras aux Etats-Unis. "Ça va être la Prohibition en Californie. Ça va pousser à la consommation et des gens vont faire des fortunes grâce à ça. Je n'irai pas jusqu'à dire que ça créera un nouveau Al Capone, mais c'est tout comme." "Nous devons nous battre même si l'intérêt matériel immédiat n'est pas très grand (...) C'est le début d'une bataille juridique."
    L'invitation de Martin Malvy
    Le ministère français des Affaires étrangères a dit "regretter la décision de la Californie". "Depuis sept ans, les autorités françaises interviennent auprès des autorités californiennes pour qu'elles renoncent à leur position", a souligné le Quai d'Orsay. "Nous continuerons de plaider dans toutes les instances appropriées en faveur du respect du droit international."
    De son côté, Martin Malvy, le président de la région Midi-Pyrénées, l'une des trois princpales régions productrices avec l'Aquitaine et l'Alsace, a tenté de réagir avec humour en invitant les Californiens et leur gouverneur à venir déguster "du foie gras sous toutes (ses) formes" au soleil du Sud-Ouest. "Vos concitoyens se trouvent injustement privés d'une des meilleures spécialités gastronomiques du monde", a écrit Martin Malvy dans un courrier électronique adressé à une douzaine d'organismes touristiques californiens et transmis à la presse. "Aussi, j'ai décidé d'inviter le premier groupe qui se présentera cet été en Midi-Pyrénées à être nos hôtes le temps d'une journée. Je les accueillerai personnellement pour une journée de découverte", poursuit l'élu. Il ajoute que le gouverneur Jerry Brown "est naturellement invité à se joindre à nos invités californiens pour se faire une idée plus précise de la réalité de la filière du foie gras français qui est certainement très éloignée de ce qu'on lui en a dit".

    "La Californie interdit le foie gras? On boycotte les vins californiens!"
    Par LEXPRESS.fr, publié le 02/07/2012 à 12:03
    http://www.lexpress.fr/styles/minute-saveurs/la-californie-interdit-le-foie-gras-on-boycotte-les-vins-californiens-l-appel-de-philippe-martin-depute-du-gers_1133129.html



    Le président du Conseil général du Gers, Philippe Martin, appelle les restaurateurs et les cavistes à ne plus vendre les vins de l'état américain.  
    La Californie interdit le foie gras? Qu'à cela ne tienne, le président du Conseil général du Gers Philippe Martin (PS) demande ainsi aux restaurateurs et cavistes d'arrêter de vendre des vins de Californie pour protester contre l'entrée en vigueur dimanche d'une loi interdisant la vente de foie gras au nom du bien-être animal.  
    Philippe Martin, également député du Gers, réclame le maintien de ce boycott "jusqu'à ce que la loi interdisant la production et la vente de foie gras dans cet Etat soit elle-même retirée", indique-t-il dans un communiqué.  
    Les professionnels français du foie gras ont demandé cette semaine au gouvernement d'intervenir estimant que la législation californienne était contraire aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).  
    "Nous respectons la physiologie de l'animal"
    "Même si l'incidence économique est infime, la décision de la Californie cause vraiment un préjudice d'image", a souligné Marie-Pierre Pé, déléguée générale de l'interprofession du foie gras (Cifog). "On ne peut pas laisser dire et faire sans se révolter car nous respectons la physiologie de l'animal", a-t-elle ajouté, en soulignant que l'oesophage des oies et canards est élastique à la différence de celui des humains.  
    La loi qui entre en vigueur en Californie a été votée en 2004 à l'initiative d'associations et de politiciens comparant le gavage à une torture, alors que le gouverneur était Arnold Schwarzenegger. Elle laissait sept ans aux producteurs pour trouver une alternative au gavage.  
    Avec AFP


    L'interdiction du foie gras à Chicago
    http://www.stopgavage.com/index.php
    L'annulation de l'interdiction (mai 2008)
    L'interdiction de vendre du foie gras dans la ville de Chicago (cf. ci-dessous) a été annulée le 14 mai 2008.
    chicagotribune.com - "City Council reverses foie gras ban" - 14 mai 2008
    The Chicago Sun-Times - "Will Chicago repeal foie gras ban?" - 14 mai 2008
    Le vote de l'interdiction (août 2006)
    Dans la ville de Chicago, l’interdiction de vendre du foie gras est entrée en vigueur le 22 août 2006.
    Le conseiller municipal ayant proposé la mesure d’interdiction a déclaré : « Nos lois sont un reflet des valeurs de notre société, et notre culture n’approuve pas la torture d’animaux innocents… Ce n’est pas une question de choix personnel. » L’interdiction a été adoptée le 26 avril à une majorité de 48 contre 1. Le contrevenant s’expose à une amende de 250 à 500$ par jour d’infraction constatée.
    Témoignage vétérinaire
    Le docteur vétérinaire Holly Cheever avait apporté son témoignage lors des auditions devant le conseil municipal en septembre 2005 :
    « De la nourriture ressort par les narines de ces pauvres animaux, qui en meurent étouffés. A mesure que le foie hypertrophié se détériore, ils développent une pathologie cérébrale. Vous voyez des oiseaux pris d’attaques ou dans le coma qui sont encore empoignés et gavés de force. […] Pour aucune autre production […] on ne crée intentionnellement un animal désespérément malade, tué juste avant qu’il ne meure parce qu’on l’a rendu trop malade, pour prendre cet organe malade et le mélanger avec des herbes et des épices pour l’étaler sur un toast le soir du réveillon. »
    Les conseillers municipaux avaient également visionné une vidéo montrant le traitement subi par les oiseaux dans les salles de gavage (cette vidéo inclut des images tournées en France par des enquêteurs de Stop Gavage).
    Des restaurateurs soutiennent l’interdiction et proposent des alternatives au foie gras
    Avant même le vote, près d’une centaine de restaurateurs de cette ville avaient déjà annoncé leur refus de servir du foie gras en raison des souffrances endurées par les oiseaux gavés. Certains restaurants de la ville proposent désormais des préparations alternatives au foie gras, appelées « faux gras », certaines à base de foie de canard non gavé ou de foie de poulet, d’autres à base de pois chiches, d’huile d’olive et de vin de paille.
    Les producteurs contestent
    Sans surprise, les trois entreprises américaines de production de foie gras s’opposent à cette interdiction, rejointes par le principal distributeur de ce produit aux Etats-Unis – D’Artagnan, une entreprise tenue par une française, Ariane Daguin – et par certains restaurateurs, généralement des chefs français installés dans ce pays. Ces entreprises ont recruté un lobbyiste professionnel qui s’est déjà illustré dans la défense des pratiques de maltraitance infligées aux veaux pour la production de viande. Elles contestent ainsi l’arrêté municipal : « Que le traitement des animaux, au Canada, en France ou dans l’Etat de New York pour produire du foie gras soit humain ou non n’est pas un problème sur lequel la ville de Chicago a à légiférer. »
    Le service juridique du conseil municipal rappelle cependant que le fait qu’un produit ne soit pas produit localement n’est pas une raison pour ne pas en réglementer la commercialisation : « Nous réglementons toutes ces choses qui ne sont pourtant pas produites à Chicago, tels les feux d’artifices et les armes. »
    Un restaurateur de Chicago tente une diversion : « Je pense que c’est incroyablement hypocrite parce qu’il y a tellement de choses que les gens mangent tous les jours qui sont élevées d’une manière inhumaine. La manière dont les poulets sont élevés, si les gens voyaient ça… ou le porc ordinaire, pour ne citer qu’eux. » A l’image de ce restaurateur, les partisans du gavage argumentent souvent que les méthodes utilisées dans d’autres filières viande sont encore plus cruelles, contribuant ainsi – probablement involontairement – à étendre le débat sur les méthodes d’élevage et la question animale en général.
    Vers d’autres interdictions ?
    Des propositions de lois ou règlements visant à interdire la commercialisation et/ou la production de foie gras ont été déposées dans plusieurs autres Etats américains (Hawaii, Illinois, Massachusetts, New Jersey, Pennsylvanie, Washington). La Californie a déjà voté une loi d’interdiction dont l’application sera effective en 2012.
    Le débat public sur la légitimité du foie gras est aujourd’hui intense aux Etats-Unis. L’interdiction promulguée à Chicago a contribué à le renforcer (dans ce pays comme dans d’autres, comme en témoigne cet article paru suite à l’interdiction à Chicago dans une revue de consommateurs québécoise).
    Sources
    Arrêté municipal de la ville de Chicago - 26 avril 2006
    The Chicago Sun-Times - "Foie gras ban gets vivid hearing" - 14 septembre 2005 (article payant en archives)
    The Christian Science Monitor - "A ban on foie gras? Could this really be Chicago?" - 13 décembre 2005
    Los Angeles Times - "Chicago says no to foie" - 3 mai 2006 (article payant)
    The Chicago Sun-Times - "For foie gras fans, taste is bittersweet" - 22 août 2006
    The Chicago Sun-Times - "Angry chefs file lawsuit over foie gras ban" - 22 août 2006
    The Chicago Tribune – "How does faux foie gras taste? Our critic knows" (en anglais) ; « Quel est le goût du faux foie gras ? Notre critique le sait » (traduction en français) - 21 septembre 2006


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  • Foie gras et Barbarie

     Anecdotes :

    - J'ai passé ma jeunesse dans la campagne Bourbonnaise. La femme qui m'avait recueilli à l'assistance publique était en fait ma nourrice et elle vivait seule. Elle avait une basse-coure impressionnante de 300 volailles de toutes sortes. De la poule à la pintade, l'oie, la dinde et le canard. Elle en faisait commerce mais aussi pour notre propre consommation.

    Je devais avoir 10 ou 11 ans lorsqu'un jour elle m'ordonna de tuer le canard qu'elle venait de saisir. Estimant que j'avais l'âge de le faire. Le ton était sans appel. Je devais m'exécuter sans discuter.

    Pour cela, je devais faire comme elle habituellement, c'est-à-dire ajuster le coup du volatile sur le billot, puis le trancher d'un coup de hache.

    Après beaucoup d'hésitations et les injonctions péremptoires de ma nourrice, tremblant comme une feuille, j'abattais la hachette et tranchais le coup de la pauvre bête. Mais la lâchais aussitôt !

    Le canard était toujours vivant et, bien que privé de sa tête, le reste du coup dressé, il se mit à courir sur une vingtaine de mètres, puis s'écroula, mort !

     

     

    Ce « Mauvais » souvenir est resté gravé en moi. Jamais ma nourrice ne m'a demandé de refaire ce guillotinage. Pendant quelques jours, j'étais traumatisé et j'avais longtemps des difficultés à manger de la volaille.

    - Savez-vous comment les volaillers tuent les pigeons d'élevage et les plument ?

    C'est très simple. Le volatile est pris par le coup, vivant et serré entre deux doigts ( L'index et le majeur ). La personne de l'autre main le plume pendant l'agonie. Horrible !

    J'ai assisté impuissant à cette scène dans les années 50.

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    - Bientôt les fêtes de fin d'année, avec son cortège d'incohérences et de business. Il paraît que Noël est une fête de famille, une trêve dans les conflits, un peu de paix.

     Qui se pose la question, en dégustant, pardon, en se goinfrant de foie gras, de savoir dans quelles conditions il a été fabriqué. Alors, avant de vous mettre à table, regardez ce foie gras qui vous fait face. Il est l'organe malade d'un animal torturé, en toutes connaissances de cause. Son goût est celui de la souffrance !

    Alors bon appétit. Et que la dernière miette vous étouffe ! Comme le canard

    Le foie gras, c'est la honte dans nos assiettes !

    Il se dit qu'il n'y a pas de barbarie chez les animaux. Bien sûr que si, les humains.

    Gaulois.

    Le canard est mort dans son vomi, après la période de gavage forcé


    FOIE GRAS: UN CONCENTRÉ DE SOUFFRANCES

     

    Le gavage dure 15 jours (18 à 24 pour une oie). Les canards reçoivent plus de 800 g d'aliments par jour. Le gavage dure cinq secondes. La nourriture ingérée équivaut à une quinzaine de kilos de spaghettis arrivant dans l'estomac d'un humain.

     


    L'humain est capable des pires tortures, envers ses congénères comme envers les animaux. Pour le plaisir, au nom de la culture et des traditions, comme la tauromachie, les combats de coqs. Mais aussi pour le plaisir du palais, ou d'un snobisme culinaire. Parmi les cruautés envers les animaux que l'humain se croit autorisé à commettre, le gavage des volailles est à classer parmi les pires. Le gavage consiste à insérer de force un tube de métal de 20 à 30 centimètres dans la gorge de l'oiseau jusqu'à l'estomac. Son foie finit par atteindre presque dix fois sa taille normale et développe une maladie, la stéatose hépatique. En se débattant lorsque le tube s'enfonce dans sa gorge, ou par la simple contraction de son œsophage provoquée par le besoin de vomir, l'oiseau risque l'étouffement et des perforations mortelles au cou. L'enfoncement du tube provoque des lésions du cou où se développent des inflammations douloureuses. La suralimentation forcée et déséquilibrée amène fréquemment des maladies du système digestif, potentiellement mortelles. Suite au choc du gavage, l'oiseau est immédiatement pris de diarrhées et de halètements. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles. Si le gavage était poursuivi, il provoquerait la mort des oiseaux gavés. L'abattage intervient à temps pour masquer les conséquences du gavage. Les plus faibles d'entre eux sont tout de même moribonds lorsqu'ils parviennent à la salle d'abattage, et beaucoup ne résistent pas jusque-là : le taux de mortalité des canards est dix à vingt fois plus grand pendant la période de gavage.


    Pour la fabrication du foie gras, des canards et des oies sont gavés de force pendant 12 à 14 jours. Ils reçoivent du maïs gras, une nourriture déficiente et déséquilibrée, jusqu'à ce que leur foie soit gonflé anormalement (jusqu'à 10 fois le volume normal). Les animaux sont ainsi volontairement rendus malades
    (l'affection se nomme stéatose du foie).


    Des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas se retourner,
    encore moins se mettre debout ou battre des ailes.



    La production de foie gras est une torture pour les animaux


    L'enfoncement du tube provoque des lésions du cou où se développent des inflammations douloureuses et/ou des perforations mortelles au cou.

    Dans la nature, les canards passent une grande partie de leur vie sur l'eau. Dans les élevages, beaucoup sont enfermés dans des hangars, puis dans des cages où leurs pattes se blessent sur le sol en grillage. Des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas se retourner, encore moins se mettre debout ou battre des ailes. Parmi ceux qui tiennent jusqu'au jour d'abattage, beaucoup ont les os brisés lorsqu'ils sont transportés, manipulés et enfin accrochés la tête en bas pour être électrocutés puis égorgés. Les canes, parce qu'elles produisent un foie plus veineux que les mâles, ne sont pas utilisées par l'industrie du foie gras. Pour s'en débarrasser, elles sont le plus souvent broyées vivantes, étouffées dans de grands sacs ou gazées peu après leur naissance.

    En France, on estime qu'au moins 15 millions de femelles sont éliminées comme le sont les jeunes poussins mâles dans l'industrie avicole. Les canards pour leur part, après l'enlèvement de leur foie, alimentent le marché de la viande.

    Selon les producteurs, le gavage est un phénomène naturel que l'éleveur ne fait que reproduire. A l'état sauvage, les oies et les canards sont des oiseaux migrateurs qui pratiquent l'autogavage pour stocker de la nourriture avant de partir en migration. L'oie est effectivement un oiseau migrateur. Mais les canards de Barbarie utilisés pour produire le foie gras, ne sont pas migrateurs. Migrateur ou pas, de toutes façons, à la fin de la période de gavage, les oies et les canards seraient bien incapables de voler. Ils ont même déjà bien du mal à se déplacer. Du fait de la compression des poumons par le foie rendu jusqu'à 10 fois trop gros, ils ont aussi du mal à respirer, et son incapables de fournir le moindre effort soutenu. "Il n'y a aucune comparaison entre le stockage naturel des graisses par les palmipèdes avant migration, se faisant dans les tissus périphériques (pour 50% dans la région de la poitrine) et le résultat extrême que représente le gavage forcé pour l'organisme" soutient le dr. Yvan Beck, vétérinaire.

    Un concentré de souffrances

    L'essentiel du foie gras mondial est produit et consommé en France. Plus de 30 millions d'oiseaux périssent annuellement pour cette habitude culinaire française, barbare et cruelle. Les ¾ de la consommation de foie gras se font sur le mois de décembre. Le foie gras devrait être interdit car il est une violation aux principes de la Convention européenne sur la protection des animaux d'élevage. Le préambule de la recommandation mentionne explicitement "des problèmes de bien-être liés à certaines pratiques dans la production de foie gras, qui ne répondent pas aux exigences de la Convention". Un Comité de cette convention a rédigé cette recommandation sur la base d'un rapport scientifique sur la santé et le bien-être des canards et des oies qui démontre que le foie gras est un foie malade d'un oiseau atteint de stéatose hépatique, de diarrhées, d'halètement, de déplacements pénibles, de lésions et d'inflammations du cou.

    Le gavage est interdit dans la plupart des pays: Allemagne, Argentine, Autriche, Danemark, Italie, Norvège, Pologne, République Tchèque, etc. Il vient d'être interdit en Israël pour motif de cruauté. En septembre 2004, le foie gras a été aussi interdit en Californie grâce aux pressions des défenseurs des animaux.

    En France la filière foie gras, face à toutes ses interdictions, fait pression auprès du gouvernement pour que le gavage soit reconnu comme une "exception culturelle" afin de déroger aux règles sur le bien-être animal de la législation européenne. Elle réclame pour le foie gras la même dérogation qui protège aujourd'hui, dans le code pénal , l'exercice de l'infâme tauromachie. Le gavage des canards et des oies provoque une grande détresse émotionnelle, des souffrances physiques intenses chez les oiseaux, une vie misérable et cruelle. Faites circuler l'information pour que ce concentré de souffrance ne s'implante pas au Québec et pour que le foie gras soit interdit dans tous les pays. Les "gastronomes" amateurs de foie gras ne doivent pas ignorer les cruelles méthodes du gavage. Manger du foie gras est synonyme d'indifférence envers les souffrance d'un animal torturé. Il n'y a pas de gavage sans angoisse et douleur pour les animaux. Le plaisir des humains ne doit pas être payé par la souffrance des animaux.

    L'abattage

     

    Celui-là est encore vivant !



     


    Vidéos sur le gavage :

    http://www.animal-cross.org/gavage-canards-oies-tradition-foie-gras.html

    http://www.gourmetcruelty.com/videos.php

     

    PMAF
    http://www.pmaf.org/

     http://corinne-vomscheid.suite101.fr/le-fois-gras--la-honte-dans-notre-assiette-a19177

    Le foie gras halal !

    http://www.al-kanz.org/2009/08/10/foie-gras-halal/

    Manifeste pétition pour l'abolition du foie gras
    http://www.stopgavage.com/manifeste.php

    Les campagnes contre le foie gras ( Ang)
    Gourmet Cruelty
    http://www.gourmetcruelty.com

    NoFoieGras.org ( Ang )
    http://www.nofoiegras.org/FGabout.htm

     


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