• Fraude au RSA

    Ou la pauvreté dans tous ses états

    Il en est qui fraudent pour s'enrichir, toujours et encore plus. Vous voyez desquels il s'agit ?

    Il en est aussi d'autres qui fraudent pour survivre. Ces derniers sont bien sûr la cible privilégiée de l'injustice, pardon, de la justice. C'est vrai qu'il est bien plus facile de s'en prendre à ceux-là qui par définition, n'ont pas les moyens de se défendre. S'il n'est pas question d'encourager la fraude, la sévérité n'est pas la même pour tout le monde.

    Comme toujours, selon que vous serez puissant ou misérable......

    Gaulois.


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  • Justice misérable pour les pauvres

    Quoi de plus à ajouter à ce papier du Canard ? Pour avoir connu le RMI un peu plus d'un an, je peux vous affirmer que rien n'est épargné aux " Bénéficiaires ! " du RMI / RSA  ou aides sociales assimilées.

    Non seulement les fonctionnements de CCAS, CIAS ou CDAS sont plus que discutables mais les allocataires se retrouvent le plus souvent devant des commissions d'attribution comme devant un tribunal. Comme s'ils étaient des bandits, par le simple fait de se retrouver au chômage en fin de droits.

    Gaulois.

       


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  • Le bon blé de l'URSSAF

    Selon le Canard Enchaîné, l'URSSAF est le cauchemar des patrons. Certes oui, mais surtout le cauchemar des « Petits patrons ». Les gros eux s'en tirent souvent à bon compte en y allant de leur chantage au licenciement dès que l'URSSAF fait du zèle. Qu'un petit patron, un travailleur indépendant oublie de régler ses cotisations, même avec seulement un jour de retard et les foudres de l'enfer de cette institution leur tombe dessus. Gaulois est bien placé pour le savoir puisqu'il fut travailleur indépendant quelques années et a subi, heureusement sans dommage, cette répression aveugle, généralement plus rude et intransigeante que les services fiscaux. 
    Puisque la couverture sociale existe au travers des allocations familiales, il faut bien qu'un organisme collecte les fonds, uniquement auprès des patrons. Il s'agit des cotisations d'allocations familiales, perçues par l'URSSAF.
    Il n'est pas question bien sûr de remettre en cause le système, en tout cas dans l'état actuel des choses, sachant que rien n'est parfait. Mais au zèle de l'URSSAF s'ajoute une pratique que le Canard a bien raison de dénoncer. La protection des familles n'excuse pas des dérives intolérables de la part d'un organisme théoriquement intègre.
    Gaulois.  


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  • 3,5 millions de mal-logés

    Vous y croyez, aux avancées de la politique du logement ?
    Malgré l'appel vibrant de l'Abbé Pierre il y a 60 ans, les choses en la matière n'ont pratiquement pas évolué. Si cet homme au charisme certain a échoué, ce n'est pas le gouvernement actuel, ni Cécile Duflot qui vont faire des miracles.
    Les gouvernements successifs ont d'autres priorités, en particulier le bien être des dirigeants qui eux, se vautrent outrageusement dans des appartement de grand luxe dépassant les 200 m2. Sans parler de leurs résidences secondaires toutes aussi luxueuses. Pas de crise du logement pour ceux-là.
    La crise du logement, comme la crise économique d'ailleurs, a bon dos. En effet, tant qu'il n'y aura pas de réelle volonté politico-économique, c'est-à-dire un changement radical et éthique (1), des milliers de gens dormiront et mourront dans la rue.
    Aborder ici la réapparition des bidonvilles a quelque chose d’écœurant. C'est le diable qui se mort la queue ! Les populations qui vivent dans ces ghettos y ont été jetés comme des vulgaires kleenex, sous des prétextes purement idéologiques et économiques. Ça fait désordre de voir la misère aux portes des grandes villes. Pourtant, qui a favorisé cette exclusion ? Souvenez-vous, il y a quelques décennies, qui a détruit les bidonvilles autour de la ceinture parisienne ? N'oublions jamais que les communistes de la grande banlieue furent les complices tacites de la politique menée en ce domaine par De Gaulle.
    Ce qui est abject, ce n'est pas la destruction des bidonvilles, mais le fait que très souvent, leurs occupants n'avaient aucun moyen de relogement immédiat.

    http://base.d-p-h.info/en/fiches/dph/fiche-dph-6564.html

    Le plan bidonville de Cécile Duflot n'est qu'un bis repetita de la grande misère de la rue qui persiste au fil des decennies.

    (1) Pour utopique que ce soit, si tous les ministres, députés, sénateurs, hauts fonctionnaires, artistes, sportifs de haut niveau, grands patrons, etc. Se contentaient de logements plus modestes, d'une part.
    Si tous le gâchis des projets immobiliers et urbains « Inutiles » étaient évités, d'autre part, la crise du logement ne serait sans doute pas totalement résolue, mais elle serait assurément bien plus supportable.

    Non, décidément, il y aura toujours deux grandes catégories de citoyens ; les nantis et les miséreux.
    Je ne suis pas tout-à-fait en accord avec cette formule « Pour faire reculer la pauvreté, c'est la misère qu'il faut abolir » car plus juste serait d'affirmer ; « Abolissons la richesse et la misère disparaîtra ».
    Gaulois.


     
       


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  • La retraite des Français !

    Pour écrire de telles âneries, ils sont sûrement des extra-terrestres.
    Il serait intéressant de savoir combien de français peuvent préparer financièrement leur retraite. Il faudrait déjà qu'ils arrivent à survivre dignement avec le maigre fruit de l'esclavage par leur travail. Pour ceux qui parviennent à mettre quelques sous de côté, leur train de vie ne doit pas être enviable. Car enfin, quel ménage peut épargner 500€ par mois, comme le suggère cet assureur ? Celui-là, assurément est à des années-lumière de la réalité.
    Pour ce qui est des promesses électorales, les citoyens sont encore au moyen-âge en terme de naïveté.

    Gaulois.

     


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  • Droits sociaux non perçus

    Il est évident que les droits sociaux sont souvent ignorés des intéressés et ne leur sont donc pas versés. En effet, dans la majorité des cas, le versement n'est pas automatique et il est facile de comprendre pourquoi.
    Donc, si pensez y avoir droit, vous devez réclamer, sinon, tant pis pour vous.
    L'article ne dit pas ce que deviennent ces milliards. Si ça peut vous consoler, ils ne sont pas perdus pour tout le monde. Il en est qui sont, et de loin, moins nécessiteux et qui fort probablement en profiteront, sous d'autre formes.
    Les fraudeurs ne sont pas toujours ceux que l'on veut bien nous faire croire.
    Gaulois.

     

      


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  • Flicage ordinaire

    En octobre 2011, une entreprise sarthoise est amenée à proposer un contrat à durée indéterminée, à temps partiel. Après avoir contacté Pôle emploi, elle sélectionne, sans se préoccuper de sa vie privée, une jeune femme pour occuper le poste proposé. Elle est engagée le 15 novembre. Le 27 novembre, donc 12 jours plus tard, l'entreprise reçoit du trésor public une saisie-arrêt sur sa rémunération. Rémunération de 1000 € par mois, compte tenu du temps partiel. Il ne s'agit pas d'une dette de surendettement  qu'elle aurait contractée pour vivre au dessus de ses moyens. Non. Simplement la jeune femme n'a pas pu régler ses quittances d'eau lorsqu'elle était au chômage depuis mars 2011. Elle s'est retrouvée, pour elle et son fils qu'elle élève seule, avec 350 € par mois, qui sont passés à 587 € en juin, quand son droit au RSA a été reconnu (!)
    Indépendamment du fait que, si l'on veut bien s'y pencher, le fait de ne pas régler un quittance d'eau devrait alerter les autorités sur l'existence d'une situation difficile motivant la saisine d'une assistante sociale.
    Il est clair que nous sommes « fliqués ». 12 jours entre l'embauche et la saisie-arrêt ! S'il n'y a pas de recoupement de fichiers informatiques ?
    Reste que cette demoiselle n'avait jamais été contactée par les services sociaux avant que la foudre lui tombe dessus chez un employeur où elles était en période d'essai, et qui eut donc pu, peu soucieux de régler les problèmes d'une nouvelle salariée, mettre un terme sur-le-champ à ce contrat. Retour à la case chômage. Ce qui n'a pas été le cas, mais ne pouvait-on prendre son attache pour essayer de mettre au point un plan d'apurement à l'amiable ? « Cest scandaleux », déclare le chef d'entreprise.    
    Courrier des lecteurs le Maine Libre

    Cette jeune femme a la chance de tomber sur un employeur correct qui dénonce cet état de fait tout en lui laissant son emploi. Çà mérite d'être souligné.
    Quand aux pratiques douteuses de l'exploitant du service de l'eau, de l'administration fiscale et des services sociaux, elles doivent être dénoncées vigoureusement.

    Quelle va être la suite pour les factures d'eau ? La jeune femme sait-elle qu'elle peut bénéficier d'une aide ponctuelle. Même avec son retour à l'emploi à 1000 € par mois, avec un enfant à charge, ce n'est ni un luxe, ni honteux de solliciter une aide.
    Une aide qui rappelons-le, ne vient pas automatiquement si elle n'est pas sollicitée et c'est là que le bas blesse. Les personnes en difficultés se réfugient dans la honte et ne réclament pas. C'est toujours ça de pris par les fossoyeurs sociaux.

     
    Gaulois.


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  • L'appel d'une amie

    Mobilisez-vous et signez massivement la pétition.

    Gaulois.

    L'union fait la force! Merci de signer par internet la pétition que je vous envoie afin de peser sur la décision que va prendre courant novembre le tribunal d'Alençon pour maintenir ou non l'activité éducative et sociale de mes collègues d'Alençon. Ils permettent à des jeunes désocialisés d'avoir enfin un logement et un travail, votre solidarité peut jouer en leur faveur pour le rétablissement des subventions.

    Annick.

    La pétition en ligne : http://www.petitionduweb.com/Petition_soutenez_l_aoltj-10073.html

    SOUTENEZ l’Association Ornaise pour le Logement Temporaire des Jeunes, qui est actuellement en redressement judiciaire.

    Je Soutiens :

    • le maintien de l’ensemble des postes des salariés de l’AOLTJ

    • le maintien des missions et de l’activité de l’association

    • la poursuite d’un accompagnement de qualité auprès des jeunes

    • la mobilisation contre les coupes budgétaires imposées par l’etat et les collectivites territoriales

    NOM

    Prénom

    Ville

    Qualité/situation

    signature

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     L’ensemble des pétitions sera remis au Tribunal de Grande Instance (audience prévue courant novembre 2011). Les pétitions signées sont à renvoyer à l’AOLTJ – 13 rue Gustave Flaubert – 61000 Alençon.

     


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