• Pandémie et pouvoir 

    La dernière trouvaille totalitaire de la France et certains autres pays est le pass sanitaire ! Il serait plus approprié de parler de dictature sanitaire destinée à faire régner la peur par la répression. Créant ainsi une ségrégation entre celles et ceux, les moutons qui acceptent de servir de cobayes, et les autres sans nul doute plus éclairés sur la finalité d'un pouvoir absolu. 

    De plus en plus de voix s'élèvent pour dire non. l'exécutif comme toujours n'en tient aucun compte et persiste avec l'aide complice des médias à la botte, du conseille scientifique et de certains professionnels de santé. Par lâcheté, ces derniers le plus souvent préfèrent se ranger du côté du puissant par crainte de perdre leur droit d'exercer. 

    Tout ce beau monde a bien conscience qu'il est en parfaite illégalité, profitant sans vergogne de l'ignorance et la soumission  populaire. 

    Les textes officiels sont pourtant clairs.

    Gaulois.

    Rappel des textes :

      1) Serment d’Hippocrate (-460//377) : « je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. »

    2) Code de déontologie médicale, article 36 :

    Article R4127-36 du Code de santé publique : « le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposé, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences »

    3) Code de Nuremberg (1947) : « le consentement du sujet humain est absolument essentiel. Le pacte international relatif aux droits civils et politiques a repris cette interdiction contre toute expérimentation involontaire, dans son texte de 1966 qui stipule : nul ne peut être soumis sans son consentement à une expérience médicale ou scientifique »

    4) Déclaration de Genève pour les médecins (1948) : « je respecterai l’autonomie et la dignité de mon patient. Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte. Je garderai le respect absolu de la vie humaine, dès la conception. Je considérerai la santé de mon patient comme mon premier souci »

    5) Déclaration d’Helsinki (1996) signée par 45 pays dont la France :

    Article 25 : « la participation de personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire. Aucune personne capable de donner son consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné son consentement libre et éclairé »

    6) Convention d’Oviedo (1997) signée par 29 pays dont la France) :

    Article 5 : « une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé. Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques. La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement »

    7) Loi Kouchner (4 mars 2002) :

    Article 111-4 : « toute personne prend avec le professionnel de santé et compte tenu des informations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment »

    8 ) Arrêt Salvetti (2002) : aucun traitement médical n’est obligatoire au sein de l’Union européenne : « en tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales » (arrêt Salvetti c/Italie-CEDH décision du 9 juillet 2002 ; n°42197/98)

    9) Code civil français :

    Article 16-1 : « chacun a le droit au respect de son corps. Le corps est inviolable »

    10) Résolution 2361 du Conseil de l’Europe (28 janvier 2021) : avis consultatif : l’Assemblée demande instamment aux États membres et à l’Union européenne :

    Article 731 : « de s’assurer que les citoyennes et les citoyens sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement »

    Article 732 : « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risque potentiel pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner »

     

         


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  • Coronavirus ou la grande manipulation

    Il faudra le répéter sans cesse, jusqu'à ce que le peuple mouton ouvre les yeux, les oreilles et sa conscience pour qu'il réalise être manipulé par le pouvoir très largement aidé par des médias à la botte. Chaque jour, inlassablement nous sommes assommés par des informations totalement destinées à entretenir la peur. Le peuple ainsi formaté ne réfléchit plus, il obéit aveuglément, convaincu du bien fondé des informations pourtant mensongères. Ce n'est pas si exagéré de dire que les citoyens sont conduits à l'abattoir.... 

    Gaulois.        

    L’écho des Vosges Expression libre Lundi 23 juillet 2020

    A L’évidence, les principales chaînes de télévision élaborent leurs journaux télévisés sous l’influence du diktat du président Macron et de ses équipes.

    Comment entretenir une atmosphère anxiogène

    Alors que l’épidémie due au coronavirus est derrière nous, comme cela se vérifie à chaque épidémie virale de saison hivernale, les grandes chaînes TV continuent inlassablement, aujourd’hui encore, à mettre en avant des cas isolés, des “clusters” comme ils savant si bien de Covid 19. Tout semble mis en oeuvre pour maintenir une atmosphère pesante d’anxiété qui affecte aujourd’hui encore le peuple. La généralisation du port des masques dans les lieux publics est aujourd’hui une aberration et n’a plus aucune justification en termes de prévention de contamination. De deux choses l’une, soit il faut maintenant écouler les énormes stocks de masques (malheureusement inexistants au début de la pandémie lorsqu’il eu été conseillé de les porter), soit nos gouvernants veulent contraindre le peuple à s’habituer au port du masque dans l’avenir… principe de précaution aidant, on ne sait jamais ! Toujours est-il qu’une bonne majorité de nos concitoyens reste aujourd’hui encore traumatisée par la psychose Covid 19, car, n’ayons pas peur des mots, les dirigeants politiques ont su pratiquer la politique insoutenable du lavage de cerveau. La conséquence dramatique de toute cette anxiété généralisée engendrée par le confinement et le déconfinement (qui n’en finissait pas), a déjà eu et aura des conséquences difficilement mesurable aujourd’hui sur le monde du travail dans l’avenir. En plus des entreprises de production en souffrance, de nombreux secteurs porteront pour un moment des séquelles de cet épisode désastreux mal appréhendé par nos dirigeant : le tourisme, le monde de la restauration, le monde du spectacle, le monde associatif, etc…

    Le peuple est un troupeau égaré…

    Dans ce contexte anxiogène, je ne peu m’empêcher de rappeler les réflexions de Walter Lippmann (1889 – 1974) : ” Le peuple est un troupeau égaré, bien trop émotif, incapable de s’occuper de ses propres affaires, et qui doit être encadré, contrôlé et conduit en permanence par une élite, une avant-garde de décideurs éclairés. Les gens doivent être détournés vers des buts inoffensifs. Il faut les noyer, les assomer sous une masse d’informations qui ne leur laisse pas le temps de réfléchir. Il faut les persuader qu’ils sont incapable de provoquer des changements. Il faut les convaincre de la révolte entraîne toujours le pire. Il faut juste les faire voter de temps en temps pour leur donner l’illusion de décider, juste l’illusion nécessaire… Nos démocraties fabriquent du consentement, et pour cela, la machine médiatique est très au point. C’est un formidable vecteur de diffusion des idées, mais aussi redoutable moyen de manipulation des masses pour atteindre des objectifs de politique intérieur ou extérieure. Les véritables stratégies ne sont jamais dévoilées, elles sont toujours sous-entendues et souvent dissimulées… “.

    Je conclurai cet article en osant avancer finalement que le peuple sont manipulés à leur insu, qu’on le veuille ou non !

    Idée Le coq du St Mont


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  • MESSAGE D’ALERTE INTERNATIONAL DE PROFESSIONNELS DE SANTÉ AUX GOUVERNEMENTS ET AUX CITOYENS DU MONDE :

    Chacun se fera son opinion après avoir pris connaissance de ce document. Le complotisme n'a pas grand-chose à voir....

    Gaulois.  

     

    MESSAGE D’ALERTE INTERNATIONAL DE PROFESSIONNELS DE SANTÉ AUX GOUVERNEMENTS ET AUX CITOYENS DU MONDE :

    STOP : à la terreur, à la folie, à la manipulation, à la dictature, aux mensonges et à la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle

     

    26 Août 2020,

    Nous, professionnels de santé, à travers plusieurs pays au monde :

    1. Nous disons : STOP à toutes les mesures folles et disproportionnées qui ont été prises depuis le début pour lutter contre le SARS-CoV-2 (confinement, blocage de l’économie et de l’éducation, distanciation sociale, port de masques pour tous, etc) car elles sont totalement injustifiées, elles ne sont basées sur aucune preuve scientifique et elles violent les principes de base de la médecine basée sur les preuves. Par contre, nous soutenons bien sûr les mesures raisonnables comme les recommandations de lavage des mains, d’éternuer ou de tousser dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique, etc. Ce n’est pas la première fois que l’humanité fait face à un nouveau virus : elle a connu le H2N2 en 1957, le H3N2 en 1968, le SARS-CoV en 2003, le H5N1 en 2004, le H1N1 en 2009, le MERS-CoV en 2012 et fait face tous les ans au virus de la grippe saisonnière. Pourtant, aucune des mesures prises pour le SARS-CoV-2 n’a été prise pour ces virus-là. On nous dit : -«Mais, le SARS-CoV-2 est très contagieux» et nous répondons : C’EST FAUX. Cette affirmation est d’ailleurs rejetée par des experts de renommée internationale1. Une simple comparaison avec les autres virus permet de constater que la contagiosité du SARS-CoV-2 est modérée2,3. Ce sont des maladies comme la rougeole qui peuvent être qualifiées de très contagieuses. Par exemple, une personne atteinte de rougeole peut infecter jusqu’à 20 personnes alors qu’une personne infectée par ce coronavirus n’en contamine que 2 ou 3, soit : 10 fois moins que la rougeole. -«Mais, c’est un virus nouveau» et nous répondons : H1N1 et les autres virus qu’on a cités était aussi des virus nouveaux. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques. De plus, certains experts disent qu’il est possible que ce virus circulait déjà avant mais qu’on s’en est pas rendu compte4. -«Mais, on n’a pas de vaccin» et nous répondons : au début de l’H1N1 on n’avait pas non plus de vaccin, comme à l’époque du SARS-CoV. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques. -«Mais, ce virus est beaucoup plus mortel» et nous répondons : C’EST FAUX. Car rien que comparé à la grippe et si on prend en compte la période entre le 1er Novembre et le 31 Mars, il y a eu au niveau mondial -lorsque ces mesures ont été prises- : 860,000 cas et 40,000 morts alors que la grippe dans la même période de 5 mois infecte, en moyenne, 420 millions de personnes et en tue 270,000. De plus, le taux de létalité annoncé par l’OMS (3,4%) était largement surestimé et était rejeté dès le début par d’éminents experts en épidémiologie5. Mais, même en prenant ce taux de létalité, on constate que ce coronavirus est trois fois moins mortel que celui de 2003 (10%) et 10 fois moins mortel que celui de 2012 (35%). -«Mais, la COVID-19 est une maladie grave» et nous répondons : C’EST FAUX. Le SARS-CoV-2 est un virus bénin pour la population générale car il donne 85% de formes bénignes, 99% des sujets infectés guérissent, il ne constitue pas un danger pour les femmes enceintes ainsi que les enfants (contrairement à la grippe), il se propage moins rapidement que la grippe6 et 90% des personnes décédées sont des personnes âgées (qui doivent, bien sûr, être protégées comme les autres populations à risque). C’est pour cela que des experts ont qualifié de «délire» l’affirmation que c’est une maladie grave et ont affirmé, le 19 Août dernier, que «ce n’est pas pire que la grippe»7. -«Mais, il y a des personnes asymptomatiques» et nous répondons : dans la grippe aussi, 77% des sujets infectés sont asymptomatiques et ils peuvent aussi transmettre le virus8. Pourtant : on ne dit pas, chaque année, aux sujets sains de porter des masques et on ne fait pas de distanciation sociale malgré que le grippe infecte 1 milliard de personnes et en tue 650,000. -«Mais, ce virus entraîne une saturation des hôpitaux» et nous répondons : C’EST FAUX. La saturation ne concerne que quelques hôpitaux mais on fait croire aux gens que tout le système hospitalier est saturé ou que la saturation est imminente alors qu’il y a des milliers d’hôpitaux dans certains pays. Est-il raisonnable et vrai d’attribuer, par exemple, à 1000 ou 2000 hôpitaux une situation qui ne concerne que 4 ou 5 hôpitaux ? Rien d’étonnant, aussi, au fait que certains hôpitaux soient saturés car il s’agissait de foyers épidémiques (comme la Lombardie en Italie ou New-York aux USA). Il ne faut pas oublier que les hôpitaux de beaucoup de pays ont été submergés (y compris les soins intensifs) lors de précédentes épidémies de grippe9 et qu’à cette époque, on parlait même de : "tsunami" de patients dans les hôpitaux, "d’hôpitaux saturés", de tentes érigées à l'extérieur des hôpitaux, de "zones de guerre", "d’hôpitaux effondrés" et d’un "état d'urgence". Et pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

    2. Nous disons : STOP à ces mesures folles à cause, aussi, de leurs conséquences catastrophiques qui ont déjà commencé à apparaître : suicide de gens angoissés comme ça a été rapporté en Chine, développement de pathologies psychiatriques, paralysie du parcours éducatif des élèves et des étudiants à l’université, impacts négatifs et dangers sur les animaux, négligence des autres maladies (surtout chroniques) et augmentation de leur mortalité, augmentation des violences conjugales, pertes économiques, chômage, crise économique majeure (peu de gens savent que la crise économique de 2007-2008 a entraîné le suicide d’au moins 13,000 personnes rien qu’en Europe et en Amérique du Nord), graves conséquences sur l’agriculture, déstabilisation des pays et de la paix sociale et risque de déclenchement de guerres. Un editorial5 publié dans l’European Journal Of Clinical Investigation a dénoncé, dès le début, les méfaits : des mesures extrêmes prises non fondées sur des preuves, des informations exagérées sur la dangerosité réelle du virus et des fake news propagées (y compris par des grandes revues). Certains ont même comparé cette pandémie à celle de la grippe de 1918, ce qui est un MENSONGE et une manipulation puisqu’elle a tué 50 millions de personnes, ce qui n’a absolument rien à voir avec le nombre de morts de ce coronavirus.

    3. Nous REFUSONS l’obligation des applications de traçage des contacts comme c’est le cas dans certains pays car le SARS-CoV-2 est un virus bénin qui ne justifie pas une telle mesure. D’ailleurs, selon les recommandations internationales et quelle que soit la sévérité d’une pandémie (modérée, élevée, très élevée), le traçage des contacts n’est pas recommandé. Lors des épidémies de grippe, faisons-nous un traçage des contacts ? Pourtant, le virus de la grippe infecte beaucoup plus de gens et comporte plus de populations à risque que ce coronavirus. 

    4. Nous disons : STOP à la censure des experts et des professionnels de santé pour leur empêcher de dire la vérité10 (surtout dans les pays qui se disent démocratiques).

    5. Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent l’inclusion des dépistages dans le comptage des cas, même si les sujets sont bien portants et asymptomatiques. Ceci a abouti à une surestimation des cas. On rappelle que la définition11 d’un cas en épidémiologie est : «la survenue de nombreuses issues possibles : maladies, complications, séquelles, décès. Dans la surveillance dite syndromique, on définit comme cas la survenue d’évènements non spécifiques tels que des groupements de symptômes ou des motifs de recours aux soins, hospitalisations, appels de services d’urgence». Nous disons donc : il faut séparer les dépistages des cas et il faut arrêter de les mélanger.

    6. Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent le fait qu’aucune distinction n’est faite entre les personnes mortes du virus et les personnes mortes avec le virus (avec des co-morbidités), le fait que la cause du décès soit imputée au SARS-CoV-2 sans test ni autopsie et que des médecins soit mis sous pression pour que la COVID-19 soit marquée comme cause de décès, même si le patient est décédé d’autre chose. Ceci aboutit à une surestimation du nombre de morts et constitue une manipulation scandaleuse des chiffres car au cours des épidémies de grippe saisonnière par exemple, on ne travaille pas de cette façon. D’autant plus que 20% des patients COVID sont co-infectés par d’autres virus respiratoires aussi12. Après réévaluation, seuls 12% des certificats de décès dans un pays européen13 ont montré une causalité directe du coronavirus. Dans un autre pays européen, les professeurs Yoon Loke et Carl Heneghan ont montré qu'un patient qui a été testé positif mais traité avec succès puis sorti de l'hôpital, sera toujours compté comme un décès COVID même s'il a eu une crise cardiaque ou a été fauché par un bus trois mois plus tard. Le directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) d’un pays en Amérique du Nord a reconnu, le 31 Juillet, que des hôpitaux avaient bien une incitation financière perverse à gonfler les chiffres de décès dus au coronavirus.

    7. Nous partageons l’avis des experts qui ont mis en garde contre l’intubation quasi-systématique de certains patients, due à la peur folle du virus. Il faut que les protocoles soient modifiés car ils ont abouti à un nombre élevé de morts14.

    8. Nous disons qu’il est important qu’une révision des performances analytiques et cliniques des tests mis sur le marché soit faite, y compris les tests virologiques. Beaucoup de kits sont utilisés actuellement alors qu’une partie importante de leurs performances (par exemple : la spécificité analytique, surtout pour les quatres coronavirus saisonniers) n’a pas été évaluée, ce qui est grave car en plus des cas de faux négatifs, la littérature rapporte des faux positifs inquiétants, ce qui peut surestimer le nombre de cas et de morts. Selon un professeur de microbiologie7, le taux de faux positifs peut atteindre 20%. Certains articles scientifiques qui rapportent ces cas de faux positifs ont été censurés15. Nous disons donc : STOP à l’obligation des tests de dépistage à cause de ce manque de fiabilité et du manque de vérification de leurs performances et parce que rien dans ce coronavirus (qui est un virus bénin et avec un taux de létalité faible) ne le justifie. Comme nous l’avons dit : la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes, soit : 30 fois plus que le SARS-CoV-2 et pourtant, aucun test n’est exigé pour les voyages.

    9. Nous disons aux citoyens : n’ayez pas peur, ce virus est bénin sauf si vous faites partie des populations à risque. Si les chaînes de télévision font la même chose avec la grippe, les chiffres seront beaucoup plus élevés que pour le coronavirus ! La télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 3 millions de cas et 2,000 morts de grippe. Et pour la tuberculose, la télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 30,000 cas et 5,000 morts. En effet, le virus de la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes et en tue 650,000 et la tuberculose infecte chaque année 10,4 millions et tue 1,8 million de personnes. De plus, à la TV on vous parle de « cas » alors qu’il s’agit de dépistages et non pas de cas. Un article scientifique, SARS-CoV-2 : fear versus data (SARS-CoV-2 : peur versus données), publié dans l’International Journal of Antimicrobial Agents, a démontré que le danger du virus était surestimé et que la peur pourrait être plus dangereuse que le virus lui-même.

    10. Nous disons aux citoyens : le lavage des mains est un réflexe qu’on doit avoir tout au long de notre vie, qu’il y ait le coronavirus ou pas, car c’est la mesure d’hygiène la plus efficace. Mais, porter un masque lorsqu’on n’est pas malade et pratiquer la distanciation sociale, ça ne fait pas partie de l’hygiène ou de la préservation de la santé publique mais c’est de la folie. Porter un masque longtemps comporte plusieurs effets indésirables pour votre santé16 et le transforme en nid à microbes. "Le virus peut se concentrer dans le masque et lorsque vous l'enlevez, le virus peut être transféré dans vos mains et ainsi se propager", a déclaré le Docteur Anders Tegnell, épidémiologiste. Lorsqu'on lui a demandé si les gens se mettaient plus en danger en portant des masques, le Docteur Jenny Harries a répondu : «En raison de ces problèmes de manipulation [des masques], les gens peuvent se mettre plus en danger». Même les dentistes ont récemment mis en garde contre les effets graves sur la santé bucco-dentaire car ils constatent que le port de masque de façon prolongée entraîne des maladies telles que des caries, des maladies parodontales ou une très mauvaise haleine. «Nous voyons beaucoup de gens avec plus d'inflammation, plus de caries et de maladies des gencives…Nous constatons une inflammation des gencives des gens qui sont en bonne santé depuis toujours et des caries chez des personnes qui n'en ont jamais eu auparavant… Environ 50% de nos patients sont impactés par cela», déclare le Docteur Rob Ramondi, un dentiste. «Les gens ont tendance à respirer par la bouche plutôt que par le nez lorsqu'ils portent un masque…La respiration buccale provoque la sécheresse de la bouche, ce qui entraîne une diminution de la salive. La salive est ce qui combat les bactéries et nettoie vos dents…Les patients nous disent : ‘Wow, mon haleine sent, j'ai besoin d'un nettoyage’. [Mais] quand vous avez une mauvaise haleine, soit vous avez déjà une maladie parodontale, soit vous avez beaucoup de bactéries sur votre langue à cause de la bouche sèche…Les maladies des gencives -ou les maladies parodontales- entraîneront éventuellement des accidents vasculaires cérébraux et un risque accru de crise cardiaque», explique le Docteur Marc Sclafani, un autre dentiste. De plus, beaucoup d’entre vous se plaignent de ces masques, surtout dans cette période estivale. Vous devez savoir que la bouche et le nez ne sont pas faits pour être obstrués. Ce que vous portez est un masque, en apparence mais une muselière de votre liberté, en réalité. D’autant plus que, comme le disent plusieurs experts dont le Professeur Yoram Lass, l’épidémie est terminée dans la majorité des pays et ceux qui vous disent le contraire sont des MENTEURS. En vous disant que l’épidémie n’est pas terminée, en brandissant la menace d’une 2e vague (qui ne repose sur aucune preuve), en vous demandant de porter un masque et de faire de la distanciation sociale, le but est, en fait, de prolonger la peur jusqu’à la fabrication d’un vaccin et pour qu’il soit mieux accepté par vous.

    11. Nous disons aux compagnies aériennes : plusieurs études scientifiques ont montré un lien entre l’excès d’hygiène et le développement de maladies comme les maladies allergiques, les maladies auto-immunes, les maladies inflammatoires ou certains cancers. C’est ce que l’on appelle en médecine : l’hypothèse hygiéniste. Donc, arrêtez les opérations de désinfection et enlevez les masques ainsi que les combinaisons protectrices ridicules de vos employés qu’on a vues dans les médias17. Faire cela relève de la folie. Les aéroports doivent aussi arrêter la prise de température ainsi que les quarantaines. Le SARS-CoV-2 n’est pas la peste noire. Vous aussi, comme les citoyens, vous avez été manipulés.

    12. Nous disons aux gouvernements : levez toutes les restrictions et les obligations sur les citoyens (état d’urgence, port de masque obligatoire, distanciation sociale, etc) car elles sont stupides et purement dictatoriales et n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique. Il n’y a aucune raison scientifique ou médicale pour que des citoyens non malades portent un masque5. Le Docteur Pascal Sacré, anesthésiste-réanimateur, a dit : «Obliger tout le monde à les porter tout le temps, alors que l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et médicale». Le Professeur Didier Raoult dit : «La décision du confinement comme la décision des masques…ne reposent pas sur des données scientifiques…». Les Docteurs Lisa Brosseau et Margaret Sietsema, expertes en protection respiratoire, disent : «Nous ne recommandons pas d'exiger du grand public qui ne présente pas de symptômes de maladie de COVID-19 de porter régulièrement des masques en tissu ou chirurgicaux car : il n'y a aucune preuve scientifique qu’ils sont efficaces pour réduire le risque de transmission du SARS-CoV-2…». Le Professeur Maël Lemoine a précisé aussi que le changement de discours sur les masques est : «politique, pas scientifique». Dans certains pays asiatiques, les gens portent des masques toute l’année (pour se protéger, entre autres, de la pollution). Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur a évité d’avoir des épidémies de coronavirus ? Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur évite d’avoir chaque année des épidémies de grippe ou d’autres virus respiratoires ? La réponse est bien sûr : non. D’autre part, avec les 8 millions de tonnes de plastique qui sont déjà déversées chaque année dans les océans, les masques et les gants viennent ajouter une nouvelle menace et constituent une pollution particulièrement dangereuse pour notre santé et pour la faune. Rien qu’en Italie, si seulement 1% des masques actuellement utilisés étaient jetés dans la nature, ce sont 10 millions de masques qui finiraient chaque mois dans l’océan18. De plus, les masques chirurgicaux mettent jusqu’à 450 ans à se décomposer ! Nous disons donc aux gouvernements : STOP à ces mesures illégales et dangereuses du port obligatoire du masque.

    13. Nous disons aux forces de l’ordre : les citoyens vous doivent beaucoup car vous êtes tous les jours les garants de leur sécurité et du respect de l’ordre et de loi. Mais, faire respecter la loi ne veut pas dire se soumettre de manière aveugle à des ordres injustes. C’est cette erreur qui a conduit à la seconde guerre mondiale et à la mort de 50 millions de personnes. Nous vous disons donc : faites respecter la loi mais pas l’injustice et la dictature, refusez d’imposer ces mesures, refusez de verbaliser vos concitoyens (lorsqu’ils ne portent pas un masque par exemple), ne les frappez pas, ne les emprisonnez pas. Ne soyez pas les instruments de la dictature. Soyez du côté des citoyens et suivez le bel exemple des policiers Américains qui ont soutenu les citoyens en s’agenouillant avec eux. Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie.

    14. Nous disons aux citoyens : il faut respecter la loi. Mais, ceci ne veut pas dire la soumission aveugle à la folie, à l’injustice ou à la dictature. C’est cette soumission aveugle des citoyens aux lois injustes qui a conduit à la seconde guerre mondiale avec la mort de 50 millions de personnes. Vous êtes nés libres et vous devez vivre libres, donc : n’ayez pas peur et si vous n’êtes pas malades : enlevez les masques, sortez de chez vous comme vous le souhaitez et sans distanciation sociale, mais faites-le pacifiquement et sans aucune violence. Les professeurs Carl Heneghan et Tom Jefferson, épidémiologistes avec une grande expertise dans la médecine basée sur les preuves, disent : «Il n'y a aucune preuve scientifique pour soutenir la règle désastreuse de deux mètres. Des recherches de mauvaise qualité sont utilisées pour justifier une politique aux conséquences énormes pour nous tous».

    15. Nous disons qu’il faut une réforme totale de l’OMS. Les succès de l'OMS sont incontestables : des millions de vies ont été sauvées grâce aux programmes de vaccination contre la variole et la consommation de tabac a été réduite dans le monde. Mais, le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée à 80% par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont une fondation très connue) et les faits s'accumulent : fausse alerte sur l’H1N1 sous l’influence des lobbies pharmaceutiques, complaisance troublante envers le glyphosate que l’OMS avait déclaré sans danger en dépit des victimes de l’herbicide, aveuglement face aux conséquences de la pollution liée aux compagnies pétrolières en Afrique, minoration des bilans humains des catastrophes nucléaires de Tchernobyl à Fukushima et des désastres de l’utilisation de munitions à uranium appauvri en Irak ou dans les Balkans, non-reconnaissance de l’Artemisia pour protéger les intérêts des entreprises pharmaceutiques malgré qu’elle a prouvé son efficacité dans le traitement du paludisme. L’indépendance de l’organisation est compromise tout à la fois par l’influence des lobbies industriels -surtout pharmaceutiques- et par les intérêts de ses États membres, en particulier : la Chine. Le président d’un pays a dit : «Je pense que l’Organisation Mondiale de la Santé devrait avoir honte parce qu’ils sont devenus les porte-paroles de la Chine». L’institution de Genève, qui avait sous-estimé la menace Ebola (plus de onze mille morts) est de surcroît accusée de négligence vis-à-vis des maladies tropicales, au profit de marchés plus juteux. Une enquête réalisée en 2016 (l’OMS dans les griffes des lobbyistes)19 a livré une édifiante radiographie de l’OMS en dressant le portrait d’une structure fragilisée, soumise à de multiples conflits d’intérêts. Cette investigation a montré combien, à l’OMS, les intérêts privés dominent les enjeux de santé publique. Il n’est pas acceptable que l’argent qui la finance vienne principalement d’une seule personne et qu’elle soit infiltrée par des lobbies. Récemment, l’OMS s’est décrédibilisée encore plus en tombant dans le piège du Lancet Gate alors qu’un simple étudiant aurait découvert la fraude. À l’époque de la grippe H1N1 : le Docteur Wolfgang Wodarg, président de la commission santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, a critiqué l'influence de l'industrie pharmaceutique sur les scientifiques et les fonctionnaires de l'OMS, déclarant qu'elle a conduit à la situation où "inutilement des millions de personnes en bonne santé étaient exposées au risque de vaccins mal testés" et que, pour une souche de grippe, elle était "beaucoup moins nocive" que toutes les épidémies de grippe précédentes20. Il a eu totalement raison puisque, plus tard, le vaccin a fait 1,500 victimes de narcolepsie dont 80% des enfants, comme on va le voir. Il a aussi reproché à l’OMS d’avoir alimenté la crainte d’une "fausse pandémie", l’a qualifiée de "l’un des plus grands scandales médicaux de ce siècle" et a demandé l’ouverture d’une enquête. En effet, les critères pour déclarer une pandémie (comme la sévérité) ont été modifiés par l’OMS sous l’influence des lobbies pharmaceutiques afin qu’ils puissent vendre les vaccins aux pays du monde. Selon un rapport21 de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur le gestion de la grippe H1N1, y compris par l’OMS : «gaspillage de fonds publics importants et existence de peurs injustifiées relatives aux risques de santé…De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence des processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer aux égards des principales décisions relatives à la pandémie. L’Assemblée craint que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique». L’histoire se répète aujourd’hui avec exactement les mêmes acteurs et la même compagne de peur. L’ancien secrétaire général du département de santé publique de l’OMS a révélé dans une autre enquête (TrustWHO) qu’à l’époque de H1N1, personne n’avait peur à l’OMS et qu’il ne connaît personne à l’OMS qui s’est fait vacciner, y compris l’ancienne directrice générale : la Chinoise Margaret Chan22. Bien qu’il soit un haut responsable à l’OMS, il a été exclu ainsi que la plupart de ses collègues d’une réunion entre la directrice générale et les entreprises pharmaceutiques fabricatrices de vaccin avec comme motif : «c’est une réunion privée»

    16. Nous disons qu’il faut qu’une enquête soit ouverte et que certains responsables de l’OMS soient interrogés en particulier celui qui a fait la promotion internationale du confinement, qui est une hérésie d’un point de vue médical et une arnaque qui a égaré le monde. En effet, le 25 Février 2020 : le chef de la mission d’observation internationale du coronavirus en Chine a loué la réponse apportée par Pékin à l’épidémie23. Il a dit que la Chine a réussi par des méthodes «à l’ancienne», a souligné que «le monde avait besoin des leçons de la Chine», qu’il faudrait s’en inspirer et que s’il avait la COVID-19, il aimerait se faire soigner en Chine ! Une fois, il a aussi qualifié la Chine24 de «très ouverte» et «très transparente». Comment peut-on croire à ces déclarations ? Comment peut-on croire que s’il avait la COVID-19, il irait se soigner en Chine ? Comment peut-on croire que le monde doit s’inspirer de la Chine et que la lutte contre l’épidémie doit se faire avec des "méthodes à l’ancienne" ? Ce qui est hallucinant, c’est qu’il a réussi à faire avaler ses salades au monde entier. Car malheureusement : depuis ses déclarations et le rapport qu’il a supervisé (où on peut lire que les méthodes chinoises sont : "agiles et ambitieuses"), les pays du monde ont mis en place des mesures disproportionnées et ont suivi aveuglément l’OMS en confinant leurs populations. La peur et la psychose ont été propagées en présentant le SARS-CoV-2 comme un virus très dangereux ou à mortalité massive alors que ce n'est absolument pas le cas. Heureusement, une interview réalisée avec lui a montré une partie importante de la vérité et les conflits d’intérêts de l’OMS avec la Chine lorsqu’une journaliste lui a posé une question sur le refus de l’adhésion de Taiwan (qui est en conflit avec la Chine) par l’OMS : il a fait semblant de ne pas entendre la question puis quand cette dernière lui a été reposée, il a coupé la communication ! (la vidéo a été visionnée plus de 8 millions de fois)25. C’est lui aussi qui a dit fin Février : «Il n’existe actuellement qu’un seul médicament duquel nous pensons qu’il pourrait avoir une réelle efficacité : le remdesivir». Comment peut-il dire cela avant même la sortie des résultats ? Et pour quelles raisons l’a-t-il dit ? Des élus Canadiens de la Chambre des communes26 ont même sommé ce responsable de l’OMS à comparaître après qu’il eut refusé des invitations à témoigner devant le comité permanent de la santé. Même, le chef intérimaire du Parti conservateur Canadien a mis en doute l’exactitude des données de l’OMS sur la COVID-19. En effet, dire que la Chine a diminué le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie et a aplani la courbe grâce au confinement est un pur mensonge et n’est basé sur aucune preuve car personne n’est capable de donner le chiffre du nombre de cas ou de morts en Chine si elle n’avait pas appliqué le confinement. En plus, des mois après : le monde a découvert que ces chiffres n’étaient même pas vrais ! Récemment, trois pays Africains ont expulsé des représentants de l’OMS parce que, selon certains de ces états, ils falsifiaient le nombre de cas en les gonflant. Les gens qui sont derrière le confinement, la psychose et la terreur mondiales, lorsqu’ils voient la ruée des gens vers les magasins, les gens se disputer pour des pâtes ou du papier toilette, les distances d’1 mètre comme si c’était la peste, les gens confinés comme s’ils étaient des animaux, les rues désinfectées, les policiers frappant les citoyens qui sortent, les drones et les hélicoptères mobilisés, les gens sortant avec des attestations, le port de masque malgré la fin de l’épidémie et le fait que les gens ne soient pas malades, il n’est pas exclu qu’ils soient en train de rire de la facilité avec laquelle ils ont manipulé des pays entiers et peut être même qu’ils les traitent de moutons. La folie a atteint le point où dans certains pays : des plages ont été désinfectées avec de l'eau de javel, des pompiers moustachus et barbus interdits de travail, des plexiglas ont été installés partout (même dans les classes des écoles) comme si c’était la peste noire, un train a été arrêté parce qu’une personne ne portait pas le masque, des familles privées de voir leurs morts (comme si le virus allait sauter du corps et les mordre), des septuagénaires verbalisées pour être sorties jeter les poubelles et même des pièces de monnaie et des billets de banque provenant de l'étranger ont été "isolés" ! Comment les pays ont-ils pu accepter de tomber dans ce niveau de folie, de stupidité et de dictature ? Surtout ceux qui se disent démocratiques. Tout ça pour un virus qui entraîne 85% de formes bénignes et pour lequel 99% des gens infectés guérissent. L'OMS a exhorté le monde à copier la réponse de la Chine à la COVID-19 et elle a réussi ; chaque pays du monde, en suivant aveuglément l’OMS, est devenu une copie conforme de la Chine. Quelques pays seulement ont refusé d’imiter bêtement les autres, comme la Suède ou la Biélorussie qui peuvent être félicités. Le président d’un pays européen a eu raison de dire : «Il ne s'agit que d'une psychose plus dangereuse que le virus lui-même». Des experts de renommée internationale ont qualifié l’alerte mondiale de «disproportionnée». Le Professeur Jean-François Toussaint a dit : «Il me semble que l’OMS a une très grande responsabilité en n’ayant pas su établir la priorité, en ayant continué inlassablement à répéter qu’il s’agissait d’une menace pour l’humanité» (Journal International de Médecine, 13 Juin 2020).

    17. Nous disons qu’il faut arrêter de suivre aveuglément l’OMS car elle n’est pas une société savante et loin d’être indépendante, comme on l’a vu. Interrogée sur la raison de la décision de rendre 11 vaccins obligatoires, une ancienne ministre de la santé27 d’un pays européen a répondu : «C’est une décision de santé publique qui répond, en fait, à un objectif mondial de l’OMS qui demande aujourd’hui à tous les pays du monde d’obtenir 95% d’enfants vaccinés pour les vaccins nécessaires». Nous recommandons, aussi, aux gouvernements de bien choisir les experts qui les conseille et d’éviter ceux qui ont des liens avec les laboratoires pharmaceutiques ; Un grand professeur en infectiologie a fait cette remarque sur certains experts d’un pays européen : «Un membre éminent de la commission Maladies transmissibles de ce Haut Conseil a ainsi touché 90,741 euros de l’industrie pharmaceutique, dont 16,563 euros de [un laboratoire pharmaceutique qui produit une molécule concurrente de l’hydroxychloroquine]. Or c’est ce Haut Conseil qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants…je ne vois pas de trace dans cet avis du respect de la procédure de gestion des conflits d’intérêts...Si un membre présente un conflit d’intérêts majeur, il doit quitter la séance et ne pas participer aux débats ni à la rédaction de l’avis...Or en bas de cet avis, on ne mentionne pas les conflits d’intérêts ni le nombre de membres qualifiés ayant participé au vote. C’est un grave manquement au règlement». Un ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine a déclaré : «La profession médicale est achetée par l'industrie pharmaceutique, non seulement en termes de pratique de la médecine, mais aussi en termes d'enseignement et de recherche. Les institutions académiques de ce pays se permettent d'être les agents rémunérés de l'industrie pharmaceutique. Je pense que c'est honteux»28. Ceci ne doit bien sûr pas être généralisé sur tout le monde.

    18. Nous disons aux gouvernements : ne suivez plus -dans les épidémies- les modélisations mathématiques qui sont des choses virtuelles sans lien avec la réalité et qui ont égaré le monde à plusieurs reprises et ont servi de justification aux politiques folles de confinement. En effet, une université européenne qui a des liens forts avec l’OMS avait dit que : -50,000 britanniques seront morts de la maladie de la vache folle alors qu’au final seulement 177 sont décédés. -la grippe aviaire allait tuer 200 millions de personnes alors que 282 seulement sont décédés. -la grippe H1N1 allait tuer 65,000 britanniques alors que 457 seulement sont décédés29. Le taux de mortalité a été aussi exagéré alors que la grippe H1N1 s’est révélée finalement beaucoup moins dangereuse, ce qui a incité beaucoup de gens à dénoncer l'argent, le temps et les ressources considérables déployés pour une grippe bénigne. À l’époque, la presse a découvert que le recteur de cette université30, qui a conseillé l’OMS et les gouvernements, a reçu un salaire de 116,000 £ par an du fabricant de vaccin contre l’H1N1.
    Et aujourd'hui, c'est sur la base du même modèle défectueux, développé pour la planification de la pandémie de grippe, qu'ils ont donné leurs prévisions astrologiques sur la COVID-19 ; ils ont dit que 500,000 mourront au Royaume-Uni, 2,2 millions aux Etats-Unis, 70,000 en Suède et entre 300,000 et 500,000 en France
    31 ! Qui peut croire ces chiffres fous ? C’est pour cela que le Professeur Didier Raoult qualifie ces modélisations de : «forme moderne des divinations». Le Professeur John Ashton a également dénoncé ces prédictions astrologiques et le fait qu’elles aient une sorte de statut religieux. De plus, la presse a découvert que celui qui, dans cette université, a incité les gouvernements au confinement ne respecte même pas ce qui leur préconisait32. Là aussi, une enquête mérite, d’être menée auprès de certains responsables de cette université européenne. Le Professeur Jean-François Toussaint a dit à propos du confinement : «Il faut à tout prix éviter qu’un quelconque gouvernement ne reprenne un jour une telle décision. D’autant que l’instrumentalisation de la pandémie avec des confinements généralisés pour la moitié de l’humanité n’aura abouti qu’à renforcer les régimes autoritaires et à suspendre les campagnes de prévention des grandes maladies mortelles. En France, les simulations estimant que 60,000 vies ont été sauvées sont de pures fantaisies». Le fameux slogan international : «Restez chez vous, sauvez des vies» était une affirmation tout simplement mensongère. Au contraire, le confinement a tué beaucoup de gens.

    19. Nous REFUSONS l’obligation vaccinale et nous REFUSONS l’obligation d’un certificat de vaccination contre le coronavirus pour voyager, pour les raisons suivantes : -Le vaccin n’est pas indispensable car 85% des formes sont bénignes, 99% des sujets infectés guérissent et les enfants ainsi que les femmes enceintes ne sont pas des sujets à risque. De plus, une grande partie de la population est déjà protégée contre le SARS-CoV-2 grâce à l’immunité croisée acquise avec les coronavirus saisonniers33. Dire qu’on n’en est pas sûr est UN MENSONGE et émettre des doutes sur la durée ou l’efficacité de cette protection est une manipulation visant à protéger le business plan du vaccin. -C’est un virus à ARN, donc plus propice à des mutations et le vaccin risque d’être inefficace. -Des essais de vaccin sont réalisés dans la précipitation34 et certains appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les animaux, ce qui est risqué. Tester les vaccins sans prendre le temps de bien comprendre les risques pour la sécurité pourrait entraîner des revers injustifiés pendant la pandémie et à l'avenir. -Les précédents essais de vaccins contre les coronavirus sont inquiétants34 : en 2004, l'un des vaccins mis au point contre le SRAS avait provoqué une hépatite chez les animaux sur lesquels il avait été testé. Un autre vaccin en phase de test avait causé de graves lésions pulmonaires aux animaux de laboratoire, les rendant plus fragiles à de futures infections. Des vaccins développés contre un autre coronavirus, le virus de la péritonite infectieuse féline, augmentaient le risque pour les chats de développer la maladie causée par le virus. Des phénomènes similaires ont été observés dans des études animales pour d'autres virus, y compris le coronavirus qui cause le SRAS.  -Certains vaccins sont testés par des entreprises qui n’ont aucune expérience dans la fabrication et la commercialisation des vaccins et qui utilisent des technologies nouvelles en médecine dont on ne connaît ni les bénéfices ni les risques pour la santé. -La recherche de profit financier de nombreuses entreprises pharmaceutiques aux dépens de la santé des populations (sans généraliser bien sûr sur la totalité). Le patron d’une entreprise pharmaceutique a dit devant ses actionnaires lors de la grippe H1N1 : «Ce vaccin, ça sera une opportunité significative en termes de revenus. C’est un joli coup de fouet pour nous, pour le chiffre d’affaires et pour le cash flow»27. L’ancien ministre de la santé d’un pays européen a déclaré le 23 Mai 2020 : «Quand il y a une épidémie comme le COVID, nous on voit : mortalité, quand on est médecin,…ou on voit : souffrance. Et il y a des gens qui voient : dollars…vous avez des grands laboratoires qui disent : c’est le moment ou jamais de gagner des milliards»35. Le 16 Juin 2020, le Professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses, a dit sur Sud Radio à propos du vaccin contre le coronavirus : «On n’en a aucun besoin…Tout ça, c’est une histoire purement commerciale». Le site internet du magazine Nexus a publié le 07 Août l’avis du Docteur Pierre Cave qui dit : «L’épidémie est terminée en France…en tant que médecin, je n’hésite pas à anticiper les décisions du gouvernement : Il faut non seulement refuser ces vaccins [contre la COVID-19], mais dénoncer et condamner la démarche purement mercantile et le cynisme abject qui ont guidé leur production».  -Les violations éthiques scandaleuses dans de nombreux essais cliniques : comme les pays occidentaux ne leur permettent pas de violer les principes éthiques, de nombreux laboratoires pharmaceutiques (sans généraliser sur la totalité) réalisent leurs essais cliniques de médicaments et de vaccins dans les pays en développement ou pauvres où des expériences sont menées sur des gens sans qu’ils en aient la moindre connaissance et sans leur consentement. Le rapport36 rédigé par Irene Schipper (SOMO briefing paper on ethics in clinical trials) a montré des manquements éthiques choquants et très graves ; dans un essai clinique, par exemple, des femmes Africaines ont contracté le VIH et sont devenues ensuite malades du SIDA. Cet essai clinique a été financé par une fondation ainsi qu’un laboratoire très connus. Dans certains pays, ces essais cliniques scandaleux ont été accomplis avec la complicité des autorités locales sur fond de conflits d’intérêts. -Une entreprise pharmaceutique : AstraZeneca a conclu un accord avec plusieurs pays qui lui permet d’obtenir l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. En d’autres termes, ce sont les états et pas AstraZeneca qui indemniseront les victimes, c’est-à-dire avec l’argent des citoyens ! À ce propos, nous disons aux citoyens : Protestez MASSIVEMENT contre cet accord scandaleux, honteux et profondément injuste jusqu’à ce qu’il soit supprimé. Il faut refuser cette utilisation IRRESPONSABLE de votre argent. Même des experts Belges ont été «choqués» par cet accord. -Les scandales des vaccins dangereux voire mortels élaborés en période d’épidémie et on va citer deux exemples (nous ne sommes, évidemment, pas des anti-vaccins puisque ça signifie remettre en cause les découvertes d’Edward Jenner) : Le scandale du vaccin contre l’H1N1 : il a été testé sur un faible nombre de personnes et malgré cela, il a été commercialisé comme étant sûr en 2009. Mais, un an après, des inquiétudes ont été exprimées en Finlande et en Suède concernant une éventuelle association entre la narcolepsie et le vaccin. Une étude de cohorte ultérieure en Finlande a signalé un risque 13 fois plus élevé de narcolepsie après la vaccination chez les enfants et les jeunes âgés de 4 à 19 ans, dont la plupart des cas étaient apparus dans les trois mois suivant la vaccination et presque tous dans les six mois. Il a fallu attendre 2013 pour qu’une étude publiée dans le British Medical Journal confirme ces résultats pour la Grande Bretagne, aussi37. Au total, ce vaccin dangereux a entraîné 1,500 cas de narcolepsie rien qu’en Europe et 80% des victimes sont des enfants. Une partie du personnel médical du NHS vacciné a été touchée aussi par la narcolepsie. La narcolepsie est une maladie neurologique chronique et incurable où les patients s’endorment de façon incontrôlable, ils subissent des accès brusques de sommeil de quelques minutes qui surviennent n’importe où et n’importe quand dans la journée (somnolence diurne) et ils sont victimes aussi de crises impressionnantes de cataplexie (brusque relâchement du tonus musculaire engendré par une émotion forte comme un éclat de rire, de colère ou de surprise. Cela peut provoquer une faiblesse au niveau des genoux, une impossibilité à articuler ou parfois même une chute pendant quelques secondes). Elle endommage la fonction mentale et la mémoire et peut entraîner des hallucinations et des maladies mentales. Peter Todd, un avocat qui représentait bon nombre des plaignants, déclarait au Sunday Times: "Il n'y a jamais eu de cas comme celui-là auparavant. Les victimes de ce vaccin sont incurables et à vie et auront besoin de nombreux médicaments". Parmi les enfants victimes du vaccin : Josh Hadfield (huit ans), qui prend des médicaments anti-narcolepsie coûtant 15,000 £ par an pour l'aider à rester éveillé pendant la journée à l’école. "Si vous le faites rire, il s'effondre. Sa mémoire est abattue. Il n'y a pas de remède. Il dit qu'il souhaite qu'il ne soit pas né. Je me sens incroyablement coupable de l'avoir fait vacciner", a déclaré sa mère38. Les familles ont subi un calvaire qui a duré 7 ans pour obtenir gain de cause en justice. Et au lieu que ça soit le laboratoire pharmaceutique qui les indemnise, ce sont les états38,39 qui l’ont fait, c’est-à-dire avec l’argent du citoyen ! Le scandale du vaccin mortel contre la dengue dans un pays asiatique40, en 2018 : Selon le bureau de la procureure Persida Acosta, 500 enfants sont décédés à la suite de ce vaccin et plusieurs milliers sont malades. Certains ont besoin d'opérations, pour résorber le sang après des hémorragies sévères. La plupart des familles n'en ont pas les moyens. Pour la procureure, les responsabilités se partagent entre le laboratoire qui a vendu "un vaccin dangereux" et le gouvernement qui a mis en place une campagne de vaccination "massive et indiscriminée", dans des conditions déplorables. Le docteur Erwin Erfe, qui travaillait pour le bureau du procureur, pratiquait des autopsies d'enfants deux à trois par semaine avec toujours les mêmes résultats : "Des hémorragies internes, notamment au niveau du cerveau et des poumons…et des organes enflés". Ce vaccin s'annonçait pourtant comme un triomphe planétaire ; en 2015, le laboratoire confirmait en grande pompe la mise sur le marché d'un vaccin révolutionnaire contre la dengue. C'était une première mondiale, le produit de vingt ans de recherche et 1,5 milliard d'euros d'investissements. Pourtant dès le début, des voix se sont élevées dans la communauté scientifique : Le docteur Antonio Dans a tenté d'alerter sur les résultats non concluants des premiers essais cliniques. Aux Etats-Unis, le Professeur Scott Halstead, un spécialiste mondialement reconnu de la maladie, qui s'inquiétait, a même envoyé une vidéo diffusée au Sénat du pays en question pour l’exhorter à suspendre le programme de vaccination. L'ancienne ministre de la Santé du pays en question a été inculpée dans ce scandale. "C'est l'appât du gain, qui a tué ces enfants", estime la procureure Persida Acosta.

    20. Nous disons : STOP à toutes ces mesures folles, dictatoriales et sûrement pas sanitaires et à cause desquelles des drames se produisent chaque jour : une adolescente s’est suicidée en Grande Bretagne parce que le confinement pour elle durait 300 ans41, une femme enceinte a souffert le martyre lors de son accouchement en France42, un adolescent aux États-Unis nécessitera une intervention chirurgicale après avoir été agressé par un couple à qui il a demandé de porter le masque, une infirmière a également été agressée en France et un chauffeur de bus est même mort à cause aussi de ces mesures illégales du port obligatoire de masques, 60,000 patients cancéreux risquent de décéder en Angleterre à cause des retards de diagnostic et de traitement selon le Professeur Karol Sikora, 12,000 personnes dans le monde risquent de mourir chaque jour de la faim (selon Oxfam), le nombre d’arrêts cardiaques a été multiplié par deux dans certains pays43, des entreprises tombent en faillite, 305 millions d’emplois à plein temps sont détruits -touchant particulièrement les femmes et les jeunes- selon l’organisation internationale du travail, un homme est mort à cause du masque aux Etats-Unis44, etc. Même les oiseaux souffrent de ces mesures dangereuses et se retrouvent piégés et tués à cause des masques : «Le pauvre animal trébuchait et tombait sans cesse, les élastiques du masque s’étaient resserrés autour de ses pattes, dont les articulations étaient gonflées et le faisaient souffrir…J’ai bien peur que ce goéland soit la première d’une longue série de victimes», ont déclaré des employés de la société royale pour la prévention de la cruauté animale, à la BBC le 20 Juillet et l’oiseau a subi ce supplice pendant une semaine ! Il faut préciser aussi que la cause initiale et première du drame de George Floyd est le confinement : s’il n’y avait pas de confinement, il n’aurait pas perdu son emploi, il aurait été le 25 Mai à son travail, il n’aurait pas été assassiné, les pillages de magasins et les incendies comme les affrontements avec la police ne se seraient jamais produits, le chaos aux Etats-Unis aurait été évité et George Floyd serait aujourd’hui encore vivant parmi nous.

    21. Nous disons aux gouvernements : TOUT doit revenir immédiatement à l’état normal (y compris la ré-ouverture des services hospitaliers, du transport aérien, de l’économie, des écoles et des universités) et cette prise d’otages mondiale doit cesser car vous avez su, preuves à l’appui, que vous comme les citoyens, vous avez été victimes de la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle. Le professeur Carl Heneghan a déclaré le 23 août que la peur qui empêche le pays de revenir à la normale n'est pas fondée, selon l'Express. Les Professeurs Karina Reiss et Sucharit Bhakdi ont sorti, en Juin, un livre appelé : «Corona : fausse alerte ?»45. Le maire d’une ville en Europe a déclaré : «Le climat diffusé sur [le sujet du coronavirus] est particulièrement lourd et devient suspect». Le Docteur Olivier Chailley a écrit un livre intitulé : «Le virus de la peur ou comment le monde entier est devenu fou». Le Professeur Sucharit Bhakdi (qui a écrit, aussi, une lettre à Angela Merkel) a dit à propos des mesures prises, y compris celles du confinement : "mesures grotesques, absurdes et très dangereuses...un impact horrible sur l'économie mondiale...auto-destruction et suicide collectif…". Une enquête internationale et indépendante doit être ouverte et les responsables doivent être jugés.

    22. Nous disons aux citoyens : pour vous maintenir dans le troupeau, il est possible que certains vont essayer de nous discréditer par tous les moyens, par exemple en nous accusant de conspirationnistes ou de complotistes, etc. Ne les écoutez pas, ce sont des MENTEURS car les informations qu’on vous a données sont : médicales, scientifiques et documentées.

    23. Nous disons aux citoyens : cette lettre ne doit pas vous pousser à la violence envers qui que ce soit. Réagissez pacifiquement. Et si un professionnel de santé signataire de cette lettre sera attaqué ou diffamé ou menacé ou persécuté : soutenez-le MASSIVEMENT. Chers citoyens : beaucoup de scientifiques, d’éminents professeurs de médecine et de professionnels de santé à travers le monde ont dénoncé ce qui se passe et il est temps de vous réveiller ! Si vous ne dites rien, de nouvelles mesures dictatoriales «made in China» seront imposées. Vous devez REFUSER ça. Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie. Le Docteur Anders Tegnell a dit : «Le monde est devenu fou» en mettant en place les confinements qui «vont à l'encontre de ce que l'on sait sur la gestion des pandémies de virus».

    24. Nous invitons les professionnels de santé du MONDE ENTIER à être forts et courageux et à faire leur devoir de dire la vérité, à nous rejoindre MASSIVEMENT dans le collectif : United Health Professionnals et à signer cette lettre en envoyant les 4 informations suivantes : prénom, nom, profession et pays à : join.unitedhealthprofessionals@gmail.com La liste des signataires sera mise à jour régulièrement.

    Albert Einstein disait : "le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire".

     

    SIGNATAIRES :

    Voir la liste des signataires dans la version Anglaise du message d’alerte international :

    https://drive.google.com/file/d/1hghf8Bh3AIUi5HxrnPA8FZeQqo77e_xN/view?usp=sharing

    RÉFÉRENCES :

    1. BFMTV (Chaîne YouTube). Pr Didier Raoult: "La contagiosité du coronavirus n'est pas extrême". 30 Avril 2020.

    2. Jeffrey K Aronson, Jon Brassey, Kamal R Mahtani. “When will it be over?”: An introduction to viral reproduction numbers, R0 and Re. CEBM. 14 Avril 2020.

    3. Tristan Gaudiaut. Quelle est la contagiosité du coronavirus ?. Statista. 4 Mai 2020.

    4. IHU Méditerranée-Infection (Chaîne YouTube). Coronavirus Chinois : Quelle place dans l’histoire des épidémies?. 29 Janvier 2020.

    5. Ioannidis, J.P.A. (2020), Coronavirus disease 2019: The harms of exaggerated information and nonevidencebased measures. Eur J Clin Invest, 50: e13222. doi:10.1111/eci.13222

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    7. IHU Méditerranée-Infection (Chaîne YouTube). Où en est le débat sur l’Hydroxychloroquine ?. 5 Mai 2020.

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    6. Laure. Accouchement en temps de Covid : « J’ai traversé seule quatorze heures de contractions. C’est criminel ». L’OBS. 13 Mai 2020.

    7. Marijon, Eloi et al. “Out-of-hospital cardiac arrest during the COVID-19 pandemic in Paris, France: a population-based, observational study.” The Lancet. Public Health, 27 May. 2020, doi:10.1016/S2468-2667(20)30117-1

    -Baldi E et al. Out-of-hospital cardiac arrest during the Covid-19 outbreak in Italy. N Engl J Med 2020 Apr 29; [e-pub] https://doi.org/10.1056/NEJMc2010418

    1. Jessie Gomez. Lincoln Park driver 'passed out' due to N95 mask, crashed car, police say. Daily Record. 25 Avril 2020.

    2. Karina Reiss, Sucharit Bhakdi. Corona Fehlalarm? Zahlen, Daten und Hintergründe. Goldegg. Juin 2020.

    https://www.amazon.de/Corona-Fehlalarm-Daten-Fakten-Hintergründe/dp/3990601911

    -Olivier Chailley. Le virus de la peur ou comment le monde entier est devenu fou. Bookelis. Avril 2020.

    https://www.bookelis.com/sciences-humaines/40471-Le-virus-de-la-peur.html

     

     

     

     


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    A plein poumons

     

     Ou l’hypocrisie caractérisée !

     

    J’aime bien ce propos...A deux détails près. Oh pas grand-chose.

    L’auteur se garde bien de préciser, pour celles et ceux qui s’empoisonnent joyeusement et qui l’ignorent encore, que le tabac est un monopole d’état.

    La France, si peu scrupuleuse en la matière, se fait des c……. en or.

    La France n’ignore pas ces 80 000 décès dus au tabac, sans parler de ceux qui meurent à petit feu dans les hôpitaux et sanatoriums, atteints de cancers, de la gorge, des poumons, etc.... Pourtant, c’est ce même état qui le dit sur chaque paquet de cigarettes « Fumer tue ! »

    Vous me direz à juste titre que personne oblige les fumeur qui, pour la plupart, font des efforts considérables à vaincre leur addiction. En quelque sorte, les accros à cette forme de drogue ont décidé de se suicider, avec la bénédiction de l’état qui leur donne un coup de main !

    Gaulois.  

     


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    Accouchements à domicile

     

    Le conseil de l’ordre est à côté de la plaque ou touchez pas au  business .... 

    L’accouchement à domicile était courant par le passé. Si incontestablement des précautions doivent être prises, ce n’est pas l’objectif premier du conseil de l’ordre. Comme dans tous les domaines sociaux-économiques de la société, il s’agit bien là d’un problème de fric ! Les maternités des petites villes sont fermés les unes après les autres depuis des décennies, sous le seul prétexte officiel de sécurité. En fait, il s'agit de rentabilité et il n'est pas loin le temps des usines à bébé.

    Dans ce contexte, de plus en plus de femmes  accouchent sur le bord des routes. Mais çà, le conseil de l'ordre s'en tape.

    Pensez donc, une femme qui accouche chez elle ne mobilise qu’une sage-femme, donc échappe aux marchands de santé et ne fait pas marcher la machine hospitalo-financière. Surtout à l’ère des accouchements par césarienne, de plus en plus répandus, Normal ? C’est un acte chirurgical, contrairement à l’accouchement classique et donc ça rapporte beaucoup plus. Si une étude sérieuse et indépendante se mettait en place, ces abus n’auraient pas lieu.

    Gaulois.

     


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  • Les dessous de Roland Garros et du sport

    Santé des riches - santé des pauvres.

    Roland Garros n'arrive pas à la cheville de la FIFA
    C'est dire l'ampleur de tous ces scandales.
    Et là, il ne s'agit que du monde sportif ! De haut niveau.

    Dans le même ordre d'idées et pour mémoire. A quelques mois des Jeux Olympiques d'Albertville de 1992, en Savoie, un hôpital flambant neuf était construit à Moûtiers. Il s'agissait de faire bonne figure pour ces JO d'hiver dont les co-organisateurs n'étaient autre que Michel Barnier ( ex-député de Savoie ) et Jean-Claude Killy ( ancien champion de ski )
    Le service d'urgence ultra moderne devait permettre de réparer les membres cassés et les traumatismes des skieurs de haut niveau ( et les autres, dans une moindre mesure ). Parallèlement, un service de maternité était également inclus dans ce nouvel hôpital. Ce que le grand public ignorait, et pour cause, c'était la disparition de ce service après les jeux, puisque déjà la lutte locale pour garder une maternité à Moûtiers avait commencé dans les années 80. La vrai fausse promesse de Barnier de conserver le service maternité dans le « Nouvel hôpital olympique » avait redonné espoir aux habitants de La vallée de Tarantaise. Mais c'était sans compter sur la politique hospitalière, implacable !  http://www.ledauphine.com/savoie/2010/04/07/moutiers-la-maternite-a-ferme-en-2001

    La cerise sur le gâteau. Si vous connaissez les vallées de Maurienne et de Tarantaise, les arguments avancés par les technocrates parisiens sous la houlette de Claude Evin étaient des plus cocasses. Après la fermeture de la maternité de Moûtiers, ces mamans pouvaient se rendre à celle d'Albertville, ou celle de Bourg St Maurice, les deux étant situées à moins de 30 km. D'autant que le réseau routier est aménagé en voie autoroutière. Sauf que l'hiver, avec le grand rush des sports du ski le week-end, la voie est saturée depuis Alberville jusqu'à Bourg st Maurice. Pour y avoir vécu de nombreuses années, je peux vous assurer qu'il faut parfois plusieurs heures pour parcourir 20 ou 30 km. Qu'à cela ne tienne, dans ce cas, les futures mamans seront transportées par hélicoptère à la maternité de St Jean de Maurienne. Là encore, les décideurs ont fait fort, se contentant de consulter la carte. En effet, il faut savoir que pour aller de la région de Moûtiers à St Jean de Maurienne il faut passer au-dessus du col de la Madeleine qui culmine à 2000 mètres. L'hiver, les tempêtes de neige sont fréquentes, interdisant le survole par hélicoptère. Finalement, envers et contre tout, la maternité sera fermée en janvier 2001. 

    Le sport ne fait pas exception à la règle : selon que tu sois puissant ou misérable....
    Gaulois.
            
    https://fr.fr.facebook.com/99198717860/photos/a.10151435383867861.1073742388.99198717860/10151435383897861/
    " Le service d'urgences à Roland Garros est géré par une boite privée avec de très bon médecins : 9 chirurgiens, 8 urgentistes, 9 échographistes, 2 radiologues pour faire des IRM (sic) 31 kinés , 20 infirmières... pour les joueurs et joueuses et un peu pour le public qui est en pleine forme puisqu'il vient voir les matchs.
    À coté les urgences d'Ambroise Paré avec ses 140 passages aux urgences dont 10% très graves: 2 urgentistes séniors, 2 internes, 1 radiologue qui fait tout, 7 infirmières... aujourd hui 10heures d'attente avec des vieux à garder, des fractures à opérer, toute la misère du coin et les blessés de Roland Garros !...
    Tellement à l image de la société et des problèmes d'organisation !"
    PATRICK PELLOUX Médecin hospitalier urgentiste.


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  • Médecins étrangers

    Ou la France des paradoxes. 

    Les lecteurs vont sûrement penser que je n'aime pas la France. C'est vrai que parfois je ne fais pas dans la dentelle quand je me lance dans la critique.
    La vrai question est de savoir ou va la France. Le regard porté sur les étrangers, faut-il le rappeler encore, dans le pays des droits de l'Homme, est au sommet de la bêtise. D'abord c'est quoi un étranger ? Quelqu'un qui vient d'un autre pays, d'une autre planète ?
    La confusion, si bien entretenue par ceux qui nous gouvernent fait des ravages dans les esprits. Il faut bien reconnaître que l'amalgame entre étranger et racisme est solide.
    Depuis la révolution industrielle, la France est faussement bienveillante envers les étrangers lorsqu'il s'agit d'exécuter les plus sales besognes ( Hauts fourneaux, mines de charbon, travaux publics et bâtiment, etc...) Sans eux, ou en serait le pays ? Les contradicteurs avanceront que si les étrangers n'étaient pas là, les français feraient le travail. Pas si sûr !
    Voilà maintenant que le pays s'en prend aux médecins étrangers. Des fois qu'ils seraient incompétents. La France est mal placée pour faire de telles critiques puisque ses têtes pensantes ont fui à l'étranger, notamment les États Unis et le Royaume Uni qui, bizarrement ne sont pas considérés comme pays étrangers. Ce qui explique d'ailleurs l'utilisation de l'anglais tous azimuts dans le langage courant en France. Vous allez encore penser que je suis contre l'anglais. Pas du tout ! Chaque pays doit garder sa culture, éventuellement la faire partager aux autres pays, mais sûrement pas l'imposer.   

    http://blogs.mediapart.fr/blog/victorayoli/160513/merde-l-anglais

    Ces articles en disent assez long sur la mentalité française. Les médecins étrangers sont des étrangers, donc incompétents ! La preuve puisque qu'un chirurgien étranger de l'hôpital de Dreux opérait depuis 27 ans et qu'il doit quand-même apprendre à opérer !
    La France ne s’embarrassait pas de préjugés lorsqu'elle colonisait les pays africains, les DOM TOM et ailleurs. Aujourd'hui encore, si la colonisation a pris un autre visage, les immigrés restent la cible privilégiée des français.
     

    https://www.atd-quartmonde.fr/n48-les-immigres-prennent-des-emplois-aux-francais/

    Cocorico....
    Gaulois.

     

     

     


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  • Non, le cancer n’est pas le fruit du hasard !

    Il est coutume de dire que le hasard fait bien les choses !
    La preuve, puisque ces scientifiques véreux – N'ayons pas peur des mots -  rejettent sur le hasard une majorité de cancers.
    C'est bien pratique pour tous ceux qui nous polluent sans vergogne avec une industrialisation à outrance. Si la sagesse des acteurs industriels et politique était à la hauteur des enjeux de la survie des êtres vivants, ces cancers soi-disant dû au hasard disparaîtraient.
    Pas besoin d'être scientifique pour affirmer que le hasard, dans ce domaine bien précis est pure spéculation. Au stade des recherches actuelles, des scientifiques honnêtes sont en mesure de prouver qu'il y a corrélation entre les diverses et nombreuses pollutions et les cancers.
    Les plus septiques avanceront que les cancers existent depuis bien plus longtemps avant la révolution industrielle. Certes on ne peut pas le nier puisque des facteurs naturels entrent en ligne de compte. Ce qui est plus évident en revanche, c'est la recrudescence du nombre des cancers en quelques décennies et correspondant avec un court décalage au début de cette industrialisation à outrance.
    Cette propagande honteuse vise à satisfaire les lobbies, avec comme toujours la bénédiction des décideurs politiques dont l'ambition est d'abord d’asseoir leur position sur l'échelle sociale.       
     

    LE MONDE | 07.01.2015

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/07/non-le-cancer-n-est-pas-le-fruit-du-hasard_4550613_3232.html

    Par Annie Thébaud-Mony
    En ces premiers jours de 2015, les médias ont diffusé le message selon lequel le cancer serait essentiellement le fruit du hasard. Une aubaine pour les industriels de l’amiante, de la chimie, des pesticides, du nucléaire, du pétrole et j’en passe… Pour eux, sans aucun doute, cette « découverte scientifique » devrait clore toute controverse sur le rôle des risques industriels dans la survenue du cancer !
    L’origine de cette pseudo-découverte est un article paru dans la prestigieuse revue Science, le 2 janvier, présentant les résultats d’une corrélation statistique particulière (Christian Tomasetti et Bert Vogelstein, « Variation in cancer risk among tissues can be explained by the number of stem cell divisions », www.sciencemag.org, 2 janvier). Partant de l’observation d’une différence de fréquence du nombre de cancers selon les organes (poumon, colon, cerveau, etc.) – à l’exclusion de ceux qui sont actuellement en augmentation vertigineuse (sein et prostate) –, Christian Tomasetti et Bert Vogelstein font l’hypothèse que ces variations s’expliqueraient par des modalités différentes de division cellulaire au sein de ces organes. Ils prennent en considération ce que les biologistes appellent les cellules souches, qui ont la capacité de s’autorenouveler, de se différencier en d’autres types cellulaires et de proliférer en culture. Ils établissent ensuite une corrélation statistique entre le nombre total de divisions cellulaires de ce type de cellule sur la durée moyenne de la vie dans la population américaine et le risque moyen de survenue du cancer de tel ou tel organe aux Etats-Unis. Statistiquement significative, la corrélation est alors interprétée comme validant l’hypothèse selon laquelle le cancer serait issu – pour l’essentiel – d’un sinistre loto cellulaire. La faute à « pas de chance » !
    Ce raisonnement simpliste fait penser à d’autres corrélations qui auraient pu fonder des hypothèses tout aussi fantaisistes. Pour alerter les étudiants de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) sur les risques d’interprétation hâtive en matière de statistiques, Joseph Klatzmann, ancien administrateur à l’Insee, ancien professeur d’économie rurale à l’Institut national agronomique Paris-Grignon, directeur d’études à l’EHESS, citait fréquemment l’exemple suivant (Joseph Klatzmann Attention Statistiques ! Comment en déjouer les pièges. La Découverte, 1985, dernière réédition, 1996) : entre les années 1950 et 1990, la courbe de croissance d’utilisation des réfrigérateurs a été exactement parallèle à celle de l’épidémie de cancer. Serait-ce l’utilisation du réfrigérateur qui cause le cancer ? A l’évidence, une telle interprétation prêterait à sourire si elle ne reflétait pas ce que les auteurs de l’article de Science se sont permis de faire, à savoir extrapoler d’une corrélation à l’affirmation d’une causalité.
    Trois angles morts
    Or, au moins trois angles morts de leur « démonstration » la discréditent totalement. Tout d’abord, ils omettent de faire référence dans leur modèle au fait que la cellule souche ne se transforme pas spontanément en cellule cancéreuse. Elle le fait sous l’effet de mutations qui elles-mêmes sont produites par des agents cancérogènes externes. On retrouve ici le rôle de l’amiante, des rayonnements ionisants, des fumées diesel, des pesticides et autres substances toxiques connues depuis longtemps pour leurs propriétés cancérogènes (sans parler de toutes celles dont la toxicité n’a pas été testée…).
    Le deuxième angle mort est ce qu’occulte le recours à une incidence globale du cancer dans la population générale, à savoir les inégalités face au cancer. Pour ce qui est de la situation française (qui n’est pas fondamentalement différente de celle de la population américaine), un ouvrier a dix fois plus de risque de mourir de cancer (et de façon précoce avant 65 ans) qu’un cadre supérieur. Sauf à considérer que les ouvriers ont des cellules souches tout à fait particulières – ce qui ressemblerait à une forme d’eugénisme –, force est de considérer, pour comprendre cette inégalité, la différence très significative d’exposition à des cancérogènes professionnels, mise en évidence par une enquête du ministère du travail. Selon l’enquête Sumer 2010 réalisée par la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques et la direction générale du travail-Inspection médicale du travail, les ouvriers sont dix fois plus exposés dans leur travail à des cancérogènes que les cadres supérieurs.
    Le troisième angle mort est la non-prise en compte par Christian Tomasetti et Bert Vogelstein des connaissances acquises de longue date sur les caractéristiques fondamentales du cancer, suite aux travaux de nombreuses disciplines scientifiques autres que l’épidémiologie. Cette maladie commence, certes, au cœur des cellules mais s’inscrit, pour chaque individu touché, à la croisée de deux histoires. L’une est celle des atteintes, simultanées et/ou répétées, provoquées par les agents toxiques (poussières, substances chimiques, rayonnements) au cours de multiples événements de la vie professionnelle, résidentielle, environnementale et comportementale ; l’autre est, face à ces agressions, celle des réactions de défense de l’organisme, elles-mêmes extrêmement variables selon les individus. Plus se multiplie la présence de molécules toxiques dans la vie quotidienne, et plus se multiplient aussi, non seulement les processus mutagènes ou cancérogènes propres à chacun d’eux, mais ce qu’on appelle la synergie entre eux et aussi la manière dont ces différents processus interfèrent eux-mêmes avec les mécanismes de défense de l’organisme.
    Ajoutons que l’étude ainsi publiée par la revue Science a été sponsorisée par des fondations privées dont la première est le fonds Virginia & D. K. Ludwig pour la recherche sur le cancer. Le fondateur en est Daniel Ludwig, un magnat américain du transport maritime qui fut le promoteur des supertankers, mais aussi de la déforestation en Amazonie brésilienne pour l’exploitation arboricole d’espèces de pins et eucalyptus à croissance rapide pour le marché mondial de la pâte à papier. Vendant cette exploitation à un consortium brésilien, Daniel Ludwig a investi le produit de cette vente dans le fonds qui porte son nom, soutenant ainsi la production de connaissances sur le cancer, utiles aux industriels mais fondamentalement nuisibles à la santé publique.
    Répercussion médiatique
    Que la statistique appliquée au cancer s’inscrive, une fois de plus, dans cette mise en doute systématique des effets mortifères des risques industriels, que j’ai longuement décrite récemment, ne m’étonne malheureusement pas. En revanche, mon inquiétude est la répercussion médiatique d’un tel article et ses effets sur l’opinion publique, alors que l’épidémie de cancer a pris des proportions catastrophiques en France et dans le monde. Entre 1984 et 2012, le nombre annuel de nouveaux cas est passé, en France, de 150 000 à 355 000. Selon l’Organisation mondiale de la santé, pas moins de 15 millions de décès sont dus au cancer dans le monde chaque année soit presque un décès toutes les deux secondes. Et encore, ces chiffres sous-estiment grandement ce qui se passe dans les pays où une part importante de la population est privée d’accès à un quelconque diagnostic de cancer.
    Or le cancer est évitable, à condition d’éradiquer les cancérogènes en milieu de travail, dans l’environnement et la consommation. Pourtant, dans le champ de l’épidémiologie, des chercheurs s’obstinent à produire des modèles statistiques dénués de sens par rapport à la réalité dramatique du cancer. L’outil mathématique utilisé pour cette production de l’incertitude donne à la démarche l’apparence de la rigueur, de l’objectivité, pour tout dire de la science. Surtout, cela rend quasi impossible l’échange et la discussion entre, d’une part, les travailleurs et citoyens, victimes de cancers associés à l’exposition aux substances toxiques, et, d’autre part, les scientifiques qui jonglent avec les chiffres, abstraits et anonymes, de milliers de cas de cancers. Ainsi, des spécialistes servent la cause des industriels, en renforçant, par des travaux scientifiques publiés, l’incertitude concernant les liens entre toxiques et cancer.
    Avec l’extension de la chimie, du nucléaire, la prolifération des cultures OGM, la dissémination des nanoparticules, les risques de la téléphonie mobile et autres nouvelles technologies, sous couvert de « progrès », industriels et responsables politiques s’affranchissent chaque jour davantage de l’obligation première fondamentale du respect de la vie, avec la complicité des plus prestigieuses institutions scientifiques. L’article paru dans Science, le 2 janvier, en témoigne une fois encore.
    Annie Thébaud-Mony est sociologue, directrice de recherches honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, chercheuse associée au Groupement d’intérêt scientifique sur les cancers professionnels (GISCOP 93) à l’université Paris XIII. Elle est l’auteure de Travailler peut nuire gravement à votre santé (La Découverte, « Poche », 2008) et de La science asservie. Santé publique : les collusions mortifères entre industriels et chercheurs, La Découverte, Paris, 2014.
    Annie Thébaud-Mony (Sociologue)

    Si nous naviguons sur la toile, nous trouvons une infinité de documents sur les cancers et l'environnement. Ce papier datant de 2009 semble indiquer une approche de la vérité, même si la timidité de l'INSERM ( Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale ) et de l'AFSSET ( Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail ) sont évidentes.

    Gaulois.

    Cancer et environnement: l’Afsset prône un «changement de paradigme»

    Le 03 juillet 2009 par Sabine Casalonga
     

    http://www.journaldelenvironnement.net/article/cancer-et-environnement-l-afsset-prone-un-changement-de-paradigme,9106

    Dans son avis sur l’expertise de l’Inserm «Cancers et environnement» rendu public hier, l’Afsset prône l’application du principe de précaution par la réduction des expositions aux facteurs de risque, qu’ils soient avérés ou suspectés, en priorité chez les plus vulnérables. Certaines recommandations figureront dans les prochains plans gouvernementaux.
    «L’environnement explique sans aucun doute la hausse de l’incidence actuelle des cancers», souligne Gérard Lasfargues, chargé de l’expertise en santé environnement à l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset). De fait, les facteurs environnementaux sont suspectés d’être en partie responsables de l’augmentation du nombre de cancers depuis 1980 –estimé de 35% chez les hommes et de 43% chez les femmes en France en taux d’incidence annuel (en prenant en compte l’évolution démographique). Objet de controverse, la part de l’environnement dans l’origine des cancers varierait de 1 à plus de 50%. En réalité, cette estimation est difficile à réaliser au regard de la diversité des substances chimiques considérées, ainsi que du manque de données sur l’action synergique de multiples polluants à faible dose et sur les mécanismes biologiques à l’origine de nombreux cancers. D’après les études récentes, les facteurs environnementaux interagiraient avec d’autres facteurs (génétiques, métaboliques).

    Rendue publique en octobre 2008 (1), l’expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a justement évalué le rôle des facteurs environnementaux avérés (amiante, radiations ionisantes etc.), et suspectés (pesticides, polluants de l’air, ondes électromagnétiques, etc.) dans la survenue de 9 types de cancer (2) en forte augmentation depuis 25 ans. Dans son avis, l’Afsset a repris les principales conclusions de l’expertise, complété les recommandations sur la base d’auditions réalisées avec des associations, des juristes et des experts, mais aussi ajouté ses propres recommandations en matière de recherche, évaluation et gestion des risques.

    L’Afsset plaide pour un «changement de paradigme» en matière de réglementation, visant à compléter la stratégie actuelle fondée sur l’évaluation du danger des substances (caractère cancérogène) par une approche d’évaluation des risques sanitaires. En effet, l’exposition d’un grand nombre de personnes à un agent cancérogène à faible dose induit le même impact sur la santé qu’une exposition à forte dose d’un petit nombre de personnes. L’Afsset déplore ainsi que la réglementation Reach ne concerne que les substances produites à un volume élevé sans tenir compte des niveaux d’exposition réels.

    «Le dichlorométhane, une substance produite à 11.000 tonnes par an, très utilisée dans l’industrie (plastique) et dans des produits courants (cosmétiques, pneus) est associée à une exposition forte de la population. Pourtant la réglementation n’impose pas de règles contraignantes puisqu’il est classé cancérogène de catégorie 3 [effet suspecté mais non avéré, en raison d’un manque de données épidémiologiques], explique Martin Guespereau, directeur général de l’Afsset. Nous estimons qu’il faut agir dès maintenant en appliquant le principe de précaution». L’Afsset proposera bientôt une révision de la valeur-limite d’exposition professionnelle (VLEP) pour cette substance.

    La coexistence de plusieurs classifications, à l’échelle française, européenne ou internationale, est également source de confusion. A titre d’exemple, le formaldéhyde classé cancérogène de catégorie 1 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) est classé catégorie 3 par l’UE (3). Or, cette classification joue un rôle en procédure pénale pour la détermination de la faute et de la réparation du préjudice subi. Parmi les autres recommandations de l’Afsset figurent en milieu professionnel la substitution des substances cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR) ou à défaut la réduction des expositions, le renforcement des contrôles réglementaires, des actions d’information, de sensibilisation et de formation et l’amélioration de la surveillance des cancers et des populations exposées.

    Côté recherche, l’Afsset plaide également pour un nouveau modèle fondé sur un renforcement des études d’exposition, l’utilisation des biomarqueurs et l’interdisciplinarité avec le recours aux sciences humaines et sociales mais aussi le développement de l’approche socio-économique. «Les inégalités d’exposition aux facteurs environnementaux en fonction des catégories professionnelles, du sexe ou de l’âge, méritent d’être prises en compte», souligne Martin Guespereau.

    Autre nouveauté, l’Afsset souhaite que les études de coût-bénéfice, très fréquentes aux Etats-Unis mais rares en France, soient introduites dans le débat afin d’influencer les décideurs. «On peut ainsi évaluer à 130.000 euros le bénéfice sanitaire et social de la prise en compte des fibres courtes d’amiante dans la réglementation telle que préconisée par l’Afsset dans un avis récent (4)», souligne Martin Guespereau. Certaines recommandations de l’Afsset devraient être incluses dans les prochains plans gouvernementaux: PNSE 2 (5) plan Cancer, et plan Santé au travail.

    (1) Dans le JDLE «Cancers et environnement: forts soupçons sur les pesticides»
    (2) Cancers du poumon, du sein, de la thyroïde, de l’ovaire, du testicule, de la prostate, mésothéliomes, tumeurs cérébrales et hémopathies malignes (leucémies, lymphomes)
    (3) Dans le JDLE «Formaldéhyde au travail: l’Afsset préconise de renforcer la prévention»
    (4) Dans le JDLE «Amiante: vers un durcissement de la réglementation?»
    (5) Plan national santé environnement 2 (2009-2013)

     


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  • La grève des médecins ...

    La grève des médecins est quelque chose d'insupportable, exerçant un chantage odieux, en particulier dans le contexte actuel. Ils affichent sans vergogne leur volonté de s'orienter vers une médecine de riches, laissant sur le bord de la route les plus défavorisés, de surcroît ceux qui ont généralement le plus besoin de soins. Après leur refus ( 40 % ) de consulter ceux qui sont sous le régime de la CMU ( Couverture Maladie Universelle ), voilà qu'ils s'opposent au tiers payant généralisé, sous le seul prétexte qu'ils seront réglés par la sécurité sociale avec plusieurs semaines de retard. Ont-ils seulement pensé que bon nombre de travailleurs indépendants sont réglés avec plus de deux mois de retard, souvent après 90 jours. Sans parler de ceux qui  ne le sont jamais. Alors que les médecins seront toujours payés.
    Voilà une corporation des mieux nantis, qui aspire majoritairement à résider au soleil pour soigner les plus riches. Alors que leurs compétences sont de plus en plus douteuses, se contentant le plus souvent de vous orienter vers les spécialistes, car incapables de diagnostiquer les problèmes de santé de leurs patients. Non décidément, rien ne va plus en France.
    Vous n'êtes pas malades ? Alors surtout ne changez rien !
    Gaulois.        
     
    27-12-14

     

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/12/27/la-greve-des-medecins-se-poursuit-et-pourrait-se-prolonger_4546539_1651302.html


    En grève depuis le 23 décembre pour protester notamment contre le projet de loi santé, les médecins libéraux n'entendent pas reprendre le travail rapidement.
    « Cette grève normalement s'arrête le 31 décembre. Mais on sait que ça va durer, on sait que ça va être obligé de durer. On est en face d'un ministère qui est particulièrement sourd », a déclaré  le président de la Fédération des médecins de France (FMF) Jean-Paul Hamon sur RTL.
    L'Union française pour une médecine libre (UFML) a aussi appelé dans un communiqué à la poursuite du mouvement « devant la fermeté hostile et méprisante du ministère ». Marisol Touraine a jusque-là exclu de répondre aux médecins avant la rentrée et la relance des discussions sur la réécriture du texte, dont l'examen a été reporté à avril.
    Lire : Les principales dispositions du projet de loi santé
    « EXASPÉRATION »
    Selon la CSMF, le principal syndicat de médecins généralistes, le mouvement de grève serait « particulièrement suivi » avec plus de « 80 % de cabinets médicaux fermés ». L'ampleur de cette mobilisation démontre, selon le syndicat, « l'exaspération et la détermination de la profession » contre le projet du gouvernement. Un texte « qui va détruire l'organisation des soins libéraux de proximité auxquels les Français sont attachés pour en faire une usine à gaz aux mains de l'administration où tout sera plus compliqué et plus long ».
    Lire les témoignages : Grève des médecins libéraux : « Ce gouvernement veut vendre notre profession à la découpe »

    Les médecins ont également des revendications tarifaires : les généralistes demandent une consultation à 25 euros, les spécialistes la revalorisation des actes.
    Lire : Urgentistes, généralistes, cliniques : qui fait grève et pour quoi ?
    LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ASSURÉE
    Malgré l'intensité du mouvement, le ministère de la santé a assuré, vendredi, que « la continuité et la permanence des soins sont assurées en cette période de fêtes ».
    « A ce jour, aucune difficulté particulière dans la prise en charge des malades n'a été signalée sur l'ensemble du territoire. Les taux de fréquentation des services d'accueil des urgences sont stables par rapport à ce qui a été observé pendant la même période les précédentes années. »
    Selon Jean-Paul Hamon, la ministre de la santé « a un peu de chance et les patients aussi », « il y a effectivement moins de patients en ce moment, il n'y a pas d'épidémie, il y a très peu de pathologies », a-t-il relevé.


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  • Quelques vérités sur le Téléthon

    Vous y croyez vous, à l’éthique et l'efficacité du Téléthon ?
    Encore un sujet qui va sans doute me procurer quelques ennemis. Un peu plus ou un peu moins, peu importe, ce qui compte, c'est de dénoncer de tels scandales.
    Chaque année, nous avons droit à ce tapage médiatique, grand cirque organisé afin de nous en mettre plein la vue. D'ailleurs pour ceux qui regardent encore la télé – et ils sont nombreux – Ils sont servis !Même Nelson Mandela s'est fait voler la vedette.
    Ce carnaval a pour but de collecter du fric paraît-il pour une bonne cause. Quelle cause ? car il y en a tellement et ce ne sont pas les quelques millions d'euros escroqués au peuple naïf qui va faire avancer la recherche. D'autant que ces quelques millions représentent une faible part de la collecte.
    Il faut le crier haut et fort, ce cirque est une insulte envers les malades qui espèrent à leur guérison, en croyant à ces grandes messes.
    Quand est-ce que l'état prendra ses responsabilités en assurant le financement de la recherche, loin des lobbies privés. Car enfin , quelle somme France-télévision demande-t-il à l'organisation du Téléthon ? Et les artistes, pleins aux as, combien touchent-ils. Quand bien même ils participeraient à ce bazar gratuitement, ils ont là une formidable opportunité à soigner leur image. Il y a pourtant fort à parier que du Téléthon, ils s'en tapent royalement. 
    Gaulois.  
     

    Bernard Dugué

    http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/quelques-verites-sur-le-telethon-16530

    Oui je sais, il n’est pas politiquement correct de critiquer le Téléthon (la presse sait se faire unanime sur ce sujet,  par exemple Le Monde), surtout que cette institution vieille de vingt ans voit son anniversaire gâché par un tacle irrégulier de l’évêché de Fréjus. Cette recherche scientifique menée par l’AFM, forcément louable, au service de l’humanité, dans le prolongement de la laïcité, est contestée par d’affreux conservateurs catholiques qui, de plus, sont opposés à l’avortement. Hélas, cette contestation rend suspecte toute mise en cause du Téléthon et c’est bien dommage car il y aurait beaucoup à dire sur cette énorme machine techno-scientifique administrée par l’AFM. Cela dit, si la controverse de Fréjus est sans commune mesure avec celle de Valladolid, elle a du moins permis d’attirer l’attention des médias et du public sur un changement de stratégie scientifique adopté par l’AFM. Il sera question de cela et d’autres « réflexions à haut risque polémique » exposées dans cet article. Question : sommes-nous encore dans l’esprit des Lumières ou bien dans une sorte de mythification entretenue par une propagande médiatique ?
    Foucault disait que ses textes étaient des boîtes à outils pour démonter les « mécanismes » de la société. Les livres d’Ellul méritent aussi d’être employés pour saisir la nature des rouages et ressorts impliqués dans des faits sociaux comme le Téléthon.
    « On est évidemment en droit de se demander comment la propagande peut arriver à obtenir un résultat, une action d’ordre réflexe court-circuitant l’opération intellectuelle » (Ellul, Propagandes, p. 42, Economica)
    Voilà un point de départ. Contourner les mécanismes de la raison pour obtenir l’assentiment d’un groupe d’individus, moyennant déploiement de stars, de bons sentiments, de spectacles de rue avec des gens qui y croient et bien évidemment, une homélie prononcée par les journalistes, comme à la messe, avec lecture de quelques fragments du missel savant, génome, thérapie, gène, grande tentative, saut d’exon, réparation cellulaire. Quelques chercheurs se dévouent pour être filmés, en bons stakhanovistes de la paillasse, se livrant corps et âme, soixante-dix heures par semaine, à la grande cause de la lutte contre les maladies d’origine génétique. Evidemment, on cache la réalité des résultats scientifiques et les objectifs réels poursuivis par l’AFM. Pause !

    Pointer le caractère propagandiste de ce show est chose aisée pour qui sait utiliser quelques textes savants mais est-ce bien nécessaire ? Admettons que la critique du Téléthon soit efficace, cela amène à quoi ? Peut-être à orienter les dons vers d’autres causes qui pour certains paraissent plus utiles. Je pense évidemment aux Restos du cœur. Bref, mettre en concurrence la charité ne paraît pas forcément élégant ni légitime. Après tout, même si l’utilisation des fonds et les informations diffusées s’offrent au soupçon, au bout du compte, de l’argent part vers la recherche et puis, cette grande kermesse crée un lien social à une époque où la société se délite. D’ailleurs, une de mes connaissances m’a fait part de cet événement qui, dans une commune X, a fait se rencontrer des gens qui s’ignoraient. Mais alors pourquoi faire un billet là-dessus, me direz-vous ? Peut-être pour servir la cause citoyenne en cherchant de la transparence tout en prenant la mesure des choses. Puisse ce qui est semé ici et maintenant être moissonné dans l’avenir démocratique...
    Revenons sur les faits. Un « chargé de mission » de l’évêché de Fréjus a jugé que donner au Téléthon servait une cause contraire aux préceptes moraux et idéologiques de l’Eglise. Pourquoi ce revirement soudain alors que les catholiques soutenaient cette cause jusqu’alors ? En fait, deux évolutions se sont conjuguées. D’un côté, on assiste à une crise identitaire de l’Eglise, attestée par quelques faits récents, dont une conférence prononcée à Ratisbonne par le Pape. D’un autre côté, la stratégie de l’AFM a été infléchie ces dernières années. Partant du constat que la thérapie génique a échoué, l’AFM a essayé de se légitimer en développant en parallèle une stratégie de contournement. Grâce aux technologies de procréation disponibles, en l’occurrence le DPI, diagnostic préimplantatoire, on élimine les embryons porteurs du gène déficient, pour produire la naissance d’un nouveau-né « sain ». Les succès sont probants. L’AFM (communiqué du 30/11/00) n’aurait pas hésité à présenter Valentin, né après un DPI, comme un bébé miraculé, entretenant la confusion en présentant cette naissance comme un succès thérapeutique. En vérité, ce résultat sort complètement de la mission que s’est donnée l’AFM à ses débuts. Il n’est plus question de guérir mais de permettre à un couple présentant des risques d’ordre héréditaire de procréer en toute sécurité. Evidemment, on ne peut nier la légitimité de procréation mais on peut tout aussi bien admettre que la société n’a pas forcément d’obligation de résultat et qu’en la matière, ce couple peut adopter un enfant. C’est ce que font bien des couples stériles. Les informations diffusées par les scientifiques lors des téléthons relèvent pratiquement de l’escroquerie intellectuelle. A la limite, on peut l’accepter si la cause servie est légitime mais même sur ce plan, on doit émettre quelques soupçons.
    J’espère avoir montré qu’on peut critiquer les objectifs de l’AFM et l’usage de cet instrument de promotion (ou de propagande) qu’est le Téléthon, sans se réclamer de l’Eglise ni de son idéologie. (Pour ma part, je serais le premier à descendre dans la rue si le droit à l’avortement était menacé !) En spéculant un peu plus, on pourrait imaginer à terme, le droit évoluant, que le DPI soit autorisé à titre de produit commercial, pratiqué par des cliniques privés qui, moyennant subsides, permettraient à un couple fortuné d’avoir un nouveau-né aux yeux bleus et cheveux blonds et que ces cliniques fort juteuses soient dirigées par d’anciens scientifiques ayant bénéficié des subsides de l’AFM.
    Il est assez clair que l’AFM (dont on doit néanmoins souligner ses aides et le réconfort apporté aux familles et malades) poursuit des objectifs « scientifiques » ayant peu ou prou dévié de l’éthique des débuts. Ce communiqué de Jacques Audin, émis de 2002, donne quelques éclaircissements (à lire aussi ce communiqué de presse plus récent qui confirme le précédent sans être aussi détaillé). Il y est question d’un fonctionnement opaque de la recherche menée par les centres recevant l’argent de l’AFM. On ne sera pas surpris. Dès lors qu’il s’agit de sous et moyens, les scientifiques notables de la gestion savent y faire pour s’attribuer force prébendes, alors que le système s’autonomise conformément aux principes découverts par le sociologue Luhmann. On notera également le décalage conséquent entre les promesses initiales (notamment la « grande tentative ») et la faiblesse des résultats obtenus. La thérapie génique est un échec, mais le Généthon est une machine technoscientifique des plus performante. Lors du précédent Téléthon, les scientifiques ont été « obligés » de présenter le saut d’exon comme une avancée considérable alors même que si cette prouesse, réalisée par Luis Garcia sur des souris, était applicable à l’homme, elle ne ferait que transformer une myopathie de Duchenne en myopathie de Becker. Tel est le triste sort des chercheurs, condamnés à faire croire à des avancées remarquables, à l’instar des administrateurs du pèlerinage de Lourdes en quête de guérisons surnaturelles, attestées par le « Conseil scientifique » de l’Eglise chargé de statuer sur les faits en toute bonne foi !
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    En résumé, le Téléthon est devenu une institution autant qu’une tradition. Il offre à ceux désirant soutenir une « cause éthique et légitime » l’occasion de se manifester à des degrés divers, comme bénévoles dans l’opération, comme militants d’un jour se prêtant aux manifestations sous le regard des caméras, heureux de s’impliquer dans une aventure collective, de se faire reconnaître en exposant le chèque représentant le montant des dons recueillis. La télévision publique sert de caisse de résonance. Les téléspectateurs, bien que passifs, sont invités à faire un geste simple, composer un numéro et promettre un don. La recherche subventionnée par l’AFM relève plus de la technoscience que de la véritable recherche fondamentale qui crève faute de moyens et qui, elle, devrait bénéficier de financements supplémentaires et même de dons. Mais que peut promettre cette recherche, sauf à explorer l’inconnu et défier les limites de la connaissance ? Cela n’intéresse pas le grand public qui, conditionné par l’idéologie de la performance et de la satisfaction rapide des désirs, est prêt à croire à des prouesses scientifiques du moment qu’elles sont présentées avec une habile rhétorique de persuasion. C’est sans doute cela, la plus grande réussite du Téléthon. Avoir su propager des espoirs dans des millions de cerveaux disponibles. Et obtenir le denier du culte (ou des incultes).
    Le mot de la fin sera accordé à Jacques Audin, dont je fais miens les propos : « Les solutions thérapeutiques de ces maladies viendront vraisemblablement d’autres domaines de recherche non médiatisables. Encore faut qu’ils ne disparaissent pas, coincés entre le surdimensionnement des recherches impulsées par le Téléthon et l’appauvrissement du financement de l’Etat. La recherche demande du temps et ce type de financement reposant sur la générosité publique fragilise la continuité des recherches. La recherche demande de l’humilité et contrairement à la conception des dirigeants de l’AFM et du pouvoir politique, elle ne peut fonctionner par objectifs, le but de la recherche n’est pas de séduire les donateurs, mais de comprendre la nature ! »

    ---

    Le Telethon en baisse : les raisons d'une cash-machine télé périmée

    Publié le 08-12-2012 à 14h58 - Modifié le 08-12-2012 à 14h58

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/731838-le-telethon-en-baisse-les-raisons-d-une-cash-machine-tele-perimee.html



    Par François Jost
    Analyste des médias
    LE PLUS. La 26ème édition du Téléthon s'est déroulée les 7 et 8 décembre 2012, récoltant 81 millions d'euros : score en baisse par rapport aux précédentes années. Pour François Jost, analyste des médias, la formule miracle du Téléthon est devenue ennuyeuse, de cet ennui incontournable signant un spectacle qui n'a pas évolué d'un pouce en 26 ans.

    TÉLÉTHON. Il y a un genre télévisuel qu’on appelle "call tv". Il regroupe ces émissions, en général matinales, où un animateur pose une question dont la réponse est évidente – "Quelle est la chanteuse née en Egypte dont le nom commence par DA et fini par DA ?" – simplement dans le but de générer de l’argent avec des coups de téléphone.
     
    Ces programmes ont souvent une audience très faible, donc peu de publicités, mais ils sont, en raison de leur dispositif bon marché, très rentables pour la chaîne.
     
    Le Téléthon : une lassante machine à engranger de l'argent
     
    Bien qu’il soit évidemment différent, le Téléthon entretient un point commun avec ces émissions au rabais : c’est une machine à engranger de l’argent qui n’attire pas les foules, fussent-elles sentimentales.
     
    Hier soir, entre les Miss et la soirée de France 2, les téléspectateurs n’ont pas vraiment hésité : alors que celles-ci faisaient 39% de part d'audience, ce qui est assez tout à fait exceptionnel, la principale chaîne publique devait se contenter de 9,8% de part d'audience : l’écart s’est encore creusé par rapport à l’année dernière.
     
    Les promesses de don, quant à elles, sont en baisse par rapport à l’année dernière mais si elles restent encore importantes Est-ce un effet de la crise ou une lassitude devant le spectacle audiovisuel ?
     
    L'ennui, résultat de la compassion obligatoire et immuable
     
    D’où vient l’ennui qu’il suscite, effectivement ? D’abord, d’un principe émotionnel intangible depuis la fondation du programme, qui est fondé sur un paradoxe : pour susciter la compassion, et donc l’envoi de dons, il faut émouvoir, jouer sur la pitié, qui est un des deux principes aristotéliciens de l’adhésion du public au spectacle, mais pas trop car, comme le savent tous les "marketeurs", la communication culpabilisante fait fuir les Français (à la différence des Anglais, par exemple).
     
    Du coup, depuis 1987, date du lancement du programme, les parrains sont presque obligatoirement des comiques : cela commença avec Jerry Lewis, puis se succédèrent Pierre Perret, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Anne Roumanoff, Gad Elmaleh, notamment.
     
    Mais ces comiques opèrent tous la métamorphose qui a mené Coluche du Café de la Gare aux Restos du cœur, c’est-à-dire la transformation d’un personnage grinçant, politiquement incorrect en bon Samaritain.
     
    Il faut voir ces jours-ci Frank Dubosc, avec ses bons yeux de chien battu, après une nuit courte, se cacher derrière l’animatrice, pour rire, ou glisser un souvenir ému sur son "papa". Toutes ces personnalités qui ont été appréciées parce qu’elles secouaient un peu le PAF deviennent dans le Téléthon des personnalités en quête de sainteté.
     
    Des défis un peu ridicules, un long direct : grosse fatigue
     
    Et puis, il y a les défis : une animatrice qui traverse une chute d’eau en Corse attachée à un filin, des nageurs qui s’élancent pour un bain de mer, des "ménagères" qui fabriquent des gâteaux.
     
    Dans le meilleur des cas, c’est Intervilles, dans le pire c’est Midi en France, cette émission de Laurent Boyer, qui visite chaque jour une ville, avec le même ennui. Ce samedi matin, le studio du direct était dans un bus qui traversait Paris : on aurait dit les visites touristiques du Tour de France… sans les coureurs.
     
    On pourrait imaginer que le Téléthon en tant que programme télévisuel, pourrait susciter cet effet d’agenda que nous aimons dans la télévision, ce plaisir du retour régulier de programmes qui scandent les saisons qui passent : Téléthon à la télévision… Noel en décembre !
     
    Mais pour susciter un tel effet, faut-il ressasser indéfiniment le même spectacle ? Malgré la crise financière, il semble que ce soit moins le versant économique qui lasse que la formule télévisuelle intangible, qui n’est plus capable de fédérer les téléspectateurs.
     
    En sorte qu’on peut se demander ce qui rapporte le plus : le spectacle figé de long direct ou le simple fait d’incruster un numéro de téléphone dans l’image de tous les programmes de France Télévisions ? D’où vient l’argent des téléspectateurs de France 2 ou de ceux de France 3, France 4, France 5, France O, qui regardent autre chose, mais que le 3637, dans un coin de l’image, qui rappelle l’opération de l’AFM ?

    –-
    Expérimentation animale : les chiens cobayes, face cachée du Téléthon

    http://lesmoutonsenrages.fr/2013/12/04/experimentation-animale-les-chiens-cobayes-face-cachee-du-telethon/

    C’est peu connu, mais une partie des dons versés au Téléthon finance la recherche sur des chiens. Reportage dans le chenil où ont lieu les expérimentations.
    Le compteur final du téléthon 2010, le 4 décembre 2010 (DURAND FLORENCE/SIPA)
    Le Téléthon a déjà fait l’objet de polémiques quant à l’utilisation médiatique des enfants malades ou encore la gestion des fonds récoltés, mais rarement concernant la recherche que l’AFM Téléthon finançait. Une partie de cette recherche utilise en effet, comme de nombreuses unités de recherche, des animaux de laboratoire, pratiquant ce qu’il est communément appelé l’expérimentation animale.
     
    Le Téléthon 2013
    La 27e édition du Téléthon aura lieu les 6 et 7 décembre 2013 aux Studios 107 à La Plaine-Saint-Denis avec Patrick Bruel comme parrain. Les dons atteignent près de 100 millions d’euros chaque année. Au total, 2 milliards d’euros ont été collectés.
    Les mouvements de protection animale, dont des associations spécifiquement anti-vivisection comme le CCE2A ou International Campaigns, connaissent une ampleur certaine depuis 2009-2010 qui n’a pas échappé aux organisateurs du Téléthon.
    Accusé par ces associations de « financer la vivisection », le Téléthon a choisi de reconnaître officiellement que la recherche qu’il finançait était parfois amenée à utiliser des animaux, tout en soulignant le strict respect de la législation en vigueur.
    Mais cette concession médiatique, grâce à laquelle l’AFM a pu démentir toute expérimentation occulte, ne s’est pas traduite par une véritable information transparente. En réalité, il est quasiment impossible d’en savoir plus sur ces animaux utilisés par la recherche que finance le Téléthon : quelles espèces ? En quelle quantité ? Pour quels protocoles ? A la conférence de presse de la dernière édition du Téléthon, un malaise non dissimulé face à ces questions m’avait déjà interpelée.
     
    Les chiens myopathes, ces invisibles
    Après plus de deux mois d’intenses échanges, j’ai enfin pu approcher les fameux chiens myopathes qui servent à la recherche sur la myopathie de Duchenne. Les associations de protection animale connaissent leur existence, mais possèdent très peu d’informations sur le traitement qui leur est réservé.
    Sur le site du laboratoire qui les utilise, seules quelques photos des membres du laboratoire avec un chien dans les bras sont présentes [nous n’avons pas souhaité nommer le labo pour ne pas exposer son personnel à d’éventuelles attaques personnelles, hélas courantes, ndlr].
    Le choix de cette absence de communication est simple : « Vous comprenez, on ne peut pas montrer ça aux gens », m’explique un animalier, alors que je rentre pour la première fois dans le chenil des chiens myopathes, situé dans l’un des bâtiments de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort.
    Des chiens cobayes dans le chenil (DR)
    Montrer comment s’effectue la recherche irait à l’encontre même des objectifs du Téléthon et surtout de sa méthode : l’impact émotionnel. Les chiens ne peuvent plus s’alimenter, et vivent donc avec une sonde pour être nourris, ils ont des difficultés respiratoires et motrices très lourdes. Certains chiots ressemblent déjà à des robots et ne font quelques pas qu’au prix d’un essoufflement accablant. Cette réalité occultée par l’AFM Téléthon, dont les affiches sont présentes dans les couloirs du chenil, est très dure à supporter.
     
    « J’aimerais pas être à leur place »
    Les associations de protection animale n’ont donc pas tort : une partie des dons sert effectivement à financer l’expérimentation animale. A la question « les animaux souffrent-ils ? », l’un des praticiens m’avoue sans détour, sur le ton de l’humour :
    « Je peux vous dire que j’aimerais pas être à leur place ! »
    Certains chiens du chenil ne subissent aucune expérience particulière et servent simplement de témoins : on constate sur eux l’évolution et le déploiement de la maladie.
    Ces chiens font partie du « protocole histoire naturelle ». Pourquoi continuer d’observer des témoins malades ? Parce qu’il y a « autant de types de myopathies que d’individus », et que la connaissance de la maladie requiert une observation constante d’individus malades différents.
    Cette souffrance créée et non soulagée fait partie des aspects dénoncés par les associations de protection animale, qui soulignent l’inutilité de ces protocoles pour une maladie dont l’évolution sans traitement est bien connue.
     
    Un élevage de chiens destinés aux labos
    Dans le chenil des chiens myopathes de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, on ne soigne pas, on reçoit des animaux génétiquement modifiés pour naître myopathes sur lesquels on teste différents protocoles. D’où viennent-ils ? D’un élevage qui fait beaucoup parler de lui depuis 2010 : le CEDS, le Centre d’élevage du domaine des Souches, situé à Mézilles, un petit village de l’Yonne.
    Depuis 2010, chaque année, une manifestation regroupant associations et militants dénonce cet élevage de chiens destinés aux laboratoires, et accusé de maltraitance dans ses locaux, entre autres à la suite d’un témoignage, devant la justice, d’un ex-employé aujourd’hui décédé.
    En 2010, les manifestants étaient 400, en 2012 ils étaient plus d’un millier, faisant surgir dans les médias l’existence de cet élevage familial jusqu’alors peu connu. Un site internet dédié à la fermeture de cet élevage a même été créé. Monique et Michel Carré, propriétaires de cet élevage, ont radicalement refusé de répondre à mes questions.
    La responsable de l’expérimentation animale de la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) de l’Yonne a, elle, sèchement coupé court à toute communication.
     
    « C’est pour la bonne cause »
    Le leitmotiv des chercheurs que j’ai pu rencontrer est l’incompréhension du grand public pour leur travail. « On craint surtout les intégristes : ils détournent les images et les propos », m’assure un animalier.
    Le durcissement de la législation européenne portant sur l’expérimentation animale et le renforcement de la médiatisation de ses pratiques douloureuses ont provoqué un repli draconien des chercheurs. Les laboratoires utilisant des animaux sont devenus impénétrables pour qui n’y travaille pas : « Moins on en parle, mieux c’est », me confirme un animalier.
    Pour éviter certaines attaques militantes, le laboratoire Sanofi ne détient plus de primates. Il sous-traite ces expériences à des instituts de recherche publics, m’indique un chercheur du centre de recherche de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, situé à La Pitié-Salpêtrière.
    Un jeune animalier m’explique que sa famille ou ses proches n’ont jamais apprécié son métier. Il se désole :
    « Le problème, c’est que les gens sont bien contents après que la recherche fasse des progrès, et nous on a juste le mauvais le rôle ! Maintenant, je ne précise plus que je travaille dans un laboratoire : quand on me demande ce que je fais, je dis juste que je suis animalier. »
     
    Position d’autant plus difficile pour ces animaliers qui avouent à la base avoir choisi ce métier par amour des animaux…
    « Evidemment, ce n’est jamais facile de les voir souffrir, ou même de les euthanasier, mais on se dit que d’autres arrivent ensuite. Et puis c’est pour la bonne cause. »
     
    Se passer de la recherche sur les animaux ?
    L’expérimentation animale est parfois remise en question pour des raisons scientifiques (la transposition du modèle animal au modèle humain s’avère plus que problématique, voire parfois dangereuse pour la santé humaine), mais ce n’est pas le cas ici de la myopathie de Duchenne, « présente naturellement sur les labradors dans une forme très proche de celle qui affecte l’homme », m’explique-t-on.
    Faux dilemme
    Dans la plupart des cas, l’idée qu’il faudrait choisir « entre des animaux et des humains » est un faux dilemme. Une immense partie des expériences faites sur les animaux ne concerne pas la recherche sur des maladies, mais la toxicologie, les cosmétiques, les solvants, les colorants, et les armes chimiques et bactériologiques. La recherche sur les médicaments concerne souvent de nouveaux produits, dont la création n’est faite qu’à des fins commerciales.
    Les associations de protection animale dénoncent les abus de protocoles utilisant des animaux qui pourraient faire usage des méthodes alternatives sans animaux.
    Pourquoi ne pas changer de méthodes lorsque cela est possible ? Selon les chercheurs sur la myopathie :
    « Rien ne remplacera jamais la complexité d’un organisme vivant. »
    Pourtant, d’autres scientifiques m’ont confié une raison moins avouable, comme l’explique un neurobiologiste :
    « On préfère continuer de faire comme on sait faire, avec des modèles vivants, comme on a toujours fait. C’est la vieille méthode qui marche, disons. C’est triste, mais la peur du changement est réelle. »
     
    La reconnaissance des ces animaux invisibles
    La collusion entre tous les acteurs de l’expérimentation animale est aussi pointée du doigt par les associations de protection animale. Avant d’obtenir le droit d’expérimenter sur des animaux, les équipes de chercheurs doivent soumettre à des comités d’éthique leur protocole : ce dernier est chargé d’appliquer le principe des « 3R » (réduire, raffiner, remplacer), qui a été mis en place pour éviter l’utilisation d’animaux quand celle-ci peut être évitée. Mais les membres de ces comités sont des chercheurs et, surtout, les protocoles sont pratiquement systématiquement validés. On m’a même attesté que les protocoles commençaient souvent parfois avant d’avoir l’aval des comités, « pour des raisons de délais trop longs ».
    Dernier point noir : celui de la reconnaissance des ces animaux invisibles. Les chiens myopathes en sont le meilleur exemple. Confinés dans des animaleries qui ressemblent à des bunkers, ils vivront sans voir la lumière du jour, dans des cages souvent situées en sous-sol, subissant des expériences quotidiennes avant d’être euthanasiés. Les malades, premiers concernés par la recherche, ont eux-mêmes rarement connaissance de ces animaux, qui font pourtant partie des premiers acteurs de la recherche.
    Il ne s’agit pas de devoir choisir entre des vies humaines et des vies animales mais déjà de montrer au grand public ce que l’on fait, dans quelles conditions et quel est le prix à payer pour la recherche.
    L’association de réflexion sur la maladie de Huntington, Ding Ding Dong, a en ce sens entreprit un projet pour que les malades puissent rendre hommage en quelque sorte aux animaux « sacrifiés » (c’est le terme scientifique) pour la recherche. Une piste pour Le Téléthon ?
    Audrey Jougla
    Le nouveau paradigme
    Via les Brindherbes
    Voir les commentaires sur le site !!


    La grande escroquerie du Téléthon?

    http://www.elishean.fr/aufeminin/la-grande-escroquerie-du-telethon/

    6 juillet 2013
    par OLIVIER BONNET.

    « La générosité publique pour financer… les futurs profits des laboratoires privés!
    Le 5 décembre 2008, nous mettions en ligne un article au titre volontairement coup-de-poing, La grande escroquerie du Téléthon, qui avait déchaîné les passions : 148 commentaires pour 11838 visites.Nous nous étions alors basé sur plusieurs écrits du professeur Jacques Testart. Deux ans plus tard, puisque Téléthon toujours il y a, remettons le couvert. « Le téléthon s’est achevé hier soir sur des promesses de don en baisse pour la 4ème année consécutive* », écrit le Webzine messin Le Graoully déchaîné. (…)
    En 4 ans , les dons ont baissés de près de 20% ; l’an dernier, c’est Pierre Bergé qui avait été accusé d’être responsable de la chute des promesses de dons. Et l’an prochain ? Toute noble est la cause, on peut se demander pourquoi cette générosité sélective du groupe France télévisions ; ouvrir 30 heures durant son antenne pour cette vaste opération, coûteuse de surcroît, n’est-ce pas faire de la solidarité sélective ?
    Rappelons que le Téléthon français est la plus grande opération de collecte populaire au monde et recueille à lui seul 3% des dons annuels des Français toutes causes confondues. Alors bien sûr, apitoyés par les enfants qu’on montre chaque année à longueur de Téléthon et qui, il faut bien l’avouer, sont autrement plus attachants qu’un vieux pédé sidéen, vous allez me rétorquer qu’il faut être solidaire de cette cause qui peut tous nous toucher. Oui ; comme peut tous nous toucher la pauvreté ; on peut tous un jour se retrouver faisant la queue devant un bus des Restos du coeur. Mais à qui revient la charge de ne pas laisser crever les pauvres ou de tenter de soigner les myopathies.
     
    « La somme récoltée hier soir par le Téléthon, c’est 40% de ce que l’état va rembourser au seul Bernard Tapie; c’est à peine 3 fois le chèque fait par les impôts à Bettencourt pour son bouclier fiscal. Et l’Etat n’aurait donc pas les moyens de financer la recherche sans qu’on passe par le culpabilisant Téléthon? »
    Le Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (SNTRS-CGT) attaque lui sous l’angle thérapeutique :
    « Depuis 24 ans par le biais du service public de la télévision, le Téléthon nous fait miroiter que les dons vont faire progresser la recherche et aider aux traitements des maladies génétiques. Force est de constater que les résultats ne sont pas du tout au niveau des promesses réitérées chaque année.
    Et pour cause, l’AFM [Association française contre les myopathies, NdA]prétend lutter contre toutes les maladies génétiques rares en privilégiant les pathologies de l’enfant, plus médiatisables. (…) Les discours enthousiastes sur les perspectives de la thérapie génique et cellulaire présentées comme des messages publicitaires destinés à inciter aux dons reposent sur une vision réductrice de la démarche scientifique. Pour développer ces thérapies, il est fondamental de continuer à explorer l’ensemble des mécanismes de régulation des cellules normales et pathologiques. Or, la recherche pour le traitement des maladies génétiques ne peut-être que freinée par la politique scientifique actuelle de créneaux de plus en plus étroits déterminés uniquement par les stratégies des industriels.
    Les robinets de l’innovation sont quelque peu taris du coté des industriels de la pharmacie du fait de la réduction des champs de recherche publique menée par tous les gouvernements depuis de nombreuses années. La manne financière du Téléthon focalisé sur quelques créneaux sans développement du front des connaissances a contribué à amplifier cette réduction des champs disciplinaires, obérant les possibilités d’aboutir à des traitements. Ce n’est pas la réduction de 15% des crédits de paiement alloués aux laboratoires par l’Inserm et le CNRS pour 2011 qui va améliorer les choses. »
    Puisque l’angle économique est abordé, convoquons enfin Christian Jacquiau, commissaire aux comptes, expert comptable et essayiste, qui en passe par ce prisme pour aboutir à un réquisitoire politique :
    « Magnifique exhibition de générosité qui force l’admiration chaque année, tant les sommes récoltées sont astronomiques, alors que des pans entiers de la recherche sont par ailleurs complètement sinistrés. C’est que depuis sa création (1987), le Téléthon français a rapporté plus de 1,6 milliards d’euros ! Une manne exceptionnelle sur laquelle plus de 119 millions d’euros ont été consacrés à ses frais de gestion et près de 175 millions… aux seuls frais de collecte des dons. Respectivement 7,3 % et 10,7% des dons recueillis, selon les chiffres communiqués par l’Association française contre les myopathies (AFM). Des chiffres qui donnent le vertige… Mais qui ne doivent pas faire oublier l’envers du décor de cette joyeuse et gigantesque kermesse surmédiatisée.
    Car derrière cette très belle démonstration de la puissance télévisuelle se cache une bien curieuse réalité. Beaucoup moins glorieuse celle là… Le désengagement de l’État de ses fonctions essentielles : la santé, la recherche et l’éducation, notamment. Avec en toile de fond une formidable illustration du fameux théorème libéral : mutualisation des dépenses/privatisation des profits. Étrange modèle que celui qui consiste à faire appel à la générosité publique pour financer les travaux de chercheurs privés – au seul bénéfice d’une cause, certes noble mais strictement ciblée. Chercheurs qui s’empresseront, dès que leurs travaux auront abouti, de déposer des brevets qui assureront non seulement leurs fortunes personnelles mais qui permettront aussi à des laboratoires – privés eux aussi – de s’enrichir sur la commercialisation de nouveaux médicaments qu’ils vendront alors au prix fort à ce qu’il restera d’une Sécurité sociale exsangue, n’assumant déjà plus son rôle de protection mutualisée des plus faibles.
    Car enfin… Si l’État et ceux qui se déchirent pour alterner à le représenter prenaient et assumaient véritablement leurs responsabilités, ne veilleraient-ils pas à assurer un financement approprié de la recherche publique ? Cela aurait pour effet immédiat de réduire les coûts de santé, la sécurité sociale n’ayant plus à assurer le service de substantiels bénéfices aux laboratoires privés, comme elle est contrainte de le faire aujourd’hui. (…)
    Ce modèle d’appropriation de l’argent public par le privé – prélevé autoritairement où grâce aux moyens sophistiqués de la séduction médiatique – n’est pas nouveau.  Et pas davantage limité à la santé. Il y a longtemps déjà qu’en application du fameux AGCS, il a été appliqué pour la première fois aux concessions d’autoroutes, de parkings publics et de bien d’autres… Ici comme ailleurs, les usagers ont été, dans un premier temps, soumis à de substantiels droits de péage destinés à financer les travaux initiaux de réalisation. Avant que ces ouvrages n’entrent discrètement dans le patrimoine de sociétés concessionnaires privées qui n’avaient plus alors qu’à engranger les substantiels bénéfices tirés d’un patrimoine… appartenant en réalité aux usagers et à la collectivité des citoyens, mais détourné par les politiques au profit de structures privées, habilement constituées à cet effet.
    Comble d’ironie, et l’altruisme médiatisé ayant ses limites, les généreux donateurs du Téléthon bénéficient d’une réduction d’impôts de 66% du montant des dons qu’ils promettent à l’AFM.«Après réduction d’impôts, votre don de 100 € ne vous revient qu’à 34 €», explique l’AFM sur son site. Mais ce qu’économise le donateur, c’est l’État qui le paiera. Ainsi pour la seule année 2009, c’est un peu plus de 62 millions d’euros qui sont passés – ni vus, ni connus – du budget de l’État (via les déductions fiscales accordées aux donateurs) à la recherche privée… via le Téléthon.
    Sans engagement et sans contrepartie. Emblématique, non seulement d’une certaine idée de la recherche publique mais bien au-delà, du rôle de l’État dans la société, le Téléthon serait-il devenu un moyen efficace de nous faire admettre – en chansons, avec flonflons et serpentins – le détricotage méticuleux et systématique des acquis sociaux issus du Conseil national de la Résistance que les politiques ont de plus en plus de mal à nous faire accepter? »
    *88 millions d’euros de promesses de dons aujourd’hui lundi.
    Mise à jour 2011: lisez le billet d’Handicapé-méchant, qui critique vivement cet article (entre autres) et défend le Téléthon.
     
    Le professeur Testart dénonce une « mystification »
    « C’est scandaleux. Le Téléthon rapporte chaque année autant que le budget de fonctionnement de l’Inserm tout entier.
    Les gens croient qu’ils donnent de l’argent pour soigner. Or la thérapie génique n’est pas efficace.
    Si les gens savaient que leur argent va d’abord servir à financer des publications scientifiques, voire la prise de brevets par quelques entreprises, puis à éliminer des embryons présentant certains gènes déficients, ils changeraient d’avis.
    Le professeur Marc Peschanski, l’un des artisans de cette thérapie génique, a déclaré qu’on fait fausse route. On progresse dans le diagnostic, mais pas pour guérir. De plus, si on progresse techniquement, on ne comprend pas mieux la complexité du vivant. Faute de pouvoir guérir les vraies maladies, on va chercher à les découvrir en amont, avant qu’elles ne se manifestent. Cela permettra une mainmise absolue sur l’homme, sur une certaine définition de l’homme »: Jacques Testart, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), spécialiste en biologie de la reproduction, « père scientifique » du premier bébé éprouvette français, et auteur de plusieurs essais témoignant de son engagement pour « une science contenue dans les limites de la dignité humaine«, dans une interview accordée à Médecines-Douces.com.
    Testart écrit aussi sur son blog:
    « Les OGM sont disséminés sans nécessité puisqu’ils n’ont pas démontré leur potentiel et présentent des risques réels pour l’environnement, la santé et l’économie. Ils ne sont donc que des avatars de l’agriculture intensive qui permettent aux industriels de faire fructifier les brevets sur le vivant. Au contraire, les essais thérapeutiques sur les humains sont justifiés quand ils sont la seule chance, même minime, de sauver une vie. Mais il est contraire à l’éthique scientifique (et médicale) de faire miroiter des succès imminents des uns ou des autres. Malgré la persistance des échecs, les tenants de la thérapie génique (qui sont souvent les mêmes que ceux des OGM) affirment que « ça va finir par marcher  », et ont su créer une telle attente sociale que la « mystique du gène » s’impose partout, jusque dans l’imaginaire de chacun. Le succès constant du Téléthon démontre cet effet puisqu’à coups de promesses toujours réitérées, et grâce à la complicité de personnalités médiatiques et scientifiques, cette opération recueille des dons dont le montant avoisine celui du budget de fonctionnement de toute la recherche médicale en France.
    Cette manne affecte dramatiquement la recherche en biologie puisque le lobby de l’ADN dispose alors du quasi monopole des moyens financiers (crédits publics, industriels, et caritatifs) et intellectuels (focalisation des revues, congrès, contrats, accaparement des étudiants…).
    Alors, la plupart des autres recherches se retrouvent gravement paupérisées – une conséquence qui paraît échapper aux généreux donateurs de cette énorme opération caritative… »
    Dernière citation pour la route, extraite de l’ouvrage de Testart, Le vélo, le mur et le citoyen :  »Technoscience et mystification : le téléthon.
    Depuis bientôt deux décennies, deux jours de programme d’une télévision publique sont exclusivement réservés chaque année à une opération remarquablement orchestrée, à laquelle contribuent tous les autres médias: le Téléthon.
    Ainsi, des pathologies, certes dramatiques mais qui concernent fort heureusement assez peu de personnes (deux ou trois fois moins que la seule trisomie 21 par exemple), mobilisent davantage la population et recueillent infiniment plus d’argent que des maladies tout aussi terribles et cent ou mille fois plus fréquentes. On pourrait ne voir là que le succès mérité d’un lobbying efficace, et conseiller à toutes les victimes de toutes les maladies de s’organiser pour faire aussi bien. Ce serait omettre, par exemple, que :
    -  le potentiel caritatif n’est pas illimité. Ce que l’on donne aujourd’hui contre les myopathies, on ne le donnera pas demain contre le paludisme (2 millions de morts chaque année, presque tous en Afrique) ;
    - presque la moitié des sommes recueillies (qui sont équivalentes au budget de fonctionnement annuel de toute la recherche médicale française) alimentent d’innombrables laboratoires dont elles influencent fortement les orientations. Ainsi, contribuer à la suprématie financière de l’Association française contre les myopathies (l’AFM, qui recueille et redistribue à sa guise les fonds collectés), c’est aussi et surtout empêcher les chercheurs (statutaires pour la plupart, et donc payés par l’État, mais aussi thésards et, surtout, post-doctorants vivant sur des financements de l’AFM, forcément fléchés) de contribuer à lutter contre d’autres pathologies, ou d’ouvrir de nouvelles pistes ;
    - il ne suffit pas de disposer des moyens financiers pour guérir toutes les pathologies. Laisser croire à cette toute puissance de la médecine, comme le fait le Téléthon, c’est tromper les malades et leurs familles ;
    - après vingt ans de promesses, la thérapie génique, ne semble plus être une stratégie compétente pour guérir la plupart des maladies génétiques ;
    -lorsque des sommes aussi importantes sont recueillies, et induisent de telles conséquences, leur usage mériterait d’être décidé par un conseil scientifique et social qui ne soit pas inféodé à l’organisme qui les collecte. Mais comment aussi ne pas s’interroger sur le contenu magique d’une opération où des gens, allumés par la foi scientifique, courent jusqu’à l’épuisement ou font nager leur chien dans la piscine municipale… pour « vaincre la myopathie » ? Au bout de la technoscience, pointent les oracles et les sacrifices de temps qu’on croyait révolus…«  
    En conclusion : ne donnez pas au Téléthon !






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