• La rue le froid et la mort

     

    Ou quelques morts de plus pour alarmer les nantis ?

    Nous sommes au 21ème siècle ! Pourtant, on se croirait encore dans l'antiquité. Qui se soucie du sort des indigents ?

     

    Combien de morts dans la rue faudra-t-il encore pour prendre le problème à bras le corps.

     

    Combien de fois entendrons-nous encore des réflexions cyniques telles que « s'ils crèvent dans la rue, ils l'ont cherché ! »

     

    Quand les plus riches accepteront-ils de céder quelques pour cents de leur fortune, amassée sur le dos des plus pauvres ?

    Les sans abrits meurent aussi l'été. Ce n'est pas le froid ou la chaleur qui les fait mourir, mais leur extrême précarité !

     

    Sommes nous sur cette planète pour créer tant de différence entre les humains ?

    Gaulois.

     


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  • La normalité de l'immonde

    Suite...

    Il aura fallu que la presse évoque ce drame, cette ignominie, pour que la solidarité populaire abrège la souffrance de cette famille. 

    Comment peut-on imaginer de vivre pendant un an sans eau, sans électricité, sans gaz ?

    Comment croire que la justice donne raison à la société Gédia en ordonnant la coupure pure et simple des compteurs, sans se soucier le moins du monde des risques encourus pour cette famille ?

    Comment ce triste personnage qu'est Philippe Rive a-t-il pu ordonner cette ignoble mise en œuvre, assimilable à un crime ?

    Comment peut-on accepter que ce soit seulement grâce à la solidarité populaire que cette femme et ses deux filles connaissent un répit  ?

    Comment peut-on violer les droits humains les plus élémentaires, tels que la privation d'eau et d'énergies sans le moindre scrupule et dans l'impunité totale ? 

    Combien y-a-t-il de familles en France qui connaissent le même sort ? Pendant que d'autres vivent dans une opulence outrageante ?   

    Autant de questions qui restent sans réponse,  dans ce pays des droits de l'homme !

    cocoricooooo !!

    Gaulois.

     


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  • La normalité de l'immonde

    Ou l'entrechoc des pauvres et des bien pensants !

    Si l’écho Républicain, journal de la Beauce, comme d'ailleurs tous les canards locaux de France devaient mettre au grand jour de tels cas de pauvreté et de misère, il leur faudrait écrire un livre quotidiennement.

    Tout est dit, ou presque dans cette histoire « Ordinaire » de précarité. Pour y être passé il y a quelques années, Gaulois ne peut pas rester indifférent sur le cas de cette mère de famille.

    Pour les décideurs politiques, les organismes et sociétés de gestion, le sort de ces familles dans la misère leur importe peu.

    Le système « capitaliste » actuel fait que des millions de personnes se retrouvent sans emploi. Le cercle vicieux s'enclenche alors. Les revenus sont au plus bas, des factures sont impayées. La stratégie de l'ignoble, toujours la même, se met en place ; les pauvres sont de mauvaise foi et des tricheurs.

    Cette femme a triché en branchant illégalement un compteur électrique. Soit, mais elle l'a fait dans l'urgence. Il serait de bon ton de comparer cette triche avec les privilèges des agents EDF :

    http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2015/05/22/29002-20150522ARTFIG00074-agents-d-edf-des-salaries-decidement-tres-privilegies.php

    N'oublions jamais : pendant que les pauvres grelottent de froid et vivent sans lumière, les agents EDF chauffent leur piscine en hiver. Pour avoir habité près d'une cité EDF, l'éclairage de leurs maisons brillait jour et nuit.

    Par ailleurs, les coupures d'eau sont interdites depuis février 2014. Ce que le directeur de GEDIA semble oublier. Ce triste personnage prétend respecter les règles, lesquels, les siennes ? Lui et ses comparses ne sont guère préoccupés des 7000 dossiers sensibles.

    Laisser une famille avec enfants, sans eau, sans électricité et sans gaz de surcroît en période hivernale relève de la non assistance à personnes en danger ! Bien au delà de l'indifférence, c'est criminel.

    Gaulois.

     

     


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  • Les vieux

    Ou quand la solitude et la solidarité se télescopent.

    Il est de mauvais ton de qualifier nos ancêtres de « Vieux ». Il faut dire les personnes du troisième âge, personnes âgées, anciens ou aînés. Il paraît que ça fait mieux, que c'est moins dégradant. Pas sûr en revanche que ça change grand-chose sur le sort de ces personnes souvent en grande détresse.
    Nous évoluons dans une société où les anciens sont les grands oubliés. Ils deviennent gênants et sont autant de fardeaux que plus personne ne veut assumer.
    L'initiative de cette commune sarthoise est louable, mais combien de ces personnes vulnérables sont mortes avant 2004 ? pourtant avant cette date, des canicules ont souvent eu lieu et les victimes qui allaient avec. Seulement voilà, il a fallu celle de 2004 pour qu'un semblant d'initiative ait lieu. Les personnes âgées sont invitées à s'inscrire sur un registre dans le but de leur venir en aide en cas de canicule. De qui se moque-t-on ? En effet, bien des personnes oublient de s'inscrire simplement par manque de réflexe lié justement à leur vieillesse. Donc, si vous avez plus de 65 ans, que vous ne vous êtes pas inscrits sur ce fameux registre, la canicule passe et vous trépassez ! Pourtant, vous figurez bien sur d'autres registres comme par exemple la mairie de votre résidence qui connaît forcément votre âge et si vous vivez seul. Il serait bien plus judicieux, au lieu de créer un registre fantaisiste et aléatoire, de pointer automatiquement ces personnes vulnérables en fonction de leur âge et situation familiale. En cas de canicule, les policiers municipaux seraient hautement plus utiles en intervenant dans le cadre du CCAS auprès de ces personnes. Ne rêvons pas, ils ne peuvent pas en même temps dresser des contraventions pour dépassement de stationnement et s'occuper des vieux.
    La solitude n'est pas un vain mot, surtout quand elle touche de façon inexorable celles et ceux qui ont contribué à l'épanouissement de leurs enfants. Le plus souvent, ces derniers ont mieux à faire, du moins le pensent-ils. L'exemple de cet article le démontre cruellement. Mourir dans la solitude et l'indifférence ne choque plus grand monde.

    Gaulois. 


           


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  • La précarité tue !

    Au chômage, souffrant d'une jambe, cet homme de 54 ans ne payait plus ses loyers ni ses factures d'électricité depuis des mois. Qui se souciait de ce pauvre homme ? Mort dans le dénuement et la misère, à part sa voisine et quelques anciens collègues de travail. Certainement pas «  EDF », qui le jour-même de sa mort lui avait coupé l'électricité pour des factures impayées.
    Obligé de s'éclairer avec des bougies, le drame est survenu alors que l'une d'elles était vraisemblablement mal éteinte.

    Les services dit « Sociaux » et encore moins dans le cas présent « EDF » n'ont rien à faire des pauvres gens. Ces institutions et multinationales " Criminelles " sont directement responsables de telles drames.  Elles devraient être jugées pour non assistance à personnes en danger.
    Combien de ces personnes meurent chaque année ? victimes d'une société sans partage et déshumanisée.
    La réaction de EDF ne peut que susciter le dégoût. En effet, le minimum, en cas d'impayé, était de se renseigner auprès des services sociaux, de la mairie, de la famille ou du voisinage. Personne, quelle que soit sa situation ne devrait être privé d'énergie qui est, comme l'eau et le logement, un droit fondamental " Vital "

    La bougie nucléaire qui tue !
    Ce drame survenait quelques heures après un débat télévisé, le 30 novembre 2011 et qui opposait Eva Joly à Eric Besson, ministre de l'industrie sur la chaîne Europe 1/I , qui offrait quelques minutes de délégation en campagne électorale. Éric Besson assurait le service après-vente de la doctrine pro-nucléaire du président. Il ne manquait pas d'assurer que les démarches pour l'obtention de tarifs sociaux, avaient été étendues. Il affirmait également que la prise en charge des coûts de l'électricité et pour ces situations de pauvreté, l'automatisation était la règle désormais
    Malheureusement, le professionnel de la communication Besson n'a pas produit de miracle pour ce chômeur de longue durée... ! Du nucléaire et des bougies...

    http://www.dailymotion.com/video/xmr7vj_la-bougie-nucleaire-qui-tue_news

     A noter, que ce reportage diffusé par la chaine A2 vers 13 h 15 environ, " un fait divers  d'hiver ", que la rédaction du JT du 20 heures n'a pas estimé utile de reproduire ! C'est tellement plus attrayant d'assister  aux règlements de compte des acteurs de la campagne électorale.


    Gaulois.


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    Mort ordinaire !

    Une SDF accouche dans la rue : l'enfant est mort

    Une femme SDF vivant sous une tente avec son mari dans une rue à Paris, a accouché ce 1er novembre d'une fille qui n'a pas survécu, malgré l'intervention des pompiers et du Samu.

    Selon le collectif « les Morts de la Rue » , le couple vivait depuis peu sous une tente, rue de l'observatoire.

    Toujours selon le collectif, ce drame "est significatif de la politique menée actuellement en matière d'accueil et d'hébergement et la réduction des moyens ne peut qu'engendrer des situations comme celle ci". "Nous souhaitons également exprimer notre colère vis a vis du gouvernement qui n'est plus à même de protéger les plus pauvres", a ajouté le collectif qui a comptabilisé 280 morts dans la rue depuis le début de l'année.

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/une-femme-sdf-accouche-dans-la-rue-son-enfant-meurt_1046664.html

    Certains commentaires, lus sur " l'Express " font frémir. Ils n'abordent quasiment pas les problèmes de fond. Qui se pose la question de savoir pourquoi la pauvreté, l'ndifférence est si criante dans un pays " Riche " ?

    Avancer que l'on peut venir en aide et soigner les gens en détresse " Gratuitement " est faux !

    Accuser ce couple de ne pas s'être rendu à l'hôpital est immonde. Si l'enfant n'était pas mort, les accuserait-on ?

    Décidémment, cette société " Bien pensante " n'a plus aucun sens de la réalité.

    Ca se passe en France, pays des droits de l'homme, mais aussi et surtout, pays de l'indifférence !

    Gaulois.

     


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