• A 5 ans exclu de la cantine

    Encore un bel exemple de la société française.

    C'est à vomir !

    Cocoricooooo !!!

    Gaulois.


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  • Cantine refusée

     

     

    Il ne fait aucun doute que le maire a une dent contre la Mère de cette fillette, madame Christiane Dentier ! Le prétexte de non inscription ne vaut pas un clou! C'est de la discrimination déguisée.
    Plus sérieusement, les élus ont-ils conscience de leurs pratiques discutables. Il y a fort à parier que s'il avait été question de la fillette d'un policier municipal, par exemple, elle aurait été reçue à la cantine avec tout ce qui va de bienveillante hypocrisie. La gamine avait à coup sûr droit à double dessert. 
    Il faut croire que dans certaines communes de France, les élus sont encore en retard de 70 ans.
    Gaulois.

     


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  • Malus pour chômeurs

    Il faut le dire et le répéter encore, la France s'enfonce dans des dérives dangereuses.
    Les chômeurs sont cette fois la cible de certains assureurs sans scrupules.
    C'est immonde.
    Gaulois.

    ENQUETE - Assurance auto : le "malus" des chômeurs
    Europe 1

    Un tiers des compagnies font payer plus cher les chômeurs, selon le magazine Auto Plus.
    Le paradoxe a de quoi révolter : si vous n'avez pas de travail, votre assurance auto pourrait vous coûter plus cher. Une enquête du magazine Auto Plus révèle ainsi que 11 des 27 compagnies d'assurance françaises imposent un tarif plus élevé aux chômeurs. Et l'écart n'est pas négligeable, puisqu'il grimpe jusqu'à 180 euros par an chez amaguiz.com, soit 33% du prix de l'assurance.
    Les compagnies pointées du doigt sont uniquement les "low-cost". Les assureurs traditionnels comme Axa, la Maaf, la Macif ou encore la Matmut ne proposent pas cette différence de tarifs.

    Deux clichés en guise de justification
    Comment les assureurs justifient-elles ce surcoût pour les chômeurs ? Par deux clichés, analyse Benjamin Lyonnet, journaliste chez Auto Plus au micro d'Europe 1. Le premier pourrait faire sourire : les chômeurs rouleraient plus que les salariés pour déposer leurs candidatures ou se rendre à des entretiens. Faux, répond le journaliste : "Nos deux profils ont exactement le même kilométrage, c'est-à-dire 12.500 km par an.
    "Deuxième justification : les assureurs se protègent au cas où leur client chômeur cesse de payer son assurance. "Sauf que le code des assurances est assez clair : s'il y a un problème de paiement sur une prime d'assurance, cela résilie le contrat", rétorque Benjamin Lyonnet. "Donc il n'y a aucune raison de faire payer plus cher les chômeurs", conclut-il.


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  • Expulsion de Roms

       Vous avez du mal à croire que cela se passe à Marseille, en France ?
    Pourtant, il faut se rendre à l'évidence. La France n'est pas le pays des droits de l'homme et encore moins de la solidarité. C'est bien la xénophobie et le racisme qui règne dans ce pays.
    Mais il est probable que Gaulois n'a pas bien compris le sens exact de « Droits de l'homme ». Les Roms et autres ethnies ne sont pas considérés par les français comme des hommes, des femmes ou tout simplement des êtres humains.
    Bientôt, n'importe qui sera expulsé pour n'importe quel motif. A Marseille comme dans d'autres cités, le fait de venir d'une autre région de France suffira pour être la cible de ces barbares « Modernes ».
    Il ne fait aucun doute que ce contexte délétère est soigneusement entretenu par les dirigeants qui savent manier, selon les circonstances, la carotte ou le bâton en s'appuyant sur la naïveté et l'ignorance des populations.
     


     

     

     

     

     

     

    Marseille : chassés jeudi par des riverains, les Roms à nouveau expulsés

    http://www.leparisien.fr/reactions/marseille-13000/marseille-deja-chasses-jeudi-les-roms-a-nouveau-expulses-02-10-2012-2197653.php

    Le 02.10.2012

     

    Jeudi, une trentaine de riverains de la cité des Créneaux, à Marseille, ont expulsé un campement d’une cinquantaine de Roms installés sur un terrain annexe depuis le début de la semaine, avant de mettre le feu à leurs affaires. | Anne-Christine Poujoulat

    Une cinquantaine de Roms ont été expulsés ce mardi, peu avant midi, par la police à Marseille. La plupart d'entre eux avaient déjà été chassés d'un camp par des habitants, jeudi. Installés depuis dimanche dans un hangar désaffecté du quartier de Bougainville, les familles ont reçu à 10 heures un arrêté d'expulsion selon la Provence. «On ne sait pas où on va aller», témoignait l'un d'eux, pendant que les policiers s'affairaient à vider les lieux.

     
    Caroline Pozmentier-Sportich, adjointe au maire déléguée au Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, a expliqué sur place que c'est à l'Etat de trouver des solutions de relogement. 

    Les Roms avaient trouvé refuge dimanche sur un site désaffecté, après s'être violemment fait expulser d'un autre camp de fortune par des habitants de la ville. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une cinquantaine de riverains exaspérés de la cité des Créneaux, dans le quartier Saint-Louis à Marseille (15e), ont assuré eux-mêmes l'évacuation du camp qui se trouvait au pied de leurs immeubles. «En deux jours, on a eu plusieurs cambriolages. Alors on s'est rassemblé et on les a fait partir. C'est un problème de société», témoignait l'un d'eux.

    Expulsion et polémique

    Cette expulsion a ensuite provoqué vendredi un tollé des associations et une vive polémique entre élus locaux.

    La sénatrice-maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, avait déclaré : «Je ne la condamne pas, je ne la cautionne pas, mais je comprends, quand les pouvoirs publics n'interviennent plus».

    Le maire (UMP) de Marseille Jean-Claude Gaudin avait lui estimé que les «propos insensés» de Samia Ghali, qui avait demandé l'intervention de l'armée dans les quartiers, avaient incité les habitants à se faire eux-mêmes, comme face à des Roms. «Quand une élue de la République se permet de tenir des propos insensés voilà ce qui arrive: les gens se croient eux-mêmes autorisés à régler les problèmes», a-t-il déploré.

     Certains commentaires font frémir !
    A croire que le Roms ne sont pas considérés comme des être humains.
    Pourtant, ils sont victimes des pouvoirs en place. D'abord dans leur pays, puis par ceux qui n'en veulent pas.
    C'est un peuple en errance.
    Bien sûr que l'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ! Mais ce n'est pas une raison pour les chasser. Il serait bien plus constructif d'interpeller les élus, les députés, l'Europe, afin qu'ils interviennent efficacement auprès des pays concernés.
    Il n'est pas dit qu'un jour prochain, les Français ne se retrouvent pas à leur tour sur les routes de l'Europe.

    Gaulois.


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  • Cantine et enfants de chômeurs - Suite

    Mieux vaut tard que jamais, en terme de réactivité.

    Finalement, le tribunal administratif a rendu un jugement conforme à ce que nous pouvons espérer en terme de justice.

    Vous pouvez compter sur Gaulois pour dénoncer de telles pratiques indignes des élus.

    Gaulois.


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  • Cantine et enfants de chômeurs

    Quand l'abject rime avec élus. 

    Il ne fait aucun doute que la France d'en haut se distingue par ses pratiques douteuses sur la France d'en bas. Restreindre la cantine sur de tels critères révèle une lâcheté difficilement qualifiable. L'argument de la capacité d'accueil est immonde. Il serait d'ailleurs intéressant de suivre l'évolution du budjet de la commune car il est probable que les investissements ne suivent pas les priorités sociales.  

    Encore un peu de temps et les enfants de chômeurs, de parents malades, se verront l'accès de l'école interdit. Nous sommes de plus en plus près d'une époque pas du tout glorieuse pour cette France là. 

    A souhaiter que le tribunal administratif saura faire la part des choses en soulignant la discrimination notoire de cette commune.

    Gaulois.

     


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  •  Aider les sans papiers est un crime !

     Dans bien des domaines, les élus, de gauche ou de droite ont des points communs et pas des plus honorables. L'exemple du maire d'Abbeville en est l'expression lamentable.

    Il est à souhaiter que Nourhada Spicher se batte pour une vrai justice sociale. Pour la justice tout simplement.

    Monsieur le maire d'Abbeville, vous n'inspirez pas le respect, mais plutôt le dégoût. Si aider un sans-papier est un crime, alors soyons des criminels.

    Gaulois.

     http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Je-prouverai-mon-innocence

     15 mai 2012

    ABBEVILLE « Je prouverai mon innocence »

    L'adjointe d'Abbeville, Nourhada Spicher, mise en examen pour aide au séjour d'une personne sans papiers vendredi, assure n'avoir rien à se reprocher.

    L'élue est choquée, mais combative. Nourhada Spicher, adjointe à la Jeunesse et vie des quartiers à Abbeville, assure «n'avoir rien à se reprocher », dit qu'elle «a confiance en la justice » et qu'elle «prouvera son innocence ».

     

    Nourhada Spicher dans le bureau de son avocat, Me Stéphane Diboundje, hier : «Je vais me battre»


    Les gendarmes ont débarqué à son domicile mercredi à 6 heures du matin. «J'ai eu peur, je pensais qu'ils venaient me prévenir d'un accident ou quelque chose comme ça. Puis ils m'ont dit que j'étais placée en garde à vue. J'étais choquée, affolée ». L'élue passera 48 heures à la brigade de gendarmerie. «Cela a été vraiment pénible. Je pensais à mon mari, mes enfants, toute ma famille ».

    La justice soupçonne l'élue d'avoir aidé une personne sans titre de séjour à résider en France. Elle lui a fourni un certificat d'hébergement dont l'homme ne s'est pas servi. «C'est un ami de 30 ans. La seule chose que l'on peut me reprocher, c'est d'avoir offert un repas, donné des vêtements, de l'avoir hébergé une ou deux nuits. (...) Est-ce un délit ? Je ne pensais pas que cela en était un », explique-t-elle.

    Selon son avocat Me Stéphane Diboundje, cette personne sans papiers est devenue «par la suite en situation irrégulière », et l'élue (PS) dit qu'elle «l'ignorait ».

    La mairie lui retire ses délégations

    Nourhada Spicher dit avoir été choquée par l'article paru dans le Courrier picard samedi. Parce que nous relations que son interpellation a eu lieu en même temps que celle de huit autres personnes dans le cadre d'une enquête sur des faits de trafic de drogue et de travail dissimulé.

    Elle dit craindre que certains fassent l'amalgame. Alors elle le répète : «Je n'ai strictement rien à voir avec ces affaires de stupéfiants et autres. Lors de ma garde à vue, j'ignorais même qu'il y avait d'autres personnes interrogées en même temps que moi. Je ne comprends pas pourquoi on m'a cité dans un dossier avec ces autres affaires ».

    «Même si en tant qu'élue et donc personnage public, ma cliente est exposée, elle doit bénéficier de la présomption d'innocence. Une garde à vue et une mise en examen ne veulent pas dire que l'on est coupable », insiste Me Stéphane Diboundje.

    La question de sa démission dans ses fonctions municipales a été abordée en mairie d'Abbeville. «La question m'a été posée. Mais je n'ai pas à démissionner. Je n'ai rien fait, et je vais me battre », rapporte l'adjointe.

    Hier soir, la ville d'Abbeville envoyait un communiqué : « Attaché à la présomption d'innocence, mais aussi à l'exemplarité des élus, (...) j'ai décidé, en accord avec l'ensemble des maires adjoints, de lui retirer ses délégations et ce, à compter de ce jour », écrit le maire (PS) Nicolas Dumont.

    GAUTIER LECARDONNEL

     


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    Cantine à points

     On aura tout vu. Après le permis de conduire à points, voilà l'idée saugrenue du permis de cantine à points. L'absurdité est à la hauteur des dérives de l'enseignement, ajouté à l'abandon de l'éducation des enfants par leurs parents.

    Il n'est pas question d'approuver les incivilités des enfants, tant à la cantine que dans la classe. Pour autant, l'autorité y gagnerait largement sur ces mesures de privation. Combien d'enfants, privés de cantine ne peuvent pas rentrer chez eux le midi, parce que les parents sont absents ou le domicile trop éloigné.

    Encore une fois, la répression s'exerce sans discernement en oubliant cette prévention qu'est l'éducation des enfants.

    Poussés par le « Système » de société actuel, les parents ont fait un choix, primant le travail sur l'éducation de leurs enfants.

    Un enfant peut être puni s'il le mérite, mais il ne doit pas être privé de nourriture, que ce soit à la cantine ou chez lui.

    Gaulois.

     


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  •  

    Pointage des mauvais payeurs

    Les parents d'élèves sont indignés par une telle mesure.

    A Ruffec, en Charente, pour inciter les parents à régler la cantine, le maire a installé à l'entrée du réfectoire un écran pour décompter les repas affichant des nounours de couleur. Verts quand les paiements sont à jour, puis bleus si le compte est proche de zéro, ils deviennent rouges lorsque les parents n'ont pas payé.

    Cet affichage nauséabond et parallèlement des lettres de rappel, permettent, selon le maire, de réduire le nombre de retards de paiement. Les parents d'élèves ont fait part de leur indignation vis à vis de cet affichage, pointant notamment la stigmatisation qui en résulte pour les enfants. Ils ont demandé notamment, en plus de la suppression de cet écran, l'instauration d'un tarif prenant en compte le quotient familial. Devant la levée de boucliers , le maire a finalement décidé d'enlever la gradation colorée «  Dégradante »sur l'écran.

    Quelques cinquante communes, ayant des pratiques similaires sont actuellement recensées en France. Les maires de ces communes ne sont pas dignes de représenter leurs concitoyens. Il ne faut pas hésiter à dénoncer leurs pratiques odieuses sur la place publique.

    Il y a d'autres méthodes plus humaines de gérer les cantines scolaires.




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  • Accès à la cantine rétabli

    Castelsarrasin.

    Depuis octobre, les élèves de maternelle et de primaire à Castelsarrasin, dans le Tarn et Garonne pourront à nouveau fréquenter la cantine même si leurs parents ne travaillent pas, a décidé la justice administrative. Elle suspendait en effet un nouveau règlement municipal limitant l'accès à la restauration scolaire. Le critère principal  de sélection choisi : " Absence de disponibilité des parents ". Cette municipalité semble méconnaître le principe d'égalité des usagers devant le service public, a estimé le tribunal.

    Il est à remarquer que face à ces pratiques discriminatoires sur le territoire français, il n'est que rarement fait état du traumatisme subi par les enfants victimes. d'aucun avancent que l'enfant peut très bien apporter son casse-croûte en guise de déjeûner et qu'il mangera mieux le soir chez lui. Dans l'absolu, c'est peut-être vrai, mais ce manque d'objectivité fait peur ! Peut-on croire que l'enfant qui ne se retrouve pas avec ses camarades de classe à la cantine n'a pas conscience de son rejet ? C'est peut-être cela qu'il faut d'abord considérer, avant toute considération matérielle et réglementaire ! Non ??

    Gaulois.


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  •  

    Privés de cantine

     

     Le 12 septembre dernier, donc à quelques jours de la rentrée scolaire, 9 élèves de Thonon-les-Bains ( Haute Savoie ) déjeunaient dans un restaurant du centre-ville. C'était une invitation de commerçants « Outrés » par la décision du maire, Jean DENAIS ( UMP ) de restreindre l'accès à la cantine des enfants de chômeurs. Voté par Le conseil municipal ce maire exige des demandeurs d'emploi un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation, pour que leur enfant déjeune à la cantine « dans la limite des places disponibles » ! Cette décision du maire date d'avril dernier.

    Pour qui vous prenez-vous monsieur le maire ? Et surtout pour qui prenez-vous les chômeurs ?

    Mairie de Thonon-les-Bains.

    « Repas de midi offert aux enfants exclus de la cantine », peut-on lire sur une panneau disposé devant le terrasse du restaurant de Jean-Louis Galland, qui avec d'autres commerçants a servi gratuitement frites, nuggets et bonbons.
    Commune de 32 000 habitants près du lac Léman, Thonon-les-Bains n'aime assurément pas les pauvres.

    Les familles ont crié au scandale. « C'est de la discrimination. Vous imaginez un enfant à qui on dit : non tu ne peux pas manger avec tes copains parce que tes parents sont chômeurs» s'indigne le restaurateur, espérant que «le maire fasse marche arrière ».
    «C'était tout simplement impossible»,  raconte une mère. 
    Du côté de la mairie, on souligne toutefois « qu'à ce jour aucun enfant, quelle que soit la situation de ses parents, a été refusé à la cantine. Le règlement a été pris dans le cas où nous serions confrontés à un manque de place ponctuel, mais cela n'a pas été encore le cas », dit le maire Jean Denais.
    Faux ! «Lorsque je suis allé réinscrire mon enfant, on m'a simplement dit que ce ne serait pas possible à cause de ma situation. J'ai essayé de négocier au moins un jour par semaine: c'était tout simplement impossible», a raconté de son côté, Nathalie Bernard, en recherche d'emploi.

     

     

    Ces villes qui restreignent l'accès à la cantine pour les enfants de chômeurs

    LEMONDE.FR | 13.09.11 | 18h32   •  Mis à jour le 15.09.11 | 11h18


     

    "La cantine scolaire est réservée en priorité aux enfants de la commune dont les deux parents travaillent." La phrase se retrouve dans nombre de réglements d'établissements d'enseignement. Seulement, restreindre l'accès des enfants à ce service en fonction de l'activité professionnelle de leurs parents ou de leur commune de résidence constitue une discrimination aux yeux de la loi. Et ces décisions municipales sont régulièrement retoquées par les tribunaux administratifs en vertu du principe d'égalité devant le service public.

    Une rapide recherche sur Internet montre que de nombreux services de restauration scolaire utilisent ces critères pour restreindre l'accès, arguant du manque de places. Le journal L'Humanité annonce en avoir identifié plus de soixante-dix. Le Monde.fr a répertorié sur une carte quelques cantines contrevenant à ces dispositions, notamment dans des grandes villes.

     

    Ces pratiques discriminatoires ne sont pas nouvelles.

    En témoigne cetr article du Parisien de juin 2003

    Colombes (Hauts de Seine) Les enfants de chômeurs privés de cantine
     rassemblement devant la mairie, jeudi 26 Juin 18 heures,  avant le conseil
    municipal.
    «SCANDALEUX, incroyable, inquiétant... » Les parents d'élèves ne manquent
    pas de qualificatifs pour s'élever contre la municipalité, qui entend
    limiter l'accès aux cantines scolaires pour les enfants des écoles
    maternelles et primaires de la ville. Les parents ont reçu, par voie
    postale, un contrat municipal de restauration scolaire fixant les conditions
    d'inscription des enfants.
    Pour que ceux-ci puissent déjeuner à la cantine, les parents doivent «
    justifier d'une activité professionnelle ». Et pour les familles dont les
    deux parents sont demandeurs d'emploi, les enfants n'auront la possibilité
    de prendre leurs repas à l'école que deux fois par semaine. « Ces mesures
    excluent les familles en difficulté », dénonce Aïssa Ben Braham, le tout
    nouveau représentant de la Fédération des conseils de parents d'élèves
    (FCPE) de Colombes. « Pour de nombreux enfants, malheureusement, le déjeuner
    à la cantine est le seul repas équilibré de la journée. Même si la mère ne
    travaille pas », insiste Aïssa Ben Braham.
    « Priorité aux parents qui travaillent » Nicole Goueta, maire (UMP) de
    Colombes, explique ces mesures par un engorgement continu des cantines. «
    Nous ouvrons douze classes à la rentrée prochaine. Les réfectoires ne sont
    pas extensibles et le nombre de repas jetés est inacceptable », argumente
    l'élue. « C'est pourquoi nous avons décidé d'accorder la priorité aux
    parents qui travaillent. » Pour les chômeurs, Nicole Goueta estime « qu'on
    peut prendre ses rendez-vous à un autre moment que pendant le déjeuner ». La
    rencontre, hier en fin de journée, entre les représentants des associations
    de parents et Leila Leghmara, adjointe au maire déléguée à l'Enseignement,
    n'a pas désamorcé la polémique. « La municipalité ne veut pas revoir sa
    copie », commentait, hier soir, Aïssa Ben Braham. Pour rassurer les parents,
    Nicole Goueta affirme que chaque cas particulier sera étudié et que
    l'engagement des parents est révisable tous les trimestres. « Mais entre
    ceux qui travaillent en 3 x 8, les journées de congé, les intermittents du
    spectacle, le personnel hospitalier, les cas particuliers sont légion »,
    estime quant à lui le représentant de la FCPE. Depuis l'arrivée des premiers
    dossiers dans les boîtes aux lettres, il y a environ dix jours, une pétition
    circule. Plus de mille cinq cents signatures, recueillies dans une quinzaine
    d'écoles seulement, y ont été apposées. La FCE appelle à un rassemblement
    devant la mairie, jeudi vers 18 heures, juste avant le conseil municipal.
     

    Valérie Mahaut  Le Parisien mardi 24 juin 2003


    Quel beau pays la France !

    Gaulois



     

     


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