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    Migrants – Honte à la France !

     

    Sous bien des aspects, la France exerce une politique de la Honte, reflet de ses pratiques d'un temps pas si lointain !

    Gaulois.

     


    Tandis que meurent en méditerranée de malheureux naufragés, que le harcèlement policier vis à vis des migrants s'accentue, des citoyens se mobilisent pour une désobéissance civile. Dans ce message, on trouvera ci-dessous  le témoignage d'Isabelle qui en compagnie de Marylaine a partagé quelques jours l'activité de l'organisation Kesha Niya, près de Vintimille. ( Frontière franco-italienne )

    C'est du vécu brut!

    On le trouvera aussi en P.J. ainsi que des photos des lieux partagés avec les migrants qui peuvent y faire étape se rechauffer, se consoler....

     

    En fin de message, des liens concernant la criminalisation du sauvetage en mer (CQFD , janvier 21); le harcèlement policier à la frontière (Bastamag du 20 janv 21); l'appel à soutien pour un jeune, bien intégré à une ferme, menacé d'expulsion (Conf Paysanne de Hte Loire). La honte!

     

    Voyage à Vintimille du 2 au 6 janvier 2021

     

    Suite à l’appel de Kesha Niya, organisation allemande (Kesha Niya (terme kurde pour "No Problem") fondée en mars 2016, après l'ouverture du camp "La Linière" de la Grande Synthe, en réponse aux conditions de vie inhumaines dans la jungle de la Grande Synthe, j’ai eu envie de participer au soutien aux migrants à Vintimille et je me suis rendue avec Marylaine à Dolceacqua à quelques km de Vintimille dans un des lieu de ce collectif. Le but de ce voyage était également de pouvoir témoigner de ce qui se passe à la frontière franco-italienne vis-à-vis de ces personnes en grande précarité et de dénoncer l’absence d’humanité dans l’accueil que notre pays leur réserve.

     

    Kesha Niya dispose pour cet hiver d’une petite maison dont la location est financée par des Allemands. Accueil chaleureux de neuf jeunes allemands, français, polonais, hollandais, gambien (Yves, Yanco, Clara, Héléna, Yana, Audrey, Léa, Zuska et Ousman puis Florian ) certains présents pour une quinzaine de jours, d’autres pour plus longtemps (Clara et Florian) et certains ayant déjà effectué plusieurs actions avec Kesha Niya.

     

    La préparation du voyage fut un peu compliquée car les réponses du collectif étaient rares en raison de leur activité et de la barrière de la langue mais nous y sommes arrivées ! Nous sommes parties avec une collecte de nourriture, de vêtements chauds, de pharmacie et d’argent.

     

    Ceux qui étaient présents à notre arrivée semblaient fatigués, ils avaient animé le point d’accueil à la frontière le matin et je comprendrai plus tard comme cet investissement est épuisant tant physiquement qu’émotionnellement, le froid et le mauvais temps aggravant encore cette impression. Audrey, allemande parlant bien le français a cependant répondu patiemment à nos questions et à notre impatience d’en savoir plus sur les actions à la frontière et dans Vintimille. Tous parlent brillamment plusieurs langues !

     

    Les repas collectifs sont des moments de partage essentiels, complété par un « meeting » tous les soirs pour discuter de la situation à la frontière et des autres problèmes rencontrés. La langue partagée est l’anglais, m’imposant une grande concentration pour tenter de saisir le maximum de paroles. Je sais qu’il me faudra reprendre mes cours d’anglais !

     

    Un canapé nous a été gentiment prêté pour nos nuits ou malgré l’humidité et la chaudière capricieuse nous avons apprécié un bon repos.

     

    Le dimanche, Yves nous propose une visite des lieux, nous partons donc au camp de Kesha Niya, lieu dans la campagne à 10mn en voiture, accessible également à pied, qui a été créé avant la location du logement avec une belle terrasse en pierre surplombant la vallée, un abri cuisine et réunion, une yourte, des tentes occupées même en hiver par les plus courageux ou les moins frileux !! Nous nous rendons ensuite à la gare de Vintimille avec café, thé, pain et paneton mais pas de migrants ce jour-là. La police est présente, est-ce à cause de cela ? Sur la plage de Vintimille à deux pas de là, un groupe est abrité sous l’auvent d’une guinguette fermée avec un campement bien sommaire dans le froid de cette matinée. Yves semble à l’aise dans cette approche, avec une attitude bienveillante malgré leurs manifestations de rejet dont nous ne saisissons pas la cause (nous croient-ils proches des flics ?). Certains finissent par accepter une boisson chaude. Un homme plus âgé est content de revoir Yves qu’il avait rencontré lors d’un de ses précédents séjours sur place. Ce Tunisien a renoncé à passer la frontière et vit comme SDF sur cette plage. Nous nous rendons ensuite sur un parking près d’un pont où se tient presque tous les soirs une distribution de repas assuré par Vinticata, un collectif italien et parfois par Kesha Niya. Avant que la mairie de Vintimille le fasse évacuer, il y avait sous ce pont un grand campement de migrants où s’était créée une vie sociale et un peu de convivialité pour ceux qui attendaient de passer la frontière. Nous y trouvons un peu cachés quatre Somaliens à qui nous proposons des boissons chaudes et du pain. Ils nous proposent de nous asseoir avec eux autour de leur feu. Au loin une fumée signale la présence d’un autre groupe sous ce pont. Ces hommes sont heureux d’échanger avec les quelques mots de français qu’ils connaissent et leur anglais bien plus performant que le mien. Nous les quittons après un salut chaleureux. Dernière visite de cette journée, le lieu d’accueil près de la frontière tenu ce dimanche après-midi par les militants de Vinticata. Il pleut, ils ont installé une grande bâche pour faire un abri sur ce bord de route en forme de grand balcon devant cette vue magnifique surplombant la baie entre Vintimille et Menton avec palmiers et villas cossues en décalage total avec cet accueil de fortune pour les drames humains qui se jouent ici.

     

    Le lendemain, après quelques courses et après avoir rempli de gros bidons d’eau pour la journée, nous allons à notre tour, avec Marylaine et Clara, nous occuper de l’accueil des migrants près de la frontière. Il a plu beaucoup toute la matinée et il fait très froid. Nous garons le fourgon au bord de la route et déchargeons tout le matériel nécessaire pour la journée (eau, bâche, vaisselle, réchaud, vêtements de rechange, quelques affaires de toilette, alimentation, batteries pour les téléphones…). Nous installons la bâche comme nous pouvons avec la pluie et le vent, elle est tendue entre les arbres et soutenue par quelques piquets, ce n’est pas très stable. Les premiers migrants arrivent, nous nous dépêchons de faire du thé et du café, ils ont froid et le réchaud est lent…Nous surveillons l’horaire des bus pour Vintimille et leur vendons ou donnons des tickets selon leur budget, seul moyen d’éviter les 8 km à pied vers la ville car avec le Covid, il n’y a pas de vente de ticket dans le bus. Un bénévole doit faire signe au chauffeur qui risque de ne pas s’arrêter si les migrants sont seuls !!

     

    Ces hommes vont tenter à maintes reprises de franchir la frontière par le train, la route, la montagne…Ils finiront certainement par y arriver car si les mêmes personnes sont revues quelques jours ensuite, ils sont remplacés par d’autres. Nos pensées bien sûr les accompagnent dans ce périple difficile. De cette matinée, je me souviens surtout de quatre jeunes mineurs iraniens, d’un homme trempé, mutique puis pleurant en parlant de racisme et de nombreux autres visages et sourires malgré le froid qui les faisait greloter. Première plongée pour moi dans cet accueil, auprès de ces vies qui me semblent si terribles, si fragiles et à la fois si fortes. Nous avions croisé sur la route en arrivant une famille avec des enfants en bas âge mais malgré des recherches avec le véhicule nous ne les avons pas retrouvés, nous espérons qu’ils ont été pris en charge par Caritas en ville.

     

     

    Nous fournissons des vêtements sans qu’ils aient de lieux pour enlever leurs habits trempés. Des voitures italiennes passent devant notre abri de fortune sans regarder, d’autres s’arrêtent, donnent des vêtements, des chaussures, des parapluies, de la nourriture et des paroles réconfortantes. Clara tient le compte des personnes accueillies (pas de femmes ce jour), des nationalités et des âges approximatifs. Kesha Niya essaie également de recenser les irrégularités et infractions commises par la police aux frontières (PAF) au vu du droit international des étrangers (refoulements illégaux fréquents car ils ne suivent pas la procédure obligatoire selon la loi française, ne prennent pas les demandes d’asile. Mineurs non accompagnés que nous avons rencontrés ayant reçu de la police française de fausses dates de naissance d'adulte sur leurs papiers, constats ou témoignages de mauvais traitements….)

     

    Après avoir préparé et distribué un repas chaud (avec de l’harissa), nous sommes relayées par l’équipe d’après-midi. Nous rentrons, trempées et fatiguées, terriblement émues !

     

    L’après-midi nous trions la pharmacie dont dispose Kesha Niya ainsi que les affaires de toilettes et les produits de puériculture, c’est notre participation à l’organisation de cette maison !

     

    Après le repos, et un repas partagé, la soirée est complétée par une réunion débriefing. Mon mauvais anglais me permet d’en saisir quelques bribes, des passages nous sont gentiment traduits !

     

    Repos bien apprécié et matinée tranquille avant de reprendre l’après-midi notre poste à la frontière avec Léa et Ousman. Nous relayons l’équipe du matin, Yanco et Héléna étaient seuls, un peu juste à deux s’il se passe un problème qui nécessite qu’un des deux s’absente. Le temps est meilleur, pas besoin d’installer la bâche ! Au contraire, ils ont sorti ce matin le grand jeu de dames qui occupe et détend nos hôtes de l’après-midi. Nous distribuons de nouveau boissons, alimentations, masques, mouchoirs, vêtements….

     

    De jeunes journalistes viennent pour préparer un travail sur « les délais des démarches effectuées par les migrants mineurs », nous discutons avec eux.

     

    Une équipe de Médecins du monde de Nice qui assure une présence à Vintimille deux fois par semaine vient nous rencontrer et propose des soins à ceux qui en ont besoin.

     

    Le bus de 18h ne passe pas ! je fais plusieurs voyages à Vintimille pour emmener les migrants 5 par 5 et leur éviter le trajet à pied. Les contacts sont chaleureux, je leur souhaite bonne chance. Mais pendant mon absence, des migrants ont profité de l’inattention de Léa pour fouiller son sac et voler une batterie ! Grand moment de détresse pour elle et terrible sentiment de trahison après tout le mal qu’elle se donne pour les aider. Nous avons du mal à la réconforter, la soirée se termine tristement.

     

    Ousman est un Gambien hébergé par le collectif, homme souriant et chaleureux, il aide au travail d’accueil en se remettent d’une blessure à la cheville et espère repartir bientôt, il a déjà tenté 6 fois de passer la frontière. Il bénéficie des massages et des soins de Marylaine. Il était en Allemagne dans un projet d’insertion avec logement et apprentissage de la langue. Il est spontanément revenu en Italie car il croyait qu’il devait y régulariser ses papiers. Erreur, incompréhension, il est considéré comme un étranger sans droit avec interdiction de repasser les frontières. Injonctions contradictoires, mauvaises informations aux conséquences terribles qui mettent en danger ces femmes et ces hommes aux vies déjà si compliquées !

     

    Héléna et Yanco sont venus d’Allemagne avec une collecte importante d’argent qui permet de faire des achats de vêtements chauds et de nourriture, les besoins sont importants et les soutiens essentiels.

     

    Départ pour nous le lendemain, quelques courses au marché couvert de Vintimille puis un au revoir poignant à la frontière auprès d’Héléna, Yanco et Zuska (et son futur bébé avec son compagnon africain lui aussi en situation irrégulière). Nous emmenons Audrey qui profite de notre retour pour aller rejoindre ses grands-parents en France. Je l’emmènerai le lendemain à la gare de Nîmes non sans avoir fait un test COVID pour ne pas avoir peur pour eux !

     

    Merci à Marylaine pour le partage de ces moments émouvants et pour sa voiture !

     

    Nous apprenons quelques jours plus tard qu’Ousman à réussi à rentrer en France ! Bravo à lui et bonne chance !

     

    Messages d’info de quelques bénévoles :

     

    -Kesha Niya Kitchen est une association, que Roya Citoyenne finance pour les frais des maraudes chaque mois (récapitulatif de leurs frais: courses, transports, garage....) et envoie d'argent en Allemagne, ceci depuis plusieurs années. Ils ont un site : roya-citoyenne.fr. (Catherine de Roya Citoyenne)

     

    -Kesh Niya (http://keshaniya.org/) se définit comme une organisation communautaire qui travaille étroitement avec d'autres associations comme indiqué dans l'onglet Contact de leur site. (Joël de Roya citoyenne)

     

    « Comme toujours, plus de personnes et plus d'argent nous permettront de poursuivre et d'améliorer notre travail, alors si vous en êtes capable, venez nous rejoindre ou faites un don ! Et aidez-nous à dénoncer les activités illégales de la police qui se déroulent ici en faisant passer le mot ! » Kesha Niya

     

    Ci-dessous, le lien vers deux articles parus dans CQFD n°194 (janvier

    2021) sur la criminalisation du sauvetage en mer.
    
    - Bras de fer en Méditerranée
    
    Dans un silence de mort, la Méditerranée continue de se transformer en
    cimetière. Alors que les candidat·es à l’exil font face à une forteresse
    aux portes bien gardées, les bateaux de sauvetage tentent de déjouer les
    entraves de l’Europe. Focus sur une bataille navale des plus cyniques,
    via le premier volet d’un état des lieux en deux parties, publié dans le
    numéro 194 de CQFD (janvier 2021).
    
    http://cqfd-journal.org/Bras-de-fer-en-Mediterranee
    
    - « Ces milliers de personnes secourues t’aident à tenir »
    
    Dans Ce matin la mer est calme, Antonin Richard raconte son expérience
    de marin-sauveteur en Méditerranée centrale, zone privilégiée des
    migrations maritimes de fortune. Un témoignage puissant, sur lequel il
    revient ici, via ce second et dernier volet d’un état des lieux du
    sauvetage et de sa criminalisation publié dans le numéro 194 de CQFD
    (janvier 2021).
    
    http://cqfd-journal.org/Ces-milliers-de-personnes 
    
    
    Ci-dessous, le lien vers un article paru dans Bastamag le 20 janvier
    2021 sur les harcèlements policiers à la frontière franco-italienne.
    
    - Une famille en détresse en montagne héliportée vers un poste de police
    sans même être emmenée à l’hôpital
    
    Des personnes exilées secourues en haute montage ont été renvoyées à la
    frontière franco-italienne sans recevoir des soins ni pouvoir déposer
    une demande d’asile. « Le harcèlement policier s’accentue », constatent
    les citoyens sur place.
    
    https://www.bastamag.net/Un-helicoptere-de-secours-en-montagne-ramene-une-famille-d-exiles-avec-deux-bebes-a-la-frontiere-plutot-qu-a-l-hopital-droits-fondamentaux-asile
     
    
    Jeune réfugié en détresse: aidez-nous à garder
    Madama (futur apprenti sur une ferme Conf), menacé d'expulsion
    
    Madama, jeune réfugié malien aurait dû faire un apprentissage chez
    Jean-Louis et Martine VIGOUROUX, éleveurs ovins bio à
    Saint-Geneys-près-Saint-Paulien en Haute-Loire et adhérents de la
    Confédération Paysanne 43 . Il est menacé d'expulsion. Sa famille
    d’accueil, un couple d'enseignants, entame une grève de la faim.
    Des articles sont parus dans la presse pour alerter sur l'inhumanité
    de cette situation, par exemple :
    
    https://www.leveil.fr/puy-en-velay-43000/actualites/un-jeune-malien-veut-obtenir-un-titre-de-sejour-pour-entamer-son-apprentissage-a-saint-geneys-pres-saint-paulien_13908668/
    « Madama s’est intéressé à tout. Il a un profond respect du monde
    animal et il est demandeur d’apprendre ce métier. C’est le gars qu’il
    nous faut », assurent Jean-Louis et Martine Vigouroux avec beaucoup
    d’émotion."
    
    Il n'est pas une journée sans qu'autour de nous, on n'entende pas des
    paysans se plaindre que l'agriculture est en manque de main-d'œuvre ou
    déplorer la désaffection pour le métier (particulièrement en élevage).
    Ces aberrations administratives doivent cesser. Madama vit ici, il est
    scolarisé ici, il doit rester ici.
    
    La Confédération Paysanne de Haute-Loire invite à signer et faire
    signer massivement la pétition :
    http://chng.it/25pqVgggbh


     Lieu d’accueil à la frontière de Vintimille

     

     

     

     

     

     

     


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    Cannes

     Ou le festival du " Non " droit d’asile

     Infos révoltantes à plus d'un titre. La répression policière et le racisme, entre autres saloperies de la France, que l'on croirait encore au temps de Vichy !

     A propos de Cannes, il y a longtemps que le festival m'a fait gerber ! Par exemple, entre autre cochonneries, les dessous kaka du festival de Cannes : https://www.youtube.com/watch?v=q7kkQVn4r8s

     Cannes ou règne l'outrance ! sur mon blog : http://libre-infos.eklablog.com/-a125875846

     En 1973, en vacances dans la région, nous étions installés sur une plage soi-disant privée à peu près en face du palais des festivals. Un sbire prétendait nous chasser de l'endroit. Il s'est ravisé face à mon défit de le faire ! Cannes et sa région est un autre monde qui n'existe sans doute pas sur d'autres planètes !!!

     Gaulois.

     

    Infos révoltantes transmises par Patrick Lescure, et  sur le même sujet un appel à soutien reçu de Christine Dardalhon.

     La situation dans la vallée de la Roy devient proprement intolérable : expulsions illégales de demandeurs d'asile et de mineurs, violences, arrestations arbitraires et répression à l'encontre de de celles et ceux qui protestent et fournissent les secours les plus élémentaires aux migrants. Le CP publié par Cédric Herrou et la vidéo du Collectif Roya Solidaire (CRS) en apportent des preuves révoltantes.

     Communiqué de Cédric Herrou et vidéo à voir et à diffuser absolument

     "FESTIVAL DU DROIT D'ASILE DE CANNES" :
    https://youtu.be/AHF2BwFsb5o

    De Cédric. Le présent film a été tourné en caméra cachée avec des téléphones portables et des caméras professionnellLundi 24 Juillet Cédric Herrou a été mis en garde à vue puis mis en examen pour « aide à l'entrée et a la circulation de personnes en situation irrégulière » alors qu'il suivait des demandeurs d'asile comme en train jusqu'en gare de Cannes afin d'être témoin d’éventuelles interpellations illégales et violations de leur droit.

    Le collectif CRS dont fait partie Cédric avait pour projet de réaliser un film documentaire retraçant le parcours chaotique d'un demandeur d'asile dans les Alpes-Maritimes.

    Ce projet a du être précipité à cause de l'arrestation.

    Il démontre les violations des droits des demandeurs d'asile qui se sont vues interpeller et reconduits à la frontière au mépris de leurs statut de demandeur d'asile, sans examen de leur demande, sans accès à des interprètes ni à leurs avocats.

    Campagne de financement participatif - Vallée de la Roya

    L'hiver dernier a été très difficile et il est urgent de créer des structures pour protéger les demandeurs d'asile du froid et des intempéries. Il est aussi nécessaire d'améliorer les conditions sanitaires (toilettes, douches, accès à l'eau). Avec les personnes qui vivent chez moi nous avons décidé de lancer une cagnotte afin de financer tous ces travaux : https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-les-refugies-de-la-roya Pour tout cela j'ai besoin de votre soutien. Si vous pouvez diffuser la cagnotte au maximum. Je vous remercie d'avance. Cédric Herrou




     


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  • Traite des enfants Réunionnais

    Ou l'exil forcé

    C'était entre 1963 et 1982, autrement dit hier ! Combien de citoyens français connaissent la vérité, si bien gardée à l'époque de cet immonde trafic.

     

    Gaulois, pupille de l'assistance publique, était confié en nourrice dans une petite commune rurale, tout proche de la Creuse. En 1963 et 1964, alors qu'il effectuait son service militaire et rendait quelques visites à celle qui l'avait " élevé ", cette dernière se voyait confier un enfant noir âgé de 14 ans et dont on ne saura

    jamais la provenance exacte. Nous devrons nous contenter d'approximations. Sans en avoir la moindre preuve, je reste encore aujourd'hui persuadé que cet enfant faisait partie de ce programme honteux de Michel Debré.

    Sans doute allez-vous penser que remuer de telles histoires datant de moins d'un demi siècle ne sert à rien. A cela j'argumente que dans 30 ans et plus, d'autres scandales seront dévoilés et datant d'aujourd'hui. Il se dit souvent que la France est le pays des droits de l'homme ! C'est heureux car si ce n'était pas le cas .....!

    Les articles qui suivent sont édifiants.

    Gaulois. 

     

     

     

     

         

     


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  • Versailles contre les migrants

    Un article à vomir qui reflète bien l'esprit de la France ! Le régime de Vichy n'est pas si loin.

     


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  • Délit de solidarité

    Finalement, la machine répressive «  Française a fait marche arrière. Sans aucun doute face à l'indignation engendrée par une telle mesure. Mais comme la France sait si bien le faire, il fallait bien qu'elle trouve un prétexte de condamnation ; 1 000 euros d'amende pour défaut de ceinture de la petite fille.
    C'est bas, c'est la France !
    Cocoricoooo !!
    Gaulois.

    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2016/01/15/vincent-lindon-a-propos-du-verdict-de-rob-lawrie-laisser-les-gens-aider-les-autres-cest-notre-probleme/


    Un Anglais jugé pour « délit de solidarité » après avoir aidé une fillette de 4 ans
    LE MONDE | 14.01.2016  Par Maryline Baumard

     

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/01/14/un-anglais-juge-pour-delit-de-solidarite_4846848_1653578.html

     


    Un Britannique, qui avait caché une fillette afghane dans son véhicule à Calais pour la faire entrer au Royaume-Uni, est poursuivi pour avoir transporté l’enfant sans papiers sur le territoire français. Le tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) juge jeudi 14 janvier Rob Lawrie. Cet ancien militaire de 49 ans, chef d’entreprise, a été arrêté le 25 octobre 2015 par la police aux frontières française avec à son bord Bahar Ahmadi, 4 ans. A la demande de son père, un Afghan rencontré dans la « jungle » de Calais, Rob Lawrie avait accepté de déposer la fillette dans la communauté afghane de Leeds, loin du bidonville de toiles et de bâches, où il ne la jugeait pas à sa place. Le prévenu, père de quatre enfants, risque cinq années de prison et une amende de 30 000 euros.
    Lire aussi : Retour de bâton pour le Britannique qui a sorti une réfugiée de 4 ans de Calais
    Rob Lawrie est poursuivi pour « avoir facilité, par aide directe ou indirecte, la circulation irrégulière d’un étranger en France », selon le chef de mise en examen. Or, M. Lawrie n’est pas le premier à devoir répondre de ce que les associations d’aide aux migrants ont rebaptisé le « délit de solidarité ». Depuis quelques mois, les cas se multiplient.
    Confusion
    Le 18 décembre 2015, une maître de conférences en retraite de 72 ans a été condamnée à 1 500 euros d’amende par le tribunal de Grasse pour avoir, elle aussi, transporté des sans-papiers. Elle avait conduit de la gare de Nice à celle d’Antibes une jeune femme et un mineur souhaitant rejoindre le nord de l’Europe. Le juge a conclu qu’elle avait « aidé au séjour de personnes en situation irrégulière ». Elle a fait appel.

    Cinq mois auparavant, en juillet, un militant d’un collectif d’aide aux sans-papiers a été accusé par le substitut du procureur de Perpignan d’« aide au séjour irrégulier » pour avoir hébergé une famille arménienne entre janvier 2014 et juillet 2015. Autre lieu, autre lecture de la loi, le procureur a abandonné les poursuites dès le début du procès, estimant que « l’immunité prévue par la loi couvre l’hébergement des sans-papiers ». Le Père Riffard, curé d’une paroisse de Saint-Etienne, avait connu la même issue en appel un an auparavant, après avoir été condamné en première instance pour l’hébergement de demandeurs d’asile africains.
    Pour Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigrés, appelé à témoigner au procès de Rob Lawrie, le délit de solidarité est bien « en train de faire son retour ». L’avocat observe « que c’est le cas tous les cinq ou six ans » et que « la dernière vague remontait à 2009, sous Eric Besson [alors ministre de l’immigration] ».
    « Nous demandons depuis des années la suppression de ce texte parce qu’il est incroyable que l’Etat s’oppose à une solidarité qui naît justement pour répondre à ses carences », observe M. Maugendre. L’affaire prend aussi un tour différent aujourd’hui, car on croyait le délit de solidarité gommé du droit des étrangers. Une confusion entretenue par le fait qu’en 2012, la gauche avait annoncé qu’elle retirerait ce délit, alors qu’elle s’est contentée d’élargir le champ des immunités.
    « Préserver l’intégrité physique de l’enfant »
    La loi du 31 décembre 2012 précise qu’« une personne échappera aux poursuites à condition que l’aide soit apportée sans aucune contrepartie directe ou indirecte, qu’elle se limite à la fourniture de prestation de restauration, d’hébergement, de soins médicaux, de conseils juridiques, et qu’elle ait pour objectif d’assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger » ou de « préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci », rappelle Danièle Lochak, professeur émérite de droit public à l’université de Nanterre.
    L’avocate de Rob Lawrie, Lucile Abassade, plaidera qu’« il n’y a pas eu d’échange d’argent entre la famille afghane et Rob Lawrie, d’une part. D’autre part, qu’il s’agissait de préserver l’intégrité physique de cette enfant ». Sans scolarisation, sans maison, sans chauffage, avec un seul repas quotidien, la vie dans la « jungle » de Calais est extrêmement difficile pour un enfant. Bahar Ahmadi y vit pourtant toujours… La pétition demandant que Rob Lawrie n’aille pas en prison est en passe d’obtenir plus de 120 000 signatures.
    Lire aussi : Un Britannique menacé de prison pour avoir sorti une réfugiée de 4 ans de la « jungle » de Calais



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  • La jungle de Calais

    Ou la politique du pire !

    Ça se passe en France. Vous savez, ce pays qui se réclame des droits de l'homme. Nous entendons à tout va que le pays ne peut pas accueillir toute les  misères du monde. Certes, sur le fond c'est peut-être vrai, mais n'en déplaise aux anti-immigrés et réfugiés, la France fait partie de ces pays qui participent, directement ou indirectement à de telles exodes.
    Si vous n'êtes pas convaincus, il suffit de faire quelques recherches rapides sur les comportements des pays riches en terme de colonisation, de ventes d'armes – Ex. récent : François Hollande et vente de plus de 80 rafales...- De participations injustifiées aux conflits, sans oublier la chasse abjecte aux arabes.
    N'en doutez pas, inconsciemment, ou naïvement, les réfugiés fuient non seulement leurs pays en guerre, mais du même coup les frappes françaises qui s'immiscent sans discernement aux conflits.
    L'OTAN et l'ONU font preuve d'une incapacité totale dans la gestion des conflits mondiaux qui s'accélèrent.
    Les êtres humains sont souvent les pires des animaux sauvages.
    Gaulois.
      
    Dans la « jungle » de Calais : « Médicalement, ce que nous avons vu est inacceptable »

    Le Monde.fr | 07.10.2015

     

    http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/10/07/dans-la-jungle-de-calais-medicalement-ce-que-nous-avons-vu-est-inacceptable_4784404_1654200.html

    Par Laurence Thibert, Hannane Mouhim, Mady Denantes, infirmières et médecin de la maison de santé pluriprofessionnelle de Pyrénées-Belleville, à Paris, et Pascal Teulade, auteur.
    Nous sommes quatre citoyens dont trois soignants. Nous avons l’habitude de gérer la maladie, le malheur de la maladie, c’est notre métier. A l’appel de Médecins du monde (MDM), nous nous sommes rendus à Calais cet été pour offrir notre aide. Et nous avons été choqués par ce que nous y avons vu.
    Ce qu’on y désigne couramment comme « la jungle » n’est rien d’autre qu’un bidonville de plus de 3 000 personnes installé sur une décharge publique battue par les vents, « la zone industrielle des dunes ». On ne s’y croit plus en France mais dans un pays pauvre. Ou en guerre. Ou victime d’une catastrophe. Et encore… L’une de nous était en Albanie, près de la frontière du Kosovo en 1999 : le camp de réfugiés était mieux tenu, tous avaient un abri.
    Sur ce terrain loin de la ville, loin de la vie, on a seulement créé quelques points d’eau, quelques toilettes, quelques douches : rien qui réponde aux exigences sanitaires en France, ni dans un camp de réfugiés. Des organisations non gouvernementales (ONG) ont installé quelques cabanons, d’autres distribuent à manger. MDM propose des consultations médicales et des soins infirmiers.
    Une épidémie de gale terrible
    Depuis quelques mois, le centre de loisirs Jules-Ferry a été réquisitionné pour loger une centaine de personnes (sur 3 000), uniquement des femmes et des enfants. Les autres s’abritent dans des cabanes de fortune ou des tentes données par les ONG. D’autres dorment dehors. Dans le centre Jules-Ferry, un repas est distribué tous les jours et l’on peut se doucher. Mais tout cela après des queues longues et éprouvantes. La demande est trop forte pour que chacun ait droit à une douche quotidienne (500 douches par jour pour 3 000 personnes). Et nous ne sommes pas sûrs non plus qu’ils accèdent tous à cet unique repas.
    Médicalement, ce que nous avons vu dans ce bidonville est inacceptable. Une épidémie de gale terrible : la gale, ça gratte surtout la nuit, ça empêche de dormir. Des jeunes aux mains et aux jambes lacérées par les barbelés qui entourent le site d’Eurotunnel. Ces clôtures déchiquettent la peau de manière anarchique et il est difficile de rapprocher les berges pour les suturer en laissant une cicatrice nette et indolore. Les très mauvaises conditions d’hygiène favorisent, ensuite, les infections. Nous avons aussi observé de nombreuses fractures du calcanéum – os du tarce qui forme la saillie du talon –, dues à des chutes de plus de quatre mètres de haut. Leurs séquelles peuvent causer un handicap permanent.
    Nous avons vu des enfants livrés à eux-mêmes, sans adulte référent. Des femmes seules errant. Comme cette Erythréenne de 25 ans affligée d’une profonde cicatrice sous l’oreille gauche, qui souffrait de céphalées chroniques et de troubles de l’audition, séquelles d’une agression survenue quatre mois plus tôt en Libye. Elle avait passé la nuit dehors et paniquait à l’idée d’en passer une seconde, car des hommes avaient voulu l’emmener de force dans leur tente. Nous avons appelé le centre Jules-Ferry. Qui l’a inscrite en position 56 sur la liste d’attente. Nous nous sommes vus lui donner un duvet et lui trouver un petit coin dans la tente d’une autre Erythréenne. Le lendemain, on l’a trouvée en pleurs. On saura seulement que le mari de l’autre femme était revenu ivre dans la nuit. Elle gardera pour elle les détails. Et nous notre honte de ne pas l’avoir mise à l’abri.
    Trois heures de queue pour un repas par jour
    Nous avons vu beaucoup de cas de varicelles, des patients victimes de coups, de lacrymogènes, des gosses couverts de lésions de gale impétiginisées, des abcès dentaires terriblement douloureux, des grossesses avec beaucoup de demandes d’interruption volontaire de grossesse, beaucoup de viroses avec pharyngite, rhumes et toux.
    Et tous les jours, nous avons rencontré des enfants, des femmes, des hommes, fatigués, maigres, épuisés par un terrible voyage. Leur tension artérielle était anormalement basse, à 10 pour des hommes de 25 ans. Nous avons calculé des indices de masse corporelle (IMC) à 19, et quelques-uns, même, inférieurs à 18,5 ; ce qui définit la dénutrition. En France en 2015, on propose à ces personnes dénutries un repas par jour à condition de faire trois heures de queue. En France ?
    Dans notre maison de santé, nous avons l’habitude d’alerter les services de l’Etat. Sur une épidémie, un enfant en danger, une femme victime de violences. Nous sommes habitués à travailler avec l’agence régionale de santé dans un système de santé publique. Avec des règles, des protocoles. Dans le bidonville, rien. Les autorités sanitaires n’existent pas. Même les pompiers – nos plus fidèles alliés quand personne ne veut se déplacer – refusent d’y entrer.
    Perdre nos valeurs, notre humanité
    Une permanence d’accès aux soins de santé (PASS) a été créée pour les patients sans couverture maladie : un unique médecin, deux ou trois heures par jour, à plus d’une heure de marche du bidonville. La PASS dentaire ne fonctionne, elle, qu’une demi-journée par semaine. Voici L., 16 ans. En tombant d’un train, il s’est cassé les deux incisives supérieures, la pulpe est à vif. Les dents doivent être dévitalisées pour diminuer cette douleur insupportable et éviter une infection. Il faudra chercher des heures un dentiste de Calais qui accepte de le soulager. L’ami qui lui sert d’interprète paraît bien maigre. Nous insistons pour le peser et le mesurer : 48 kg, un IMC de 17,6, une tension à 9/6. Mange-t-il tous les jours ? Oui, à la distribution du centre Jules-Ferry. Sauf aujourd’hui, car il a préféré accompagner son ami à la clinique de MDM plutôt que faire la queue.
    Qu’est-ce qui est acceptable et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Faut-il se dire : ils ont déjà de la chance qu’on leur fasse une radio ? La gale, ce n’est pas si grave ? Ils n’avaient qu’à ne pas venir ? Ils ont connu pire en traversant la Méditerranée ? Un repas par jour, c’est déjà pas mal ? Si nous n’y prenons garde, nous allons y perdre nos valeurs, notre humanité.
    Le 7 août, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a lui-même appelé les autorités françaises à réagir face aux « conditions de vie et d’accueil épouvantables » autour de Calais. Mardi 6 octobre, c’était au tour du Défenseur des droits, Jacques Toubon, de dénoncer « les difficultés d’accès aux droits fondamentaux des exilés » dans le bidonville de Calais. Pourquoi la zone industrielle des dunes n’est-elle pas la France ? Pourquoi les règles de santé publique usuelles dans notre pays ne s’y appliquent-elles pas ? Voilà les questions que nous nous sommes posées chaque jour. Nous attendons des réponses.

    Ce texte a également été publié, sous une autre version, sur le blog de Mady Denantes : http://blogs.mediapart.fr/blog/mady-denantes/030915/le-bidonville-de-calais-est-il-en-france




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  • L'humanité de Valls ou 200 000 morts en syrie

    Cette manifestante a raison, combien faut-il de morts avant que ne s'éveille un semblant d'humanité des gouvernants ?

    Monsieur Valls est outré que cette femme le mette face à ses responsabilités.

    D'ailleurs, vous pouvez remarquer qu'elle est bâillonnée, en plus d'être traînée comme un vulgaire paquet.

    C'est que certaines vérités ne sont pas bonnes à entendre. Le bon peuple bien sage doit surtout entendre les « paroles d'évangile » de notre tant aimé premier sinistre, pardon, premier ministre.
    De tous temps, ceux qui gouvernent n'ont jamais rien eu à faire du sort des peuples moutons qu'ils conduisent à l’abattoir.   

    http://www.lemonde.fr/politique/video/2015/08/31/valls-interrompu-par-une-mlitante-pendant-sa-conference-sur-les-migrants-a-calais_4741726_823448.html#lyWviWmX8bzwJAH0.99

    A l’occasion d’un déplacement à Calais, le premier ministre Manuel Valls a annoncé que la France allait construire un campement humanitaire pour venir en aide aux migrants, qui sont installés dans des conditions de précarité extrême. Lors d’une conférence de presse, M. Valls a revendiqué une approche alliant « humanité et fermeté », comme il l’avait fait la veille à La Rochelle en clôture de l’université d’été du Parti socialiste. Le premier ministre a redit sa volonté de mettre sur pied des « hot spots », sortes de centres permettant d’opérer un tri dans les pays d’arrivée, comme la Grèce et l’Italie.
    La fin de la conférence de presse a été brièvement perturbée par une militante qui a fait irruption dans la salle, faisant basculer plusieurs caméras et criant à plusieurs reprises : « Il aura fallu 200 000 morts pour retrouver votre humanité ! », faisant allusion au bilan de la guerre en Syrie. Elle a rapidement été expulsée puis interpellée.

    Plus loin :
    L'un des mieux payés de la chanson, ce personnage est mal placé pour parler d'humanité et des réfugiés. Il engrange des millions d'euros comme la méditerranée engloutit des milliers de réfugiés.
    Pas sûr que celui-là chante juste dans ses propos

    http://news.lexpress.fr/aznavour-appelle-a-offrir-une-existence-aux-migrants-12529

    Gaulois.


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  • Immigration choisie !

    Entre le maire de Béziers, qui prône aux immigrés d'adopter un prénom « bien français » et le maire de Nice qui voit en eux des terroristes, reflète le regard malsain des français envers l'étranger. Qu'ils prennent garde de ne pas être un jour à leur tour des immigrés errants à travers l'Europe.
    Qui a dit que la France est le pays de liberté et des droits de l'homme ?

    Immigration: un prénom bien français pour s'intégrer ?
    Par Michel Feltin-Palas et Paméla Rougerie

    11-08-15

    Les immigrés qui choisissent d'appeler leurs enfants Jean ou Marie sont-ils mieux intégrés que les autres? A priori, on pourrait le croire. Sur ce sujet sensible, la réalité est beaucoup plus complexe...
    Si c'était un film, il pourrait s'appeler "Ménard contre Ménard". Le 4 mai dernier, le maire de Béziers, Robert Ménard, proche du Front national, établit un lien entre le prénom des enfants et leurs convictions religieuses. "Dans ma ville, il y a 64,6% des enfants qui sont musulmans dans les écoles primaires et maternelles", lance-t-il sur France 2. Comment le sait-il? "Les prénoms disent les confessions, argumente-t-il. Dire l'inverse, c'est nier une évidence..." En clair, Yanis égale musulman. Lucas égale catholique. Un fichier illicite sur les enfants dans une mairie française? Tollé général. Enquête préliminaire - classée sans suite début juillet. Et innombrables réactions, dont celle de Malika... Ménard. La jeune femme - avec laquelle le maire de Béziers n'a aucun lien de parenté - est furieuse. Selon elle, ce n'est pas parce qu'elle porte un prénom arabe qu'elle n'est pas intégrée. La preuve: elle a été élue Miss... France en 2010. "Je suis fière de mon nom de famille et désolée qu'il m'associe à Robert Ménard, écrit-elle sur les réseaux sociaux. Je suis également fière de mon prénom, qui fait écho aux années passées au Maroc par mes grands-parents. Je laisse à Robert Ménard son dangereux processus de comptage."
    Cette polémique le rappellera à ceux qui l'auraient oublié: en France, le choix des prénoms n'est pas un simple enjeu privé, il est une question politique. Et cela ne date pas d'hier. "Jusqu'en 1792, seule l'Eglise était autorisée à donner des "noms de baptême", rappelle le sociologue Baptiste Coulmont, auteur d'une étonnante Sociologie des prénoms [éd. La Découverte] et d'un blog passionnant sur le sujet. Le nouveau régime a rompu avec cette tradition." Dans un premier temps règne la liberté la plus totale: naissent des bambins appelés Robespierre, Marat, Paix ou Constitution... Le mouvement reste toutefois marginal et, en 1803, Napoléon siffle la fin de la récréation en limitant le choix aux "personnages connus de l'histoire ancienne" et aux "noms en usage dans les différents calendriers". L'Etat reprend la main. Et ne la lâchera pas avant longtemps.
    Ce n'est pas la première fois que la droite nationaliste s'empare de ce sujet sensible. Pendant la campagne présidentielle de 2012, déjà, Marine Le Pen avait estimé que les immigrés devaient donner à leurs enfants des prénoms français. "Il s'agit d'un des éléments qui ont très bien fonctionné dans l'histoire de France pour que l'assimilation se fasse très rapidement, assure alors la présidente du Front national. Cela a été le cas pour les Italiens, les Portugais, les Espagnols, les Polonais [...]. Ce n'est plus le cas aujourd'hui."
    Mettre en lumières les discriminations
    Reconnaissons-le: a priori, tout porte à croire que les appellations choisies pour les enfants constituent un bon indicateur de l'intégration des immigrés. Un signe: les trois quarts des parents algériens choisissent un prénom traditionnel, alors que leurs descendants nés en France optent de préférence pour des prénoms français ou internationaux, comme l'a constaté Patrick Simon, de l'Institut national d'études démographiques (Ined). Résultat corroboré par une enquête menée auprès des Arméniens de Saint-Etienne: dans les années 1920, cette communauté donnait à ses enfants des prénoms typiques de sa région d'origine. Or, dès les années 1960, celui-ci n'apparaissait plus qu'en troisième position, les deux premières places étant occupées par des prénoms français. Comme si, au fil des générations, les immigrés puisaient dans le "catalogue" du pays d'accueil.
    Recourir aux prénoms pour observer la société française n'est donc pas absurde en soi. De nombreux chercheurs utilisent ce moyen sans forcément partager les idées du Front national. Avec cet indicateur, le sociologue de l'éducation Georges Felouzis a pu mettre en lumière le cumul des inégalités (retard scolaire, origines sociales défavorisées...) de certains collèges de l'académie de Bordeaux. Un autre sociologue, Fabien Jobard, et la statisticienne Sophie Névanen ont repéré la "discrimination irréfutable et systématique" subie par les Maghrébins et les Noirs dans le système judiciaire français. Il en va de même sur le marché de l'emploi. Avoir un nom à consonance arabe "se traduit par une perte de seize mois de salaire sur l'ensemble de la carrière", a calculé Laurent Licata, professeur à l'Université libre de Bruxelles. Raison pour laquelle, en France, "plus de 45 % des parents" dans cette situation donnent un prénom européen à leurs enfants, indique-t-il sur le site Atlantico.
    Et pourtant, Robert Ménard et Marine Le Pen ont tort. Malgré les apparences, on ne peut ni établir un parallèle entre prénom et religion ni mesurer le degré d'intégration d'une population immigrée selon la proportion de prénoms "français" ou "traditionnels". Et cela pour au moins quatre raisons.
    La loi a changé depuis 1993. "Une certaine libéralisation dans le choix des prénoms est intervenue à partir de 1966, quand une circulaire a demandé aux officiers d'état civil d'interpréter avec tolérance la législation établie sous Napoléon en 1803, souligne Baptiste Coulmont. Mais c'est vraiment à partir de 1993 que la situation a évolué." Cette année-là, la liberté des parents devient presque totale. Conséquence concrète? Dans les années 1950 et 1960, il était quasiment impossible à un Portugais d'appeler son fils Ricardo. En 2015, si un Sénégalais entend prénommer sa fille Fatoumata, on l'accepte sans aucune difficulté. Conclusion: la règle du jeu ayant changé du tout au tout, il est impossible de comparer les dénominations choisies par les immigrés arrivés en France après-guerre avec celles des Algériens et des Maliens d'aujourd'hui.
    Le choix d'un prénom ne reflète pas seulement la volonté de s'intégrer. Bien d'autres facteurs interviennent à la naissance d'un enfant. La proximité linguistique, d'abord: opter pour Marie à la place de Maria ou Juan à la place de Jean est facile; abandonner Yanis pour Arthur représente un coût psychologique plus lourd. L'histoire coloniale, ensuite: chez certains Algériens, donner un prénom français revient en partie à trahir leur pays, ce qui n'est pas vrai pour un Belge ou un Chinois. La pression des grands-parents, enfin: quand ceux-ci sont proches géographiquement, leurs enfants ont plus de mal à s'affranchir de la tradition. "Le choix des Algériens émigrés aux Etats-Unis diffère de ceux vivant en France pour cette raison", illustre Baptiste Coulmont. Toutes les études menées en France, en Allemagne ou en Amérique concordent. Un immigré donne plus facilement à ses enfants un prénom "local" quand certaines conditions sont réunies: une arrivée ancienne, des études supérieures, une bonne insertion sur le marché du travail, un mariage mixte... La nationalité et la volonté d'intégration ne constituent que deux éléments parmi d'autres.
    L'état civil a pris une importance croissante. "Longtemps, le prénom et le nom inscrits sur un document officiel n'avaient guère d'importance, reprend Baptiste Coulmont. Ce qui comptait, c'était l'usage. Le fils d'immigrés espagnols s'appelait officiellement Serge, mais, dans la vie de tous les jours, il restait Sergio et cela ne posait aucun problème. Désormais, c'est très différent. Entre la Sécurité sociale, la fiche de salaire ou l'abonnement à EDF, nous sommes sans cesse rappelés à notre identité officielle, ce qui crée des difficultés pratiques quand elle ne correspond pas à notre appellation quotidienne. Cela incite les immigrés d'aujourd'hui à faire coïncider les deux, ce qui était moins nécessaire pour leurs devanciers."
    On ne sait pas ce qu'est un prénom français. Un inventaire officiel est bien établi par l'administration, mais il est en décalage avec les moeurs. On y trouve Gisèle et Maurice, pas Chloé ni Léo, pourtant plébiscités par les parents d'aujourd'hui. Et quand bien même on déciderait de limiter la liste au répertoire en vigueur au début du XIXe siècle, avant que notre pays ne devienne une terre d'immigration, le raisonnement serait un peu court... "Nathan était alors réservé aux juifs et Nadine perçue comme russe. Quant à Hugo, il était à cette époque exclusivement destiné aux... chiens", indique Baptiste Coulmont. Même Louis, porté par nombre de nos rois, est d'origine germanique (c'est une déformation de Clovis). Tous ces prénoms appartiennent pourtant à présent au patrimoine national. Qu'en sera-t-il demain d'Enzo, d'Inès ou de Yasmine?
    SHARON, singapourienne, mère de Sophie, d'Alexandra et de Charlotte
    "Avec mon mari, français, nous avons choisi des prénoms très classiques, en veillant à ce qu'ils soient prononçables partout dans le monde. En ce qui concerne l'intégration, j'aime beaucoup cette réflexion tirée d'un livre d'Amy Chua : ?En Amérique, un enfant avec un prénom étranger est perçu positivement. Cela veut dire que lui et ses parents sont courageux, qu'ils ont tout quitté pour vivre dans un nouveau pays.? Moi-même, je m'appelle Sharon et cela ne m'a pas empêchée d'entrer dans une entreprise française. Donc, je doute qu'il y ait une réelle difficulté si on fait l'effort de montrer qu'on apporte une valeur ajoutée."
    VANESSA, espagnole, mère de Lena, de Ruben et d'Alec
    "Mes enfants portent des prénoms espagnols, car je tiens à mes origines. Ils ont tous un passeport espagnol et, à partir de la sixième, suivent le système scolaire espagnol à Paris. Je n'ai jamais voulu leur donner des prénoms français ! Mes deux premiers, Lena et Ruben, ont un papa d'origine hispanique. Le dernier a un prénom celte, Alec, car son père est breton, mais ce n'est pas grave : je viens des Asturies, qui est aussi une région celte. Cela dit, j'ai tenu à ce que son deuxième prénom soit Emilio. J'exige néanmoins de mes enfants un français sans fautes et une connaissance parfaite de l'histoire de France. L'intégration découle moins de nos prénoms que de notre comportement quotidien et du respect du pays d'accueil."
    Thierry Borredon pour L'Express
    Vanessa a appelé ses enfants Lena, Ruben et Alec
    NOUREDDINE, tunisien, père de Gihène, Wassim, Malek et Nadir
    "Pour moi, il n'était pas question de donner un prénom français à mes enfants. Le prénom représente le premier contact avec la culture d'origine. J'ai toutefois veillé à ce qu'ils ne comprennent que deux consonnes, afin qu'ils soient faciles à prononcer. D'ailleurs, ils n'ont pas eu de problème dans la vie active ou scolaire, du moins je n'en ai pas eu l'écho."
    HANS, allemand, père de Thomas
    "Mon fils a 26 ans. Il est né à Strasbourg. Ma femme est alsacienne et nous avons choisi de l'appeler Thomas, parce que c'est un prénom qui existe aussi bien en Allemagne qu'en France. Il a grandi dans deux environnements linguistiques, avec des livres et des films en allemand et en français. Pour moi, une intégration réussie suppose que chacun fasse des efforts : l'immigré, bien sûr, mais également les Français. Or certains d'entre eux sont réticents. Je l'ai constaté quand je suis arrivé ici : on m'appelait souvent Jean, et non pas Hans."
    Thierry Borredon pour L'Express
    Hans est le père de Thomas

    Sur les routes de Hongrie

    Nous vivons dans un monde abject et la Hongrie est un autre exemple de ce qui se fait de pire en Europe. Faut-il le rappeler, les organisations non gouvernementales avaient prédit il y a quelques années une Europe forteresse. Et bien nous y voilà ! C'est le retour des châteaux forts, au sens large du terme.
    C'est ça l'Europe...Et l'espace Schengen !  


    La crise migratoire s’invite au sommet des pays des Balkans

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/08/27/la-crise-migratoire-s-invite-au-sommet-des-pays-des-balkans_4737732_3214.html

    Le Monde.fr avec AFP | 27.08.2015

    L’ordre du jour s’est imposé de lui-même. Les responsables européens doivent retrouver, jeudi 27 août à Vienne, des dirigeants des Balkans de l’Ouest, pour un sommet consacré à la crise des migrants, alors que la région est devenue l’une des principales portes d’entrée vers l’Europe occidentale.
    Annoncé l’année dernière, ce sommet, auquel sont également invitées la chancelière allemande, Angela Merkel, et la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, devait initialement porter sur la coopération régionale et les perspectives d’élargissement du bloc des 28 à certains pays de la zone. Mais la « route des Balkans de l’Ouest », empruntée par des milliers de migrants voulant se rendre en Occident, cristallise désormais l’attention, alors que
    l’UE fait face à une importante crise des réfugiés.
    Lire aussi notre décryptage : « Migrant » ou « réfugié » : quelles différences ?
    La Hongrie renforce sa frontière
    Les Balkans sont traversés par des Syriens ou des Irakiens fuyant la guerre mais aussi par des Albanais, Kosovars ou Serbes en quête d’une vie meilleure. La Hongrie, qui fait face à un afflux record à sa frontière avec la Serbie, a annoncé l’envoi prochain de 2 100 policiers en renfort.
    Le parti au pouvoir a aussi proposé de recourir à l’armée pour « la défense de la frontière ». Dans ce contexte extrêmement tendu, des incidents ont éclaté devant le principal foyer d’accueil de réfugiés, situé à Roszke, où la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher environ 200 personnes de quitter ce centre d’enregistrement.

    Mardi, un nouveau record avait été atteint avec le passage en une journée de 2 500 personnes – Syriens, Afghans et Pakistanais en majorité – arrivant de Serbie. Depuis janvier, Budapest a enregistré 100 000 demandeurs d’asile et a entrepris d’ériger une clôture grillagée le long des 175 km de sa frontière avec la Serbie, qui devrait être achevée le 31 août.
    Lire notre reportage : La Macédoine, débordée, ouvre sa frontière
    Centres d’accueil et de tri financés par Bruxelles ?
    Les 28 n’arrivent pas à se mettre d’accord sur une répartition équitable des demandeurs d’asile et peinent aussi à mettre en place les centres censés soulager les pays de première entrée pour faire le tri entre migrants économiques et réfugiés. Confrontées à l’arrivée massive de migrants, l’Italie, la Grèce ou la Hongrie se sont vu reprocher par certains de leurs partenaires de les laisser passer.
    Pour faire face à la situation, le ministre de l’intérieur français, Bernard Cazeneuve, et le Haut Commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, ont appelé à créer d’urgence des « hotspots », des centres d’accueil et de tri financés par Bruxelles. Une annonce qui arrivait au moment où, en Méditerranée, dix opérations de sauvetage étaient lancées pour secourir quelque 3 000 migrants en détresse sur des embarcations dans le canal de Sicile et non loin des côtes libyennes. Au moins 55 cadavres de migrants ont été découverts, probablement asphyxiés par les émanations de gaz dans la cale d’un navire.
    Lire l'entretien : Crise des migrants : « Les Etats doivent arrêter ce jeu stupide consistant à rejeter la faute sur les autres »

    Nous assistons aux gesticulations des dirigeants de la communauté européenne, pendant que la méditerranée se transforme en cimetière. Des camions sont assimilables aux trains de la mort. Les immigrés sont malmenés aux frontières, à la limite parfois d'être lapidés par les policiers. Ils meurent par milliers, fuyant la guerre et les dictatures que l'ONU est incapable de maîtriser. Cette misère migratoire serait-elle voulue, une façon paradoxale de régler certains conflits ?

    Pendant ce temps, des programmes faramineux sont lancés, afin de conquérir Mars ! Programmes qui coûteront des dizaines, voir des centaines de milliards de dollar ou d'euros. Décidément, l'espèce humaine marche sur la tête !

    Gaulois.

       


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  • Politique migratoire

    L'Europe est la pire des institutions gouvernementales. Une dictature imposée, déguisée en démocratie par quelques technocrates avides de pouvoir.
    Il serait plus aisé de parler de forteresse européenne. Il y eut la muraille de chine et très bientôt, il y aura la muraille de l'Europe, en totale violation de 
    l'espace Schengen qui, quoi que l'on en pense, est une avancée, même imparfaite, sur la libre circulation. 

    La dictature Europe refuse de traiter les problèmes migratoires en amont. Ou plutôt elle les traite de la pire des façons dont on connaît les drames qui touchent celles et ceux qui, dans l'espoir d'une vie meilleure, meurent noyés en méditerranée. Pour les autres, les rescapés, leur quotidien n'est guère enviable. Ils sont traités comme des animaux, victimes de la double peine, voir de la triple peine. Ils fuient leur pays où le plus souvent ils risquent leur vie et vivent dans des conditions indignes. Au lieu de leur faciliter les choses, les grandes puissances les ghettoïsent dans des camps de rétention, tels des animaux de zoos.
    La France, les pays d'Europe et la politique européenne sont incapables de résoudre ces flux migratoires. Mais le veulent-ils vraiment ? Cela les arrange bien pour faire pression sur les autres, ceux qui se croient à l'abri de ces phénomènes de migration. N'oublions pas que les dirigeants ne sont pas disposés à partager un gâteau pourtant conséquent. Il suffit pour s'en convaincre de suivre le fil de l'actualité. Des millions d'êtres humains sont condamnés à l'exile, pendant que quelques milliers s'empiffrent des millions d'euros.

    L'ONU, théoriquement garant de la paix, ne fait que constater avec hypocrisie que la méditerranée devient un vaste cimetière. Que fait-elle auprès des pays responsables de cette immigration généralisée ?
    Il ne faut pas se tromper,  prétendre que cela fait le jeu des extrémistes est une forfaiture immonde, car les pouvoirs en place, ceux qui théoriquement devraient venir en aide et tout faire pour éviter ces drames, sont ceux-là même qui provoquent, directement ou indirectement cette misère humaine. Entre le social et le système capitaliste, ils ont choisi ! Le terrorisme est issu de ces composantes.

    Plus proche de nous :

    Dans la même logique, en région de Rambouillet il ne fait pas bon être gens du voyage. Mr Marc Robert, nouveau maire de Rambouillet devrait, dans la ligne conductrice de son prédécesseur G. Larcher, boucler la communauté d'agglomération avec un octroi réservé exclusivement aux locaux.

    Gaulois.


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  • Classé sans suite

    Dans le sens large du terme, tout ce qui est migratoire en France est la cible de l'exécutif, mais aussi il faut bien le dire, des français bien pensants ! Gens du voyage, Roms et toutes les ethnies s'en rapprochant sont leurs cibles privilégiées. Même mort, un enfant Rom ne fait l'objet d'aucune considération. Pas même la dignité ni le droit d'être inhumé dans certaines communes.  Sa famille a juste le droit d'être traitée comme des sous-humains.
    L'affaire est – honteusement - classée sans suite par le parquet d'Evry :   

    http://www.valeursactuelles.com/societe/refus-dinhumer-un-bebe-rom-laffaire-classee-sans-suite-50898

     

     


    Un exemple caractérisé du regard porté envers les gens du voyage. La commune sarthoise de Vibraye, située entre Vendôme et la Ferté-Bernard, ne fait pas dans la dentelle en invoquant des arguments des plus diffamatoires ( distances, stationnement, durée, etc.. ) L'article, bien lu entre les lignes, est éloquent ! Il est remarquable de constater que la distance de 300 mètres, finalement réservée aux chiens enragés est une honte. Les commerçants, qui ne rechignent pourtant pas à prendre leur argent, les relègue également en seconde zone.
    Sous peu, les gens du voyage devront stationner dans des enclos, comparables à ceux des animaux ou, mieux encore, dans des zoos humains !      

    Je n'hésite pas à le dire et à le redire, la France recule. Elle arrive presque à une époque dont nos aînés se souviennent.

    ---

    Un article, bien qu'assez incomplet, donne une idée de la mentalité ambiante à l'encontre des réfugiés, pour qui la double peine est leur quotidien. Celle de n'avoir aucun statut social et celle d'être persécutés et violentés.

    Réfugiés, Roms, violences policières... Amnesty International critique la France

    LE MONDE | 25.02.2015

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/02/25/refugies-roms-violences-policieres-le-rapport-annuel-d-amnesty-international-epingle-la-france_4582671_3224.html

     

    Réfugiés syriens dans une école près de Damas, le 23 février

    2014 a été une « année terrible ». C’est en ces termes que Salil Shetty, le secrétaire général d’Amnesty International ouvre le rapport 2014 que l’ONG rend public mercredi 25 février. Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, le monde compte plus de 50 millions de personnes déplacées. Or, quel que soit le continent et le pays, « les dirigeants politiques se sont montrés incapables de protéger les personnes qui en ont le plus besoin », épingle le rapport.
    Parmi ces réfugiés, quelque 4 millions de Syriens ont été chassés de leur pays par une guerre qui a fait plus de 200 000 morts. Seuls 150 000 d’entre eux ont pu se réinstaller dans l’UE. « Soit approximativement le nombre de personnes arrivées en Turquie en une semaine lorsque l’Etat islamique (EI) a assiégé Kobané », précise le rapport. Aujourd’hui, les pays voisins ont accueilli 95 % des exilés. Parfois dans une précarité extrême. Alors que le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait établi une liste de 380 000 personnes fragiles, qu’il était urgent d’accueillir, l’UE ne s’est engagée que pour 36 300. « Sur deux ans, l’Allemagne a accepté d’en recevoir 20 000. Nous en avons pris 500 en 2014 et autant en 2015 », déplore M. Dubost, responsable du programme personnes déracinées à Amnesty International France.
    En paroles, la France est un pays ouvert aux réfugiés. Dans les actes, l’accueil s’y fait pourtant au compte-gouttes, selon le rapport. « La situation est paradoxale. D’un côté les responsables politiques tiennent des discours d’accueil ; de l’autre, rien n’est facilité », regrette Jean-François Dubost, responsable des réfugiés à la section française de l’ONG. « La politique restrictive des visas limite le nombre de Syriens qui peuvent déposer une demande d’asile, puisqu’il faut être en France pour le faire. Notre rapport relève aussi que le 27 mars 2014, cinq d’entre eux ont été interpellés par la police à leur arrivée gare de Lyon et priés de quitter le territoire, alors qu’ils voulaient déposer une demande d’asile » regrette-t-il. Ce qui explique que seuls 2 071 Syriens aient obtenu le statut de réfugié en France en 2014 -en parallèle aux 500 sélectionnés par le HCR.

    Violences policières
    En France, les étrangers et Roms sont les premières victimes des manquements aux droits de l’homme que relève Amnesty International. Le rapport s’inquiète notamment des violences policières, et plus encore de la suite qui leur sont données. « L’impartialité et l’exhaustivité des enquêtes menées par les autorités judiciaires sur ces allégations restent source de préoccupation », estime l’organisation.
    L’ONG se pose des questions sur plusieurs cas précis et notamment celui d’Ali Ziri, un Algérien mort en garde à vue en 2009. Une ordonnance de non-lieu a été rendue dans l’enquête sur son décès. L’ONG s’interroge aussi « sur l’impartialité et l’exhaustivité de l’enquête » menée après la mort de Rémi Fraisse dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens. À propos de la liberté d’expression, l’organisation s’interroge sur l’opportunité d’avoir interdit les manifestations de soutien aux Palestiniens des 19 et 26 juillet 2014. Elle rappelle aussi, tout en notant l’avancée du mariage pour tous, que des discriminations sont toujours subies par les transgenres.
    Lire aussi :

    Un rapport du Conseil de l’Europe s'inquiète « du recul de la tolérance » en France

     




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  • Occupants illégaux

    Pour les lecteurs de cet article, il n'y a aucun doute, ce sont des voyous. Certes, ce mot n'est pas cité dans l'article, mais comme toujours il suffit de lire entre les lignes pour cerner l'aspect xénophobe envers une communauté pourtant bien française. Il faut remarquer que le mot individu a ici toute sa signification dans l'amalgame.
    Bien sûr que ce sont des occupants illégaux, puisque où qu'ils aillent, quoi qu'ils fassent, ils sont considérés comme tels et n'ont pas droit de cité.
    A Rambouillet, si l'incident revêt un caractère violent, il est remarquable de constater que, face à l'arsenal discriminatoire dont elle est victime au quotidien, la communauté des gens du voyage fait preuve d'un sang froid exemplaire. Les quelques débordements ici ou là sont la conséquence d'une politique gouvernementale détestable. Le comportement tout aussi discriminatoire des populations sédentaires n'est pas en reste.
    Gaulois.
     


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  • Appel à délation à Calais

    Encore quelqu’une qui se croit encore au temps nauséabond de Vichy. Pour un peu et elle proposerait de déporter les squatteurs dans un camp de concentration !

    Quoi que, à Calais.....Sans doute la nostalgie de Sangatte.
    En tout cas, la page fesse de bouc, pardon, Facebook n'aurait pas grand-chose de social à faire le jeu d'une telle initiative. 
     Lamentable.
    Gaulois. 


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  • Qui est responsable du naufrage de « l’anti-Titanic » de Lampedusa ?

    Quoi de plus à ajouter à cette information, sinon que depuis la nuit des temps la bêtise humaine est infinie.
    Gaulois.

    http://www.michelcollon.info/Qui-est-responsable-du-naufrage-de.html

    10 octobre 2013

    Traduction : Collectif Investig'Action
    Source : Publico.es (blog de l'auteur)
    Lire aussi : Communiqué Frontexit 09/10/13

    Si ce n’était en raison du nombre de réfugiés morts sur les côtes italiennes, qui a dépassé le plafond de la « normalité » (autour de 60 à 70 personnes), la tragédie des passagers de cette embarcation serait passée inaperçue. Deux ans auparavant, 61 réfugiés, incluant des enfants, ont fait naufrage au même endroit, à court de nourriture et de carburant, pendant qu’un porte-avion de l’OTAN les regardait sans sourciller. En 2012, on a dénombré quelque 230 millions d’immigrés. Aucune surveillance aérienne, pas même couler les embarcations à coups de canons comme le proposait l’italien d’extrême-droite Umberto Bossi, ne parviendrait à retenir ces millions d’êtres humains qui fuient leurs pays. De l’Afrique on prend l’or, le coltan, les hydrocarbures et les autres ressources. En échange on leur envoie des avions chargés d’armes et de tout plein de missionnaires qui les invitent à faire preuve de patience et à vivre le rêve d’avoir une vie meilleure dans « l’autre monde ».


    Sans noms, sans histoires d’amour ou d’intrigues, aucune chanson n’immortalisera leur voyage jusqu’à la mort, personne ne fera de film sur ces hommes et femmes courageux, capables de risquer leurs vies, non seulement pour réaliser leurs rêves, mais pour aider leurs familles et anoblir, au passage, l’histoire de la civilisation humaine.
     
    “Deshumaniser l’autre” est une stratégie politique qui légitime le traitement qu’on lui inflige. Le même qu’à des dizaines de milliers de personnes assassinées sous les bombes en Irak, en Afghanistan ou au Pakistan. Pendant qu’eux restent sans noms, la télévision nous diffuse des images du mariage ou de l’épouse enceinte de tel ou tel soldat de l’occupation, mort par la main d’un autochtone « barbare et sans pitié ».
     
    Ces corps à la mer mettent à l’épreuve, une fois de plus, notre capacité à ne pas avoir honte de voter pour des individus qui promulguent des lois aussi antinaturelles que celle de punir ceux qui aident leur prochain ! Malgré cela, de nombreux pêcheurs italiens, suivant leur instinct, ont sauvé la vie de dizaines de ces personnes désespérées, crachant ainsi au visage de ces démons déguisés que nous avons installés dans les fauteuils des palais.
     
    Des vies non racontées
     
    Parmi les histoires de vie de milliers de personnes, championnes olympiques sans médailles, qui franchissent les grillages les plus hauts les mains ensanglantées, qui se lancent dans des mers indomptables fuyant guerres, famines et persécutions politiques, ethniques, religieuses, de genre, victimes des politiques de leurs gouvernements ou de l’acharnement des grandes puissances mondiales à expolier leurs immenses ressources naturelles, il y a celles-ci :
     
    - Fatima, femme somalienne de 26 ans voyageait avec son fils Ahmed, de 5 ans. Son pays, situé sur un lac de pétrole non exploité, a été déclaré par l’Occident comme « Etat défaillant », nom de code du « pays possesseur de ressources naturelles ou de voies d’acheminement de ces dernières, prêt à être dominé ». En Somalie, on meurt de faim sur d’immenses réserves d’uranium, d’or, de pétrole, de gaz, de bauxite et de cuivre. Le scandale fabriqué des « pirates » de Pocamanta en 2009 (dans le but de militariser la Corne de l’Afrique et le Golfe d’Aden, l’un des passages les plus stratégiques de la planète connectant le Golfe Persique, la Mer Rouge et le Canal de Suez et où transite 30% du pétrole mondial ) a révélé que le poisson et les fruits de mer de la pêche -la seule ressource qu’il reste à la population pour se nourrir- finissaient sur les tables des hôtels espagnols et français, et qu’au passage, les véritables « brigands des mers », gants et teints blancs, déversaient des tonnes de déchets toxiques dans leurs eaux.
     
    - Ahmed, enfant de 10 ans aux grands yeux, autre victime, était orphelin, de même que des millions de petits somaliens. Il ne voulait pas devenir l’un de ces 500.000 enfants des rues, ou se voir obligé de travailler durant d’interminables journées en échange d’un repas avec coups et abus sexuels en dessert, ou encore devenir un enfant-soldat ou un esclave du « libre marché » du capitalisme global qui offre des enfants « à la carte » aux entreprises de tout genre. Ahmed, en embarquant sur ce bateau pensait qu’il avait échappé à un tel destin, le voilà à présent au fond de la mer.
     
    D’Ethiopie et de Libye
     
    - Abeba, femme du pays du café, l’Ethiopie, a réussi avec d’autres activistes à rendre l’excision anticonstitutionelle. Toute une victoire. Pour cette battante, parmi les luttes impossibles, il fut pourtant plus difficile de vaincre le système économique, politique et social capitaliste que bénit la violence patriarcale structurelle. Son dos, épuisé d’avoir porté de lourdes charges pendant des heures, n’en pouvait plus. Elle s’est lancée dans cette aventure avec sa nièce Hakima, de 7 ans, l’une de ces 4 millions d’enfants éthiopiens orphelins. Le rêve d’Abeba, c’était de la sauver de la dénutrition sévère qui tue des milliers de petits dans ce pays. Pays qui un jour de 1974 se déclara socialiste après avoir fait tomber le dictateur zombie Hailé Sélassié, gouverneur d’une population littéralement moribonde, malade et analphabète. Le gouvernement militaire de Hailá Mariam, avec l’aide de l’Union Soviétique et de Cuba a réalisé une réforme agraire, a déclaré l’éducation et la santé universelles et gratuites, et a commencé à se pencher sur les droits de la femme et des minorités ethniques. Ses ressources comme l’or, le gaz naturel, le tantale et le marbre allaient enfin servir au sauvetage de leurs propriétaires légitimes. Les erreurs du gouvernement, les terribles sécheresses des années 80 qui tuèrent des centaines de milliers de personnes, ajoutés aux provocations des USA depuis l’Erythrée, qui armait les rebelles (lesquels détournaient l’aide internationale contre la faim pour acheter des armes) ont ralenti ce développement jusqu’à la paralysie complète avec la chute de l’URSS. Une situation semblable à celle de l’Afghanistan, pays duquel ont fui 6 millions de personnes dans les trois dernières décennies.
     
    Finalement, la mer “Rouge” a mal porté son nom et Washington est parvenu à prendre le contrôle du pays et de son emplacement privilégié. Aujourd’hui, malgré une économie en banqueroute et un demi-million d’enfants menacés d’une mort éminente, le gouvernement dépense 100 millions de dollars pour l’achat de 200 tanks à l’Ukraine.
     
    - Ibrahim était un architecte libyen. Il a laissé sa femme et ses deux enfants et a suivi la route qui transporte les ressources de sa terre vers l’Italie. Il pensait pouvoir se faire une place là-bas puis solliciter le regroupement familial. La situation de la Libye depuis l’assassinat de Kadhafi est chaotique et la promesse de l’OTAN de démocratiser le pays a été réduite à néant. C’est cette même coalition militaire qui a déversé des tonnes de bombes sur la population civile, détruisant des milliers de vies et des infrastructures, pour ensuite les reconstruire avec l’argent des propres affectés. Ibrahim s’est trompé s’il pensait que les gouvernements occidentaux, bénéficiaires de cette infâme agression, en échange, accueilleraient à bras ouverts les citoyens libyens en Europe. Il y avait 65.000 millions de dollars libyens en liquide dans les banques italiennes ! Pour sa part, le Trésors Public de Paris fait des recherches sur un possible financement de la campagne électorale de Sarkozy en 2007 par Kadhafi. Ces jeux malsains atteignent des proportions insoupçonnées : Sarkozy a ensuite organisé la chute du Colonel avec le Conseil National de Transition, en échange de l’obtention pour les entreprises françaises de 35% des participations sur le commerce du pétrole. Actuellement, l’absence de gouvernement, une lutte acharnée entre groupes armés pour prendre le contrôle de ce qui représente la plus grande réserve de pétrole d’Afrique (le double de celle des USA) et une grève intermittente des travailleurs du pétrole ont paralysé l’économie. La chute de l’Etat libyen et la faible productivité de son industrie pétrolière comptent parmi les motifs qui empêchent les européens de participer à la guerre des Etats-Unis contre la Syrie.
     
    Politique de l’appauvrissement
     
    Condamner des pays riches au sous-développement est une stratégie politique qui s’exécute avec la complicité des oligarchies et des régimes locaux claniques impliqués dans des négoces de toute sorte. C’est l’essence même des recettes concoctées par les institutions financières qui obligent les états à réaliser des ajustements structurels et à privatiser leurs ressources naturelles (comme les forêts de Tanzanie !) dans le but de faciliter les investissements étrangers. Une partie des liquidités des banques occidentales (Banque de Crédit et de Commerce International, par exemple) provient de la contrebande de pierres précieuses, du trafic de drogue et d’armes dans une Afrique où circule de l’argent à l’intérieur comme à l’extérieur mais où il ne reste rien pour son développement.
     
    Dans notre pirogue imaginaire se trouvait aussi des personnes du Mali, pays envahi par l’OTAN, terre de pétrole, d’or et d’uranium, où l’espérance de vie est de seulement 38 ans, ou du Nigeria, septième producteur mondial de pétrole…
     
    C’est la même histoire que celle des irakiens : attaqués et massacrés par les Etats-Unis et leurs alliés. Près de 5 millions des habitants de l’ancienne Babylone se sont réfugié dans les pays voisins, où d’autres guerres les attendent (Syrie) et qui doivent refaire leurs baluchons pour repartir vers nulle part.
     
    En 2012, on a dénombré quelque 230 millions d’immigrés.
     
    Aucune surveillance aérienne, pas même couler les embarcations à coups de canons comme le proposait l’italien d’extrême-droite Umberto Bossi, ne parviendrait à retenir ces millions d’êtres humains qui fuient leurs pays.
     
    Faire le rapport entre immigration et délinquance ne fonctionne plus : Regardons les bancs des accusés aujourd’hui en Espagne ! Il était temps que les citoyens espagnols changent de regard sur les immigrés maintenant qu’ils ont des enfants qui, malgré deux diplômes universitaires, vivent dans des logements surpeuplés à Londres ou à Berlin et nettoient les toilettes. Malgré cela, l’Espagne depuis début 2013 a expulsé 6056 immigrés, et a maintenu en détention l’infortuné conducteur d’un bateau ou d’un camion, peut-être pour détourner l’attention des véritables responsables du trafic d’êtres humains. Ou peut-être pour que personne ne remette en question sa brillante idée de payer les gouvernements, comme celui du Sénégal, pour qu’ils admettent le rapatriement des réfugiés détenus, faisant fi des lois internationales. Ce que l’on ne nous dit pas, c’est que les autorités corrompues de ce même pays accordent des licences de pêche spéciales a des entreprises étrangères, élèvent les taxes de ces dernières pour les natifs, les obligeant ainsi à lancer à la mer pour atteindre l’Espagne.
     
    De l’Afrique on prend l’or, le coltan, les hydrocarbures et les autres ressources. En échange on leur envoie des avions chargés d’armes et de tout plein de missionnaires qui les invitent à faire preuve de patience et à vivre le rêve d’avoir une vie meilleure dans « l’autre monde ».


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  • Le " Mode d'emploi d'Estrosi " Suite.

       Il n'y a guère de doutes qu'en matière d'immigration ( Ce terme est d'ailleurs impropre puisqu'il s'agit de citoyens français ), l'UMP et le front national sont copains comme cochons. Là encore, les délinquants ne sont pas ceux que l'on veut bien nous faire croire.

    Gaulois.


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  • Le "mode d'emploi" d'Estrosi face aux gens du voyage

    Il faudrait suggérer à ce député maire - et à ses acolytes - un remède radical à l'encontre des gens du voyage : parquer  les 1 200 000 individus comme du bétail dans une réserve d'où ils n'auraient pas le droit de sortir. En quelque sorte comme les amérindiens il y a quelques siècles.
    Ne ratez pas l'interview sur BFM TV de Alain Daumas, Union Française des Associations Tsiganes. Le journaliste, qui ne comprend pas....grand-chose est à mon avis loin d'être neutre. Ses tentatives d'amalgames ne passent pas inaperçues. 
    La méfiance populaire envers les gens du voyage ne s'explique pas par du racisme ou de la xénophobie, mais par l’ignorance et la naïveté, soigneusement entretenue par les grands médias et les politiques.

    Le mode de vie de cette communauté, composée de " Citoyens Français " est aussi respectable que les citoyens sédentaires. Les problèmes de tranquillité publique ne sont pas affaire de communautés, mais d'individus, quel que soit leur origine.

    Gaulois.

    http://www.lepoint.fr/societe/le-mode-d-emploi-d-estrosi-face-aux-gens-du-voyage-14-07-2013-1704357_23.php

    Le Point.fr - Publié le 14/07/2013 à 17:11 - Modifié le 14/07/2013 à 17:24

    Le député-maire UMP de Nice propose un "guide pratique" préconisant pose de cadenas, dépôt de plaintes ou encore surveillance vidéo pour lutter contre les "occupations illégales du domaine public".
     Christian Estrosi a rédigé un guide pratique à l'attention des collectivités locales sur la gestion des occupations illégales du domaine public

    Source AFP
    Pose de cadenas et dépôt de plaintes : le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a préparé à l'attention des collectivités locales un "guide pratique" pour faire face aux "occupations illégales du domaine public par des populations non sédentaires". "Nous sommes confrontés à un refus de plus en plus fréquent du concours de la force publique par l'État" en cas d'occupations illégales de biens du domaine public, souligne l'élu dans un "édito" préfaçant le guide pratique, publié dimanche sur le site de l'hebdomadaire le Journal du dimanche. "Aujourd'hui de très nombreux maires partagent ce sentiment d'abandon de l'État et d'impuissance face à de telles situations", ajoute-t-il, soulignant qu'une "personne qui entre par effraction dans une propriété qui ne lui appartient pas est un délinquant".
    L'élu, qui a lui-même expérimenté dans les Alpes-Maritimes tous les recours légaux possibles, propose dix recettes pour "lutter contre l'occupation illégale de terrain" et dix autres pour "anticiper l'installation des populations non sédentaires et éviter les squats". Il conseille en particulier "d'identifier, cartographier et sécuriser" des sites susceptibles d'être occupés par les gens du voyage, afin de poser des cadenas pour éviter les intrusions. Parmi ses autres préconisations en cas d'occupation constatée : relever l'ensemble des immatriculations, installer des caméras nomades en trois heures, faire dresser un constat d'huissier des dégâts occasionnés et surtout solliciter la force publique qui doit expulser les illégaux dans les 48 heures.
    "Mater" les contrevenants
    Le guide pratique détaille les possibles procédures judiciaires à disposition. Il rappelle aussi les textes de loi existants, dont la loi Besson du 5 juillet 2000, qui oblige les communes de plus de 5 000 habitants de mettre à disposition des gens du voyage une ou plusieurs aires permanentes d'accueil. Il omet toutefois de préciser que nombre de collectivités ne sont pas en règle avec cette loi en France. Dans les Alpes-Maritimes, seules quatre communes concernées (dont Nice) sur un total de vingt-huit respectent la loi, a épinglé récemment le ministère de l'Intérieur.
    Le maire de Nice rappelle au passage qu'il a créé dans sa ville en 2009 un "pôle action squat" afin de mobiliser efficacement les différents services concernés (police, hygiène, nettoiement, patrimoine). Il préconise en outre de prendre des arrêtés municipaux anti-mendicité agressive, anti-bivouac ou anti-regroupement. Il y a une semaine, les propos de Christian Estrosi sur les gens du voyage avaient suscité de très vives critiques au sein des associations et partis de gauche, en promettant de "mater" ceux qui installent leurs caravanes sans autorisation. Il avait annoncé la prochaine fourniture d'un "mode d'emploi" écrit pour tous les maires de France. "Les propos du maire de Nice sont l'émanation d'une politique passée qui a fait du mal à la France, celle de l'amalgame et de la stigmatisation", avait attaqué le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
     


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