• Le "mode d'emploi" d'Estrosi face aux gens du voyage

    Il faudrait suggérer à ce député maire - et à ses acolytes - un remède radical à l'encontre des gens du voyage : parquer  les 1 200 000 individus comme du bétail dans une réserve d'où ils n'auraient pas le droit de sortir. En quelque sorte comme les amérindiens il y a quelques siècles.
    Ne ratez pas l'interview sur BFM TV de Alain Daumas, Union Française des Associations Tsiganes. Le journaliste, qui ne comprend pas....grand-chose est à mon avis loin d'être neutre. Ses tentatives d'amalgames ne passent pas inaperçues. 
    La méfiance populaire envers les gens du voyage ne s'explique pas par du racisme ou de la xénophobie, mais par l’ignorance et la naïveté, soigneusement entretenue par les grands médias et les politiques.

    Le mode de vie de cette communauté, composée de " Citoyens Français " est aussi respectable que les citoyens sédentaires. Les problèmes de tranquillité publique ne sont pas affaire de communautés, mais d'individus, quel que soit leur origine.

    Gaulois.

    http://www.lepoint.fr/societe/le-mode-d-emploi-d-estrosi-face-aux-gens-du-voyage-14-07-2013-1704357_23.php

    Le Point.fr - Publié le 14/07/2013 à 17:11 - Modifié le 14/07/2013 à 17:24

    Le député-maire UMP de Nice propose un "guide pratique" préconisant pose de cadenas, dépôt de plaintes ou encore surveillance vidéo pour lutter contre les "occupations illégales du domaine public".
     Christian Estrosi a rédigé un guide pratique à l'attention des collectivités locales sur la gestion des occupations illégales du domaine public

    Source AFP
    Pose de cadenas et dépôt de plaintes : le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a préparé à l'attention des collectivités locales un "guide pratique" pour faire face aux "occupations illégales du domaine public par des populations non sédentaires". "Nous sommes confrontés à un refus de plus en plus fréquent du concours de la force publique par l'État" en cas d'occupations illégales de biens du domaine public, souligne l'élu dans un "édito" préfaçant le guide pratique, publié dimanche sur le site de l'hebdomadaire le Journal du dimanche. "Aujourd'hui de très nombreux maires partagent ce sentiment d'abandon de l'État et d'impuissance face à de telles situations", ajoute-t-il, soulignant qu'une "personne qui entre par effraction dans une propriété qui ne lui appartient pas est un délinquant".
    L'élu, qui a lui-même expérimenté dans les Alpes-Maritimes tous les recours légaux possibles, propose dix recettes pour "lutter contre l'occupation illégale de terrain" et dix autres pour "anticiper l'installation des populations non sédentaires et éviter les squats". Il conseille en particulier "d'identifier, cartographier et sécuriser" des sites susceptibles d'être occupés par les gens du voyage, afin de poser des cadenas pour éviter les intrusions. Parmi ses autres préconisations en cas d'occupation constatée : relever l'ensemble des immatriculations, installer des caméras nomades en trois heures, faire dresser un constat d'huissier des dégâts occasionnés et surtout solliciter la force publique qui doit expulser les illégaux dans les 48 heures.
    "Mater" les contrevenants
    Le guide pratique détaille les possibles procédures judiciaires à disposition. Il rappelle aussi les textes de loi existants, dont la loi Besson du 5 juillet 2000, qui oblige les communes de plus de 5 000 habitants de mettre à disposition des gens du voyage une ou plusieurs aires permanentes d'accueil. Il omet toutefois de préciser que nombre de collectivités ne sont pas en règle avec cette loi en France. Dans les Alpes-Maritimes, seules quatre communes concernées (dont Nice) sur un total de vingt-huit respectent la loi, a épinglé récemment le ministère de l'Intérieur.
    Le maire de Nice rappelle au passage qu'il a créé dans sa ville en 2009 un "pôle action squat" afin de mobiliser efficacement les différents services concernés (police, hygiène, nettoiement, patrimoine). Il préconise en outre de prendre des arrêtés municipaux anti-mendicité agressive, anti-bivouac ou anti-regroupement. Il y a une semaine, les propos de Christian Estrosi sur les gens du voyage avaient suscité de très vives critiques au sein des associations et partis de gauche, en promettant de "mater" ceux qui installent leurs caravanes sans autorisation. Il avait annoncé la prochaine fourniture d'un "mode d'emploi" écrit pour tous les maires de France. "Les propos du maire de Nice sont l'émanation d'une politique passée qui a fait du mal à la France, celle de l'amalgame et de la stigmatisation", avait attaqué le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
     


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