• 3,5 millions de mal-logés

    Vous y croyez, aux avancées de la politique du logement ?
    Malgré l'appel vibrant de l'Abbé Pierre il y a 60 ans, les choses en la matière n'ont pratiquement pas évolué. Si cet homme au charisme certain a échoué, ce n'est pas le gouvernement actuel, ni Cécile Duflot qui vont faire des miracles.
    Les gouvernements successifs ont d'autres priorités, en particulier le bien être des dirigeants qui eux, se vautrent outrageusement dans des appartement de grand luxe dépassant les 200 m2. Sans parler de leurs résidences secondaires toutes aussi luxueuses. Pas de crise du logement pour ceux-là.
    La crise du logement, comme la crise économique d'ailleurs, a bon dos. En effet, tant qu'il n'y aura pas de réelle volonté politico-économique, c'est-à-dire un changement radical et éthique (1), des milliers de gens dormiront et mourront dans la rue.
    Aborder ici la réapparition des bidonvilles a quelque chose d’écœurant. C'est le diable qui se mort la queue ! Les populations qui vivent dans ces ghettos y ont été jetés comme des vulgaires kleenex, sous des prétextes purement idéologiques et économiques. Ça fait désordre de voir la misère aux portes des grandes villes. Pourtant, qui a favorisé cette exclusion ? Souvenez-vous, il y a quelques décennies, qui a détruit les bidonvilles autour de la ceinture parisienne ? N'oublions jamais que les communistes de la grande banlieue furent les complices tacites de la politique menée en ce domaine par De Gaulle.
    Ce qui est abject, ce n'est pas la destruction des bidonvilles, mais le fait que très souvent, leurs occupants n'avaient aucun moyen de relogement immédiat.

    http://base.d-p-h.info/en/fiches/dph/fiche-dph-6564.html

    Le plan bidonville de Cécile Duflot n'est qu'un bis repetita de la grande misère de la rue qui persiste au fil des decennies.

    (1) Pour utopique que ce soit, si tous les ministres, députés, sénateurs, hauts fonctionnaires, artistes, sportifs de haut niveau, grands patrons, etc. Se contentaient de logements plus modestes, d'une part.
    Si tous le gâchis des projets immobiliers et urbains « Inutiles » étaient évités, d'autre part, la crise du logement ne serait sans doute pas totalement résolue, mais elle serait assurément bien plus supportable.

    Non, décidément, il y aura toujours deux grandes catégories de citoyens ; les nantis et les miséreux.
    Je ne suis pas tout-à-fait en accord avec cette formule « Pour faire reculer la pauvreté, c'est la misère qu'il faut abolir » car plus juste serait d'affirmer ; « Abolissons la richesse et la misère disparaîtra ».
    Gaulois.


     
       


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :