• Pour être régulièrement informé sur Fukushima, allez sur ce lien.

    Gaulois.

     http://fukushima.over-blog.fr/article-les-veilleurs-de-fukushima-77494576-comments.html#anchorComment


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    Arnaque à la FNAC

    Il y a 3 ans, je fais l'acquisition d'un appareil photo haut de gamme à la fnac. Pour cela, je règle en 3 fois. C'est un crédit qui passe par finaref. Tout va bien, l'appareil est réglé 2 mois plus tard, soit en novembre 2008. Au moment de l'achat, la fnac me délivre une carte d' adhérant finaref. J'en reçois une seconde peu de temps après. Quel con je fus !! De gober cette arnaque.

    Pendant trois ans, aucun signe de la fnac et de finaref. Pour moi, c'est du passé, car je n'ai pas effectué d'autres achats. Mais oh surprise ! Le relevé de compte de ma banque révèle, en septembre dernier, donc 3 ans plus tard, un prélèvement de finaref d'un montant de 24,20 euros. Après vérification, c'est bien finaref suite au dossier fnac de 2008. le crédit, non réactivé est renouvelé d'office et occasionne des frais.

    Selon les termes de finaref, suite à ma réclamation : « Sachez qu'il s'agit de la facturation sur votre crédit renouvelable Fnac correspondant au renouvellement de l'adhésion de votre carte Fnac ».
    Heureusement ma banque, plutôt éthique, fait opposition sans me compter des frais. Entre temps, finaref insiste et s'étonne du rejet bancaire. Ils n'ont peur de rien ! Silence pendant 3 ans, puis surprise...Surprise, pas le moindre avertissement de ce renouvellement « D'office ! ».

    Avis donc aux clients de la fnac, attention aux facilités de payement. Ils vous refilent un tas de paperasse, les explications sont évasives, bien enveloppées et hop ! Vous tombez dans le panneau.

    Promis juré, en ce qui me concerne, la fnac ne me verra plus.

    Gaulois.

     

     

     

     


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  • Préalables au débat

    Voici un document à ne pas négliger et qui donne une autre dimension à tous débats sur la sortie du nucléaire.

    Gaulois.


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  • Terre de résistance

     

    Le Limousin est une terre de résistance.

    Les appétits de la secte nucléaire étant sans limite, ce fut cette belle région de France que COGEMA / AREVA saccageait, comme c'est le cas avec le Niger. Dans le paradis de la pêche et des champignons, il ne fait pas bon s'attarder et planter sa tente dans certains lieux où furent abandonnés des résidus de minerai d'uranium....


    Gaulois.


     



        


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  •  Réflexions

    Fondamentalement, le racisme n'existe pas et n'existera jamais.

    C'est seulement une invention de l'homme pour se prétendre supérieur à d'autre sans réel fondement.

    Les racistes eux existent bien. Ce n'est finalement qu'une des nombreuses tares du genre humain. Ils ne naissent pas en tant que tel, ils le deviennent, souvent par héritage de parents déjà racistes ou ayant eux-même subi l’influence d'autres racistes. Ils se fondent sur des théories plus que douteuses en refusant de voir l'autre qu'ils trouvent différent, dans la peur du monde qui les entoure. leur jugement qui en découle n'est pas une acuité intellectuelle que l'Homme devrait se permettre d'exercer. Tout jugement entraîne une généralisation et une catégorisation de l'Homme en diverses couches qu'il se permettra de classer.

    En revanche, le seul fait de ne porter aucun jugement et d'accorder à la vie la même valeur pour tous et de se résoudre à n'être supérieur ou inférieur à aucune autre personne entraînera une harmonisation et une sérénité de l'humanité que l'Homme pourra enfin savourer, mais quand ? Pour les personnes qui se basent sur des arguments culturels ou géographiques pour exercer leur soit disant idéologie, ces personnes n'ont qu'à se dire que le monde depuis l'aube de l'humanité n'a cessé d'être en mouvement, de changer et de se mélanger et qu'il ne changera pas pour eux.

    Nous pouvons avoir des amis de toutes les couleurs ; noir, jaune, blanc, marron ou rouge. La nature, intimement liée à notre destiné, n'est-elle pas une harmonie de couleurs et d'espèces ! Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les humains ?

    Gaulois.






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    Membre co-fondateur de 'Bure-Stop'

    Membre co- fondateur de la 'Fédération Grand-Est STOP Déchets Nucléaires' 

    Membre du ‘Réseau sortir du nucléaire’

    Membre de la CRIIRAD

    BP 17 - 52101 SAINT DIZIER Cedex - FRANCE

    Téléphone-répondeur-fax : (33) 03 25 04 91 41 /  06 66 959 777

    cedra.org@orange.fr / www.burestop.eu - www.villesurterre.com - www.stopbure.com - facebook  

     

    "Comme dans un linceul de bure"

    Armand GAUTRON

      

    Il en a pourtant mené des enquêtes, Antoine, dans sa carrière !

    Là, il n’est guère emballé : un ramassage de lait qui ne se fait plus dans un village du fin fond campagnard. Quel intérêt ?

    Même si ça se passe à BURE, dans la Meuse, il ne se sent pas d’atomes crochus avec ce qui fait la notoriété -ô combien négative- du secteur.

    Mais le moins qu’on puisse dire c’est que l’histoire va s’emballer et entraîner le lecteur dans un maelstrom éperdu.

    Lanceurs d’alerte en sentinelles, paysans à amadouer, pollution à découvrir, taupes à débusquer, mort à esquiver…

    Après bien des missions en Champagne-Ardenne, Antoine ne va être déçu de ses premiers pas en terre lorraine.

     

    Ø  http://www.dailymotion.com/ag-creations#videoId=xlsqof

     

    AG Editions / Roman / 166 pages / 15 euros

    Tout frais sorti des presses et disponible dans toutes les bonnes librairies

    ou par correspondance auprès du CEDRA > 17 euros (frais inclus)

     

    Pour en savoir plus sur l’auteur : www.ag-creations.com

    Après une dizaine d’années à publier une vingtaine de titres,

    Armand Gautron se lance dans la réalisation de films retraçant les enquêtes d’Antoine Landrini > les teasers sont à voir sur www.dailymotion.com/ag-creations  

     

     

     

     


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  • Si le sujet n'était pas si grave, nous pourrions en rire ! La secte nucléaire ne recule devant aucun mensonge.

    Celui-là est de taille ! C'est peut-être un signe. Un signe du déclin du nucléaire. Les pro-nucléaires s'accrochent à leurs balivernes comme à des bouées de sauvetage !

    Gaulois.

     

    France et Japon mêmes méthodes : mensonge et obscurantisme sur la radioactivité

    Samedi 2 juillet 2011

    Shunichi YamashitaUn discours invraisemblable a récemment été tenu au Japon par un médecin qui affirme, dans le contexte de la catastrophe nucléaire de Fukushima, que la radioactivité n’a pas d’effet pour les gens qui sont de bonne humeur :

    « Pour dire la vérité, les radiations n'affectent pas les gens qui sourient, mais ceux qui sont soucieux. Cela a été clairement démontré par des études sur des animaux. Boire peut donc être mauvais pour votre santé, mais des buveurs joyeux sont par chance moins affectés par les radiations. Je ne vous conseille pas de boire, mais rigoler supprimera votre phobie des radiations. » (Extrait du discours du 21 mars 2011 du Dr Shunichi Yamashita, professeur à l'université de Nagasaki (médecine moléculaire et recherche sur la radioactivité) (1)

    Je croyais naïvement que ce genre de propos ne pouvait être tenus que par des personnes irresponsables, loin de chez nous en France, où l’on se targue sans cesse d’être les meilleurs. Eh bien non… Les tenants de l’atome civil et militaire, à cours d’arguments en faveur de l’énergie nucléaire depuis le 11 mars, se gargarisent de mensonges et d’idées obscurantistes.

    J’en ai été convaincu en écoutant l’émission « Là-bas si j’y suis » du 30 juin 2011 sur France-Inter : « Nucléaire français, soyez sans inquiétude » (2). Ce n’est pas au Japon, ce n’est pas à Tchernobyl, c’est en France, à Saint-Maur-des-Fossés (Ile-de-France, à 8 km de Paris) : tout un quartier, où un collège de 700 élèves est implanté, a été fortement contaminé au tritium durant des mois en 2010 (début de la contamination en avril 2010, alerte donnée le 3 novembre 2010), à cause de la présence d’un filtre provenant de Valduc. 

    Alors que François Bugaut, directeur du CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) de Valduc (là où l’on fabrique les têtes nucléaires des bombes atomiques) dit que sa priorité numéro un, c’est la transparence immédiate, en particulier vis-à-vis du public, on entend henri-plagnol.jpgHenri Plagnol, le maire UMP de la commune de Saint-Maur se plaindre de ne pas avoir été prévenu de l’incident nucléaire (classé au niveau 2) et condamner l’opacité du CEA !

    Henri Plagnol

    Dans une réunion d’information destinée aux habitants, le représentant de l’IRSN a simplement dit aux parents d’élèves : ce sont des doses très faibles, il n’y a pas de danger. Et Anne Tardif, parent d’élève, de rapporter : « Pour lui [la personne de l’IRSN participant à cette réunion d’information publique] le risque faible, c’était équivalent à un risque nul. Si nos enfants avaient développé un peu plus tard un cancer, ce serait plus lié au stress que nous, parents, leur aurions causé autour de cette histoire du tritium qu’à cause du tritium lui-même. » N’est-ce pas le même type de discours que celui de Shunichi Yamashita ? Nous avons bien ici un discours obscurantiste qui nie les effets des faibles doses, alors que ceux-ci sont tout à fait identifiés de manière scientifique. 

    Le reportage ne dit pas si cette personne de l’IRSN est la même que celle interviewée ensuite.  La journaliste, Inès Léraut, interroge Alain Rannou, conseiller scientifique à l’IRSN, qui affirme : « Le fait de laisser penser à des personnes qu’elles sont exposées à un risque, ça peut avoir des conséquences autrement plus importantes que le risque réel. (…) Le stress peut être un facteur de risque. » Face au tritium, il faut donc rester zen pour échapper au risque de cancer ! Je pense à tous ceux qui n’auront pas le temps d’écouter l’émission, alors je vous livre un extrait de l’interview retranscrit, car il ne faut pas rater ce grand moment de journalisme :

     alain rannou Alain Rannou

    - IL : La science préfère ne pas faire part de son incertitude face au public de peur de le stresser ?

    - AR : (soupir) Je répondrai pas. Je suis désolé de vous dire que vous avez une vision qui n’est pas…

    - IL : Qui est pas bonne ?

    - AR : Non, mais j’ai l’impression de ne pas vous convaincre, alors…

    - IL : Où vous ne me convainquez pas, c’est que l’IRSN ayant été autrefois attaché au CEA, les gens qui font partie de l’IRSN comme vous aujourd’hui - vous êtes entrés au CEA en 1983, vous avez travaillé 20 ans pour le CEA - est-ce que ça vous paraît pas être un conflit d’intérêts que de juger, d’interpréter des résultats qui concernent des dégâts provoqués par le CEA, de les interpréter, vous et vos collègues qui aussi appartenez au CEA, alors que vous en étiez salariés ?

    - AR : (silence)

    - IL : Vous savez pas ?

    - AR : Bon écoutez, je ne suis pas venu pour parler de ça. Franchement, je vous le dis, je ne suis pas venu pour parler de ça.

    - IL : Mais…

    - AR : Vous coupez, s’il vous plait, qu’on se mette d’accord, hein. Vous coupez votre appareil, s’il vous plait. »

    Cet homme perd ses moyens parce qu’il n’arrive pas à convaincre la journaliste. Quand on travaille dans le nucléaire, il faut y croire, il faut avoir la foi (« Dieu merci » dit souvent le directeur du CEA de Valduc). C’est très grave, car la radioactivité est un phénomène physique et non pas mental. La sûreté nucléaire, en France et au Japon, dérive ainsi vers des pratiques de désinformation du public qui font frémir. Cela relève en effet du pénal : non assistance à personne en danger (3).

    Quant aux mensonges, deux exemples de plus avec ce reportage. François Bugaut, directeur du CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) de Valduc dit, en s’appuyant sur l’IRSN et l’ASN, que l’impact sanitaire de cet incident est absolument nul. (« Dieu merci, on n’a pas de doute là-dessus »). Pourtant, les analyses d’urine montrent que les personnes concernées sont contaminées au tritium. F. Bugaut dit aussi qu’il ne sort pas un seul becquerel du CEA de Valduc, alors que, selon Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire à la Criirad, « Les autorisations de rejet du CEA Valduc sont très importantes puisque c’est 1850 térabecquerels d’autorisation de rejet de tritium dans l’atmosphère, c’est-à-dire 1 850 000 milliards de becquerels par an. (…) Le site de Valduc a rejeté en 2010 350 000 milliards de becquerels. »

    Ces gens mentent donc avec un aplomb impressionnant !

    Contamination au tritium

    L’industrie nucléaire rejette des millions de milliards de becquerels de tritium dans l’eau et dans l’air : « Plus on produit d’électricité, plus on produit du tritium. C’est pourquoi depuis plusieurs années, la production de tritium est proche de la limite annuelle réglementaire » a déclaré EDF en 2006, à propos de ses réacteurs nucléaires. Le tritium étant difficile à contenir, des pollutions accidentelles se produisent également. 

    La fabrication de têtes nucléaires exige aussi de produire et donc de rejeter des quantités colossales de tritium. Le retraitement des déchets nucléaires conduit également à des rejets très importants. Le rayonnement du tritium est complexe à mesurer : la contamination au tritium est donc difficile à évaluer. Une fois rejeté dans l’environnement, le tritium contamine l’eau, la faune, la flore et les personnes. 

    Hydrogène radioactif, le tritium est absorbé aisément par les organismes vivants, une faible partie de ce tritium est alors incorporé dans l’ADN des cellules, où ses rayonnements radioactifs peuvent être dévastateurs. Le tritium est un élément cancérigène et mutagène avéré, et des voix s’élèvent dans la communauté scientifique pour dénoncer la sous-évaluation du risque sanitaire lié à cet élément.

    source : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Contamination-au-tritium

    (1) source : http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/06/fukushima-22-juin.html

    Des Japonais réclament d'ailleurs la démission du Dr Shunichi Yamashita depuis qu'il a été nommé au poste de Conseiller à la Gestion des risques de santé dus aux radiations dans la préfecture de Fukushima : http://www.youtube.com/watch?v=YBYtkNc7dMY&feature=player_embedded

    (2) Emission écoutable ici :

     http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2217 

     (3) Deux plaintes ont été déposées, l’une contre X par le réseau sortir du nucléaire, l’autre contre le CEA par la Criirad.

     sources : http://www.votresante.org/news.php?dateedit=1300262218&page=0

     

     

     

     

     


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    Printemps arabe vanté par nos gouvernants : Qui est dupe ?

     samedi 22 octobre 2011

    L’Occident arme les dictatures du Printemps arabe. Ci-dessous l’article publié par le site al-loufoq à partir du rapport d’Amnesty International intitulé "Transfert d’armes vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord".

    "On peut saluer le Printemps arabe tout en armant les dictatures qu’il combat. Voici le triste constat effectué par Amnesty International. L’organisation révèle que les États-Unis, la Russie et plusieurs pays européens, dont la France, ont fourni de très nombreuses armes à des gouvernements répressifs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord avant les soulèvements de cette année, tout en sachant qu’il existait un risque considérable que ces armes soient utilisées pour commettre de graves violations des droits humains.

    Dans le rapport intitulé Transfert d’armes vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, les leçons pour un traité efficace sur le commerce des armes, l’ONG se penche sur les transferts d’armes effectués vers cinq pays arabes depuis 2005 : Bahreïn, l’Égypte, la Libye, la Syrie et le Yémen. Ses sources, des rapports nationaux sur les exportations de 35 pays, dont les 18 États de l’UE, ainsi que la base de données de l’ONU sur le commerce extérieur de ses membres jusqu’en 2009. D’après Aymeric Elluin, chargé de campagne "armes et impunité" chez Amnesty, le rapport s’arrête à cette date, car les informations publiques et disponibles en la matière ne dépassent pas 2009. "Mais cela ne signifie pas que les exportations d’armes se sont interrompues depuis lors." Amnesty International reconnaît toutefois que la communauté internationale a pris "quelques mesures cette année afin de limiter les transferts internationaux d’armes" vers les cinq pays étudiés.

    La France : quatrième vendeur d’armes mondial

    Quatrième exportateur d’armes mondial avec 8,16 milliards d’euros de prises de commandes en 2009 (et 16,39 milliards de dollars entre 2000 et 2009), la France figure en bonne position de ce rapport. D’après celui-ci, Paris aurait livré une "certaine quantité d’armes à Bahrein", où la minorité sunnite au pouvoir a maté en mars la rébellion chiite populaire grâce notamment à l’intervention de l’armée saoudienne. En Libye, Paris a autorisé de 2005 à 2009 la vente d’armements, de munitions et d’équipement militaire au régime de Kadhafi, qui les a utilisées pour commettre des "crimes contre l’humanité" contre les populations civiles et rebelles. Mais les forces anti-kadhafi ont également été armées cette année par la France, en violation de la résolution 73 de l’ONU, qui ne prévoit pourtant que la "protection des populations civiles en Libye".

    Après avoir accueilli, fin 2007, la tente du Guide libyen dans la cour de l’Élysée, la France a invité l’année suivante sur les Champs-Élysées le président syrien Bachar el-Assad pour assister au défilé du 14 Juillet. Selon le rapport, Paris a vendu de 2005 à 2009 près d’un million de dollars de munitions au régime syrien. "Ce n’est pas la quantité d’armes vendues qui importe, insiste Aymeric Elluin. Une telle vente pose problème dès lors qu’elle alimente des dictatures dont on sait qu’elles violent depuis des décennies les droits humains."

    USA : champion toutes catégories

    Or cette somme n’est rien en comparaison de la Russie, deuxième exportateur d’armes au monde et principale alliée de Damas. Moscou rejette pour l’instant toute résolution onusienne condamnant la violence en Syrie. Il se trouve que la Syrie représente 10 % des exportations d’armes russes.

    Mais le champion toutes catégories reste les États-Unis, premier exportateur d’armes au monde avec 64,89 milliards de dollars de ventes de 2000 à 2009 (et 52,4 % du total mondial entre 2004 et 2008).

    Principaux fournisseurs de l’Égypte de Hosni Moubarak, avec 1,3 milliard de dollars de contrat d’armes par an, les Américains auraient repris les livraisons après la chute du dictateur, et cela, alors que l’armée est toujours au pouvoir et que les violences ont repris.

    "Sur les cinq pays arabes étudiés par le rapport, aucun ne présente aujourd’hui les garanties nécessaires pour s’assurer que les armes exportées ne seront pas utilisées à des fins illicites et illégales", relève le chargé de campagne d’Amnesty International. Aymeric Elluin ne remet pas pour autant en cause le droit des États à s’armer, au nom du "principe de légitime défense individuelle et collective" garantie par la charte des Nations unies. Mais, selon l’organisation, le principal problème réside dans le manque de transparence de ces ventes. En France, il n’existe aucune base de données publique ni aucun chiffre précis, hormis un maigre rapport remis chaque année à l’Assemblée par le ministère de la Défense. "Ce document n’est pas publiquement débattu à l’Assemblée, déplore Aymeric Elluin. Or c’est le seul moyen de se conformer au droit international."

    D’après Amnesty International, la solution serait de réglementer au niveau mondial le commerce des armes dites "classiques", dans le cadre d’un traité international que l’ONG souhaiterait négocier en juillet 2012 à l’ONU. "Il s’agirait d’adopter une règle d’or : une évaluation au cas par cas de chaque transfert d’armes envisagé, de sorte que, s’il existe un risque important que les armes en question soient utilisées pour commettre ou faciliter des violations graves des droits humains, le gouvernement concerné soit tenu de mettre le holà", indique Helen Hughes, experte du commerce des armes ayant contribué au rapport d’Amnesty International. Et la spécialiste de prévenir : "Les embargos sur les armes arrivent généralement trop tard, une fois que les crises des droits humains sont là."

    (Rédaction Al-Loufoq. Vendredi, 21 octobre 2011 - Avec les agences de presse)

    CAPJPO-EuroPalestine


    Selon Amnesty International, il y aurait des armes pour les bien pensants ? Mais qui sont-ils, ces bien pensants ? De quels droits auraient-ils la possibilité d'utiliser des armes contre des pays qui seraient alors " Désarmés " ! Y aurait-il des dictatures autorisées ??? Je crois bien que oui !

    Résoudre les problèmes du monde ne se fera jamais avec les armes, dont le budget mondial dépasse l'entendement et à la hauteur de la folie furieuse des grandes puissances.

    Gaulois

     

     

     


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    Reportage Fukushima

    Publié le 26/09/2011 à 20:10 par libre-infos Tags : art france enfants

    Voici un très bon reportage sur la situation au Japon, sur ARTE.

    Comme il sera retiré prochainement, il est accessible sur le site " Les enfants de Tchernobyl Belarus ":

    http://enfants-tchernobyl-belarus.org/doku.php?id=dossiers:fukushima

    Fukushima : les révoltés du nucléaire

    Alors que la France prononce vingt cinq ans plus tard un non lieu général sur Tchernobyl – et les supposés mensonges sur le nuage radioactif - les Japonais décident de prendre leur destin en main. Malgré une discrétion et un fatalisme farouches, ils n'acceptent plus les mensonges d'Etat.
    Tandis que les autorités nippones bloquent l'importation de tous les outils de détection de la radioactivité pour empêcher que la population s'en équipe, une poignée de Japonais se rebelle et passe à l'action.
    Parmi eux, Wataru Iwata, musicien. Il n'a aucune compétence scientifique. Cet été, il est pourtant venu en France et en Allemagne se former en urgence pour apprendre à mesurer la radioactivité. Il est reparti avec plusieurs détecteurs.Notre équipe l'a suivi dans son pays alors qu’il mène avec de nombreux autres Japonais, une campagne inédite de mesure réelle de la radioactivité tout autour de la zone d'exclusion de la centrale de Fukushima. Les résultats sont édifiants : la radioactivité est bien plus élevée que ce qu'affirment les autorités.
    Les Japonais se mobilisent, interpellent le gouvernement, se rassemblent, multiplient les campagnes de mesure, et décident de dénoncer les mensonges de leurs gouvernants.
    Ce reportage, aux allures de road movie dans des zones dévastées, montre que des milliers de Japonais sont exposés chaque jour à des doses radioactives très nocives.
    Par ailleurs, la France, avec ses organismes indépendants comme la CRIIRAD et l'ACRO, est l'un des premiers pays à venir en aide à ces "Erin Brokovitch" du nucléaire, et réalise pour eux des analyses à distance.

    Jamais les forfaitures de la secte nucléaire ne seront suffisament dénoncées. Les mensonges, la désinformation, les silences assourdissants des grands médias, à la botte des pouvoirs en place, s'exercent sur la catastrophe nucléaire de Fukushima comme depuis vingt cinq ans sur celle de Tchernobyl.  Aujourd'hui, Fukushima est oublié. Les médias préfèrent nous gaver avec les tribulations et déboirs des politiques qu'ils mettent en avant, comme un épais rideau sur la tragédie que vit le peuple japonnais.

    Combien y aura-t-il encore de catastrophes avant une insurection planétaire ?

    Combien de victimes y aura-t-il avant que les peuples se lèvent pour dire non !

    Gaulois.

    Corinne Lepage nous livre son témoignage après son récent séjour au Japon.

    De retour de Fukushima, où le silence et les mensonges tuent

    Par Corinne Lepage | Présidente de Cap21 | 02/09/2011 | 19H10

    japon_tokyo_inside.jpg

    Depuis plusieurs semaines déjà, la catastrophe de Fukushima ne fait plus la une de l'actualité. Pour l'immense majorité de nos concitoyens, la question est réglée et il va quasi de soi que Tepco, et Areva pour ce qui est du traitement des eaux polluées, maîtrisent parfaitement la situation.

    Les personnes qui devaient être évacuées l'ont été, le taux de radioactivité baisse et le Japon, vu de France, est prêt à faire redémarrer des centrales. Du reste, régulièrement, la presse, informée par les soins du lobby nucléaire français, indique que telle ou telle centrale va redémarrer.

    Cela est dramatiquement et tragiquement faux.

    Des millions de mètres cube d'eau contaminée

    Tout d'abord, les autorités japonaises - j'ai rencontré le secrétaire d'Etat à l'Environnement, le vice-ministre de l'Environnement et le vice-gouverneur de Fukushima - reconnaissent que la catastrophe est en cours et que rien n'est réglé. Les informations sont très rares.

    Les autorités admettent que trois cœurs nucléaires ont fondu et que les cuves ont été transpercées. Cependant, ils ignorent ce qu'il se passe aujourd'hui, en particulier ce point vital de savoir si le radié a été percé par le corium ou non, ce qui signifierait, bien entendu, la pollution irréversible de la nappe phréatique.

    Concernant le traitement de l'eau, Greenpeace considère qu'il vient à peine de débuter. Les autorités reconnaissent l'entassement de boues radioactives dont évidemment personne ne veut parler mais aussi les millions de mètres cube d'eau contaminée.

    Les dosimètres encore bloqués à l'aéroport

    En second lieu, et c'est tout aussi préoccupant, la situation des familles qui vivent dans la région de Fukushima est, au sens propre du terme, véritablement tragique. J'ai passé près de deux heures avec l'association, qui regroupe plusieurs centaines de familles et qui est animée par des femmes déterminées et révoltées.

    On peut les comprendre. Ce qui leur est arrivé rappelle de très près ce que nous avons vécu avec Tchernobyl et la manière dont les choses se mettent en place nous renvoie au spectre du passé.

    Tout d'abord, et même si on peut comprendre que, vivant en même temps un tremblement de terre et un tsunami, la situation était passablement désorganisée, l'organisation météorologique japonaise était tout de même dans l'incapacité suspecte de fournir les cartes des vents au moment de la catastrophe de Fukushima. Les populations n'avaient aucune idée d'où venaient les vents.

    Aucune instruction ne leur a été donnée, aucune pastille d'iode ne leur a été distribuée. Il a fallu attendre plus d'un mois pour qu'elles puissent disposer d'une information publique sur le niveau de contamination et aujourd'hui, ce sont 40 000 dosimètres qui restent bloqués par décision politique à l'aéroport de Tokyo. Les familles ne savent donc pas quel est le niveau de la radioactivité dans laquelle elles vivent.

    Les mères inquiètes pour leurs enfants

    Sur le plan de l'alimentation, des prélèvements sont faits mais leurs résultats sont donnés bien après que les aliments ont été mis sur le marché et consommés. L'essentiel pour ces mères est, bien entendu, la situation de leurs enfants.

    DSC03646.jpg

    Au Japon, comme partout dans les pays membres de l'AIEA, le niveau admissible pour les populations est de 1 millisievert par an. Il est de 20 millisieverts pour les travailleurs du nucléaire. Aujourd'hui, dans les zones où vivent ces gens, dans la préfecture de Fukushima, le niveau est largement supérieur avec 5 millisieverts, jusque parfois 20 millisieverts.

    Ces femmes exigent pour leurs enfants comme pour elles-mêmes le droit de vivre dans un environnement à 1 millisievert. Le problème est que personne n'a les moyens de répondre positivement à leurs questions.

    Il faut envisager une évacuation plus large

    Deux solutions sont envisageables : soit la décontamination - et on en parle beaucoup au Japon - soit l'évacuation. Il semblerait que quelques cours de récréation aient fait l'objet d'une décontamination, qui consiste à retirer 50 à 60 cm de terre, dont on ne sait du reste pas où on va la stocker.

    Cela permet de réduire le niveau de la pollution. C'est peut-être possible au niveau local avec des résultats qu'il conviendrait de vérifier. C'est évidemment impossible à l'échelle d'une préfecture entière.

    De ce fait, c'est bien la deuxième solution qu'il faut envisager. Elle consiste bien évidemment à permettre aux gens qui le veulent de partir. Mais pour qu'ils puissent s'en aller, encore faut-il leur permettre d'aller vivre ailleurs.

    La vérité de la situation, et c'est là tout son aspect tragique, c'est que les autorités japonaises font ce qu'elles peuvent dans une certaine mesure. Toutefois, puisque l'information est confisquée, les moyens donnés aux gens pour connaître la réalité de la situation leur sont refusés.

    Les agriculteurs pas indemnisés

    Du point de vue du changement et des décisions techniques à prendre, le monde agricole n'est pas en reste et devient lui aussi victime de la défaillance des autorités.

    La préfecture de Fukushima promeut les produits agricoles de la région de Fukushima et se plaint des mauvaises rumeurs qui les concernent. Il m'a été fait cadeau d'un magnifique cageot de pêches. La vérité est, bien entendu, que l'immense majorité des produits de cette zone ne devrait pas être consommée mais pour qu'ils ne le soient pas, encore faut-il que les agriculteurs qui les produisent puissent être indemnisés et gagner leur vie. Or, tel n'est pas le cas.

    Cette situation absolument tragique à laquelle est exposée le Japon s'exprimerait ainsi pour tout pays industrialisé, les mêmes risques produisant probablement les mêmes effets. C'est précisément la raison pour laquelle la chape du silence s'est mise sur le Japon.

     Ce lien vers une vidéo qui en dit long : http://www.youtube.com/watch?v=Ip4aMIXHd5s

     


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    Fukushima mon amour

    Fukushima mon amour

    Je perds mon innocence métallique
    je fume l’atome désintégré en graine de fleurs jaunes
    je respire le désert nucléaire
    je fais la queue pour recevoir ma ration radioactive
    j’arpente les corps nus en rayonnement
    j’embrasse la mort lente

    FUKUSHIMA MON AMOUR

    Je vide mon verre d’eau lourde
    je timbre mes humeurs avec les vérités de l’Etat
    la mort descend doucement des nuages en panache
    les gouttelettes de la centrale retombent sur ma nuque
    je plie le cou sous les coups invisibles
    j’appelle les morts à mon aide

    FUKUSHIMA MON AMOUR

    Tonnerre des nouveaux dieux technocratiques
    brûlures des nerfs en guerre froide avec le monde
    la centrale m’aspire avec la mer dans la pile atomique
    au cœur de la fusion je suis seul
    douleur des yeux rougis par l’avenir
    avec des soleils tués par les bombes

    FUKUSHIMA MON AMOUR

    Tu nous conjugues comme des bêtes apeurées
    tu attises le feu des hommes déréglés
    tu es vendu au marchand de vent
    ton royaume pour un atome
    avec le rire nerveux des tares scientifiques
    avec les escaliers de la folie

    FUKUSHIMA MON AMOUR

    J’appuie sur l’accélérateur de l’argent qui croustille
    je suis l’amertume jusqu’au dosimètre de l’impuissance
    je chemine par le cri que j’égorge en moi-même
    j’attends les secousses qui ébranlent la raison
    et les radiations qui abolissent toutes les peines de mort
    une centrale nucléaire se plante au cœur de mon cœur

     

    Benoist Magnat - Avril 2011

    Le tocsins de Tchernobyl et de Fukushima résonneront encore pour longtemps.

    Gaulois.


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    APPEL DES JURISTES ET DES ASSOCIATIONS DE DROIT DE L'ENVIRONNEMENT

     

    Ouvert à la signature le 1er octobre 2011 pour être adressé
    aux États participants à la Conférence de Rio (4-6 juin 2012)

     

     

    Nous juristes, exhortons solennellement tous les participants à la Conférence des Nations Unies de Rio de Janeiro (Brésil) des 4-6 juin 2012, à faire en sorte que cette Conférence soit au service de la protection du vivant et de l'Humanité dans le souci de préserver les générations présentes et futures des désastres écologiques notamment dus au changement climatique,

    Nous juristes, préoccupés par la dégradation accélérée de l'environnement et désireux que les activités humaines respectent les limites écologiques de la Terre,

    Nous juristes, réaffirmant le rôle indispensable du droit et des moyens mis en oeuvre pour son application effective au plan international, régional, national et local afin de contribuer à l'amélioration continue de la qualité de l'environnement humain et naturel auquel chacun a droit,

    Tenant compte des thèmes énoncés pour la conférence de Rio + 20 : " une économie verte dans le contexte du développement durable et de l'éradication de la pauvreté " et " le cadre institutionnel du développement durable ",

     

    I. Appelons les États du monde entier à marquer l'importance politique de la Conférence de Rio par des signaux forts :

    1.         La présence des chefs d'État et de gouvernement à la Conférence de Rio les 4-6 juin 2012,

    2.         La réaffirmation solennelle des principes de solidarité internationale et de développement durable conditionnant la lutte contre la pauvreté et les inégalités,

    3.         La proclamation de l'interdépendance entre la paix et la sécurité dans le monde, le respect des droits de l'homme et la protection de l'environnement.


    II. Appelons les États à combler d'importantes lacunes du droit de l'environnement par :

    1.         La consécration d'un principe de non-régression en droit de l'environnement,

    2.         L'engagement des États à mettre en oeuvre effectivement la démocratie environnementale telle que définie au principe 10 de la Déclaration de Rio de 1992 à travers les droits à l'information, à la participation et à l'accès à la justice, soit en ratifiant les instruments conventionnels existant dans ce domaine, soit en créant de nouvelles conventions régionales ou mondiale,

    3.         L'engagement des États, selon les cas, à ratifier ou adhérer aux conventions de protection de l'environnement mondiale et régionales, déjà en vigueur ou non,

    4.         L'engagement des États à signer à Rio la convention mondiale sur le mercure en cours de négociations sous l'égide du PNUE.


    III. Appelons les États à s'engager dans des négociations devant aboutir à une véritable gouvernance mondiale de l'environnement :

    1.         Par l'invitation transmise à l'Assemblée Générale et au Conseil de Sécurité des Nations Unies d'élargir à l'environnement les compétences du Conseil Économique et Social des Nations Unies et d'y assurer une représentation adéquate des ONG d'environnement,

    2.         Par la création d'une Organisation Mondiale de l'Environnement (OME), institution spécialisée des Nations Unies regroupant tous les États avec de nouvelles missions, dotée d'importants moyens et capable de renforcer les actions entreprises par le Programme des Nations Unies pour l'environnement,

    3.         Par la création de mécanismes juridictionnels de résolution des conflits environnementaux y compris une Cour mondiale de l'environnement,

    4.         En donnant une place accrue à la société civile et en particulier aux ONG d'environnement dans les processus décisionnels internationaux et régionaux touchant l'environnement et/ou le développement durable par l'adoption d'un ensemble de lignes directrices garantissant des standards minimum de participation dans ces processus ainsi que dans les organismes internationaux et régionaux,

    5.         Par le renforcement de l'indépendance des organisations internationales garantissant l'absence de conflits d'intérêts. En particulier pour garantir l'indépendance de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en demandant de mettre fin à l'accord du 28 mai 1959 qui la soumet à l'AIEA pour les questions relatives à l'exposition aux substances radioactives et à ses conséquences pour la santé.


    IV. Appelons les États à s'engager de plus dans des négociations devant aboutir à la conclusion de nouveaux instruments conventionnels sur l'environnement répondant à la fois à des nécessités impératives de santé, de préservation de la biodiversité et de droits humains :

    - Un Pacte international sur l'environnement et le développement,

    - Une convention relative à la protection des sols,

    - Une convention relative aux évaluations environnementales intégrant les aspects sociaux et culturels ainsi que les effets sur la consommation d'énergie,

    - Une convention relative à la pollution d'origine tellurique des mers et des océans,

    - Une convention relative aux aires marines protégées en haute mer,

    - Une convention relative à l'exploitation pétrolière offshore,

    - Une convention relative aux paysages,

    - Une convention relative à la protection de l'environnement en cas de conflits armés,

    - Une convention relative aux catastrophes écologiques

    - Une convention relative au statut juridique des déplacés environnementaux


    V. Appelons les États à promouvoir une économie à même de favoriser la mise en oeuvre du développement durable et participant entre autres à l'éradication de la pauvreté :

    1.         En renforçant la responsabilité environnementale des entreprises sous son double aspect préventif et réparateur et en consacrant internationalement l'obligation de gouvernance sociale et environnementale incluant le respect de l'ensemble des normes en vigueur,

    2.         En renforçant la capacité des juges à trancher les conflits environnementaux au moyen de formations garantes de leur indépendance et de leur professionnalisme y compris en créant, si besoin est, des tribunaux spécialisés sur l'environnement,

    3.         Allant au-delà de l'Instrument international non contraignant actuel sur les forêts, en adoptant une convention sur les forêts dans les meilleurs délais et au plus tard à la date butoir de 2015 envisagée par le Forum des Nations Unies sur les Forêts,

    4.         En consacrant le droit à l'eau et à l'assainissement dans le cadre du développement durable,

    5.         En renforçant les droits sociaux et environnementaux du traité sur la Charte de l'énergie et en visant un accès universel à l'énergie dans un plan ambitieux de l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA),

    6.         Face au phénomène de l'accaparement massif des terres agricoles et des espaces naturels et ruraux et à l'accélération des impacts sur la sécurité alimentaire, la biodiversité et les sols :

    -           en entamant d'urgence des négociations pour un Protocole à la Convention sur la Biodiversité dans le domaine foncier et des aires protégées ;

    -           en créant rapidement, au sein de la FAO, un programme international d'actions pour le développement des agro-systèmes et leur préservation,

    7.         En développant de nouveaux indicateurs qualitatifs et quantitatifs pour mesurer les progrès de l'environnement et du développement,

    8.         En mettant en place, en application du principe de précaution, un mécanisme de contrôle et de régulation des nanotechnologies susceptibles d'affecter l'environnement et la santé,

    9.         En favorisant la promotion et la valorisation d'un tourisme durable en cohérence avec les exigences conjointes de l'environnement et du développement.


    Nous juristes, sommes convaincus, afin d'aboutir à une rapide mise en oeuvre du développement durable, qu'il est vital de faire progresser le droit de l'environnement et de mieux l'intégrer dans les autres droits.

    Pour une application effective du droit de l'environnement, il est nécessaire de renforcer l'action conjuguée des gouvernements et des parlements, des collectivités et communautés locales, des organisations internationales et régionales, de la société civile, des entreprises privées, des organisations de travailleurs, des ONG d'environnement et de développement durable.

    Les juges, procureurs et avocats, tant nationaux que régionaux et internationaux ont une responsabilité particulière dans cette application effective vis-à-vis des générations présentes et futures.

    Nous juristes, appelons les États représentants des Peuples à faire de la Conférence de Rio 2012 un moment décisif pour l'avenir commun de l'humanité et des écosystèmes


    Centre International de Droit Comparé de l'Environnement (C.I.D.C.E.)

    À Limoges, FRANCE, le 1er octobre 2011

    Appel lancé suite aux travaux de la réunion mondiale des juristes des cinq continents et associations de droit de l'environnement réunis à Limoges (France) les 29, 30 septembre et 1er octobre 2011 (rapports disponibles accompagnés de 25 recommandations :Www.cidce.org )

     

    Versions anglaise, espagnole , portugaise et arabe de l'Appel bientôt disponibles.

      

     





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    Racisme ordinaire.

    Ou la délinquance roumaine, une réalité !

    Selon le ministre de l'intérieur Claude Guéant, « la présence de Roumains délinquants dans notre pays est quelque chose de préoccupant, c'est une réalité qu'il faut que nous combattions ».

    Il se refuse à chiffrer la part des ressortissants étrangers dans la délinquance globale en France.

    De tels propos, venant d'un ministre sont inacceptables. C'est d'ailleurs dans la droite ligne de l'ensemble du gouvernement actuel..

    Gaulois.

     

    Guéant et les roumains : visite sur les Champs-Elysées et premières réactions

    Source : France info et nouvel observateur.

    Alors que le ministre de l’intérieur annonce une offensive contre la "délinquance roumaine", les première réactions se font entendre. Claude Guéant s’est rendu sur les Champs-Elysée cet après-midi, soutenu par l’UMP et critiqué, notamment par le PS.

    Si Claude Guéant s’est rendu sur les Champs-Elysées, c’est parce que c’est là, selon la police, que se concentrent toutes les formes de la délinquance roumaine, des vols à la tire ou dans les distributeurs de billets, les cambriolages, en passant par les ventes à la sauvette.
    Le ministre de l’intérieur annonce que le préfet de police de Paris va interdire la mendicité sur les Champs-Elysées en signant un arrêté dès cette semaine.

    D’après Claude Guéant, 10% des personnes passant devant les tribunaux parisiens sont de nationalité roumaine et la moitié des Roumains interpellés sont mineurs. Sur les sept premiers mois de l’année, il y a eu 4.800 mis en cause roumains interpellés dans la capitale, en augmentation de plus de 90%, selon le ministre de l’Intérieur.

    "Cela suffit, ce n’est plus possible pour nos concitoyens, il faut y mettre fin", a martelé Claude Guéant au cours de cette visite sur la célèbre "plus belle avenue du monde", où le ministre a rencontré des commerçants, des policiers ou des personnels de la RATP.

    A sept mois de la présidentielle, la sécurité reste l’un des grands thèmes de campagne

    Depuis un an, les relations entre la France, la Roumanie et la Bulgarie se sont tendues avec le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, suivi du démantèlement de campements illégaux et d’expulsions de Roms.A l’UMP, les élus de Paris approuvent la détermination de Claude Guéant et sa volonté de "faire de la lutte contre la délinquance roumaine une priorité dans la capitale".
    Jean-François Lamour, président du groupe UMP au Conseil de Paris, a écrit au préfet de police pour lui demander d’organiser une rencontre avec les maires de l’est parisien pour étudier l’extension du périmètre anti-mendicité.

    Au Parti Socialiste, le porte-parole Benoît Hamon affirme que Claude Guéant n’est "pas un ministre de la République" , après ses "déclarations lamentables" sur Roumains.
    Quand à Eugène Daumas, le président de l’Union française des associations tsiganes, il estime qu’il n’y avait "pas plus de délinquance de Roms que des autres catégories de la population".

    Interdire la mendicité sur les Champs-Elysée relève de la provacation. Ca fait bien plus désordre pour les bourgeois Elyséens bon chic bon genre, que pour les habitants de certains faubourgs parisiens, là où la misère ne dérange pas plus que ça !

    Gaulois.


     

    "Délinquants roumains" : "Guéant chasse sur le terrain de Le Pen"

    Publié le 12-09-11 à 15:39    Modifié à 17:28     par Le Nouvel Observateur 

    Pour Stéphane Maugendre, président du Gisti, également avocat, les nouvelles mesures annoncées par le ministre de l'Intérieur sont la réponse de l'UMP au FN. Interview.

    Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé, dans un entretien à "Aujourd'hui en France/Le Parisien" lundi 12 septembre, des mesures contre les "délinquants roumains". Parmi les propositions figurent le rapatriement des mineurs dans leur pays, la surveillance accrue des points d'entrée sur le territoire, un renforcement de la coopération avec les services policiers judiciaires roumains et un arrêté anti-mendicité sur les Champs-Elysées. Stéphane Maugendre, président du Groupe d'information et de soutien aux immigrés, réagit.

    Quelle réaction vous inspire ces nouvelles déclarations ?

    Depuis le discours de Grenoble et la circulaire sur les camps de Roms, on ne s'étonne plus de rien. De plus, cela marque l'entrée en campagne. Ces annonces interviennent après des journées d'été du FN. C'est la réponse du berger à la bergère. Claude Guéant rebondit sur le même terrain que Marine Le Pen. C'est assez pathétique, mais ce n'est pas étonnant. La garde rapprochée du président de la République chasse sur le terrain du Front national.

    S'agit-il de véritables propositions politiques ou de simples effets d'annonce, selon vous ?

    Il faut lire avec attention les déclarations de Claude Guéant. On balance des chiffres pour faire peur et on dit ensuite, "nous allons prendre des mesures". Pourtant, il faut rester très prudent avec les chiffres. Claude Guéant parle de "4.800 mis en cause Roumains interpellés par la police de Paris sur les sept premiers mois de l'année 2011". Qu'est-ce que cela veut dire ? Il ne peut s'agir que de statistiques du Stic (Système de traitement des infractions constatées créé en 2001). C'est un fichier très controversé où l'on met beaucoup de choses.

    La question à se poser est donc : qu'en est-il réellement ? Par ailleurs, Claude Guéant établit une comparaison par rapport à l'année dernière. Ces chiffres ne prouvent absolument pas qu'il y a une hausse de délinquance - une délinquance que je ne nie pas pour autant - simplement des chiffres. Cela fait partie d'une politique de chiffres que les policiers sont chargées d'appliquer.

    Dans le Parisien, Edouard Connelly, président de Hors la rue, parle d'annonces "juridiquement" très discutables. Qu'en pensez-vous ?

    Les mesures annoncés sont incompréhensibles et complètement à côté de la plaque. Il faut savoir que les reconduites à la frontière et les expulsions sont interdites par la loi (Ordonnance de 45). Le gouvernement avait déjà essayé de dissimuler des renvois forcés l'année dernière et le Conseil constitutionnel était intervenu. Il était prévu que le procureur de la République puisse décider seul d'un rapatriement, même pour les mineurs. Il s'agissait donc d'expulsions déguisées. Le Conseil constitutionnel a donc retoqué la loi et imposé l'avis d'un juge des enfants. C'est pourquoi, cette nouvelle annonce de Claude Guéant nécessiterait un nouvel accord Franco-roumain pour être validé. De plus, au vu du calendrier électoral, on n'est pas du tout sûr que cela soit voté avant la prochaine législature.

    Ne pensez-vous pas qu'il s'agit en fait d'une stigmatisation des roms ?

    Il est évident que ceux qui sont véritablement visés sont les Roms. C'est pour ça que je dis que l'on est dans la droite ligne du discours de Grenoble. Le fait de viser une nationalité est extrêmement dérangeant. Le travail contre la délinquance n'a pas à être cité en fonction de la nationalité. Dans les statistiques, on lit Roumains et pas Roms, c'est pour cette raison que Claude Guéant ne peut pas aller plus loin. Le pire est que ce type d'annonce fonctionne car elle se base sur le fantasme. 

    Interview de Stéphane Maugendre, président du Gisti, par Anne Collin.

    Le Nouvel Observateur

     



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    Racisme et préjugés.

    Le racisme s'exerce à tous les niveaux et sous des formes les plus variées. La personne raciste oublie ce qu'elle est en réalité, un être humain qui a du mal à se regarder dans la glace ! Qui ne voit que son nombril.

    Gaulois.

    Le mode de pensée qui fait naître cette attitude ? le préjugé. Qui n'en a pas? Attention! Mais il faut être prudent.
    Il ne faut pas seulement être vigilant par rapport aux comportements racistes, mais également, de manière plus générale aux comportements discriminatoires. Cela concerne alors toutes les différences existant entre individus
    * les différences physiques (grand, petit, gros, maigre, atteint d'un handicap, d'un strabisme, couleur de peau, etc.)
    * les différences d'origine ( issu de quel pays ou né dans quel pays )
    * les différences de religion (juif, chrétien, musulman, bouddhiste, ou athé!)
    * les différences de sexe (homme ou femme)
    * les différences de sexualité (hétérosexuel ou homosexuel)
    * les différences socio-économiques (plus ou moins riche ou pauvre, issu d'un milieu aisé ou non, doté d'un métier reconnu comme admirable et valorisant ou d'un métier banal, sans importance, etc.)
    * etc.

    Ces différences engendrent les discriminations, xénophobie, homophobie, handiphobie, etc. Phobie = peur.
    Pourquoi se moque-t-on si facilement d'une personne différente, qui a trop de poids ou qui est handicapée, par exemple ? Parce que de manière spontanée, il est plus facile pour tout le monde de ne pas respecter. On reste dans le ressenti, on voit l'autre, sa différence nous saute aux yeux et nous renvoie une image qui au fond peut nous fait peur, car on ne voudrait pas être comme lui. Ce sentiment de malaise se traduit par des comportements d'irrespect profonds:
    * moquerie, insulte
    * indifférence, mépris
    * violence verbale
    * violence physique, etc.
    Il est bien plus difficile et compliqué de travailler sur soi-même, de réfléchir à son attitude et de ne pas réagir spontanément en rejetant, excluant la personne que l'on trouve différente. Mais si on y arrive , on a alors dépassé le ressenti, combattu le préjugé et on est dans la réflexion,
    RESPECTER n'est donc pas forcément facile, naturel. Il faut prêter attention à notre attitude sans cesse.
    Voici en fait la base des comportements discriminatoires.

    Parfois des jeunes parlent d'agression selon eux toujours perpétrées par des "Arabes". Cela n'a aucun sens. Que veut dire le mot arabe ? A quoi renvoie-t-il ? la couleur de la peau ? L'origine ? la nationalité ? Est ce que c'est vraiment cet aspect qui fait que l'individu agresseur a insulté ou frappé ou volé ? ou sont-ce des conditions de vie, d'éducation, qui ont fait de cette personne ce qu'il est aujourd'hui ?
    Un individu grandit et se forge une personnalité, des valeurs, un savoir-être et des savoir-faire grâce à l'environnement qui l'entoure. Enfant, ce sont les parents, ou ceux qui les remplacent qui sont les premiers éducateurs. d'autres adultes entrent en jeu, d'autres influences, amis, copains, bandes du quartier, adultes de clubs ou de l'école, etc..
    Il y a ensuite la volonté de l'individu, son projet de vie, etc. Mais les deux aspects sont interdépendants.
    MAIS ATTENTION ! n'oubliez pas malgré tout que nous sommes dans une société où subsistent et augmentent de profondes inégalités !!!!

    Gaulois.


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    Samedi 15 octobre 2011 à Rennes

    Plus de 25.000 manifestants, selon les organisateurs, ont manifesté samedi en France dans le cadre d'une journée nationale "Nucléaire Stop" avec une importante mobilisation à Rennes. Le soleil était au rendez-vous, comme un clin d'oeil à l'énergie colossale qu'il peut nous fournir. L'ambiance était au beau fixe.

    A Rennes, ils étaient 8 000 selon la préfecture, 15 000 selon les organisateurs, parmis lesquels trois candidats déclarés à la présidentielle. Venus du grand ouest, brandissant des banderoles "Stop au nucléaire" dans toutes les langues, "THT danger", "Areva ne fera pas la loi", les manifestants ont répondu à  l'appel de la coordination antinucléaire Ouest. Ils sont venus de Bretagne, de Normandie, des Pays de la Loire, de la région Centre et de Paris. Le cortège mené par un joueur de cornemuse a rassemblé de nombreux jeunes dont Valérie, 16 ans, tee-shirt jaune frappé du sigle "warning", et le visage peint de rose et vert "pour le côté peace and love".

     Il y a aussi beaucoup de familles qui demandent la fin du nucléaire et l'arrêt du chantier de l'EPR.

    D'autres profitent du rassemblement pour dire leur opposition au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Ce rassemblement a pour objectif de reposer la question de la sortie du nucléaire un peu plus de sept mois après le tsunami qui avait déclenché la catastrophe de Fukushima.

    Des manifestations ont aussi également lieu à Avignon, Bordeaux, sur le site nucléaire du Bugey à Saint-Vulbas (Ain), à Dunkerque et Strasbourg.

     

     


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    Ceux qui se prétendent spécialistes de la question traiteraient sans doute mieux que moi les problèmes de notre société liés au racisme et la xénophobie.

    Cependant, après mûres réflexions et constatant ce qui se passe quasi journellement autour de moi, je ne pouvait pas rester muet plus longtemps sur toutes sortes de comportements injustes et discriminatoires. C'est à n'en pas douter un sujet brûlant qui déchaîne parfois des passions violentes.

    Il est fort probable qu'à mesure du développement de cette rubrique, je ne me ferai pas que des amis. Si ça peut faire évoluer les mentalités, j'en prend le risque, sachant que les racistes se trompent de colère. 

    Il paraît que le racisme est lié au fait de l'existence des races humaines. Comme l'affirme mon voisin, sans nul doute plus bête que méchant, il y a des races supérieures aux autres, des races plus évoluées que d'autres. Nous pouvons même parler de hiérarchie des races ! Difficile pour moi de partager ces points de vue « Idéologiques ».

    Si dans les faits, il y a des races dominantes, sans doute depuis la nuit des temps, l'évolution n'est pas, et c'est peu de le dire, ce que l'on pourrait espérer.

    Il n'est pas concevable que les êtres humains soient fondamentalement racistes. Comment imaginer qu'un individu naisse avec dans ses gènes cette différence idéologique de supériorité.

    Le racisme est une idéologie qui consiste à faire croire que des races sont supérieures à d'autres. idéologie qui engendre souvent des comportements d'hostilité comme les injures racistes, la diffamation et la discrimination raciale, la xénophobie. Dans certains pays, ce sont des délits, ce qui n'implique pas qu'à l'intérieur de ces pays le racisme soit absent. Plus généralement, les idéologies racistes servent de fondement aux doctrines politiques conduisant à pratiquer des discriminations raciales, des ségrégation ethniques et à commettre des injustices et des violences, allant dans certaines régions du monde jusqu'au génocide.

    La France est un exemple d'hypocrisie et de racisme sournois. Par exemple dans le monde du travail, cette femme d'origine congolaise qui vit en France depuis 23 ans. A 52 ans, elle témoigne de son sentiment d'exclusion en France et de son parcours du combattant pour trouver un travail, malgré son BAC + 5. Elle dénonce la société française comme une personne morale sournoisement raciste, tout en refusant de dénoncer une quelconque entreprise ou qui que ce soit. C'est un délit dans la loi, mais une réalité dans les mentalités. Française depuis 1997, titulaire d'une licence en économie à Brazzaville, elle continuera une maîtrise de gestion à l'université du Mans. Dans ses recherches d'emploi, les réponses à ses CV adressés aux entreprises sont éclairants. « Quand j'envoie mon CV avec mon nom africain, je n'ai pas de réponse » Explique-t-elle. « Mais quand j'envoie mes CV avec mon nom d'épouse, j'obtiens des entretiens, mais les recruteurs sont déçus et ne rappellent jamais » constate-t-elle.

    Gaulois

     





















                                                           


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