• Astéroïde 2005 YU55

    Comme annoncé, l'objet céleste 2005 YU55 est passé près de la Terre.

    Il faut bien sûr relativiser ce « Près de la terre », puisque l’astéroïde est passé à un peu plus de 300 000 km de la terre.

    Image radar de l'astéroïde 2005 YU55 prise par la NASA lundi 7 novembre.AFP

    Le diamètre de l'objet céleste est estimé à 400 mètres de diamètre, baptisé 2005 YU55, un astéroïde de la taille d'un porte-avions. Il est le plus gros objet céleste à s'approcher aussi près de notre planète depuis trente-cinq ans, mais sans jamais présenter de risque de collision, a assuré la NASA. 2005 YU55, "s'est approché ce 8 novembre comme attendu au plus près à 23 h 28 GMT précisément", a indiqué à DC Agle, porte-parole du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena.

    L'astéroïde est ainsi passé à 319 000 kilomètres de la surface de la Terre (324 600 kilomètres de son centre), soit moins que la distance séparant notre planète de la Lune. Sa vitesse est estimée à 46 600 km/h. Les effets gravitationnels de cet astéroïde n'ont pas été perceptibles sur la Terre, y compris sur les marées ou les plaques tectoniques, selon l'agence spatiale américaine. L'astéroïde 2005 YU55 se trouve sur une orbite qui le fait passer à intervalles réguliers dans le voisinage de la Terre, de Vénus et de Mars. Mais mardi, il a croisé au plus près de notre planète depuis au moins 200 ans. La prochaine fois qu'un astéroïde aussi grand devrait s'approcher à une distance comparable de la Terre serait en 2028, précise la NASA.

    Des observations de l'astéroïde effectuées en 2010 avec le radiotélescope américain d'Arecibo, à Porto Rico, indiquent qu'il s'agit d'un objet de forme approximativement sphérique et tournant lentement sur lui-même, en dix-huit heures. Sa surface est plus noire que le charbon. L'astéroïde n'est pas visible à l'œil nu et les astronomes amateurs, nombreux mardi, devaient être équipés d'un télescope avec une ouverture d'au moins 15 centimètres et se trouver de préférence en Europe occidentale ou en Amérique du Nord, les lieux d'observation les plus favorables. Sur une période de dix heures l'astéroïde devait traverser 70 degrés de la voûte céleste vers l'est, croisant plusieurs constellations.

    L'astéroïde 2005 YU55, découvert il y a près de six ans par l'astronome américain Robert McMillan de l'université d'Arizona, est l'un des quelque 8 500 objets – astéroïdes et comètes – dont l'orbite passe dans le voisinage de la Terre qui ont été à ce jour découverts et catalogués par la NASA. L'agence spatiale calcule leur orbite pour déterminer s'ils représentent un danger pour la Terre. Dans un récent rapport, elle a révisé à la baisse le nombre de gros astéroïdes proches de notre planète et surtout ceux de taille moyenne capables d'anéantir une grande agglomération. Ces estimations résultent du recensement le plus exact fait à ce jour des objets rocheux tournant à moins de 195 millions de kilomètre autour du Soleil et se trouvant assez proches de l'orbite terrestre, précisait l'agence spatiale américaine.
    La NASA a déjà recensé 93 % des plus gros astéroïdes – au moins un kilomètre de diamètre – se trouvant près de la Terre, un objectif fixé par le Congrès américain en 1998.

    Bon, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête !

    Il est indéniable que si l'un de ces astéroïdes tombe sur la terre, il fera moins de dégâts que les inconséquences de l'humain...

    Gaulois.

     


    votre commentaire
  • Un pro nucléaire à votre réveillon ? Pas de panique...

    Energie / Climat | le 22 décembre 2011

    Souce Greenpeace

    On apprenait mardi dans un article publié par Mediapart qu’EDF demande à ses cadres de présenter, avant le 31 décembre, à tous les agents, pendant une heure, une note sous la forme d’un PowerPoint sur “quel débat sur le nucléaire après Fukushima?”. Mediapart raconte : un représentant de la direction et une personne du service de communication viennent devant chaque équipe “pour expliquer ce que nous devons dire à l’extérieur et dans nos familles“, raconte un agent, selon qui “on sert d’ambassadeurs du nucléaire. Ils attendent qu’on en fasse l’apologie“.

    Alors si, pendant le repas de Noël, vous êtes assis à côté de l’un de ces ambassadeurs, pas de panique. Greenpeace vous propose un guide de survie à un dîner avec des pro-nucléaires.

    Ce guide, pratique, recense les idées reçues et les clichés préférés du nucléaire.. Petit florilège : Garantie d’emploi, d’une électricité moins chère, d’une indépendance du pays, énergie décarbonnée… les vertus du nucléaire sont démystifiées dans ce petit livret, au format poche, conçu pour être transporté dans les dîners !

    Couvrira-t-on la France d’éolienne ? Reviendra-t-on à la bougie ? Tous ces questions mystérieuses seront levées !

    Guide de survie à un dîner avec des pro-nucléaires


     


    votre commentaire
  • Petits règlements de comptes

    Tiens donc ! En des temps meilleurs ( ça dépend pour qui ! ) Atomic-anne, pardon Anne Lauvergeon n'aurait pas soupçonné Le PDG d'EDF de fumer la moquette. Quand bien même elle aurait raison de rectifier le tir sur le nombre d'emplois perdus ( même pas vrai ) par la sortie du nucléaire.

    Il ne fait aucun doute qu'elle n'a pas encore digéré son débarquement de AREVA par le seigneur et maître qui ne supporte  pas la moindre défaillance dans la gestion du nucléaire français.

    Finalement, ces petits règlements de comptes ne sont que des amuses-gueules destinés à un public qui ne voit que la surface de l'océan de mensonges autour du nucléaire.

    Gaulois.


    votre commentaire
  •  

    A la veille des fastes de Noël, foie gras et autres gabegies d'une folie furieuse de consommation, je ne pouvais pas rester sans réagir.

    Ce qui est le plus significatif de la bêtise humaine, c'est non seulement d'entendre dire par la grande majorité qu'il est fou de remplir les caddies de choses toutes plus inutiles les unes que les autres, pour des sommes astronomiques, mais aussi de voir ces mêmes personnes en faire autant ! Et enfin le comble, se plaindre des fins de mois difficiles.

    Période de l'année dans laquelle la pauvreté est stigmatisée à l'extrême.

    Poème de ma composition.

    Gaulois

    NOËL des « SANS »

    Noël céleste
    Noël dans le ciel
    Noël dans le Monde
    Noël sur la terre

    Noël dans les villes 

    Noël dans les cités
    Noël dans les banlieues
    Noël dans les hlm

    Noël dans les rues
    Noël dans les villes

    Noël dans les campagnes

    Noël dans les chaumières

    Noël en famille

    Noël pour les femmes
    Noël pour les hommes

    Noël l pour les enfants

    Noël de lumière

    Noël dans la joie
    Noël de l'espoir
    Noël aux sapins

    Noël sacré
    Noël des croyants
    Noël chrétien
    Noël païen

    Noël du pognon

    Noël du business 

    Noël des grandes surfaces

    Noël consommation

    Noël au foie gras

    Noël de l’inutile

    Noël du superflu

    Noël de luxe

    Noël frugal
    Noël sans famille
    Noël sans amis
    Noël de l'indifférence

    Noël pour les pauvres
    Noël des manants
    Noël des gueux
    Noël des exclus

    Noël de rêves

    Noël de la solitude

    Noël mélancolique

    Noël dans l’oubli

    Noël sur les chemins
    Noël sous les ponts
    Noël sous les étoiles
    Noël dans les bidonvilles

    Noël dans l'ombre
    Noël dans la douleur
    Noël du désespoir
    Noël dans les larmes

    Noël dans les églises
    Noël dans les squats

    Noël des errants

    Noël des sans toit

    Noël dans le froid
    Noël des sans voix
    Noël des sans droit
    Noël dans la tristesse

    Noël de la honte
    Noël indigne
    Noël dans leur coeur
    Noël pour tous les sans




    votre commentaire
  •  

    Intox - Désinformation – Propagande – Suite..

    Ce qu'avance cet économiste est une insulte supplémentaire pour les centaines de milliers de victimes de Tchernobyl et pour celles à venir de Fukushima.

     

     

    Source le Maine 10 novembre 2011

    Quand au PDG d'EDF, il sait très bien que son « Million » d'emploi, très largement surestimé et soit disant menacé est parfaitement convertible dans les énergies renouvelables, nombreuses et hautement créatrices d'emplois.

    Avancer que l'arrêt progressif du nucléaire provoquerait une augmentation de la facture d'électricité de 50 % en moins de vingt ans est à la fois vrai et faux. Cette augmentation aura bien lieu, même sans l'arrêt du nucléaire, simplement pour tenter de combler les déboires que connaît le développement du nucléaire actuellement. Les deux EPR en construction, l'un à Flamanville et l'autre en Finlande sont des gouffres financiers, du fait de leurs retards et pénalités engendrées. AREVA étant une entreprise publique « Française » et maître d’œuvre du réacteur de Finlande, elle supporte ces pénalités et par voie de conséquences, les français aussi.

    Par ailleurs, prétendre que la sortie du nucléaire va accentuer de 25 % la hausse des gaz à effet de serre est une très mauvaise pioche, destinée à abuser les populations.

    Au lieu de cela, une autre vision, tellement plus réaliste que n'ont pas les dirigeants aveugles de la secte nucléaire, serait :

    D'avoir une réelle volonté politique d'investissement dans les énergies renouvelables, avec parallèlement l'abandon du nucléaire.

    D'abandonner les énergies fossiles très polluantes et n'étant pas inépuisables.

    Mettre en pratique simple les économies d'énergie, qui peuvent conduire à réduire de moitié notre boulimie de consommation, sans réduire notre confort.

    Ces mesures contribueraient :

    A diminuer très largement la production des gaz à effet de serre.

    A supprimer les dangers du nucléaire et indirectement supprimerait la production du nucléaire militaire, intimement lié au nucléaire civile.

    Seraient créatrices de bien plus d'emplois qu'avec le nucléaire.

    Les promoteurs du nucléaire sont les premiers dangers de la planète ! Ils sont souvent qualifiés « d'irresponsables », ce qui est faux ! Ils sont « responsables » des catastrophes passées, présente et inéluctablement à venir.

    Le lobby nucléaire « irradie » les politiques !





     

     


    La saga de la campagne présidentielle est révélatrice de la puissance du lobby nucléaire. Il semble en effet que les dés soient pipés sur l'accord entre les socialistes et les verts. Accord qui reflète la compromission dont sont capables les socialistes français.

    Sans être mauvaise langue, le candidat « Girouette » du PS se serait fait remonter les bretelles par AREVA. C'est bien connu, la secte nucléocrate a depuis longtemps gangrené les pouvoirs politiques en place.

    La candidate d' EELV aura bien du mal à rester dans sa droite ligne.
































     

     





     



     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Chasse aux Roms !

    Difficile de tomber plus bas dans l'abject chasse aux immigrés.

    La stigmatisation de la délinquance " Attribuée " aux Roms va jusqu'à demander la collaboration de policiers de leur pays.

    Comme toujours, les bien pensants, citoyens français bien comme il faut vont nous dire que ce sont des délinquants.

    Comme toujours, ceux-là ne se posent pas les questions de fond. Pourquoi les Roms en arrivent à des actes répréhensibles. Actes très probablement attribués à tors ou exagérés dans certains cas. Il n'est pas du tout certains que La France et la Roumanie aient la volonté de s'investir dans des programmes de prévention, afin que les Roms aient une vie plus digne dans leur pays et ne soient pas " Contraints " d'en arriver à ces actes.

    Mais ces mesures demandent des qualités humanitaires que n'ont pas ces deux pays. C'est plus facile de laisser pourrir des situations dramatiques et exercer ensuite une repression féroce qui, à défaut d'humanisme, rappelle des procédés dignes de Ceausescu et des dirigeants français.

    Le Rom, c'est la cible facile pour le pouvoir aux tendances " Racistes et xénophobes ". La France n'a hélas guère évolué depuis la seconde guerre mondiale.

    Il faut avoir une certaine " Tolérance aux tendances fascistes " aujourd'hui pour être fier de son pays, la France. 

    www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/les-policiers-roumains-enquetent-a-paris-06-12-2011-1754900.php

     

     


    votre commentaire
  • Intox - Désinformation - Propagande

    Depuis Fukushima, la France déborde d'imagination afin de maintenir coûte que coûte sa technologie mortifère. Technologie qui, il faut bien le dire commence à battre de l'aile, en particulier avec ses " EPR " à l'avenir incertain.

    On se rend compte immédiatement, dans l'article ci-après, que l'intérêt économique prime, avant toute considération de la sécurité liée aux risques majeures d'une centrale nucléaire.

    La secte pronucléaire a tout fait pour inciter les commerçants à venir s'installer près de la centrale. Le discours est dénué de tout bon sens car prétendre ne pas vouloir dépendre d'une grosse entreprise, comme c'est dit dans l'article est une erreur fondamentale, puisque ces commerçants dépendent bel et bien d'une seule entreprise ; EDF !  Quand à cet agent immobilier, il a une vision de l'analyse objective plutôt restrictive, liée à son biseness.

    En fait, la secte pro-nucléaire a formaté les esprits avant, pendant et après l'installation des centrales. Elle n'hésite pas à " Arroser " généreusement les collectivités locales afin d'acheter la conscience des élus. Gageons que ceux-ci déchanteront lors d'une catastrophe, à Saint Laurent ou ailleurs. En France, ce sera pire qu'à Tchernobyl ou Fukushima.

    Gaulois.

    Loir et Cher   15/12/2011

    '' Ce serait un désastre économique ''

    Avec la fermeture de la centrale, le marché immobilier pourrait en pâtir.

    Avec la fermeture de la centrale, le marché immobilier pourrait en pâtir. - (dr)

    Et si la centrale fermait le territoire s'en remettrait-il ?

       

    Du marché immobilier à l'activité commerçante, c'est toute une économie qui serait impactée par une fermeture de la centrale nucléaire. La commune de Saint-Laurent prépare l'avenir.
    > Commerce. Des commerçants n'ont pas choisi pas hasard de s'installer à Saint-Laurent. S'ils l'ont fait, c'est parce qu'ils estimaient qu'il y avait un potentiel pour développer leur activité. « Si la centrale fermait, ce serait un désastre économique, lancent Christelle et Christophe Thoreau, boulangers-pâtissiers. Pendant les arrêts de tranche, le matin, c'est du non-stop à la boutique : de 6 h à 7 h, on fait 20 % du chiffre de la journée. Sans elle, Saint-Laurent n'aurait pas atteint les 4.000 habitants que compte aujourd'hui la commune. Le jour où on nous annonce son arrêt, notre commerce perdrait automatiquement de la valeur. Quand nous nous sommes installés ici, nous ne voulions pas dépendre d'une grosse entreprise, de peur qu'elle soit délocalisée. On a choisi Saint-Laurent et sa centrale, mais on s'aperçoit qu'on n'est jamais assez prudent. »

    Marché immobilier. « Arrêter une centrale, c'est délocaliser l'emploi, ce qui impliquerait une diminution de la demande de logements et davantage d'offres sur le marché. Les prix baisseraient alors, explique Frédéric Paulin, agent immobilier à Saint-Laurent. Le marché du locatif serait aussi touché, mais si la centrale venait à fermer, il faudrait beaucoup de temps pour la démanteler, ce qui engendrerait encore l'emploi de prestataires, qui devront se loger. Aujourd'hui, le marché de l'immobilier est déjà à la baisse, depuis les premières flambées des prix des carburants. Les gens ont tendance à se rapprocher de leur lieu de travail. » Sur le plan immobilier, Saint-Laurent dispose d'un atout : sur la commune, le montant de la taxe foncière représente 50 à 60 % de celle payée à Mer.pour s'en convaincre - à condition d'être objectif - d'analyser l'article ci-après. 

    Communes. Dotée de nombreuses structures, la commune de Saint-Laurent est passée d'une phase de développement à l'entretien de ses équipements. « Nous allons faire un diagnostic énergétique de nos principaux bâtiments, explique le maire, Christian Lalleron. En chauffant au fuel et à l'électricité, nous avons une facture énergétique importante. Nous cherchons à maîtriser nos dépenses. Nous devrons isoler et mutualiser nos moyens de chauffage. » Pour préparer l'avenir, la commune dispose d'un gros projet : le golf des Bordes, qui verra, à l'horizon 2015, la construction d'un complexe hôtelier cinq étoiles et de plus de 80 maisons de haut standing, avec à la clé 500 emplois pérennes et près de 1.000 pendant le chantier.

    C.N.

     


     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Fukushima : Les travailleurs se cachent pour mourir

    Article du 8 septembre 2011

    Enfin, pas tous, un homme mystérieux en tenue de radioprotection a tenté de percer le blocus en restant planté 15mn devant une des caméras filmant en direct les ruines des réacteurs. Que voulait nous signifier cet homme qui nous pointe du doigt ? Les révélations faites par l'ex-premier ministre Kan Naoto et des proches de travailleurs lèvent un coin du voile sur une situation dramatique que les autorités cherches désespérément à cacher aux yeux du monde.

    JPEG - 56.6 ko
    L’homme qui nous pointe du doigt. Un travailleur de Fukushima s’est tenu 15mn devant une des caméras du site.

    Monsieur Kan Naoto a démissioné de son poste de de premier ministre du Japon le 26 aout dernier et a depuis été remplacé par L'ex-ministre de finances Yoshihiko Noda.

    L'ex-premier ministre a depuis révélé l'ampleur dramatique de la crise au sein des autorités au débuts de la catastrophe. Et ces révélations dressent un tableau bien éloigné des communications rassurantes de son gouvernement à l'époque.

    Le paroxysme de la crise au sein des autorités a eu lieu dans la première semaine.

    Trois jours après le début de la catastrophe, le ministre de l'industrie a annoncé à Monsieur Naoto que la compagnie TEPCO souhaitait abandonner la centrale car il n’était plus possible de maintenir du personnel sur le site à cause de l'élévation massive des radiations.

    Le premier ministre affirme qu'un tel retrait aurait conduit à un désastre d'une telle ampleur que Tokyo aurait été inclut dans la zone qui deviendrait inhabitable à cause de la contamination radioactive.

    « il n'y aurait peut-être plus personne à Tokyo aujourd'hui (...). Nous avons fait des simulations d'évacuation sur 100 , 200 et 300 kilomètres autour de la centrale (...). Cela aurait inclu la région de Tokyo (...). Il aurait alors fallu évacuer quelque 30 millions d'habitants, ce qui aurait signifié la chute du Japon. »

    La réalité de cette inquiétude est corroborée par une information de la NHK qui avait révélé, le 1er mai 2011, que la chambre haute du parlement étudiait une suggestion de monsieur Naoto d'établir une capitale alternative capable de remplacer Tokyo dans ses fonctions centrales en cas d'urgence.

    Devant l'ampleur du désastre le premier ministre aurait alors imposé la mise en place d'un comité de crise mixte (état-TEPCO) à la direction de l'entreprise qui a obligé la compagnie à maintenir la présence des travailleurs sur le site en dépit d'une exposition mettant en péril leur santé. Les mesures effectués sur le site montre en effet des dosse allant jusqu'à 10 000 fois les normes gouvernementales.

    JPEG - 48.8 ko
    Evacuation à Fukushima. Dissimulés derrière des bâches, des travailleurs malades sont évacués de la centrale (source NHK)

    La situation des travailleurs sur place est donc bien similaire à celle des « liquidateurs » de Chernobyl avec la notable différence que les débris contaminés de Tchernobyl étaient solides et que le danger à Fukushima est dans l'eau contaminée et maintenant la boue et la vapeur qui remonte du sol où les coriums se sont enfoncés par des failles. Ainsi le 31 aout la NHK a annoncé que quatre travailleurs ont été aspergé accidentellement d'eau hautement radioactive en travaillant que le système de décontamination de l'eau.

    JPEG - 40.8 ko
    Détail. Les travailleurs évacuées sont en tenue de malades hospitalisés. (Source NHK)

    Le nombre de malades parmi les travailleurs de Fukushima n'est pas connu avec précision.
    Un travailleur est mort le 16 août d'une leucémie aiguë. Une dizaine ont été évacués discrètement lors de plusieurs transferts pudiquement dissimulés derrière des bâches bleues.

    JPEG - 42.1 ko
    Le camion d’évacuation. (source NHK)

    Dans une interview à Fox News, la mère d'un des travailleurs relate l’état de résignation dans lequel travaillent son fils et ses cinquante camarades :

    « Il m'a dit qu'ils avaient accepté le fait qu'ils allaient probablement mourir à court terme de la maladie des radiations ou de cancer à plus long terme. »

    Elle ajoute : « Ils ont discuté entre eux et ont convenu de se sacrifier si cela était nécessaire pour assurer la sauvegarde de la nation. »
     
    Ces travailleurs qui travaillent au péril de leur vie ne sont cependant pas informé des dangers qui les menacent. Les zones où les mesures le plus élevées ont été relevée ne leur sont pas communiquées. Certains n'ont pas de dosimètre individuel et doivent partager celui d'un collègue qui se repose.

    A la lumière des révélation de l'ancien premier ministre on comprend que, comme l'URSS en son temps, la crise nucléaire a contrait le gouvernement nippon a violer les normes de sécurité pour faire face au problème en sacrifiant non seulement la vie des travailleurs de la centrale mais aussi la santé d'une large part de la population environnante qu'il n'est pas en mesure d'évacuer.

    C'est pourquoi le gouvernement a élevé le niveau d'exposition maximum admissible à 20 mSv/an en dépit de la démission de Toshiso Kosako l'expert nucléaire du gouvernement et des pétitions exigent le retour aux normes internationalement admises. 

    http://www.agoravox.fr/actualites/i...

    La pétition explique que cette nouvelle norme permet d'exposer les enfants habitant les zones contaminées à des doses six fois supérieures au maximum admissible pour les travailleurs du nucléaire.

    La pétition en anglais : http://blog.canpan.info/foejapan/da...

    75% des écoles non évacuées de Fukushima sont dans des zones où la contamination mesurée atteint 0,6µSv/heure, niveau qui, dans l'industrie obligerait à mettre en place une zone de contrôle des radiations.

    20% de ces écoles sont dans une situation encore plus dramatique où la contamination mesurée atteint 2,3µSv/heure et implique le confinement.

    Comment une population peut-elle vivre même à moyen terme confinée chez elle ?

    Il est évident que les mesures de confinement ne sont que des pis aller pour faire semblant qu'un maintien sur place est possible alors que l'évacuation s'impose.

    JPEG - 139 ko
    Autre évacuation sanitaire
    La gestion des catastrophes nucléaires successives permet de mettre en exergue une caractéristique particulière de l'industrie nucléaire : On ne peut lutter contre le pire qu'au prix de cruels sacrifices humains, y compris dans la population et parmi les enfants.

    La question que doivent se poser les citoyens est : pour quel bénéfice nous fait-on courir des risques aussi atroces ?

    La réponse tiens dans cette phrase : actuellement 80% des réacteurs japonnais ont été coupés.

    Le Japon parvient à vivre et à maintenir son activité industrielle avec seulement 20% du parc nucléaire existant !
    Bien sûr Tokyo ne ressemble plus à Las Vegas. Terminés les néons et la climatisation à tous les étages. L’électricité est utilisée pour ce qui est utile.

    Depuis le forfait japonais, la France est passé à la sinistre place de premier pays produisant de l’électricité nucléaire.

    Mais il semble que comme en URSS et au Japon avant nous, nos décideurs ne soient pas disposés à lâcher cette place peu enviable avant qu'un de nous 58 réacteur ne nous explose à la figure.

    JPEG - 38.8 ko
    Les liquidateurs de Tchernobyl. Leur association a dénombré 60 000 morts et 165 000 handicapés parmi les 600 000 liquidateurs officiellement reconnus.

    Pourtant une chose devrait nous faire réfléchir : Comment arrête-t-on une centrale nucléaire ?
    Sur les 430 construites de part le monde une seule a été totalement démantelée à l'issue d'une vie normale : Brénninlis. (Cocorico !)  A propos de Brenilis, c'est un peu exagéré car son démentellement ( tellement dément ! ) n'est pas achevé - Gaulois
    Mais relativisons les choses, son démantèlement à été possible grâce au transfert à d'autres site de tonnes de matériaux contaminés (Le combustible et 100 tonnes d'eau lourde ont été évacués sur Cadarache.)
    Sont en attente ou en cours de démantèlement 3 réacteurs à Chinon, 2 à Saint-Laurent, un à Bugey et un à Chooz.
    Les anglais vont démonter un réacteur à Windscale
    Les allemands ont annoncé la fermeture progressive de toutes leurs centrales.

    Par comparaison, plus d'une dizaine de réacteurs ont été « fermées » (en fait abandonnés) de façon accidentelle :
    Three miles Island : réacteur n°2 (le 1 a repris du service)
    Tchernobyl réacteurs 1,2,3,4 (5 et 6 abandonnés non achevés)
    Superphénix réacteur expérimental à neutrons rapides. (cascade d'incidents)
    Vandelos (Espagne) : réacteur n°1
    Fukui (Japon) : réacteur n°3
    Monju (Japon) réacteur expérimental type superphenix.
    Fukushima : réacteurs 1, 2, 3, 4.
    Mes statistiques ne sont pas complètes mais en gros à ce jour il y a plus de centrales arrêtées à la suite d'accidents que de centrale arrêtées normalement à la fin de leur période d'exploitation.
    Cela sans même compter les abandons volontaires de la filière par exemple en Allemagne suite au désastre de Fukushima.
    Il est temps de réfléchir.

     


    votre commentaire
  •  

    Fukushima, les limites du cynisme

     

    12 décembre 2011

    Alors que les lobbies nucléaires, pratiquant un humour discutable, font remarquer la quasi absence de morts suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima, les premières retombées sur la santé se font jour.

    On se souvient de la flagornerie d’Otsuka Norikazu, ce célèbre animateur de télévision japonais qui, cédant à la provocation facile, avait en direct mangé des produits agricoles japonais pollués par la centrale nucléaire, encourageant ses compatriotes à suivre son exemple, convaincu de l’innocuité des produits consommés, avec le désir patriotique de sauver la production agricole de son pays.

    Mal lui en a pris, on apprend qu’il a été hospitalisé le 7 novembre atteint d’une leucémie aiguë et Tepco aura des difficultés cette fois à affirmer que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’y est pour rien. lien

    Les avis médicaux lui donnent 70% de « chances » de mourir d’ici 5 ans (lien) ce qui a été confirmé par des experts allemands. lien

    On se souvient de la réponse donnée par le célèbre biologiste Jean Rostand à qui on demandait quelle dose de radioactivité on pouvait ingérer sans danger : « c’est comme si vous me demandiez quelle quantité d’arsenic un bébé peut absorber sans danger !  ».

    Ce grand scientifique nous a quittés en 1977, et malheureusement, on a peu tenu compte de son avis et de ses écrits, lorsqu’il dénonçait les dangers évidents générés par l’industrie nucléaire. lien

    Aujourd’hui le gouvernement japonais reconnait s’être trompé lorsqu’il affirmait qu’il n’y avait pas de risques à consommer de la nourriture polluée à la radioactivité sous le seuil des 500 Bq/kg.

    On se souvient de la phrase célèbre prononcée par un responsable japonais : « à court terme, il n’est pas nocif  ».

    Il s’excuse en disant maintenant qu’il a été mal compris et qu’il voulait seulement dire : « si vous consommez des produits pollués une ou deux fois, ce n’est pas dangereux, ça l’est seulement si vous le faites régulièrement  ». lien

    Ce qui est un peu tardif, car aujourd’hui, 9 mois après la catastrophe, les produits radioactifs relâchés par la centrale ont été largement ingérés par les japonais.

    On a aujourd’hui la preuve que la carte officielle de contamination radioactive a largement masqué la vérité, et grâce à des chercheurs japonais, nous pouvons comparer sur ce lien la réalité de la pollution et la désinformation gouvernementale.

    La carte de gauche est la carte officielle, datant du 11 novembre, et celle de droite est celle de chercheurs japonais indépendants. (Il faut noter les différences de couleur entre les deux cartes : sur la carte de droite on va du bleu, lequel correspond à 10 000 Bq/m2 au rouge pour 50 000 Bq/m2 et plus, alors que la carte gouvernementale va du marron foncé au bleu)

    Le professeur Yukio Hayakawa de l’université de Gunma à publié une carte encore plus précise, et a reçu un avertissement du président de son université pour avoir diffusé cette carte.

    On voit clairement sur sa carte qu’il existe des zones polluées à 1µSv/h à 200 km de la centrale, ce qui signifie que la surface polluée du Japon est bien plus polluée que dit. lien

    On est loin des propos lénifiants et cyniques de Jean marc Jancovici qui se refusait à donner autant d’importance à la catastrophe de Fukushima qu’à celle de Tchernobyl (lien) alors que le professeur Chris Busby, de l’université de l’Ulster, avait déclaré en aout dernier que la catastrophe de Fukushima pourrait générer un million de morts. lien

    En attendant, la vive lumière au sol, feu d’hydrogène pour certains, est toujours visible, (lien) et l’on a appris qu’il y a un différé de 30 secondes entre l’image prise, et l’image montrée, ce qui peut permettre à l’opérateur de cacher ce qu’il souhaite. lien

    En mai dernier, un ouvrier de Fukushima, d’une soixantaine d’année est mort, tombé inconscient sur le lieu de travail, mais le porte parole de Tepco affirme que c’est sans rapport avec la contamination (lien) tout comme pour cet ouvrier de 50 ans, dont le nom n’a pas été communiqué, mort au début du mois d’octobre. lien

    Et quid d’Abe Hiroto, décédé à 23 ans d’une leucémie aiguë après avoir défendu dans les colonnes d’un magazine pour pécheurs, (Rod & Reel) la qualité des poissons des pécheurs de la région de Fukushima ? Il habitait à 30 km de la centrale nucléaire (lien) tout comme Nagashima Kazuyuki, un athlète de 30 ans qui risque aussi de mourir d’une leucémie aiguë.

    On le voit sur ce lien combattre et triompher lors des 16ème Jeux Asiatiques de 2010.

    Il est aujourd’hui à l’hôpital.

    Et ne parlons pas de ces sauveteurs dont le gouvernement japonais tente de dissimuler la mort. lien

    Mais plutôt que de continuer ce décompte macabre, il faut plutôt s’intéresser aux 17 780 travailleurs qui se relaient depuis 9 mois pour nettoyer les décombres de la centrale nucléaire.

    Malgré les protections qu’ils ont fini par recevoir, ils sont au moins 169 à avoir reçu des doses supérieures à 100 millisieverts. lien

    Il faut se souvenir aussi qu’à l’époque de Tchernobyl, les méthodes de « com » étaient les mêmes, on tentait de cacher en haut lieu le véritable nombre de morts, et ce n’est que 25 ans après que des chercheurs américains nous ont appris la triste vérité : 985 000 morts, chiffre dépassé depuis, dus à la catastrophe. lien

    Et puis, au-delà de la mort, les pneumonies, les problèmes hormonaux se multiplient chez les 2 millions d’habitants de la région au point qu’un appel à été lancé.

    « La santé de nos enfants est maintenant en danger. Nous constatons des symptômes tels que thyroïdes enflées, saignements de nez, diarrhées, toux, asthme… » lien

    Un laboratoire français indépendant, agréé par l’ASN (autorité de sureté nucléaire), l’ACRO (association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest) a mené une enquête sur une vingtaine d’enfants de la région de Fukushima démontrant que la totalité des enfants examinés étaient contaminés par du césium radioactif, et d’après une étude japonaise, 1 enfant sur 13 aurait des problèmes hormonaux et souffrirait d’un dysfonctionnement de la thyroïde.

    Pour cacher la triste vérité, les « responsables » japonais ont multiplié par 20 la norme de radioprotection du secteur, passant de 1 à 20 millisievert/an, ce qui correspond au seuil maximum d’irradiation en France pour un travailleur du nucléaire.

    20% des écoles de la préfecture de Fukushima dépassent ce taux.

    La CRIIRAD à mesuré en juillet une contamination de 370 000 Bq/kg de la terre prélevée sous les balançoires d’une école primaire, et a déclaré : « ce sol est devenu un déchet radioactif qui devrait être stocké dans les meilleurs délais sur un site approprié ».

    Le gouvernement qui devait organiser des mesures dans 600 lieux publics de la préfecture de Fukushima vient de reporter ces opérations à février 2012, justifiant le report en expliquant que l’entreprise qui devait fournir les équipements n’a pu respecter les délais de livraison. lien

    D’ailleurs l’ambiance est à l’optimisme dans la ville de Fukushima, puisque le marathon Ekiden, prévu tous les ans, a été maintenu, et des sportives ont couru les 40 kilomètres dans l’une des régions les plus contaminées du Japon, des taux de 1,4 microsieverts/h y ont été mesurés, soit 12 fois la limite d’exposition.

    L’organisateur de la course a toutefois pris la précaution de faire signer un document dégageant sa responsabilité, en cas de problème de santé. lien

    Quant à Meiji, fabricant japonais entre autres de lait en poudre, il va devoir retirer 400 000 boites, lesquelles ont été contaminées au césium 137 et 137, espérant qu’elles n’ont pas déjà été consommées. lien

    A Hitachinaka, à 100 km de la centrale, le taux de radiation est de 40 000 Bq/m2, soit 970 000 fois le niveau de 2009. lien

    Quand aux 100 000 évacués, ils sont toujours sans nouvelles depuis 9 longs mois des indemnités promises par TEPCO, ce dernier ayant adopté une attitude pour le moins cynique, contestant la fiabilité des mesures effectuées, mais aussi assurant ne pas être responsable des matériaux radioactifs dispersés ça ou là, déclarant « les matériaux radioactifs qui ont été disséminés par le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima appartiennent aux propriétaires des terres où ils sont retombés, mais plus à Tepco ». lien

    Pourtant Tepco avait vendu ses parts dans l’éolien, pour un montant de 188 millions d’euros, afin de pouvoir dédommager les victimes de la catastrophe nucléaire. lien

    Tokyo n’a pas été épargné par la catastrophe, et on sait maintenant que dans le quartier de Shinjuku, le taux de radioactivité est encore de 17 000 Bq/m2 (lien) et que dans certaines régions montagneuses, du coté de Midori et Kiryu à 180 km de Fukushima, la radioactivité se situe entre 100 000 et 300 000 Bq/m2.

    (Sur ce lien, on peut découvrir les résultats des mesures dans chaque préfecture.)

    En attendant, le gouvernement tente manifestement de cacher ce qui attend la population japonaise, et lorsque l’on voit comment sont recrutés les « liquidateurs », à qui on a proposé jusqu’à 3500 euros par jour, (lien) on ne se fait guère d’illusion sur le terrible destin qui les attend, (ils absorbent en 15 minutes l’équivalent de 100 mS/v par an) et il est probable que tout sera fait pour que leur disparition soit cachée. lien

    Car comme dit mon vieil ami africain : « l’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs ».

    Merci à Corinne Py et aux nombreux internautes pour leur aide précieuse.

    Olivier Cabanel

    L’image illustrant l’article provient de « Bastamag.net ».

    Articles anciens

    Le mensonge nucléaire de Sarközi

    Fukushima, un silence inquiétant

    Fukushima, tournée mondiale

    Fukushima, tragédie en sous sol

    La France a peur

    Ce cher nucléaire

    On a retrouvé le corium de Fukushima

    Le silence des salauds

    Le Japon bientôt inhabitable ?

    Fukushima, le mensonge organisé

    Ça fume à Fukushima

     

     

     


    votre commentaire
  • Du courant à Noël ?

    Chacun le sait, du moins je l'espère, chaque année, au plus creux et au plus froid de l'hiver, les pics de consommations sont énormes. EDF est obligé d'importer de l'électricité depuis l'Allemagne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette année, l'inquiétude est plus forte, car notre voisin a pris la décision d'arrêter ses centrales nucléaires.

    Ca ne vous choque pas cette belle hypocrisie ? Moi si ! Car enfin, la France est le second producteur d'énergie nucléaire, derrière les Etat-unis. Mais si l'on ramène le taux d'électricité " Nucléaire " par habitant, nous sommes largement en tête.

    Pour qui l'ignore encore :

    Etat-unis  104 réacteurs pour 300 millions d'habitants.

    France   58 réacteurs pour 65 millions d'habitants.

    Un simple coup d'oeil sur les tableaux suivants nous " Eclairent " sur la question.

    Mais alors, pourquoi la secte nucléocrate nous vante-t-elle autant cette énergie mortifère si, pendant l'hiver nous risquons de passer quelques " Veillées " aux chandelles ? Ceux-là sont pourtant les premiers à accuser les anti-nucléaires du " Retour à la bougie ! " 

    Tandis que des campagnes complètement déjantées d'illuminations et de concours sont organisées.Que les monuments sont éclaboussés par de puissants projecteurs et que les vitrines vous aveuglent de lumières.

    Ca va dans le même sens qu'en période de sécheresse. L'eau manque et des coupures sont parfois nécessaires pour réguler l'approvisionnement. Ce qui n'empêche pas certains de laver la voiture ou arroser la pelouse, au nom de la liberté !! 

    Ou va-t-on ?

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Fukushima : l’équivalent d’une région française devenue radioactive

     

    Agnès Rousseaux - 7 décembre 2011

    Les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima sur la population commencent à montrer leur étendue. Pneumonies, leucémies ou problèmes hormonaux semblent se multiplier chez les deux millions d’habitants de la région. Les enfants sont en première ligne, alors que les terres, les eaux et certains aliments sont fortement contaminés. De son côté, Tepco, l’exploitant de la centrale, sombre dans le cynisme : les éléments radioactifs qui se sont échappés des réacteurs ne lui appartiennent plus…

    « La santé de nos enfants est maintenant en danger. Nous constatons des symptômes tels que thyroïdes enflées, saignements de nez, diarrhées, toux, asthme… » C’est l’appel lancé par un groupe de femmes de la région de Fukushima. Depuis mars, ils sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour alerter sur les dangers sanitaires de la radioactivité, dans la zone concernée par la catastrophe nucléaire, comme ailleurs dans le pays. Des graphiques mis en ligne par Centre de surveillance des maladies infectieuses font apparaître d’inquiétants pics pour certaines maladies au Japon, comme les pneumonies, ou les conjonctivites aiguës hémorragiques.

    Des écoliers plus irradiés que les travailleurs du nucléaire

    Des prélèvements d’urine effectués par un laboratoire indépendant français (l’Acro, agréé par l’Autorité de sûreté du nucléaire), auprès d’une vingtaine d’enfants de la région de Fukushima ont montré que 100 % d’entre eux sont contaminés par du césium radioactif. Dans cette région, un enfant examiné sur 13 aurait des problèmes hormonaux et un dysfonctionnement de la thyroïde, selon une étude japonaise. Face à l’angoisse des parents, la préfecture de Fukushima a lancé en octobre une grande étude médicale auprès de 360 000 enfants.

    Les habitants de la région de Fukushima restent soumis à un important taux de radiation. En avril, le gouvernement japonais a relevé la norme de radioprotection de la préfecture de Fukushima de 1 millisievert/an à 20 millisieverts/an. Ce taux est le seuil maximal d’irradiation en France pour les travailleurs du nucléaire. Alors que la sensibilité des enfants aux radiations est plus importante que celle des adultes, le ministère de l’Éducation considère pourtant comme « sans danger » les écoles où le taux de radiation approche les 20 millisieverts/an. 20 % des écoles de la préfecture de Fukushima dépasseraient ce taux. Dans ces établissements, les activités de plein air sont limitées : les enfants ne sont pas autorisés à rester plus d’une heure dans les cours de récréation et les parcs, ni à jouer dans les bacs à sable. Parallèlement, du césium a même été détecté dans du lait en poudre destiné aux enfants.

    Les autorités confirment la vente de riz contaminé

    Cette situation est « extrêmement dangereuse », s’indigne le réseau Sortir du nucléaire, qui rappelle qu’« aucune dose de radioactivité n’est inoffensive » : « Les normes d’exposition ne correspondent en aucun cas à des seuils d’innocuité scientifiquement fondés ; elles définissent seulement des niveaux de “risque admissible”. » Dans la ville de Fukushima, située à 60 km de la centrale, la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) a mesuré une contamination de 370 000 Bq/kg de la terre prélevée sous les balançoires d’une école primaire. Une radioactivité énorme. « Ce sol est devenu un déchet radioactif qui devrait être stocké dans les meilleurs délais sur un site approprié », déclarait alors l’organisation.

    La nourriture est aussi un vecteur de contamination radioactive. Les autorités japonaises ont étendu le 29 novembre l’interdiction de vente de riz, notamment dans la région de Date, où des milliers d’agriculteurs ont dû suspendre leurs livraisons. Les dernières mesures effectuées montraient une teneur supérieure à la limite légale provisoire, fixée par le gouvernement à 500 becquerels/kg. Neuf kg de riz « excédant les standards de sécurité internationaux » ont par ailleurs été vendus à des consommateurs, ont déclaré les autorités de la préfecture de Fukushima, qui se sont excusées pour « les désagréments causés aux personnes qui ont acheté ce riz » (sic). C’est la première fois depuis la catastrophe que les autorités confirment la vente de riz contaminé. Le présentateur de télévision Norikazu Otsuka, qui consommait en direct des produits de la région de Fukushima pour en montrer l’innocuité, a récemment été hospitalisé pour une leucémie aigüe. Ce qui n’a pas rassuré les deux millions d’habitants de la zone.

    L’équivalent de la Bretagne contaminé au Césium

    Autre sujet d’inquiétude : le taux de contamination en césium des rivières de la région de Fukushima. Une étude universitaire évalue le niveau de contamination à l’embouchure de l’Abukumagawa à environ 50 milliards de becquerels répandus dans la mer chaque jour. L’équivalent, au quotidien, du césium déversé dans la mer pour tout le mois d’avril, par les eaux « faiblement contaminées » relâchées par Tepco depuis les réacteurs.

    Un rapport publié fin novembre par les autorités japonaises souligne que 8 % du territoire du Japon est fortement contaminé par du césium radioactif. Soit 30 000 km². L’équivalent de la superficie de la Bretagne ou de la région Paca. Le césium s’est diffusé à plus de 250 km vers l’ouest, et jusqu’à la préfecture d’Okinawa, à 1 700 km de la centrale, selon le ministère des Sciences [1]. Une zone de 20 km autour de la centrale a été évacuée en mars, et à 30 km les habitants avaient pour consigne de se calfeutrer chez eux, prêts pour une évacuation. Les dernières cartes publiées par le ministère montrent que la zone à risque est beaucoup plus étendue. 300 000 personnes vivent dans la ville de Fukushima, où la radioactivité cumulée atteignait en mai plus de 20 fois la limite légale.

    Source : The Asahi Shimbun

    À qui appartient la radioactivité ?

    À Hitachinaka, à une centaine de km de la centrale, le taux de radiation est de 40 000 becquerels/m², près d’un million de fois supérieur à la radioactivité naturelle locale, avant la catastrophe [2]. Après l’accident de Tchernobyl, les zones où les niveaux de radioactivité dépassaient 37 000 becquerels/m² étaient considérées comme « contaminées », rappelle le journal Asahi, principal quotidien du Japon. Dans le quartier Shinjuku de Tokyo, le taux est toujours de 17 000 becquerels/m² [3]. Dans certaines régions montagneuses, à 180 km de Fukushima, la radioactivité se situe entre 100 000 et 300 000 becquerels/m². Une contamination qui aura des conséquences durables, car la demie-vie du césium 137 est de 30 ans.

    Le gouvernement se veut pourtant rassurant. Beaucoup d’habitants n’ont de toute façon pas les moyens de quitter les zones contaminées. La plupart des 160 000 Japonais évacués après la catastrophe attendent toujours des indemnités de la part de Tepco. Le propriétaire de la centrale est de plus en plus critiqué pour sa gestion de l’après-catastrophe. Lors d’un procès concernant la décontamination d’un terrain de golf au Japon, Tepco a sidéré les avocats en se dédouanant de ses responsabilités, affirmant que « les matériaux radioactifs (comme le césium) qui ont été disséminés par le réacteur n° 1 de la centrale de Fukushima et sont retombés appartiennent aux propriétaires des terres et non plus à Tepco » !

    Cynisme et manque de transparence

    Un argument rejeté par le tribunal, qui a cependant décidé de confier les opérations de décontamination aux autorités locales et nationales. Tepco va jusqu’à contester la fiabilité des mesures effectuées et affirme qu’un taux de 10 millisieverts/heure n’était après tout pas un problème et ne justifiait pas de maintenir des terrains de golf fermés. Les mesures effectuées sur ces terrains mi-novembre ont pourtant détecté un taux de césium de 235 000 becquerels par kg d’herbe : à ce niveau, la zone devrait être classée comme interdite selon les standards mis en place après l’accident de Tchernobyl, souligne Tomohiro Iwata, journaliste du Asahi Shimbun.

    Au cynisme de Tepco s’ajoute le manque de transparence. Le 28 novembre, l’entreprise a annoncé que Masao Yoshida, 56 ans, directeur de la centrale de Fukushima au moment de la catastrophe, a dû quitter son poste pour des raisons de santé. Il a été hospitalisé en urgence. Tepco refuse de donner davantage de précisions. Par ailleurs, un projet du gouvernement d’organiser un monitoring en temps réel des radiations dans 600 lieux publics de la préfecture de Fukushima, notamment les écoles, devait démarrer en octobre. Il a été reporté à février 2012. Argument évoqué : l’entreprise qui devait fournir les équipements n’a pas pu tenir les délais.

    Le béton des réacteurs rongé par le combustible

    Les experts estiment que les efforts de décontamination devraient coûter au Japon 130 milliards de dollars. À cela risquent de s’ajouter des coûts sanitaires et environnementaux encore difficiles à comptabiliser, tant le risque sanitaire semble être aujourd’hui minimisé. D’après Tepco, la situation de la centrale est aujourd’hui stabilisée [4]. La température des réacteurs 1, 2 et 3 – qui ont subi une perte totale du système de refroidissement en mars – serait maintenue en dessous de 100 degrés. Le risque sismique n’est pourtant pas écarté, qui pourrait de nouveau aggraver la situation. Dans un rapport rendu public le 30 novembre, Tepco explique que le combustible du réacteur 1 aurait entièrement fondu, percé la cuve et rongé une partie du béton de l’enceinte de confinement, sur 65 cm de profondeur. Le combustible fondu serait à 37 cm de la coque en acier. Mais ces analyses reposent sur des estimations et simulations informatiques. Impossible d’avoir des informations plus précises.

    Pendant ce temps, la vie continue dans les régions contaminées. Le 13 novembre, dans la ville de Fukushima, était organisé le marathon annuel, Ekiden. Des jeunes femmes ont couru 40 km, sans aucune protection, dans une des zones les plus contaminées du Japon. Un journaliste japonais y a relevé des taux de 1,4 microsieverts/h (soit plus de 12 fois la limite d’exposition aux rayonnements autorisée pour la population civile en temps normal). L’organisateur de la course a fait signer aux participants un formulaire stipulant qu’ils ne pourraient le poursuivre en justice s’ils avaient des problèmes de santé. À Fukushima, la vie ressemble à un jeu de roulette russe où les victimes ne sont pas ceux qui appuient sur la gâchette. Eux jouissent, pour le moment, d’une impunité totale.

    Agnès Rousseaux

    Photo : Home of chaos

    Source : The Asahi Shimbun

    Notes

    [1] La présence de césium 134, à la durée de mi-vie de 2 ans, est la preuve que la source de cette radioactivité est bien l’explosion de la centrale de Fukushima.

    [2] 970 000 fois le niveau de 2009, qui était de 0,042 becquerels/m² de « densité cumulée de césium 134 et 137 », d’après The Asahi Shimbun

    [3] De grandes quantités de poussières radioactives sont tombées sur Tokyo, mais une autre étude montre une faible accumulation de césium dans le sol. L’explication ? « Tokyo a de plus petites surfaces de sol que les autres préfectures, mais les routes et les surfaces en béton ont moins tendance à fixer le dépôt de césium, qui a probablement été lessivé par le vent et la pluie », affirme un membre du ministère.

    [4] 45 tonnes d’eau radioactive se sont pourtant de nouveau échappées du réacteur n°1 début décembre.

    Lire aussi :

    Voir en ligne : Fukushima : l’équivalent d’une région française devenue radioactive

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Mort ordinaire !

    Une SDF accouche dans la rue : l'enfant est mort

    Une femme SDF vivant sous une tente avec son mari dans une rue à Paris, a accouché ce 1er novembre d'une fille qui n'a pas survécu, malgré l'intervention des pompiers et du Samu.

    Selon le collectif « les Morts de la Rue » , le couple vivait depuis peu sous une tente, rue de l'observatoire.

    Toujours selon le collectif, ce drame "est significatif de la politique menée actuellement en matière d'accueil et d'hébergement et la réduction des moyens ne peut qu'engendrer des situations comme celle ci". "Nous souhaitons également exprimer notre colère vis a vis du gouvernement qui n'est plus à même de protéger les plus pauvres", a ajouté le collectif qui a comptabilisé 280 morts dans la rue depuis le début de l'année.

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/une-femme-sdf-accouche-dans-la-rue-son-enfant-meurt_1046664.html

    Certains commentaires, lus sur " l'Express " font frémir. Ils n'abordent quasiment pas les problèmes de fond. Qui se pose la question de savoir pourquoi la pauvreté, l'ndifférence est si criante dans un pays " Riche " ?

    Avancer que l'on peut venir en aide et soigner les gens en détresse " Gratuitement " est faux !

    Accuser ce couple de ne pas s'être rendu à l'hôpital est immonde. Si l'enfant n'était pas mort, les accuserait-on ?

    Décidémment, cette société " Bien pensante " n'a plus aucun sens de la réalité.

    Ca se passe en France, pays des droits de l'homme, mais aussi et surtout, pays de l'indifférence !

    Gaulois.

     


    votre commentaire
  • Vive le nucléaire !

    Non ce n'est pas Gaulois qui le dit, mais l'association AEPN. Même si elle n'utilise pas ce terme, c'est tout comme.

    Je suis sans doute très naïf ! Mais j'ignorais qu'il existe, au moins une « association écolo-pro-nucléaire ! ». A moins que ce soit une farce et si c'est le cas, elle est de taille.

     

    L’Association des Écologistes Pour le Nucléaire ( AEPN ) a rédigé une lettre destinée aux candidat(e)s à l’élection présidentielle. Mais bizarrement, je ne l'ai pas trouvée sur leur site, mais ici :

    http://www.mesopinions.com/Nous-avons-besoin-de-plus%E2%80%94pas-de-moins%E2%80%94de-nucleaire-petition-petitions-bbc91b5c16a214f9987fde9b223c3522.html

    Voici cette lettre, dont je fais l'autopsie en jaune sur des erreurs fondamentales. et dans laquelle je n'ai jamais rien vu, pardon, rien lu de pareil en terme de tissu d’inepties ! C'est dans la droite ligne d'une possible succursale de AREVA !

    Il reste que cette association manque cruellement d'informations. A moins qu'elle les réfute pour des raisons dignes d'illuminés.

    Gaulois.


    Nous avons besoin de plus, pas de moins, de nucléaire - C'est tout l'inverse -

    A l’attention de Mesdames et Messieurs les candidats à la Présidence de la République

    La disponibilité d’énergie est un élément essentiel pour le développement qualitatif et quantitatif - La France est championne de la consommation « Inutile » d'énergie - de la société humaine. Elle soulève cependant trois problèmes fondamentaux :

    le risque nucléaire, hélas illustré par les accidents de Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, perçu, à tort, comme beaucoup plus grave que celui affectant d’autres filières énergétiques (charbon, gaz, pétrole, hydraulique), - Le million de morts, depuis 25 ans dans la région de Tchernobyl, ce n'est pas grave ? Pour l'AEPN ! -

    Le réchauffement climatique, dont personne ne conteste plus sérieusement la menace, lié aux émissions de gaz à effet de serre des filières fossiles, et ... la pénurie d’énergie qui porte en elle le risque d’affrontement entre les hommes, voire entre les peuples.- De quelle pénurie d'énergie s'agit-il ? Là n'est pas abordé plus sagement les économie d'énergie. A croire que l'AEPN a des accords avec les pronucléaires...Producteurs d'énergie sâle ! -

    Depuis l’accident de Fukushima, dont la gravité a été surestimée par les médias, - Ah bon ? Il ne s'agit à l'évidence pas des grands médias qui eux, ont plutôt tendance à minimiser la gravité. Médias d'ailleurs à la botte...- et alors que des militants antinucléaires ont monopolisé – Heureusement ! - le discours sur l’énergie, une attitude irrationnelle se développe vis à vis de notre parc nucléaire – Ne s'agirait-il pas plutôt d'informations, qui font tant défaut venant des pronucléaires qui eux, entretiennent silences et mensonges -. Le monde est, en effet, confronté aux deux défis majeurs que sont l’inéluctable plafonnement – Et le plafonnement de l'uranium ? - de la production de combustibles fossiles bon marché et le réchauffement climatique. La solution pour une société industrielle comme la France est d’électrifier le chauffage des bâtiments – Non, non, non et non!!!Il faut avant tout isoler correctement les constructions, afin d'économiser l'énergie - et une partie des transports, à condition que la production d’électricité ne fasse pas appel aux combustibles fossiles. - Ni fossile, ni nucléaire -

    Cette électricité ne peut être produite massivement par du photovoltaïque : son coût est encore prohibitif – Et pour cause, tout est mis en œuvre pour le discréditer, idéologiquement et économiquement, par les politiques complices de la doctrine nucléocrate - et, surtout, il produit essentiellement en été, - Certes, mais c'est une alternative parmi bien d'autres - c’est-à-dire lorsque nous en avons le moins besoin. Du fait de son intermittence, l’éolien, - Idem - en plus de détruire de nombreux paysages remarquables, - Çà me fait penser aux élus de la Beauce qui voulaient bien des éoliennes à condition que leur hauteur ne dépasse pas les flèches de la cathédrale de Chartres ! Ceci même à 30 ou 40 km. Absolument authentique ( 1 )- nécessite un stockage massif de l’électricité dont la technologie n’existe pas – Qui parle de stockage de l'énergie éolienne ? À part l'AEPN ? - et coûterait extrêmement cher en admettant qu’on puisse le réaliser à une échelle suffisante. Nous n’avons pas assez de biomasse - Pourtant à encourager ! - pour répondre aux besoins de régulation d’un système électrique et aussi aux besoins de chauffage et de production de biocarburants. - Biocarburants ? Mais où en êtes-vous ? Voulez-vous affamer la planète ?

    Selon le scénario Negawatt qui, pourtant, ne traite pas sérieusement la question de l’intermittence de l’éolien et du solaire, - Intermittent oui, mais le mixte des alternatives, s'il n'est pas parfait, peut s'il est bien géré, donner d’excellents résultats - , une sortie du nucléaire ne serait possible qu’au prix d’une division de notre consommation énergétique par un facteur supérieur à 2,2. Nous ne pensons pas que les Français soient prêts à un tel effort de sobriété et d’investissement financier pour faire plaisir aux antinucléaires. - Bien sûr que si, le scénario Negawatt est à suivre car réaliste – Là, l'AEPN se trompe manifestement de cible.

    Le kWh nucléaire est non seulement le plus compétitif – faux, archi faux, vous oubliez la part importante des investissements « Camouflés » dans les impôts ! Sans oublier le coût pharaonique du démantèlement des réacteurs que EDF avait en partie provisionné, puis " Mangé " et de la gestion des déchets qui va droit dans le mur - (même en intégrant les mesures qui seront jugées nécessaires à l’issue des stress tests post-Fukushima) – Allez dire ça aux japonais de la région de Fukushima ! - , il est le moyen qui fait appel au minimum d’importations influant sur le coût du kWh – C'est exactement le contraire, importation à 100 % - Quasi colonisation du Niger par AREVA et extraction de l'uranium dans des conditions insoutenables, sans parler des conflits dans ce pays autour de l'uranium - , il est aussi celui qui donne lieu au minimum d’émission de gaz carbonique. - Alors comment expliquez-vous que la France, malgré ses 58 réacteurs nucléaires, est classée 6ème parmi les plus pollueurs de la planète ? -

    Chaque année nous accumulons un stock de matière fissile qui correspond à un trimestre de consommation. De plus, dans les réacteurs actuels, nous produisons le combustible qui permettra de démarrer les surgénérateurs – Encore un peu et vous allez nous faire croire que les réacteurs vont produire plus de combustible qu'ils en consomment. Çà me fait penser à mon rêve d'enfant : Une génératrice produirait de l'électricité qui à son tour alimenterait un moteur entraînant la génératrice ! - qui pourront assurer nos besoins pour des milliers d’années – Avec de pareils « illuminés » la planète ne tiendra pas un siècle - et diviser par 100 la quantité de déchets de haute activité. Le monde ne pourra se passer des réacteurs nucléaires ; continuons donc d’en construire dans notre pays (qui est un de ceux qui en maîtrise le mieux la technique, - Là, c'est comme la personne qui se jette du haut d'un gratte-ciel. Dans sa descente mortelle, à chaque fois qu'elle passe à hauteur d'un étage, elle se dit « Jusque-là ça va...! » - qui en tire 400.000 emplois – Faux, ce chiffre est très largement surestimé. Il correspond mieux aux emplois générés par les alternatives renouvelables - et y trouve un des rares atouts industriels qu’il possède encore).

    Madame (Monsieur) le candidat à la Présidence de la République, nous vous demandons donc de vous engager à protéger et développer notre parc nucléaire garant d’une électricité à un coût abordable et de notre indépendance énergétique et que, parallèlement à une politique d’économies d’énergie réaliste, soit augmentée significativement la puissance nucléaire de la France pour faire face aux nouveaux besoins (production de chaleur et transports électriques).

    Veuillez agréer, Madame (Monsieur) le candidat à la Présidence de la République, l’expression de notre considération.

    Source : le site où l’appel est en ligne

    ( 1 )

     





    votre commentaire
  • Méli mélo

    Voici deux images, que l'on retrouve dans des articles précédents et dont les symboles se situent à des années lumière l'un de l'autre.

    A l'approche des " Fastes " de fin d'année, difficile de trouver mieux.

    Amalgame ? provocation ? Belle question à poser aux gens de la rue.

    Gaulois.

     


    votre commentaire
  • Riches et pauvres

    C'est bien connu, Plus il y a de riches, plus il y a de pauvres ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas de répartition des richesses « Mondiales ». Pour certains – Les riches – Parler de répartition équitable des richesses est bien plus qu'un gros mot, une aberration ! N'est-ce pas dans notre nature ? Que de vouloir toujours plus. Plus que son voisin pour affirmer sa supériorité. Supériorité en quoi ?

    Non seulement les riches vivent dans une opulence parfois démesurée, mais ils bénéficient de pouvoirs tels, qu'ils sont le plus souvent intouchables. D'ailleurs, Jean de la Fontaine l'affirmait : « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

    C'est un constat sans appel. Le fossé riches-pauvres se creuse. Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.

    On nous parle de crise. Mais de quelle crise ? Oui, il y a bien une crise, pour les plus modestes, pas pour les riches. Crise qui a rendu les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres ! D'ailleurs, ne serait-ce pas ces riches qui provoquent cette pseudo crise. Les pauvres reçoivent le message de la restriction, artificielle et orchestrée par les banques, les grosses sociétés, les multinationales et leurs complices de toujours, les politiques.

    Qui a démontré ou au moins dénoncé ce seul fait, parmi d'autres assurément ? Les grandes entreprises licencient à tour de bras, pendant que leurs administrateurs s'enrichissent et que les actions grimpent à la bourse. La bourse, ce véritable cancer de l'économie. Qui dénonce ces grands dirigeants qui augmentent leurs salaires tout en distribuant des dividendes alors que leurs entreprises plongent dans le marasme.

    En 2008, la France comptait près de 8 millions de pauvres, alors qu'ils sont 8,2 millions en 2009, soit 13,5 % de la population. Qui disposent de moins de 954 euros par mois, donc sous le seuil de la pauvreté.

    A l'opposé, 10 % des plus aisés – plus de 35 800 euros par an – voyaient leur niveau de vie augmenter de 0,7 % de 2008 à 2009.

    La politique du gouvernement très complaisante pour les plus riches depuis 2002 en multipliant les cadeaux et, parallèlement en s'acharnant sur les plus les plus fragiles et se spécialisant dans une chasse aux pauvres qu'ils accusent de tous les maux ; Fainéants, assistés, profiteurs du système.

    Ce gouvernement est plus enclin à poursuivre les fraudeurs aux prestations sociales, plutôt que les exilés fiscaux et les grands profiteurs de crise.

    Il est parfaitement intolérable que les plus défavorisés payent doublement la crise.






    votre commentaire