• Oligarchie

    Non, je ne me lance pas dans la politique. D'abord parce que je suis loin d'être un spécialiste en la matière. Ensuite parce que c'est un domaine qui me fait penser à une éternelle pièce de théâtre avec comme acteurs principaux les « Politiciens boni-menteurs » et les citoyens moutons de Panurge comme spectateurs « Cobayes ».


    Là, je fais une exception car je trouve cette présentation du livre assez intéressante. Même si le qualificatif « Incapables » me dérange. En effet, les pouvoirs économiques, financiers, politiques et administratifs sont loin d'être des incapables puisqu'il s'agit de collusions oligarchiques au service de quelques privilégiés.

    Attention, je ne dis pas que la population est principalement composée d'idiots.

    Disons qu'elle est formatée et doit rester dans le moule imposé. Les principaux outils des oligarques réside dans l'éducation, la désinformation et...les médiasà la botte.

    Je me demande si la « Crise Grecque » n'est pas le reflet de cette oligarchie Européenne, voir internationale :

    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1152181-les-oligarques-l-affut

    Gaulois.


    "L'oligarchie des incapables"

    Sophie Coignard, Romain Guibert

    09 Janvier 2012 Par Jean-Paul Baquiast

    Albin Michel, janvier 2012

    coignardpicture.jpegPour en savoir plus
    plantri.gif Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Coignard
    plantri.gif Vidéo http://www.delire-des-livres.com/article-l-oligarchie-des-incapables-le-livre-a-lire-avant-les-elections-96079352.html

    Les révélations concernant le poids pris dorénavant par les oligarchies de pouvoir dans les vieilles démocraties politiques se font progressivement mieux entendre aujourd'hui. Elles restent cependant marginales et ne semblent pas influencer le débat politique. Le silence sur cette question est particulièrement anormal en France, où pourtant la collusion entre puissances économiques et financières, administrations d'Etat, entreprises médiatiques et pouvoir politique suprême conditionne étroitement le fonctionnement des institutions.
    Aux États-Unis, le phénomène a depuis longtemps été dénoncé sous le terme de complexe politico-militaro-industriel. Mais le terme plus récent de corporatocratie va plus loin, puisqu'il désigne les alliances entre le pouvoir économico-financier (corporate power) et le pouvoir politico-administratif. Ces alliances, dont l'essentiel demeure caché des citoyens, ont commencé à susciter des révoltes prenant la forme des mouvements dits « Occupy  » (Occupons). Il s'agit de refuser le « Système » dans son ensemble, y compris les candidats politiques qui prétendraient le réformer mais qui se borneront à le pérenniser sous d'autres formes. Mais rien n'indique que ces mouvements puissent obtenir des changements en profondeur.

    En France, les dénonciations du Système des oligarchies ne manquent pas. La plus cohérente, que nous avions signalé en son temps, est le livre de Hervé Kempf , « L'oligarchie, c'est fini, vive la démocratie » janvier 2011 Mais qui en parle encore, un an après sa parution, et à la veille d'échéances électorales importants ?

    coignardbook.jpegOn peut craindre que le même sort ne frappe le dernier livre de Sophie Coignard « L'oligarchie des incapables ». Celle-ci, avec les partenaires qui s'associent à ses enquêtes, est un des rares journalistes d'investigations existant en France. On pourrait la soupçonner, de par son appartenance au Point, de n'être pas totalement libre dans ses mises en cause. Mais rejetons ce soupçon pour le moment, et lisons ses livres.
    « L'oligarchie des incapables » fait actuellement un certain bruit médiatique, mais dans quelques semaines, qu'en sera-t-il? La chape de silence retombera sans doute sur lui, comme sur « Le pacte immoral », précédent rapport de Sophie Coignard, qui s'en prend au Système de l'Education nationale, ou les autres livres de la même auteure, « L' Omerta française » notammment.

    Nous avons beau tendre l'oreille, nous n'entendons pas François Hollande, par exemple, faire des propositions concrètes crédibles permettant d'établir en France une séparation durable et une compétition véritable entre les pouvoirs politiques, économiques, administrativo-judiciaires et médiatiques, sans lesquelles il n'y a pas de démocratie possible.

    On dira que le même problème se pose dans les autres Etats européens et au niveau des institutions européennes - sans mentionner les autres puissances mondiales, où le concept de séparation des pouvoirs n'est même pas imaginable. Mais nous sommes en France. Fonctionnaires et magistrats y ont été élevés, pour les plus anciens d'entre eux tout au moins, depuis les formations à l'Ecole nationale d'administration ou à l'Ecole nationale de la magistrature jusqu'à l'organisation des carrières, dans l'idéal de l'impartialité de l'Etat. Qu'en reste-t-il? Pas grand chose. Les rapports de forces et les valeurs ont changé. Avec la prise en mains très récente des institutions par l'actuel président de la République et les oligarchies qui le soutiennent, les choses se sont aggravées. Répétons-le, rien n'indique qu'un changement de majorité aurait un effet autre que cosmétique sur ce lamentable état de choses.

    Pour citer Jacques Julliard à propos des élites françaises, le Système français est particulièrement étouffant et solide. « Quiconque a vécu aux Etats-Unis sait qu'y coexistent des lieux de pouvoir autonomes, au sein de la politique, de la finance, des médias, de l'université. Certes, ces milieux ne s'ignorent pas entre eux. Mais ils ne fusionnent pas non plus. Il en va différemment en France. Le Tout-Paris, expression vieillie pour une réalité toujours vivante, désigne un firmament de la célébrité où la politique, la banque, l'aristocratie, la spiritualité, l'art, la littérature, les affaires, la chanson, les médias, le grand banditisme, l'université, le sport se rencontrent, échangent des impressions, des politesses, des idées, des adresses, des services, des femmes, des informations, des positions sociales. (...) Ainsi se constitue un réseau continu de connivences, reliant entre eux les sommets des pyramides contiguës de hiérarchies professionnelles distinctes. » Les enfants héritent bien entendu des inégalités dont bénéficient les parents.

    Il n'y a qu'un petit point sur lequel nous nous différencierons de Sophie Coignard, celui selon lequel l'oligarchie française actuelle organiserait, en plus d'autres vices, la promotion des Incapables. Disons qu'elle n'est pas seule à le faire. Quand on voit comment les responsables américains de la guerre en Irak ont provoqué, sans être vraiment sanctionnés, le début de collapse de la super-puissance, on ne peut que se rassurer.
    Pour en revenir à la question du poids grandissant des oligarchies de pouvoir, ceux qui étudient l'évolution des institutions sous l'effet de la compétition entre ce que nous nommons ici les systèmes anthropotechniques ne s'en étonneront pas. Les déterminismes sont trop forts. Il faudrait une catastrophe pour que les rapports de forces s'inversent, et encore...Faut-il pour autant en France s'y résigner ? On peut craindre que la réponse soit déjà donnée par des citoyens convaincus de leur impuissance.

    Source Médiapart :

     http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/090112/propos-de-loligarchie-des-incapables-sophie-coignard-romain-guib



     


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  • La dette publique

    ou Le capital fait dans son froc...

    Je vous invite à visionner cette petite vidéo très pédagogique. Après quoi, vous aurez peut-être un autre regard sur la gestion de votre impôt, géré par l'état....

    Gaulois.

    http://www.dailymotion.com/video/xpcn72_la-dette-publique_news


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  • La faune ignore la radiophobie

    La radiophobie est un terme utilisé par les instances de la secte nucléaire depuis l'accident de Tchernobyl. En d'autres terme, dans le but de balayer les craintes des populations touchées par la catastrophe. Si les gens sont malades, ce n'est pas à cause de la radioactivité, mais de la peur engendrée par les risques. Difficile de faire pire dans l'ignominie.

    Le document ci-dessous balaye ces méthodes abjectes qui consistent à prendre les populations pour des cobayes.

    Gaulois      

     
     
     


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  • Vous avez dit rentables ?

    Le sujet ne tarira jamais sur les méthodes policières en France. Plus précisément sur l'impôt policier lié à l'automobile et la route.

    Les gouvernements successifs n'ont aucune étiquette politique en la matière. Ceux-là nous serinent à longueur de communiqués médiadico-politiques que le nombre de tués sur les routes de France diminuent grâce aux radars. C'est sans doute vrai en partie, comme l'affirme la sécurité routière, mais d'autres paramètres sont à considérer ; La prévention routière, l'état des véhicules et des routes, mais aussi et surtout la peur. La peur de se retrouver sans permis, bien plus facile à se faire retirer qu'à obtenir et les amendes de plus en plus chères. En ce sens, nos gouvernants actuels ne cachent même pas cet aspect qui est une véritable manne financière.

    Je ne suis pas sûr que les radars fixes les plus rentables de France soient situés sur des zones dites « accidentogènes ». Vous pensez bien que les pouvoirs publics n'ont rien à cirer de la vie des usagers de la route. En revanche, ils ont un intérêt certain pour leur porte monnaie ! Ce constat est devenu un véritable aphorisme en matière de sécurité routière. Les radars ne sont pas placés à l'endroit des points noirs autoroutiers, mais en fonction de critères purement financiers, c'est-à-dire de la rentabilité escomptée de l'investissement. La comparaison de la carte de France des points noirs et de l'emplacement des radars est édifiant à cet égard. Il n'y a aucune correspondance entre radars et points noirs. Il serait intéressant de comparer les chiffres de rentabilité et ceux de l'accidentologie aux mêmes endroits. Avant et après l'installation du radar.

    En voyez-vous devant les écoles, dans les rues de certaines villes où villages où les excès ne sont pas fréquents, mais très dangereux ?

    Je me demande si l'automobiliste n'est pas maso, comme dans d'autres domaines d'ailleurs.

    Prendre la route, c'est comme aller au casino, dans les deux cas, c'est l'assurance de se faire plumer.

    Gaulois.

    « Quand vous voyez un flic dans la rue, c'est qu'y a pas de danger. S'il y avait du danger, le flic serait pas là ».

    (Y s'foutent bien de notre gueule, 1986) Coluche.


    Le radar le plus rentable de France : 22 millions d'euros

    par an

    462 flashs en moyenne par jour sur l'A41, entre Annecy et Genève

    ( Ce radar est situé à quelques centaines de mètres de la frontière et flashe à 50 sur une trois voies !)

    13 millions de flash par an, en progression de 1 million par rapport à 2010

    Le radar le plus rentable de France : 462 flash pour 22 millions d'euros par anLe magazine Auto Plus a publié le résultat de son enquête annuelle sur les radars français. D'après celle-ci, 13 millions de flashs ont été enregistrés en France en 2011. C'est 1 million de plus qu'en 2010.

    Avec une moyenne de 462 flashs par jour, le radar situé sur l'A41 entre Annecy et Genève au niveau de la commune de Saint-Julien-en-Genevois s'est vu décerné la palme du meilleur radar de France.

    Avec une amende forfaitaire de 135€ pour un excès de vitesse inférieur à 50 km/h, ce champion de France assure un chiffre d'affaire de 22 millions d'euros par an à lui tout seul.

    La deuxième place du classement revient au radar du Quai du 4 septembre, sur la RD1 entre Puteaux et Issy-Les-Moulineaux, avec 364 flashs par an. Enfin, la dernière marche du podium est occupée par le radar situé sur l'A7 entre Lyon et Marseille (323 flashs par jour).

    A l'inverse, le radar le moins performant de France est situé sur la route départementale 17 entre Sainte-Aulaire et Varetz, en Corrèze, avec un seul automobiliste flashé en 2011 !

    Auto Plus a également dressé un classement par département. Ceux qui flashent le plus sont ainsi l'Essonne, le Nord et le Val-de-Marne. Les moins prolifiques sont l'Aveyron, la Dordogne et la Vendée avec moins de 1.000 flashs par radar.

    Radars de feux rouges : +75% d'automobilistes flashés en un an

    L'étude révèle également l'efficacité des radars de feux rouges, sanctionnant le franchissement. Le nombre d'automobilistes flashés par ces radars a augmenté de 75 % en un an.

    9 des 10 radars les plus actifs sont localisés en région parisienne. Le champion est implanté au niveau du carrefour du Quai de Gesvres et de la rue Saint-Martin à Paris, avec 97 flashs en moyenne chaque jour. Un chiffre d'affaires d'environ 5 millions d'euros par an.

    Celui-là flash pas mal aussi :

    Accidentologie source prévention routière :










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  • Hausses de salaire taille patron

    Rendez-vous compte, seulement 34 % d'augmentation de la rémunération déjà misérable des patrons. Ce n'est plus tolérable et il va falloir prendre des mesures sérieuses afin de sortir ces pauvres patrons de la misère. Comme par exemple baisser les salaires des ouvriers et doubler leur impôt sur le revenu.

    Franchement, quand est-ce que l'ouvrier va arrêter de se prendre pour un troupeau de moutons !

    Et prendre " réellement " conscience que le patron n'est rien sans lui

    Qui a dit que le carburant est chère ? Pas Total en tout cas.

    Celui-là, il n"est pas à pole emploi.

    Somnolez braves citoyens, le monde vous appartient.

    Gaulois.


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  • Appel des Femmes pour l’Arrêt Immédiat du Recours à l’Energie Atomique

    Certaines d’entre nous sont connues. D’autres moins. D’autres pas du
    tout. Certaines sont des militantes de longue date. D’autres ne
    militeront jamais. Certaines sont des amies proches. D’autres affichent
    de profonds désaccords entre elles sur quantité de terrains.
    Mais, toutes, nous partageons désormais la conviction de la nécessité
    vitale d’un arrêt immédiat du recours à l’énergie nucléaire. Qu’il
    s’agisse de production d’électricité ou d’armement.
    / Suite sur /
    http://www.fairea.fr/


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  • Les Sociétés Transnationales ( TSN )

    Voici le dernier cahier électronique édité par le CETIM ( Centre Europe – Tiers Monde )
    Il est disponible également en anglais et en espagnol et peut être téléchargé ou imprimé depuis notre site internet à la page suivante :
    http://cetim.ch/fr/publications_cahiers.php

    Présentation succincte :
    SOCIÉTÉS TRANSNATIONALES : ACTEURS MAJEURS DANS LES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS

    Pour comprendre le système du pouvoir dominant dans la société contemporaine, il y a lieu de connaître le rôle qu'y jouent les sociétés transnationales (STN).

    Les STN agissent dans la production de biens et services - pratiquement dans toutes les sphères de l'activité humaine - aussi bien que dans la spéculation financière. Elles interviennent y compris dans des activités illicites et dans une zone grise située entre la légalité et l'illégalité. Elles occupent un rôle de premier plan dans les décisions du pouvoir et dominent les instruments permettant de dicter aux êtres humains leur comportement, leurs idées, leurs aspirations et habitudes. Cette activité à multiples facettes est dominée par un objectif fonda­mental : l'obtention du profit maximum en un minimum de temps.

    Ce Cahier est une actualisation et un complément à la brochure intitulée « Sociétés transnationales et droits humains » publiée en 2005 par le CETIM.

    Etant donné que le CETIM a fait paraître de nombreux documents (livres, brochures et cahiers) portant sur divers aspects des problèmes posés et des violations des droits humains commises par les STN, ce Cahier se concentre principalement sur : les tentatives, jusqu'ici sans succès, d'établir des normes internationales obligatoires concernant les STN, l'industrie d'armement, les STN de mercenariat, les crises écono­miques et financières ainsi que l'appauvrissement et la détérioration des conditions d'existence de larges franges de la population mondiale qui s'ensuivent.

    Table des matières :

    Introduction
    I. Les tentatives infructueuses d'établir des normes internationales obligatoires pour les STN
    A) Antécédents
    B) Remise de la question sur le tapis
    C) Rapport final de John Ruggie (2011)
    D) Le Global Compact, cheval de Troie des STN aux Nations Unies

    II. Les STN, l'industrie d'armement et les guerres
    A) Une industrie privée et juteuse d'ampleur considérable
    B) L'OTAN et le « marketing » des armements
    C) La paralysie de la Commission du désarmement des Nations Unies

    III. Les STN de mercenariat
    A) Un phénomène exponentiel
    B) Un cas démonstratif

    IV. Le capital financier transnational, les crises et la détérioration des conditions de vie
    A) L'hégémonie du capital financier
    B) Les crises financières
    Conclusion

    Annexe

    CETIM - Centre Europe-Tiers Monde
    6, rue Amat
    1202 Genève
    Suisse
    Tél.: +41 22 731 59 63
    Fax: +41 22 731 91 52
    www.cetim.ch

     

     

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  • Toujours plus de cancers

    Plus de 1000 nouveaux cas de cancers diagnostiqués chaque jour en France.

     

    C'est rassurant ! Plus de la moitié sont guérit. Pour qui nous prend-on ?

    La lutte contre le cancer est parait-il une grande cause nationale, mais assurément pas celle que vous croyez. En effet, qui dénonce les vraies causes de cancers, à part quelques scientifiques et personnalités que le pouvoir en place ignore complètement.

    Pire, tout est mis en œuvre pour discréditer ces initiatives qui vont dans le bon sens. Ce fut le cas du Pr Belpomme, à qui il a été reproché de ne pas être très « Scientifique ». C'est la méthode classique. Tout ce qui ne va pas dans le sens des lobbies industriels, pharmaceutiques et politiques est écarté.

    N'en doutons pas, il faut entretenir les lobbies. Soigner le portefeuille des multinationales avant tout. Comment ? C'est très simple. Il suffit qu'il y ait le plus possible de malades. Au besoin, rendre malade ! Comme par exemple avec les vaccins ou avec l'environnement pollué...Quasi volontairement.

    Ensuite, il faut bien soigner les malades sinon ce serait « Immoral ! ». Pour cela, toute la chaîne médicale participe aux soins du patient. Les hôpitaux, les médecins, les pharmacies et surtout les laboratoires pharmaceutiques. D'ailleurs, en France en tout cas, les hôpitaux non rentables sont fermés ou réduits au strict minimum. Il est impossible de consulter un spécialiste ( Sinon c'est à vos frais ) sans passer par le généraliste qui, le plus souvent vous fait revenir plusieurs fois à son cabinet, vous prescrit des médicaments inefficaces et finalement vous envoie auprès du spécialiste. Pendant ce temps, la machine financière tourne, pas à votre avantage, ni à celui de la sécurité sociale. De plus, on vous a pris pour un cobaye et ce n'est pas sans conséquences néfastes.

    Il paraît que 45 000 personnes meurent chaque année à cause de l'alcool et 66 000 à cause du tabac ! Presque 20 fois plus que les accidents de la route. Cela amène à une réflexion. Pourquoi les campagnes de sensibilisation pour ces deux fléaux le sont beaucoup moins que la répression routière.

    Vous ne voyez pas ? Mais bien sûr que si !

    La répression routière est une pompe à fric. Les alcooliques et les fumeurs ont des cancers et tombent dans les griffes des corps médicaux. La boucle est bouclée.

    Gaulois.

    Au fait, qu'est devenu l'appel de Paris du 7 mai 2004 ?

    L'appel de Paris 

    Soixante-seize (1) personnalités françaises et étrangères  (scientifiques, médecins, philosophes, humanistes, juristes, politiques, dont plusieurs  Prix Nobel) ont lancé le vendredi 7 mai 2004 à l'Unesco l'"Appel de Paris" exhortant les pouvoirs publics nationaux et internationaux, en particulier l'ONU, à combattre la pollution chimique qui constitue une menace grave pour la survie de l'espèce humaine.

    C'est un appel sans précédent, destiné à
    mobiliser tous les citoyens de la planète sur les dangers de ces polluants qui contribueraient à l'augmentation préoccupante de nombreux cancers, à la survenue de cas toujours plus nombreux de stérilités masculine et féminine et à celle de malformations congénitales ou de fausses couches. Lancé à l'initiative du cancérologue Dominique Belpomme, président de l'Artac (Association française pour la Recherche Thérapeutique AntiCancéreuse). Ce texte préconise d'interdire l'utilisation des produits "dont le caractère cancérigène, mutagène ou toxique pour la reproduction est certain ou probable chez l'homme".
    Parmi ces produits toujours plus nombreux, citons les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les dioxines et les PCB, l'amiante, les métaux lourds, les pesticides, les additifs alimentaires, etc. Or ces substances ne sont pas ou peu biodégradables et persistent dans notre environnement, dans l'eau, l'air et les sols et polluent donc l'ensemble de la chaîne alimentaire.
    Ce texte recommande aussi d'appliquer le principe de précaution vis-à-vis de tous les produits chimiques pour lesquels il existe un danger présumé grave ou  irrémédiable, "sans attendre la preuve formelle d'un lien épidémiologique. Ce afin d'éviter des dommages sanitaires ou écologiques graves ou  irrémédiables". Il réclame aussi de respecter des normes toxicologiques "basées sur une évaluation des risques encourus par les individus les plus vulnérables, c'est-à-dire les enfants, voire l'embryon".
    Cet appel était particulièrement important, à quelques jours des élections européennes, pour faire comprendre à nos (futurs) élus que nous sommes déterminés. Déterminés à survivre, tout simplement. Déterminés à nous faire entendre face aux lobbies industriels.
    Parmi les signataires, figuraient de grands noms de la médecine et des sciences comme Jean Bernard, Jean-Pierre Changeux, Yves Coppens, Boris Cyrulnik, Jean Dausset, Samuel Epstein, Lucien Israel, François Jacob, Albert Jacquard, Luc Montagnier, Jean-François Narbonne, André Picot,  Hubert Reeves ; mais aussi de l'environnement Edward Goldsmith, Nicolas Hulot,
    Corinne Lepage, Jean-Marie Pelt, l'ancien secrétaire général de l'ONU, Boutros Boutros-Ghali, et deux députés verts européens - le Belge Paul Lannoye et le Luxembourgeois Claude Turmes, Etc.

    le 3 octobre 2008, communiqué de presse de l’ARTAC

    Liens entre cancer et environnement : Une prise de position importante mais insuffisante.
     
    En 2005, on estimait à 320 000 le nombre de nouveaux cas de cancers en France. Depuis 1980 l’incidence des cancers a augmenté de 35 % chez l’homme et de 43 % chez la femme en taux standardisés, c’est-à-dire gommant l’accroissement et le vieillissement de la population française.
    Une expertise collective de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) sur le thème «Cancers et environnement» annonce que
    «les modifications de l’environnement pourraient être partiellement responsables de l’augmentation constatée de l’incidence de certains cancers». Parmi les facteurs cancérogènes «avérés ou probables» énoncés figurent l'amiante, les radiations, le radon ou le tabagisme passif, mais aussi les pesticides, les dioxines, les PCB, certains métaux lourds, les particules issues du trafic automobile, etc.
    L’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC) − pionnière en France pour l’étude des liens entre cancer et environnement, qui a donné lieu à de nombreuses publications scientifiques
    1 − salue cette reconnaissance du rôle de l’environnement dans l’épidémie de cancers actuelle.
    Selon le Pr. BELPOMME, Président de l’association :
    «Il s’agit d’une prise de position très importante de l’INSERM, qui corrige le point de vue qu’elle avait exprimé en 2005, conforte le message des nombreux scientifiques ayant signé l’Appel de Paris2 et confirme le bien-fondé des travaux réalisés par mon équipe au sein de l’ARTAC, en relation étroite avec des chercheurs européens et américains. Selon le rapport de l’Académie de médecine publié en septembre 2007, au moins deux cancers sur trois n’ont pas de cause connue, liée au mode de vie. Il est clair que les causes à rechercher sont ailleurs, et que cet ailleurs ne peut être que l’environnement.»
    Afin de lutter efficacement contre ce fléau de santé publique, responsable chaque année de près de 150 000 décès dans notre pays, l’ARTAC appelle à l’accélération des recherches sur les interactions entre cancer et environnement, et à l’apport de solutions rapides pour réduire l’exposition des populations à ces facteurs de risque environnementaux, notamment par l’interdiction des substances les plus dangereuses, et non l’émission de simples «recommandations».
    L’ARTAC rappelle qu’en matière de cancérogenèse chimique expérimentale, la
    durée d’exposition aux agents cancérigènes doit être considérée, plutôt que l’intensité de dose. De faibles doses répétées peuvent ainsi être cancérigènes.
     Au plan international, il est maintenant reconnu que notre environnement et nos organismes sont contaminés par de très nombreuses substances potentiellement cancérigènes, mutagènes et/ou reprotoxiques (CMR), dont nul ne connaît les «effets cocktail»
     .
    L’ARTAC considère comme urgent et prioritaire de protéger les personnes les plus vulnérables que sont le fœtus (donc la femme enceinte) et les jeunes enfants. Leurs organismes en développement et leurs mécanismes de détoxification immatures, sont infiniment plus sensibles aux substances CMR, et cette exposition peut générer
    des cancers qui apparaîtront plusieurs années ou même des décennies plus tard.

     

     

     


     


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  • La giffle !

    Il n'est pas question d'encourager les élus à distribuer des giffles à tout va. Mais il n'est pas davantage question de laisser agir les petits voyous impunément.

    La réaction du maire de Cousolre était légitime. Quand à cette justice-là, il est difficile d'y souscrire. Elle penche dangereusement vers le fascisme.

    Je n'ai pas hésité à signer la pétition et je vous encourage à le faire à votre tour.

    Gaulois.

    « Ses cheveux ont blanchi en quelques jours »

    Lorsque la reine Marie-Antoinette fut extraite de son cachot pour être guillotinée, la foule fut médusée : ses longs cheveux châtains étaient devenus blancs, en quelques jours.

    C'est ce qui est arrivé à Maurice Boisard, maire de Cousolre, une petite commune du Nord. Sa vie a basculé lorsque cet honnête homme a été traîné devant un tribunal comme un vulgaire délinquant.

    Le 24 août 2010, Maurice Boisard, élu de sa commune depuis trente ans, sans étiquette, surprend un jeune en train d'escalader le grillage entourant les bâtiments municipaux.

    Ce grillage est tout neuf. Il a coûté 10 000 euros, une somme importante pour un village de 2500 habitants. L'attitude du jeune est d'autant plus suspecte que tous les jeunes de la commune savent qu'une clé est à leur disposition pour pénétrer dans les lieux.

    Mais surtout, il se trouve que ce jeune est le chef d'une petite bande qui, depuis longtemps, empoisonne la vie des habitants.

    Selon la presse locale, ils parlent fort, tard et traficotent sous les fenêtres. Les habitants se plaignent, à tel point que le Maire a été obligé de prendre un arrêté municipal interdisant les rassemblements à certains endroits du village, comme dans les pays en guerre ! (Nous sommes pourtant dans l'Avesnois, une région rurale réputée tranquille).

    En rétorsion, les jeunes multiplient les provocations, insultes, bris de vitres, bouteilles d'alcool jetées sur la chaussée. Des tags agressifs maculent les murs de la commune un peu partout. Les vasques de fleurs sont piétinées. Les plaintes affluent au commissariat... qui est trop débordé pour réagir.

    Le Maire organise alors un voyage pour les jeunes de la commune, espérant leur montrer sa bonne volonté.

    Rien n'y fait. Le 18 juin 2010, le jeune chef de bande vient ouvertement provoquer le maire et rigoler pendant la commémoration avec les anciens combattants. Il se « met ostensiblement devant sa voiture lorsqu'il va chercher son petit-fils à la sortie de l'école communale » raconte le chroniqueur judiciaire du Monde.

    La tension est d'autant plus forte dans la commune que le prédécesseur de Maurice à la mairie de Cousolre a démissionné en 2006 après avoir été battu à coups de manche de pioche pour avoir refusé un droit de stationnement à un forain.

    Alors, ce jour-là, le maire décide de ne pas laisser passer. Il sort de la mairie et exige du jeune qu'il descende immédiatement du grillage, le menaçant de « l'emmener au poste ».

    Devant une douzaine de copains, le jeune rétorque qu'il veut aller chercher un ballon « C'est pas toi qui va m'empêcher de faire ce que je veux ». « Il m'a insulté, m'a traité de 'bâtard' » raconte le Maire. Celui-ci décide de réagir et lui administre une gifle.

    L'adolescent sort de ses gonds, les insultes pleuvent – "Fils de pute, je vais niquer ta mère, attends si t'es un homme, je vais te tuer". Mettant ses menaces à exécution, il cherche d'abord à le frapper à coup de poing, puis rentre chez lui, prend deux couteaux qu'il glisse dans ses chaussettes et revient sur la place de la mairie !!!

    Il s'en faut d'un cheveu que l'irréparable soit commis : seule l'intervention de ses « copains » permet d'éviter le drame.

    Quand les parents du jeune apprennent ce qui s’est passé, leur réaction est d'aller... porter plainte contre le Maire pour « violence ».

    Et voilà que la Justice, parfois si peu pressée de défendre les citoyens, se saisit immédiatement du dossier. Maurice Boisard se retrouve au Tribunal, à la barre des accusés.

    La scène est surréaliste : le Procureur Bernard Beffy l'accuse de s’être organisé pour pouvoir fanfaronner devant la Cour, faire parler de lui et se faire passer pour une « victime » !

    Le journaliste du Monde raconte :

     

      "Vous vouliez le tribunal, parce que vous vouliez une tribune !", lui lance le procureur. Il s'en prend avec la même agressivité aux élus – pour la plupart des maires sans étiquette de petites communes et d'autres, sympathisants ou militants du PS – venus soutenir leur collègue et à leur "corporatisme un peu primaire". Il ironise avec lourdeur : "On voudrait savoir, Cousolre, c'est Chicago des années 30 ? Heureusement que vous n'êtes pas maire de Montfermeil, Monsieur Boisard !"
      Et la charge continue, sur le même ton.
      Avez-vous mis en place un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance ?
      Mais on est une commune de 2 500 habitants..., souffle le maire.
      Voulez-vous autoriser tous les maires de France à donner des gifles à leurs administrés, à rendre eux-mêmes la justice, à se voir confier des pouvoirs de shérif ?, poursuit le procureur.
      A son banc, Maurice Boisard semble sonné. La voix du procureur résonne encore dans la salle : "Vous êtes quelqu'un de bien, et à 62 ans, vous êtes d'autant moins pardonnable de vous être laissé aller à un emportement contre un jeune de 16 ans, ces jeunes auxquels notre génération laisse si peu d'espoir... La jeunesse est insolente, turbulente, mais ce n'est pas une maladie !", tonne-t-il encore avant de requérir une peine de 500 euros contre le maire.

    Deux semaines plus tard, la sanction tombe : le Tribunal a décidé d'aller plus loin encore que ne le réclamait le Procureur : non seulement il décide de condamner pénalement Maurice Boisart, qui se retrouve avec un casier judiciaire, mais il exige en plus qu'il verse 250 euros de dommages et intérêts au jeune voyou, et surtout de prendre à sa charge tous les frais de Justice !

    L'assistance n'en croit pas ses oreilles. Maurice Boisart avait cru qu'il était de son devoir de « marquer une limite aux insultes à l’homme et à la fonction qu’il représente ».

    Surtout, chacun réalise avec effroi que la Justice vient de retirer au Maire le peu d'autorité qu'il avait encore : « C'est une gifle qui coûte cher mais est-ce vraiment le plus important ? Si je suis condamné, les jeunes vont faire ce qu'ils veulent, les maires ne vont plus se retourner. On va faire jouer les assurances et puis c'est tout », déclare Maurice Boisart, ravagé. (La voix du Nord – 3 février)

    Le constat est partagé par le maire PS de la commune voisine de Jeumont, dans le Nord, Benjamin Saint-Huile : « La sanction financière, on s'en moque (..). Le symbole, c'est vous, mesdames et messieurs les élus de la République, qui faites le choix de vous engager pour les autres. Quand vous aurez un problème, sachez qu'il faudra vous débrouiller, que l'institution judiciaire ne considérera pas que vous avez un statut particulier ».

    Mais surtout, ce que vous devez savoir, c'est qu'en dehors de quelques réactions isolées, personne ne s'est exprimé publiquement pour défendre Maurice Boisart.

    Aucune réaction massive n'a eu lieu dans la population, jusqu'à présent.

    Le « jeune » va toucher son chèque, ses amis ricanent, Maurice Boisart est détruit. La fonction de Maire, en France, a perdu encore un peu de son prestige. D'autorité, il ne lui reste quasiment plus rien, et il est certain que, la prochaine fois qu'ils sont confrontés à des actes de vandalisme, l'ensemble des Maires de France se souviendront de ce qui est arrivé à leur collègue.

    Tout ceci est inéluctable. Mais il reste un grand espoir :

    L'affaire n'est pas tout à fait terminée. Maurice Boisart a fait appel.

    Et cette fois, nous pouvons tout changer à ce procès en rassemblant des centaines de milliers de signatures pour le soutenir.

    Oui, si vous signez la déclaration de soutien ci-dessous, et si vous passez ce message à tout votre carnet d'adresses, nous pouvons provoquer une vague de solidarité historique dans le pays.

    Nous pouvons faire en sorte que Maurice se sache soutenu par des centaines de milliers de Français, et manifester publiquement notre réprobation la plus totale contre cette Justice-là qui marche à l'envers et qui nuit aussi directement à la paix et à la bonne entente dans notre pays.

    Notre mobilisation commune, si elle est massive, changera complètement l'état d'esprit de Maurice Boisart. D'homme seul, abandonné de tous, il passera au statut de héros d'une cause qui nous appartient à tous.

    L'Institut pour la Justice vous appelle donc solennellement à signer la déclaration officielle de soutien à Maurice Boisard, et à la faire signer par tout votre entourage.

    Cela ne vous demandera qu'un instant, mais c'est un moyen concret de réparer, au moins partiellement, la bêtise et l'agressivité déplacée de ce fonctionnement-là de la Justice

    S'il vous plaît, ne fermez pas cet email pour l'envoyer aux oubliettes. Ce serait un énorme gâchis. Puisque vous avez investi du temps pour lire ce message jusqu'ici, faites ce geste simple de signer la déclaration officielle de soutien au maire de Cousolre.

    Alors merci de soutenir notre ami Maurice Boisart en signant maintenant la pétition (cliquer ici). C'est une question d'élémentaire justice et équilibre. C'est aussi une question d'honneur.

    Un grand merci,

    Laurence Havel
    secrétaire nationale

    Pour signer la pétition de soutien : http://petitions.institutpourlajustice.com/maire_cousolre/



    Institut pour la Justice

    Institut pour la Justice - 140 bis, rue de Rennes - 75006 Paris
    www.institutpourlajustice.com - www.publications-justice.fr


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  • ESSAIS FRANÇAIS AU SAHARA

    Des cobayes humains ?

    Depuis des années, une rumeur troublante envenime la recherche de vérité sur les essais français au Sahara. Des prisonniers algériens auraient-ils été exposés volontairement lors d’un essai aérien à Hammoudia ? En Algérie, l’accusation est récurrente, mais en France, les dénégations sont trop souvent mal formulées. Où en est-on de ce débat qui mériterait un vrai travail de recherche d’historiens ? Tout est parti du témoignage d’un légionnaire d’origine allemande recueilli par le cinéaste René Vautier et des premières photos de mannequins publiées dans un dossier du Canard enchaîné. Aujourd’hui, plus personne ne doute que des mannequins ont été exposés à chacun des quatre essais Gerboise : nous disposons de nombreux témoignages et le rapport « confidentiel défense » le confirme, photos et commentaires à l’appui.

    Pourtant, du côté algérien, des recherches ont été faites dans les années 2000 et résumées ainsi par Me Fatima Ben Braham : « L’étude iconographique de certaines de ces photos nous a permis de constater que la position des soi-disant mannequins ressemblait étrangement à des corps humains enveloppés de vêtements. À côté de cela, nombre d’Algériens détenus dans l’ouest du pays et condamnés à mort par les tribunaux spéciaux des forces armées [français] nous ont apporté des témoignages édifiants. Certains condamnés à mort n’ont pas été exécutés dans les prisons, mais ils avaient été transférés pour ne plus réapparaître. Ils avaient selon eux été livrés à l’armée. Après consultation des registres des exécutions judiciaires, il n’apparaît aucune trace de leur exécution et encore moins de leur libération. Le même sort a été réservé à d’autres personnes ayant été internées dans des camps de concentration. »

    Après recherches, l’avocate a retrouvé une séquence des informations télévisées montrant un combattant mort sur une civière entièrement brûlé ainsi commenté : « Et voilà le résultat de la bombe atomique sur un rebelle. » De plus, une étude minutieuse des photos de mannequins, et particulièrement une où plusieurs corps (5 environ) étaient exposés, les mannequins auraient une forte ressemblance à des corps humains. Elle a alors réuni un groupe de médecins et de médecins légistes à l’effet de faire le rapprochement des corps exposés avec de véritables corps humains dans la même position (tête, bras, jambes, bassin, buste, etc.). Les résultats ont été concluants : il s’agit bien de corps humains (même le poids a été déterminé) et leur mort était certaine.

    En 2005, la question a été posée aux autorités françaises qui ont d’abord répondu qu’il s’agissait uniquement de mannequins et de rien d’autre, pour tester les habillements face aux essais. Après insistance des Algériens, les autorités françaises ont rétorqué que « s’il y avait des corps à la place des mannequins, il faut se rassurer que les corps étaient sans vie ». Ces réponses n’ont pas fait cesser la polémique. D’autant que le témoin légionnaire allemand affirmait avoir reçu instruction, juste avant l’explosion, d’aller récupérer dans des prisons et des camps de concentration 150 Algériens qui devaient être utilisés comme cobayes juste au point zéro. Il les a effectivement fait venir, il les a remis aux supérieurs hiérarchiques, mais il ne les a plus jamais revus. Ce légionnaire a été affecté ailleurs en 1961.

    Le 14 février 2007, le quotidien Le Figaro cite une étonnante réponse à l’interpellation des Algériens faite par le responsable de la communication du ministère de la Défense, Jean-François Bureau : « Il n’y a jamais eu d’exposition délibérée des populations locales. » Il s’agit, selon lui, d’une légende entretenue par la photo d’une dépouille irradiée exposée dans un musée d’Alger. « Seuls des cadavres ont été utilisés pour évaluer les effets de la bombe », ajoute-t-il.

    Cette réponse du porte-parole du ministre de la Défense pose encore plus de questions qu’elle n’apporte d’éclaircissements. Quels sont ces cadavres ? D’où venaient-ils ? Quelle est la cause du décès de ces personnes ? Quels enseignements ont été tirés de cette exposition de cadavres humains à la bombe ?…

    Comme pour de nombreux points obscurs de l’histoire des essais nucléaires français, c’est encore l’accès aux archives des essais qui est en cause. Le 24 février 2010, répondant aux questions du quotidien algérien El Watan, Marcel Jurien de la Gravière, délégué à la sûreté nucléaire de défense, répéta que « la loi française veut que ces archives ne soient pas déclassifiées ». Faut-il comprendre que cette loi n° 2008-696 du 15 juillet 2008 stipulant que ne peuvent être communiquées les archives ayant rapport aux armes nucléaires, biologiques et chimiques, a été votée pour couvrir des faits condamnables et peu honorables ?

    Bruno Barrillot

    extrait de L’héritage empoisonné, ouvrage à paraître à l’Observatoire des armements en février 2012

    Ces atrocités perpétrées par la France en Algérie il y a " Seulement " un peu plus de 50 ans font froid dans le dos. Cette période sombre ne peut faire oublier les évènements qui se déroulaient également à Paris en octobre 1961


     

     

     


     

     


     

     


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  • Aliments irradiés

    Un collectif qui dénonce et lutte contre l'irradiation des aliments.

    Très instructif.

    Gaulois.

    http://www.irradiation-aliments.org/Risques-evolution-reglementaire-et.html

    Sur le site, à titre d'exemple : Quels sont les aliments à risque ?

     

    Publié le 7 janvier 2008, dernière mise à jour le 15 janvier 2009 :

    http://www.irradiation-aliments.org/Quels-sont-les-aliments-a-risque.html
    Les produits "à risque" sont les produits fragiles à haute valeur ajoutée : l’irradiation coûte cher, c’est pourquoi les salades ou les pommes de terre sont peu susceptibles d’être irradiées.
    Gare aux champignons, fruits exotiques ou commercialisés hors saisons (fraises à Noël par exemple), crustacés et thé, notamment lorsque ces produits viennent de pays connus pour utiliser largement l’irradiation, tels le Brésil, le Ghana, l’Afrique du Sud, la Thaïlande ou les Philippines.
    Les herbes qui entrent dans la composition de plats préparés ou de certaines saucisses ou fromages sont aussi souvent irradiées et non indiquées.
    La viande rouge produite en Europe n’est « normalement » pas irradiée. Cependant, le bœuf fait partie, aux États-Unis, des aliments couramment irradiés. C’est un des aliments vis-à-vis duquel nous devons donc rester vigilants.

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  • Un entretien déprimant

    Jean-Marc Jancovici, polytechnicien, est membre de longue date du Comité de veille écologique de la Fondation Hulot.

    Voici un entretien déprimant qu’il a accordé à un journal en ligne, Enerpresse.« Même si tous les 20 ans se produit un accident similaire, le nucléaire évitera toujours plus de risques qu’il n’en crée. Il n’y a plus de raison sanitaire, aujourd’hui, d’empêcher le retour des populations évacuées à Fukushima, qui, au final, n’aura fait aucun mort par irradiation. De son côté, le million d’évacués pour le barrage des Trois Gorges, parfaitement « renouvelable », est assuré de ne jamais retrouver son « chez lui » ! En France - car c’est loin d’être pareil partout - Fukushima aura surtout été un problème médiatique majeur, avant d’être un désastre sanitaire ou environnemental majeur. Cet embrasement médiatique n’est pas du tout en rapport avec l’importance de cette nuisance dans l’ensemble des problèmes connus dans ce vaste monde. Du point de vue des écosystèmes, et ce n’est pas du tout de l’ironie, un accident de centrale est une excellente nouvelle, car cela crée instantanément une réserve naturelle parfaite ! La vie sauvage ne s’est jamais aussi bien portée dans les environs de Tchernobyl que depuis que les hommes ont été évacués (la colonisation soviétique, à l’inverse, a été une vraie catastrophe pour la flore et la faune). Le niveau de radioactivité est désormais sans effet sur les écosystèmes environnants, et le fait d’avoir évacué le prédateur en chef sur cette terre (nous) a permis le retour des castors, loups, faucons, etc. On a même profité de cette création inattendue de réserve naturelle pour réintroduire des bisons et des chevaux de Przewalski , qui vont très bien merci. La hantise de la radioactivité vient de la crainte que nous avons tous quand nous ne comprenons pas ce qui se passe. Mais ce que nous ne comprenons pas n’est pas nécessairement dangereux pour autant… ».

     

    C'est déjà difficile de défendre cette énergie criminelle, surtout avec de tels arguments aussi lamentables.

    Si Jancovici avait raison sur le nucléaire, il serait insupportablement con de prétendre savoir, comme par miracle, ce qui s’est passé il y a près d’un an à Fukushima. Car nul ne le sait. L’opacité organisée par les maîtres locaux de l’atome interdit que l’on sache. Oser dire dans ces conditions qu’il n’y a eu aucune mort liée à l’irradiation est une pure et simple infamie. Cette affaire est un drame planétaire, sauf pour lui et ses amis et il ne fait aucun doute qu’ils rient à gorge déployée de ces écolos-idiots incapables de prendre la vraie mesure des choses.

    Non, cette fois, je ne me suis pas perdu en route. Cette manière de perpétuellement retomber sur ses pattes, c’est le signe de notre époque, davantage que celui d’autres temps. Je constate que les socialistes se foutent du cas Allègre, qui en dit tant sur eux. Et que Nicolas Hulot se garde bien de remettre à sa place son glorieux conseiller dans le domaine de l’énergie. Et cela en dit extraordinairement long sur les limites indépassables de sa personne. Non ?

    fabrice-nicolino.com

     


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    La vie du blog

    Le blog, créé en juillet dernier approche des 2000 visiteurs. Ce n'est pas si mal.

    Comme vous l'avez sûrement constaté, j'y aborde un peu tous les sujets, avec une prédominance pour ( ou plutôt contre ) le nucléaire. Vous l'avez remarqué aussi, le ton est assez radical et critique de notre société. J'entends dire par quelques amis que je suis plutôt négatif dans l'ensemble. Ce n'est pas exactement ce que je ressent, même si effectivement je devrais Peut-être parler davantage des choses plus gaies de la vie. Mon problème, si tant est qu'il en soit un, est que je ne supporte pas l'injustice et le massacre programmé de notre environnement. J'exprime cela à ma façon, simplement, en m'aidant d'articles et de documents avec mes propres et modestes points de vue.

    Je regrette un peu quand-même qu'il n'y ait pas plus de réactions et commentaires dans lesquels les visiteurs pourraient exprimer leurs remarques et leurs désaccords sur des sujets que je ne suis pas certain de maîtriser parfaitement. Je fais certainement des erreurs d'interprétations que j'ignore. Comme je l'ai souligné à l'ouverture du blog et dans l'article précédent, je souhaite que cet espace soit un lieu d'échanges constructif, afin qu'il ne reste pas seulement une simple information.

    C'est possible grâce à vous.

    Gaulois.


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    « Le nucléaire est un pari perdant »

    Stéphane Hessel est l’auteur de l’essai Indignez-vous !

    Stéphane Hessel, diplomate, ambassadeur et ancien résistant français, exprime ici sa position, peu connue, sur le nucléaire.

    « Enfin ! Enfin le sujet est mis sur la table. Enfin il est sorti de sa cache, tiré de son tabou, porté à la lumière. « Il » ? Le nucléaire. Pourquoi est-il si important que le nucléaire soit une thématique débattue, un enjeu clairement compris ? Parce qu’il ne s’agit pas d’une énergie anodine.

    Une menace pour nous tous

    Il représente bien au contraire une menace pour nous tous, citoyens, citoyennes, qui vivons – sans en avoir le choix – au contact de ces installations potentiellement mortifères. Parce que le nucléaire est aussi un pari perdant sur l’enjeu majeur de notre siècle : les changements climatiques. S’abriter derrière la fausse idée que l’atome a la capacité d’entraver la course folle vers les bouleversements climatiques, c’est vivre dans une dangereuse illusion.

    En faisant le choix du nucléaire, nos dirigeants nationaux ont engagé notre avenir pour des décennies entières – sans nous consulter. Ils ont réquisitionné une thématique cruciale et se permettent de prendre les décisions seuls.

    Chers amis, aujourd’hui, reprenons notre voix ! N’abandonnons plus cette question capitale entre les mains de quelques dizaines de représentants de l’État ou décideurs privés. Il faut se réapproprier cette question et, au-delà du simple débat, exiger de nos dirigeants, élus pour nous représenter, qu’ils nous représentent effectivement.

    L’insurrection démocratique est un devoir inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen, et affirmé dans notre Constitution. Aujourd’hui, insurgeons-nous, mobilisons-nous, exigeons ensemble et publiquement la sortie du nucléaire, cette énergie qui nous condamne. Réclamons à notre prochain président de nous mener vers la voie de demain : celle de la transition énergétique. Pour que chacun d’entre nous ait accès à l’énergie, et pour que cette énergie soit respectueuse de l’Homme comme de l’environnement dans lequel il vit. »

     


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  • Contrôles d'identité

    Cette organisation a raison, les contrôles d'identité en France tournent souvent en dérapages violents, même si ce n'est pas dit comme ça dans ce court article.

     

    Des policiers qui, sous couvert de la loi, se croient tout permis. Provocants, vulgaires et violents, ils obligent ainsi par leur conduite à faire légitimement réagir le citoyen qui se fait contrôler sans raison valable par ces Pitbulls de la république.

    Tout naturellement, les raisons de conduite au poste de police, voir d'inculpation ne manquent pas. Le simple fait de regarder un flic dans les yeux devient un délit, un outrage !

    S'il fallait faire un bilan honnête des bavures policières, notamment depuis une dizaine d'année, nous aurions des surprises.

    Il n'est pas rare qu'un policier vous annonce qu'il est la loi, alors qu'en fait il la représente seulement et c'est déjà beaucoup.

    Le citoyen ignore le plus souvent que les contrôles d’identité sont régit par le code de procédure pénale

     CODE DE PROCEDURE PENALE
    (Partie Législative)

    Chapitre III : Des contrôles, des vérifications et des relevés d'identité


    Article 78-1

    (Loi nº 83-466 du 10 juin 1983 art. 21 Journal Officiel du 11 juin 1983 en vigueur le 27 juin 1983)

     

    (Loi nº 86-1004 du 3 septembre 1986 art. 1 Journal Officiel du 4 septembre 1986)

     

    (Loi nº 93-992 du 10 août 1993 art. 2 Journal Officiel du 11 août 1993)

     

    (Loi nº 99-291 du 15 avril 1999 art. 15 Journal Officiel du 16 avril 1999)


       L'application des règles prévues par le présent chapitre est soumise au contrôle des autorités judiciaires mentionnées aux articles 12 et 13.
       Toute personne se trouvant sur le territoire national doit accepter de se prêter à un contrôle d'identité effectué dans les conditions et par les autorités de police visées aux articles suivants.

    Article 78-2

    (Loi nº 83-466 du 10 juin 1983 art. 21 Journal Officiel du 11 juin 1983 en vigueur le 27 juin 1983)

     

    (Loi nº 86-1004 du 3 septembre 1986 art. 2 Journal Officiel du 4 septembre 1986)

     

    (Loi nº 93-992 du 10 août 1993 art. 1 et 2 Journal Officiel du 11 août 1993)

     

    (Loi nº 93-1027 du 24 août 1993 art. 34 Journal Officiel du 29 août 1993)

     

    (Loi nº 97-396 du 24 avril 1997 art. 18 Journal Officiel du 25 avril 1997)

     

    (Loi nº 99-291 du 15 avril 1999 art. 15 Journal Officiel du 16 avril 1999)

     

    (Loi nº 2003-239 du 18 mars 2003 art. 10 Journal Officiel du 19 mars 2003)

     

    (Loi nº 2003-239 du 18 mars 2003 art. 143 Journal Officiel du 19 mars 2003)

     

    (Loi nº 2003-1119 du 26 novembre 2003 art. 81 Journal Officiel du 27 novembre 2003)


       Les officiers de police judiciaire et, sur l'ordre et sous la responsabilité de ceux-ci, les agents de police judiciaire et agents de police judiciaire adjoints mentionnés aux articles 20 et 21-1º peuvent inviter à justifier, par tout moyen, de son identité toute personne à l'égard de laquelle existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner :
       - qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction ;
       - ou qu'elle se prépare à commettre un crime ou un délit ;
       - ou qu'elle est susceptible de fournir des renseignements utiles à l'enquête en cas de crime ou de délit ;
       - ou qu'elle fait l'objet de recherches ordonnées par une autorité judiciaire.
       Sur réquisitions écrites du procureur de la République aux fins de recherche et de poursuite d'infractions qu'il précise, l'identité de toute personne peut être également contrôlée, selon les mêmes modalités, dans les lieux et pour une période de temps déterminés par ce magistrat. Le fait que le contrôle d'identité révèle des infractions autres que celles visées dans les réquisitions du procureur de la République ne constitue pas une cause de nullité des procédures incidentes.
       L'identité de toute personne, quel que soit son comportement, peut également être contrôlée, selon les modalités prévues au premier alinéa, pour prévenir une atteinte à l'ordre public, notamment à la sécurité des personnes ou des biens.
       Dans une zone comprise entre la frontière terrestre de la France avec les Etats parties à la convention signée à Schengen le 19 juin 1990 et une ligne tracée à 20 kilomètres en deçà, (Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel nº 93-323 DC du 5 août 1993) ainsi que dans les zones accessibles au public des ports, aéroports et gares ferroviaires ou routières ouverts au trafic international et désignés par arrêté (Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel nº 93-323 DC du 5 août 1993) l'identité de toute personne peut également être contrôlée, selon les modalités prévues au premier alinéa, en vue de vérifier le respect des obligations de détention, de port et de présentation des titres et documents prévues par la loi. Lorsqu'il existe une section autoroutière démarrant dans la zone mentionnée ci-dessus et que le premier péage autoroutier se situe au-delà de la ligne des 20 kilomètres, le contrôle peut en outre avoir lieu jusqu'à ce premier péage sur les aires de stationnement ainsi que sur le lieu de ce péage et les aires de stationnement attenantes. Les péages concernés par cette disposition sont désignés par arrêté. Le fait que le contrôle d'identité révèle une infraction autre que celle de non-respect des obligations susvisées ne constitue pas une cause de nullité des procédures incidentes.
       Dans une zone comprise entre les frontières terrestres ou le littoral du département de la Guyane et une ligne tracée à vingt kilomètres en-deçà, et sur une ligne tracée à cinq kilomètres de part et d'autre, ainsi que sur la route nationale 2 sur le territoire de la commune de Régina, l'identité de toute personne peut être contrôlée, selon les modalités prévues au premier alinéa, en vue de vérifier le respect des obligations de détention, de port et de présentation des titres et documents prévus par la loi.

    Théoriquement, vous n'êtes pas obligé de vous soumettre au contrôle d'identité si votre comportement ne rentre pas dans les raisons énoncées dans l'article 78 - 2 et que j'ai surligné en bleu. Théoriquement seulement ! Car à y regarder de près, ou si vous préférez, lire entre les lignes, les raisons sont plutôt embigües et la police le sait bien et passe outre la plupart du temps.

    De plus, si vous êtes coloré, vous tombez sous le coup du faciès, pourtant dénoncé et dénonçable.

    Si vous n'avez rien à vous reprocher, vous pouvez opter pour accepter de vous " soumettre " au contrôle, sans broncher. Vous êtes alors un bon citoyen mouton. Si vous vous opposez au contrôle, c'est le poste de police, avec les dérives possibles et fréquentes qui vous conduirons à coup sûr devant le tribunal en " Comparution immédiate " pour rebellion, insulte à agent dépositaire de l'autorité,etc..... La plus mauvaise des solutions qu'il faut refuser car vous n'avez pas le temps de préparer votre défense.

    Je reviendrai sans doute bientôt sur ce sujet brûlant.

    Gaulois.


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