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    L'ASN épingle EDF

    sur des fuites à la centrale nucléaire de Civaux.

    Dormez tranquilles braves gens. Tout va bien ! Le nucléaire français est le plus sûr. Pas si sûr que ça finalement. Les risques d'une catastrophe " Majeur " n'ont jamais été aussi probables. Mais à quoi bon se faire du souci. Car finalement il ne se passe rien dans la région de Tchernobyl, pas plus qu'à Fukushima !! Quand les autorités françaises arrêteront-elles de nous prendre pour des idiots ?

    25.01.12 | 14:57 | LEMONDE.FR avec Reuters

    L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a envoyé un rapport accablant à la direction de la centrale de Civaux (Vienne) après la découverte de fuites de tritium dans la nappe phréatique. Ce rapport, daté du 23 janvier et mis en ligne mercredi 25 janvier sur le site de l'ASN, a été rédigé après l'inspection que l'organisme a diligentée sur place la semaine dernière.
    Il met en évidence "une attention insuffisante aux risques de contamination par le tritium, tant en ce qui concerne l'état de la capacité de rétention, les programmes de surveillance du génie civil, le choix des méthodes de mesures employées par le service de prévention des risques et la formation des agents".
    FISSURES
    L'ASN indique également qu'"à l'intérieur de la capacité de rétention, des fissures sont présentes dans le béton, dont certaines ont manifestement fait l'objet d'une réparation d'étanchéité à l'aide de mastics ou de gels de silicone". Les inspecteurs ont également relevé que le revêtement armé n'était pas intègre, présentant notamment des cloques dont certaines sont percées, "révélant la présence de liquide entre le revêtement et le béton qu'il est censé protéger".
    L'Autorité de sûreté nucléaire demande que des travaux soient effectués dans les plus brefs délais et que les procédures de contrôle, d'information et d'alerte, ainsi que la formation des agents soient révisées.
    EDF avait annoncé que les mesures effectuées dans un puits de contrôle des eaux souterraines situées sous la centrale avaient révélé une concentration de tritium 67 fois supérieure à la valeur attendue pour ce type d'analyse. L'opérateur précisait toutefois que "l'eau de cette nappe phréatique ne fait l'objet d'aucun usage direct, ni pour l'eau potable ni pour les besoins agricoles".
    Francoise Coutant  

    Rejet de tritium à la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) : l’ASN met en demeure EDF de restaurer l’étanchéité de la capacité de rétention des réservoirs d’entreposage des effluents issus de l’îlot nucléaire.

    ASN : http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2012/Civaux-l-ASN-met-en-demeure-EDF-de-restaurer-l-etancheite-des-reservoirs


    Paris, le 25 Janvier 2012
    Note d'information

     

    A la suite d’un rejet non maîtrisé de tritiumdans l’environnement sur le site de Civaux, l’ASN a mis en demeure EDF de respecter la réglementation relative aux fluides radioactifs.

    Le 4 janvier 2012, un prélèvement dans les eaux souterraines de la centrale a été réalisé par EDF. Les résultats d’analyse de ce prélèvement, reçus le 13 janvier 2012, ont révélé une activité volumique en tritium de 540 Bq1/l. Les mesures attendues au niveau de ces eaux souterraines sont normalement inférieures à 8 Bq/l.

    Le fonctionnement d’une centrale nucléaire produit des effluents contenant des éléments radioactifs. Parmi ces éléments, le tritium (3H) est un isotope radioactif de l’hydrogène. A la centrale de Civaux, ces effluents sont traités, conditionnés dans des réservoirs appelés « KER » puis rejetés dans la Vienne suivant les modalités et les limites fixées par les prescriptions de rejet. Conformément à la réglementation, une capacité de rétention est associée à ces réservoirs « KER » pour collecter leurs fuites éventuelles. Cette rétention doit être étanche aux produits qu’elle pourrait contenir.

    L’ASN a mené une inspection le 17 janvier 2012. A cette occasion, les inspecteurs ont examiné l’ensemble des résultats d’analyse, les actions d’investigations et les mesures correctives mises en œuvre par l’exploitant de la centrale.

    Ils ont inspecté la capacité de rétention des réservoirs d’effluents KER. Les inspecteurs ont constaté que le revêtement de cette capacité était dégradé en de nombreux endroits et n’assurait plus sa fonction d’étanchéité. Du fait d’une fuite sur un circuit relié à un des réservoirs KER, de l’eau contenant du tritium s’est accumulée dans cette capacité de rétention non étanche, ce qui a conduit à un rejet non maîtrisé de tritium dans l’environnement.

    Par ailleurs, il ressort des vérifications effectuées lors de l’inspection que les eaux souterraines concernées n’alimentent pas de réseau d’eau potable. De plus, l’activité volumique en tritium mesurée dans ces eaux souterraines ne présente pas de risque sanitaire au regard des normes internationales2. Les analyses complémentaires effectuées par EDF sur les eaux souterraines n’indiquent la présence d’aucun autre radioélément artificiel. Les mesures de l’activité volumique en tritium effectuées dans l’eau de la Vienne sont conformes aux limites fixées par les autorisations de rejet.

    En outre, l’ASN s’assure depuis le 13 janvier 2012 que l’exploitant met en œuvre les actions permettant d’éviter la poursuite des rejets dans la nappe : des pompages visent à assurer l’absence d’eau dans cette capacité de rétention et la réparation de la fuite du circuit KER sont en cours. Par ailleurs, des analyses quotidiennes sont menées au niveau des piézomètres situés à proximité de cette rétention.

    Même si ce rejet de tritium non maîtrisé a un impact très faible sur l’environnement, l’ASN considère que cet événement révèle, chez l’exploitant de la centrale de Civaux, une attention insuffisante à l'égard des risques de contamination par le tritium, notamment s'agissant de l’état de la capacité de rétention et des programmes de surveillance du génie civil.

    Par décision n°2012-DC-0258 en date du 24 janvier 2012, l’ASN a donc mis en demeure EDF de :

    • restaurer l’étanchéité de la capacité de rétention des réservoirs KER sous 10 jours ;

    • procéder à la réparation pérenne de cet ouvrage avant le 31 août 2012.

    L’ASN contrôlera la bonne exécution de cette décision de mise en demeure.

    Du fait de l’activité volumique en tritium mesurée dans la nappe phréatique, cet événement n’a pas eu d’impact significatif sur l’environnement et la population riveraine. Cependant, en raison de la défaillance de plusieurs barrières (circuits, capacité de rétention) destinées à protéger l’environnement de la radioactivité, il a été classé au niveau 1 de l'échelle des événements nucléaires INES, qui compte 7 niveaux.

    Pour en savoir plus :


    1. Le becquerel, dont l’abréviation est « Bq », est l’unité de mesure de l’activité d’une substance radioactive. 1 Bq correspond à une désintégration radioactive par seconde. Une activité volumique (Bq/l) mesure le nombre de désintégrations par seconde dans un litre du liquide considéré

    2. La valeur guide fixée par l’OMS pour la qualité des eaux potables est de 10 000 Bq/l. *

    * A préciser que l'OMS ne fixe rien, puisque c'est l'AIEA qui le fait pour elle, en vertu de l'accord " Contre nature " de 1959. De l'aveu même de la directrice générale de l'OMS, Madame Margaret Chan, l'OMS n'a ni scientifique ni département concernant les conséquences du nucléaire, quelles qu'elles soient .  Comme toujours, c'est la politique du secret et du mensonge qui prime.

    Gaulois.

     

     


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  • La précarité tue !

    Au chômage, souffrant d'une jambe, cet homme de 54 ans ne payait plus ses loyers ni ses factures d'électricité depuis des mois. Qui se souciait de ce pauvre homme ? Mort dans le dénuement et la misère, à part sa voisine et quelques anciens collègues de travail. Certainement pas «  EDF », qui le jour-même de sa mort lui avait coupé l'électricité pour des factures impayées.
    Obligé de s'éclairer avec des bougies, le drame est survenu alors que l'une d'elles était vraisemblablement mal éteinte.

    Les services dit « Sociaux » et encore moins dans le cas présent « EDF » n'ont rien à faire des pauvres gens. Ces institutions et multinationales " Criminelles " sont directement responsables de telles drames.  Elles devraient être jugées pour non assistance à personnes en danger.
    Combien de ces personnes meurent chaque année ? victimes d'une société sans partage et déshumanisée.
    La réaction de EDF ne peut que susciter le dégoût. En effet, le minimum, en cas d'impayé, était de se renseigner auprès des services sociaux, de la mairie, de la famille ou du voisinage. Personne, quelle que soit sa situation ne devrait être privé d'énergie qui est, comme l'eau et le logement, un droit fondamental " Vital "

    La bougie nucléaire qui tue !
    Ce drame survenait quelques heures après un débat télévisé, le 30 novembre 2011 et qui opposait Eva Joly à Eric Besson, ministre de l'industrie sur la chaîne Europe 1/I , qui offrait quelques minutes de délégation en campagne électorale. Éric Besson assurait le service après-vente de la doctrine pro-nucléaire du président. Il ne manquait pas d'assurer que les démarches pour l'obtention de tarifs sociaux, avaient été étendues. Il affirmait également que la prise en charge des coûts de l'électricité et pour ces situations de pauvreté, l'automatisation était la règle désormais
    Malheureusement, le professionnel de la communication Besson n'a pas produit de miracle pour ce chômeur de longue durée... ! Du nucléaire et des bougies...

    http://www.dailymotion.com/video/xmr7vj_la-bougie-nucleaire-qui-tue_news

     A noter, que ce reportage diffusé par la chaine A2 vers 13 h 15 environ, " un fait divers  d'hiver ", que la rédaction du JT du 20 heures n'a pas estimé utile de reproduire ! C'est tellement plus attrayant d'assister  aux règlements de compte des acteurs de la campagne électorale.


    Gaulois.


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  • La Marseillaise

    Pauvre France quand tu vois tes enfants !

    Justement, parlons-en des enfants. Comment peut-on obliger des enfants à chanter la marseillaise, sous le seul prétexte qu'il s'agit de l'hymne national. Pire, à l'occasion d'un hommage aux morts pour la France. C'est une insulte à leur mémoire.
    Je l'affirme, une nation qui honore un tel chant s'enfonce dans le fascisme.

    Un hymne national, pourquoi pas, mais avec de telles paroles contenues dans la marseillaise, c'est un appel à la guerre. C'est, particulièrement dans le cas présent, l'entretien d'une idéologie qui pourrait rappeler les jeunesses d'un pays voisin. D'ailleurs,  je ne suis pas sûr que tous les enfants en  apprécient le sens « Sanguinaire ». A défaut, c'est du formatage pur et simple de jeunes consciences pas encore suffisamment éveillées et qui risque de les conduire vers un nationalisme débridé.
    Je crois me souvenir que des propositions ont été faites pour changer ces paroles guerrières « Aux armes citoyens » et à caractère raciste « Qu'un sang impure... ». Mais au nom du patrimoine, culturel et historique ( ! ), pas question. On s'en serait douté, surtout dans le contexte actuel.




    L'atteinte aux libertés d'opinions ne connaît plus de limites. Quand on sait que critiquer la marseillaise peut être considéré comme un outrage puni de six mois de prison et 7500 €uros d'amende.
    Selon un sondage CSA, sept français sur dix y sont favorables. Soit le sondage est truqué, soit les français sont des idiots.

    Les mentalités n'évoluent guerre. Mais les plus sages peuvent très bien crier « Vive la France ! » sans être obligés de souscrire à un tel hymne.
    Gaulois.


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  • Bombe à retardement et menace économique

    Cet article fait suite aux deux précédents.

    Communiqué du CEDRA

    Membre co-fondateur de 'Bure-Stop'
    Membre co-fondateur de la 'Fédération Grand-Est STOP Déchets Nucléaires'
    Membre du ‘Réseau sortir du nucléaire’
    Membre de la CRIIRAD
    BP 17 - 52101 SAINT DIZIER Cedex - FRANCE
    Téléphone-répondeur-fax : (33) 03 25 04 91 41 /  06 66 959 777
    cedra.org@orange.fr / www.burestop.eu - www.villesurterre.com - www.stopbure.com - facebook

    -----------------------

    Communiqué

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                                                                                               Nucléaire

    BURE : bombe à retardement et menace économique

    La semaine dernière, le CEDRA diffusait le second volet d’un triptyque éclairant sur le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à BURE (Champagne-Ardenne/Lorraine). La livraison de ce jour, en fichier joint, se penche sur ce qui peut nous toucher très rapidement, les « Aspects économiques », en étudiant les coûts direct, potentiel, environnemental ou d’image.

    Arrivés au terme de cette diffusion, deux éléments essentiels s’imposent de l’étude fouillée menée par Bertrand Thuillier, ingénieur et Docteur ès Sciences (1) :

    La démesure du projet enclenché à Bure, tant sous terre que sur une vaste région ; bien au-delà de toute imagination et ceci pour escamoter des déchets nucléaires représentant 4% de la masse totale (2). A la lumière du document de B.Thuillier, on se rappellera les catastrophes de StocaMine (Alsace) et de Asse (Allemagne), deux poubelles souterraines qui ont ridiculisé les promesses de sûreté. Or là, avec le projet de BURE, on est dans un gabarit bien différent, dans du gigantisme…

    La menace économique qui prend forme sur un très vaste secteur, contredisant magistralement les dires des Medef (3) et Cccit (4) de Haute-Marne. Ceux-ci, dans une page complète d’un quotidien local, viennent de s’adresser aux riverains en déroulant le tapis rouge au projet de l’Andra…. sans jamais oser dire qu’il s’agit de déchets nucléaires, et sans jamais expliquer que les pseudo-avantages dissimulent un coup de poignard économique. Le document joint, inédit, a le mérite de mettre dans la balance les éléments habituellement tus.


    Le CEDRA se fait l’interprète de milliers de personnes pour saluer le travail conséquent de B.Thuillier et le remercier de ses avertissements propres à « prévenir plutôt que guérir ».

    Enfouir les déchets radioactifs, n’est pas la solution mais c’est se priver d’une VRAIE solution

    Notes :

    (1)   Cette étude est basée sur 4000 pages de volumineux dossiers, peu connus, de l’ANDRA (Agence pour la     gestion des déchets radioactifs), promoteur du méga projet de Bure

    (2)   http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-dechets-radioactifs/les-volumes-de-dechets-11.html

    (3)   Medef : mouvement des entreprises de France

    (4)   Ccit : chambre de commerce et d’industrie territoriale 

    RAPPEL documents précédents

    Volet 1 :

    « Les nuisances » : rejets gazeux, transports, emprise

    http://www.villesurterre.com/images/stories/bure_thuillier_volet1_nuisances_120110.pdf

    Volet 2 :

    « La sécurité » : risques pour le personnel, risques d’explosion, risques d’incendie
    http://www.villesurterre.com/images/stories/bure_thuillier_volet2_securite_120110.pdf
    _________________________

    Déchets du nucléaire : stop ou encore ? D’où que vous soyez, soutenez le CEDRA > http://raseru.free.fr/cedra/cedra15.html 

    Ø  concrètement > http://raseru.free.fr/cedra/CEDRAposte%20animateurformulaire.pdf


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  • Fukushima: le difficile nettoyage des zones contaminées

    Qui l'eût cru, les populations peuvent être rassurées, tout va rentrer dans l'ordre. On passe un bon coup d'aspirateur et hop ! Mettre des déchets radioactifs dans des incinérateurs traditionnels ? J'ai des doutes. Si un lecteur " Physicien " veut bien m'éclairer.

    Gaulois.

    Créé le 23/01/2012 à 09h11 -- Mis à jour le 23/01/2012 à 11h42


    Des débris après le tsunami au Japon à Otsuchi le 8 mai 2011 Toshifumi Kitamura afp.com
    JAPON - La population espère retrouver bientôt une vie normale, mais la décontamination des sites est compliquée...
    Dix, vingt ans ou même plus d'un siècle de déchets habituels cumulés dans les villes du littoral nord-est du Japon en une seule journée, le 11 mars 2011. Dix mois plus tard, il reste des monceaux à traiter, une tâche rendue plus rude par la radioactivité. Ravagée par le violent séisme et le tsunami gigantesque qui ont tué plus de 19.000 personnes, la côte Pacifique du Japon est un vaste champ de ruines. Une grande partie des détritus ont été déblayés et regroupés, mais le tri et le traitement (recyclage, incinération) sont loin d'être achevés et ces montagnes de déchets représentent un danger (effluves, incendies, etc.).
    L’espoir de revenir à «une vie normale»
    «Notre espoir est que tout soit le plus vite possible enlevé pour revenir ensuite à une vie normale», confie un résident de l'agglomération saccagée d'Onagawa appelant à l'aide ses compatriotes sur internet. «Je veux reconstruire ma maison dès que possible», renchérit une voisine. «Nous voulons terminer en trois ans, mais si les choses se poursuivent au rythme actuel, cela semble difficile, il faut absolument accélérer», indique pour sa part le ministre de l'Environnement, Goshi Hosono, également chargé du suivi de l'accident nucléaire de Fukushima. «Nous prenons des dispositions supplémentaires, comme la construction de sites temporaires d'incinération, mais même cela ne suffira pas», poursuit-il.
    De fait, selon lui, il n'y a d'autre solution que de faire appel à la solidarité nationale et de mobiliser des infrastructures dans toutes les régions pour se débarrasser rapidement des 16 millions de tonnes de détritus de la préfecture de Miyagi (la plus touchée) et des 4,42 millions d'Iwate. Pour les 2,28 millions de Fukushima, où se sont dispersées en masse des éléments radioactifs, le traitement sera effectué sur place. La ville de Tokyo a déjà accepté de prendre en charge une partie des débris, «mais les autres localités n'ont rien décidé», déplore le ministre.
    La contamination effraye
    Les autorités locales rencontrent l'opposition de leurs administrés qui craignent la contamination radioactive des déchets de Miyagi et Iwate, deux préfectures proches de celle de Fukushima, ainsi que les risques de dispersion lors de la combustion, fût-ce dans des lieux dédiés. Le gouvernement tente de rassurer en expliquant que les installations sont pourvues de filtres assez fin pour empêcher le passage des particules radioactives. De surcroît, des mesures sont effectuées et seulement les déchets ne dépassant pas un certain niveau de radioactivité seront pris en charge dans des incinérateurs conventionnels.
    Tokyo, qui a entrepris le traitement de déchets de Miyakoshi (préfecture d'Iwate), assure prendre de multiples précautions. Les détritus sont scrupuleusement triés sur les lieux de la catastrophe à la main et avec des engins de chantier (retrait des objets et matières dangereuse, séparation bois, plastique, métaux, etc.). Toutes les heures est mesurée la radioactivité de l'air dans la zone de tri, dans quatre directions différentes. Une partie est traitée sur place. Le reste est stocké temporairement en attendant les résultats de nouvelles mesures de radioactivité. Les déchets ne présentant pas de risques sont chargés dans des containers, puis de nouveau mesurés avant d'être transportés par train jusqu'à Tokyo où ils sont brûlés. «La radioactivité mesurée dans les cendres est de 133 becquerels par kilogramme, c'est moins que le niveau temporaire fixé pour la nourriture, il n'y a pas de danger et pas lieu de s'inquiéter», argue Goshi Hosono.
    «Nous voulons à tout prix nous reconstruire»
    Son ministère affirme que des dispositions sont prises pour s'assurer que les personnes qui oeuvrent dans les zones de tri et d'incinération ne risquent pas d'être exposées à un niveau de plus d'un millisievert par an (maximum autorisé pour le grand public en temps normal). Pour les citoyens des environs, le surcroît ne doit pas dépasser 0,01 millisievert par an. «Nous voulons à tout prix nous reconstruire. Pour ce faire, il faut au plus vite que nous évacuions ces déchets. Je souhaite vraiment que les habitants de Tokyo et des autres régions comprennent la situation dans laquelle nous sommes», implore Yoshiaki Suda, maire d'Onagawa.
    © 2012 AFP


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  • Aider les pauvres gens est un délit !

    Face à de tels faits, qui relèvent de l'ignoble et dépourvus d'humanisme, nous avons le devoir d'aider et de rejoindre celles et ceux qui assistent les étrangers démunis et en errance.
    La France, en tout cas ceux qui la gouvernent, est sur la pente dangereuse du fascisme.
    Gaulois.

    Comité de soutien à Annick

     

    Fraternité Migrants a initié la création d'un comité de soutien à la bénévole interpellée fin novembre par la police aux frontières.

    Lors de la première conférence de presse organisée par Fraternité migrants bassin minier 62 ... à la suite de son interpellation, Annick n'avait pas tenu à s'exprimer. Essentiellement pour préserver ses enfants et pour prendre un peu de recul. Mardi soir, à l'occasion de la création d'un comité de soutien à son égard, cette infirmière, membre du collectif, a accepté de revenir sur une expérience dont elle se serait bien passée.
    « Arrêtée pour assistance à personne en danger »
    Mardi 22 novembre, des fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) lilloise ont débarqué aux aurores à son domicile pour l'interpeller. « Ils l'ont fait sans violence, mais devant mes enfants, à 6 heures du matin », précise-t-elle. Au même moment, neuf migrants vietnamiens sont également interpellés à Angres, dans un terrain municipal où ils s'étaient installés. La PAF agissait dans le cadre d'un démantèlement de réseau en bande organisée sur commission rogatoire d'un juge d'instruction parisien.


    Annick passera 33 heures en garde à vue au commissariat de Lille. « Elle n'a fait que son devoir de citoyen et on lui reproche », s'agace un membre de Fraternité Migrants, le collectif qui a mis en place un comité de soutien pour Annick. « Elle a été arrêtée pour assistance à personne en danger, un comble ! », renchérit un autre. « Plus que la garde à vue, ce qui m'embête surtout c'est d'avoir vu ma vie complètement fouillée depuis plusieurs mois, peste Annick. Les policiers savaient tout de moi. On a saisi du matériel informatique, ou bien encore des photos privées qui m'appartiennent. J'estime qu'on n'a pas à les utiliser. Tout comme je suis absolument contre l'utilisation des bénévoles par la police pour obtenir des renseignements. J'ai l'impression que, pour eux, je suis trop amie avec les migrants. » Les membres de Fraternité Migrants s'inquiètent également de ne pas avoir de nouvelles de trois migrants vietnamiens qui ont été déférés devant un procureur à Paris, à l'issue de leur garde à vue.
    Ouverture et tolérance


    Mardi soir, plusieurs particuliers, des élus (de Grenay et d'Angres notamment), et des associations avaient d'ores et déjà apporté leur soutien à Annick, parmi lesquels Amnesty international, ou encore la Ligue des droits de l'homme. Quant à Annick, elle s'est déjà remise au travail. Que ce soit dans sa vie professionnelle ou auprès des migrants. « Je ne suis pas prête d'arrêter, a-t-elle affirmé. Je reste convaincue que c'est par l'ouverture que l'on fait vraiment preuve de tolérance. » •
    (source : la voix du nord)
     
    Il semble que la voix d'son nord ait...oublié quelques soutiens...
    Liste à ce jour : 
     
    Réseau Education Sans Frontièeres
    Mairie d'Angres
    Mairie de Méricourt
    Amnesty International
    Terre d'Errance Steenvorde
    Hélène Flautre, député européenne
    Confédération Nationale du Logement (CNL 62)
    Fraternité Roms bassin minier 62
    FSU 62
    Mairie de Grenay
    Comité d'Action des Sans Papiers (Arras)
    Europe Ecologie Les Verts (Arras)
    Union syndicale Solidaire (Sud Education 59-62)
    Ligue des Droits de l'Homme (LDH) 62
    Association Enjeu
    Artisans du Monde de la Gohelle
    Agir ensemble pour un Autre Avenir
    François Lemaire, Maire de Bully-les-Mines
    SALAM Nord Pas de Calais
    Section PCF Harnes
    Marc Boulnois, Maire de Norrent-Fontes
    Christian Champiré, Maire de Grenay
    Benoit Decq, Adjoint au Maire de Bully-les-Mines.
     
    PETITION :
     
    Version  papier  www.politis62.org/politis62/telechargements/20111206-PetitionSoutienAnnick.pdf

    à renvoyer à :
    Mairie d'Angres, place Salvador Allende. 62142 ANGRES
     
    Version en ligne   www.mesopinions.com/L-aide-humanitaire-est-elle-devenue-un-delit---Soutenons-Annick---petition-petitions-90c680ab4b3e444842a0bc2678a00048.html

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  • Arrêtée pour assistance à personne en danger

    Face à de tels faits, qui relèvent de l'ignoble et dépourvus d'humanisme, nous avons le devoir d'aider et de rejoindre celles et ceux qui assistent les étrangers démunis et en errance.

    La France, en tout cas ceux qui la gouvernent est sur la pente dangereuse du fascisme.

    Gaulois.

    Comité de soutien à Annick
     


    Fraternité Migrants a initié la création d'un comité de soutien à la bénévole interpellée fin novembre par la police aux frontières.
    Lors de la première conférence de presse organisée par Fraternité migrants bassin minier 62 ... à la suite de son interpellation, Annick n'avait pas tenu à s'exprimer. Essentiellement pour préserver ses enfants et pour prendre un peu de recul. Mardi soir, à l'occasion de la création d'un comité de soutien à son égard, cette infirmière, membre du collectif, a accepté de revenir sur une expérience dont elle se serait bien passée.

    « Arrêtée pour assistance à personne en danger »
    Mardi 22 novembre, des fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) lilloise ont débarqué aux aurores à son domicile pour l'interpeller. « Ils l'ont fait sans violence, mais devant mes enfants, à 6 heures du matin », précise-t-elle. Au même moment, neuf migrants vietnamiens sont également interpellés à Angres, dans un terrain municipal où ils s'étaient installés. La PAF agissait dans le cadre d'un démantèlement de réseau en bande organisée sur commission rogatoire d'un juge d'instruction parisien.

    Annick passera 33 heures en garde à vue au commissariat de Lille. « Elle n'a fait que son devoir de citoyen et on lui reproche », s'agace un membre de Fraternité Migrants, le collectif qui a mis en place un comité de soutien pour Annick. « Elle a été arrêtée pour assistance à personne en danger, un comble ! », renchérit un autre. « Plus que la garde à vue, ce qui m'embête surtout c'est d'avoir vu ma vie complètement fouillée depuis plusieurs mois, peste Annick. Les policiers savaient tout de moi. On a saisi du matériel informatique, ou bien encore des photos privées qui m'appartiennent. J'estime qu'on n'a pas à les utiliser. Tout comme je suis absolument contre l'utilisation des bénévoles par la police pour obtenir des renseignements. J'ai l'impression que, pour eux, je suis trop amie avec les migrants. » Les membres de Fraternité Migrants s'inquiètent également de ne pas avoir de nouvelles de trois migrants vietnamiens qui ont été déférés devant un procureur à Paris, à l'issue de leur garde à vue.
    Ouverture et tolérance
    Mardi soir, plusieurs particuliers, des élus (de Grenay et d'Angres notamment), et des associations avaient d'ores et déjà apporté leur soutien à Annick, parmi lesquels Amnesty international, ou encore la Ligue des droits de l'homme. Quant à Annick, elle s'est déjà remise au travail. Que ce soit dans sa vie professionnelle ou auprès des migrants. « Je ne suis pas prête d'arrêter, a-t-elle affirmé. Je reste convaincue que c'est par l'ouverture que l'on fait vraiment preuve de tolérance. » •
    (source : la voix du nord)
     
    Il semble que la voix d'son nord ait...oublié quelques soutiens...
    Liste à ce jour : 
     
    Réseau Education Sans Frontièeres
    Mairie d'Angres
    Mairie de Méricourt
    Amnesty International
    Terre d'Errance Steenvorde
    Hélène Flautre, député européenne
    Confédération Nationale du Logement (CNL 62)
    Fraternité Roms bassin minier 62
    FSU 62
    Mairie de Grenay
    Comité d'Action des Sans Papiers (Arras)
    Europe Ecologie Les Verts (Arras)
    Union syndicale Solidaire (Sud Education 59-62)
    Ligue des Droits de l'Homme (LDH) 62
    Association Enjeu
    Artisans du Monde de la Gohelle
    Agir ensemble pour un Autre Avenir
    François Lemaire, Maire de Bully-les-Mines
    SALAM Nord Pas de Calais
    Section PCF Harnes
    Marc Boulnois, Maire de Norrent-Fontes
    Christian Champiré, Maire de Grenay
    Benoit Decq, Adjoint au Maire de Bully-les-Mines.
     
     
    PETITION :
     
    Version papier à renvoyer à :
    Mairie d'Angres, place Salvador Allende. 62142 ANGRES
     
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  • Politique de la honte

    Dans sa politique de la chasse à l'étranger, que cherche donc ce gouvernement ?


     
    La complicité de l'Europe « Forteresse » ne fait aucun doute.
    Le monde mai 2011 - José Manuel Barroso aurait dû immédiatement éteindre le feu lancé par les deux plus actifs pyromanes européens du moment, Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy, le président de la Commission européenne souffle sur la braise en admettant, lui aussi, indirectement, que 20 000 immigrants tunisiens, comparativement à 500 millions d'Européens, pourraient justifier le rétablissement temporaire des frontières - honteuses et destructrices - au niveau européen.
     
    Intégration européenne ? Parlons-en. Même l'immigration choisie, prônée par l'empereur Sarko et détestable, n'est plus à l'ordre du jour. Tout le monde y passe, je veux dire tout ce qui fait penser à l'étranger. Nous verrons bientôt des trains de l'ignoble ou autres charters de la honte, bondés de tout un monde refoulé, méprisé et qui aura perdu toute dignité humaine, en violation totale des droits de l'homme. C'est déjà bien parti dans ce sens.
    Il faut se demander si bientôt, il ne suffira plus d'être étranger. Avoir des parents ou des grands parents étranger, venus en France plusieurs générations en arrière, sera un motif d'expulsion. Et puis tant qu'à faire, pourquoi pas les malades, les handicapés, les vieillards, ceux qui ne seront pas blonds aux yeux bleus etc, seront du voyage. Il y aurait quelque part en « Europe Forteresse » des camps de la honte qui n'auraient rien à envier à Sangatte.    http://www.gisti.org/doc/actions/2001/sangatte/communique.html
    Bien sûr, nous n'en sommes pas encore là, mais qui sait, demain, de dérive en dérive,  des idées extrêmes pas si lointaines pourraient bien être remises en avant.

    Le sujet est vaste et à suivre....
    Gaulois.
     





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  • La police fracture la mauvaise porte

    J'aurais tendance à dire que je n'aime pas beaucoup les représentants de la loi. Que dis-je, ceux-là qui souvent vous disent qu'ils sont la loi ! Et de fait s'autorisent des exploits peu glorieux.

    Qu’on les appelle « bavures policières » ou, plus officiellement, « violences illégitimes » exercées par les forces de l’ordre, leur nombre est en hausse constante plus particulièrement depuis l’Ère Sarkosienne . Certaines sont très violentes voir mortelles. Les exemples sont nombreux, même si la presse est timide dans l'information.

    Dans la plus grande majorité des cas, il est difficile de trouver des excuses à ces policiers zélés. J'ai souvent entendu le vocable peu flatteur de « Pitbulls de la république ». Allez donc savoir pourquoi.
     
    Pour exemple, cette bavure qui aurait pu très mal se terminer pour cette vieille dame de Marseille. Jugez plutôt.

    A suivre.....

    Gaulois.


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  • Flicage ordinaire

    En octobre 2011, une entreprise sarthoise est amenée à proposer un contrat à durée indéterminée, à temps partiel. Après avoir contacté Pôle emploi, elle sélectionne, sans se préoccuper de sa vie privée, une jeune femme pour occuper le poste proposé. Elle est engagée le 15 novembre. Le 27 novembre, donc 12 jours plus tard, l'entreprise reçoit du trésor public une saisie-arrêt sur sa rémunération. Rémunération de 1000 € par mois, compte tenu du temps partiel. Il ne s'agit pas d'une dette de surendettement  qu'elle aurait contractée pour vivre au dessus de ses moyens. Non. Simplement la jeune femme n'a pas pu régler ses quittances d'eau lorsqu'elle était au chômage depuis mars 2011. Elle s'est retrouvée, pour elle et son fils qu'elle élève seule, avec 350 € par mois, qui sont passés à 587 € en juin, quand son droit au RSA a été reconnu (!)
    Indépendamment du fait que, si l'on veut bien s'y pencher, le fait de ne pas régler un quittance d'eau devrait alerter les autorités sur l'existence d'une situation difficile motivant la saisine d'une assistante sociale.
    Il est clair que nous sommes « fliqués ». 12 jours entre l'embauche et la saisie-arrêt ! S'il n'y a pas de recoupement de fichiers informatiques ?
    Reste que cette demoiselle n'avait jamais été contactée par les services sociaux avant que la foudre lui tombe dessus chez un employeur où elles était en période d'essai, et qui eut donc pu, peu soucieux de régler les problèmes d'une nouvelle salariée, mettre un terme sur-le-champ à ce contrat. Retour à la case chômage. Ce qui n'a pas été le cas, mais ne pouvait-on prendre son attache pour essayer de mettre au point un plan d'apurement à l'amiable ? « Cest scandaleux », déclare le chef d'entreprise.    
    Courrier des lecteurs le Maine Libre

    Cette jeune femme a la chance de tomber sur un employeur correct qui dénonce cet état de fait tout en lui laissant son emploi. Çà mérite d'être souligné.
    Quand aux pratiques douteuses de l'exploitant du service de l'eau, de l'administration fiscale et des services sociaux, elles doivent être dénoncées vigoureusement.

    Quelle va être la suite pour les factures d'eau ? La jeune femme sait-elle qu'elle peut bénéficier d'une aide ponctuelle. Même avec son retour à l'emploi à 1000 € par mois, avec un enfant à charge, ce n'est ni un luxe, ni honteux de solliciter une aide.
    Une aide qui rappelons-le, ne vient pas automatiquement si elle n'est pas sollicitée et c'est là que le bas blesse. Les personnes en difficultés se réfugient dans la honte et ne réclament pas. C'est toujours ça de pris par les fossoyeurs sociaux.

     
    Gaulois.


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  • A l'aventure

    Lorsque je prend connaissance de tels articles, je sens monter en moi la révolte. Il m'arrive même d'avoir la larme au coin de l’œil. Ces jeunes gens ont tout perdu à cause des pesticides.
    Combien de personnes comme eux sont et seront encore les victimes d'agriculteurs et de multinationales sans scrupule à empoisonner la planète, au nom du profit et ainsi jeter dans la misère ceux qui respectent la nature ? Comment peut-on accepter de tels drames ? Et rester indifférents ?
    Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à ce jeune couple qui part à l'aventure,
    à la recherche d'horizons plus cléments. 
    Gaulois.


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  • Fric et voyous

    Y-a-t-il une différence entre le PDG d'une grosse société qui se met des millions dans ses fouilles

     

    et un délinquant qui brûle des voitures ?

    D'aucun diront : « Ce sont deux voyous qu'assurément le fric distingue ». Sans doute, mais avec des nuances de taille. L'un est plein aux as alors que l'autre en manque cruellement. Les méthodes pour obtenir plus de fric, pour le premier, qui en veut toujours plus, sont évidemment très différentes de celui qui utilise la violence pour dénoncer cette richesse provoquante et en avoir un peu, de quoi survivre.
    Il ne faut surtout pas perdre de vue que le second est victime du premier qui l'a dépouillé. Le premier utilise les ficelles du capitalisme ainsi que la corruption qui va avec ! Alors que le second réagit par la violence physique, à la violence sociétale qui lui est faite et qu'il subit.
    Il faudrait exprimer les rémunérations des PDG, de certains sportifs et autres animateurs de télévision, pour ne citer que quelques exemples, non pas en monnaie mais en smic. De telles annonces apparaîtraient alors comme des insultes envers le «Peuple ».
    Il faut croire qu'il existe des êtres humains, quelles que soient leurs capacités, qui se targuent d'en valoir plusieurs centaines d'autres ! Même si ces derniers sont des smicards. Il semble que pour les premiers, il leur suffit d'avoir fait de « Brillantes études supérieures », de sortir des grandes écoles, de l'ENA, pour devenir des êtres supérieurs. Ils s'autorisent à être en rupture avec le peuple au point de ne plus faire cette comparaison élémentaire entre leurs revenus et ceux des simples travailleurs. Ils en oublient l'existence de ces derniers en les rejetant au fond  d'une indifférence méprisante !!!
    Le PDG sans scrupule qui s'octroie des millions et le délinquant qui brûle des voitures ou des symboles de richesse sont, certes des voyous. Mais au delà de l’écœurement que peuvent nous inspirer l'un et l'autre, la responsabilité du riche voyou est haïssable, tandis que la révolte contre l'injustice ne l'est pas.
    Qu'y a-t-il de plus injuste que de « Gagner » des centaines de SMIC et d'en prendre quelques centaines de plus quand on se fait virer de sa fonction de PDG parce qu'on échoue dans sa fonction. Qui plus est très souvent après avoir mis sur le carreau des centaines, voir des milliers de personnes.
    Il ne faut jamais oublier que ce sont des millions de personnes pauvres qui, sans s'en rendre compte, font la richesse indécente de quelques autres.

    Gaulois.
           
             


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  • 2 240 piscines, exactement…

    Cet articles fait suite à celui posté le 9 janvier dans cette rubrique ( voir ci-dessous )

    Les chiffres annoncés donnent le vertige. La région de BURE devient, à terme, un véritable gruyère ... Radioactif.

    Hervé Kempf, du " Monde " a en effet apporté quelques précisions fournies par l'ANDRA.

    C'est une note précisant nettement les choses.

    Gaulois.

    (ajout du 12 janvier 2012)

    Des lecteurs ont remarqué un certain vague, un chiffrage un peu flottant, en ce qui concerne le nombre de piscines cité dans la chronique. Et il est vrai que j'ai nagé trop vite dans les chiffres. Il fallait plonger plus avant dans les documents. Ce que j'ai fait, en ré-interrogeant l'Andra.
    Celle-ci me précise le 10 janvier que Cigéo est prévu pour pouvoir stocker 70 000 m3 de déchets MA-VL (moyenne activité et vie longue) et 10 000 m3 de déchets HA (haute activité et vie longue). Ces volumes concernent les "colis primaires", préparés par Areva et contenant les déchets proprement dits.
    Mais l'Andra prévoit de reconditionner ces "colis primaires" dans des "colis de stockage" tels que "le volume des colis de stockage rapporté au volume des colis primaires représente de l'ordre d'un facteur 3 pour les déchets HA et de l'ordre d'un facteur 4 pour les déchets MA-VL". Ainsi, il faudra stocker un volume d'environ 280 000 m3 de colis de déchets MA-VL, et 30 000 m3 de colis de déchets HA, soit au total 310 000 m3.
    Si l'on considère qu'une piscine olympique mesure 50 m sur 25 m sur 2,5 m de profondeur moyenne, soit 3 125 m3, il faut donc compter 99 piscines. Mais l'installation comptera de nombreuses galeries d'accès et de circulation, nécessaires pour acheminer les colis et les engins nécessaires pendant la durée d'exploitation du site. En fait, l'Andra annonce qu'il faudra excaver 7 millions de m3, soit 2 240 piscines olympiques.
    Quant aux combustibles Mox, au cas où ils ne seraient pas retraités – ce qui est fort probable –, il faudrait alors les stocker directement dans l'installation, ce qui impliquerait de creuser et d'aménager un volume supplémentaire important de galeries. C'est ce qu'indique le schéma p. 289 du dossier Argile 2005, où S1a représente le projet tel qu'il est présenté aujourd'hui (et qui suppose que tous les combustibles, y compris les Mox, sont retraités) et S1b représente le projet dans lequel les combustibles Mox seraient stockés directement (les scénarios S1a et S1b sont définis dans Argile 2005-Synthèse, p. 44). Par comparaison avec l'image de la p. 287 du document, cela signifie qu'il faudrait excaver de l'ordre de 4 millions de m3 supplémentaires (ou 1 280 piscines olympiques) et étendre la surface de la zone souterraine de quelque 8 km2. Le coût, lui aussi, augmenterait de près de moitié.


    Article paru dans l'édition du 08.01.12
    (ajout du 12 janvier 2012)


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  • Fukushima et santé

    Michel Fernex s'exprime suite à un article paru dans le Mainich Daily News : http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/

    Professeur émérite de la Faculté de Médecine de l’Université de Bâle, il est aussi membre des Médecins pour une responsabilité sociale (Physicians for Social Responsibility - PSR) et de l'Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire. Il était membre du comité directeur sur les maladies tropicales au sein de l'Organisation Mondiale de la Santé. Il est aussi ancien président de l'organisation Enfants de Tchernobyl Belarus.
    Il a dirigé la campagne pour l'indépendance de l'OMS (Independent WHO) par rapport à l'Agence internationale de l'énergie atomique.

    Gaulois.



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  • Les grands espaces

    Bien entendu et comme je l'ai souligné dans le premier article de cette rubrique, il ne s'agit pas de faire un cours d'astronomie. Les lecteurs avertis ne s'y tromperont pas.

    Les grandeurs de l'univers

    Quand j'étais enfant, je pensais que tout ce qui était observable dans le ciel nocturne, était très éloigné, mais accessible. Si bien que j'imaginais construire un engin spatial capable de visiter ces objets célestes.

    La conquête de l'espace n'est pas pour demain et je suis heureux que la civilisation actuelle en soit réduite à des expériences dérisoires. Les méfaits de l'espèce humaine, déjà bien trop avancés sur terre n'ont nul besoin de se propager dans l'espace. Contentons-nous d'observer.

    Tout d'abord, au delà de la terre, c'est quoi ? Comme chacun sait, le système solaire. Composé du soleil et des 9 planètes dont la terre. Mais depuis le 24 août 2006, sur décision de 2500 astronomes réunis à Prague, la planète la plus éloignée « Pluton » ne fait plus partie du système solaire.

    http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/actualite-as/wl/1248100230470/pluton-detronee-plus-que-huit-planetes-autour-du-soleil/

    Les huit planètes de notre système sont donc : Mercure, Venus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

    Quand à Pluton, détrônée de notre système, çà ne l'empêche pas de tourner autour du soleil.

     Notre planète est en 3ème position depuis le soleil et distante de 149 millions de km de celui-ci.

    Les méthodes de mesures de distances sont expliquées ici :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mesure_des_distances_en_astronomie

    Si nous avions à notre disposition une navette spatiale capable de se déplacer à la vitesse de la lumière, il nous faudrait un peu plus de 8 minutes pour nous poser sur le soleil. Ce qui est, et sera définitivement impossible pour deux raisons :

    1 - La température à la surface du soleil se situe de 3500°C à 5500°C ( estimé à 15 millions de degrés centigrades ! En son centre )

    2 - L'espèce humaine aura disparue depuis longtemps avant qu'elle puisse « seulement imaginer » construire de tels vaisseaux spatiaux. La vitesse Maximale actuelle atteinte par un vaisseau spatial est de 40 000 km/heure. Donc pour atteindre le soleil, un rapide calcul montre qu'il nous faudrait environ 5 mois. Un voyage de 10 mois aller et retour !

    En supposant que nous voulions atteindre le système stellaire le plus proche de notre système solaire, c'est-à-dire Alpha du centaure, il nous faudrait «  Envisager un voyage de 116 000 ans ! Rien que pour l'aller.

    Pour aller un peu plus loin, sans jeu de mots, ici : http://specto.chez.com/verslesetoiles/etoiles9.htm

    Alpha du Centaure est situé à 4,3 années-lumière de notre système.

    A la vitesse de la lumière qui est de 300 000 km / seconde, notre voyage serait ramené à 4,3 années.

    A bientôt...

    Gaulois.

     

     

     


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