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Par Gaulois le 22 Août 2012 à 08:31
Le parking pôle emploi
Je n'aime pas trop le titre de cet article qui se termine par « Du travail au noir ». A se demander s'il n'y a pas une connotation avec la couleur de peau de ces personnes en attente. C'est, espérons-le un lapsus de la rédaction de ce journal.
Avec un peu de chance, ils obtiennent un petit boulot qui ne sera évidemment pas déclaré. Pas de sécurité de l'emploi, pas de couverture maladie, pas de cotisation pour la retraite. C'est une précarité « Sociale » extrême.
En revanche, c'est tout bénéfice pour les employeurs qui les paye au lance-pierre et s'exonèrent de charges sociales.
Ce qui est décrit dans cet article risque fort de devenir la norme généralisée. Chaque matin, vous irez à la porte d'une entreprise susceptible de vous procurer un job, pour la journée, quelques heures, un peu plus avec de la chance. Pour la forme, la police viendra vérifier que vous êtes déclaré, sinon, ce sera l'amende, voir la prison. Viendra le système qui consiste à vous présenter à Pôle emploi le matin. Là, vous serez choisi par un employeur qui vous attribuera une tâche de m.... pour la journée et sans rapport avec vos capacités. Il est même probable que l'employeur déléguera ses desideratas à Pôle emploi. Vous ne pourrez en aucun cas discuter du salaire, laissé à la discrétion de l'employeur.
Vous croyez sans doute que j'exagère, mais ça mérite réflexion.
En attendant, Pôle emploi et les pouvoirs publics laissent faire. Ceux-là ne sont pas comptabilisés dans les chiffres du chômage.
Gaulois.
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Par Gaulois le 14 Août 2012 à 14:30
Pôle emploi passe la tondeuse sur les chômeurs
Pour rappel, pôle emploi est la fusion entre l'ASSEDIC et l'ANPE. Donc si l'on se réfère aux antécédents de ces deux institutions, l'une privée et l'autre publique, rien d’étonnant sur les pratiques plutôt contre et non pour les chômeurs.
Enfin quoi, demander le remboursement de trop perçus à ces manants qui ont le culot de cumuler quelques euros avec un petit boulot est normal et cela mérite à leur encontre des sanctions exemplaires.
Seuls les riches, les politiques et les patrons ont le droit de profiter d'un système qui leur est favorable pour s'enrichir, cumuler les mandats et nous devrions les encourager à cumuler encore plus.
Il faut sanctionner ces salauds de pauvres. Les faite travailler de force douze heures par jour, voir plus et non payés.
Plus sérieusement, nous ne sommes pas si éloignés de telles pratiques.
Les chômeurs sont d'abord jetés comme des kleenex du monde du travail puis ils sont privés d'un revenu décent. C'est une double peine. Considérés comme une sous classe Ils sont ensuite montrés du doigt et jetés à la vindicte populaire comme des fénéants et des profiteurs du système.Gaulois.
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Par Gaulois le 3 Décembre 2011 à 10:38
Heureux au travail
Il paraît que trois français sur quatre sont heureux au travail. J'ai de sérieux doutes !
Il est à se demander comment ce sondage a été réalisé. L'inverse serait probablement plus proche de la vérité, c'est-à-dire trois français sur quatre sont malheureux au travail. D'ailleurs, les sondages cités dans l'article à quelques mois d'intervalle laissent perplexes.
Une enquête réalisée sur 760 salariés n'a selon moi, aucune signification sur la réalité du monde laborieux.
De plus, pour être complet et honnête, une étude plus sérieuse prendrait en compte différents facteurs.
Comme par exemple la vie active d'un travailleur qui arrive en fin de carrière. En effet, sur une durée de quarante ans de travail au service du système capitaliste, un travailleur a pu connaître alternativement des périodes de travail heureuses et d'autres moins. La vie active devenant de plus en plus mouvementée avec des emplois différents, il n'est pas certain que ces emplois correspondent aux objectifs de carrière des travailleurs. D'ailleurs, combien d'entre eux ont encore des objectifs ?
L'aspect économique prime sur tout. La peur de perdre un emploi signifie d'abord et avant tout le risque de précarité matérielle, au détriment de toutes autres considérations professionnelles.
Il faut d'abord « croûter », pour nourrir la famille. Peu importe que l'on fabrique des pièces automobiles dans des conditions horribles. Ou que l'on travail dans une usine de laine de roche, avec les conséquences que l'on sait. Ou aussi dans une centrale nucléaire, dont les risques ne sont plus à démontrer. Ces salariés-là sont-ils heureux ? Pas sûr. Et pas sûr non plus qu'ils soient une majorité.
Un « autre débat » serait bienvenu, avec des gens de terrain, qui vivent au quotidien une misère ouvrière qui leur est en général imposée par le système capitaliste. Pas avec des technocrates heureux de réaliser des sondages sans signification.
Heureux ! Ceux qui le sont réellement.
"La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? " Laurence Parisot
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Par Gaulois le 3 Décembre 2011 à 10:28
Flicage à Pôle Emploi
Aucun doute que le partenariat de Pôle emploi et la gendarmerie va grandement contribuer au recrutement de 50 000 gendarmes par an sur cinq ans !
Après ça, des mauvaises langues vont prétendre que la fusion de l'ANPE et de l'Assedic ne donnent pas les résultats escomptés !
Comme disait ma nourrice : « Pauvre France, si tu voyais tes enfants ! »
Gaulois.
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