• Violences policières : un rapport dénonce un risque d’impunité des forces de l’ordre

    Le sujet est si criant qu'il est à peine abordé par l'ACAT.
    Il y a belle lurette que l'impunité des violences policières est effective. L'exécutif se réfugie derrière la définition si pratique « La force doit rester à la loi ! » avec les dérives de plus en plus fréquentes que l'on connaît et qui conduisent souvent à des exécutions sommaires.
    Jamais les services de police, quels qu'ils soient, n'ont été aussi arrogants et provocateurs. Parfois, on peut croire qu'ils exercent leur propre loi, telle une secte qui se croit au dessus de tout.
    Le comportement de l'exécutif actuel dépasse l'entendement car armer les services de la BAC, c'est ni plus ni moins transformer cette police en organisation terroriste.
    Mais faut-il le préciser, le gouvernement actuel se fait les choux gras du contexte de l'après attentats. A défaut d'être efficace dans la lutte anti-terroriste, ça fait grimper la cote du chef de l'état et son premier larbin. Pas sûr que ce soit durable.
    En attendant, des citoyens tombent sous la violence des pitbulls de la république. 

    Plus loin :

    https://paris-luttes.info/j-accuse-michel-cadot-prefet-de-4352

    http://rue89.nouvelobs.com/2011/12/03/pourquoi-la-bac-des-manieres-rudes-et-humiliantes-227094

    Gaulois. 
      

    LE MONDE | 14.03.2016 à 06h19 • Mis à jour le 14.03.2016 à 09h07 | Par Julia Pascual

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/14/violences-policieres-un-rapport-denonce-un-risque-d-impunite-des-forces-de-l-ordre_4882121_1653578.html

    Au moment où l’Etat dote les brigades anticriminalité de la police d’armes de guerre, et alors que le Parlement discute d’un assouplissement des règles d’ouverture du feu par les forces de l’ordre, l’ONG française de défense des droits de l’homme Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) publie lundi 14 mars un rapport cinglant sur les violences policières. « On s’est demandé si notre message serait audible dans le contexte post-attentats, reconnaît Aline Daillère, auteure du rapport « L’ordre et la force ». En réalité, le moment est propice, car nous craignons des dérives dans un cadre législatif où les forces de l’ordre ont des possibilités d’usage des armes élargies. »
    Au terme d’une enquête de dix-huit mois, l’ACAT dresse un état des lieux peu reluisant. Elle s’est en particulier penchée sur 89 cas de blessures graves survenues entre 2005 et 2015, et ayant entraîné la mort pour 26 d’entre eux. Ces affaires ont été recensées par le biais d’associations, d’avocats ou à travers des articles de presse, puisqu’il n’existe pas en France de recensement exhaustif et officiel.

    Leur analyse fait apparaître un changement dans la doctrine du maintien de l’ordre. Pour Aline Daillère, « on glisse d’une conception où l’on maintenait à distance des manifestants à une conception où l’on vise ces manifestants. C’est flagrant avec le Flash-Ball », capable de tirer des balles en caoutchouc « à la vitesse d’un TGV ».
    « Le recours de plus en plus important à des armes intermédiaires, à compter des années 1990, a entraîné un nombre important de blessés graves », relève l’ONG, en particulier à l’occasion de manifestations ou « d’opérations de sécurité dans des quartiers jugés sensibles ou des zones à défendre (Notre-Dame-des-Landes, Sivens) ». L’ONG dénombre depuis 2005 au moins 1 mort et 39 blessés graves par Flash-Ball, dont 21 ont perdu l’usage d’un œil. Trente pour cent de ces victimes sont mineures. Les risques, compte tenu notamment de l’impossibilité d’obtenir une visée précise sur une foule en mouvement, sont « totalement disproportionnés au regard des objectifs policiers », estime l’ACAT, qui recommande leur retrait total.

    Les pistolets à impulsion électrique (PIE), utilisés depuis 2004, ne sont pas épargnés. L’ONG note un usage en « augmentation constante ». « Parce que considérés comme inoffensifs, ils semblent favoriser le recours à la force, au détriment de la négociation », s’inquiète le rapport, qui relève des utilisations abusives à des seules fins de menottages. L’ACAT recommande l’interdiction de leur usage en mode contact et l’enregistrement vidéo et sonore de leur emploi,

    alors que quatre personnes seraient décédées en France peu après l’utilisation du Taser ; même si, précise le rapport, « dans toutes ces affaires, la justice a conclu à l’absence de lien entre le décès et le tir de PIE ».
    La réponse disciplinaire et pénale apportée aux allégations de violence policière illégale constitue d’ailleurs l’autre grand volet de l’étude. Il y est question d’« opacité profonde » et de « graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières ».
    Déclarations mensongères
    Sur les 89 cas étudiés par l’ACAT, « seuls sept ont donné lieu à des condamnations ». Et ces dernières paraissent « faibles au regard des faits reprochés ou par rapport à d’autres types de condamnations prononcées pour des justiciables “classiques” ». L’ONG évoque un risque d’impunité, alimenté par un corporatisme qui pousserait, par exemple, des policiers ou des gendarmes à dissuader des individus de déposer plainte, ou à se rendre coupable de déclarations mensongères pour protéger leurs pairs.
    Du point de vue du traitement en interne des affaires, l’ACAT regrette également la « clémence » des autorités disciplinaires lorsque l’usage de la force apparaît comme illégitime. Il en va ainsi dans le cas de cet enfant de 9 ans éborgné par un Flash-Ball à Mayotte en 2011, au cours d’une manifestation contre la vie chère. « Les autorités ont reconnu l’usage illégal de la force par le gendarme, qui n’a écopé que d’un blâme », constate Aline Daillère.

    L’ONG regrette en outre que les inspections générales (IGPN et IGGN) ne soient saisies que des faits les plus graves, la majorité des enquêtes étant réalisées directement par les services, ce qui pose un « problème d’impartialité ». Ainsi, en 2014, sur 5 178 signalements reçus de la part de particuliers, seuls 32 ont donné lieu à des enquêtes de l’Inspection générale de la police nationale. En outre, sur les 35 fonctionnaires visés par des enquêtes administratives closes en 2014 concernant un usage disproportionné de la force, 40 % ont fait l’objet d’une proposition de classement par l’IGPN. Une IGPN à propos de laquelle l’ACAT note toutefois « une évolution positive en matière de transparence » alors qu’elle dénonce plus généralement une « opacité » des autorités, « qui ne communiquent absolument pas sur le nombre de personnes blessées ou tuées dans le cadre d’opérations de police ou de gendarmerie ».
    L’ONG a d’ailleurs lancé une pétition à l’attention du ministre de l’intérieur en faveur de la publication de données précises et régulières. « Lorsqu’il y a une volonté de révéler les faits, on est tout de suite accusé de jeter le discrédit sur toute une profession, regrette Aline Daillère. Nous rappelons pourtant que les violences policières sont minoritaires et que c’est le fait de ne pas reconnaître ces victimes qui nuit à la profession. »

    Julia Pascual
    Journaliste au Monde




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  • La loi n'est pas la même pour tous

    Ou les flics ont tous les droits, même ceux qu'ils n'ont pas !

    Rouler à 130 km/h, en ville surtout est de la folie furieuse. Il semble bien que l'urgence de leur intervention, sûrement très contestable, ne les a pas empêché de verbaliser pour avoir " Grillé " un stop. C'était une urgence à deux vitesses !

    Assurément, plus les usagers qui ont priorité à une intersection vont vite, plus vous êtes obligé de griller le stop. En clair, vous respectez le stop, mais au moment de repartir, un véhicule arrive si vite qu'il y a risque de collision. Pour les flics, comme ils ont tous les droits, même celui de rouler à tombeau ouvert, vous avez forcément grillé le stop.  Le représentant du procureur, s'il reconnaît ce fait évident, ne reconnaît en revanche pas la vitesse excessive des flics.

    Si elle est dispensée de peine, elle est contre toute logique jugée coupable. Force reste à la loi, mais au fait, quelle loi ?

    Cocoricooooo  !!!

    Gaulois.

     

     

     

     

     


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  • Urgence contrôle !

    Ou la bavure ordinaire


    Les ambulanciers n'ont certes pas tous les droits. La loi, s'il en existe encore une d'équitable, est la même pour tous. Il eut été plus judicieux de prendre en charge cette ambulance jusqu'à l'hôpital. Rien n'empêchait alors de faire un contrôle post transport. Les circonstances invoquées par le commissariat relève de l'inconscience patentée !  
    Il faut bien dire que les pitbulls de la république nous ont depuis longtemps habitués aux bavures en tous genre.

     http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Crises-et-conflits-armes/Presentation/Violences-policieres-France?gclid=CjwKEAiA2ve0BRDCgqDtmYXlyjkSJACEPmdwNVlCOYh-VSjRec1xvv3FR9bk_JMNWUNoBEGlEVDLVRoCxjjw_wcB

    http://police-bavures.fr/

    http://www.bastamag.net/Bavures-policieres-mortelles

    Etc...

    Le problème grave, c'est qu'ils mettent délibérément la vie des gens en danger.
    Ceux-là ont sans doute estimé que porter secours à une dame de 90 ans n'avait rien d'urgent. Allez savoir, pour eux, elle avait sûrement assez vécu ?
    Il suffit de se remémorer les innombrables bavures policières aux conséquences graves, voir mortelles pour se faire une idée précise de l'état policier qui s'instaure dans ce pays.
    Enfin, il est grand temps que ces serviteurs zélés du pouvoir remplacent le petit poids qui leur sert de cerveau, par un vrai. 
    Gaulois.


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  • Entre bavures et colère

    Ou le fascisme à la française

    A l'heure ou les représentants de la loi descendent dans la rue, il est regrettable que les médias ne regardent que dans une seule direction, celle de ceux qui sont censés donner un exemple d'intégrité sans faille.

     http://police-bavures.fr/

      http://www.bastamag.net/Bavures-policieres-mortelles

    http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Crises-et-conflits-armes/Presentation/Violences-policieres-France

    Nous sommes à des années lumière d'une vérité criante que personne ne veut entendre, en dehors des victimes des pitbulls de la république.

    Dans cet article du 28 juillet dernier, personne ne semble s'émouvoir sur le sort de cette femme victime du tir à la cow-boy des flics heureux de faire un carton ! Vous avez bien lu : elle est suspectée de se trouver dans la voiture incriminée. Le fait que la voiture soit pilotée par un voyou- ce qui n'est pas prouvé -  Ne fait pas de cette femme une cible à abattre !

    Ses jours ne sont pas en danger ! Pourtant, elle pouvait tout aussi bien décéder. Que ce serait-il passé dans ce cas ? Rien, comme d'habitude. La police peut continuer de faire des cartons... En toute impunité...

    Que les lecteurs se rassurent, je ne suis pas contre l’existence de la police, mais farouchement contre leurs méthodes assassines.

    Leurs manifestations actuelles sont une véritable provocation.

    Cocoricooooo

    Gaulois.

     

     

     

     


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  • Suite de l'article précédent

     Derrière le bouclier 

    Ou comment transformer un bon citoyen toutou en Pitbull

    Merci De Gaulle !

    Gaulois.

    http://www.dailymotion.com/video/xxchp_crs-derriere-le-bouclier_news


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  • Les pitbull de la république en action humanitaire !

    A ceux qui me diront que ces CRS font leur travaille, je leur répondrais volontiers que rien, absolument rien ne peut justifier de telles méthodes. Il ne s'agit là même pas de se prononcer sur les causes et les conséquences de ces migrations. Mais bel et bien de traiter ces gens avec dignité, quels que soient leurs origines et leurs raisons de fuir leur pays.
    Les pitbulls devraient être fermement condamnés pour de tels actes de violence gratuite. L'exécutif n'ignore pas de tels faits et à l'évidence, à défaut de les condamner, les approuve tacitement. Le ministre de l'intérieur actuel, que je connais assez bien, m'avait remis la médaille du travail il y a une quinzaine d'années, alors que j'étais au chômage. Je constate que ses incohérences sont toujours à l'ordre du jour, aidé par un premier ministre et un président qui s'évertuent systématiquement à détricoter la société française.
    Un pays qui répond par la violence à la détresse sociale est une nation à la dérive. Je le dis tout net ! J'ai peur pour mes enfants et mes petits enfants qui risquent bien, après le silence des pantoufles, entendre et subir le bruit des bottes.
    Gaulois. 


    Plus loin :

    http://www.20minutes.fr/societe/1606179-20150512-video-calais-crs-filmes-train-deloger-migrants-coups-pied

     


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  • La police assassine, la justice acquitte !

    Quelle que soit la couleur de l'étiquette politique, l'exécutif ne désavouera jamais, à tors ou à raison, sa police assassine.
    En France, c'est devenu la tradition. Le pouvoir pousse le peuple à la misère et à la révolte. Sauf que là, il s'agissait d'une banale confrontation entre ces deux jeunes de quartier et les pitbulls de la république. Ils ont juste eu le tors d'avoir la couleur de peau foncée et de se trouver là, face à leurs assassins qui les ont délibérément laissés s'introduire dans le transformateur mortel et en toute connaissance de cause. Qui peut croire que les flics en ignoraient l'existence ?
    Il est à penser que si ce transformateur ne s'était pas trouvé sur leur triste destin, ils auraient probablement goûté à la violence de ces policiers. 
    Le racisme est le boulevard du crime.

    Gaulois.

    Zyed et Bouna: rassemblement à Bobigny contre "l'impunité policière"
    Par LEXPRESS.fr

    http://news.lexpress.fr/zyed-et-bouna-rassemblement-a-bobigny-contre-l-impunite-policiere-8284

     

    Quelques heures après l'annonce de la relaxe des deux policiers jugés dix ans après la mort de deux adolescents à Clichy-sous-Bois, quelques centaines de personnes se sont retrouvées devant le tribunal de Bobigny.
    Quelques centaines de personnes se sont rassemblées lundi soir à Bobigny pour dénoncer la relaxe des policiers mis en cause après la mort en 2005 de deux adolescents à Clichy-sous-Bois.
    Ce rassemblement de militants des quartiers populaires ou engagés contre les violences policières, qui a débuté vers 19h00 devant le tribunal, a été dispersé par la police deux heures plus tard, dans une ambiance "un petit peu tendue", a précisé une source préfectorale. Néanmoins, il n'y a eu ni blessé, ni interpellations de manifestants, a-t-elle précisé.
    Les manifestants, au nombre de 400 selon la police, ont scandé des slogans comme "Police assassin, justice raciste" ou "Zyed et Bouna, on n'oublie pas", en référence aux prénoms des deux adolescents morts dans le transformateur électrique.
    Les révoltes de 2005, "ça peut se reproduire"
    "L'impunité policière perdure depuis des années. Il faut que ça cesse. Parce qu'à force d'injustice, on est en train de créer des monstres. A force d'injustices, le rapport police-citoyen ne fait que se dégrader", a lancé Amal Bentounsi, présidente du collectif Urgence notre police assassine.
    "L'impunité policière perdure grâce à la complicité de l'Etat et de la justice", a-t-elle ajouté.
    "Il faut bien comprendre que ce qui s'est passé il y a dix ans en terme de révolte, ça peut se reproduire", a mis en garde Omar Slaouti, membre du collectif justice et vérité pour Ali Ziri, un sexagénaire décédé dans des conditions douteuses à Argenteuil (Val-d'Oise).
    Il faudra alors "se retourner vers cette politique, cette justice et cette police qui n'assume pas l'entièreté de sa responsabilité", a-t-il ajouté.
    De modestes rassemblements à Lyon et Toulouse
    Le procès du drame de Clichy-sous-Bois, il y a dix ans, s'est tenu à Rennes, où le dossier a été délocalisé, et où les proches des deux victimes se trouvaient lundi pour le rendu de la décision. Les associatifs qui n'avaient pas fait le voyage pour la Bretagne avaient appelé à se retrouver, symboliquement, devant plusieurs tribunaux.
    Outre le rassemblement de Bobigny, une centaine de personnes se sont rassemblées à Lyon, en criant "pas de justice, pas de paix", et quelque 180 personnes ont manifesté dans le calme à Toulouse.


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  • Course poursuite mortelle

    Ou force reste à la loi, coûte que coûte !

    La police fait souvent du zèle, mais lorsqu'il s'agit de mise en danger de mort, ce n'est plus du zèle, mais un crime. Quelle que soit la faute, jusqu'à preuve du contraire commise par un usager de la route, c'est criminel d'engager une poursuite. Faut-il le rappeler, le fuyard n'est pas forcément un dangereux criminel et sa fuite peut s'expliquer par un simple défaut de papier ou une infraction mineure au code de la route.  D'autant que les policiers ignorent le plus souvent le pourquoi de la fuite et devraient se contenter de relever l'immatriculation. Ils ont en général l'inconscience, comme le fuyard, de risquer leur vie tout autant que le " Délinquant  de la route ".

    Toute course poursuite devrait être interdite, quel que soit le véhicule de l'usager.  Mais n'en doutons pas, le pouvoir en place fait bien peu de cas de la vie d'un citoyen. Tout ce qui se rapporte à la route étant prioritairement de faire du fric.

    Gaulois.

     


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  • Raymond Gurême, 89 ans, rescapé des camps, victime de violences policières

    Il n'y a pas de mots pour décrire de tels actes.
    Il n'y a pas d'excuses pour justifier cette violence gratuite.
    Il n'y a rien d'autre, dans le comportement de ces policiers, que la pire des lâchetés.
    Faites circuler le plus largement possible cette information, afin que la puanteur de cette politique cesse de se répandre.
    Gaulois.    

    http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-guerrini/011014/raymond-gureme-89-ans-rescape-des-camps-victime-de-violences-policieres

     

    01 octobre 2014

    Raymond Gurême, 89 ans, rescapé des camps de la mort, victime de violences lors d’une intervention policière. 

     

    " Y'a une limite à tout " ...
    "  Y' a un policier qui est renté chez moi "  ... " Alors il a pris la matraque "  " il m'a tapé sur la tête sur les bras ... " il m'a jeté dehors  et il re-continuais à me taper "  " ils ont tout matraqué tout le monde "  .... " ils  ont tapé les enfants,  les femmes,  ... " " J'ai porté plainte à la police de la polices " ...  j'ai 90 ans bientôt ..."
    29 septembre 2014Après une intervention policière, le mardi 23 septembre 2014 sur son terrain et des terrains voisins appartenant à sa famille, Raymond Gurême, âgé de 89 ans, présente des marques de coups et des traumatismes physiques et psychologiques importants.
    Quatre membres de sa famille  - deux de ses fils, un petit-fils et une petite-fille -  qui se sont interposés ont également subi des violences, ont été placés en garde à vue et sont passés en comparution immédiate mercredi pour  "outrage et rébellion"  contre des policiers.

    Si ce type de violences contre une personne âgée choque dans tous les cas, l'affaire prend un relief particulier étant donné le profil de la victime:
    Raymond Gurême est l'un des derniers survivants de l'internement des tsiganes et forains en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
    Raymond Gurême est l'un des derniers survivants d'une page occultée de l' histoire de la France.
    L'homme, le vieil homme,  est écrivain, et fut, dans un passé récent, décoré, et ce  très officiellement par l'alors Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, qui, dans l'un de ces discours dont ce Ministre,  immensément cultivé et très brillant homme de lettres et non-moins brillant cinéaste, a le secret, officialise, de la sorte, la reconnaissance du génocide Tzigane, perpétré, lors de la seconde  guerre mondiale, par l'administration allemande et les nazis, quand le pouvoir allemand entreprit l'internement systématique de tous les Tziganes et leur destruction en masse dans les camps de la mort.

    Jeudi 19 avril 2012

    Discours de Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion de la remise des insignes de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres à Raymond Gurême.

    Cher Raymond Gurême,

    À Montlhéry, aujourd’hui, il y a un circuit automobile. ...
    Plus rien ne subsiste d’une page noire de notre histoire.
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, quelque 6500 femmes, hommes et enfants, forains, roms, gens du voyage, ont été internés dans une trentaine de camps gérés par l’administration française.
    Ils ne seront libérés qu’en mai 1946.
    Vous étiez parmi eux, avec votre famille, dans l’Essonne, au camp de Linas-Montlhéry. Vous aviez quinze ans. Vous subissez l’absence d’hygiène, le froid, la faim, la violence des gardiens, les insultes. Vous êtes aujourd’hui le dernier témoin d’une page occultée de notre passé.
    Avant 1940, vos parents et leurs neuf enfants apportaient  « la civilisation dans les villages »,  grâce à leur cinéma et leur cirque ambulants. Le cinématographe,  « pour faire rêver, rire, trembler et pleurer banlieusards et provinciaux »,  comme vous l’écrivez dans votre livre.
    En octobre 1940, près de Rouen, l’insouciance de ces années d’enfance cesse brutalement : les gendarmes viennent vous chercher, au petit matin. Votre père, ancien combattant de la Grande Guerre, écrit en vain au Préfet pour demander une libération. Votre famille est privée de ses effets personnels et transférée, menottée, vers le camp de Linas dans l’Essonne.
    Vous tentez une évasion en 1942 : le maire de votre commune de naissance, en Seine-et-Marne, vous dénonce. 
    La deuxième évasion est la bonne :
    Vous survivez en travaillant dans des fermes en Bretagne. Après le vol d’un camion de ravitaillement allemand au profit de la Résistance, vous êtes de nouveau incarcéré à Angers, puis à Troyes, avant de rejoindre les camps de travail en Allemagne. Vous vous évadez à nouveau en juin 1944, et regagnez Paris caché dans la soute à charbon d’une locomotive. Vous rejoignez la Résistance dans le Nord de Paris, puis l’armée, en participant à la bataille de Bastogne.
    Vous ne retrouverez les vôtres qu’en 1952, en Belgique, où votre père organise la survie en tenant un jeu de quilles. Dans la famille, le silence est de mise sur les années de souffrance. Ce n’est qu’en 2009 que vous obtiendrez une carte d’interné politique.
    Aujourd’hui, alors que vous résidez à 5 kilomètres à peine de Montlhéry, vous témoignez.
    Votre livre, " Interdit aux nomades " , écrit avec Isabelle Ligner et publié l’année dernière aux éditions Calmann-Lévy, lève le voile. Pour la mémoire de vos proches, pour vos enfants, pour vos petitsenfants.

    Cet épisode de notre histoire ne figure toujours pas dans nos manuels scolaires. Pourtant, cette histoire, la vôtre, fait partie intégrante de notre histoire nationale.
    Se remémorer cet épisode, c’est aussi contribuer à lutter contre les discriminations que subissent encore les Tsiganes dans notre pays, implantés pourtant sur ce territoire depuis le XVème siècle, et citoyens français à part entière.
    C’est le combat que mène le collectif « Une mémoire française », composé d’associations de Tsiganes de France et d’un comité d’historiens. C’est le combat du cinéaste Tony Gatlif.
    C’est un combat que je rejoins, et je tenais aujourd’hui à partager avec vous cette lutte contre l’oubli, contre le non-dit, contre l’occultation ; contre ce qui, pour reprendre les propos de votre père, « dépasse l’entendement ».
    Le groupe de travail « Culture et gens du voyage », mis en place par le Secrétariat général de mon Ministère en septembre dernier, composé par les représentants des fédérations des gens du voyage, a proposé l’unanimité que vous soit remis cette distinction honorifique.
    Aujourd’hui, je suis fier et honoré de vous la décerner.
    Cher Raymond Gurême, nous vous faisons chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

    La police, lors d'une opération coup de poing armé menéeà Arpajon, une petite municipalité de 10.000 habitants de la région d'Ile de France le mardi 23 septembre 2014, s' est introduite à son domicile et celui de sa famille sans mandat de perquisition.
    Témoignage de Raymond Gurême.

    - La France, contrairement à l' Allemagne est un des pays qui n' a pas reconnu le Génocide tsigane.

    Une des filles de Raymond:
    « C’est un flic de 29 ans qui a frappé mon père de 89 ans. Il faut vraiment être une crapule pour taper sur des personnes âgées. A 29 ans, c’est courageux de matraquer un homme de 89 ans !  Quand j’ai trouvé mon père dans cet état, j’ai dit au flic qui l’avait frappé  " t’as pas honte ? ".  Il m’a rigolé en pleine figure. Mon père a été interné, déporté, résistant. Il en a déjà assez vu, la police pourrait peut-être le laisser tranquille non ? Et mes frères, vous croyez que c’est juste qu’ils soient embarqués et condamnés. N’importe qui se serait énervé de voir traiter son père comme ça ».
    
Un autre fils de Raymond, qui a aussi cherché à le défendre et a été placé en garde à vue et condamné pour « outrage et rébellion. »
    Police française!  Police Allemande  !   Avec l'accent, hein ! S'il vous plait ! ... Hein! ave' l'accin ... L'accin à Lacombe Lucien ! Police Allemande ! " Vos papiers " ... Avé l'accin : "  Police française!   Police Allemande  ! ... Police française!  Police Allemande  ! ...
    On cogne, On rafle et On rigole !!! ...  " Con ! Qu'est-ce-qu'on leur a mis ! Et au vieux ... !  t'as vu sa fille !!! " ... Qu'est-ce-qu'on leur a mis !!! "  C'est qu'on fait notre boulot !!!  On fait le jobe ... !!! Avé l'accin, le méridional de Lacombe ... Lacombe Lucien, Police Allemande, enrôlé volontaire, " Lacombe Lucien, Gestapo "  Police secrète d'état,  " On fait le jobe ... !!! ... Geheime StaatsPolizei ... Avé l'accin :  Police française! ... Police Allemande  ! ...Police d'état ... Police allemande ! Police secrète d'État !  Geheime StaatsPolizei ... Gestapo :  Police Allemande de l'État français ... ! Vos papiers !!! ... Raus ! Scnhell ! ...
    Ce cri qui nous étouffe. Immense désarroi. Colère impuissante.   Terriblement " courroucé " que nous ne puissions en finir avec cet état des choses absolument lamentable.  " Suivez-nous ! " Police " On a tous les droits ! ... "  On est le jobe " ... " Le jobe, c'est nous " ... " Le jobe, c'est eux ..." La gueule du job ! Eux ... !
    Eux, ...  Ces indécrottables crétins qui se la jouent Gestap', Geheime StaatsPolizei, police secrète d'état de la police française,  nuisent plus à eux-mêmes qu'à ceux auxquels ils veulent nuire fondamentalement, n'imaginent ni cette détermination radicale comme celle de tous les très nombreux proches, même très lointain, de Raymond, pas plus que leur absence totale d'efficience quant à, en quoi que ce soit, modifier, ne serait-ce que d'un hiota, l’intrinsèque mode d'être et de vie, l’intrinsèque spiritualité des Tziganes, du monde Tzigane. Leur beauté fondamentale. Le temps des bourreaux est revenu avec son cortège d'abominations, humiliations et abjections. C'est très simple. La lecture des événements est limpide.
    C'est Alexandre Romanès qui le disait, que " C'est comme pendant la guerre ..." .  " C'est comme ... "  Et, tous, hommes et femmes et enfants, tous, proches et lointains, d'Europe et du monde entier, du monde entier, très proches et très lointain de toute la planète,  nous n'avons même pas eu à choisir notre camp pour nous y retrouver. Pour nous y tous retrouver.
    " C'est la guerre ... Dont acte! nous vous la ferons ! Tous, du monde entier ...! Et la gagnerons ... !  L'avons déjà gagnée. Vous ne ferez qu'accroitre la douleur, la grande souffrance dont jamais l'espèce ne cesse de faire endurer à son voisin, et, en définitive, à soi-même. Mais sa  bêtise, son incommensurable ignorance et bêtise conduisisirent Lucien, Lacombe Lucien, " Police Allemande, avé l'accin si vous plait " . le conduisit là où il devait aller, aller et finir.   Avé l'ccin, avé l'accin !
    Monde édulcoré aux passions mortifères où l'on ne voit plus ce qui se passe sous nos yeux, nos fenêtres ...

    Témoignage de Raymond Gurême:
    « Il était autour de 15H30. Je me reposais dans ma camping. J’ai entendu crier. Je me lève pour voir ce qui se passe. C’est alors que la porte s’ouvre. Un flic entre chez moi, la matraque en l’air. Il avait la trentaine. Je ne l’avais jamais vu sur mon terrain. Il était baraqué, les cheveux blonds coupés en brosse et avait de grandes oreilles. Je n’étais pas très réveillé, c’était comme un cauchemar. Il me repousse vers le fond de la caravane.
    Je lui dis " pourquoi tu viens chez moi ? " Il me répond pas.
    Je laisse pas tomber et le questionne encore:  " t’as un mandat pour perquisitionner ". Il me dit: " on n’en a pas besoin, on n’est pas en Amérique ici ".
    Je lui dis: " moi non plus je suis pas en Amérique et ma caravane non plus, elle est pas en Amérique, alors sors de chez moi " .
    Il a crié " Ferme ta gueule "  plusieurs fois et puis c’est comme s’il avait pété les plombs, il a commencé à me taper dessus avec la matraque, une matraque en fer, télescopique. Ca faisait très mal et puis, comme j’ai que la peau sur les os, ça résonnait comme une grosse caisse.
    Il y a un policier plus âgé qui lui a crié "attention, vas-y doucement c’est un vieux ! ",  mais le jeune flic qui s’acharnait sur moi ne l’a pas écouté et l’autre a paru avoir peur et s’est mis en retrait.
    J’avais très mal partout mais le pire, c’est quand il a tapé sur l’arrière de l’épaule, presque derrière le cou. Ca m’a comme paralysé. C’est à ce moment là que ça m’a fait repenser…
    (la voix de Raymond Gurême se brise dans un début de sanglot vite étouffé par un raclement de gorge)…
    Ça m’a fait repenser au trajet de la gare de Brétigny au camp de Linas-Montlhéry  (dans l’ancienne Seine-et-Oise, aujourd’hui en Essonne) que des policiers français nous ont forcés à faire à pied à coups de matraque et de crosse quand j’avais 15 ans -  le 27 novembre 1940. J’ai revu le visage de mes parents et de mes frères et soeurs frappés comme moi, sans raison, par la police française.
    On en a pris tellement des coups ce jour-là ! On les comptait même plus. A la fin, tu ne sens plus rien tellement la douleur est forte.


    Et ça recommence, 74 ans après, alors que j’ai presque 90 ans, j’ai été frappé sans raison par un policier français. J’ai eu peur qu’il me tue dans ma caravane, cette caravane que j’ai installée face à la colline où nous avons souffert. Ce policier a aussi cassé des objets auxquels je tenais et a tout renversé dans ma camping. J’ai essayé de sortir de la caravane, de m’évader, comme je me suis nachave (« sauvé, enfui » en romanes) du camp.
    Quand je suis arrivé vers la porte, il m’a pris par le cou et la peau des reins et il m’a jeté du haut de la caravane vers le bas  (la caravane de Raymond Gurême est situé en hauteur et trois marches servent à y accéder, le terrain familial étant ensuite en pente jusqu’au portail ndrl).
    Je partais pour m’écraser le nez par terre mais comme je suis acrobate depuis que je suis petit, j’ai donné un coup de rein et j’ai réussi à retomber sur les pieds. Le flic m’a regardé partir en vrille. Comme il a vu que je retombais sur les pieds, il est revenu il m’a retapé à l’extérieur et après, ils étaient à deux sur moi. J’ai reçu des coups de pied en plus des coups de matraque. C’est là que certains de mes enfants (Raymond Gurême a eu 15 enfants et un total de 250 descendants) ont cherché à me défendre.
    Mais un tas de policiers leur sont tombés dessus et ne leur ont laissé aucune chance. Ils étaient déchaînés. Moi je me suis mis dans la maison (qui est au centre du terrain et dans laquelle se trouve notamment la cuisine collective et la pièce où dormait la femme de Raymond avant son décès, en 2011).
    Les flics ont même fouillé la pièce qui est à la mémoire de Pauline. Ils ne respectent même pas nos morts. Ils ont tapé sur tout le monde, même des femmes, qu’ils ont traitées de " salopes " et  "d’ordures " .
    Avant de partir comme on était sur le pas de la porte, ils ont commencé à lancer des gaz lacrymogènes. Ils m’en ont mis en pleine figure, plein les yeux. Je ne pouvais plus respirer. Mais heureusement au moins le vent était avec nous car il leur en a renvoyé aussi.
    Quand j’ai pu aller vers le portail, j’ai demandé à une femme policier qui est la supérieure de tout ce monde-là si elle avait vu dans quel état m’avaient mis ses hommes. Je lui ai demandé aussi de les calmer pour qu’ils arrêtent de frapper mes enfants. Elle n’a rien fait et elle m’a dit alors qu’elle n’était pas sur place quand j’ai été tabassé  " on ne vous a pas frappé, on vous a juste un peu molesté " . Mes enfants ont été embarqués et condamnés alors qu’ils n’ont fait que me défendre. Ca pour moi c’est inacceptable.


    J’ai la couenne dure, mais le premier soir j’avais tellement mal partout que je n’ai pas pu enlever mes habits pour dormir et m’allonger. Je suis resté sur une chaise toute la nuit. J’ai encore du mal à bouger plusieurs jours après et surtout à tourner la tête. J’ai aussi les boyaux qui me font mal.
    Et puis c’est comme si je perdais l’équilibre par moment. J’avais jamais eu ça avant. J’ai été chez mon docteur qui m’a fait un  certificat médical. Je suis allé porter plainte à la gendarmerie d’Egly, où ils ont été très gentils mais ils m’ont demandé de laisser l’original du certificat médical en me disant qu’ils me le ramèneraient.
    En tout cas je veux porter plainte et que ces policiers soient punis pour ce qu’ils m’ont fait. Il faut que ça cesse. Depuis que j’ai 15 ans, j’ai des képis sur le dos. J’ai presque 90 ans, je voudrais pouvoir vivre tranquillement sur mon terrain et que la police me laisse en paix ».
    " Me laissent en paix ".
     
     
    Raymond, grand-père, oncle, ami…
    Lorsque j’ai appris ce qui t’est arrivé, je me suis demandé : qu’aurais-je fait si cet après-midi du 23 septembre j’étais à côté de toi, en train de t’entendre raconter ton passé ou tout simplement des blagues, comme tu sais si bien le faire ? Comment aurais-je réagi en voyant un policier qui, de par son âge aurait pu être ton petit fils, te frapper ?
    Raymond, grand-père, oncle, ami… ta parole si douce et si forte en a inspiré plus d’un, depuis que tu l’as libérée après l’avoir enfouie pendant 70 ans en regardant chaque matin la colline où tu avais été interné avec ta famille.
    Cet été, parmi le millier de jeunes réunis à Cracovie et à Auschwitz-Birkenau, elle a rempli beaucoup de cœurs et d’esprits d’énergie et de rage de vivre debout. Elle a aussi grandi la soif de justice de ces jeunes venus de partout pour l’entendre, avec celle d’autres survivants de ce génocide que peu ont compris et que beaucoup ignorent, pendant que certains le mentionnent pour en regretter l’échec.
    Ta parole, douce et forte, est un exemple pour beaucoup. Pour moi aussi. Mais cet après-midi du 23 septembre, si j’avais été assis sur les marches de ta verdine comme l’autre jour, aurais-je su me limiter à la parole? Si oui, aurais-je pu la maîtriser ?
    Je ne sais pas ce que ces policiers cherchaient chez toi ce 23 septembre, ni n’ai besoin de le savoir. Ce que je sais, c’est que tu es un de ceux qui, par les armes, avez fait en sorte que ces policiers ne soient pas sous les ordres des nazis ou de leurs collaborateurs. Pour moi, comme pour toi et, j’espère pour une grande majorité, ça compte. Ce que je sais, c’est que à Birkenau tu as refusé de monter en voiture et, sous un soleil de plomb, tu as marché à pied avec nous jusqu’à l’emplacement du camp des familles tziganes. Car tu as une force admirable. C’est sans doute cette force là que ces lâches individus ont aperçue confusément et avec horreur. C’est sans doute cette force-là qu’ils ont cru pouvoir anéantir à coups de matraque.
    Pauvres lâches en uniforme !
    Cette force-là, ils ne peuvent pas la saisir. Ils ne sont pas équipés pour. Elle leur échappe tout comme l’esprit qui lui sert de support et la parole qui lui sert de conduit. C’est pourquoi ils se sont pris à toi physiquement Raymond, car autrement que craignaient-ils d’un homme de presque 90 ans, pesant moins de 40 kilos ? On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. Ils ont des muscles, des matraques et le monopole de la violence. C’est effectivement beaucoup, pour leur regard de myope. Mais ce n’est rien face à la force que tu possèdes et que tu transmets Raymond ! Contrairement à leur brutalité, elle est d’autant plus redoutable que la brutalité ne l’entame pas
    Saimir MILE
    Président de La voix des Rroms
    Voir aussi les commentaires qui suivent l'article....  http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-guerrini/011014/raymond-gureme-89-ans-rescape-des-camps-victime-de-violences-policieres

    Et ici une pétition :  http://www.humanite.fr/petition-de-solidarite-avec-raymond-gureme-554346

     


    1 commentaire
  • Les flics se font du blé … Grâce à une histoire de fesses.

    Pour la police, tout est bon pour se faire du fric. La moralité n'étant pas leur meilleur atout. Vous l'avez certainement constaté dans les colonnes des journaux. Outre le fait d'être primés au rendement, ils sont généreusement dédommagés pour outrage, avec la complicité bienveillante de la justice. Vous dites justice ? La manœuvre est on ne peut plus claire. Les commis du pouvoir vous provoquent, jusqu'à ce que vous perdiez votre sang froid et voilà, une parole même des plus banales est une insulte à agent. S'ensuit les dommages et intérêts pour les pourfendeurs de la démocratie. Les flic ne sont pas à cela près, même une histoire de fesses.

    Gaulois.


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