• Police et matricule

    Abandonné depuis environ 20 ans, c'est le retour du matricule ou « Numéro d'identification individuel » pour policiers et gendarmes.

    Texte officiel : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000028387708&dateTexte=&oldAction=dernierJO&categorieLien=id


    Il paraît que ce retour ne fait pas l'unanimité. Nous prendrait-on pour des idiots, car il ne fait aucun doute que les intéressés voient d'un mauvais œil cette identification qui va les empêcher de tourner en rond. Comprenez leur violence gratuite et complètement anonyme envers les citoyens. La plupart des policiers et gendarmes refusent systématiquement de donner leur identité, tant qu'il n'y a pas de procès verbal enregistré. Ce qui veut dire que vous pouvez vous faire matraquer par un commis du pouvoir sans possibilité d'identification de votre « Agresseur ».
    Ceci explique cela !
    Ce retour du matricule devrait freiner les ardeurs des pitbulls de la république.
    Cependant, plusieurs inconvénients majeurs sont à déplorer. Rien ne nous garantit l'authenticité de cet identifiant et il est possible de relever un numéro bidon. De plus, retenir un numéro à 7 chiffres n'est pas évident. En outre, il n'est pas interdit de penser que lors de conflits entre manifestants et policiers, ces derniers oublient consciencieusement d’agrafer leur numéro.
    Quand à prétendre que le retour de l'identifiant va améliorer les relations police-citoyens, c'est du pur jus langue de bois politique.
     
    Plus loin :
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-retour-du-matricule-des-policiers-la-fausse-bonne-idee-de-2014_1310887.html


    votre commentaire
  • Le Taser et assassinats ordinaires

    Une fois de plus le taser provoque la mort.
    http://www.france24.com/fr/20131112-jeune-homme-decede-apres-une-decharge-taser-plainte-pereUne de plus et dans l'indifférence totale. D'aucun diront que ce jeune n'avait qu'à bien se tenir, ignoble !
    Prétendre que le Taser est sans danger, c'est comme affirmer qu'une bombe atomique est inoffensive !

     

    Déjà en 2008

    Le taser envoie une décharge électrique de 50 000 volts et bien qu'elle soit brève, elle peut provoquer la mort. Aucun policier ne peut l'ignorer lorsqu'il l'utilise et c'est donc un assassinat potentiel au même titre qu'une arme à feu, très souvent utilisée de façon abusive et injustifiée.
    Si la peine de mort a été abolie, les représentants des forces de l'ordre l'ignorent.
    Ceux-là pratiquent une « Justice » expéditive au mépris des lois et du respect de la vie. Le pouvoir qui leur confie ces armes mortelles porte une lourde responsabilité.
    Il est remarquable de constater que certains décès sont imputés à une asphyxie

    Gaulois.
    http://www.forumsocialiste.fr/viewtopic.php?f=24&t=23041
    http://www.raidh.org/taserraidhweb.pdf

     

     

     


    votre commentaire
  • Culture du résultat

    Personne n'accepte de son plein gré la verbalisation, pour quelque raison que ce soit, même si vous avez le sentiment d'avoir commis une faute.
    Mais n'avez-vous jamais le sentiment que les représentants des forces de l'ordre – ou du désordre, question d'appréciation – ont parfois la répression facile ? Bien sûr puisque qu'ils doivent assurer des quotas. Alors, lorsque vous êtes pris en défaut, il serait bon de demander à celui qui vous tend le PV si vous contribuez à remplir son quota. Il faut juste avoir un peu de courage.

    Gaulois.

    Il y a fort à parier que contrairement à ce qu'affirme Manuel Valls, les quotas n'ont pas de couleur politique.

    A Chartres, rien d'étonnant car c'est dans la droite ligne de la politique locale.

    A n'en pas douter, l'arsenal répressif est tel que bientôt, même si vous ne commettez pas de faute, vous serez verbalisés, juste comme ça ! Pour remplir les quotas.

    Les articles qui suivent sont on ne peut plus éloquents.


    votre commentaire
  • Deux côtes cassées...Silence radio !

    Comme toujours, c'est en France que ça se passe. Pays qui n'est pourtant pas avare à dénoncer les dictatures d'ailleurs.


    Les médias observent un silence étourdissant plus qu'évocateur des méthodes fascistes.
     

     

     

     

     

     

     

    Nous entendons dire que les socialistes « Droitisent » leur politique. Plus précisément, les gouvernements passent et se ressemblent étrangement. Le social, c'est la matraque.

    Gaulois.


    https://www.google.fr/#q=Jean-Baptiste+Eyraud+pass%C3%A9+%C3%A0+tabac+par+les+CRS

    http://blogs.mediapart.fr/blog/attac-france/221013/jean-baptiste-eyraud-passe-tabac-par-les-crs-deux-cotes-cassees-silence-radio

    http://www.millebabords.org/spip.php?article24615

    Ce qui s'est passé samedi après-midi place de la République à Paris est à la fois banal et indigne. Banal parce que la répression contre les mouvements sociaux est devenue une routine quotidienne dans notre pays, sous Manuel Valls  comme sous Brice Hortefeux, et en particulier contre les sans logis ou les sans emploi.
    Indigne parce que les forces de l'ordre ont dispersé violemment et illégalement un rassemblement déclaré de façon parfaitement légale par le DAL place de la République. Plusieurs mères de famille ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu'il s'était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l'encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées. Pas de dépêche des agences de presse, pas un mot dans la plupart des quotidiens, silence à la radio.
    Les CRS et leur hiérarchie présente sur place ce samedi 17 octobre ne pouvaient ignorer qui est Jean-Baptiste Eyraud. Depuis vingt ans il lutte avec le DAL contre l'indifférence et le silence qui entoure le drame des sans logis et des mal logés. Par son activité inlassable et son énergie communicative, il a permis aux sans logis de disposer d'un outil et une voix écoutée et respectée. Il contribue sans trêve à mettre à nu les contradictions entre les discours et les actes des politiciens, prolixes en promesses mais avares en réalisations.
    En frappant Jean-Baptiste Eyraud, les forces de l'ordre n'ont pas agi au hasard: cibler une de ces figures les plus connues vise à répandre la peur dans tout le mouvement social. Ce gouvernement est aussi dur avec les démunis qu'il est prévenant envers les grands patrons et banquiers. La Préfecture de Paris et Manuel Valls doivent cesser leurs agissements brutaux et illégaux. Le gouvernement doit appliquer la loi DALO, le droit à l'hébergement, les réquisitions de logement. En s'engageant dans une politique répressive indigne, le gouvernement saccage les principes de solidarité et de justice, seuls à même de faire barrage à la droite extrême.
    Attac France,
    Paris, le 22 octobre 2013




    votre commentaire
  • Gendarme tireur

    http://www.leparisien.fr/informations/biscarrosse-l-homme-tue-par-un-gendarme-etait-recherche-01-08-2013-3023537.php

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-homme-tue-a-biscarrosse-le-gendarme-sort-libre-de-sa-garde-a-vue-02-08-2013-3026063.php

    Après ce nouvel assassinat perpétré par un commis de la république, la banalisation des meurtres « officiels » est sidérante. Un tournevis contre une arme à feu suffit pour que le gendarme soit en légitime défense !
    Bientôt, le seul fait de fixer dans les yeux un représentant de l'ordre fera de vous un dangereux criminel, passible d'être abattu comme un chien.
    Selon les articles du Parisien, l'allusion qui consiste à dire que les gendarmes avaient reconnu l'homme correspondant au profil d'un individu recherché pose question. Voleur, sans doute, mais criminel au point de l'exécuter, ça dépasse l'entendement. Car il s'agit bel et bien d'une exécution que l'on peut qualifier d'assassinat. De plus, prétendre que le gendarme n'avait pas l'intention de donner la mort en tirant dans l'aine renforce le questionnement sur sa prétendue légitime défense. Les gendarmes s'entraînent régulièrement au tir et il pouvait très bien viser les jambes.
    Enfin, après l'exécution de l'homme, il est facile de faire des déclarations qui ne pourrons jamais être vérifiées.
    Le nombre de victimes     exécutées par les services de l'ordre se compte par centaines. Victimes qui ne sont pas toujours des criminels, comme on veut bien nous le faire croire.   
    Le ministre de l'intérieur a raison quand il parle de violence. Il oublie juste de préciser de quel côté elle se situe.
    Gaulois.


     
     


    votre commentaire
  • Dégrisement mortel

    Qui peut croire qu'être placé en cellule garantit un retour de dégrisement ?
    Il n'est bien sûr pas question d'encourager la soûlographie, mais les gardiens de la paix - hélas si souvent mal nommés - ne sont-ils pas là pour justement veiller au grain.
    Cette femme est « Cueillie » en état d'ivresse très avancée mais ne suscite pas pour autant la précaution élémentaire de la faire examiner par un médecin, ou en milieu hospitalier.
    Les commissariats sont-ils devenus des repaires de voyous ? Il est en tout cas certain que pour la police, une vie n'a aucune valeur.
    Nous vivons dans une société barbare.
    Gaulois.   


    votre commentaire
  • Course poursuite

    Il y a quelques semaines, je postais un article du même ordre. A savoir les courses poursuites dont les « Représentants de la loi » usent dangereusement.
    Encore une fois, il n'est pas question d'excuser ces mineurs, mais un plein de carburant vaut-il plus que la vie de quatre jeunes ?
    Les gendarmes ont-ils conscience que l'engagement d'une poursuite dans de telles conditions entraîne de facto une fuite éperdue des fautifs. Fuite qui peut se terminer par un accident grave et la mort des occupants du véhicule. Certes, ces derniers devraient obtempérer aux ordres des policiers qui eux, savent très bien que souvent, ce n'est pas le cas. C'est donc délibérément que les forces de l'ordre, au nom du sacro saint « Force reste à la loi ! », engagent des courses poursuites dont les  risques peuvent être mortels.

    Pour aller plus loin :

    http://lagendarmerit.free.fr/public/LISTE-CRIMES-RACISTE.pdf

    http://www.conseils-avocats.com/blog/journal_faits_divers/2011/06/bavures-policieres--amnesty-international-epingle-la-france-.html

    http://www.ldh-france.org/Bavures-policieres-et-traitement.html

    Etc...

    Gaulois.


    votre commentaire
  • Retour à l'envoyeur

    Samedi 25 mai dans la matinée, un petit groupe d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est venu déposer des cartouches de grenades lacrymogènes et de grenades assourdissantes devant le siège de l'un des fabriquants, à Paris.
    Ces « Munitions » étant l'expression favorite de la démocratie et du dialogue par le pouvoir en place.

     http://www.dailymotion.com/video/x10770w_notre-dame-des-landes-depot-de-grenades-et-cartouches-de-lacrymos-devant-le-siege-du-fabriquant-a-pa_news#.UbLC8NhCLFy

    Il ne fait aucun doute que l'usage, sans le moindre discernement par les forces du désordre, du gaz lacrymogène est dangereux.
    C'est le terrorisme d'état !
    Gaulois.

    L'emploi des gaz lacrymogènes est toxique pour la santé et la démocratie
    03 avril 2013

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3702_gaz_lacrymogene_sante.php


    Les manifestations pacifiques ou plus radicales sont souvent contrôlées et dispersées par l'usage de gaz lacrymogène. Si ce type de répression a l'avantage immédiat de ne pas blesser directement, les gaz émis sont potentiellement très dangereux pour la santé. Un sujet brûlant lorsque l'on constate que les forces de l'ordre, notamment en France, n'hésite pas à « gazer » les populations les plus fragiles, sans aucun ménagement.
    Le gaz lacrymogène est un composé chimique qui provoque une incapacité temporaire par irritation des yeux et/ou du système respiratoire. Il s'agit principalement du propane dinitrile[(2-chlorophényl)méthylène] ou CS. Il est utilisé par les forces de l'ordre car considéré comme faiblement toxique et non létal.
    Pourtant, les Nations Unies classent le gaz lacrymogène comme une arme chimique, « autorisée par la Convention sur les armes chimiques à des fins de maintien de l'ordre sur le plan intérieur » mais « interdit[e] en tant que moyen de guerre. » par la même Convention.

    L'usage des gaz lacrymogène en France

    Le gaz lacrymogène est utilisé soit en aérosol (un spray) pour l'auto-défense, soit en grenades. Les forces de l'ordre chargées d'encadrer et de contenir les manifestations en France (CRS notamment) ont de nombreux moyens de répression et abusent volontiers des gaz lacrymogène pour disperser ou faire reculer la foule.
    Plusieurs textes de loi précisent l'utilisation des gaz lacrymogènes en France. En premier lieu, l'article L-211-9 du code de la sécurité intérieure, qui reprend l'article 431-3 du code pénal, stipule que « les représentants de la force publique appelés en vue de dissiper un attroupement peuvent faire directement usage de la force si des violences ou voies de fait sont exercées contre eux ou s'ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu'ils occupent ». Le préfet de police, « tout officier de police judiciaire responsable de la sécurité publique, ou tout autre officier de police judiciaire », le chef d'unité sur le terrain, le commandant de CRS ou le capitaine d'escadron de gendarmerie mobile sont habilités à prendre la décision de recourir aux gaz lacrymogènes.
    Malheureusement, l'actualité récente soulève de nouveau la question de l'usage abusif de ces gaz sur les personnes. En France, de nombreuses manifestations, y compris locales, et occupations pacifiques sont réprimées violemment, avec un usage tout à fait disproportionné de gaz lacrymogène, ceci avec une absence totale de discernement des forces policières envers les plus fragiles.
    De très nombreuses manifestations et vidéos témoignent de cet usage inconsidéré des gaz lacrymogène et nous citerons trois exemples, parmi tant d'autres.

    La zone occupée à Notre-Dame-des-Landes sous un brouillard de gaz lacrymogène

    La répression policière envers les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes a été particulièrement violente et les gaz lacrymogènes ont été massivement utilisés, noyant la zone occupée par les manifestants dans un épais brouillard toxique, alors que des personnes vivaient sur place.
    http://www.youtube.com/watch?v=bEpfC9y6nFI&feature=player_embedded


    Les familles Roms gazées et enfermées volontairement

    Ce fût également le cas début janvier 2013 lorsque plusieurs dizaines de policiers ont saccagé et aspergé de gaz lacrymogène l'un des plus grands squats de Roms de l'agglomération lyonnaise à Saint-Fons. Les enfants, nombreux, ont été gazés sans ménagement, avec leurs mères, parfois même en les enfermant de force dans leur logement de fortune, un motif suffisant pour entraîner la mort.
    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3702_gaz_lacrymogene_sante.php


    Les familles "bourgeoises" gazées à « La Manif pour Tous »

    « La Manif pour Tous » a montré aux yeux du plus grand nombre des parents et des enfants gazés sous les rires narquois de certains CRS, alors que la manifestation était très « bon enfant » : pas de jet de projectiles, pas de casseurs, pas de bandes mobiles prêtes à en découdre... Là encore, l'usage des gaz pose question.
    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3702_gaz_lacrymogene_sante.php


    Enfin, les manifestations sporadiques comme celles des associations de protection de la nature et des animaux, de riverains contre des projets destructeurs de l'environnement, mais aussi des "indignés" (fin 2011), des "sans logis" (début 2012) sont également gazées sans ménagement pour les plus fragiles.
    Malheureusement, outre l'incommodation temporaire, les lacrymogènes sont dangereux pour la santé comme le synthétise le blog Danger-sante.org
    La toxicité du gaz lacrymogène
    Les effets du gaz lacrymogène à court terme sur la santé
    Des problèmes respiratoires, une irritation des voies respiratoires.
    Des nausées, voir des vomissements.
    Une irritation des voies lacrymales et des yeux
    Des spasmes
    Des douleurs thoraciques
    Des dermatites et des allergies
    Il faut savoir que les effets sont accentués par temps chaud et humide.
    Les dangers des gaz lacrymogènes à long terme pour la santé
    Une nécrose des tissus dans les voies respiratoires
    Une nécrose des tissus dans l'appareil digestif
    Des œdèmes pulmonaires (trou ou bulle d'air dans le ou les poumons)
    Des hémorragies internes (hémorragies des glandes surrénales)
    Le gaz lacrymogène, une toxicité mortelle
    Plusieurs études démontrent la toxicité importante de ces gaz dans un espace confiné où le décès peut survenir. Ainsi, lorsque une personne reçoit des bombes à gaz lacrymogènes à l'intérieur de son domicile et qu'elle n'arrive pas à sortir à l'extérieur (cas des personnes âgées et des bébés), elle risque de perdre la vie assez rapidement.
    C'est typiquement le cas qui aurait pu se produire lors de cette scène d'un autre temps rapportée par le webzine Basta, début janvier 2013, dans le camp de Roms à Saint-Fons : « Sandu est seul dans sa cabane. "J'étais en train de me laver. Un policer est rentré, quand il m'a vu, il a lancé du gaz lacrymogène à hauteur de mon visage et il a refermé la porte. Quand j'ai voulu sortir, je n'ai pas pu. Il bloquait la porte et m'empêchait de sortir. J'ai cru que j'allais mourir." »
    Cette issue qui aurait pu être fatale, aurait été due soit à une atteinte pulmonaire et/ou une asphyxie.
    Les effets à long terme de ces gaz lacrymogène sont de 3 types :
    l'effet mutagène et donc cancérigène des produits.
    l'effet tératogène : les femmes enceintes risquent donc d'avoir des enfants avec des malformations.
    l'effet nécrosant : une pneumopathologie chronique peut malheureusement s'installer et devenir irréversible.
    Les populations les plus fragiles (bébés, jeunes enfants, personnes âgées) sont très sensibles à ces gaz toxiques, ainsi que les insuffisants rénaux[1]. Ils peuvent développer une syndrome de dysfonctionnement respiratoire réactif. Ce syndrome ainsi que la bronchopneumonie et un oedème pulmonaire peuvent s'installer définitivement. On peut également assister aussi à une fièvre persistante.
    Ce n'est pas tout, les gaz lacrymogènes peuvent également développer des douleurs abdominales et à des diarrhées. Le foie peut subir une atteinte nécrosante importante de type stéatose. Un oedème cérébral peut également apparaître.
    La répression policière aveugle : un déni de démocratie
    Par conséquent, l'emploi des gaz lacrymogène n'est pas anodin et particulièrement inacceptable lorsqu'il est sciemment projeté contre des personnes fragiles, ce qui est assez fréquent dans les manifestations, y compris celles pacifiques, alors même que la loi ne l'autorise pas.
    L'usage de ces moyens de répression d'un autre temps participe à la fracture de plus en plus profonde entre les forces de l'ordre et les citoyens qui expriment leur mécontentement sur des sujets de société. Alors que nos politiques sont prompts à lancer des appels au calme et à affirmer que la violence ne résout rien, force est de constater qu'ils ne favorisent aucunement le dialogue et pire, le méprisent en faisant usage de gaz toxiques.
    A l'heure où la France peine à évoluer vers la démocratie[2], ce recours quasi systématique à des armes chimiques contre la population, y compris les plus fragiles, est tout à fait inacceptable. Un constat qui fait peine à voir dans le pays qui se gargarise d'être le berceau des droits de l'Homme...
    Le mépris du peuple est le meilleur terreau pour qu'il se révolte.
    Notes
    1. Ces gaz toxiques sont rapidement absorbés par voie pulmonaire. Une grande partie est hydrolysée puis éliminée par les reins dans les urines.
    2. Absence de la représentation proportionnelle à l'Assemblée nationale, quasiment aucun référendum, corruption et mensonges des élites, justice partiale, Président de la République élu par une minorité, élus qui défendent leurs intérêts avant ceux du peuple, liberté d'expression muselée et remise en cause par des membres du gouvernement...


    votre commentaire
  • Policière et lacrymo

    Une policière de 21 ans a été « sérieusement brûlée » au visage et aux yeux lors d’une intervention ce vendredi soir à Montigny-le-Bretonneux dans les Yvelines. La jeune femme a été victime de projections de gaz lacrymogène très concentré alors qu’elle se trouvait au milieu d’une altercation entre une quarantaine de jeunes.

    http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/09/1578551-yvelines-une-policiere-de-21-ans-brulee-au-visage-par-du-gaz-lacrymogene.html

    Cette adjointe de sécurité intervenait dans un centre commercial où des jeunes gens « fichaient le bazar » explique une source policière. « Les jeunes ont commencé à vouloir se battre avec les policiers » et l’un d’eux a donné un coup de poing à une gazeuse lacrymogène de grand format qui a explosé au visage de la jeune femme.
    Celle-ci a été hospitalisée aux Quinze-Vingt à Paris. Si la policière souffre de brûlures jugées « sérieuses », « le pronostic des médecins est optimiste » confie la source concernant de possibles séquelles. La jeune femme a regagné son domicile ce samedi.
    Les jeunes fauteurs de trouble ont pu prendre la fuite. Seul l’un d’eux a été interpellé et placé en garde à vue.

    Quand des dizaines, voir des centaines de manifestants se font « Gazer » au lacrymo, personne n'en parle. Pourtant, il en est qui gardent des séquelles graves et durables. 

    Il n'est pas question de soutenir ces jeunes qui l'on « Gazée », mais après tout, cette policière sait maintenant ce que le lacrymo peut faire comme dégâts.

    http://www.danger-sante.org/effets-gaz-lacrymogene/
    http://sante-guerir.notrefamille.com/v2/services-sante/article-sante.asp?id_guerir=362

    Que le gaz lacrymogène soit utilisé par des jeunes ou par les forces de l'ordre ou si vous préférez du désordre, il reste l'une des arme dangereuses des lâches.
    Gaulois.

    Équipée sauvage … Avec des enfants

     Il n'est pas question de féliciter cette jeune femme.
    Pas plus d'ailleurs que le média qui relate cette affaire sans le moindre discernement et encore moins la gendarmerie. En effet, durant une équipée de 15 mn, les gendarmes ne pouvaient pas ne pas avoir constaté la présence des enfants dans la voiture folle. Une course poursuite dans de telles conditions est un crime. Ne valait-il pas mieux abandonner la poursuite et se contenter de relever le numéro, plutôt que de provoquer un accident qui pouvait coûter la vie à cette femme et aux enfants. Heureusement, dans certains cas similaires, la police préfère abandonner la poursuite.
    Non ! La gendarmerie, dans sa superbe arrogance, ayant pour seul prétexte que la force reste à la loi, fait le pire des choix en engageant une course poursuite qui pouvait se terminer de façon dramatique. Dans cette affaire, les gendarmes devraient être condamnés pour poursuite dangereuse pouvant entraîner une issue fatale. 
    Quand au média, il ne fait aucun doute qu'il se range d’emblée du côté de l'ordre établi et se délecte avec ce qu'il lui souffle.
    Gaulois.


    votre commentaire
  • Violence policière « Ordinaire »

    Derrière l'urgence, la bêtise. Retour sur le week-end de résistance du Chefresnes.

    Voir aussi la rubrique " Nucléaire et THT "

    Nous pouvons comprendre qu'elle n'ait pas publié son identité.
    Ce qu'elle décrit est la triste réalité du pouvoir en France. Les bavures policières se succèdent à un rythme qui s'accélère avec la complicité des gouvernants, qu'ils soient de droite comme de gauche. Nous basculons dans un état policier dangereux.
    Ceux qui croient encore que la France est le pays des droits de l'homme sont des utopistes qui regardent la réalité en prenant la longue-vue du mauvais côté.
    La liberté, le droit de dire non ! Résister à ce pouvoir que nous ne voulons pas doit l'emporter sur le bruit des bottes.
    Ce témoignage a été posté sur Indymedia Nantes le 6 juillet 2012.

    Gaulois.

     vendredi 06 juillet 2012 - 21:06 par Une des prescence anti-nucleaire du week-end.

    http://nantes.indymedia.org/article/25884

    Avancer en ayant oublié sa tête c'est revenir en ayant perdu un bras.


    Retour sur le week-end de resistance au Chefresnes
    Laisser place à la fragilité ou tout détruire.

    Je me suis fait tirée dessus par un flic.
    J'ai 15 impacts de métal dans le corps et ils y resteront ; la jambe, l'os du genoux, le vagin, le sein, le bras. Le nerf de mon bras droit a été sectionné, on a du opérer. Dans un an peut être je retrouverai ses capacités.

    J'écris pour qu'"on" ne puisse pas dire qu"on" ne savait pas. Qui veut savoir sait.
    J'écris pour qu'on arrête de nous censurer, frapper, enfermer, tuer derrière une soit disant démocratie et un soit disant état de droit.
    J'écris parce que je n'en peux plus qu'on renvoie les violences aux pays lointains et pauvres en se décharge lâchement des questions révolutionnaires qui se posent en tunisie, en lybie, en Egypte, en Syrie ... disant qu'en France c'est pas la même, qu'en France c'est différent, et même pire...
    Ecrire parce qu''à 20ans j'ai subie, vu et entendu trop de violences policières derrière des vitrines de mensonges et de propagande marchande.
    Écrire parce qu’il m'est insupportable de sentir cette boule d’angoisse dans mon ventre quand je croise un flic, et ce brouillard de solitude et d'impuissance face au système policier.
    Écrire faute hurler que ça ne peut plus durer, et de prendre acte.
    Ecrire parce que la liberté dans la civilisation occidentale est un mensonges meurtrier.
    Ecrire parce qu'il y a trop de silences et de mensonges sur la répression, sur nos luttes, sur les dangers du nucléaire, entre autre, sur la violence du système.

    Cette fois-ci, ça s'est passé au Chefresne, une commune qui résiste à l'implantation d'une ligne très haute tension de 170 km de long (cette ligne participe à la création d’un gigantesque réseau de circulation d’information mondial, avec non seulement vente d’électricité mais aussi contrôle des populations et automatisation de leurs échanges avec l’administration centrale. Le courant électrique sera produit par des éoliennes en mer du Nord, par des centrales nucléaires comme l’EPR de Flamanville, mais aussi mécaniquement par les trois réacteurs de Tricastin qui sont maintenant libérés de l’alimentation électrique de l’usine Eurodif qui a fermée ; http://antitht.noblogs.org/255 )
    Mais je porte en mois bien des blessés, bien des morts, bien des non dits, pas qu'en France, pas qu'ailleurs .
    Je porte en moi des prisons pleines et je sais les impunités à répétions pour les bourreaux légitimes.
    Amin Bentounsi a été assasiné le 21 avril par balle, dans le dos, et suite à ça des policiers manifestent armés, en uniforme, revendiquant le droit de tuer en prevention.
    Depuis leur mise en services le flash ball, les grenades assourdissantes et celles de desenclerment ont fait beaucoup de blessés, des oeils perdus, des plaies, des handicaps, des morts; personne n'a gagné devant la justice.
    Je sais des villes de plus en plus sécuritaires, un arsenal juridique de plus en plus liberticide, le perfectionnement du contrôle de la population en meme temps que celui des frontières.
    J'écris parce que j'en ai marre qu'on me demmande si "ça va". A ceux à qui j'ai dit "oui", la politesse ou l'habitude.
    bref.

    Nous nous sommes fait tirés dessus sous des pylones THT qui pullulent dans la campagne, dans un désastre mondial qui menace de péter à tout moment et dans lequel on nous voudraient civilisé, passif. Nous, à force, dépossédés de presque tout; de notre histoire, de son sens, du langage, de l'information, de nos corps, de nos désirs, de notre temps, de nos vies. Alors qu'on nous voudraient inoffensifs, craintifs, non violents, je ne veux pas qu'on me parle comme à "la malade", qu'on m'infantilise, qu'on me plaigne. J'ai besoin qu'on prenne soin des uns des autres, pour durer, j'ai besoin qu'on riposte aussi. J'ai besoin, pour guérir, d'un système sans flics, sans pouvoir.
    Oui, tenons compte des dégâts d'un fragment de guerre sociale explicite, de son lot de douleurs et de violence, mais n'abandonne pas, organisons nous. Ce qui ne tue pas rend plus fort parait-il, à condition de ne pas se mentir.

    Vous voulez des détails? Les mass-médias sont venus dans ma chambre d’hôpital avant l'opération. Un médecin généraliste, présent sur le camps, avait témoigné des violences policières et de l'utilisation d'armes de guerre ( grenades de Dé-encerclement, grenade assourdissantes, gaz lacrymogène, matraque...) laissant de nombreux blessés. Il avait été formidable sur le camps mais là il arrivait géné ; les mouches à merde du pouvoir, autrement dit les journalistes, voulaient filmer les impacts de métal dans les corps pour diffuser le témoignage. Pas d'image, pas de parole, c'était leur chantage. Ils restèrent une heure dans la chambre, tentant de se défendre de la bassesse de leur journaux (voir les revues de presse sur : http://www.percysoustension.fr )et de leur démarche.
    En voyant, sans surprise, ce qui en sort, un rectificatif s'impose.

    L'avancée des travaux de la ligne rend plus qu'urgente et nécessaire une résistance concrète et de terminée sur les infrastructures.
    "Il est maintenant évident et nécessaire, vu ce que nous imposent les pylônes dressés sur nos terres, que beaucoup de personnes sentent l’envie en eux d’agir directement contre ce maillon faible de l’industrie nucléaire vu l’inacceptable répression des opposants, les droits fondamentaux des personnes bafoués, les humiliations qu’inflige RTE à la population." (extrait de l'appel tous au chefrenes, wk de resistance; http://www.stop-tht.org/)

    Ces lignes participent à la dépossession de nos vies et s'imposent avec la même arrogance et le même fascisme que l'aéroport à Notre Dame des Lande, le tgv entre Lyon et Turin, la centrale à gaz au Finistère, les éco-quartiers dans nos villes gentrifiées ou encore que les prisons à visages humains, belle image de l'hypocrisie du merdier actuel.
    Alors d'où vient la violence?

    On le sait et on peut s'en indigner après coups, mais il est important de le rappeller : les appels publiques de rencontres ou d'action entrainent inévitablement un énorme déploiement du dispositif policier: Occupation policière et militaire du territoire, contrôle et fouilles de ceux qui y passent, surveillance (hélicoptères, dispositif d'écoute), renforts entrainés au terrain ( dans le cas du Chefresne, la spig, les garde mobile de blain, entrainé sur la lutte de notre dame des landes). ILs étaient plus de 500 armés sous les pressions d'une préfecture traumatisée par Valognes (ou la perte de la maitrise d'un territoire.)
    Leur volonté semble clair : casser le mouvement, faire mal, physiquement et moralement.

    Alors que les mass-media construisent méticuleusement la figure du dangereux radical qui veut en finir (avec on ne sait quoi) et qui vient de loin pour ça ( figure menaçante et complètement dépolitisée), ils passent sous silence les luttes et la répression croissante qu'elles subissent. Un territoire qui résiste est souvent occupé militairement, comme on le voit au Chefresne, à Notre Dame des Landes ou encore au Val de Suse; Sur fond d'expropriation, d'expulsions se déroulent quotidiennement les pressions psychologiques, financières, judiciaires et policières. Derrière la soit disant liberté de penser: l'interdiction d'agir. On nous tanne d'être non violent sous une violence croissante.

    Le 24 juin, une manifestation est partie vers le château d'eau, lieu de rencontres et de résistances, expulsé le mercredi 20 juin. Un autre cortège, dont je faisait partie, est allé en direction des pylônes (deux debout et un encore au sol). Il est difficile de dire s'il faut définitivement abandonner toute action de masse annoncée, si c'était un casse pipe d'aller à ce qui ne serait qu'affrontement anticipé par des flics mieux équipés, de se dire que la peur l'envie d'annuler était presente la veille et le matin et qu'elle était peut être sagesse. Il semble important de questionner nos mode de prise de descision dans des moments d'urgence et de "spectacle" comme celui-ci. "La marche pour l'honneur" mentionné dans un retour (lien ci dessus) laisse un triste arrière gout de ces armées de déja-vaincus avançant vers leur perte. Etre transversales, imprévisibles, inattendus pour ne pas devoir devenir force militaire… Un ami me dit après coup " cette fois encore on est pas passé loin de la mort, un d'entre nous aurait pu y rester".
    Dans la campagne grise de gaz nous n'avions pas le rapport de force ou l'intelligence nécessaire pour ne pas se faire repousser assez rapidement et violemment vers le camp. On entendait des détonations, des cris et sur la dernière charge les regards que je croisais étaient effrayés ou souffrants. Les lignes de flics, en entendant "il y a des blessés, du calme" se sont mis a charger en gueulant et tirant. Après avoir eu l'impression de bruler, j'ai eu celle de perde mon bras, puis la peur qu'ils nous tirent dans le dos ou qu'ils arrêtent. Quelqu'un m'a saisit et m'a sortie de là.
    A ceux qui disent que la guerre est finie, je leur dis qu'elle est latente, cachée, mais qu'on peut compter nos morts, pour ne pas les oublier. Un opposant est passé il y a quelque années sous un train castor qu'il a voulu bloquer en s'enchainant sur la voie. D'autres y ont laissé leur tendons, brulé par la disque use des flics qui voulaient les enlever, d'autres … la liste est incomplète. Combien de morts par le nucléaire, de Hiroshima à Fukushima en passant par ceux qu'on cache chez nous, combien de tonnes de déchets qui s'entassent, combien d’irradiés, et combien de faux débats démocratiques?

    Là, c'était une tente médic pleine de blessés. Tristement mais efficacement les gestes et les réflexes se mettent en place : soigner dans l'urgence, maitriser sa douleur et accompagner celle des autres, évacuer malgré les barrages de polices, éviter celui qui bloquaient l'accès à l'hopital de st Lo, attendre deseperement les pompiers bloqués, subir la réquisition d'un de leurs véhicules pour évacuer un policier égratigné au détriment d'une fille risquant de perdre la vue ...

    En arrivant à l'hopital, je raconte tous ça en montrant mon corps mutilé. On s'indigne, on s’énerve, on déplore dans le service hospitalier pas familier des violences policière de la France de 2012. Certains auraient voulu aller à la manifestation mais travaillaient, certains m'ont dit en levant le poing de continuer la lutte, d'autres n'en revenait pas, quelqu'un m'a dit "nous avons fait la guerre en Normandie, on sait ce que c'est". J'ai au téléphone un responsable de l’accessibilité des soins de l’hôpital de st Lo ( par rapport au barrage, deux fourgons et une lignes de garde mobile sur la route-sur la voie d'accès au CHU). Je répète, je dis que les pompiers n'arrivent pas à accéder au camp, il me répond qu'il fait ce qu'il peut. Il ajoute surtout qu'il reçoit, depuis le matin, des pressions de la préfecture pour avoir le nom et la nature des lésions des blessés du Chefresne. Il m'assure que le secret médical ne permet aucune fuite. Je lui dit de tenir face aux pressions et je le remercie pour cela.

    Je serai transférée et opérée. Je vous passe les moments où, dans cette chambre, j'ai eu l'impression d'être en taule ou que j'ai craint l'arrivée des flics, les moments où l’étonnement des gens me donnait envie de leur dire mais ouvre les yeux et informe toi, l’inquiétude pour ceux resté au camps, l'envie de parler avec tous ceux qui ont vécu ce moment, l'envie de dire que je n'en veux qu'aux flics, l'envie de casser la télé ou d'occuper le plateau au moment des infos régionales...

    Je sais juste qu'un moment me hante; cette heure entière où, mon bras anesthésié dans la salle d'attente du bloc opératoire, je n'ai pu m’empêcher et m’arrêter de pleurer. Pas que mon bras, pas que ces éclats, pas que le stress, mais la détresse de se savoir partie prenante d'une guerre pacifiée et dont les raisons comme les conséquences ne resteront connus que d'un petit nombre de camarades, noyées dans une indifférence générale.

    J'ai une grosse question dans la gorge, que faire maintenant par rapport à cette violence policière. Je sais que je n'ai rien à attendre de cette justice de classe sinon une tribune ou une médiatisation du problème. Et encore. Je la sais quotidienne cette violence. Je nous sais nombreux enragés. Je nous sais un peu seuls et démunis aussi.
    Déjà j'en profite pour affirmer que ce n'est pas être violent que d'aller avec casque masque à gaz et protection en manifestation, c'est la condition de notre survie physique.
    Ensuite qu'il nous faudra être plus intelligents que la police, que leur juges, que leur infiltrés, que leur système de contrôle.
    Et pour finir que j'aimerai bien qu'on ne laisse pas faire parce que l'on sait, car "qui ça étonne encore", les violences policières sont entrées dans la réalité et la banalité du politique.
    Amal Bentounsi appelait à un mouvement national contre le permis de tuer pour la police, j’appelle à une insurrection internationale contre la police, ce qu'elle nous inflige, contre ce qu'elle défend, contre ceux à qui elle sert.
    C'est facile d'écrire mais on ne sait jamais que ça soit lu.

    A bientot


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique