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Esclavage moderne par l'insertion
Depuis quelques années, en France fleurissent des associations de réinsertion, paraît-il dans le but de venir en aide à des personnes à la dérive, en rupture.
De quelle dérive s'agit-il ? En rupture de quoi ? Tout porte à croire que la dignité de l'individu passe obligatoirement par l'idéologie du travail, au service du patronat, de la collectivité, bref, du pouvoir.
Ce pouvoir qui admet sans vergogne que, sans travail, la personne est désocialisée, marginalisée. Ils prétendent que le travail qui leur est « proposé » et payé des miettes, permet de les réinsérer professionnellement et socialement.
Ne s'agit-il pas plutôt d'esclavage moderne ? Le travail qui leur est proposé, pour ne pas dire imposé, est globalement celui que personne ne veut, car bien que socialement utile, il est dévalorisé. En fait ces travaux considérés souvent comme « dégradant » sont tout indiqués pour exploiter ces personnes en situation de faiblesse. C'est le travailleur esclave qui, bien malgré lui, répond aux besoins des entreprises.
Nous entrons dans la traite des êtres humains.
L'esclavage, disons plutôt l'exploitation de l'homme par l'homme existe depuis la nuit des temps. Aujourd'hui, il est scandaleusement institutionnalisé, sous couvert d'accompagnement social, sans que personne y trouve à redire.
Il n'est pas exagéré de penser que, dans un avenir peut-être pas si lointain, l'ensemble de la population sera « pucé » dès la naissance et programmé pour un emploi exclusivement choisi par le pouvoir.
Gaulois.
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