• Urgence d'une société décentralisée.

     Soyez rassurés, jusque-là, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ceci grâce à la prétention et l' arrogance de l'humain au point qu'il ne croit pas au scénario que nous décrit Rachel Langlet. D'ailleurs, les septiques vont certainement taxer ces lanceurs d'alertes de catastrophistes illuminés.
    Pourtant, une catastrophe de cette envergure est parfaitement envisageable et n'importe quel scientifique qui se respecte ne peut démentir.
    En avant propos de l'argumentaire de Rachel Langlet, je vous invite à lire celui de Yves Bourgois.

    Gaulois.

    http://fr.groups.yahoo.com/group/monnaieSolidaire/message/424

    Pour illustrer mon propos, je joins à celui-ci, le message de Rachel LANGLAIS, physicienne, qui au départ du risque important d'éruptions solaires fortes, décrit un scénario qui pourrait mener au black out mondial et à un cahot planétaire au niveau du nucléaire qui relèguerait Fukushima et Tchernobyl à de tous petits accidents !
     
    Mais ce qui n'est pas dit, et ce dont ont parlé plusieurs autres physiciens, c'est le risque d'une panne générale des satellites et de dispositifs électroniques indispensables à la télécommunication pourrait être la conséquence d'une éruption solaire comparable à celle de 1859. Conséquence : panne générale du système de télécommunication et donc d'internet. En quelques minutes nous pourrions être privés de tous les services bancaires, donc, non seulement plus de téléphone, mais plus d'argent ! Les avions, sans contrôle gps, ni radar, ni moyen de communiquer avec les aéroports, devraient atterrir manuellement, sur base des seules capacités visuelles des pilotes et de leurs connaissances géographiques !  A entendre ces physiciens, il semblerait que le monde politique soit totalement sourd face à ces propos, et qu'aucun plan  ne serait prévu pour sauvegarder par exemple le fonctionnement minimal du réseau électrique en cas de catastrophe
     
    De manière plus générale, nous pourrions mettre en évidence la très grande fragilité du système centralisé dont s'est dotée la civilisation humaine. Seules les tribus africaines autarciques, dites sous-développées, pourraient être épargnées de catastrophe concernant les systèmes centralisés qui sont l'énergie électrique, le système financier, etc ... Tout ceci doit se comprendre à travers un nouveau paradigme écologique et économique. Le concept de résilience en systémique décrit la faculté d'un système de résister à des crises majeures et imprévisibles auxquelles ces systèmes peuvent être soumis. A ce sujet des biologistes ont expérimenté une foule d'écosystèmes, mettant plusieurs paramètres en parallèle : celui de résilience, celui d'efficacité et celui de diversité. L'écosystème est résilient s'il résiste bien aux agressions provenant de l'extérieur. Il est efficace s'il produit abondamment ce qu'il a besoin pour croître et se développer. Il est diversifié, si peu homogène, il dépend peu d'organes vitaux centralisateurs. La conclusion est que la diversité favorise  la résilience, et que l'efficacité va de paire avec la centralisation et une faible diversité. En gros, notre système industriel, agricole et économique a choisi l'efficacité au profit de la centralisation, d'une faible diversité (plus contrôlable d'un point de vue technologique), avec en contrepartie une très faible résilience, dont l'agriculture fait déjà grandement les frais. Mais, est concerné également par cette fragilité le dispositif centralisateur de l’économie de marché.
     
    La très faible résilience est le tendon d’Achille du système agro-industriel et financier. S’inspirer du paradigme novateur de la résilience c’est favoriser le développement d’une diversification et la sauvegarde d’une autonomie locale. Certes, cette démarche peut paraître irrationnelle,  mais elle aurait comme première conséquence de créer des emplois multiples et diversifiés, tout en favorisant l’économie locale, avec à la clé une relative et nécessaire autarcie des petites communautés les unes par rapport aux autres !
     
    Pour revenir au réseau électrique, il faudrait que celui-ci puisse être géré manuellement et localement en cas de problème, et qu’il intègre des unités locales de cogénération qui allient la production de chaleur (pour le chauffage domestique de quartiers) à celui de l’électricité. Il faudrait que l’éolien et le solaire soit maîtrisé par des opérateurs locaux. Il faudrait que ces opérateurs locaux soient maîtres de l’exportation et de l’importation d’électricité et que le nucléaire soit purement et simplement supprimé vu son effet extrêmement centralisateur, son inertie, le danger écologique qu’il représente, et le risque de favoriser le développement d’armes nucléaires. Pour l’instant c’est un parc informatique centralisé qui gère toute la distribution d’électricité d’un continent, rien de plus favorable au terrible effet domino qui occasionne le black out.
     
    En fait, il est très imprudent que toutes les communautés locales dépendent d’un système financier central, d’un réseau électrique régit par un système informatique central, d’une agriculture industrielle. Il est nécessaire en cas de crise, que chacune de ces communautés puissent se replier sur une organisation locale pour survivre, tant sur le plan énergétique, que celui de l’eau de l’approvisionnement en nourriture etc. L’instinct des villes en transition de recréer une autonomie locale est simplement inspiré par une recherche de résilience dont tous les écosystèmes durables sont dotés !  Mais si cette dynamique citoyenne rencontre un réel succès, il ne faudrait pas penser que le politique puisse se décharger de cette tâche !  Les gouvernants doivent aussi mener une politique favorable à la résilience. Outre la possibilité de gérer localement le réseau électrique, il faudrait favoriser au niveau politique la permaculture, les petites fermes familiales,  le compostage des déchets organiques, l’installation de toilettes sèches dans les lieux publics, l’instauration d’une monnaie locale et enfin la création d’emploi pour gérer les composts, les jardins partagés, les petites fermes etc… Même si ce n’est pas « rentable », le rendement social compensera la perte par le plein emploi pour des espaces résilients.  L’idée, au niveau politique doit donc s’inspirer de ce nouveau paradigme issu de l’observation des écosystèmes durables. 
     
    Yves Bourgois

    --

    Rachel LANGLET
    Thèse de physique en 2004
    Actuellement contractuelle dans l’administration, Éducation Nationale,
    Université de Franche-Comté, UFR ST, Besançon (25), France

    Chers citoyens de la Terre,
    Je souhaite vous alerter sur une terrible catastrophe qui pourrait survenir avec une probabilité intolérable et remettre en cause la survie de l’humanité, mais aussi l’existence même de la vie complexe sur Terre.
    A la fin de l’été 1859, une série d’éruptions solaire de très grandes intensités a provoqué l’une des plus fortes tempêtes magnétiques sur Terre. Les postes de télégraphie, seul réseau de communication de l’époque, ont littéralement explosé à cause de la surcharge électrique. Des aurores boréales étaient observables sur presque toute la surface de la planète [1]. Selon la NASA, des éruptions solaires hors normes ont une plus grande probabilité de survenir pendant les minima solaires les plus bas, comme ce fut le cas en 1859. A l’échelle des temps géologiques ce n’est pas un phénomène exceptionnel. Des éruptions solaires de même intensité, voire plus intenses, ont déjà frappé la Terre sans conséquences dramatiques pour les êtres vivants qui la peuplent. Cependant, la civilisation humaine a changé ce risque. La NASA et la NOAA prévoient qu’un tel minimum solaire, comparable à la situation de 1859, sera de nouveau atteint début 2013, et craignent la survenue d’éruptions solaires d’intensité comparable [2]. Dans un rapport récent [3], le laboratoire ORNL (Oak Ridge National Laboratory, travaillant pour le département de l’énergie aux USA) a calculé que pendant les 40 ans de durée théorique d’exploitation des centrales nucléaires, la probabilité de survenue d’une panne de courant durable, provoquée par une activité solaire intense, s ‘élève à 33% !
    Aujourd’hui, une tempête magnétique aussi intense pourrait avoir un impact économique évalué à 20 fois celui de l’ouragan Katrina [4]. Les surtensions colossales engendrées par les courants électriques dans les sols seraient susceptibles de détruire en série les transformateurs électriques. Du fait du haut degré d’intrication des différents réseaux électriques, des pannes en cascade pourraient créer les conditions d’un black out mondial et durable. La destruction de nombreux transformateurs rendrait impossible le rétablissement rapide du courant, et leur remplacement prendrait des années, en supposant l’alimentation électrique des industries. Un tel événement conduirait rapidement au chaos du fait de la rupture de nombreux réseaux vitaux, dépendant directement de l’alimentation électrique : eau potable, alimentation, santé, télécommunications, sûreté des états, mais n’avons-nous pas oublié quelque chose ?
    Une centrale nucléaire ne s’arrête pas comme on éteint une lampe, les réacteurs nucléaires devront continuer d’être refroidi sans interruption même longtemps après leur arrêt, ainsi que les piscines de désactivation (pensez aux graves incidents de la piscine de stockage du réacteur 4 de Fukushima, malgré qu’elle contenait essentiellement du combustible usagé refroidi depuis plusieurs mois déjà). En Suisse, bien que l’IFSN (Inspection Fédérale de la Sécurité Nucléaire) nous assure que les centrales nucléaires de la confédération sont protégées contre les effets électromagnétiques des tempêtes solaires [5], elle admet cependant qu’une panne de courant durable compromettrait gravement la sécurité des sites nucléaires suisses, et préfère juger ce risque hautement improbable.        
    La sécurité d’une centrale nucléaire est basée sur l’hypothèse implicite que le réseau électrique ne peut rester hors service plus longtemps que la durée de fonctionnement maximale des générateurs de secours (moins d’une semaine), mais cette hypothèse est-elle toujours valable ?
    Dans les conditions d’un black out mondial durable et d’un chaos social sans précédent, comment pourrions-nous assurer la continuité du refroidissement des 450 réacteurs nucléaires civils et des quelques 250 réacteurs militaires (et de toutes les piscines de désactivation qui les accompagnent) au-delà de quelques jours seulement, durées de fonctionnement des générateurs de secours, alors qu’il faudrait des mois voire des années pour les refroidir et stabiliser les combustibles usagés ? N’oublions pas qu’il faut de l’électricité dans les raffineries pour produire du diesel, et qu’il faut également de l’électricité pour le récupérer depuis les stations de pompage… Et comment amener ce carburant aux centrales nucléaires au milieu d’une société en déroute, où pillages et violence risqueraient très vite de devenir la norme… Comment garantir, dans ces conditions, que les centaines de réacteurs que compte la Terre n’entreront pas en fusion suite aux multiples défauts de refroidissement, et n’exploseront pas les uns après les autres ? Et comment dans ces conditions les hommes pourront-ils tenter de circonscrire les multiples catastrophes ? Les hommes, dépassés par les évènements, laisseraient des catastrophes se poursuivre sans plus aucun contrôle. Les centrales laissées à l’abandon continueront de rejeter leurs effluves radioactifs dans l’atmosphère. Pour chaque réacteur, le résultat serait probablement bien plus grave que le bilan de Tchernobyl, où l’intervention humaine avait réussi à réduire les pires craintes des spécialistes. Un tel cataclysme rendrait une grande partie de la surface terrestre inhabitable, du fait du rejet massif de radioéléments dans l’atmosphère, et ferait probablement définitivement basculer l’histoire humaine dans le néant de l’oubli [6].
    La tâche est déjà ardue quand il ne s’agit que d’une seule centrale, comme ce fut le cas l’an dernier à Fukushima, tout en sachant que le Japon n’avait pas été dévasté sur toute sa superficie, et disposait donc encore de ressources et d’infrastructures pour circonscrire au mieux la catastrophe. Imaginons la gestion multiple de plusieurs centaines de catastrophes nucléaires dans un contexte de famine et de chaos global, et avec un effondrement total du réseau électrique ?
    Demandez-vous pourquoi un tel scénario n’est-il presque jamais envisagé officiellement par les spécialistes, ni au cours des débats, ou dans les films ? Pourtant, une telle catastrophe ferait un très bon scénario de film de fin du monde ? Pourquoi une telle omerta concernant le risque d’une panne de courant globale, qui conduirait à court terme à l’explosion de la plupart des réacteurs ? S’il existait une solution, il y a bien longtemps que nous le saurions ! Les scientifiques savent qu’une éruption solaire aussi intense que celle de 1859 n’est pas de la science fiction et peut survenir à nouveau, que ce soit en 2013 ou plus tard. Plus nous attendons, plus nous risquons de transformer ce risque en certitude. Poursuivre l’exploitation de l’énergie nucléaire, c’est comme jouer à la roulette russe. Le cycle solaire actuel semble d’ailleurs augmenter grandement la probabilité d’un tel évènement. Ce silence des médias et des autorités ne signifie qu’une chose : le lobby nucléaire ne se relèverait probablement jamais de la médiatisation d’un tel risque, car aucune solution concrète n’a été prévue pour les centaines de réacteurs déjà existants, et si le peuple savait, il demanderait immanquablement leur fermeture immédiate !
    Nous sommes peut-être en train de jouer la survie de la planète et de l’humanité tout entière sur un simple coup de dés…
     - Posez la question aux spécialistes du nucléaire aux industries qui gèrent les centrales nucléaires.
     - Posez la question aux biologistes, aux biophysiciens, concernant les effets d’une centaine d’explosions comme « Tchernobyl » sur Terre, voire plus.
     - Posez la question aux astronomes, aux physiciens spécialistes de l’activité solaire.
     - Relayez cette question au reste du monde, aux médias.
     - Interpellez les élus, les politiques, ils doivent savoir ce que nous risquons !
    Et surtout, le peuple doit savoir, car l’avenir de la Terre et les dangers qu’elle court à cause de l’industrie nucléaire nous concernent tous. Quand ce scénario catastrophe se réalisera, AUCUN ÊTRE HUMAIN sur Terre ne sera épargné par la contamination radioactive !
    Et n’oubliez pas que :
     - Ce scénario n’est pas improbable, à 150 ans près, on aurait déjà pu le connaître. La question n’est pas « si une éruption hors norme peut générer un black out durable » mais bien « quand cette prochaine éruption aura lieu ».
     - Si cela arrivait maintenant, le désastre serait irréparable, et ne nous laisserait AUCUNE CHANCE de reconstruire quoi que ce soit, la vie sur Terre serait d’ailleurs gravement compromise à l’échelle de continents entiers.
     - D’autres solutions que le nucléaire existent, la multiplicité des sources (éolien, géothermie, hydraulique, solaire, etc.), et de très nombreuses économies d’énergie peuvent être planifiées. Beaucoup de pays se passent totalement de l’énergie nucléaire dans le monde et en Europe. Il s’agit avant tout d’une décision politique, et de toute façon, nous n’avons pas le choix devant un TEL RISQUE.
     - Ce risque dépasse les frontières, et peut anéantir en quelques jours tous les autres combats environnementaux que nous menons, tous nos idéaux et nos espoirs, et cette planète vivante que nous aimons tant ! Il dépasse nos métiers, nos croyances, nos pays, il s’agit de préserver la continuité de la vie sur Terre !
     
    Il se pourrait qu’un jour, votre région, votre ville, votre village soit mortellement et irrémédiablement contaminé par la radioactivité, même si vous vivez très loin de toute centrale nucléaire, à cause de l’imprévoyance des hommes face à la nature. Je ne peux l’accepter…

    Le peuple doit savoir.
    [1] http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2008/06may_carringtonflare
    [2] prédictions de la NASA et de la NOAA sur l’activité solaire :
    http://www.noaa.gov/features/03_protecting/whenthesunactsup.html
    [3] http://uk.ibtimes.com/articles/193517/20110806/solar-storm-catastrophic-nuclear-threat-united-states-satellite-communications-nuclear-regulatory-co.htm
    [4] http://www.guardian.co.uk/science/2011/feb/21/solar-storms-global-katrina
    http://www.independent.co.uk/news/science/solar-storm-could-cause-more-damage-than-hurricane-katrina-2221706.html
    [5] http://www.ensi.ch/fr/installations-nucleaires/installations-nucleaires-en-suisse/
    [6] www.naturalnews.com/033564_solar_flares_nuclear_power_plants.html
     
    Mes motivations : je ne tiens absolument pas à faire du catastrophisme gratuitement, ni à apporter du grain à moudre à tous les adeptes du calendrier Maya ou autre croyance spirituelle. J’ai une formation scientifique, j’ai connaissance scientifiquement des risques et dangers liés à l’industrie nucléaire, même si je ne suis pas professionnelle dans le domaine. Après la catastrophe de Fukushima, j’ai pris conscience du cataclysme nucléaire que nous pourrions subir, que la planète Terre dans son ensemble pourrait subir, si une éruption solaire de même intensité que celle de 1859 survenait dés aujourd’hui, et provoquait une panne de courant mondiale et durable. Je ne tiens absolument pas à « spammer » votre boîte aux lettres, ce courriel sera le seul. Il a été envoyé à plusieurs centaines d’adresses : des associations environnementales, nationales ou internationales, les mairies des communes françaises les plus proches des centrales et sites nucléaires, des journalistes, des personnalités individuelles. Ces adresses ont été laborieusement collectées à la main pendant plusieurs semaines. Je vous en supplie, transmettez ce savoir autour de vous. Nous devons à tout prix agir, avant que l’irréparable ne survienne !
    En connaissant ce risque, comment pourrions-nous ne rien faire ?
     Rachel LANGLET.




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