• Dangers travail

     Non, je ne fais pas d'amalgame avec le film documentaire  « Attention danger travail ».
    Ce n'est certes pas nouveau. Le travail est dangereux ! Surtout lorsque qu'il s'agit d'être exploité par des patrons sans scrupules. Leur souci majeur étant de faire du fric et pour cela, rien ne les arrête. Pas même le code du travail qui n'a jamais été vraiment respecté, en dehors de quelques trop rares exceptions.
    En terme de harcèlement au travail, les femmes sont hélas les premières victimes de leur hiérarchie voir même par des collègues. Quand en plus elles sont intérimaires et en situation de faiblesse familiale, elles deviennent des proies faciles. Dans l'entreprise, l'intérimaire est moins considéré qu'un outils et quand c'est une femmes, elle est un objet sexuel. La lâcheté n'a pas de frontière.

    Les conditions de travail se dégradent de plus en plus. La flexibilité, la disponibilité est totalement hors norme. Par exemple, Gaulois a une fille qui bosse dans une société à Nogent-le-Rotrou. Elle bosse en trois huit, donc poste du matin, du soir et de nuit. Le plus destructeur de la santé. De plus, dans la même semaine, il n'est pas rare qu'elle soit d'office changé de poste et d'horaire. Bonjour la fatigue, la santé et les projets de la vie courante, quand en plus il y a deux enfants en bas âge. Un jour qu'elle tentait un semblant de révolte, en indiquant au patron qu'un syndicat serait indispensable dans l'entreprise, il lui a
    rétorqué, droit dans ses souliers vernis « Celui ou celle qui monte un syndicat est mort ! » A ce jour, l'entreprise qui compte plus de 100 personnes n'a toujours pas de syndicat.

    Nul doute que l'employeur et la société d'intérim n'ont rien à cirer du sort de cet employé intérimaire qui perd un doigt. Ils vont payer l'amende et basta, au suivant.
    Comme par exemple cette société de carrosserie automobile du sud de l'Orne, Gaulois est plutôt bien placé pour décrire l'atmosphère qui y règne puisqu'il y a travaillé près de trois ans en intérim. Gaulois a un fils qui y laisse sa santé depuis plus de 10 ans. Lorsque vous pénétrez dans les ateliers immenses, vous êtes agressé par le bruit des machines et la pollution engendrée par les soudures. Les accidents sont fréquents et parfois mortels. Mais la vie continue, inexorable avec son lot de misère, de doigts coupés, de dépressions. Dernièrement, dans cette même usine du sud de l'orne, le chef de file d'un syndicat a été remercié, sans nul doute parce qu'il n'était pas dans la ligne directrice du site.

    http://www.ouest-france.fr/le-syndicaliste-conteste-son-licenciement-1460361

     http://www.le-perche.fr/11760/le-delegue-syndical-ne-sera-pas-licencie/

    Tant qu'il y aura des salaires exorbitants pour les principaux dirigeants de ces sociétés inhumaines. Tant que des parts importantes des bénéfices seront distribuées à des actionnaires « toxiques ». Nous assisterons à des situations telles que celles-ci.
    La classe ouvrière ferait bien de se souvenir que les dirigeants d'entreprise ne sont, fondamentalement, rien sans eux.
    Gaulois.   


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