• Le fossé se creuse

    Ou les riches sont toujours plus riches et les pauvres encore plus pauvres.

    La crise a bon dos. Mais au fait, de quelle crise est-il question ? Celle bien sûr sciemment organisée par le pouvoir, c'est-à-dire les politiques, les patrons et multinationales.  

    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/l-invention-de-la-crise-108837

    Donc il ne s'agit pas d'une crise mais tout simplement d'un outils de division de la classe laborieuse esclave.
    C'est triste à dire et à redire toujours ; tant que la classe ouvrière n'aura pas pris conscience que le patron n'est « Rien » sans ses esclaves, il en sera ainsi.

    Si au contraire demain, plus personne ne se rend à son travail, c'est une révolution sans précédent. D'aucun diront que de ne plus se rendre au boulot engendrerait une misère encore plus criante. Pas si sûr car les dirigeants ont eux, beaucoup plus à perdre, tandis que les pauvres sont habitués à se restreindre et peuvent s'organiser pour s'installer dans la durée. Hélas c'est pour le moment de l'utopie. Il suffit de constater les grèves suspenduent tout simplement pour aller quémander leur maigre pitance auprès de leurs patrons et maîtres. Une succession de capitulations devant leurs affameurs qu'ils dénoncent pourtant. N'est-ce pas Karl Marx qui préconisait l'union du monde ouvrier ?
    Michel Rocard était bien inspiré avec son RMI ( Aujourd'hui le RSA ). Un revenu de crève la faim par excellence et un outils parfait de division. Pensez donc, donner du fric à des gens qui ne bossent pas, qui ne sont pas au service du système capitaliste. Ces mesures et aides sociales ne servent même pas à subvenir aux besoins les plus urgents des démunis.
    Il faut arrêter de prétendre qu'il n'y a pas de travail pour tout le monde. Il serait intéressant de redéfinir la notion de travail socialement utile et pas nécessairement au service du capitalisme. Seulement voilà, comme la liberté n'existe pas, celle du travail, d'une activité librement consentie n'existe pas davantage.
    Le système capitaliste ne crée pas de ce travail utile mais plutôt de la production de gadgets – le travail gadget - parfaitement inutiles qui ne fait qu'enrichir toujours plus les riches.
    N'oublions pas que même les travailleurs sont pauvres et ne récoltent pas le fruit de leur activité
    Gaulois.

     

     

     

     


     







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