• Société sans pitié

     Dans ces quatre cas, il faut retenir une similitude frappante. Les personnes sont dans des situations de faiblesse, que ce soit matérielles ou physique. C'est comme si, au lieu de vous sauver de la noyade, vous êtes au contraire plongé jusqu'à l'asphyxie.
    Nous sommes dans un pays qui, au lieu de venir en aide aux plus faibles, met tout en œuvre pour les  faire dégringoler au fond du gouffre.

    Prisonnière d’un imbroglio administratif, elle menace d'incendier sa maison

    La démonstration de l'absurdité administrative est on ne peut plus limpide. N'oublions pas que ce sont les technocrates qui décident à quelle sauce sont mangés les citoyens. Là, certificat d'urbanisme et permis de construire sont accordés par les deux instances, état et collectivité. Grâce ou plutôt à cause du zèle d'écologistes en mal de reconnaissance, les choses dégénèrent.
    Faut-il le souligner. Après délivrance du permis, la fin de construction d'une maison,  doit selon la loi être suivi d'une déclaration d'achèvement des travaux.
    Le plus souvent, l'administration ne contrôle ni l'avancement des travaux, ni la conformité en fin de travaux. Lorsqu'elle le fait, c'est généralement sur dénonciation d'empêcheurs de tourner en rond.
    Sans parler des innombrables absurdités imposées régissant le permis de construire.
    Cette femme sera-t-elle entendue ? Pas si sûr.

    13-12-2013  
    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/pays-drouais/2013/12/13/prisonniere-dun-imbroglio-administratif-elle-menace-d-incendier-sa-maison_1800331.html

    Menacée de la saisie de sa maison, Dominique Rousseau est prête à y mettre le feu

    Son rêve de maison en Bretagne est devenu son cauchemar. Cette habitante de Fontaine-les-Ribouts menace de tout faire sauter.
    «Bienvenue dans mon ascenseur social. Mais je vous préviens, celui-ci descend au dixième sous-sol… », plaisante, hier matin, Dominique Rousseau en ouvrant le portail de sa maison de Fontaine-les-Ribouts.
    Plaisanter quand on est à deux doigts de tout perdre, c'est la dernière arme qu'il reste à cette dame de 57 ans, commerciale indépendante dans le prêt-à- porter. Nuits blanches, crises de convulsion, perte de son compagnon, compte en banque étranglé. « Cela fait des années que je traverse une galère que quiconque ne pourrait souhaiter à son pire ennemi », soupire Dominique Rousseau en ouvrant des dossiers épais comme des annuaires téléphoniques.
    Loi littoral
    A l'origine de tous ces tracas, l'achat, en 1997, d'un terrain à Kercado Crac'h, typique commune du Morbihan. Construire une petite maison en Bretagne, c'est le rêve de toute une vie pour Dominique Rousseau qui est originaire de ce pays. Seulement voilà, très vite, la situation va dégénérer. Obtenant, sans soucis, son permis de construire de la commune et la préfecture, la femme et son compagnon sont tenus de stopper les travaux pour « mauvaise implantation ». Cinq ans plus tard, ils revendent le terrain en l'état à un couple, domicilié dans la région, lequel le cède six mois plus tard à de nouveaux acquéreurs qui mettent en 'uvre le permis de démolition… et divisent en deux la propriété réalisant ainsi une belle plus-value.
    C'est le début des vrais ennuis pour Dominique Rousseau. Attaqués par des écologistes, les derniers propriétaires sont rattrapés par la loi littoral et ne peuvent faire bâtir sur ce terrain qui a, pourtant, reçu une fois encore les certificats d'urbanisme. « Là où ça se corse pour moi, c'est que par une décision de justice, je suis tenue de rembourser le terrain à mes acheteurs, soit une somme de
    172.000 € ! »
    Menacée de saisie
    « La commune de Crac'h, elle-même, a été condamnée pour avoir délivré un permis de construire. Mais la somme qu'elle me doit, 99.000¤, est loin de couvrir la somme que l'on me réclame. Et cet argent, je ne l'ai pas », poursuit la dame.
    Car, entre-temps, en 2005, Dominique Rousseau a acheté sa maison de Fontaine-les-Ribouts. Et c'est cette maison qui est aujourd'hui menacée de saisie. Acculée, la propriétaire dit : « Que l'on m'éjecte d'ici et j'y mets le feu. Je suis déterminée. » La fille, les voisins, les élus du village, tous s'inquiètent de ses intentions.
    Battante, avec le peu de force qu'il lui reste, Dominique Rousseau espère un sursaut des politiques. Lettre au président de la République, incursion au congrès national des maires, interpellations verbales et écrites des ministres. Seul le député UMP Olivier Marleix a pris le temps d'écouter cette victime de l'administration. « Car, au départ il s'agit bien d'une erreur de l'administration », conclut Dominique, dans l'attente du jugement du Conseil d'Etat. Son dernier espoir.




    Il n'a plus le moral

    Un exemple de ce qui se pratique couramment.


    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/pays-drouais/2013/10/27/alors-que-sa-maison-va-etre-detruite-il-refuse-un-relogement-en-dehors-de-son-quartier_1745083.html

    Vous lisez bien ; son relogement sera reconsidéré par l'office HLM seulement lorsque son dossier d' handicapé sera « Officialisé ! » En somme, l'office lui reproche quoi ? De n'être pas suffisamment handicapé pour être rapidement et dignement pris en compte.
    la petite maison de Tonio sera prochainement rasée dans le cadre de la rénovation de Prod'homme. A n'en pas douter, ce quartier de Dreux fait l'objet d'une opération immobilière douteuse :

    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/pays-drouais/2012/12/05/interpelle-le-maire-de-dreux-promet-une-reunion_1361125.html

    Le maire de Dreux qui règne en maître absolu est, comme nombre d'élus, peu regardant sur la casse sociale que ces opérations politico-économiques engendrent.

    Les raisons d'un acte fou

    C'est encore à Dreux que ça se passe. Les vautours sont à la curée, avec en tête la maison de crédit qui n'a pas vocation à faire du social. Pas plus d'ailleurs que le tribunal, même si ce dernier n'a fait qu'appliquer une peine de principe.

    Quelle idée aussi d'avoir un accident du travail ! Plus sérieusement, le malheur des uns, fait le bonheur des autres.    
     

    Privée de repas des anciens

    Ou un bulletin de vote contre un repas

    Dans l'ignominie, difficile de faire mieux. Surtout venant d'un élu.
    Ce n'est certes pas le repas en lui-même qui pose problème, mais bien cette humiliation par l'exclusion que subit cette vieille dame. Il ne fait aucun doute qu'elle espérait passer quelques heures heureuses en compagnie de ses ami-e-s pensionnaires de la maison de retraite. Seulement voilà, c'était sans compter sur l'élu qui, nous en sommes persuadés, profite à l'occasion de repas des anciens en se faisant « inviter ». Faut-il penser que lors d'un prochain de ces repas dont vous profitez, après en avoir privé de pauvres vieux, la dernière bouchée vous étouffe ?

    L'avant dernier paragraphe de cet article est révélateur ; inscrivez-vous avant fin décembre pour pouvoir être invitée et....voter ( ça, c'est à lire entre les lignes )
    Gaulois.





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