• Nucléaire et Psychiatrie

    Tout est possible, tout est permis pour la secte nucléocrate. Ce que le gouvernement indien veut appliquer va dans la droite ligne de ce que  déclaraient les institutions internationales telles que l'AIEA, l'OMS, etc, après la catastrophe de Tchernobyl. Selon ces institutions, les habitants de la région ne sont pas victimes de la radioactivité, mais de radio-phobie. Pour rappel, la lecture du rapport OMS n° 151 de 1958 donne un éclairage particulier, jugez plutôt ,en fin de page 50 du rapport : " Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accommoder de l'ignorance et de l'incertitude et qui, pour citer Joseph Addison, le poète anglais du XVIIIe siècle, saurait “chevaucher l'ouragan et diriger la tempête ”
    Rapport OMS n° 151 de 1958 :
    http://whqlibdoc.who.int/trs/WHO_TRS_151_fre.pdf


    Gaulois.

     

     

    Mardi 3 juillet 2012

    Traitement de choc pour les antinucléaires indiens

     

    sichrem.wordpress.com

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/06/26/traitement-de-choc-pour-les-antinucleaires-indiens

    Le projet du gouvernement d’employer des psychiatres pour traiter les militants en lutte contre la centrale nucléaire de Kudankulam, dans l’Etat du Tamil Nadu, a suscité un tollé.
    Depuis la publication dans les pages du New Indian Express, le 19 mai, de l’article “Avec l’aide de l’Institut national de la santé mentale et des neurosciences (NIMHANS), le gouvernement espère changer l’état d’esprit des antinucléaires”, qui faisait état de la volonté de la direction de la centrale de Kudankulam d’utiliser les talents de spécialistes de psychologie sociale dans sa lutte contre les opposants, le bureau du Premier ministre croule sous les e-mails et les courriers venus du monde entier.
    Des antinucléaires australiens, japonais, allemands, italiens et français, notamment, ainsi que des personnalités et des militants indiens font pression sur le gouvernement pour qu’il renonce à ce projet.
    Dans leurs courriers, ils demandent au Premier ministre de se pencher plutôt sur d’autres questions : la sécurité, l’évaluation des conséquences sur l’environnement, l’impact sur la vie marine, mais aussi sur les moyens de subsistance de la population. Dans sa lettre au Premier ministre, l’amiral L. Ramdas, ancien chef d’état-major de la marine, s’est dit choqué par “le projet de charger le NIMHANS d’enquêter sur les prétendus ‘déséquilibres’ mentaux des opposants à l’énergie nucléaire, en particulier à Kudankulam”.
    “Le recours à ce type de mesure ne fait que mettre en lumière une désorientation totale et une incapacité à gérer la situation de la part de toutes les branches du gouvernement, et plus particulièrement de l’establishment scientifique et nucléaire dans son entier, dénonce l’amiral Ramdas. La police, par sa gestion inepte et épidermique des manifestations, son absence totale de transparence et son action répressive et autoritaire, est devenue la risée du pays et des observateurs internationaux, faisant du même coup la preuve de notre incapacité à agir de façon mature et indépendante…” Appelant la direction de la centrale de Kudankulam à ouvrir la voie au dialogue, l’amiral dit “espérer sincèrement que cette intervention psychiatrique sur demande du gouvernement ne soit plus qu’un mauvais souvenir”.
    (The New Indian Express)


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  • Société nucléaire

    Je vous invite à lire cet écrit du physicien Roger Belbéoch, décédé il y a quelques mois. Si cet écrit date de plus de 20 ans, il n'a pas pris une seule ride car il donne là un éclairage sans concession de la " Société nucléaire totalitaire " ,

    Gaulois.


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  •  

    EDF, le pirate et les officines

     Cet article, communiqué par l'Observatoire du nucléaire  http://observ.nucleaire.free.fr/rev-presse-2012-06-3.htm  et trop peu connu du journal " Le point " date d'avril 2009, mais il est bon de rappeler certaines pratiques de nos si " Chères institutions ". En matière de nucléaire, l'information n'a pas pris une seule ride.

    Il n'y a pas à se faire d'illusions avec ce nouveau gouvernement qui, s'il a changé d'étiquette, ne va rien changer sur l'idéologie mortifère du nucléaire. Les tripatouillages, magouilles en tous genres ne vont pas manquer. Il suffit d'être patient et de dénoncer sans faiblir.

    Gaulois.

    Le Point - Publié le 23/04/2009 à 15:47

    http://bit.ly/rKpOAe

    Jean-Michel Décugis, Christophe Labbé et Olivia Recasens

    En 2004, Thierry Lorho m'a demandé de créer une plate-forme informatique anonyme pour infiltrer les forums antinucléaires. Il se vantait d'avoir deux taupes, qu'il appelait X et Y, chez Greenpeace et à l'association Sortir du nucléaire. » Michel Arditti est le patron de Securewyse, une société suisse chargée par EDF de faire une veille sur les anti-nucléaires.

    Thierry Lorho, un ancien de la DGSE, patron de Kargus Consultants, a été mis en examen dans l'affaire d'espionnage de Greenpeace. « En mars dernier, j'ai détruit à la demande de Thierry Lorho les deux ordinateurs qui avaient servi à l'infiltration. On doit en retrouver des traces chez l'opérateur » , explique Michel Arditti, qui n'a toujours pas été entendu par le juge.

    Carrure imposante et regard bleu azur, le patron de Kargus explique au Point : « Depuis l'affaire du "Rainbow Warrior", les services de renseignement n'osent plus toucher aux antinucléaires. EDF et Areva font donc appel à des officines comme la mienne. » Et d'affirmer : « J'ai agi sur ordre de deux responsables de la sécurité à EDF. » En l'occurrence, un ex-commandant de police, Pierre François, et un ancien contre-amiral, Pascal Durieux, suspendus depuis par EDF.

    Lors d'une perquisition dans le bureau de Pierre François, les policiers ont trouvé un CD contenant des captures d'écran et des fichiers provenant de l'ordinateur de Yannick Jadot, l'ancien directeur de Greenpeace France, aujourd'hui candidat des Verts aux élections européennes. Un CD dont Pierre François a assuré au juge ignorer le contenu. Le pirate informatique, Alain Quiros, est un autodidacte du hacking , pompier de formation. Il a expliqué avoir pris le contrôle de l'ordinateur de Yannick Jadot grâce à un logiciel espion. Dans le monde des barbouzes, les hackers ont remplacé les serruriers qui, jadis, ouvraient les portes pour les fric-frac. Ils seraient actuellement une demi-douzaine sur la place de Paris.

    EDF, qui s'est constituée partie civile, nie avoir utilisé les services de l'un d'eux. C'est en 2004 que l'équipe du nouveau président d'EDF aurait fait appel aux services de Kargus sur les conseils de la Compagnie européenne d'intelligence stratégique, dirigée par un ancien député.

    Intrusion

    Au même moment, Securewyse est missionnée par EDF pour découvrir qui, au sein de l'entreprise, a fait « fuiter » un rapport « confidentiel défense » à Stéphane Lhomme, le porte-parole de Sortir du nucléaire. La boîte mail de Stéphane Lhomme aurait été espionnée grâce à un contact chez Wanadoo. Questionné par Le Point , l'opérateur n'a pas donné suite. « Je n'ai jamais rien fait d'illégal , jure Arditti, tout en laissant entendre que Lorho aurait pu, lui, user de ce genre de pratique. Et peut-être même travailler sur les antinucléaires pour d'autres commanditaires qu'EDF. Toujours est-il qu'EDF vient de résilier le contrat de veille signé avec Securewyse au motif qu'il dérogeait aux règles du groupe.

    Sortir du nucléaire s'est constitué partie civile, Yannick Jadot demande la mise en examen d'EDF en tant que personne morale et les Verts réclament l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire. Désormais, l'affaire dépasse les frontières : la branche britannique de Greenpeace s'apprête à porter plainte.

    Si aujourd'hui EDF se retrouve dans la tourmente, c'est parce que le hacker Alain Quiros a siphonné en 2006 les ordinateurs du Laboratoire national de dépistage du dopage. Cette fois, sa mission était de récupérer le dossier Floyd Landis, vainqueur du Tour de France 2006, privé de son titre après un contrôle positif. Son donneur d'ordre, un certain François Dominguez, lui avait été présenté par Thierry Lorho. « C'est un ami. Il m'avait demandé de lui trouver un hacker. J'ai seulement joué l'intermédiaire », confie le patron de Kargus.

    C'est ce même Dominguez, ex-légionnaire, mercenaire et photographe de presse à ses heures, qui a également sollicité Quiros pour pirater l'ordinateur de l'avocat des petits porteurs de Vivendi...

     

       


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  • Le Japon sans nucléaire

    En France les promoteurs fous du nucléaire ne manqueront pas d'argumenter qu'il n'y a pas de tremblements de terre, que le nucléaire est sûr et l'accident majeur impossible...

     Gaulois.

     www.dissident-media.org/infonucleaire/

    Edito : Le Japon est sorti (au moins provisoirement) du nucléaire sans revenir à la bougie ni attendre la "transition énergétique" !
    Jour historique pour le Japon, message d'espoir pour le monde. Ca y est, ce jour tant attendu par les Japonais est enfin arrivé, le 5 mai 2012, tous les réacteurs nucléaires sont arrêtés ! Pour la première fois depuis 1970. Beaucoup célèbrent cette nuit au Japon.
    Avant le 11 mars 2011, 54 réacteurs étaient en service, 14 mois plus tard, ils sont tous à l'arrêt. Certains parce qu'ils ont subi des avaries sérieuses dues au tremblement de terre, d'autres parce qu'ils arrivent dans une phase normale de maintenance, d'autres enfin parce que la population s'y oppose. Le traumatisme de la catastrophe de Fukushima est tellement grand que le peuple japonais fait désormais pression sur les autorités locales pour ne jamais revivre ce cauchemar. Maintenir la pression est encore nécessaire pour que ce jour ne soit pas qu'un mirage. Car le gouvernement entend bien continuer à produire de l'électricité nucléaire. Il a d'ores et déjà donné son accord pour la reprise d'exploitation de plusieurs réacteurs. Un bras de fer va donc s'engager entre la population et l'industrie atomique. Pourtant, le combat antinucléaire a déjà gagné. Cette journée est historique car le Japon vient de démontrer clairement qu'il était possible de se passer de cette énergie destructrice. Le monde entier est maintenant au courant : il n'est pas besoin de revenir à la bougie quand on arrête le nucléaire ! Les pays qui persistent à vouloir utiliser cette énergie ou qui se lancent aveuglément dans le nucléaire devront-ils attendre d'avoir leur propre catastrophe pour comprendre ?   [fukushima.over-blog.fr]
    Devant l'indigence des propositions des partis politiques de tous bords ou des ONG « écologistes », le temps est venu de rappeler que depuis des années, existe en France un point de vue antinucléaire dissident pour un arrêt immédiat du nucléaire.
    Nous ne pouvons nous satisfaire d'une proposition d'accompagnement de la sortie du nucléaire sur 10 ans, 22 ans, 30 ans ou plus, ni des négociations de certains partis politiques visant à des compromis électoralistes qui au final, ne tiennent aucun compte de la dangerosité inacceptable de cette industrie.
    Qui pense encore que la catastrophe nucléaire est impossible en France alors que les autorités s'y préparent, que des scénarios de gestion existent depuis quelques années pour la « phase d'urgence », et maintenant pour une stratégie de gestion post-accidentelle à long terme (le CODIRPA) pour les territoires français dont le sol serait durablement contaminé après la fin des rejets ?
    Faut-il attendre un nouveau désastre avec ses dramatiques conséquences sanitaires, sociales, économiques, pour sortir de cette impasse nucléaire ? Combien de morts, de territoires contaminés, de centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs légués aux générations futures avant que le cauchemar ne prenne fin ?
    L'arrêt immédiat du nucléaire ne relève pas d'un délire irrationnel, ni d'une utopie. L'arrêt immédiat du nucléaire, c'est du concret, c'est applicable, c'est possible maintenant ! Nous n'avons pas à attendre un développement hypothétique des énergies renouvelables en courant tous les jours le risque d'une catastrophe.
    Des solutions existent : arrêt de la production d'électricité pour l'export, de l'auto-consommation de la filière nucléaire, utilisation maximum des capacités hydroélectriques et des centrales thermiques classiques existantes (charbon, fioul, gaz). Nous savons que de nouvelles centrales thermiques au gaz ou charbon peuvent être construites très rapidement, et que le remplacement des centrales nucléaires par du thermique classique n'influera que très marginalement sur les émissions globales de gaz à effet de serre.
    Mettre fin au danger des centrales nucléaires n'est pas un problème technique, mais un problème politique qui dépend de l'exigence de la population vis-à-vis de ses représentants. L'incontournable urgence n'est malheureusement pas d'attendre un changement de société ou de modèle économique pour un monde meilleur. L'urgence est de sauver nos vies !   [Coordination STOP-NUCLEAIRE]

    Nucléaire civil et militaire, c'était il y a 26 ans et 50 ans,
    mais les victimes survivantes continuent d'être malades ou de mourir :

    - 26 ans après Tchernobyl, la catastrophe continue ! -
    Pour les «liquidateurs» c'est déjà plus de 100 000 morts et plus de 200 000 invalides, et pour les populations exposées à la contamination le bilan dépassera le million morts à travers le monde.
    En janvier 2010, l'Académie des sciences de New York (NYAS) a publié le recueil (sous la direction d'Alexei Yablokov) le plus complet de données scientifiques concernant la nature et l'étendue des dommages infligés aux êtres humains et à l'environnement à la suite de l'accident de Tchernobyl «Chernobyl: Consequences of the catastrophe for people and the environment». Cet ouvrage (dont on peut lire une version réduite et traduite par Wladimir Tchertkoff en Word (.doc), ou en PDF,) met à la disposition du lecteur une grande quantité d'études collectées dans les pays les plus touchés: la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine. Les auteurs estiment que les émissions radioactives du réacteur en feu ont atteint dix milliards de curies, soit deux cents fois les retombées des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki, que sur les 830 000 «liquidateurs» intervenus sur le site après les faits, 112 000 à 125 000 sont morts, et que le nombre de décès à travers le monde attribuables aux retombées de l'accident, entre 1986 et 2004, est de 985 000, un chiffre qui a encore augmenté depuis cette date.

    - Il y a 50 ans, l'essai nucléaire raté du 1er mai 1962 au Sahara -
    Le tir nucléaire Béryl à In Eker dans le Hoggar saharien, était censé expérimenter la première bombe pour les Mirage IV de la dissuasion nucléaire, Yves Rocard décrit l'accident : "A l'instant du tir quelque chose s'est trouvé inadéquat, les portes se sont brisées et le tube de mesure a craché un affreux nuage de fumée noirâtre qui portait les débris radioactifs de la cavité..." sous les yeux effarés de plusieurs centaines de militaires et civils dont les deux ministres français Pierre Messmer et Gaston Palewski, une panique incroyable suivit ce fiasco des experts du CEA chargés de la mise au point des bombes. Le jour même, 900 militaires et civils durent être "décontaminés" et, comme ces mesures avaient été inefficaces, il fallut encore en décontaminer 775 dans les 8 jours qui suivirent, sans compter les militaires les plus contaminés qui furent expédiés dans le plus grand secret à l'hôpital militaire Percy.

    Agenda/action :
    11/12/13 mai 2012 à Genève: Forum scientifique et citoyen sur la Radioprotection - De Tchernobyl à Fukushima
    Action permanente à durée indéterminée devant l'OMS à Genève
    Mobilisation contre l'ajout de substances radioactives dans les biens de consommation et les materiaux de construction

     


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  • La chambre à gaz atomique

    Voici un ouvrage de Paolo Scampa. Ce qu'il écrit est sans concession. Très facile à lire et à assimiler. 

    Gaulois.

    Nos Libertés
    mer., 25 avr. 2012 16:46 CDT

    Fukushima

    Le professeur Paolo Scampa, président de l'Association Internationale pour la Protection contre la Rayons Ionisants (AIPRI), vient de publier un ouvrage sur les conséquences environnementales dramatiques des « essais atomiques » aériens intitulé "La chambre à gaz atomique". C'est un traité de physique sur la contribution des essais nucléaires à la contamination finale de l'atmosphère.

    Extrait :

    Au commencement était le chaos... puis les physiciens et les mathématiciens vinrent tout mettre en ordre... munis de modèles parfaits et d'axiomes idéaux pour décrire la composition de la matière et écrire la table définitive des lois de la nature... stigmatisant au passage comme « pseudo-science » tout doute méthodique, toute explication alternative ou toute théorie concurrente qui ose venir heurter leurs convictions, leurs préjugés.

    Nous pourrions débattre des semaines durant sur cet état de fait... si actuel et si pressant. Le présent ouvrage sur les « essais atomiques » rédigé avec soin par le professeur Paolo Scampa expose de manière directe et détaillée certains des effets délétères des radiations ionisantes sur l'environnement et sur l'homme.

    C'est un livre peu commun qui sait aborder une matière aussi ardue que la « physique nucléaire » dans une langue fluide aisément compréhensible au profane même. Fruits d'une mûre réflexion capable d'alléger quelque peu la complexité du thème en question, les nombreux tableaux techniques comme les développements consacrés aux différents radioéléments qui sont part intégrante de l'ouvrage sont eux également simples à entendre par la faveur d'une disposition schématique aussi personnalisée que réussie. La bibliographie, enfin, particulièrement détaillée et « ciblée » valide les données avancées et couronne une étude qui nous semble unique en son genre dans le panorama actuel.


    Ces dernières années la physique nucléaire est en effet allée de dissertations aseptisées en soliloques inutiles tenus par les trop nombreux « faussaires de la science ». De congrès en conférences ceux-ci semblent se vouer corps et âme à la seule recherche d'un écho médiatique momentané qui fournisse un simulacre de consensus autour de leurs thèses absurdes et de leurs études pseudo-métriques et rehausse leur crédibilité professionnelle personnelle auprès des autorités dans cette « Foire quotidienne de la vanité »

    Il suffit en outre de participer à l'un de leurs congrès pour comprendre sans coup férir l'inutilité de telles manifestations qui, dans les faits, ne font que gaspiller l'argent public sans apporter la moindre solution concrète aux défis majeurs que la recherche nucléaire appliquée soulève, sans envisager le moindre remède à ses conséquences catastrophiques sur l'homme et sur l'écologie. Einstein n'est par bonheur pas que l'auteur de théories controversées qui ont influé de manière négative sur la recherche (sa théorie de la relativité a été récemment démentie par un résultat expérimental décisif bien trop tu), il nous a aussi fort sagement avisés qu'« il est plus facile de briser un atome que de faire tomber un préjugé. » La physique nucléaire n'est en définitive pas un sujet de salon ou de dissertations abstraites et l'ouvrage du Prof. Scampa amène avec délicatesse le lecteur à en prendre acte tout en l'incitant à conduire ses propres recherches et à apporter ses propres éclairages sur ce grave sujet aux mille facettes.

    Ouvrage d'ouverture c'est aussi un ouvrage didactique traçant une voie autre pour que ceux qui font preuve d'une certaine aisance en mathématiques puissent aborder cette science. Il est par ailleurs important de souligner qu'en divers de ces chapitres l'on rencontre avec plaisir un certain nombre de considérations mordantes. Insérées dans le but d'appuyer les réflexions personnelles, elles sont rédigées avec esprit sans jamais tomber dans le sarcasme facile. Pour cette raison, il nous semble naturel d'apporter quelques-unes de nos considérations sur les problématiques que cet ouvrage nous encourage à approfondir, en nous basant sur nos connaissances en la matière :

    1) La communauté scientifique internationale tout entière n'est, après des années, toujours pas parvenue à éclaircir les circonstances qui sont à l'origine du désastre de Tchernobyl. Ces 20 dernières années des milliers de pages d'inutiles verbiages, superficielles, fausses... sont le résultat d'une dialectique stérile souvent voulue par les scientifiques et les experts eux-mêmes afin de dissimuler la réalité des faits, protéger d'évidents intérêts, et dont le seul objectif est de ne froisser les différents lobbies industriels et financiers impliqués dans le « Business Nucléaire ».

    2) Les pétitions internationales n'ont pas pu contrer l'utilisation aveugle, inconsciente et totalement inutile des armes à l'uranium appauvri.

    3) Les enquêtes « supra partes » sur les trafics internationaux de déchets radioactifs sont restées lettre morte, en dépit de quelques issues positives qui n'ont d'ailleurs eu que très peu d'écho dans la presse... Nous n'avons hélas pas pleine conscience de l'ampleur prise par cette activité criminelle qui cherche exclusivement et avant tout le profit, méprisant en tout et pour tout les effets collatéraux que comportent, à long terme, le maniement, le transport et la dissimulation de tels matériaux nocifs.
    Comme si cela ne suffisait pas, depuis plus de soixante ans des tests militaires sont menés à travers le globe au moyen d'armes nucléaires dont l'emploi est jugé hypocritement nécessaire par quelques pantins aux uniformes recouverts de médailles qui sont à la botte de politiciens et hommes de pouvoir intéressés au maintien de l'équilibre... instable... de l'actuel « status quo ».

    4) L'accident nucléaire récent de Fukushima a, grâce aux canaux alternatifs d'informations et d'images, définitivement démasqué l'inconséquence des secteurs de la recherche et de l'industrie en matière nucléaire. Il a dévoilé sans équivoque possible l'inutilité de tous ces organismes internationaux préposés au contrôle des activités de l'industrie atomique qui ont jeté en pâture un carrousel de chiffres factices et un certain nombre de données franchement fausses dans l'unique but de confondre et d'instaurer le chaos informatif.

    Ces messieurs se sont ces derniers temps visiblement beaucoup amusés avec les dés car dans les mois qui ont suivi l'accident de Fukushima des tableaux de mesures aux données manifestement fausses ont été tranquillement diffusés. Ces messieurs qui se targuent d'objectivité et de rigueur n'en sont pas à une approximation près : emploi aléatoire des différentes unités internationales de mesure, erreurs parfois grossières dans la conversion des relevés radiométriques, silence autour des instruments et détecteurs avec lesquels les mesures ont été prises et manque de documentation claire et détaillée sur les procédures de détection, de gestion et de transmission des données (opérations de surcroît souvent accomplies avec des instruments obsolètes et non certifiés !!).

    Conclusion :

    Que les Bien pensants évitent de perdre leur temps et leur souffle en d'inutiles tentatives de réfutation. La physique nucléaire est tout entière aux mains de castes de savants qui n'ont pas la moindre intention de partager ouvertement - et dans le plus élémentaire respect de la déontologie - leurs découvertes... ou pseudo-découvertes... et qui préfèrent se retrancher derrière d'absurdes justifications telles que la protection de données et d'informations d'intérêt stratégique, industriel et/ou militaire.


    Cette science n'est pas au service de l'humanité. Elle ne prospecte pas d'amélioration décisive de la qualité de vie des êtres humains, sans distinction de caste... Les rares experts qui se sont opposés sans transiger au « sur-pouvoir » de ces savants et de ces groupes industriels qui œuvrent dans ce très sensible domaine scientifique ont tous été isolés, dénigrés comme pestiférés ou désignés comme « comploteurs » et ennemis de la vérité scientifique. Certains d'entre eux ont même payé de leur vie d'être restés fidèles à leurs idéaux et à leur droiture scientifique. Le moment est donc venu de nous demandez quelle raison ou quelle loi tacite donne aujourd'hui le pouvoir à quelques personnes d'agir et de prendre seuls des décisions sur les différentes applications industrielles de technologies basées sur la recherche appliquée dans le domaine de la physique nucléaire.

    De grâce, que l'on nous épargne l'excuse toute trouvée de la quête de nouvelles sources d'énergies alternatives et sûres. Le problème est tout autre...

    L'ouvrage a été publié par les courageuses éditions V.F.F. Research Institute "Mare Nostrum" e.V. (Autriche), il est lisible dans son intégralité ici.


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  • La femme qui résiste

    S'il y avait davantage de personnes comme cette femme à se lever et dénoncer les procédés de la secte nucléaire, nous n'en serions sans doute pas à nous demander quand et où sera la prochaine catastrophe. Les toujours plus nombreux cancers causés par cette technologie mortifère.
    Gaulois.


    Liens, à faire circuler si vous le jugez utile, pour accéder à l'information  vidéo + article + lettre à Mme Lauvergeon (ancienne patronne d'Areva)
      + Lettre à M. Agostini ( Areva Tricastin)  http://sanurezo.org/spip.php?article70
    vidéo seulement :   www.youtube.com/watch?v=6h9HcVLBJ6A&feature=youtu.be

    D'autres liens :

    http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2012/04/14/R%C3%A9sistance
    http://sanurezo.org/spip.php?article70

    ( S'ils ne fonctionnent pas, copier coller les liens dans votre navigateur )


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  • Appel international

    Tout a été dit sur le nucléaire et ses conséquences. Des scientifiques indépendants sont critiqués lorsqu'ils s'attaquent à la « Secte nucléaire ». Certains sont même emprisonnés. Tout est permis pour bâillonner la contestation.

    Faut-il le rappeler, jamais le nucléaire n'a fait l'objet de concertations populaires.

    Les débats publics organisés il y a quelques années n'ont pas attiré les foules. C'est évident puisque les décisions sont prises en amont de ces débats bidons.

    Gaulois.



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  • Les doutes du nucléaire Français...Après Fukushima

    L'émotion est suggestive, une catastrophe passe et elle s'estompe, jusqu'à la prochaine, très probable en France. La troisième ? Bien sûr que non ! Il paraît que la France est le pays le plus sûr. Ce dont je doute fortement. Pas vous ?

    Gaulois.

    Un an après la catastrophe de Fukushima, les Français ont mis de côté leurs émotions et semblent prêts à renouer avec l'atome. C'est en tout cas ce qui ressort du sondage Ifop qui vient d'être réalisé pour le site d'information Atlantico.fr. Selon ce dernier, seuls 13 % des Français se disent « opposés » au recours à l'énergie nucléaire, alors qu'ils étaient 20 % en juillet dernier, quatre mois après l'accident japonais.

    Du pain bénit pour la filière nucléaire, qui veut voir dans cette enquête d'opinion le signe que l'effet Fukushima est dissipé. Un peu comme au Royaume-Uni, où la part des opposants est redescendue de 24 % à 19 % entre juin et décembre 2011, selon Ipsos Mori. Et à l'inverse du Japon, où 82 % des habitants sont désormais opposés à cette énergie. En 2005, ils étaient autant à soutenir le maintien ou la construction de nouvelles centrales...

    Mais ces chiffres sont trompeurs. En réalité, Fukushima a bel et bien changé notre regard sur l'atome. Toujours selon Ifop, si 37 % des Français sont favorables au nucléaire, 36 % se déclarent hésitants. Et dans une enquête BVA réalisée à l'automne pour l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, les risques nucléaires sont classés à la 4 e place - derrière le chômage, la crise financière et l'exclusion -alors qu'ils étaient en 10 e position en moyenne de 1998 à 2010.

    Plus parlant encore, selon la même enquête, 84 % des Français se refusent à vivre près d'une centrale nucléaire, un des plus mauvais scores enregistrés depuis 1990. En matière d'adhésion, on a vu mieux, même si ce rejet participe du mouvement général Nimby (« not in my back yard »), que l'on observe également pour les lignes électriques à haute tension, les centrales à gaz, les éoliennes ou encore les antennes de réseau pour téléphones portables.

    Et si le pays qui a fait de l'atome le pilier de sa politique énergétique - avec un record mondial de 75 % de sa production électrique à base de nucléaire -était en train de rejoindre la norme ? Celle des pays qui recourent à l'atome, mais dans des proportions plus modérées. Derrière leur apparente certitude sur le modèle français, même les partisans de la filière nucléaire montrent des signes de doute.

    C'est le cas de Christian Bataille. Lors de son déplacement au Japon en octobre dans le cadre d'un rapport pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), le député PS a été marqué par la vitesse à laquelle la population s'est coalisée contre le redémarrage de tout réacteur nucléaire arrêté depuis Fukushima. Si la même réaction collective se produisait en France, le pays serait confronté à un « choc économique », selon le rapport. Conclusion : « L'exemple japonais invite à ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier. »

    Les mauvaises langues diront que Christian Bataille n'a d'autre choix que d'aller dans le sens de son candidat à la présidentielle, François Hollande, qui propose de fermer la centrale de Fessenheim et de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production électrique en France. Mais le rapport est également signé de Claude Birraux et Bruno Sido, deux parlementaires UMP, dont le candidat, Nicolas Sarkozy, estime que le nucléaire est « l'intérêt supérieur de la France ».

    Pour sa part, l'industrie prend les devants, en l'assumant plus ou moins. Au-delà du discours offensif de son patron, Henri Proglio, en faveur de l'atome, EDF se renforce dans les énergies renouvelables, via sa prise de contrôle d'EDF Energies Nouvelles, et dans le gaz, à travers celle de l'italien Edison. De son côté, Areva se veut en première ligne sur l'appel d'offres éolien offshore. Enfin, le Commissariat à l'énergie atomique multiplie les initiatives dans la recherche sur le solaire ou le stockage d'électricité...

    Autre signal qui souligne le changement profond des mentalités : la naissance d'un vrai débat sur le nucléaire et la diversité des positions. « Depuis Fukushima, nous sommes beaucoup plus sollicités par les médias », souligne Yves Marignac, du cabinet antinucléaire Wise Paris. Idem pour Marc Jedliczka, coauteur du « Manifeste négawatt », qui prône la sobriété énergétique. « Avant, quand nous organisions des conférences, on était parfois 10 dans la salle. Aujourd'hui, les salles sont pleines ! » Surtout, les participants prennent au sérieux un modèle qu'ils considéraient utopique avant 2011...

    Au fond, le vrai changement se trouve dans la naissance de ce débat. Dans un pays qui a vécu la catastrophe de Tchernobyl comme un événement essentiellement étranger, celle de Fukushima, intervenue dans la troisième économie mondiale, a ébranlé les certitudes. Il est guère étonnant que l'Allemagne, qui a été bouleversée par la catastrophe ukrainienne en 1986, réagisse avec une intensité plus forte que la France vingt-cinq ans plus tard en fermant immédiatement sept réacteurs et en accélérant sa sortie de l'atome.

    Reste à savoir si le débat présidentiel conduira à une politique énergétique alternative en France. Il est trop tôt pour le dire. Ne serait-ce que parce que, au-delà du symbole de Fessenheim, les positions ne sont pas si tranchées entre un Parti socialiste qui se contente de donner une « trajectoire » de réduction du nucléaire et un président sortant dont la politique a aussi conduit au développement des énergies renouvelables.

    Une chose est sûre, si Nicolas Sarkozy et François Hollande devaient se retrouver au second tour de l'élection présidentielle, on peut parier qu'ils ne se tromperaient pas sur la part du nucléaire dans la consommation d'électricité. En mai 2007, lors du débat télévisé entre les deux tours, Nicolas Sarkozy l'avait estimé à 50 % et Ségolène Royal, à 17 % - au lieu de 75 %. A l'époque, leur erreur avait fait sourire. Le sujet n'était pas perçu comme un enjeu majeur de la campagne. Cinq ans plus tard, elle serait impardonnable.

    Thibaut Madelin est journaliste en charge de l'énergie aux « Echos ».

    http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0201943570771-fukushima-et-les-doutes-du-nucleaire-francais-302041.php


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  • La faune ignore la radiophobie

    La radiophobie est un terme utilisé par les instances de la secte nucléaire depuis l'accident de Tchernobyl. En d'autres terme, dans le but de balayer les craintes des populations touchées par la catastrophe. Si les gens sont malades, ce n'est pas à cause de la radioactivité, mais de la peur engendrée par les risques. Difficile de faire pire dans l'ignominie.

    Le document ci-dessous balaye ces méthodes abjectes qui consistent à prendre les populations pour des cobayes.

    Gaulois      

     
     
     


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  • Appel des Femmes pour l’Arrêt Immédiat du Recours à l’Energie Atomique

    Certaines d’entre nous sont connues. D’autres moins. D’autres pas du
    tout. Certaines sont des militantes de longue date. D’autres ne
    militeront jamais. Certaines sont des amies proches. D’autres affichent
    de profonds désaccords entre elles sur quantité de terrains.
    Mais, toutes, nous partageons désormais la conviction de la nécessité
    vitale d’un arrêt immédiat du recours à l’énergie nucléaire. Qu’il
    s’agisse de production d’électricité ou d’armement.
    / Suite sur /
    http://www.fairea.fr/


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