• Le terrorisme, la conférence climat, et le nucléaire.

    La COP 21 sera à coup sûr une nouvelle ratée et surtout, dans le contexte actuel, une excellente occasion pour le pouvoir de museler la contestation.

    Gaulois.

     

     

    Une contribution de Pierre Péguin Physicien.


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  • Le déni des responsabilités du nucléaire par les institutions officielles de l’ONU

    La secte nucléaire, fidèle à ses pratiques du mensonge et de la désinformation, prend toute son expression dans ce texte qui dénonce les carences de l'ONU, à travers

    l'OMS  https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_mondiale_de_la_sant%C3%A9

    l' UNSCEAR   http://www.unscear.org/

    et l'AIEA  https://www.iaea.org/


    Combien faudra-t-il encore de catastrophes nucléaires, avant que ces organisations cessent d'en être les promoteurs ? 

    Gaulois. 


    Publié le 30 octobre 2015

    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/le-deni-des-responsabilites-du-nucleaire-par-les-institutions-officielles-de-lonu/

    Texte original en anglais :  http://www.fukushima-is-still-news.com/2015/10/children-cancers-radiation.html


    Un texte du Dr Gordon Edwards président du CCNR
    CCNR: Canadian Coalition for Nuclear Responsibility
    en version française: Regroupement pour la Surveillance du Nucléaire: RSN
    <<
    26 octobre 2015
    Deux organismes internationaux associés à l’organisation des nations Unies -–l’UNSCEAR et l’OMS –n’ont pas hésité à affirmer qu’il ne sera pas possible de prouver que les conséquences néfastes sur la santé du désastre de Fukushima sont attribuables aux rayons. Ils se basent sur une argumentation mathématique abstraite, sans aucune preuve médicale, et sans connaître les doses individuelles de rayonnements ionisants reçues par les citoyens japonais habitant dans le région où la catastrophe de Fukushima a eu lieu.
    Ces organismes ne nient pas qu’il y aura de nombreux cancers, leucémies, effets génétiques et autres maladies causées par l’accident dans les décades à venir; ils disent simplement qu’il est peu probable que quiconque sera en mesure de prouver, hors de tout doute raisonnable, en utilisant des méthodes statistiques, que ces décès supplémentaires seront causés par l’exposition des gens à la radioactivité provenant des réacteurs de Fukushima dai ichi.
    John Gofman, un physicien nucléaire pionnier qui est devenu un chercheur médical primé, a appelé cela « le crime parfait »: vous savez qui a été tué, vous connaissez la cause du décès, vous savez qui en est l’auteur, mais vous ne pouvez pas le prouver.
    Et en effet, ces deux organismes internationaux n’ont absolument rien fait pour aider à recueillir les éléments qui auraient permis de prouver quelque chose: c’est à dire collecter des données sur les expositions individuelles; ce qui aurait pu être fait par exemple en collectant systématiquement les dents des bébés par localisation géographique. Les dents des bébés pourraient avoir absorbé du strontium 90 ou d’autres radionucléides ostéotropes et auraient donné une estimation approximative de l’exposition aux radiations des jeunes enfants en fonction de leur emplacement.
    Toutes les maladies radio-induites consécutives à une exposition chronique de faible niveau ont une «période de latence» qui se mesure en années ou en décades avant que les effets médicaux complets ne soient visibles dans la population exposée.
    Les cancers de la Thyroïde ont l’une des périodes de latence les plus courtes, spécialement chez les jeunes enfants; de sorte que cette maladie est la première chose à rechercher. Au Belarus, plus de 5.000 enfants ont du subir l’ablation chirurgicale de leur glande à la suite de l’accident de Chernobyl; et dans ce cas la période de latence a été d’environ 5 ans.
    Dans la région de Fukushima le nombre de cancers de la thyroïde chez les enfants a été tellement plus grand que prévu qu’il est difficile d’échapper à la conclusion que ces cancers en plein accroissement sont dus aux radiations.
    Ironiquement, ceux qui mettent leur foi dans les estimations à vue de nez de l’UNSCEAR et de l’OMS soutiennent que la relation de cause à effet ne peut être prouvée en l’absence de mesures de dose individuelles.
    Ainsi, on pourrait conclure, en l’absence de preuves et de doses individuelles, que ces cancers ne SONT PAS causés par les rayons,
    mais on ne pourrait pas conclure que ces cancers SONT provoqués par les radiations alors qu’on constate une augmentation de 20 à 50 fois du nombre de cancers de la Thyroïde, quoiqu’on n’ait pas de données sur les doses individuelles ?
    Le Comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) a été vivement critiqué par l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW), lauréate du prix Nobel, pour avoir une approche biaisée envers les conséquences médicales de la triple fusion des coeurs de Fukushima; l’UNSCEAR en effet nie ou minimise les conséquences sur la santé des émissions radioactives des réacteurs accidentés.
    «Alex Rosen, de l’IPPW-Allemagne, un des principaux auteurs de la critique, affirme que l’UNSCEAR est composé de délégués d’états nucléaires qui ont des intérêts et une vue biaisée sur l’énergie nucléaire. Leur rapport sur la catastrophe nucléaire se fonde plus sur les publications de l’industrie nucléaire que sur des sources indépendantes; il omet ou interprète de façon erronée des aspects cruciaux sur l’exposition aux rayonnements et il utilise des hypothèses contestables comme base pour ses calculs.»
    Voir: http://tinyurl.com/n9wkqxr
    Par ailleurs l’organisation Mondiale de la santé (OMS) est liée par un accord signé il y a longtemps (1959) avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA); Il limite la capacité de l’OMS à procéder à des études ou à publier des rapports sur les effets observés chez les populations exposées aux rayonnemens nucléaires émis par les installations nucléaires autorisées.
    Voici un extrait de l’accord:
    «..L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) la responsabilité première d’encourager, assister et coordonner la recherche sur, et le développement et l’application pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques à travers le monde; sans préjudice du droit de l’OMS de promouvoir, développer, assister et coordonner l’action sanitaire internationale, y compris la recherche sous tous ses aspects…
    Chaque fois qu’une des associations se propose d’entreprendre un programme ou une activité dans un domaine où l’autre organisation a ou pourrait avoir un intérêt substantiel, la première partie s’engage à consulter l’autre en vue de régler la question d’un commun accord.»
    Gordon Edwards, président du RSN.
    L’auteur poursuit:
    En signalant une émission de TV Canadienne au cours de laquelle il a parlé de l’incidence élevée des cancers de la thyroïde:
    https://www.youtube.com/watch?v=Xk1L_JHHFuA&feature=youtu.be
    Il signale que: La principale source d’iode alimentaire au Japon c’est les algues et non pas l’ingestion de lait comme c’est le cas en Europe et en Amérique du nord. Il est probable que cet iode alimentaire est la cause de la hausse dramatique des cas de cancers de la Thyroïde chez les enfants japonais
    >>

    Note
    Effectivement, les japonais consomment régulièrement des algues. Qui contiennent de l’Iode.
    Si les algues contiennent de l’Iode radioactif, il ne peut pas s’agir de l’Iode 131 rejeté lors de l’accident de 2011. Il ne peut s’agir que d’Iode rejeté récemment par la centrale ruinée.
    En effet la période de l’Iode 131 est de 8 jours; au bout de 3 mois il a perdu son activité radioactive.
    On a trouvé en juillet 2015 de l’Iode 131 dans les boues d’une station d’épuration à Gunma (voir l’article).Il est donc très vraisemblable que les réacteurs en ruine émettent encore actuellement de l’Iode radioactif et sont capables de contaminer les algues.
    Des mesures et des précisions seraient bienvenues sur ce sujet.

    Le RSN est un organisme sans but lucratif, reconnu par gouvernement fédéral canadien en 1978. Il est voué à l’éducation et à la recherche concernant toutes les questions qui touchent à l’énergie nucléaire, civiles ou militaires — y compris les solutions alternatives au nucléaire — et tout particulièrement celles touchant au Québec et au Canada.
    Le site du RSN (en français)
    http://ccnr.org/index_f.html
    http://ccnr.org/index_fuk.html
    le texte d’origine en anglais:
    http://www.fukushima-is-still-news.com/2015/10/children-cancers-radiation.html
    Le site de «independent WHO» qui milite pour l’indépendance de l’OMS vis à vis de l’AIEA
    http://independentwho.org/fr/

    Les critiques du rapport de l’UNSCEAR:
    La critique du rapport de l’UNSCEAR par les médecins de l’IPPNW
    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/les-medecins-de-lippnw-critiquent-severement-le-dernier-rapport-de-lunscear/
    Vous pouvez y trouver un résumé de leurs critiques et en télécharger la version française intégrale
    La critique par le Dr Keith BAVERSTOCK
    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/la-critique-du-rapport-2013-de-lunscear-sur-les-consequences-de-fukushima-en-francais/
    La critique par les 40 ONG:
    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/40-ong-ont-demande-a-lonu-la-revision-du-rapport-de-l-unscear-sur-les-consequences-de-fukushima-pour-la-sante/
    Le rapport de l’UNSCEAR:
    http://www.unscear.org/docs/reports/2013/13-85418_Report_2013_Annex_A.pdf
    Le 30 octobre 2015
    L’information en français sur Fukushima:
    La revue de presse hebdomadaire de PECTINE
    Les Veilleurs de Fukushima
    le site de l’ACRO
    et bien d’autres que vous trouverez aux adresses ci-dessus
    et dans la colonne de droite de cette page.


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  • Le réacteur nucléaire EPR

    Tout va bien !

    Deux sources d'informations qui vont dans le même sens, l'EPR est un fiasco! Ne riez pas, car c'est bien avec nos sous que nous payons les indemnités de retard, les énormes surcoût et cela pour tenter de mettre au point une bombe à retardement.
    Vous êtes-vous seulement posé la question de savoir pourquoi EDF augmente ses tarifs dans des proportions qui frisent l'escroquerie. Bon ! Si vous êtes masos, c'est à vous de voir.

    Gaulois. 

    Copiez les liens dans votre navigateur..

    C.R.I.L.A.N.
    Association loi 1901, agréée au titre de l’article L.141-1 du code de l’Environnement.
    Siège social : 10 route d’Etang Val, 50340-Les Pieux-
    Tel : 02 33 52 45 59   -  www.crilan.fr
    Siret n° 442 001 285 00018, Association N° W5000033 ,Code NAF 9499Z

    COMMUNIQUE :
    Nouveaux retard et surcoût pour L’EPR de Flamanville .
    Le PDG d’EDF annonce le plus sérieusement du Monde.... l’optimisation du chantier.

    Avec la morgue technocratique habituelle aux hauts dirigeants d’EDF, la nouvelle direction persiste dans son incurie et sur un ton très détaché, annonce aujourd’hui nouveaux retards et surcoûts pour le réacteur EPR de Flamanville  !

    Quoi que semble en penser le PDG d’EDF, les retards pour la mise en marche n’améliorent pas la situation de la “ vitrine commerciale” dont le pouvoir nucléaire et Sarkozy avaient autorisé travaux et essais par décret jusque la date limite du 10 avril 2017. Que  va-t-il  maintenant se produire sur le plan législatif si le chargement et  la mise en marche de l’EPR ne deviennent effectives qu’à la fin 2018 ?
    - Va-t-on passer outre à la légalité comme EDF l’a déjà fait à Flamanville lors de la construction des premiers réacteurs?
     - Va-t-on promulguer un nouveau décret, en prolongation du premier, attaquable en justice?

     De 3 milliards en 2005, le coût estimé par EDF passe maintenant à 10, 5 milliards en 2015, soit 350 %  d’augmentation !  Ce qui n’est pas pour nous surprendre puisque cela fait trois ans que nous avions annoncé le même chiffre sur la foi d’informations internes à EDF  .Et si les travaux continuent, le coût va encore s’alourdir.Quel sera son montant fin 2018?  Et en conséquence, quelle augmentation du coût de l’électricité nucléaire?

    Arrêtons les frais et le totalitarisme nucléaire !

    L’exemple du surgénérateur Super Phénix n’a pas à l’évidence servi de leçon : 6 fois plus coûteux qu’un réacteur classique, mis en marche, arrêté, puis remis en marche, plusieurs fois  pour une production d’électricité de 3 à 5 % de ses capacités théoriques, il ne fut  abandonné définitivement  qu’en 1997...Et si on s‘acheminait vers la même situation ?
    Si le chantier devait être arrêté, ce n’est ni aux travailleurs, exécutants, ni aux consommateurs mais aux décideurs de payer leur incurie.  Rappelons que dans les années 80, lorsque la construction des couloirs de lignes THT vers Rennes et Caen avait été interrompue par décision de justice, les lignards avaient continué à percevoir leur salaire.

    Il est urgent d’arrêter le réacteur le moins sûr du monde et ses multiples avatars technologiques, le plus coûteux et le plus inutile, dont on veut exporter les surplus de production nucléaire vers la Grande Bretagne et British Energy...filiale d’EDF.Nous n’avons pas à prendre de tels risques pour des décideurs apprentis sorciers.


    Observatoire du nucléaire - http://www.observatoire-du-nucleaire.org
    Communiqué du jeudi 3 septembre 2015

    Réacteur nucléaire EPR de Flamanville repoussé à 2018 :
    l'arrêté de création sera caduc dès le 11 avril 2017 !
    - L'arrêté officiel prévoit un chargement en combustible avant le 11 avril 2017
    - L'Enquête publique et le Débat national sont caducs et devront être refaits
    - L'abandon du projet est désormais inévitable


    Le 10 avril 2007, signant le décret de création de l'EPR de Flamanville(*), le Premier ministre Dominique de Villepin pensait voir vraiment large en accordant 10 ans à EDF pour construire le réacteur et le charger en combustible, le chantier devant théoriquement être bouclé en 4 ans et demi.
    Or, de malfaçons en accidents de chantier, d'erreurs de conceptions en fautes de construction, EDF reconnait aujourd'hui que le réacteur EPR ne sera pas mis en service avant "le quatrième semestre 2018". Il est donc avéré que la date limite du 11 avril 2017 ne sera pas respectée, comme l'Observatoire du nucléaire le prévoyait dès 2012 (**).
    Une bataille juridique se profile : les autorités françaises vont probablement signer à la sauvette un arrêté complémentaire repoussant de quelques années la date limite de chargement du réacteur mais ce subterfuge sera attaqué en justice et ne masquera pas la réalité : l'arrêté de création sera caduc le 11 avril 2017, ainsi que l'enquête publique et le Débat national(***) officiel (CNDP) qui devront donc être refaits.
    Ces procédures prendront plusieurs années et repousseront d'autant la mise en service de l'EPR, à supposer que la cuve du réacteur - qui présente des zones de faiblesse largement en deçà des limites exigées - soit utilisable, ce qui fera aussi l'objet d'une bataille juridique si l'Autorité de sûreté nucléaire ne prend pas ses responsabilités en interdisant l'utilisation de cette cuve.
    Comme démontré par la catastrophe de Fukushima, tout réacteur nucléaire fait peser un danger immense sur la population, mais le risque est assurément des plus élevés avec l'EPR, véritable dinosaure qu'il serait irresponsable de mettre en service près de 30 ans après sa conception au début des années 90.
    Le mieux serait assurément de suivre les exemples de réacteurs nucléaires entièrement construits mais jamais mis en service, comme à :
    Lemoniz (Espagne)
    Zwentendorf (Autriche)
    Bataan (Philippines)
    ou Kalkar (Allemagne).

    (*) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000276348&categorieLien=cid
    (**) http://www.observatoire-du-nucleaire.org/spip.php?article40
    (***) http://cpdp.debatpublic.fr/cpdp-epr/index-2.html 

    Une autre source, largement aussi crédible. Là, ça concerne plus spécifiquement l'enfouissement des déchets nucléaires

    Ville-sur-Terre
    le 3 septembre 2015





    COP21, le nucléaire et CIGéo...

    Si avec Google vous faites la recherche : “COP21” “nucléaire”,
    magie du référencement,
    le premier lien proposé est celui de la SFEN (Société française d’énergie nucléaire),
    la pire des associations pronucléaires !

    http://www.sfen.org/fr/le-blog-des-energies/cop-21-quelle-place-pour-le-nucleaire

    On y explique évidemment que le nucléaire fait partie des solutions contre le réchauffement climatique,
    et que dans la grande Galerie des solutions, Porte de Versailles, seront exposées les solutions bas carbone.  

    Y verra-t-on les stands de AREVA, EDF, ANDRA... ?

    http://www.world-efficiency.com/La-Galerie-COP21/Exposer-a-La-Galerie.htm

    Allez savoir pourquoi, les pages référencées par Google, qui expliquent que le recours au nucléaire n’est pas la solution
    et qu’on ne guérit pas la peste en propageant le choléra, arrivent bien loin derrière...

    .....

    Est-ce que l’augmentation du niveau de la radioactivité dans l’environnement
    à cause des rejets d’une industrie nucléaire
    qui va donc s’étendre
    n’est pas aussi un grand danger pour l’humanité ?

    Bonne question, non ?
    L’objet d’un prochain billet ?

    .....

    En cette rentrée,
    sur qui compter
    pour empêcher la réalisation
    du projet CIGéo à BURE (Champagne-Lorraine) ?



    # 1 – Sur le Pape François ?

    Pas tant que ça.
    Dans son encyclique le Pape lance un cri d’alerte.
    C'est une étonnante analyse économique, sociale, politique, philosophique, sociétale, culturelle, spirituelle, religieuse…  
    Si Il a écrit : “... si l’information objective conduit à prévoir un dommage grave et irréversible,
    bien qu’il n’y ait pas de preuve indiscutable, tout projet devra être arrêté ou modifié,”
    Il n’a pas écrit :  “Les déchets nucléaires, tu n’enfouiras point !”
    Dommage. Mais il exprime bien toutes les précautions que nous devons prendre dans l’exploitation de notre Terre.
    L’ouvrage est d’une richesse exceptionnelle, et n’est pas réservée aux seuls croyants.
    Les non-croyants peuvent lire une version “laïque” de LAUDATO SI
    qui garde toute sa vérité, toute son intelligence, toute sa force :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/michelgueritte/200815/lencyclique-laudato-si-la-version-laique

    On a le droit d’être “non-croyants”. Il y en a bien qui ne croient pas en l’ANDRA !





    # 2 – Sur Jean-Pierre CHAUSSADE ?

    Pas du tout.
    Jean-Pierre CHAUSSADE, ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris, a été Directeur de Communication de l’EDF. Il est expert en énergie, environnement et gestion de crise. Aujourd’hui diacre, il est membre de l'équipe nationale de l'Eglise catholique qui s'occupe de la préparation de la COP21, membre du groupe Ecologie et environnement de la Conférence des évêques de France, membre de l'antenne Environnement et modes de vie de Pax Christi France - (C’est dans ce cadre qu’il travaille avec Monseigneur Marc STENGER) - Il est membre du Conseil d’Administration d’Observ’ER, l’observatoire des énergies renouvelables, en tant que personne qualifiée.

    Le problème est que cette personnalité catholique incontestable présente le nucléaire comme une solution pour la lutte contre le réchauffement climatique. Or, ce n’est la position ni de l’Eglise, ni du Pape, ni de Marc Stenger d’ailleurs.

    Jean-Pierre CHAUSSADE vient de le dire clairement le 29 août dernier à Saint-Etienne, lors d’un débat contradictoire avec Corinne LEPAGE, dans le cadre des Assises chrétiennes de l’écologie. Voir le résumé :

    http://www.villesurterre.eu/images/stories/CHAUSSADE-150829-Resume-Saint-Etienne.pdf

    Et non seulement “ce référent de l’Eglise” assure la promotion du nucléaire mais il critique l’éolien et le photovoltaïque !

    Jean-Pierre CHAUSSADE dit qu’il s’exprime là en son nom propre.
    Douteux, on ne parle plus en son nom propre quand on a cette notoriété et ces fonctions...

    Soyons donc vigilants sur les déclarations “climatiques” de tous les experts quelle que soit leur étiquette.






    # 3  – Sur le député Jean-Yves LE DEAUT ?

    Pas du tout.
    Le 10 août dernier il déclarait : "Je déposerai cet automne un nouveau projet de loi sur Cigéo".
    Nous l’y avons encouragé :

    http://www.villesurterre.eu/images/stories/Le-Deaut-150816-Mail-ouvert-V6.pdf

    Nous lui avons vite offert une place sur le “Bure des com
    ploteurs”, et nous avons dressé un portrait de “missionné” pour la réalisation de CIGéo :

    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=577

    La confirmation est tombée le 27 août dernier : François Hollande missionne en effet Jean-Yves LE DEAUT pour relancer CIGéo.
    “Pour l'Elysée, le projet inscrit dans la loi de 2006 sur la gestion durable des déchets radioactifs
    doit être poursuivi moyennant des aménagements.
    Le nouveau texte prévoira ainsi un retour devant le Parlement pour décider de la fiabilité du stockage souterrain”.





    # 4 – Sur le géologue Marc DESCHAMPS membre du CLIS de BURE ?

    Peut-être...
    Marc DESCHAMPS est membre du Comité local d’information et de suivi (CLIS) de BURE, en tant que personne qualifiée.
    Dans notre mail du 16 août deux choses l’ont "interpellé" :

    1- Nous avions déclaré : “la géologie n'est qu'un constat scientifique du passé.”
    Marc DESCHAMPS répond : “la géologie n’est pas qu’un "constat scientifique du passé. Les études actuelles portent essentiellement sur l'analyse des processus en œuvre et sur leurs causes. Beaucoup sont non seulement modélisés mais aussi expérimentés et mettent en œuvre des outils physiques et chimiques extrêmement performants. Les progrès accomplis permettent d'intégrer l'ensemble des processus géologiques dans une évolution géodynamique globale qui est aujourd'hui de mieux en mieux comprise à toutes les échelles d'observation.”
    Qui peut le croire ?

    2- Nous avions déclaré : "Ce projet n'est pas éthique vis-à-vis des générations futures".
    A l’évidence Marc DESCHAMPS a une autre définition de l’éthique et répond : “Y a t-il une éthique qui serait indiscutable ? Ces déchets que nous avons produits sont malheureusement bien là et nous avons le devoir de trouver la moins mauvaise solution...
    Non Monsieur : ce n’est pas la solution, mais une option.

    ...et que la seule éthique sur laquelle tout le monde pourrait s'accorder c'est qu'il est urgent d'arrêter d'en produire !”

    Reste un point sur lequel Marc DESCHAMPS est en accord avec nous : “Compte tenu des délais indispensables avant de pouvoir envisager l'enfouissement des déchets HA notamment, il n'y a aucune raison de précipiter les décisions et nous avons encore du temps pour poursuivre les recherches dans les différentes voies possibles. Et là il me paraît évident que Mr LE DEAUT prenant la suite de la tentative estivale de Mr LONGUET, a tout à fait tort de vouloir légiférer dans l'urgence.”

    Merci Monsieur DESCHAMPS.
    J’espère que vous ne serez pas “grondé” pour ces propos, car selon les grands élus de la région, selon l’OPECST, selon la CNE, selon bien des gouvernants, il est urgent de décider...





    # 5 – Sur l’ANCCLI ?

    Sûrement pas.
    L’ANCCLI est l’Association nationale des comités et commissions locales d'information.
    Avec la collaboration de l’IRSN, elle organise régulièrement des groupes de travail, des débats, des réunions sur différents thèmes.
    Nous venons de prendre connaissance du sujet de la prochaine journée sur l’ETHIQUE du projet CIGéo : “faire avancer les choses” !
    Bizarre non ?
    Pourquoi l’ANCCLI aurait-elle pour mission de faire avancer ses membres vers un consensus sur la construction de CIGéo ?

    Soyons donc vigilants sur les objectifs de toutes les entités impliquées dans l’industrie nucléaire.






    # 6  – Sur Ségolène ROYAL ?

    Ben non !
    Le 23 juin dernier les déclarations de Ségolène pouvaient donner espoir :
    "Ma conviction profonde, c'est qu'on n'a pas examiné non plus toutes les alternatives à la technologie concernant le stockage des déchets radioactifs"..."Il y a notamment une technique de stockage par subsurface (à quelques dizaines de mètres de profondeur) que je souhaiterais voir examinée avant de prendre des décisions irréversibles comme l'enfouissement souterrain de déchets radioactifs"...

    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=520

    Mais le 17 juillet tous les espoirs s’envolent :
    "Le projet Cigéo a déjà été voté par le Parlement en 2006, son principe a été acquis... et cette décision a été prise par le gouvernement. Si cela n'avait tenu qu'à moi, j'aurais été contre; mais j'appartiens à un gouvernement, le premier ministre a pris cette décision... Gouverner, c'est faire des compromis". Quant à la réversibilité, elle est selon Ségolène, "assurée".

    http://cap21lorraine.hautetfort.com/archive/2015/07/17/bure-toujours-bure-5658461.html

    Difficile d’admettre que le projet CIGéo puisse être validé par le ministre de tutelle en raison d’un simple compromis gouvernemental !




    # 7  – Sur la gouvernance actuelle du réseau Sortir du Nucléaire ?

    Non plus.
    La gouvernance actuelle se limite à la communication sur les chaînes humaines de bisounours...

    .....

    # 8  – Sur les riverains ?

    Peut-être.
    Asphyxiés par l’argent de l’ANDRA qui dégouline en Meuse et Haute-Marne, ils commencent enfin à bouger.
    Notamment les agriculteurs qui se posent des questions.
    Nous y reviendrons...

    .....

    # 9  – Sur nous les militants, les résistants ?

    Il le faut.
    Ne comptons que sur nous.

    Bonne rentrée

    Michel GUERITTE

    .....

    Une date à retenir :




    .





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  • Le nucléaire et les enfants

    Des études sont menées afin de mettre en évidence des taux plus élevés de cancers, leucémies, etc.. autour des centrales nucléaires.. 

    https://www.google.fr/#q=Etudes+men%C3%A9es+autour+des+centrales+nucl%C3%A9aires

    https://www.google.fr/#q=Etudes+suisses+et+allemandes+autour+des+centrales+nucl%C3%A9aires

    Il ne fait aucun doute que si le nucléaire est dangereux pour l'ensemble de l'humanité,  il l'est d'autant plus pour les enfants. En effet, ceux-ci, avant même de voir le jour, sont des cibles privilégiées de la radioactivité. De nombreuses recherches, hélas souvent étouffées par la nucléocrature, démontrent aisément
    les désordres causés sur les mécanismes du système biologique des enfants.  Induction de dommages à l'ADN, aberrations chromosomiques et mutations,  alors qu'ils sont en plein développement.
    Il serait intéressant de connaître avec exactitude le degré de contamination des exploitants des réacteurs nucléaires.
    Si la technologie nucléaire a amorcé son déclin, il n'en restera pas moins des conséquences dramatiques de ces quelques décennies d'exploitation mortifère.
    Gaulois.

    Les leucémies des enfants sont plus nombreuses autour des centrales nucléaires: 3 études concordantes

    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/les-leucemies-des-enfants-sont-plus-nombreuses-autour-des-centrales-nucleaires-3-etudes-concordantes/ 


    Une étude allemande
    18 mai 2015
    a été présentée le 28 Août 2010 au congrès mondial de l’IPPNW (Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire)à Bâle le 28 Août 2010
    L’étude avait été initiée par le ministère de l’environnement allemand.
    le Pr Wolfgang Hoffmann est professeur d’épidémiologie en soins de santé et santé communautaire, ainsi que directeur de l’Institut pour la médecine communautaire à l’École de médecine de l’université Ernst-Moritz-Arndt à Greifswald en Allemagne. Ses thèmes de recherche portent sur l’épidémiologie des facteurs de risques environnementaux, l’épidémiologie des soins de santé, de nouveaux concepts de soins de santé et de prévention, l’épidémiologie des maladies chroniques et les méthodes épidémiologiques.
    Le Pr Hoffmann a fait partie pendant 6 ans du comité d’experts qui ont mené l’étude KIKK, lancée en Allemagne en 2002.
    Le but de cette étude était de régler la question, donc de faire la meilleure étude possible sur le problème de la leucémie infantile autour des centrales nucléaires allemandes.
    Le Pr Hoffmann a présenté cette étude qui montre sans doute possible que plus on s’approche de n’importe quelle centrale nucléaire allemande en exploitation commerciale normale, plus les cas de leucémie infantile chez les enfants de 0 à 5 ans augmentent parmi les résidents.

    En rouge les cas d’enfants atteints de leucémie. – En vert les cas témoins
    Une analyse détaillée de ce graphique en anglais
    KNA a traduit et sous-titré la video de la conférence en français: cliquer ici
    Le texte de la conférence en français (traduction par Odile Girard (http://www.fukushima-is-still-news.com/) et KNA (http://kna-blog.blogspot.fr/)
    D’après-vous, peut-on imaginer que ce fait indiscutable n’existe qu’en Allemagne ?
    Une étude anglaise
    En 2014, le biologiste anglais Ian Fairlie a confirmé les résultats de cette étude, je vous invite à lire la traduction française de son article:
    Leucémies des enfants : leur augmentation autour des centrales nucléaires est confirmée
    La conclusion de Ian Fairlie
    Mon explication‭ ‬met en cause les rayonnements:
    ‭- ‬Elle repose sur la principale constatation de l‭’‬étude KIKK:‭ ‬la multiplication des cas de leucémies des nourrissons et des enfants est étroitement associée avec la proximité des cheminées des‭ ‬centrales nucléaires.
    – Elle repose aussi sur l‭’‬observation du KIKK que les cancers solides en augmentation étaient pour la plupart‭ «‬embryonnaires‭»‬; c‭’‬est à dire que les bébés naissent soit avec des‭ ‬cancers solides,‭ ‬soit avec des tissus pré-cancéreux qui,‭ ‬après la naissance,‭ ‬se développent en tumeurs à part entière‭; ‬c‭’‬est ce qui se passe également avec la leucémie.

    L‭’‬augmentation du nombre de leucémies observées par l‭’‬étude KIKK et de nombreuses autres études peut être‭ ‬dûe à‭ ‬l‭’‬exposition de‭ l‭’‬embryon ou du foetus‭ «‬in utero‭»‬ aux‭ ‬radionucléides incorporés par la mère à partir‭ des ‬émissions radioactives des centrales nucléaires.
    ‬De très grands pics d‭’‬émissions par les centrales nucléaires pourraient produire un clone pré-leucémique‭; ‬et après la naissance un deuxième pic de radiations pourrait transformer quelques uns de ces clones en cellules entièrement cancéreuses.
    ‬Les bébés concernés naissent pré-leucémiques‭ (‬ce qui est invisible‭) ‬et les leucémies complètes ne sont diagnostiquées qu‭’‬au cours des premières années après la naissance.
    Note : Les émissions de produits radioactifs par les centrales ne sont pas réguliers. Il y a des pics notamment pendant les opérations d’entretien. D’autre part, l’industrie ne sait pas confiner le Tritium (hydrogène radioactif) produit; il est donc rejeté dans l’environnement sous couvert des « autorisations de rejets »
    Et en France ?
    L’étude Géocap a été publiée en 2012, dans un document malheureusement en anglais: « Childhood leukemia around French nuclear power plants – The Geocap study, 2002–2007″
    Elle a été menée par l’INSERM, l’IRSN, Le registre national des cancers du sang de l’enfant, l’Université Paris sud.
    Voir l’étude française en anglais
    Sans surprise, les résultats confirment l’excès de cas de leucémies infantiles à proximité des centrales françaises.
    Et sans surprise non plus, l’étude conclut « Dans l’ensemble, les résultats suggèrent un excès de risque potentiel sur 2002-2007 qui pourraient être dus à des facteurs inconnus liés à la proximité des centrales nucléaires »
    Elle propose seulement des études supplémentaires…
    Des facteurs inconnus ! Alors que la radioactivité est un facteur notoirement cancérigène !
    Au sujet du rapport entre les statistiques et les maladies induites par l’industrie, voir l’article:
    Amiante, nucléaire, pesticides, perturbateurs endocriniens – Pourquoi sommes-nous si mal protégés ?
    Le risque pour les enfants à proximité des centrales nucléaires
    est connu
    Et que fait-on en pratique pour les protéger ?
    On installe une école à deux pas d’un site nucléaire !!!
    Le site Reporterre nous apprend qu’il y a quelques mois a été inauguré en Loir-et-Cher, sur la commune d’Avaray, un nouveau groupe scolaire pour les enfants d’Avaray et de Lestiou, la commune voisine. Il remplace deux écoles primaires existantes datant à peu près de Jules Ferry, et dépassées par les exigences des normes actuelles.
    Voilà une grande première en France : la construction d’un ERP (établissement recevant du public) dans le périmètre rapproché d’une centrale nucléaire, en l’occurrence celle de Saint-Laurent-des-Eaux. Cette centrale possède deux réacteurs de 950 mégawatts en activité, et deux autres en démantèlement. Démantèlement étant en l’occurence un bien grand mot, puisque nulle part n’ont été démantelés jusqu’au bout ces types de réacteurs UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz), rendus tristement célèbres à Tchernobyl.
    A ces INB (installations nucléaires de base) de production s’ajoute une INB de déchets proprement dits : les silos de graphite irradié (2 000 tonnes). A ces 2 000 tonnes on doit ajouter 2 500 tonnes par réacteur arrêté, ce qui fait pour Saint-Laurent 7 000 tonnes de graphite irradié. On sait qu’ils dégagent du tritium qui est un isotope radioactif de l’hydrogène. Que voilà un voisinage idéal pour une école primaire !
    Pourtant la circulaire Borloo du 17 février 2010 recommande d’éviter les constructions sensibles dans les périmètres de dangers des centrales nucléaires, et ce par le biais d’un document précis commandé à l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) régionale, ici celle d’Orléans.
    Voir les détails sur le site de Reporterre

    L’école est située à un peu plus de 2 km de la centrale
    Cliché reporterre

    Derrière le groupe scolaire, à droite, les tours de refroidissement SLB1 et SLB2
    à gauche, les structures carrées cachées derrière les arbres sont les carcasses de SLA1 et SLA2, en cours de « démantèlement » depuis 20 ans ; elles contiennent chacune 2500 t de graphite irradié.

    IPPNW, International Physicians for the Prevention of Nuclear War, Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire
    International : http://www.ippnw.org/
    Europe : http://www.ippnw.eu/
    France : http://amfpgn.org/site/category/qui-sommes-nous/amfpgn-presentation/
    Le 17 Mai 2015
    L’information en français sur Fukushima:
    La revue de presse hebdomadaire de PECTINE
    Les Veilleurs de Fukushima
    le site de l’ACRO
    et bien d’autres que vous trouverez aux adresses ci-dessus
    et dans la colonne de droite de cette page.


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  • Areva et l'argent public

    Une réflexion intéressante, à l'heure où le nucléaire a amorcé le virage de son déclin.  

    Gaulois.

     

    Renflouement d'Areva : les "élites" françaises s'entêtent… avec l'argent public

    Ce n'est pas nous, qui l'avons combattue depuis des années (*) pendant que tant d'autres l'encensaient, qui chercherons à dédouaner Mme Lauvergeon de ses lourdes fautes commises à la tête d'Areva. Cependant, il est trop facile de la désigner comme seule responsable du désastre industriel et financier de la filière nucléaire.

    Ce n'est pas seulement une question de morale : le problème est que les "élites" françaises - dirigeants industriels, politiques, mais aussi de nombreux éditorialistes de la presse - masquent leurs responsabilités pour mieux renouveler leur soutien irrationnel à la filière nucléaire, pourtant totalement archaïque et sans avenir.

    Les promoteurs de l'atome ne se cassent d'ailleurs pas la tête pour trouver des arguments : tout comme Mme Lauvergeon au début des années 2000, ils tentent à nouveau d'instrumentaliser la question du climat, s'appuyant en particulier sur la prochaine "Cop21", le Somment mondial de Paris en décembre prochain.

    Ainsi, émettant peu de co2, l'énergie nucléaire serait un outil incontournable pour "sauver la planète". Nous ne développerons pas ici le caractère absurde de cette option (soigner la peste par le choléra ne sauve pas le patient !), il suffit largement de regarder l'évolution des données de l'énergie.

    Ainsi, la part du nucléaire dans la production mondiale d'électricité est passée de 17,1% en 2001 à 10,9% en 2012(**). A titre de comparaison, les énergies renouvelables sont déjà à 21,2%, le double. La part de l'atome est donc l'objet d'un véritable effondrement commencé bien avant Fukushima… et qui va inexorablement continuer.

    En effet, la grande majorité des 400 réacteurs encore en service sur Terre a dépassé les trente ans d'âge et s'approche de la fin de vie. D'ailleurs, pas moins de cinq réacteurs viennent d'être définitivement fermés aux USA (***), trop dégradés et/ou tout simplement non rentables.

    Il est en effet toujours possible, comme entend le faire EDF en France, de rafistoler les réacteurs (à grands frais toutefois) pour prolonger leur durée de vie. Mais, outre la démultiplication du risque de catastrophe, cela rend l'électricité nucléaire tellement chère que les propriétaires de centrales préfèrent en rester là : deux des cinq réacteurs américains fermés venaient en effet d'obtenir 20 ans de durée de vie en plus.

    D'ici une dizaine d'années - autant dire demain matin lorsque l'on parle d'énergie - les réacteurs nucléaires français seront majoritairement à l'arrêt. Il est d'ores et déjà trop tard - tant mieux ! - pour les remplacer par de nouveaux réacteurs, lesquels seraient de toute façon impossibles à financer, sans oublier qu'EDF et Areva s'avèrent incapables d'en construire un seul (respectivement en Finlande et à Flamanville).

    Les promoteurs de l'atome, le gouvernement en tête, s'accrochent encore à l'idée d'exporter des centrales, prétendant que divers pays sont intéressés. Il est vrai que l'on compte de nombreux effets d'annonce avec tambours et trompettes - il faut croire que les chefs d'États, souvent des autocrates, croient encore se donner du prestige en prétendant accéder au nucléaire - mais il y a presque autant d'annulations… beaucoup plus discrètes.

    Qui plus est, contrairement à un mythe entretenu dans l'opinion, l'industrie nucléaire française est totalement déconsidérée par ses échecs successifs. Or, d'autres pays proposent des réacteurs (Russie, Chine, Corée du Sud, etc) et ont beaucoup plus de chance de décrocher les rares projets qui se concrétiseront.

    En résumé, la filière nucléaire française est dans l'impasse et n'a aucune perspective de sauvetage. Areva a certes encore du travail pour l'entretien d'une partie du parc nucléaire mondial, mais il ne faut pas se laisser tromper par ce qui n'est que la queue de la comète, les derniers feux d'un monde finissant.

    Il est donc totalement insensé d'augmenter encore les factures d'électricité des Français pour permettre à EDF de racheter une partie des activités d'Areva, de tenter de mettre au point un prétendu EPR-NM ("nouveau modèle") qui sera aussi défaillant que le précédant, de creuser encore les déficits incommensurables des deux entreprises. Et c'est sans parler des dépenses incalculables à venir pour le démantèlement des centrales et pour les déchets radioactifs, qui vont inévitablement être couvertes par l'argent public.

    Au contraire, il faut profiter de ce que la majorité des salariés du nucléaire arrivent en fin de carrière pour réduire sensiblement les effectifs sans avoir besoin de licencier. C'est une "fenêtre de tir" unique qu'il ne faut surtout pas laisser passer, et qui peut encore permettre de basculer dans l'ère des économies d'énergie et des énergies renouvelables, bien plus créatrice d'emplois. Qui plus est des emplois qui ne nécessitent pas d'être irradié pour gagner sa vie.

    Du fait de la catastrophe de Fukushima, le Japon, pays pourtant très consommateur d'énergie, a fermé ses 54 réacteurs nucléaires en environ un an. La France, qui compte à peu près le même nombre de réacteurs (58), peut donc faire de même, d'autant qu'elle compte deux fois moins d'habitants.

    Bien entendu, ce n'est pas cela qui règlera les questions du climat et de l'accès de tous à l'énergie. Mais rester dans l'impasse nucléaire n'arrangerait rien, bien au contraire. Au final, chacun le sait bien, la seule solution serait que les Humains deviennent raisonnables et cessent de surexploiter la planète et leurs contemporains. Là est bien le noeud du problème, et ce n'est pas le nucléaire, avec ses catastrophes, ses déchets radioactifs, ses bombes atomiques, qui arrangera quoi que ce soit…

    Stéphane Lhomme

    Directeur de l'Observatoire du nucléaire

    http://www.observatoire-du-nucleaire.org


    (*) Video du 16 novembre 2004, France europe express, France3.

    (**) Key world stat energy (Agence internationale de l'énergie): http://bit.ly/1czjKVd , page 24.

    (***) Crystal River 3, San Onofre 1 et 2, Kewaunee 1 et Vermont Yankee



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  • Accident nucléaire en Europe: que mangerons-nous ?

    Nous ne le répéterons jamais assez, la pieuvre nucléaire ne se soucie nullement de la santé des populations. Relever les niveaux maximum admissible est la préparation d'un crime, osons le dire, d'un génocide !
    Je l'ai souvent signalé, mais le répète une fois de plus, cette formule de l'Organisation Mondiale de la Santé dans son rapport n° 151 de 1958 qui déjà à l'époque préconisait la manipulation des populations afin de les habituer à la contamination radioactive jusqu'à ce qu'ils en crèvent !
    "Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accommoder de l'ignorance et de l'incertitude et qui, pour citer Joseph Addison, le poète anglais du XVIIIe siècle, saurait “chevaucher l'ouragan et diriger la tempête” Rapport OMS n° 151 de 1958 - Bas de page 50

    http://whqlibdoc.who.int/trs/WHO_TRS_151_fre.pdf

    ----

    Yves Lenoir, ingénieur de l’école supérieur d’électricité ayant fait sa carrière en tant qu’ingénieur de recherche à l’école des Mines en mathématiques appliquées, nous livre ici son point de vue très éclairant sur ce rapport douteux :

     



    Gaulois.


    Publié le 6 avril 2015

     

    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/accident-nucleaire-en-europe-que-mangerons-nous/

    La révision des limites de contamination des aliments en cas d’accident nucléaire, est à l’ordre du jour de l’agenda européen en juillet 2015.
    Les règlements qui établissent les Niveaux Maxima admissibles (NMA) de contamination des aliments ont été établis en 1987-1990 dans le cadre du traité EURATOM. La vocation de ce traité est le développement de l’industrie nucléaire. Les NMA édictées se préoccupent donc plus de sauvegarder l’industrie nucléaire que de la santé des populations. Les enfants y sont particulièrement négligés.
    La commission européenne a élaboré un projet de révision qui reprend les normes Euratom, sans autre modification que de prolonger de 6 mois à 1 an la définition du nourrisson.
    Ce projet doit être présenté en Juillet 2015 devant le parlement européen qui aura le pouvoir de l’amender. Une occasion à saisir.
    Je résume ci-dessous l’analyse que fait la CRIIRAD du projet de la commission européenne dans son bulletin d’information n°65 de Février 2015.

    Les limites sont exprimées en Becquerels par Kilo : Bq/kg.
    Une activité de 1 Bq correspond à une désintégration par seconde, avec à chaque fois l’émission d’un rayonnement ionisant.
    Quand un produit contient 100 Bq/kg de Césium 137, cela signifie qu’à chaque seconde, dans un Kilogramme de cet aliment, 100 atomes de Césium se désintègrent et produisent un rayonnement gamma.
    Si l’aliment est ingéré, les désintégrations se produisent à l’intérieur des organes où le Césium s’est fixé. Il va irradier tous les organes autour de lui tant que sa radioactivité ne sera pas éteinte ou qu’il soit éliminé.
    Le Césium se concentre surtout dans les muscles dont le coeur; pour le Strontium c’est plutôt l’os d’où il va irradier la moëlle osseuse; pour l’iode c’est la thyroïde; pour le tritium c’est partout.
    les 4 classes de produits radioactifs du projet
    La réglementation divise les produits radioactifs en 4 classes:
    Il s’agit ici de l’ingestion par l’alimentation ou la boisson.
    1- Le groupe du STRONTIUM
    Le Strontium 90 agresse particulièrement l’os et la moëlle osseuse. Il provoque le risque de cancer des os et de leucémie.
    C’est un émetteur de rayons Bêta. Demi-vie:29 ans.
    2- Le groupe des isotopes radioactifs de l’Iode.
    L’organe sensible est ici la glande Thyroïde.
    Le rayonnement émis: Bêta et Gamma. Demi vie de I131=8 jours.
    3- le groupe du PLUTONIUM (plus Américium, Curium…)
    la toxicité des rayons Alpha émis est 20 fois supérieure à celle des rayons gamma ou Bêta.
    Sont spécialement concernés: les surfaces osseuses, la moëlle osseuse, le foie,les gonades.
    (Par ailleurs, les poussières de Plutonium inhalées sont particulièrement dangereuses pour le poumon – cancer). Demi-vie du Pu 239: 24.000 ans.
    4- Le groupe des Césium 134 et 137.
    Ces radionucléides sont émis en grandes quantités en cas d’accident nucléaires.
    Ils sont émetteurs Gamma.Demi vie: Cs137=30 ans – Cs 134=2 ans.
    Les Césiums se fixent particulièrement sur les muscles dont le coeur.
    Sont exclus du dispositif:
    Le Tritium (demi vie: 12 ans) qui rend l’eau radioactive. Emetteur Bêta. Diffuse dans tout le corps; l’industrie ne sait pas l’empêcher de fuir à travers toutes les parois.
    Et le Carbone 14 (demi-vie 5.730 ans).
    Ils peuvent être émis en grande quantités en cas d’accident
    Les aliments pouront être commercialisés quelle que soit leur teneur en Tritium ou en Carbone 14 qui ne seront pas comptabilisés.
    Niveaux maxima Admissibles de contamination radioactive des aliments
    après un accident nucléaire (projet)
    Niveaux Maxima admissibles de contamination radioactive
    en (Bq/kg)
    Aliments
    pour
    nourrissons
    Produits
    laitiers
    Liquides
    destinés à la
    consommation
    Autres denrées
    alimentaires
    Aliments
    de moindre
    importance
    isotopes du Strontium
    notamment SR 90
    75
    125
    125
    750
    7 500
    Isotopes d’Iode
    notamment I 131
    150
    500
    500
    2 000
    20 000
    Isotopes du Plutonium
    et transplutoniens
    Notamment Pu 239 et Am 241
    1
    20
    20
    80
    800
    Autres nucléides dont
    Césium 134 et CS 137
    400
    1 000
    1 000
    1250
    12 500






    Activités totales possibles
    626
    1 645
    1 645
    4 080
    40 800
    Tableau repris du bulletin d’information de la CRIIRAD
    Une aberration:
    On n’additionne pas les contaminations des différents groupes !
    Si l’activité radioactive de chaque groupe pris séparément est inférieure à la norme, l’aliment sera autorisé à la vente
    On ne tiendra pas compte de la somme de la radioactivité des 4 groupes !
    Du lait peut ainsi, sans être interdit à la vente contenir jusqu’à 1645 Bq/kg:
    125 Bq/kg de Strontium 90
    + 500 Bq/kg d’Iode 131
    + 20 Bq/kg de Plutonium 239
    + 1000 Bq/kg de Césium 137
    Soit 1645 Bq/kg
    Les 5 catégories d’aliments
    Les Niveaux Maxima Admissibles varient selon la catégorie d’aliments considérée:
    1- Les aliments pour nourrissons:
    Le législateur a considéré qu’il est acceptable d’autoriser un certain degré de contamination dans les aliments pour nourrisons !.
    La dénomination «aliments pour nourrissons» masque en pratique une réalité très restrictive. Contrairement à ce qui est suggéré, ne sont concernés que les produits étiquetés «préparation pour nourrissons» et qui couvrent tous les besoins alimentaires du nourrisson. En pratique n’est concerné que le lait infantile.
    Le projet de révision de la commission européenne propose d’étendre l’application des maxima admissibles aux nourrisons aux enfants jusqu’à 1 an: c’est le seul point positif du texte.
    Les laits pour nourrissons sont généralement des poudres; il faut y ajouter 90% d’eau qui elle a des normes bien plus élevées !!! (voir le tableau).
    Les petits pots pour Bébés sont classés dans la colonne «autres aliments» dont les limites sont bien plus élevées (voir le tableau) . Même chose pour les fruits, légumes, fromages frais, céréales.
    Aucune disposition n’est prévue pour les femmes qui allaitent.
    Les vérifications effectuées par la CRIIRAD montrent que les nourrissons sont en fait très mal protégés. Et on sait qu’ils sont bien plus sensibles aux radiations que les adultes.
    2- les produits laitiers
    Aliment qui joue un rôle important dans l’alimentation des enfants en croissance. La limite de contamination est plus élevée que pour les nourrissons. Elle sera utilisée à partir de 1 an.
    L’intitulé est trompeur: cette catégorie n’inclut que le lait à l’exclusion des autres «produits laitiers»: beurre, crèmes, fromages frais, faisselles et tous les autres fromages de vache, de chèvre et de brebis
    3- Les liquides destinés à l’alimentation:
    les limites sont identiques à celles du lait.
    Celle catégorie inclut l’eau potable. La norme couvre l’eau en bouteilles mais aussi l’eau du robinet
    le site Actions planète propre indique (pour la France bien sûr):
    qu’un adulte utilise 160 l d’eau par jour,
    dont 1% pour la boisson= 1,6 l et 6% pour la cuisine = 9,6 l
    La base Ciblex donne les consommations (selon enquête INSEE), pour un adulte c’est 2 l /j
    Compte tenu des quantités d’eau réellement consommées par jour, jusqu’à 1 645 Bq/l de contamination totale cela mène à des niveaux de contamination inacceptables.
    4- Autres denrées alimentaires
    La totalité des aliments:
    viandes, poissons, céréales, fruits, légumes; l’ensemble des produits laitiers excepté le lait (crèmes, fromages, beurre etc.) et toutes les préparations culinaires: des soupes aux pizzas en passant par les petits pots pour bébés…
    On remarque la valeur de 2 000 Bq/kg pour l’iode radioactif; cela correspond à des doses à la thyroïde tellement élevées qu’elles justifieraient l’administration de comprimés d’Iode stable; la consommation d’aliments si contaminés ne devrait pas être autorisée.
    5- Denrées alimentaires de moindre importance
    épices, condiments, caviar, truffes cacao…vitamines;
    Comme ces aliments sont consommés en faible quantités les «experts» leur ont attribué des niveaux de contamination maxima 10 fois supérieurs aux autres aliments !!!
    Exemple: Pour l’Iode 131, Niveau maxima Admissible:
    – dans les pommes de terre: 2 000 Bq/kg – classée autres denrées alimentaires
    – dans les patates douces: 20 000 Bq/kg !!! car «de moindre importance».

    Cet article est le résumé du dossier réalisé par Corinne Castanier dans le bulletin d’information «Trait d’union» n° 65, Février 2015 de la CRIIRAD.
    Le projet de résolution de la Commission européenne ci dessus passera devant les députés européens en Juillet 2015.
    La CRIIRAD a va transmettre son analyse critique et ses arguments au groupe de travail de la commission ENVI et à son rapporteur Mme Esther Herranz-Garcia.

    La CRIIRAD nous propose une pétition demandant à ce que les populations soient mieux protégées: La pétition
    Le site de la CRIIRAD: www.criirad.org
    Contact avec la CRIIRAD: contact@criirad.org

    ENVI : Commission parlementaire européenne de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.
    http://www.confrontations.org/fr/nos-publications/suivi-des-commissions-du-pe/envi/821-envi
    La CRIIRAD – Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité – est née en mai 1986, au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, à l’initiative d’un groupe de citoyens révoltés par les mensonges officiels et qui souhaitaient connaître la vérité sur la contamination réelle du territoire français. La CRIIRAD est une association. Elle possède son propre laboratoire d’analyses.
    Indépendante de l’Etat, des exploitants du nucléaire et de tout parti politique, la CRIIRAD existe grâce au soutien moral et financier de quelques milliers d’adhérents.
    Elle mène ses propres investigations, informe le public et les médias. Si nécessaire, elle interpelle les responsables et les pouvoirs publics, engage des actions en justice et contribue ainsi à faire évoluer la règlementation en vigueur.
    Le 06 Avril 2015
    L’information en français sur Fukushima:
    La revue de presse hebdomadaire de PECTINE
    Les Veilleurs de Fukushima
    le site de l’ACRO
    et bien d’autres que vous trouverez aux adresses ci-dessus
    et dans la colonne de droite de cette page.


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  • Commémorations

    Un projet pour mai 2016, si vous êtes sensibilisés par les catastrophes de Tchernobyl, Fukushima,.... Et celles plus que probables à venir en France et ailleurs.

    J'ajoute qu'une catastrophe nucléaire ne se commémore pas, puisqu'il s'agit de catastrophes qui ont commencé, mais ne finissent que des décennies , des siècles plus tard.

    Gaulois.

    Ville-sur-Terre
    Jeudi de l’Ascension
    14 mai 2015

    L’Ascension dans la lutte anti-nucléaire...


    “MAMAN, J'AI PEUR !”



     

     

     

     

     

     

    Un projet pour mai 2016

    Pour la commémoration des :
    - 30 ans de la catastrophe de Tchernobyl
    - 5 ans de la catastrophe de Fukushima
    - moins 10 ans de l'inauguration de CIGéo à BURE (Meuse)

     
    Un événement national

    Pas un rassemblement, pas une chaîne de bisounours,
    mais une action à fort impact, avec un haut niveau participatif et pédagogique.
     
    Ce n'est pas une manifestation.
    Ce n'est pas un rassemblement.
    C'est une action citoyenne : vivre un PPI (Plan Particulier d'Intervention) écrit par la Préfecture.
     
    C’est vivre une catastrophe nucléaire.
    C’est vivre une fiction "réelle" ou une "réalité virtuelle"...
     
    Bref, non seulement vous allez vivre une catastrophe nucléaire comme celle de Tchernobyl ou de Fukushima, mais en plus…
     
    Vous allez participer à la réalisation d'un film
    en tant que figurant, acteur, organisateur, technicien, scénariste… selon votre motivation, selon vos compétences, selon votre citoyenneté, selon votre générosité, selon vos obligations familiales, selon le temps que vous pouvez donc donner.

    Le sujet du film

    Raconter un PPI (Plan Particulier d'Intervention) autour d'une centrale nucléaire, un plan qui, dans la réalité, serait mis en place par le préfet pour protéger au mieux les riverains en cas d'accident nucléaire majeur : périmètre d'évacuation, confinement, distribution de comprimés d'iode stable et autres futilités.
    Chaque INB (Installation nucléaire de base) a son PPI.
     
    Les Français ne savent rien de ce qui s'est passé à Three Mile Island (USA). Pas grand chose de ce qui s'est passé à Tchernobyl. Pour Fukushima, ils ont encore en tête quelques images, mais pour eux l'accident en France est impossible. Alors que l'Etat, l'ASN et l'IRSN n'arrêtent pas de nous inonder d'informations
    - pour nous expliquer qu'un accident est possible,
    - pour nous expliquer la conduite à tenir avant, pendant et après l'accident nucléaire.
     
    La date de cet événement :

    du jeudi 5 au dimanche 8 mai 2016


    Aujourd'hui, jour de l'Ascension 2015, nous sommes donc à

    J - 357

    Ce sera donc durant ce long week-end de l’Ascension 2016 que la catastrophe va se produire.
    Et pour favoriser une participation maximum, pour réduire au minimum les déplacements, (perte de temps et frais de transports) l'idée est de couper la France en 4, et d'imaginer 4 accidents nucléaires simultanés.
    Chacun d’entre vous pouvant choisir son INB préférée, selon sa situation géographique, selon ses critères.

    Sur une carte de France coupée en quatre quarts on propose les INB suivantes :
     
    1 - FLAMANVILLE
    2 - BURE
    3 - LE TRICASTIN
    4 - LE BLAYAIS


    Pourquoi ce choix ?
    Quelle organisation ?
    Quel scénario ?
    Quels cinéastes ?
    Des drones autour des INB ?
    Comment participer ?

    Les réponses sont là, dans un dossier complet :

    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=563 <http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=563>

    Cette action est ouverte à tous les militants de l'hexagone et hors de l'hexagone.
    Peu importe leur appartenance ou non à des groupes militants, à des fédérations, à des ONG.
    On oublie les guéguerres de la Gouvernance du Réseau SDN.
    On oublie les divergences sur les sorties "IMMEDIATE", "en 3 ans et 45 jours", "en 20 ans", "as soon as possible"…
    On oublie les désaccords sur les textes de la transition énergétique…
    On oublie la démocratie participative et son dialogue environnemental duquel le nucléaire est exclu...
     
    On espère que les spécialistes du nucléaire, les scientifiques indépendants, les experts, les laboratoires (CRIIRAD, ACRO), les ASN, IRSN, HCTISN, ANCCLI… les partis politiques, surtout ceux qui se disent anti-nucléaires, viendront apporter leur contribution sur le terrain de la catastrophe. Même les entités spécifiquement pro-nucléaires sont  invitées.
     
    L’objectif est simple : matérialiser avec intelligence et réalisme une catastrophe nucléaire dans l'hexagone. Point.
     
    Cette action est pilotée par "une équipe de bénévoles volontaires" qui en confient la réalisation à des professionnels.
     
    Pour l’instant vous n’avez rien à faire d’autre que de le faire savoir à tous vos réseaux.

    Si vous trouvez cette idée intéressante ne me le dites surtout pas.

    Si vous trouvez cette idée nulle dites le vite à :

    mamanjaipeur@villesurterre.com

    Nous  reviendrons vers vous, vite.

    Pour l’instant les infos sont sur :

     
    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=563 <http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=563>


    C’est la première vignette de :

     
    http://www.villesurterre.com

    Bon pont !

    Michel GUERITTE


     

    --------------------------------------------------------------------------------
    Post scriptum



    Concernant la diffusion du dossier de Gérard LONGUET,
    premier épinglé du BURE DES COM
    PLOTEURS,
    j’ai le plaisir de vous communiquer le contenu de son dernier mail :

     

    --------------------------------------------------------------------------------
    Monsieur,
     
    Vous vous posiez la question suivante : « Pourquoi la Meuse ? » dans un message en date du 2 mai dernier.
     
    Voici la réponse de M. Longuet :

    « Après avoir pris connaissance des ramassis d’erreurs, de mensonge et de calomnie, associés à quelques faits réels mais sans lien avec mon action, je ne souhaite pas établir de relation avec vous . »
     
    Avec mes salutations distinguées.
     
    Hélène LEMOINE
    Assistante Parlementaire de Gérard LONGUET
    Ancien Ministre et Sénateur de la Meuse
    53 rue Martelot
    55000 BAR LE DUC
    03 29 79 47 24
    helene.lemoine55@orange.fr
     
    www.gerard-longuet.fr

    http://www.facebook.com/gerard.longuet.5
     
     --------------------------------------------------------------------------------
    De nouveaux témoignages vont venir enrichir le dossier.
    Nous avons maintenant des preuves expliquant les intérêts de Gérard LONGUET pour la réalisation de CIGéo.
    Il ne travaille pas pour les intérêts des Meusiens, mais pour les intérêts de sa grande famille...

    A suivre sur :
    http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=557 <http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=557>


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  • Quelques infos sur la nucléocratie !

    Rejet délibéré de Plutonium dans l'environnement

    Je vous invite à prendre connaissance du communiqué de l'Observatoire du nucléaire, ici :  

    http://observ.nucleaire.free.fr/

     

    Les révélations choc devraient en principe interpeller les citoyens. N'oublions pas que la technologie nucléaire repose sur le mensonge, le secret et la désinformation. En attendant, c'est votre fric qui est lapidé et votre santé qui est en jeu.

    Le document de Canal + sur la question :  https://youtu.be/prBMMMAb5jM

    Le plutonium est produit à partir de l'uranium car il n'existe pas à l'état naturel.  Il est extrêmement dangereux. La bombe atomique qui a rasé Nagasaki était au plutonium.  
    Merci à l'Observatoire du nucléaire pour cette info.

    ----

    Fessenheim

    Une autre info, à ne pas prendre à la légère, comme le fait notre tant aimé ( ! ) président :
    En mai 2012, François Hollande déclarait "Je veux fermer Fessenheim pour deux raisons. C’est la plus vieille centrale, prévue pour 30 ans et elle aura 40 ans d’âge en 2017. Et elle est située près d’une faille sismique."
    Mais son engagement reste pour l’heure lettre morte.
    Au moment où nous portons plainte contre EDF suite aux fuites d’eau massives qui ont conduit à l’arrêt de la centrale pendant 7 semaines de février à avril, aidez-nous à faire pression : signez et diffusez la pétition pour que François Hollande respecte son engagement et mette en œuvre immédiatement la fermeture de Fessenheim !
    Merci de signer la pétition  lancée par “Stop Fessenheim” et relayée par le Réseau “Sortir du nucléaire” :

     http://www.sortirdunucleaire.org/Fermer-Fessenheim-Maintenant

    ----

    Résistance en Inde

     Pour les parisiens, ne manquez pas la projection de 2 films sur la résistance en Inde contre le nucléaire :


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  • AREVA

    Ou les promesses intenables du nucléaire français

     http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2015/03/11/areva-ou-les-promesses-intenables-du-nucleaire-francais_4591695_1656968.html

     
    Un document intéressant à plus d'un titre. Que l'on soit pour ou contre la technologie du nucléaire et dans les deux cas ça n'exclut pas les risques de cette énergie, nous la devons à De Gaulle avec évidemment la complicité du corps des mines. 
    Les promesses, on le sait maintenant, à moins d'être aveugle, sont à terme impossibles à tenir. Le coût commence à surgir, à travers la facture EDF et bien sûr l'impôt.
    En fait le nucléaire est en train de s'effondrer.
    N'en déplaise aux défenseurs de ce gros caca, ce qui est à craindre, c'est l'entêtement des sectaires de la pieuvre qui, malgré les déboires que l'on connaît ( Tchernobyl, Fukushima, EPR impossible à construire, rafistolage des vieux réacteurs, scandales de l'uranium en Françafrique, démantèlement et gestion des déchets impossible, assurances dérisoires en cas d'accident majeur, etc...) risquent de nous entraîner dans une spirale infernale de catastrophes apocalyptiques.
    Le nucléaire français est comparable à un coq qui chante sur un tas de fumier.
    Gaulois.


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  • Le Sénat nucléaire

    Il est aisé de transposer cet encadré du Maine Libre.

    Par exemple ; le Sénat majoritairement à droite a accepté hier l'objectif de réduite à peau de chagrin la part des énergies renouvelables dans la production de l'électricité à l'horizon 2025 ( et plus ) qui figure dans le projet de loi de transition énergétique, et qui correspond à une des promesses de campagne de la girouette socialiste. 

    Gaulois.

    Plus loin :

    Le Sénat fait revenir en force le nucléaire dans la loi de transition énergétique

    Le Monde.fr | 09.02.2015

    Par Pierre Le Hir

    http://www.lemonde.fr/energies/article/2015/02/09/plan-le-senat-fait-revenir-en-force-le-nucleaire-dans-la-loi-de-transition-energetique_4572915_1653054.html

     Chassez le nucléaire, il revient au galop… Mis en veilleuse dans le « projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte » adopté en première lecture par les députés, en octobre 2014, l’atome fait un retour en force dans le texte que les sénateurs examinent à leur tour, du mardi 10 au jeudi 19 février, avant un vote solennel prévu le 3 mars. Cette « renucléarisation » ne constitue pas une surprise, l’opposition – majoritaire au Sénat – en ayant fait son principal axe de bataille. Mais elle vide très largement de sa substance le projet de loi, mettant à mal l’ambition de la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, d’engager la France vers « un nouveau modèle énergétique ».
    Lire aussi : Que contient la loi sur la transition énergétique ?
    Le texte issu des travaux de l’Assemblée nationale gravait dans le marbre l’engagement de François Hollande de réduire de 75 % à 50 %, d’ici à 2025, la part de l’électricité d’origine nucléaire. Celui dont débat le Sénat est passé, lui, au moulinet des amendements de la commission du développement durable et de celle des affaires économiques, dont il est ressorti sérieusement amputé.
    Ainsi, il est toujours prévu de « réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité », mais « sous réserve de préserver l’indépendance énergétique de la France » et de « maintenir un prix de l’électricité compétitif ». Surtout, si l’objectif de 50 % de nucléaire est encore présent, l’échéance de 2025 a disparu, la nouvelle rédaction « visant à terme » cet objectif. A terme, c’est-à-dire, dans l’esprit des sénateurs, à un horizon le plus lointain possible, n’imposant donc aucune programmation de la baisse progressive du poids de l’atome.

    Accroître la production nucléaire
    Ce n’est pas tout. Le seul véritable levier d’action dont s’étaient dotés les députés était le plafonnement de la puissance du parc nucléaire français à son niveau actuel de 63,2 gigawatts (GW), là encore un engagement du chef de l’Etat. Ce qui aurait obligé, lors de la mise en service, prévue en 2017, de l’EPR de Flamanville (Manche), de 1 650 mégawatts (MW), à fermer deux réacteurs anciens de 900 MW. Par exemple ceux de Fessenheim (Haut-Rhin), dont M. Hollande a promis la mise à la retraite fin 2016. Le texte discuté au Sénat, lui, plafonne la puissance du parc à 64,85 GW. Le chiffre n’a pas été choisi au hasard : il permettrait, au watt près, d’ouvrir Flamanville sans arrêter aucun des 58 réacteurs actuels. Et donc, au final, d’accroître la production nucléaire au lieu de la diminuer.
    « Le nucléaire est un atout pour la France et, parce qu’il est une énergie totalement décarbonée, un allié objectif de la transition énergétique », justifie Ladislas Poniatowski, sénateur UMP de l’Eure et rapporteur de la commission des affaires économiques. A un « couperet », il préfère donc « une diversification progressive et maîtrisée de notre mix électrique ». C’est dans le même esprit que le texte du Sénat, sans remettre formellement en cause l’objectif d’une réduction de 50 % de la consommation énergétique à l’horizon 2050 – une autre clé de voûte du projet de loi –, indique seulement que ce but devra être « poursuivi », ce qui n’implique pas qu’il doive être atteint. Explication : « Il est irréaliste de décréter le niveau qu’atteindra cette consommation en 2050 ».
    En dépit de ces entorses au projet initial du gouvernement, le Sénat assure vouloir parvenir à un compromis. « Nous pensons qu’un accord est possible avec l’Assemblée nationale », affirme Jean-Claude Lenoir, sénateur UMP de l’Orne et président de la commission des affaires économiques. En gage de bonne volonté, un autre objectif-phare, celui de la rénovation thermique de 500 000 logements par an, est conservé, « même si je n’y crois guère » a lancé M. Poniatowski en commission.
    La transition verte de la France entre en tout cas dans une zone de turbulences politiques à haut risque. Il est plus que probable que sur le nucléaire, le Sénat votera le texte qui lui est proposé. Mais ensuite ? La divergence entre les deux chambres étant actée, une commission mixte paritaire (sept députés et sept sénateurs) sera réunie, probablement en mars. Les deux groupes de parlementaires étant de majorités opposées, elle devrait logiquement se conclure par un constat de désaccord, renvoyant le texte, en deuxième lecture, devant les députés puis les sénateurs. Ce qui repousserait de plusieurs mois le vote final.

    Difficile compromis
    Mais une autre possibilité existe : que le gouvernement et la majorité fassent des concessions, pour permettre un accord en commission mixte paritaire. Auquel cas il suffirait que les deux chambres valident le texte en l’état pour qu’il soit adopté. La France, qui veut se montrer « exemplaire » en vue de la conférence mondiale sur le climat de Paris, en décembre 2015, pourrait ainsi se prévaloir, sans plus attendre, d’une loi consensuelle approuvée par les deux assemblées.
    Jusqu’où pourraient aller ces concessions ? Où se situe la ligne blanche à ne pas franchir ? Les écologistes ont déjà prévenu que, sur l’atome, ils ne transigeront pas. « S’il y a un recul sur la baisse du nucléaire à 50 % en 2025 et sur le plafonnement, nous ne soutiendrons pas le texte », avertit Denis Baupin, vice-président (EELV) de l’Assemblée nationale. Chef de file des sénateurs écologistes sur le dossier de la transition énergétique, Ronan Dantec (Loire-Atlantique) renchérit : « Nous serons fermes sur la non remise en cause des équilibres de la loi, notamment sur le nucléaire ».
    Le président de la commission du développement durable de l’Assemblée, Jean-Paul Chanteguet, député PS de l’Indre, annonce lui aussi qu’il voterait « contre un texte ne respectant pas les engagements du président de la République ». Il ne serait sans doute pas le seul député socialiste à choisir la fronde. Pour Mme Royal, qui dit rechercher « une loi d’équilibre », la voie du compromis est étroite et périlleuse.


     


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