• Petits règlements de comptes

    Tiens donc ! En des temps meilleurs ( ça dépend pour qui ! ) Atomic-anne, pardon Anne Lauvergeon n'aurait pas soupçonné Le PDG d'EDF de fumer la moquette. Quand bien même elle aurait raison de rectifier le tir sur le nombre d'emplois perdus ( même pas vrai ) par la sortie du nucléaire.

    Il ne fait aucun doute qu'elle n'a pas encore digéré son débarquement de AREVA par le seigneur et maître qui ne supporte  pas la moindre défaillance dans la gestion du nucléaire français.

    Finalement, ces petits règlements de comptes ne sont que des amuses-gueules destinés à un public qui ne voit que la surface de l'océan de mensonges autour du nucléaire.

    Gaulois.


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    Intox - Désinformation – Propagande – Suite..

    Ce qu'avance cet économiste est une insulte supplémentaire pour les centaines de milliers de victimes de Tchernobyl et pour celles à venir de Fukushima.

     

     

    Source le Maine 10 novembre 2011

    Quand au PDG d'EDF, il sait très bien que son « Million » d'emploi, très largement surestimé et soit disant menacé est parfaitement convertible dans les énergies renouvelables, nombreuses et hautement créatrices d'emplois.

    Avancer que l'arrêt progressif du nucléaire provoquerait une augmentation de la facture d'électricité de 50 % en moins de vingt ans est à la fois vrai et faux. Cette augmentation aura bien lieu, même sans l'arrêt du nucléaire, simplement pour tenter de combler les déboires que connaît le développement du nucléaire actuellement. Les deux EPR en construction, l'un à Flamanville et l'autre en Finlande sont des gouffres financiers, du fait de leurs retards et pénalités engendrées. AREVA étant une entreprise publique « Française » et maître d’œuvre du réacteur de Finlande, elle supporte ces pénalités et par voie de conséquences, les français aussi.

    Par ailleurs, prétendre que la sortie du nucléaire va accentuer de 25 % la hausse des gaz à effet de serre est une très mauvaise pioche, destinée à abuser les populations.

    Au lieu de cela, une autre vision, tellement plus réaliste que n'ont pas les dirigeants aveugles de la secte nucléaire, serait :

    D'avoir une réelle volonté politique d'investissement dans les énergies renouvelables, avec parallèlement l'abandon du nucléaire.

    D'abandonner les énergies fossiles très polluantes et n'étant pas inépuisables.

    Mettre en pratique simple les économies d'énergie, qui peuvent conduire à réduire de moitié notre boulimie de consommation, sans réduire notre confort.

    Ces mesures contribueraient :

    A diminuer très largement la production des gaz à effet de serre.

    A supprimer les dangers du nucléaire et indirectement supprimerait la production du nucléaire militaire, intimement lié au nucléaire civile.

    Seraient créatrices de bien plus d'emplois qu'avec le nucléaire.

    Les promoteurs du nucléaire sont les premiers dangers de la planète ! Ils sont souvent qualifiés « d'irresponsables », ce qui est faux ! Ils sont « responsables » des catastrophes passées, présente et inéluctablement à venir.

    Le lobby nucléaire « irradie » les politiques !





     

     


    La saga de la campagne présidentielle est révélatrice de la puissance du lobby nucléaire. Il semble en effet que les dés soient pipés sur l'accord entre les socialistes et les verts. Accord qui reflète la compromission dont sont capables les socialistes français.

    Sans être mauvaise langue, le candidat « Girouette » du PS se serait fait remonter les bretelles par AREVA. C'est bien connu, la secte nucléocrate a depuis longtemps gangrené les pouvoirs politiques en place.

    La candidate d' EELV aura bien du mal à rester dans sa droite ligne.
































     

     





     



     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Intox - Désinformation - Propagande

    Depuis Fukushima, la France déborde d'imagination afin de maintenir coûte que coûte sa technologie mortifère. Technologie qui, il faut bien le dire commence à battre de l'aile, en particulier avec ses " EPR " à l'avenir incertain.

    On se rend compte immédiatement, dans l'article ci-après, que l'intérêt économique prime, avant toute considération de la sécurité liée aux risques majeures d'une centrale nucléaire.

    La secte pronucléaire a tout fait pour inciter les commerçants à venir s'installer près de la centrale. Le discours est dénué de tout bon sens car prétendre ne pas vouloir dépendre d'une grosse entreprise, comme c'est dit dans l'article est une erreur fondamentale, puisque ces commerçants dépendent bel et bien d'une seule entreprise ; EDF !  Quand à cet agent immobilier, il a une vision de l'analyse objective plutôt restrictive, liée à son biseness.

    En fait, la secte pro-nucléaire a formaté les esprits avant, pendant et après l'installation des centrales. Elle n'hésite pas à " Arroser " généreusement les collectivités locales afin d'acheter la conscience des élus. Gageons que ceux-ci déchanteront lors d'une catastrophe, à Saint Laurent ou ailleurs. En France, ce sera pire qu'à Tchernobyl ou Fukushima.

    Gaulois.

    Loir et Cher   15/12/2011

    '' Ce serait un désastre économique ''

    Avec la fermeture de la centrale, le marché immobilier pourrait en pâtir.

    Avec la fermeture de la centrale, le marché immobilier pourrait en pâtir. - (dr)

    Et si la centrale fermait le territoire s'en remettrait-il ?

       

    Du marché immobilier à l'activité commerçante, c'est toute une économie qui serait impactée par une fermeture de la centrale nucléaire. La commune de Saint-Laurent prépare l'avenir.
    > Commerce. Des commerçants n'ont pas choisi pas hasard de s'installer à Saint-Laurent. S'ils l'ont fait, c'est parce qu'ils estimaient qu'il y avait un potentiel pour développer leur activité. « Si la centrale fermait, ce serait un désastre économique, lancent Christelle et Christophe Thoreau, boulangers-pâtissiers. Pendant les arrêts de tranche, le matin, c'est du non-stop à la boutique : de 6 h à 7 h, on fait 20 % du chiffre de la journée. Sans elle, Saint-Laurent n'aurait pas atteint les 4.000 habitants que compte aujourd'hui la commune. Le jour où on nous annonce son arrêt, notre commerce perdrait automatiquement de la valeur. Quand nous nous sommes installés ici, nous ne voulions pas dépendre d'une grosse entreprise, de peur qu'elle soit délocalisée. On a choisi Saint-Laurent et sa centrale, mais on s'aperçoit qu'on n'est jamais assez prudent. »

    Marché immobilier. « Arrêter une centrale, c'est délocaliser l'emploi, ce qui impliquerait une diminution de la demande de logements et davantage d'offres sur le marché. Les prix baisseraient alors, explique Frédéric Paulin, agent immobilier à Saint-Laurent. Le marché du locatif serait aussi touché, mais si la centrale venait à fermer, il faudrait beaucoup de temps pour la démanteler, ce qui engendrerait encore l'emploi de prestataires, qui devront se loger. Aujourd'hui, le marché de l'immobilier est déjà à la baisse, depuis les premières flambées des prix des carburants. Les gens ont tendance à se rapprocher de leur lieu de travail. » Sur le plan immobilier, Saint-Laurent dispose d'un atout : sur la commune, le montant de la taxe foncière représente 50 à 60 % de celle payée à Mer.pour s'en convaincre - à condition d'être objectif - d'analyser l'article ci-après. 

    Communes. Dotée de nombreuses structures, la commune de Saint-Laurent est passée d'une phase de développement à l'entretien de ses équipements. « Nous allons faire un diagnostic énergétique de nos principaux bâtiments, explique le maire, Christian Lalleron. En chauffant au fuel et à l'électricité, nous avons une facture énergétique importante. Nous cherchons à maîtriser nos dépenses. Nous devrons isoler et mutualiser nos moyens de chauffage. » Pour préparer l'avenir, la commune dispose d'un gros projet : le golf des Bordes, qui verra, à l'horizon 2015, la construction d'un complexe hôtelier cinq étoiles et de plus de 80 maisons de haut standing, avec à la clé 500 emplois pérennes et près de 1.000 pendant le chantier.

    C.N.

     


     

     

     

     

     


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  • Vive le nucléaire !

    Non ce n'est pas Gaulois qui le dit, mais l'association AEPN. Même si elle n'utilise pas ce terme, c'est tout comme.

    Je suis sans doute très naïf ! Mais j'ignorais qu'il existe, au moins une « association écolo-pro-nucléaire ! ». A moins que ce soit une farce et si c'est le cas, elle est de taille.

     

    L’Association des Écologistes Pour le Nucléaire ( AEPN ) a rédigé une lettre destinée aux candidat(e)s à l’élection présidentielle. Mais bizarrement, je ne l'ai pas trouvée sur leur site, mais ici :

    http://www.mesopinions.com/Nous-avons-besoin-de-plus%E2%80%94pas-de-moins%E2%80%94de-nucleaire-petition-petitions-bbc91b5c16a214f9987fde9b223c3522.html

    Voici cette lettre, dont je fais l'autopsie en jaune sur des erreurs fondamentales. et dans laquelle je n'ai jamais rien vu, pardon, rien lu de pareil en terme de tissu d’inepties ! C'est dans la droite ligne d'une possible succursale de AREVA !

    Il reste que cette association manque cruellement d'informations. A moins qu'elle les réfute pour des raisons dignes d'illuminés.

    Gaulois.


    Nous avons besoin de plus, pas de moins, de nucléaire - C'est tout l'inverse -

    A l’attention de Mesdames et Messieurs les candidats à la Présidence de la République

    La disponibilité d’énergie est un élément essentiel pour le développement qualitatif et quantitatif - La France est championne de la consommation « Inutile » d'énergie - de la société humaine. Elle soulève cependant trois problèmes fondamentaux :

    le risque nucléaire, hélas illustré par les accidents de Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, perçu, à tort, comme beaucoup plus grave que celui affectant d’autres filières énergétiques (charbon, gaz, pétrole, hydraulique), - Le million de morts, depuis 25 ans dans la région de Tchernobyl, ce n'est pas grave ? Pour l'AEPN ! -

    Le réchauffement climatique, dont personne ne conteste plus sérieusement la menace, lié aux émissions de gaz à effet de serre des filières fossiles, et ... la pénurie d’énergie qui porte en elle le risque d’affrontement entre les hommes, voire entre les peuples.- De quelle pénurie d'énergie s'agit-il ? Là n'est pas abordé plus sagement les économie d'énergie. A croire que l'AEPN a des accords avec les pronucléaires...Producteurs d'énergie sâle ! -

    Depuis l’accident de Fukushima, dont la gravité a été surestimée par les médias, - Ah bon ? Il ne s'agit à l'évidence pas des grands médias qui eux, ont plutôt tendance à minimiser la gravité. Médias d'ailleurs à la botte...- et alors que des militants antinucléaires ont monopolisé – Heureusement ! - le discours sur l’énergie, une attitude irrationnelle se développe vis à vis de notre parc nucléaire – Ne s'agirait-il pas plutôt d'informations, qui font tant défaut venant des pronucléaires qui eux, entretiennent silences et mensonges -. Le monde est, en effet, confronté aux deux défis majeurs que sont l’inéluctable plafonnement – Et le plafonnement de l'uranium ? - de la production de combustibles fossiles bon marché et le réchauffement climatique. La solution pour une société industrielle comme la France est d’électrifier le chauffage des bâtiments – Non, non, non et non!!!Il faut avant tout isoler correctement les constructions, afin d'économiser l'énergie - et une partie des transports, à condition que la production d’électricité ne fasse pas appel aux combustibles fossiles. - Ni fossile, ni nucléaire -

    Cette électricité ne peut être produite massivement par du photovoltaïque : son coût est encore prohibitif – Et pour cause, tout est mis en œuvre pour le discréditer, idéologiquement et économiquement, par les politiques complices de la doctrine nucléocrate - et, surtout, il produit essentiellement en été, - Certes, mais c'est une alternative parmi bien d'autres - c’est-à-dire lorsque nous en avons le moins besoin. Du fait de son intermittence, l’éolien, - Idem - en plus de détruire de nombreux paysages remarquables, - Çà me fait penser aux élus de la Beauce qui voulaient bien des éoliennes à condition que leur hauteur ne dépasse pas les flèches de la cathédrale de Chartres ! Ceci même à 30 ou 40 km. Absolument authentique ( 1 )- nécessite un stockage massif de l’électricité dont la technologie n’existe pas – Qui parle de stockage de l'énergie éolienne ? À part l'AEPN ? - et coûterait extrêmement cher en admettant qu’on puisse le réaliser à une échelle suffisante. Nous n’avons pas assez de biomasse - Pourtant à encourager ! - pour répondre aux besoins de régulation d’un système électrique et aussi aux besoins de chauffage et de production de biocarburants. - Biocarburants ? Mais où en êtes-vous ? Voulez-vous affamer la planète ?

    Selon le scénario Negawatt qui, pourtant, ne traite pas sérieusement la question de l’intermittence de l’éolien et du solaire, - Intermittent oui, mais le mixte des alternatives, s'il n'est pas parfait, peut s'il est bien géré, donner d’excellents résultats - , une sortie du nucléaire ne serait possible qu’au prix d’une division de notre consommation énergétique par un facteur supérieur à 2,2. Nous ne pensons pas que les Français soient prêts à un tel effort de sobriété et d’investissement financier pour faire plaisir aux antinucléaires. - Bien sûr que si, le scénario Negawatt est à suivre car réaliste – Là, l'AEPN se trompe manifestement de cible.

    Le kWh nucléaire est non seulement le plus compétitif – faux, archi faux, vous oubliez la part importante des investissements « Camouflés » dans les impôts ! Sans oublier le coût pharaonique du démantèlement des réacteurs que EDF avait en partie provisionné, puis " Mangé " et de la gestion des déchets qui va droit dans le mur - (même en intégrant les mesures qui seront jugées nécessaires à l’issue des stress tests post-Fukushima) – Allez dire ça aux japonais de la région de Fukushima ! - , il est le moyen qui fait appel au minimum d’importations influant sur le coût du kWh – C'est exactement le contraire, importation à 100 % - Quasi colonisation du Niger par AREVA et extraction de l'uranium dans des conditions insoutenables, sans parler des conflits dans ce pays autour de l'uranium - , il est aussi celui qui donne lieu au minimum d’émission de gaz carbonique. - Alors comment expliquez-vous que la France, malgré ses 58 réacteurs nucléaires, est classée 6ème parmi les plus pollueurs de la planète ? -

    Chaque année nous accumulons un stock de matière fissile qui correspond à un trimestre de consommation. De plus, dans les réacteurs actuels, nous produisons le combustible qui permettra de démarrer les surgénérateurs – Encore un peu et vous allez nous faire croire que les réacteurs vont produire plus de combustible qu'ils en consomment. Çà me fait penser à mon rêve d'enfant : Une génératrice produirait de l'électricité qui à son tour alimenterait un moteur entraînant la génératrice ! - qui pourront assurer nos besoins pour des milliers d’années – Avec de pareils « illuminés » la planète ne tiendra pas un siècle - et diviser par 100 la quantité de déchets de haute activité. Le monde ne pourra se passer des réacteurs nucléaires ; continuons donc d’en construire dans notre pays (qui est un de ceux qui en maîtrise le mieux la technique, - Là, c'est comme la personne qui se jette du haut d'un gratte-ciel. Dans sa descente mortelle, à chaque fois qu'elle passe à hauteur d'un étage, elle se dit « Jusque-là ça va...! » - qui en tire 400.000 emplois – Faux, ce chiffre est très largement surestimé. Il correspond mieux aux emplois générés par les alternatives renouvelables - et y trouve un des rares atouts industriels qu’il possède encore).

    Madame (Monsieur) le candidat à la Présidence de la République, nous vous demandons donc de vous engager à protéger et développer notre parc nucléaire garant d’une électricité à un coût abordable et de notre indépendance énergétique et que, parallèlement à une politique d’économies d’énergie réaliste, soit augmentée significativement la puissance nucléaire de la France pour faire face aux nouveaux besoins (production de chaleur et transports électriques).

    Veuillez agréer, Madame (Monsieur) le candidat à la Présidence de la République, l’expression de notre considération.

    Source : le site où l’appel est en ligne

    ( 1 )

     





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    Quand EDF pirate Greenpeace

    Ou l'on voit, une fois de plus, la secte nucléaire dans ses basses oeuvres.

    Gaulois

    10 novembre 2011

    Les mots durs du jugement du tribunal de Nanterre dans l’affaire du piratage

    Avant de prononcer son jugement, la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, a repris au mot près la phrase terrible qui avait conclu, lundi 24 octobre, le réquisitoire du procureur Benjamin Branchet : "Nul ne doit se sentir autorisé à violer la loi, quels que soient sa fonction, son passé et l'état de ses réseaux d'influence".

    La décision rendue, jeudi 10 novembre, dans l'affaire du piratage informatique reprochée notamment à EDF contre Greenpeace, est aussi dure dans ses mots que dans les peines prononcées. Conformément aux réquisitions du parquet, l'entreprise EDF, renvoyée en qualité de personne morale, est reconnue coupable et condamnée à 1,5 million d'euros d'amende. Le tribunal considère que le piratage de Greenpeace a été mené "dans l'intérêt exclusif d'EDF, qui seule en a tiré bénéfice". Le tribunal relève en outre qu'il "apparaît qu'au-delà de la volonté affichée d'EDF de ne plus avoir recours à ces sociétés d'intelligence économique, le jeu de la sous-traitance permet toujours de confier des missions à ces officines".

    A l'encontre des deux cadres d'EDF, l'ancien policier Pierre-Paul François et son supérieur hiérarchique, le contre-amiral Pascal Durieux, le jugement est tout aussi sévère. Le tribunal condamne le premier à une peine de 3 ans d'emprisonnement, dont trente mois avec sursis et le second à trois ans, dont 24 mois avec sursis, assortis d'une peine d'amende de 10 000 euros.

    Le tribunal considère que Pierre-Paul François a "menti " en affirmant que, pour EDF, "Greenpeace n'était pas intéressant à espionner". En réponse à la défense du prévenu qui affirmait n'avoir jamais regardé le CD-Rom qui contenait les informations piratées chez Greenpeace - et qui a été retrouvé dans le coffre-fort de son bureau-  le tribunal observe: "Il est inimaginable que le prévenu, ancien policier chevronné, ait pu négliger ainsi une telle source de renseignements concernant la sécurité du parc nucléaire d'EDF".

    Concernant Pascal Durieux, le tribunal estime que la "gravité des faits commis par un ancien haut gradé de l'armée faisant appel à une officine pour espionner par des moyens illégaux Yannick Jadot [alors porte-parole de Greenpeace France] - et Greenpeace, justifie une peine sévère".

    Les attendus les plus durs visent l'ancien agent de la DGSE et ex-patron de l'agence d'intelligence économique Kargus Consultants, Thierry Lorho, qui a été condamné à 3 ans d'emprisonnement, dont 2 avec sursis, 4 000 euros d'amende et l'interdiction de gérer pendant 5 ans toute société"ayant pour objet la sécurité, le gardiennage et l'intelligence économique".
    "Thierry Lorho n'a pas renoncé à utiliser les moyens et pouvoirs que la loi et sa hiérarchie lui conféraient dans le cadre des missions d'agent de la DGSE au service de l'Etat. Il a voulu, en les vendant au plus offrant sans curiosité ni interrogation, sous couvert de missions prétendument conformes à l'intérêt général, utiliser ces prérogatives ne pouvant être exercées que dans l'intérêt national. En agissant ainsi et donc en transgressant la loi, il a porté atteinte à l'Etat de droit, à la vie privée de ses cibles dans un dévoiement des valeurs républicaines".

    Son ancien ami, Jean-François Dominguez, a été condamné à la même peine. Ancien légionnaire, Jean-François Dominguez reconnaissait avoir été le commanditaire du piratage informatique du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) mais niait avoir eu un rôle dans la demande d'intrusion au sein de l'ordinateur personnel de l'avocat Frederick Karel Canoy, alors défenseur des petits porteurs de Vivendi. Le tribunal l'a déclaré coupable dans les deux cas.

    Le tribunal accorde d'importants dommages et intérêts aux parties civiles ; 500 000 euros à l'association Greenpeace, 50 000 euros à Yannick Jadot.
    Il condamne également les prévenus à verser 71 000 euros à l'Association française de lutte contre le dopage, au titre des préjudices matériel et moral, ainsi que 50 000 euros à l'avocat Frédéric Karel-Canoy.

     


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  • Préalables au débat

    Voici un document à ne pas négliger et qui donne une autre dimension à tous débats sur la sortie du nucléaire.

    Gaulois.


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  • Terre de résistance

     

    Le Limousin est une terre de résistance.

    Les appétits de la secte nucléaire étant sans limite, ce fut cette belle région de France que COGEMA / AREVA saccageait, comme c'est le cas avec le Niger. Dans le paradis de la pêche et des champignons, il ne fait pas bon s'attarder et planter sa tente dans certains lieux où furent abandonnés des résidus de minerai d'uranium....


    Gaulois.


     



        


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    Samedi 15 octobre 2011 à Rennes

    Plus de 25.000 manifestants, selon les organisateurs, ont manifesté samedi en France dans le cadre d'une journée nationale "Nucléaire Stop" avec une importante mobilisation à Rennes. Le soleil était au rendez-vous, comme un clin d'oeil à l'énergie colossale qu'il peut nous fournir. L'ambiance était au beau fixe.

    A Rennes, ils étaient 8 000 selon la préfecture, 15 000 selon les organisateurs, parmis lesquels trois candidats déclarés à la présidentielle. Venus du grand ouest, brandissant des banderoles "Stop au nucléaire" dans toutes les langues, "THT danger", "Areva ne fera pas la loi", les manifestants ont répondu à  l'appel de la coordination antinucléaire Ouest. Ils sont venus de Bretagne, de Normandie, des Pays de la Loire, de la région Centre et de Paris. Le cortège mené par un joueur de cornemuse a rassemblé de nombreux jeunes dont Valérie, 16 ans, tee-shirt jaune frappé du sigle "warning", et le visage peint de rose et vert "pour le côté peace and love".

     Il y a aussi beaucoup de familles qui demandent la fin du nucléaire et l'arrêt du chantier de l'EPR.

    D'autres profitent du rassemblement pour dire leur opposition au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Ce rassemblement a pour objectif de reposer la question de la sortie du nucléaire un peu plus de sept mois après le tsunami qui avait déclenché la catastrophe de Fukushima.

    Des manifestations ont aussi également lieu à Avignon, Bordeaux, sur le site nucléaire du Bugey à Saint-Vulbas (Ain), à Dunkerque et Strasbourg.

     

     


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    Manifestation à Rennes

     

    C’est à Rennes, le 15 octobre qu’aura lieu la prochaine manifestation contre le nucléaire.

    http://www.s323409623.onlinehome.fr/crilan/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=36&Itemid=70

    06-85-44-10-19

    Covoiturage : Samedi 15 octobre, rendez-vous à Alençon place Foch ( devant la mairie ) à 10 h pour partir à Rennes. Contact : 02 33 26 76 32

    Le lieu est symbolique car le Grand Ouest n’est pas en reste en terme de nucléarisation mortifère de la France.

    Faudra-t-il une catastrophe telles que Tchernobyl ou Fukushima pour que notre « Tant aimé » président change d’avis ?

    Rendez-vous le 15 octobre à Rennes pour dire non !

     

     

     


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    Nucléaire

     Un holocauste nucléaire nous menace

     Interview de Leuren Moret, spécialiste des sciences de la Terre

    par W. Leon Smith et Nathan Diebenow, journalistes au «Lone Star Iconoclast», Texas

    Source: http://www.alterinfo.net/Un-holocauste-nucleaire-mondial-nous-menace_a18251.html

    Interview publié le 11 mai 2005. (Traduction Horizons et débats)
     

    Leuren Moret est une spécialiste des sciences de la Terre qui passe tout son temps à informer les citoyens, les médias, les membres des parlements et du Congrès ainsi que d’autres responsables sur les problèmes posés par la radioactivité. Elle a commencé à tirer la sonnette d’alarme en 1991 au Livermore Nuclear Weapons Lab après avoir été témoin d’une fraude scientifique importante sur le Yucca Mountain Project. Elle travaille actuellement en tant que scientifique indépendante spécialiste de la radioactivité dans différents groupements de par le monde. Elle a participé à la sous-commission des Nations Unies qui a enquêté sur l’uranium appauvri (UA). Elle a été témoin au Tribunal pénal pour l’Afghanistan au Japon en 2003, présenté un exposé à la Conférence mondiale sur les armes à l’uranium, à Hambourg, en octobre 2003, et est intervenue en janvier 2004, à Bombay, au Tribunal mondial des femmes sur les crimes de guerre des Etats-Unis ainsi qu’au Forum social mondial.

    Iconoclast: Quels sont les derniers développements en matière de réduction de l’exposition des troupes américaines à l’UA?

    Leuren Moret: Une jeune ancienne combattante, Melissa Sterry, a déposé dans son Etat du Connecticut un projet de loi demandant des examens médicaux indépendants pour les vétérans des guerres du Golfe et d’Afghanistan jusqu’en 2001.
    Elle a dit l’avoir fait parce qu’elle était malade et que ses amis étaient morts pour avoir servi lors de la guerre de 2003. Je me suis intéressé à cette loi et je lui ai parlé. Hier, elle a témoigné deux fois aux Nations Unies. J’ai dit: «Pourquoi ne pas introduire cette loi dans la législature de tous les Etats américains, car elle informe le public et incite les médias à en parler?»
    Les USA refusent toute responsabilité aux niveaux international ou national. Ils ont totalement étouffé l’affaire, comme pour l’agent Orange, les «vétérans atomiques»1 et le projet Mkultra.2 C’est le même phénomène, mais le problème est beaucoup plus grave, parce qu’il concerne l’avenir génétique de tous ceux qui ont été contaminés. Maintenant, de vastes régions du globe sont contaminées par l’UA. On en a utilisé une telle quantité! En nombre d’atomes libérés dans l’atmosphère
    – un professeur japonais a fait le calcul – cela représente plus de 400 000 bombes de Nagasaki. Et ce nombre est sous-estimé.

    La plus grande tragédie de l’histoire du monde

    Je suis allée en Louisiane en avril 2005, invitée à parler pendant trois jours à l’université de la Nouvelle-Orléans. Un des vétérans présents m’a demandé de participer à leur manifestation dans les rues de la ville. Il a présenté la loi du Connecticut aux législateurs, appuyé par deux d’entre eux, et il leur a dit: «Il vous suffit de remplacer Connecticut par Louisiane.» Eh bien, vous n’allez pas me croire, la loi a été adoptée hier par 101 voix sans oppositions ni abstentions.
    Je souhaite que vous en parliez, car nous avons besoin de cette loi au Texas. Le Nevada est sur le point de la proposer. Le député au Congrès Jim McDermott va l’introduire dans la législation de l’Etat de Washington. Nous voulons que le gouverneur du Montana le fasse également car c’est le premier gouverneur à demander le retour de sa Garde nationale. Je crois que la moitié de ses membres est de retour. Il a dit: «J’en ai besoin dans mon Etat.»
    Le problème de l’UA est vraiment épouvantable. Je ne crois pas qu’il y ait une plus grande tragédie dans l’histoire du monde.


    Y a-t-il un risque que les armes à l’UA utilisées ailleurs contaminent l’atmosphère ici?

    L’atmosphère est contaminée partout dans le monde. Il suffit d’une année pour que le mélange se fasse complètement. Je suis une spécialiste des poussières atmosphériques, une spécialiste des sciences de la Terre, une géologue, et c’est pourquoi j’ai étudié la question. C’est vraiment un sujet fascinant.
    Nous avons de gigantesques tempêtes d’un million de miles carrés qui transportent des millions de tonnes de poussières et de sable chaque année dans le monde.
    Le principal centre de ces tempêtes est le désert de Gobi, endroit où les Chinois ont fait des essais atomiques si bien que tout est contaminé par la radioactivité. Les poussières vont directement au Japon, traversent le Pacifique et viennent se déposer aux Etats-Unis. Elles contiennent des isotopes radioactifs, des suies, des pesticides, des produits chimiques, des champignons, des bactéries, des virus, etc.
    Le désert du Sahara est une autre énorme zone de poussières qui montent en Europe, traversent l’Atlantique, arrivent aux Caraïbes et de là sur la côte Est des Etats-Unis. Bien sûr, elles parviennent au Texas avec les ouragans.
    La troisième région est l’Ouest des Etats-Unis, où est située la zone d’essais du Nevada. Les Américains y ont fait 1200 essais d’armes nucléaires si bien que cette radioactivité, qui est toujours là, a provoqué une épidémie mondiale de cancers depuis 1945. Le total de ces radiations représente l’équivalent de 40 000 bombes de Nagasaki. Aujourd’hui, il doit être dix fois plus élevé.
    En avril 2003, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré qu’elle s’attendait à ce que le taux mondial de cancers augmente de 50% d’ici à 2020. La mortalité infantile, indicateur de la pollution radioactive, augmente de nouveau dans le monde. Lorsque les Etats-Unis et la Russie eurent signé le Traité d’interdiction partielle des essais nucléaires en 1963, la mortalité infantile recommença à baisser, ce qui est normal.

    Cancers, malformations, atteintes du cerveau

    Un de nos correspondants m’a envoyé une série de photos de la tempête de sable Al-Asad du 28 avril en Irak.
    C’est justement de ces poussières que je parle.
    On y voit une gigantesque muraille de sable.
    Je possède 16 photos de cette tempête qu’on m’a envoyées avec celles d’enfants atteints de cancer et de leucémie prises par des médecins irakiens. Qu’est-ce que vous avez pensé de cette tempête?

    J’ai pensé que c’était spectaculaire.
    Cela déplace toute la radioactivité, mais ce sont les plus grosses particules. L’UA brûle à des températures très élevées. Les projectiles de gros calibre sont déjà en feu quand ils sortent du canon parce qu’ils sont enflammés par le frottement à l’intérieur du canon. 70% de l’UA se transforme en vapeur métallique.
    Il s’agit là en réalité d’armes à gaz radioactif qui contamine le terrain. Je vais vous indiquer le site Internet où vous trouverez la note de 1943 adressée au général Leslie Grove dans le cadre du Projet Manhattan. Ils ont largué les bombes atomiques mais ils n’ont pas utilisé les armes à l’UA parce qu’ils les trouvaient trop effroyables. J’ai voyagé dans tout le Japon avec un pédiatre de Bassora et un oncologiste. Ces malheureux médecins, leurs familles tout entières sont en train de mourir d’un cancer. Et il ne s’agit là que des effets de la première guerre du Golfe, mais les Forces armées en ont utilisé beaucoup plus en 2003, dans tout le pays.


    A quoi les soldats peuvent-ils s’attendre quand ils rentrent chez eux?

    S’ils se trouvaient dans des blindés Bradley, ils rentrent chez eux avec des cancers du rectum parce qu’ils étaient assis sur des caisses de munitions. Les jeunes femmes souffrent de graves endométrioses3 et elles n’arrêtent pas de saigner. Certaines d’entre elles ont un cancer de l’utérus, des filles de 18, 19, 20 ans.
    L’Armée ne veut même pas les examiner ni les traiter. Elle les renvoie sur les champs de bataille. 20 soldats ont été transférés du Koweït à Bagdad en 2003: ils souffrent tous de tumeurs malignes.

    Est-ce que le fait d’avoir été exposés à l’UA affecte leur psychisme quand ils rentrent chez eux?

    L’UA forme, à des températures très élevées, des particules d’oxyde d’uranium qui ne sont pas solubles. Elles sont au moins 100 fois plus petites qu’un globule blanc. Les soldats les absorbent en respirant. Elles traversent le nez, puis le bulbe olfactif et pénètrent dans le cerveau où elles s’attaquent aux processus cognitifs.
    Cela affecte les mécanismes de contrôle de l’humeur. Quatre soldats de Fort Bragg rentrés d’Afghanistan ont tué leur femme dans un délai de deux mois.
    Selon une étude de l’Association des Vétérans, sur un groupe de 251 vétérans de la première guerre du Golfe originaires du Mississipi, 67 avaient à leur retour de l’UA dans leur équipement, leur organisme, leur sperme. En outre, alors qu’ils avaient eu des bébés sains avant de partir, ceux nés après la guerre présentaient de graves malformations congénitales – absence de cerveau, d’yeux, de bras, de jambes, d’organes internes – et souffraient de terribles maladies de sang. C’est horrible. Le magazine Life a publié un article illustré de photos intitulé «Les toute petites victimes de Tempête du Désert. Vous devriez voir ça, ces enfants d’après la guerre du Golfe jouant avec leurs frères et soeurs normaux.

    Au fond, c’est comme fumer du crack, sauf qu’ici la substance est radioactive. Elle pénètre directement dans la circulation sanguine et atteint les os, la moelle épinière, le cerveau et également le foetus. C’est un poison systémique et radiologique.

    L’UA tue tous les êtres vivants

    Qu’en est-il des gens ici, aux Etats-Unis? Vous dites que l’UA se mélange et se répand dans le monde entier.

    Oui, il se mélange dans le monde entier. Nous respirons ici la fumée secondaire, comme les non-fumeurs, dans une pièce, respirent celle des fumeurs.

    Est-ce que cette fumée secondaire s’épaissit tandis que nous parlons?

    Oui, la concentration de particules d’UA dans l’atmosphère dans le monde entier est en train d’augmenter. On a des raisons de penser que les Etats-Unis ont l’intention de bombarder l’Iran. Nous surveillons les usines d’armement américaines. Elles ont reçu d’importantes commandes de ces énormes bombes antibunker dont les têtes contiennent 5000 livres4 d’UA.

    Donc le pronostic pour l’Amérique n’est pas vraiment bon.
    Non, il est vraiment mauvais.

    Et si ça continue?

    Cela tuera la population du monde entier. Cela a déjà commencé, et cela n’affecte pas seulement les hommes, mais aussi les plantes, les animaux, les bactéries, tout.


    Ainsi, notre nourriture, par exemple, si elle contient de l’UA, celui-ci va pénétrer dans notre organisme puis cela va polluer les océans et affecter toute la vie sous-marine?
    Oui, l’UA est dans l’air, l’eau et le sol. La demi-vie de l’UA, l’uranium 238, est de 4,5 milliards d’année, l’âge de la Terre.

    Pouvons-nous revenir en arrière en ce qui concerne les dommages déjà causés? Peut-on procéder à une décontamination?

    Non. C’est impossible. Ce qui se passe, c’est que ces toutes petites particules flottent dans l’atmosphère tout autour du globe.
    Il y a déjà des particules de plutonium et d’uranium qui flottent depuis les essais de bombes atomiques. Elles sont si petites que les molécules qui viennent les heurter les maintiennent en suspension dans l’air si bien que seuls la pluie, la neige, le brouillard et la pollution en débarrassent l’atmosphère en les déposant dans l’environnement. La surface de ces particules devient humide, elles tombent sur les matières et y collent comme de la glu. Vous ne pourrez jamais détacher ces particules. Avez-vous jamais essayé de faire tomber une goutte d’eau sur une autre goutte d’eau se trouvant sur la lame porte-objet d’un microscope? Vous ne pouvez plus les séparer.

    Non.
    C’est ce qui se produit avec les particules radioactives. Une fois qu’elles ne circulent plus dans l’atmosphère, elles collent à toutes les surfaces sur lesquelles elles atterrissent. On ne peut pas les laver. S’il pleut continuellement ou qu’elles se trouvent dans une rivière, sur un rocher, sur une pierre, etc. elles y resteront. Vous ne pensiez pas que c’était aussi grave.
    Non, pas à ce point. Je croyais que c’était un phénomène assez isolé.
    Non. Ce qui était là-bas, en Irak, un jour donné apparaît chez nous au bout de quatre jours environ. Je ne sais pas si vous avez suivi la catastrophe de Tchernobyl. Ce gros nuage radioactif a fait plusieurs fois le tour du globe, il fait partie maintenant de la poussière atmosphérique. Elle va partout, comme la poussière de la tempête que vous voyez sur cette photo.

    Se trouve-t-elle dans la couche supérieure ou inférieure de l’atmosphère?

    Dans la partie inférieure de l’espace orbital. Ils ont ramené à terre la station orbitale Mir quand ils eurent fini de l’utiliser. Il y avait une sorte de filet qui recouvrait l’électronique à l’extérieur de la station qui la protégeait de la radioactivité solaire car l’électronique y est très vulnérable. Ils ont analysé la surface de ce filet et ont trouvé de l’uranium et des produits de désintégration de l’uranium. Ils ont dit qu’ils provenaient des essais nucléaires atmosphériques ou de stations orbitales ayant des matériaux nucléaires ou des réacteurs nucléaires à bord et qui avaient brûlé. L’uranium peut également provenir de supernovae mais on a pensé que l’origine la plus probable étaient les essais dans l’atmosphère et la matière nucléaire que nous y mettons.

    Des armes utilisées depuis 1973

    Vous voulez dire avant tout que nous sommes en train de mener une guerre nucléaire.

    Oui, exactement. Depuis 1991, nous avons mené 4 guerres nucléaires. L’UA est une arme nucléaire.

    A votre avis en tant que scientifique, que faut-il faire pour remédier à cela?

    Il faut cesser de l’utiliser. Nous avons créé un mouvement international pour faire cesser la fabrication, le stockage, le commerce et l’utilisation des armes à l’UA.

    Les munitions que nous vendons aux autres pays contiennent-elles de l’UA?

    Oui. Le premier système d’armes à l’UA pour lequel nous ayons trouvé un brevet est apparu soudain en 1968 au Bureau américain des brevets. Il était destiné à la marine. C’était une sorte de canon Gatling à monter sur des navires. Il tirait rapidement environ 2000 projectiles à la minute. Il en tire plus de 3000 maintenant, car on l’a amélioré. Puis, en 1973, les Etats-Unis ont donné des armes à l’UA aux Israéliens et ils en ont surveillé l’emploi. Ces derniers les ont utilisées dans la guerre israélo-arabe et ils ont anéanti leur adversaire en cinq jours. Et c’était parti. C’était la première véritable démonstration de cette nouvelle arme sur un champ de bataille.
    Hughes Aircraft a mis au point le système destiné à la marine, le canon Gatling, qui est encore utilisé. Il a été fabriqué et testé en 1974. En l’espace de 6 mois, le gouvernement américain avait vendu ces armes à l’UA à de nombreuses divisions des Forces armées notamment. Il en a vendu en outre à environ
    une douzaine de pays ou peut-être un peu plus. Normalement, elles auraient dû être vendues à 80, 100, 120 pays. Or la bonne nouvelle, c’est que, en raison des risques radiologiques, biologiques et environnementaux, des quantités de pays ne les achètent pas et que ceux qui les ont achetées ont peur de les utiliser.
    Les seuls pays dont nous savons qu’ils les ont utilisées sont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël.
    En 1996, les Nations Unies ont adopté une résolution aux termes de laquelle les armes à l’UA sont des armes de destruction massive, des armes illégales au regard de la totalité des lois et des traités internationaux.
    En 2001, le Parlement européen a adopté une résolution sur l’UA. C’est que les force de l’OTAN, en 1998 et 1999, avaient effectué en Yougoslavie 39 000 attaques aériennes qui avaient laissé des amas de décombres radioactifs. Ce sont les Etats-Unis et l’Allemagne qui ont réalisé le plus de profits avec ces armes et qui se sont arrangés pour qu’on envoie dans les régions les plus contaminées les soldats des pays qui ignoraient tout de l’UA, comme l’Italie et le Portugal. Ils envoyèrent leurs
    propres troupes dans les régions les moins contaminées. Ces malheureux soldats rentrèrent chez eux et moururent au bout de quelques jours, de quelques semaines ou de quelques mois. Leurs parents, furieux, s’adressèrent aux Parlements et aux médias et il y eut un déluge d’articles au sujet de l’UA.
    Le pot aux roses fut découvert à la suite de l’invasion de la Yougoslavie par l’OTAN, mais les troupes japonaises d’autodéfense furent envoyées à Samawa, zone la plus contaminée parce que c’est là qu’avaient eu lieu les combats les plus violents. On peut supposer que ces soldats sont très malades.


    Des pays inhabitables

    Qu’en est-il de l’Irak même. Qu’est-ce qui a été fait jusqu’ici?

    Il est inhabitable. La Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan sont totalement inhabitables.
    Mais il y a des gens qui y vivent, qui y vivront et souffriront?

    Quand on est au courant des maladies et des malformations congénitales des bébés, on se rend compte que c’est grave. Chaque année, le nombre des malformations et des maladies croîtra parce que le niveau de contamination total chez tous les êtres vivants augmentera étant donné qu’ils respirent un air contaminé, boivent de l’eau contaminée et mangent de la nourriture provenant de sols contaminés. Nous sommes condamnés à une mort lente, comme en Yougoslavie et en Afghanistan.
    L’UA est une arme biologique extrêmement efficace. C’est d’ailleurs la raison principale de son utilisation. Marion Falk, un physicien-chimiste à la retraite qui a construit des bombes nucléaires pendant plus de 20 ans au laboratoire Lawrence Livermore, scientifique du Projet Manhattan avec qui j’ai travaillé, m’a presque tout appris sur la radioactivité, les particules et l’UA. Il m’a dit que l’objectif des armes utilisées par l’armée n’est pas seulement de blesser et de tuer les soldats ennemis, mais de tuer, de mutiler et de rendre malade la population civile parce que cela diminue la productivité du pays et qu’il ne tardera pas à utiliser une quantité importante de ses ressources pour soigner ses malades. Il y a de moins en moins de travailleurs en bonne santé.
    Evidemment, une fois que vous provoquez des mutations de l’ADN, les dommages affectent les générations futures, et cela concerne aussi bien les animaux et les plantes que les êtres humains. L’ADN ne se répare pas lui-même. Les maladies sont transmises à toutes les générations futures.


    Un génome endommagé à jamais

    Ainsi les mutations seraient probablement plus destructives que constructives.
    Ce sont les mutations qui provoquent ces malformations congénitales.
    Alors si la radioactivité m’a prédisposé aux maladies cardiaques, mes descendants auront le même problème?
    Si vous endommagez la cellule ou des parties de cellules ou si vous portez atteinte au fonctionnement des cellules, cela n’endommage pas forcément l’ADN. Il y a deux sortes de dommages. Les premiers concernent les cellules des organismes vivants et cela peut ne pas se transmettre aux descendants; les autres concernent l’ADN dans l’ovule ou le sperme et ceux-là se transmettent.
    Ainsi, le sperme des soldats qui reviennent de la guerre est probablement …

    Détérioré. Ils ont de l’UA dans leur sperme et lors des rapports sexuels, ils contaminent leur partenaire. Les femmes tombent également malades. Elles ont de l’UA dans leur organisme. On appelle ça «syndrome du sperme brûlant». C’est horrible. David Rose a écrit un article à ce sujet dans le numéro de novembre 2004 de Vanity Fair que l’on peut lire sur Internet. Il est intitulé Weapons of self-destruction. Une amie à moi est la veuve d’un ancien combattant de la première guerre du Golfe.
    Dans une interview accordée à David Rose, elle s’est plainte du sperme brûlant: «J’avais constamment 20 préservatifs remplis de pois gelés dans mon congélateur et après les rapports sexuels, j’en introduisais un dans mon vagin. C’était le seul moyen de supporter les douleurs provoquées par le sperme brûlant. Ajoutons que ce sperme brûlant passe à travers les préservatifs.
    Ça alors!

    Oui, vous devriez voir les réactions des classes de high schools lorsque je leur parle du sperme brûlant et de la contamination interne. Les bouches des filles forment un O et les garçons sont paniqués, eux qui s’imaginent ne jamais tomber malades
    [rires].

    Conséquences des essais nucléaires
    Quelle quantité d’UA faudra-t-il pour tuer toute vie sur cette planète?

    La quantité de radioactivité va certainement avoir un effet global extrêmement important. Ainsi, la mortalité infantile augmente déjà dans le monde. Le foetus est ce qu’il y a de plus vulnérable à la radioactivité parce que toutes les cellules se divisent rapidement, que le corps se développe, si bien que si vous commencez à introduire des substances toxiques et des radiations, cela affecte le processus naturel du développement foetal.
    C’est à cause de l’augmentation de la mortalité infantile que l’on a pu convaincre le Sénat de signer le Traité d’interdiction partielle des essais nucléaires en 1963. Elle avait diminué de 3 à 4% par année pendant une longue période en raison de l’amélioration des soins prénataux et de l’éducation des mères. Elle
    avait recommencé à augmenter après Hiroshima et Nagasaki et particulièrement dans les années 50 lorsque commencèrent les grands essais atomiques.
    En 1963, il était devenu évident que les essais avaient, dans le monde entier, des effets sur les enfants à naître. Les Etats-Unis et la Russie signèrent le Traité et mirent fin aux essais dans l’atmosphère. Le taux de mortalité infantile baissa tout de suite. Mais maintenant, il croît de nouveau. C’est une pollution radioactive planétaire. Personne ne sait combien de temps il faudra pour éliminer toute vie, mais il est certain que l’UA est une arme biologique extrêmement efficace.
    Je le répète, l’utilisation des armes vise deux objectifs: le premier est de tuer les soldats ennemis et le second, tout aussi important, de détruire la population ennemie. En provoquant des maladies, de longues maladies, on s’attaque à la productivité et à l’économie d’un pays. C’est Tchernobyl et d’autres catastrophes nucléaires qui ont en réalité provoqué l’effondrement de l’Union soviétique parce que ses habitants étaient très malades à la suite de toute la radioactivité dégagée. Ils ont été beaucoup plus négligents que nous.
    J’ai une enquête sur la santé dans le monde que l’OMS a publiée dans le Journal of American Medical Association en juin 2004. Les effets des essais atmosphériques apparaissent de manière très nette quand on considère le pourcentage de personnes souffrant de maladies mentales dans les différents pays étudiés. Par exemple 8,8% au Japon, mais 4,7% au Nigeria, ce qui est très bas. Il n’y a presque pas de radioactivité au Nigeria. En Ukraine, où s’est produit l’accident de Tchernobyl, le taux est de 20,4%. Il est de 9,2% en Espagne et de 8,2% en Italie. Ces deux derniers chiffres sont relativement bas, car ces pays n’ont pas de centrales nucléaires. La France dépend à 75% de l’énergie nucléaire et son taux de maladies mentales est de 18,4%. Le Mexique se situe à 12, 2% et les Etats-Unis à 26%. C’est le taux le plus élevé au monde.
    George W. Bush et ses frères et soeurs ont tous été exposés in utero aux retombées des essais atomiques effectués aux Etats-Unis. Il avait une petite soeur qui est morte d’une leucémie vers l’âge de trois ans.
    J’ai travaillé dans une équipe appelée Radiation and Public Health Projet (cf. www.radiation.org). Nous sommes tous des scientifiques indépendants, des spécialistes renommés. Nous avons recueilli 6000 dents de bébés à proximité de centrales nucléaires et avons mesuré leur radioactivité. Et l’un de nos membres est le voisin de la femme qui a aidé les enfants Bush, y compris le Président, parce qu’ils avaient tous de graves problèmes d’apprentissage.

    Comment savons-nous que les enfants Bush ont été exposés?

    D’après l’année où leur mère les ont portés. Vous n’avez qu’à voir combien de matières radioactives ont été dégagées dans l’atmosphère et vous trouverez une corrélation directe entre les résultats aux tests d’intelligence SAT auxquels on soumet les adolescents et l’année où leur mère les a portés. Ce sont des effets différés de l’exposition in utero aux radiations.

    Vivant dans le Connecticut, ils ressentaient les effets des radiations du Nevada?

    Il y a deux ans, le gouvernement américain a reconnu que tous ceux qui avaient vécu aux Etats-Unis entre 1957 et 1963 avaient été exposés de manière interne aux radiations. Le foetus de toutes les femmes enceintes était donc exposé.

    Pas un génocide, un «omnicide»

    De quels niveaux de radiations parlons-nous?

    Ce sont de bas niveaux et les principaux vecteurs sont l’eau potable et les produits laitiers. Cela a suffi à tuer des petits poissons dans l’Atlantique. Le strontium-90 est un isotope artificiel dégagé par les bombes et les réacteurs nucléaires. En Norvège, on a mesuré les taux de strontium-90 dans le lait des années 1950 aux années 1970 et le volume de pêche durant la même période. A mesure que le taux de strontium-90 augmentait dans le lait, le volume de pêche diminuait.
    En 1963, lorsque les Etats-Unis testaient la bombe nucléaire (ils ont effectué 250 essais en une année parce que le Traité allait être signé), le volume de pêche a diminué de 50%. Dans le Pacifique, il a diminué de 60% parce que c’est là que les Russes, les Chinois, les Français et les Américains ont procédé à leurs essais.
    Alors nous mangeons encore aujourd’hui des poissons contaminés. Leur code génétique a-t-il changé?
    Les océans reçoivent tout ce que les pluies, la neige, le brouillard leur amènent depuis l’atmosphère. L’hécatombe mondiale de grenouilles est certainement en rapport avec la radioactivité dans l’eau de pluie. C’est un holocauste nucléaire planétaire qui affecte tous les êtres vivants. On appelle cela un «omnicide», car ça tue tout ce qui vit: hommes, animaux, plantes, bactéries.

    Pensez-vous que nous devrions être informés par la météo des tempêtes de sable en Irak afin de nous préparer aux radiations 4 jours à l’avance?

    De l’UA au Pentagone?

     Je vais vous dire ce que j’ai fait le 11-Septembre. J’ai appelé tous les médecins du Radiation and Public Health Project et je leur ai dit: «Quittez la ville et ne revenez pas avant qu’il ait plu trois fois». L’une d’entre eux habitait à 12 miles sous le vent du Pentagone. Elle est sortie sur son balcon avec un compteur Geiger. Je lui ai dit: «Sortez-le de votre sac à main. (Nous venions de donner une conférence de presse à San Francisco et je savais qu’elle l’avait dans son sac à main). Eh bien, les niveaux de radioactivité étaient 8 à 10 fois plus élevés que la normale.
    Nous avons appelé le FBI, l’Office of Hazardous Material Safety, l’Environmental Protection Agency et nous leur avons dit: «Faites en sorte que les sauveteurs mettent une combinaison de protection.» Deux jours après, l’expert en radioactivité de l’EPA pour la région m’a rappelé pour me dire: «Les décombres du Pentagone étaient radioactifs et nous pensons qu’il s’agit d’UA, mais nous n’avons aucune crainte. Il n’est dangereux que si on l’inhale.»
    Vous savez que les ogives des missiles Tomahawk sont en UA. La contamination à l’UA des décombres du Pentagone est la preuve qu’il y a eu un tel missile.


    Ce n’est pas à cela que je pensais. Revenons à ma question
    :


    La météo devrait-elle nous informer des tempêtes de sable en Irak?
    Mais comment les gens pourraient-ils y échapper? Ces tempêtes de sable mesurent un million de miles carrés. Elles sont énormes, traversent l’Atlantique, atteignent les Caraïbes puis la côte texane et enfin la côte Est. Il y a des gens qui quittent leur Etat chaque fois qu’il y a un ouragan. C’est dans la nourriture, dans l’eau potable, dans les produits laitiers et le problème, avec l’uranium 238, qui est constitué à 99,39% d’UA, est qu’il se désintègre en plus de 20 étapes pour donner d’autres isotopes radioactifs. C’est pourquoi j’appelle ça un «cheval de Troie». Cette arme n’arrête pas de tuer. C’est un poison systémique. Il va partout. Ses particules, qui se forment à des températures très élevées, 5000 à 10 000 degrés centigrades, sont des nanoparticules: 1/10 de micron ou moins. 1/10 de micron c’est 100 fois plus petit qu’un globule blanc. Elles pénètrent dans les lipides et probablement dans le cholestérol et traversent la membrane cellulaire. Elles perturbent les processus cellulaires, les signaux que s’échangent les cellules. Elles perturbent aussi les fonctions cérébrales.

    Savez-vous à quoi ressemblait l’Irak avant la première guerre du Golfe?

     Avant 1991, c’était le pays le plus avancé du Moyen-Orient. Il avait la population la plus saine de cette région et possédait des données très précises sur les problèmes sanitaires et les taux de maladies. C’est pourquoi les Américains ont bombardé tous les bureaux du Ministère de la Santé. Ils ont détruit toutes ces données afin qu’on ne puisse plus faire de comparaisons et montrer combien les maladies avaient augmenté car les Etats-Unis craignaient de devoir payer des réparations pour crimes de guerre.
    A la suite des terribles sanctions de l’ONU, les Irakiens ne pouvaient plus obtenir tout le matériel médical nécessaire au traitement des leucémies. L’ONU disait: «Il y a là des composants pouvant servir à la fabrication d’armes, vous ne les aurez donc pas.» Le fait que les enfants mouraient de faim a occulté les effets de l’UA.


    Parlons des enfants d’Irak.

    Après la première guerre du Golfe, dans les hôpitaux de Bassora, il naissait environ un bébé par semaine qui présentait des malformations congénitales. Aujourd’hui, il y en a 10 à 12 par jour. Les taux d’UA dans la population augmentent chaque année. Chaque jour, les gens boivent et mangent des choses contaminées. Comme on pouvait s’y attendre, il y a de plus en plus de bébés qui naissent avec des malformations et ces dernières sont de plus en plus graves.
    Un médecin irakien m’a dit qu’il naissait maintenant des bébés réduits à une masse de chair informe: ils n’ont ni tête, ni bras ni jambes. Le même phénomène avait déjà été observé dans les populations du Pacifique qui n’avaient pas été évacuées lors des essais atomiques. En fait, les gouvernements les ont utilisées comme cobayes.


    Ainsi, tous les pays qui se sont dotés d’armes nucléaires sont responsables de ces atrocités.

    Ils ont tous procédé à ces essais, la France, la Russie, la Chine et les Etats-Unis. Je ne sais pas si la Grande-Bretagne en a fait. Ils ont été très discrets à ce sujet.

    Les effets aux Etats-Unis

    Quels sont les endroits les plus radioactifs aux Etats-Unis?

    Ils se trouvent dans un rayon de 100 miles autour des centrales nucléaires. Nous en avons 110 aux Etats-Unis, plus qu’aucun autre pays du monde mais seules 103 sont en activité. Il y en a sur presque toute la côte Est. Nous avons étudié les données officielles provenant des Centers of Disease Control5 sur les cancers du sein entre 1985 et 1989. Dans les zones situées dans un rayon de 100 miles autour d’une centrale nucléaire, on enregistre les deux tiers des décès par cancer du sein des Etats-Unis.
    Cette pollution radioactive se rencontre également autour des laboratoires d’armes nucléaires – Los Alamos (Nouveau-Mexique) Idaho Nuclear Engineering Laboratory (Idaho) et Handford (Washington), là où l’on fabrique le plutonium pour toutes les bombes. Ils ont contaminé toute la rivière Columbia et presque tout l’Etat de Washington.
    Cette pollution contamine l’eau et la végétation. Si vous mangez des palourdes, des moules, des crabes ou des choses comme ça, même certaines espèces de poissons qui se nourrissent de la vase du fond des rivières, vous aurez des taux de radioactivité plus élevés dans vos tissus. Les effets dépendent des individus, de leur état de santé. Un habitant de Washington est mort subitement. Il avait un peu moins de 50 ans. Son autopsie a révélé d’importantes quantités de zinc radioactif. Les médecins pensèrent que cela ne pouvait provenir que de bombes ou de réacteurs nucléaires et en étudiant ses habitudes alimentaires, ils découvrirent qu’il était amateur d’huîtres. Ils trouvèrent l’endroit où il achetait ses huîtres puis les huîtrières, qui étaient situées à 200 miles des côtes de l’Etat de Washington. Les particules radioactives étaient entraînées dans l’océan et passaient à travers les huîtrières. Les huîtres les avalaient, tout simplement.


    Pathologies provoquées par l’UA

    Quels sont les symptômes de l’empoisonnement à l’UA?

    Les soldats parlent d’un goût métallique dans la bouche. C’est le goût d’uranium. Ensuite, dans un délai de 24 à 48 heures, ils souffrent de divers maux: douleurs musculaires, perte d’énergie, parfois incontinence.
    Une femme a raconté que la nuit de son retour, elle n’a absolument rien ressenti au cours des rapports sexuels avec son mari. Elle n’avait plus aucune sensation à partir de la taille. L’UA s’attaque au système neuro-musculaire, aux nerfs. Il va partout. Ses particules ne sont absolument pas solubles, elles ne peuvent donc pas se dissoudre dans les liquides organiques si bien qu’elles peuvent être éliminées par le corps. Ensuite, elles continuent d’émettre des radiations. Même quand l’uranium se désintègre, il donne naissance à d’autres isotopes. Les particules continuent à tirer leurs petits projectiles jusqu’à votre mort.
    En outre, les soldats perdent leurs dents. L’uranium remplace le calcium dans la structure calcium-phosphate de la dent. Certains se plaignent de crises d’épilepsie, de paralysie par encéphalopathie. Très nombreux sont les cas de maladie de Parkinson, de sclérose latérale amyotrophique et de lymphome (maladie de Hodkin). Ces maladies s’attaquent aux mitochondries des cellules et des nerfs. Ce sont les mitochondries qui donnent au corps son énergie et si elles sont endommagées, l’organisme n’a plus assez d’énergie pour fonctionner normalement: le malade éprouve une fatigue chronique.
    J’ai découvert une étude dans le bulletin de septembre 2003 des employés du Laboratoire d’armes nucléaires de Sandia. On y fait des recherches sur le dysfonctionnement des mitochondries en relation avec les 3 maladies citées ci-dessus. On y est tout à fait conscient des effets de l’uranium sur la santé.


    Parlez-moi des tests permettant de détecter la présence d’UA dans l’organisme.

    Le test chromosomique est le meilleur indicateur. Il coûte 5000 dollars. Le test d’urine coûte 1000 dollars. Si le test d’urine est positif, vous savez que vous êtes contaminé. S’il est négatif, cela ne signifie pas forcément que vous ne l’êtes pas. Cela signifie simplement que vous pouvez être contaminé mais que si vous l’êtes, la quantité dissoute dans la circulation sanguine qui passe dans vos reins et est éliminée dans l’urine est insuffisante. Tous ceux, je dis bien tous ceux qui vont en
    Afghanistan seront contaminés.

    La question de l’UA concerne tous les êtres vivants sur cette planète. Quels autres effets l’UA a-t-il?

    Les armes à l’UA ont modifié le génome de toute la planète. Les gens du Pentagone disent: «Vous exagérez, vous utilisez le terme d’uranium pour effrayer les gens.» Peu m’importe que les gens me croient ou non. Tout ce que je peux dire, c’est qu’avec le temps, ce que je dis se révélera une sous-estimation des effets à long terme. •

    Source: http://lonestaricon.com/2005/PDFs/19iconoclast.pdf . Interview
    publié le 11 mai 2005. (Traduction Horizons et débats)

    1) Membres des Forces armées américaines exposés aux radiations
    ionisantes des essais et des armes atomiques de 1945 à 1963.
    (note du trad.)

    2) Projet de la CIA des années 1950 à 1970 visant à manipuler mentalement
    certaines personnes par l’injection de substances psychotropes.
    (note du trad.)

    3) Affection gynécologique caractérisée par la présence de
    fragments de muqueuse utérine en dehors de leur localisation
    normale (note du trad.)

    4) 2268 kg

    5) Centre de contrôle et de prévention des maladies (Atlanta)

     Guerre radioactive secrète

     

     

    Plus d'accidents et plus de nucléaire 

    Plus d'accidents et plus de nucléaire

    Photo : Le siège de l'AIEA à Vienne, Autriche.

    Le chef de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique déclarait le 26 juillet 2011 que la production d'électricité nucléaire allait continuer de croître dans le monde, malgré l'accident majeur survenu en mars à Fukushima.

    Nous devons nous rappeller " Aussi " qu'en août 1986, quatre mois après l'accident de Tchernobyl, Morris Rosen, responsable de la Division de la Sécurité Nucléaire auprès de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) faisait cette déclaration : "Même s'il y avait un accident de type Tchernobyl chaque année, je continuerais encore à considérer l'énergie nucléaire comme un intéressant type de production d'énergie".(Le Monde, 28 août 1986).

    Propos on ne peut plus criminels et injurieux pour toutes les victimes de la catastrophe de Tchernobyl !!

    Par Yann Fiévet

    L’une des manières de percevoir l’inconséquence de notre monde et des hommes qui le font pourrait être le dévoilement de crimes de masse que la Justice ignore en renonçant encore à les qualifier. Ces crimes sont perpétrés, au nom d’organisations légales puissantes, par des hommes au pouvoir d’autant plus exorbitant qu’il est non démocratique. Des hommes tantôt persuadés d’agir pour la défense de l’intérêt général, tantôt agissant pour la sauvegarde d’intérêts particuliers inavoués. Il n’est pas très difficile, à partir de l’exemple du complexe nucléaire mondial, de comprendre que l’intérêt de l’Humanité est menacé par ces formes méconnues du crime organisé.

     Albert JACQUARD - "Le compte à rebours a-t-il commencé ?" -17 juin 2010

     

    jacDans ce livre, Albert JACQUARD reprend les thèmes qui lui sont chers :

     le nucléaire et l'héritage que nous laissons à nos enfants


    "La façon dont les économistes négligent trop souvent de tenir compte de la finitude de la terre est significative du comportement de l'humanité envers elle. Nous avons agi comme si elle était à notre service et inépuisable. Dans de nombreux domaines, la cote d'alerte a été dépassée, notamment dans l'utilisation des ressources non renouvelables de la terre, ce qui est le cas des sources d'énergie, gaz, charbon, pétrole par exemple. Un arrêt le plus rapide possible de la destruction en cours s'impose avec comme objectif de retarder ou même d'éviter leur épuisement.
    Raisonnablement, nous devons nous contenter, pour satisfaire nos besoins en énergie, de la seule source inépuisable à vue d'homme, le soleil, cette merveilleuse centrale nucléaire dont la durée de vie s'exprime en milliards d'années. C'est la gestion de l'ensemble des biens non renouvelables fournis par la terre qui doit être repensée.
    Cette gestion est raisonnable pour les récoltes obtenues au rythme des saisons, elle ne l'est pas pour les biens non renouvelables ou qui le sont à un rythme trop lent, tel le pétrole. Ces cadeaux qui ne sont reçus qu'une fois, à qui appartiennent-ils ? La seule réponse sage est : « à tous les humains », « tous » signifiant aussi bien ceux qui sont nos contemporains que les humains encore à naître. Comment pourrait-on justifier une réponse différente ?
    Cette évidence a des conséquences vertigineuses. Les richesses de la terre appartiennent à nos descendants. Nous devons donc cesser de les détruire sous peine de commettre un vol. Le constat récent que notre domaine est terriblement étroit suffit à bouleverser notre regard sur notre aventure. Le choc a été rendu plus violent par notre comportement fondé sur l'oubli des limites imposées par la nature."

    Les pouvoirs de la sphère nucléaire

     

    Les pouvoirs de la sphère nucléaire

    Le nucléaire, tant civil que militaire n’a jamais été décidé démocratiquement. Il faut croire que cette technologie mortifère qui s’est développée depuis un peu plus d’un demi-siècle présente un grand intérêt. Ce fût d’abord militaire, avec la naissance et l’explosion de la première bombe atomique américaine en juillet 1945. Trois semaines plus tard, ils n’ont pas hésité à larguer deux bombes sur Hiroshima et Nagasaki au Japon, causant en trois jours plusieurs centaines de milliers de morts et de victimes civiles à terme. Non seulement ils mettaient le Japon à genoux de la façon la plus ignoble qui soit, mais c’était aussi montrer à l’URSS de l’époque leur puissance. Faut-il le rappeler, quelques semaines auparavant était fondée l’ONU.

    Dès lors, la course et la prolifération de l’arme nucléaire commençaient pour les grandes puissances.

    Dans les années 50, les premières centrales nucléaires voyaient le jour en URSS, en France, en Angleterre et aux Etat-Unis. Ces centrales produisent de l’électricité mais aussi, après traitement des combustibles, de l’uranium 235 et du plutonium 239, nécessaires à la mise en œuvre de la bombe. Sans rentrer dans les chiffres précis, entre 10 et 25 kg de ces matières sont suffisantes pour fabriquer des bombes similaires à celles larguées sur le Japon en 1945.

    En 1957, l’Agence Internationale à l’Energie Atomique ( AIEA ) voyait le jour à son tour sous l’égide du Conseil de Sécurité de l’ONU. Cette agence qui a son siège à Vienne en Autriche est censée favoriser le développement du nucléaire civil et empêcher la prolifération du nucléaire Militaire.

    C’est le 28 mai 1959 que l’AIEA passe un accord avec l’OMS ( Organisation Mondiale de la Santé )

    Résolution WHA12.40 approuvée par la Douzième Assemblée mondiale de la Santé.

    L'OMS est censée amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible . En conformité avec sa mission de fournir un encadrement global en matière de santé publique, elle emploie des spécialistes de la santé, des médecins, des scientifiques et des épidémiologistes, ainsi que des experts dans les domaines administratifs, financiers et d'information, de l'économie, des statistiques sanitaires ou des secours d'urgence.

    Pourtant, concernant les catastrophes nucléaires, telles que Tchernobyl et récemment Fukushima, l'OMS est défaillante, justement à cause de cet accord de 1959 qui la subordonne à l'AIEA. Notamment l'article 3, ainsi rédigé :

    Article III – Echange de renseignements et de documents

    1. L’Agence internationale de l’Energie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissent qu’elles peuvent être appelées à prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel de renseignements qui leur auront été fournis. Elles conviennent donc que rien dans le présent Accord ne peut être interprété comme obligeant l’une ou l’autre partie à fournir des renseignements dont la divulgation, de l’avis de la partie qui les détient, trahirait la confiance de l’un de ses Membres ou de quiconque lui aurait fourni lesdits renseignements, ou compromettrait d’une manière quelconque la bonne marche de ses travaux.

    2. Sous réserve des arrangements qui pourraient être nécessaires pour sauvegarder le caractère confidentiel de certains documents, le Secrétariat de l’Agence internationale de l’Energie atomique et le Secrétariat de l’Organisation mondiale de la Santé se tiennent mutuellement au courant de tous les projets et de tous les programmes de travail pouvant intéresser les deux parties.

    3. Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé et le Directeur général de l’Agence internationale de l’Energie atomique, ou leurs représentants, organisent, à la demande d’une des parties, des consultations ayant trait à la fourniture par l’une des parties de tous renseignements spéciaux pouvant intéresser l’autre partie.

    L'OMS ne peut donc pas agir librement et efficacement auprès des pays touchés par une catastrophe nucléaire.

    Face à cet état de fait, le 26 avril 2007, date anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, des représentants d'associations ou d'organisations décidèrent de manifester devant l'OMS à Genève.

    Suite dans les articles « Indépendence pour l’OMS »

     AREVA et le sport - Témoignage

    AREVA et le sport - Témoignage

    Sans même leur donner le choix de quitter les lieux les CRS ont ensuite forcé les personnes à monter dans un car pour les conduire au commissariat de Saint Denis avec le chauffage monté à fond ( en plein été ) et les écoutilles d'aération fermées.

    Le 8 juillet dernier, un tractage avait été organisé par le Réseau "Sortir du nucléaire" devant l’enceinte du Stade de France, pour informer les spectateurs à propos des activités d’Areva. En effet, Areva est devenu le sponsor officiel de la Fédération Française d’Athlétisme, ce qui l’autorise à donner son nom à la compétition « Meeting Areva ». Les tracts avaient simplement une visée informative : il s’agissait d’expliquer qui est Areva, quelles sont ses activités, pourquoi elle essaie de se racheter une image sur les valeurs du sport et de l’athlétisme, pourquoi elle s’attache à financer des sports « décarbonés », etc. Il est important que les citoyens et amateurs d’athlétisme sachent qui se cache derrière le généreux mécène.

    " Nous avons été encerclés par des CRS puis parqués dans un bus avec le chauffage au maximum "

    Nous n’avons même pas eu le temps de commencer la distribution de tracts puisque, visiblement informés de notre venue, des CRS nous ont encerclés dès notre arrivée et empêchés d’accéder aux abords du Stade de France. Ils nous ont ainsi retenus pendant un moment, sans nous donner d’explication, puis nous ont embarqués dans un car pour un contrôle d’identité. On a été conduits au commissariat de Saint-Denis. La moitié du groupe est restée là et l’autre moitié, dont je faisais partie, a été redirigée vers celui d’Aubervilliers. Tout cela a pris environ 3 heures et a ainsi rendu impossible notre tractage. Seuls deux groupes, qui avaient pris un itinéraire différent, ont pu distribuer des documents et aborder les spectateurs du meeting. Même si c’était la première fois que je participais à ce genre d’actions, je m’attendais à ce que nous soyons un peu « chahutés ». On avait pris soin, au préalable, de se répartir en petits groupes, pour ne pas constituer un rassemblement de personnes. J’ai été stupéfait de constater le nombre de CRS présents uniquement pour nous, et effaré de constater que nous avions été parfaitement identifiés en amont (à une erreur près : une jeune femme qui se rendait au meeting sur invitation d’Areva a été embarquée avec nous…). La mise en œuvre de tels moyens m’a confirmé à quel point le gouvernement est sur la défensive sur le sujet du nucléaire, et qu’il ne lésine pas sur les moyens pour faire taire la contestation. Avant de me rendre à ce rendez-vous militant, je craignais un peu de me retrouver avec des activistes virulents qui auraient pu envenimer les rapports avec la police. En même temps, j’avais également peur que les CRS fassent du zèle. J’ai été agréablement surpris par le comportement des militants présents : même si certains tenaient à résister à l’action des CRS et à se faire entendre, il n’y a eu aucun dérapage de notre côté ; au contraire, l’ambiance était plutôt sereine, même si nous étions tous franchement écœurés par cette arrestation arbitraire. J’ai aussi tout de suite ressenti une certaine solidarité entre nous même si, pour bon nombre, nous ne nous connaissions pas avant d’arriver là. Mais je tiens également à signaler le bon comportement de la police : arrivé au commissariat, l’un d’eux a fini par nous écouter et a demandé à son supérieur que le cas de la jeune femme, qui allait au meeting et qui avait été embarquée avec nous par erreur, soit traité à part, en faisant ensuite ce commentaire : « c’est vraiment n’importe quoi ! ». Il mérite selon moi d’être cité comme exemple. Par contre, le comportement des CRS n’a pas été franchement exemplaire : ils ne nous ont pas dit pourquoi nous étions arrêtés (et pour cause, il n’y avait aucune raison valable et certains policiers n’étaient pas franchement à l’aise quand on insistait un peu pour avoir des explications). Les seuls CRS qui répondaient à nos questions prétendaient qu’ils ne savaient pas, que ce n’était pas eux qui décidaient. Tout a été fait pour nous mettre en défaut : le chauffage a été poussé au maximum dans le bus, en nous laissant plus de 20 minutes en plein soleil. Je pense qu’ils souhaitaient nous mettre à bout, nous énerver, sans doute dans l’espoir de nous pousser à faire quelque chose que l’on aurait pu ensuite qualifier d’outrage. Les policiers des deux commissariats ont tenté à plusieurs reprises de nous interdire l’usage de nos téléphones en dehors, bien sûr, de toute justification légale puisque officiellement rien ne nous était reproché. Enfin, certains CRS se sont comportés de manière affligeante : ils se sont ouvertement moqués de nous lorsque nous leur avons demandé d’éteindre le chauffage, et ils n’ont pas hésité à faire des remarques totalement déplacées, notamment sur le fait qu’il y ait des Japonais avec nous. Je croyais naïvement que les agents de police étaient soumis à un devoir de réserve, malheureusement, certains d’entre eux s’évertuent à entretenir le cliché du policier raciste, bête et méchant. Pour ceux là, la présomption d’innocence ne pèse pas lourd, surtout quand vous ne partagez pas leur idées. Lorsque vous êtes entre leurs mains, ils pensent avoir tous les droits, et je dois avouer que ça m’effraie.

    extrait d'un article paru sur le site Sortir du Nucléaire.

     Nucléaire civil et militaire

    Nucléaire civil et militaire

     Photo de la bombe larguée sur Hiroshima le 6 août 1945

    Liens entre le nucléaire civil et Militaire

    Il ne fait aucun doute que le nucléaire civil est la vitrine du nucléaire militaire. D’ailleurs la bombe atomique est née avant les centrales nucléaires civiles, destinées à produire de l’électricité. Ces centrales ont donc vu le jour pour produire, après traitement, les matières nécessaires à l’élaboration de la bombe.

    En France, l’ensemble des réacteurs EDF assure une production de 8 à 9 tonnes de plutonium par an, après le traitement des combustibles usés. Entre 10 et 25 kg de plutonium suffisent à fabriquer la bombe. Il est difficile de croire que les programmes de production du plutonium militaire sont arrêtés. L’entêtement de la France à relancer le nucléaire civil ( Réacteur EPR ) cacherait-il des programmes sous d’autres formes de traitements de combustibles à des fins militaires ?

    Chacun d’entre nous contribut à la prolifération des centrales nucléaires et, par voie de conséquences, à l’armement nucléaire par le simple fait d’être raccordé au réseau EDF.

    Le nucléaire n’a jamais été décidé démocratiquement. Il est imposé dans le mensonge et le secret. Les promoteurs de cette technologie de mort, tel M.Sarkozy, qui se rend au Japon pour, de manière indécente, vanter devant ses hôtes la sûreté du réacteur EPR, sont des criminels patentés. Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl, Fukushima sont le début d’un holocauste nucléaire. Après Fukushima, quelques réactions très vives des médias et des populations. Mais comme toujours, le temps passe et les pressions aidant, plus personne n’entend les tocsins de Tchernobyl et Fukushima.

    Voir aussi ce lien : http://leliencommun.org/journeesdetudes/expertises/index.html

    Nucléaire civil et militaire: précisions techniques. Quelques éléments de technologie.

     En ces temps où l’usine de Fukushima nous relâche des gaz dans l’atmosphère, il est bienvenu de rappeler quelques petites notions de technologie nucléaire.

    Nous allons expliquer ici les matières et technologies nécessaires à la fabrication d’une arme nucléaire. Ces explications sont bien sur simplifiées, et vous n’avez pas besoin de notion de physique pour comprendre cet article. Quoique… 

    Les armes nucléaires ont recours à des matières « fissiles »1. L’isotope2 235 de l’uranium (U-235) et l’isotope 239 du plutonium (P-239) sont les deux principaux utilisés3. De même, il existe deux types de réaction nucléaire : la fission et la fusion ; mais il faut savoir que pour une réaction de fusion, une réaction de fission est nécessaire dans la réaction en chaîne (les bombes thermonucléaires, souvent décrites comme utilisant la fusion, combinent en fait des réactions de fusion-fission-fusion-etc).

    Le recours à l’uranium U-235

    L’uranium que l’on trouve à l’état naturel ne contient que 0,7% d’U-235, mais près de 99,3% d’U-238. C’est pourquoi il faut le traiter, afin d’augmenter le taux d’U-235. Le minerai d’uranium extrait dans la nature est donc concentré dans une pâte de couleur jaune (le fameux yellow cake) contenant environ 80% d’uranium (pour 1 tonne de minerai, environ 500g de yellow cake composée à 80% d’oxyde d’uranium). Vient ensuite ce fameux enrichissement4. L’enrichissement consiste en une opération de raffinement où on sépare l’U-235 et l’U-238 pour obtenir un concentré riche en U-235, celui nécessaire à notre réaction nucléaire. C’est une opération difficile à réaliser car ces deux isotopes sont très proches du point de vue physico-chimique.

    L’enrichissement peut être réalisé de manière différente, mais nous n’allons voir que l’ultracentrifugation en phase gazeuse, la plus répandue aujourd’hui. Il faut introduire l’UF6 (hexafluorure d’uranium obtenu après divers traitements du yellow cake) sous sa forme gazeuse dans des centrifugeuses. Le processus de séparation d’U-235 et d’U-238 est rendu possible par la différence de poids entre les deux. Ce sont donc au final des engins assez simples en terme de mécanique et technologie, mais qui nécessite un assemblage de très haute précision (au micron près !) et l’emploi de matériaux très résistants. La rotation, qui s’effectue à plusieurs centaines de mètres par seconde, nécessite une très grande stabilité ainsi que l’absence totale de poussière et même de trace de doigt sur les surfaces les plus sensibles. Le processus reste très discret, ce qui en fait souvent le favori pour les programmes secrets (les centrifugeuses pakistanaises ne font qu’un à deux mètres de haut), mais le maîtriser demande une grande expérience en la matière qui n’est pas accessible au premier venu.

    Et là, intervient la différence entre le nucléaire à fin civil et celui à fin militaire. Il faut en effet enrichir l’uranium à des degrés différents en fonction de l’usage qu’on lui accorde. Pour un usage civil, un enrichissement à 3-5% est suffisant (Uranium Faiblement Enrichi, UFE), mais pour un usage militaire, il doit aller bien au-delà, idéalement 93% (uranium de qualité militaire, mais on peut considérer l’uranium enrichi à partir de 20% comme du UHE, Uranium Hautement Enrichi). L’essentiel est d’atteindre le seuil des 5%, car après la réaction est exponentielle et l’uranium peut s’enrichir très vite.

    La quantité d’UHE nécessaire à la création d’une bombe de l’ordre de celle d’Hiroshima (15 à 20 kilotonnes) varie en fonction de la « formule » adoptée5. 50 kilos d’UHE pour la formule la plus rudimentaire, ce qui peut être réduit de moitié avec une formule à implosion relativement peu perfectionnée. Cette quantité minimale d’UHE nécessaire à la création d’une bombe nucléaire a été nommé « quantité significative » ( Significant Quantity) par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, qu’elle a évalué à 25 kilos d’UHE.

    La filière du Plutonium P-239

    A la différence de l’uranium, le plutonium n’existe quasiment pas à l’état naturel. Il faut donc qu’il soit produit artificiellement. Pour cela, il faut que de l’U-238 (celui qui est présent à l’état naturel, avant qu’on le sépare de l’U-235) soit soumis à un bombardement de neutrons. Exposer de l’U-238 (toujours présent même dans l’UHE) au flux de neutrons produits par une réaction nucléaire dans une centrale civile permet donc en théorie de créer du plutonium (P-239). La plupart des centrales sont prévues pour empêcher le remplacement à chaud du combustible nucléaire, biaisant la création de P-239 de bonne qualité en raison des nombreux isotopes créés à l’occasion. Cependant certaines ont été créées pour6, et il est toujours possible de placer des barres d’uranium appauvri (donc riche en U-238) près du coeur pour créer du plutonium, ou d’exploiter ces réacteurs avec des arrêts fréquents et des cycles courts pour créer du plutonium à usage militaire. D’où la nécessité de l’AIEA d’être très au fait des arrêts des réacteurs civils à travers le monde pour y vérifier que du plutonium n’y est pas produit de manière clandestine.

    Le plutonium artificiellement créé peut être utilisé à des fins militaires ou civiles. Dans une centrale électronucléaire classique (type REP, réacteur de 2ème génération en France), ne contenant que des assemblages combustibles à l’uranium, le plutonium formé in situ contribue déjà à produire entre 30% et 40% de l’énergie totale. De même, le combustible usé (après usage en réacteur), contient encore des matières valorisables dont 1% de plutonium. En France, on est ainsi capable de réutiliser ce plutonium dans un nouveau combustible appelé MOX, où il est mélangé à de l’uranium appauvri. Les anciennes usines françaises ne permettent pas de fonctionner qu’avec du MOX ; celui-ci est donc mélangé à hauteur de 30% avec l’uranium enrichi. Cependant, les réacteurs de 3 génération, EPR, pourront être chargées à hauteur de 50% de MOX, voire dans certains cas à 100%. Près de 7% de l’électricité française d’origine nucléaire vient donc de ce combustible MOX, et certains experts pensent que ce pourcentage sera beaucoup plus fort à l’avenir7.

    Coté militaire, le plutonium ne permet que la réalisation d’armes à implosion, et la quantité nécessaire est bien moindre que celle nécessaire avec l’UHE. Ainsi, la quantité significative pour l’AIEA en ce qui concerne le plutonium n’est « que »de 8 kilos. Toutes les armes nucléaires modernes sont des bombes à implosion utilisant du plutonium, car elles allient un faible poids, un encombrement limité et une grosse capacité dévastatrice 8. Cependant, pour diverses raisons, notamment les restrictions appliquées par la communauté internationale dès les années 1970, plusieurs pays ont choisi de développer des programmes nucléaires à partir de l’uranium enrichi (Libye, Irak, Pakistan, Afrique du Sud…). Alors que la bombe utilisée à Hiroshima était faite à partir de U-235, celle de Nagasaki était fabriquée à partir de P-239, FatMan. Plus puissante que Little Boy, la bombe qui a frappé Hiroshima, elle a pourtant fait moins de victimes, notamment à cause de la topologie du site bombardé.

    Voilà donc quelques notions de physique nucléaire, qui pourront servir de base pour aborder des problématiques plus précises sur le domaine de la prolifération nucléaire, dont voici quelques exemples: la notion de seuil nucléaire, l’importance de protéger les stocks de matière fissile, la possibilité de la fabrication d’une bombe artisanale, la différence entre un test nucléaire réussi et la production à un niveau militaire, etc, etc, etc…

    Vincent Ricciardi

    Sources :

    Les sites des Nations-Unies, de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique, et du Commissariat à l’Énergie Atomique.

    Voir également le très bon livre de Bruno Tertrais, Le marché noir de la bombe, Broché, 2009

    1. Les matières fissiles sont tous les atomes qui peuvent fissionner sous l’impact de neutrons. Pour être utilisées dans des armes nucléaires, les matières fissiles doivent être suffisamment riches pour pouvoir entretenir une réaction en chaîne. ?

    2. Deux atomes sont dits isotopes s’ils ont le même nombre de protons mais un nombre de neutrons différent. ?

    3. D’autres matières fissiles peuvent servir à fabriquer des armes nucléaires: l’uranium 233, l’américium, le neptunium et tous les autres isotopes du plutonium ; cependant, nous ne verrons ici que les deux les plus répandus, l’U-235 et le P-239. ?

    4. Au fait, le yellow cake subit encore d’autres traitements avant d’être enrichi. C’est finalement l’hexafluorure d’uranium obtenu après un processus de « conversion » qui est enrichi (appelé UF6, c’est un composé gazeux) ?

    5. Deux types d’armes à l’UHE : à « rapprochement »ou à « implosion ». La première formule est plus facile à réaliser mais nécessite de grandes quantités d’UHE, et donc les armes sont lourdes et encombrantes (type Hiroshima). La deuxième est logiquement devenue la classique mais nécessite un meilleur savoir-faire, sa réalisation demandant un haut degré de technicité même si la formule est dans le domaine public. ?

    6. C’est le cas pour les réacteurs américains PHWR et soviétiques RBMK. ?

    7. « Des concepts permettent une utilisation accrue et optimale des ressources naturelles d’uranium via l’utilisation du plutonium sans nécessiter les opérations d’enrichissement de l’uranium nécessaires aux combustibles des réacteurs électronucléaires actuels. Ces concepts, dits à spectre de neutrons rapides, permettent ainsi de multiplier par plus de 50 l’utilisation de l’uranium initialement extrait, comparativement aux réacteurs électronucléaires actuels, via la capture des neutrons par l’uranium. Cette voie ouvre des perspectives sur une optimisation de la production d’énergie minimisant les besoins en ressources naturelles, permettant d’augmenter considérablement le gain de 7% actuel. » Extrait du site du Commissariat à l’Énergie Atomique ?

    8. La fission d’un gramme de plutonium libère autant d’énergie que la combustion de près de deux tonnes de pétrole. ?

     La chaise amputée

    La chaise amputée

    Cette photo de la chaise amputé, place des Nations qui fait face à l'ONU à Genève, symbolise la lutte contre les mines antipersonnel. Une chaise de taille réelle est placée sous le pied manqant du monument. Elle est en relation avec la catastrophe de Fukushima et renforce l'image négative si criante des institutions internationales onusiennes. En particulier ici en terme de nucléaire.

     



     

     

     


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