• L'anglais impérialiste

    La gouvernance mondiale use de différentes armes parmis lesquelles la langue. L'anglais imposé est une arme culturelle redoutable.

    Fondamentalement, ce n'est pas la pratique de l'anglais qui pose problème, mais bien cette poussée des milieux officiels à

    « l' Imposer ». Même si cette langue n'est pas encore majoritairement pratiquée dans le monde, elle devient la langue officielle internationale. C'est la langue « Impérialiste ».

    L'ONU possède 6 langues officielles, le mandarin, le français, l'espagnol, le russe, l'arabe et l'anglais. Les langues de travail du secrétariat de l'ONU sont l'anglais, puis le français.

    Il faut sans doute une langue officielle de base. Mais qui ignore que l'ONU c'est d'abord la toute puissance États-unienne et le Royaume-Uni, avec la langue qui va avec « l'Anglais ».

    Nous sommes face au symbole de l'ordre mondial, la « Gouvernance mondiale »

     Quand va-t-on réagir ?

    L'extrait d'article suivant, paru sous le titre ""In English exclusivement" dans "Politis" du 5 septembre 2002, mérite une attention particulière  :

    Johannesburg a atteint des sommets d'anglo-soumission. Même à l'occasion de myriades de conférences et d'évènements organisés par la société civile, c'est la défaite en rase campagne de la diversité linguistique. Certes les faibles moyens des ONG ont obligé à des coupes claires dans les budgets d’interprétariat. Mais quand même : la plus élémentaire des civilités (se préoccuper de ceux qui pourraient avoir des difficultés à suivre les débats) est passée à la trappe. Résultat :

    les Anglo-saxons monopolisent la parole. Les latins se réchauffent entre eux, les Africains errent. Très inquiétant. Certains suggèrent que la culture constitue un des piliers du développement durable. Il y a du travail."

    Ceci est à comparer avec l'extrait suivant du "Journal des Finances", 22 au 28 mars 1997, sur Davos :

    "A Davos, lors du fameux « World Economic Forum », le français a été mis au ban des langues admises. Il faut y parler anglais, et nos représentants les plus illustres acceptent ce diktat au nom d'un mondialisme anglo-saxon."

    En la même année 1997, à propos du sommet de Kyoto, Dominique Voynet, auparavant ministre de l'environnement et membre de la direction des Verts, avait répondu au "Journal du Dimanche" (JDD, 14 décembre 1997) :

    "Toutes les discussions techniques se sont déroulées en anglais, sans la moindre traduction, alors qu'il s'agissait d'une conférence des Nations unies. Trop de délégués ont été ainsi en situation d'infériorité, dans l'incapacité de répondre efficacement, de faire entendre leurs arguments".

    Une allusion du même genre a trouvé place dans l'hebdomadaire "Témoignage Chrétien" du  7 février 2002 à propos du Forum de Porto Alegre auquel ont voyagé 68 000 participants de 150 pays :

    "Ne parlons pas des problèmes matériels : les interprètes font très souvent défaut".

    Ainsi pour traiter de sujets desquels dépend le sort de l'humanité et de la planète, à Kyoto comme à Johannesburg ou Porto Alegre, des spécialistes se déplacent du monde entier. Ils séjournent dans des pays où tout est très cher ( Japon ) ou des pays où la détresse et la misère frappent une grande partie de la population. Et leur temps est en grande partie vainement gâché. Quel est le coût financier et écologique de ces grandes « messes » où beaucoup aiment s'entendre parler mais ne prêtent guère attention à la voix des désespérés ?

    Consternant : des images de la télévision, ici comme en beaucoup d'autres circonstances semblables à travers le monde, montraient une manifestation de Zoulous. Des slogans en anglais apparaissaient sur les banderoles. Eh bien, même les hommes les plus pauvres se font ainsi, « GRATUITEMENT », les hommes-sandwiches de la langue d'un système économique
    qui les asphyxie.

    L'attitude irréfléchie des masses et de la plupart des hommes politiques facilite et accélère la réalisation de l'objectif de l' « Anglo-américaine Report 1961 » qui vise à imposer insidieusement "une autre façon de voir le monde" :  « l'anglais doit devenir la langue dominante » (…). La langue maternelle sera étudiée chronologiquement la première mais ensuite l'anglais, par la vertu de son usage et de ses fonctions, deviendra la langue primordiale. Le rapport proclame que ce Centre [ainsi est nommé le groupe des cinq pays réunis par la suite au sein du réseau d'espionnage "Échelon" : États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande; le reste du monde est nommé "la Périphérie" !] a le monopole de langue, de culture et d'expertise, et ne devrait pas tolérer de résistance contre le règne de l'anglais). « Si des Ministres de l'Éducation nationale, aveuglés par le nationalisme [sic] refusent... c'est le devoir du noyau des représentants anglophones de passer outre ».

    On peut remarquer, à travers ces extraits d'informations, que les années passent et que l'absence de débat permet aux adversaires d'un développement durable et équitable de refermer le piège linguistique sur cette proie qu'est pour eux le reste du monde (la "Périphérie") afin de mieux la dépecer.

    La politique linguistique qui se résume ainsi : « Les profits et le droit intégral d'expression, c'est pour nous; les efforts, les dépenses et le bafouillage, c'est pour vous ! », reçoit donc un appui aussi gigantesque qu'aveugle de ceux qui souffrent le plus de cette situation. Le rejet irréfléchi d'une langue anationale, sans lien avec quelque puissance que ce soit, conçue pour empêcher cela, a permis le renforcement de la position de la langue de l'inéquité totale.

    Entendu le 8 septembre 2002, au journal de la Radio-Télévision Belge (RTBF) sur la chaîne TV5 :

    "En Belgique, un adulte sur dix ne sait pas écrire".

    Et ceci dans le pays, économiquement de bon niveau, où se trouve l'un des principaux centres de décision de l'Union européenne, un pays où il devient pratiquement impossible d'échapper à l'anglais.

    Ainsi, à force de tout sacrifier à l'anglais, les peuples deviennent de plus en plus incapables de parler et d'écrire leur propre langue sans pour autant atteindre le niveau d'élocution de natifs anglophones, sans se reconnaître dans cette langue étrangère.

    C'est ce que l'on nomme l'aliénation.

    L'anglais et la science

    Les anglophones ont réussi, en quelques décennies, à imposer l¹anglais comme langue universelle de la science. Comment s¹y sont-ils pris ? Quelles sont les conséquences de ce coup de Trafalgar ? Voilà deux questions auxquelles répond Charles Xavier Durand - de l¹Université de technologie de Belfort - Montbéliard dans une monographie d¹une cinquantaine de pages intitulée Le français: une langue pour la science et présentée à Québec le 19 mai 2001. Je vais tenter de vous la résumer.

    Quelques considérations liminaires s¹imposent. En dépit des thèses de certains linguistes, on sait que le langage conditionne la pensée, comme on sait que chaque langue correspond à une démarche mentale particulière. En conséquence, les mondes dans lesquels vivent les sociétés sont des mondes distincts, et non le même monde étiqueté différemment. On sait encore que c¹est dans la diversité que s¹épanouit la richesse créative en favorisant la variété des perceptions de la réalité et en exploitant la multiplicité des expériences de la vie, la diversité des langues exalte le progrès. Cela fait que tout chercheur qui s¹exprime dans une langue autre que la sienne s¹expose à être en retrait de celui qui emploie sa langue maternelle~ avec toute sa finesse. Il en résulte que la standardisation linguistique est un mythe, fondé sur l¹idée de la supériorité d¹une langue, mythe qui confine à l¹hégémonie et au racisme, mythe qui cautionne et conforte le rapport de forces existant.

    Revenons à la première question. Comment s¹y sont pris les anglophones pour imposer l¹anglais au monde de la science ? D'abord, fait ignoré du grand public, ils ont pratiqué le révisionnisme scientifique. Ils sont passés maîtres dans l¹art d¹occulter ce qui ne vient pas d'eux. Ainsi ne citent-ils jamais Ernest Duchesne qui, dès 1887, a écrit une thèse sur la pénicilline, dont l¹invention est attribuée à Fleming. Ni les Français Scott de Martinville et Charles Cros qui, en 1857 pour le premier et en 1877 pour le second, ont découvert le phonographe attribué à Edison. Ni Clément Ader, père de l¹avion, écarté au profit des frères Wright (notons à ce sujet la déclaration de George Bush - le père - qui a osé dire « Je peux paraître chauvin, mais je ne pense pas que voler aurait pu être inventé ailleurs qu'aux États-Unis d¹Amérique »). Ni Lamarck, Buffon, Vanini, Maillet, Diderot, que méconnaît le British Museum of Natural History de Londres en attribuant la théorie de l¹évolution à Darwin. Ni Henri Laborit - dans le domaine de la structure du cerveau humain - effacé par Paul Mac Lean, Karl Pribam et Wilder Penfield. Sans oublier le professeur Luc Montagnier, découvreur du virus du sida, dont les travaux ont été pillés par Robert Gallo... Demain, l'histoire ne retiendra plus que ce qui aura été publié en anglais, et les scientifiques seront convaincus que rien n¹est intéressant en dehors des travaux accomplis aux États-Unis.

    Cette monopolisation des savoirs est frappante en botanique. Depuis 1988 et le congrès de Berlin, les anglophones ont éliminé le français, qui est pourtant la langue d¹origine du code, Ils en sont même à substituer aux appellations latines des appellations anglo-saxonnes : l'amanite tue-mouche n¹est déjà plus Amanita muscaria mais Fly Agaric. Et, pour éviter des dénominations qu'ils ne contrôleraient pas, ils ont inventé la notion d'enregistrement de la publication, qui leur permet de maîtriser tout ce qui est découvert - quel que soit le pays de la découverte - voire d¹invalider les brevets correspondants.

    Parallèlement, les Anglo-saxons s'accaparent la formation scientifique : les ingénieurs français doivent passer par les universités anglaises ou américaines pour donner à leurs titres une reconnaissance internationale - pourtant, les cours donnés ne sont souvent que de pâles copies de ce qu'ils ont déjà étudié. Ce n'est pas pour rien que les Anglais envoient de nombreux agents de recrutement dans l'Hexagone pour promouvoir leurs universités, drainant ainsi des milliards aux dépens des établissements non anglophones. Et, comme le dit Charles Xavier Durand : En reconnaissant explicitement ou implicitement une langue scientifique internationale, on a déchu les autres de ce rôle et redirigé les jeunes, intéressés par un complément de formation à l'étranger, vers les pays anglo-saxons, en quasi-exclusivité.

    Puis, il y a la mainmise anglophone sur l'édition scientifique: la publication d'articles est devenue l'un des objectifs prioritaires du chercheur (c'est ce qui fait son renom). Or, que constate-t-on ? Que trois pays (États-Unis d'Amérique, Royaume-Uni et Pays-Bas) détiennent plus de 71 % des revues scientifiques dotées d¹un comité de lecture (66 % il y a dix ans) ; que des géants de la science comme le Japon, la C.E.I., la France et l'Allemagne n'en ont que 15 % ; qu'une analyse fine permet d'affirmer que 8,5 % des articles viennent du Japon, lequel ne maîtrise que 2,5 % des revues, 5,2 % des articles viennent de France, laquelle n'a que 2,6 % des revues... Bien entendu, les revues américaines peuvent ainsi prospérer aux dépens de celles des autres pays et inonder la planète d¹articles rédigés en anglais : elles deviennent les dépositaires de l'essentiel de la recherche scientifique. De surcroît, leurs bénéfices sont arrondis par les chercheurs étrangers puisqu'il est fréquent que ces derniers doivent payer pour être publiés! Les crédits de la recherche française pour engraisser les revues scientifiques américaines ? Oui, c¹est fréquent.

    Mais l'essentiel est à venir ; aujourd'hui, la valeur des scientifiques est fondée sur des indices de citation : combien les chercheurs ont-ils publié d'articles sur leurs travaux ? Comme les revues américaines ont monopolisé l'édition, c'est à elles qu'on va se référer pour juger les scientifiques du monde entier. L'indice le plus utilisé est celui de l'institut de l'information scientifique des États-Unis (ISI): il ne travaille qu'à partir des articles écrits en anglais. On arrive à ce paradoxe que les chercheurs français ne sont reconnus qu'en publiant en anglais. Pire encore : comme les revues scientifiques soumettent à des comités de lecture les articles proposés, cela signifie que les savants américains qui les composent ont un droit de veto sur tout ce qui se publie. De veto et de pillage, comme cela a été le cas pour le professeur Luc Montagnier, spolié de son titre de découvreur du virus du sida.

    Nous voici parvenus au summum de l'absurdité la marginalisation de la recherche non anglophone. Maurice Allais - qui reçut le prix Nobel d'économie en 1988 - en a fait les frais lui, qui n'a publié qu'en français, n'a été récompensé que cinq ans après son élève, Gérard Debreu, lequel publia en anglais. Le monde scientifique anglo-américain se trouve donc dans la position de juge et partie et peut ainsi s'attribuer publications et prix...sans vergogne. Avec ce que cela implique sur l'économie et qu'a décrit le journaliste américain Kevin Philipps. Selon lui, les compagnies américaines fabriquant des produits à haute valeur ajoutée décrochent des contrats non parce qu'elles sont les meilleures mais parce que leurs clients les croient les meilleures. Les représentants de Thomson, d¹Airbus, de Dassault ou de l'Aérospatiale pourraient en témoigner.

    Les conséquences de ces pratiques sont patentes. L'adoption générale de l'anglais comme langue des sciences limite la recherche d'informations aux articles disponibles dans cette langue et plonge dans l'oubli les chercheurs qui écrivent dans d'autres langues. De surcroît, les chercheurs francophones qui publient en anglais ont de forts risques de passer inaperçus, à la fois parce qu'ils ne pourront pas donner tout leur talent par rapport aux chercheurs dont l'anglais est la langue maternelle, mais aussi parce qu'ils seront noyés par la profusion anglophone et par le système de sélection des revues anglophones.

    L'adoption de l'anglais par les scientifiques français contribue au recul de la langue française et de son enseignement, parce que les scientifiques non francophones n'ont plus besoin - même en France - de maîtriser notre langue, mais aussi parce que les scientifiques francophones étrangers s¹interrogent sur le bien-fondé de l'apprentissage approfondi d'une langue qui ne croit plus à sa valeur.

    Enfin, et c'est sans doute le plus important, l'adoption de l'anglais par les scientifiques français annihile l'avantage concurrentiel de la recherche française et, par contamination, celui de l'économie française. Écoutez ce professeur réputé d¹une université des États-Unis d¹Amérique, membre de comités de lecture de revues américaines « Nous recevons les articles en première exclusivité, antérieurement à toute publication, Ils nous arrivent sur un plateau d'argent, écrits dans notre langue, sans que nous demandions quoi que ce soit à quiconque. Comment voulez-vous que nous nous empêchions d'en exploiter les meilleures idées ? (...) Il est arrivé à certains de mes collègues de refuser la publication d'un article lorsqu'ils voulaient pirater son contenu de façon à s'attribuer l'antériorité d'une idée qui les intéressait particulièrement. Et puis, comment ne pas évoquer à nouveau l'affaire Montagnier - Gallo ? Si, au lieu de communiquer ses travaux sur le virus du sida à la revue américaine Science en 1983 - et les mettre ainsi entre les mains de Robert Gallo, notateur de Science - Luc Montagnier les avait publiés en français, l'antériorité de sa découverte n'aurait pas été contestée, l'institut Pasteur n'aurait eu aucun mal à prouver l'utilisation illégale par l'équipe de Gallo de ses souches virales...et toucherait aujourd'hui l'ntégralité des bénéfices des brevets que la découverte du virus a permis de déposer, sans qu'ils aient été grevés de lourds frais de justice...

    Que faire ? Comment réagir ? En 1996, nous avions déjà, au C.L.E.C., des idées bien arrêtées sur le sujet, que nous exprimions à nos autorités de tutelle, comme vous le verrez dans la rubrique Ainsi va la langue du présent Dévorant. Au demeurant, les Japonais commencent à comprendre là, les chercheurs qui reçoivent des deniers publics doivent maintenant publier en priorité leurs travaux en japonais, dans les revues publiées au Japon. Du coup, le milieu scientifique anglophone s'abonne aux revues japonaises et en fait traduire les articles, souvent par des traducteurs japonais. On notera, sans ironie, que les articles refusés par les revues japonaises sont généralement traduits en anglais et soumis par leurs auteurs aux revues américaines ou européennes. C¹est tout bénéfice pour le pays du Soleil levant !

                                                                                                                    Myriam Hadoux

     

    En France

    En France, la langue pratiquée est le français, jusqu'à preuve du contraire. Pour combien de temps ?

    En effet, lentement mais sûrement, l'anglais gagne du terrain. Nous assistons à la montée du

    « Franglais ! »

     Il est naturel qu'une langue emprunte aux autres langues. Mais à ce point et à partir d'une seule source, ce n'est plus de l'emprunt : c'est une invasion. La plupart des langues du monde sont victimes de ce raz-de marée de termes anglo-américains.

     

    Parlez-vous anglosnob ? Liste de mots franglais.

     L'article ci-dessous est un exemple frappant de la bêtise ! Selon une prof d'anglais : « Si l'on pouvait apprendre les langues dès la naissance, ce serait génial ! »


     Pour faire bonne mesure, le ministre de l'éducation Luc Chatel y va de son idéologie et réinvente l'apprentissage de l'anglais dès 3 ans !


    Et ce dernier article où il est question d'un réseau national «  La Mini School ».

    A noter dans cette article : « Plus l'enfant est jeune, plus il s'imprègne de façon naturelle des automatismes d'une langue » Çà fait peur, car c'est exactement la même chose avec d'autres doctrines, telles que la religion.

    A 3 ou 4 ans, l'enfant n'a pas son libre arbitre. Il est directement influencé par des idéologies extérieures venant des adultes. Plus tard, l'enfant risque d'avoir un blocage justement parce qu'il aurait peut-être souhaité apprendre une autre langue, plutôt que celle imposée par son entourage.

    Donner un enseignement « Dirigé et orienté » à un tout jeune enfant est malsain, voir dandereux. Ce n'est pas cela l'éducation d'un enfant. Il doit d'abord assimiler les fondamentaux jusqu'à la fin du CE1. Si les langues vivantes sont abordées en CE1, un éventail de langues doit être proposé au sein de l'établissement scolaire. En aucun cas une langue ne devrait être imposée arbitrairement, comme c'est le cas actuellement pour l'anglais. Et surtout pas à 4 ou 5 ans.

    L'apprentissage d'une langue autre que celle de son pays d'origine doit être librement consentie. Au nom de la liberté du savoir, de la culture, de la liberté tout simplement et de la richesse des langues.

     


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