• Militantisme

    Il n'est pas question d'apporter ici une quelconque recette miracle sur le militantisme et encore moins une orientation idéologique.

    Gaulois n'est pas un intellectuel, n'a pas fréquenté les grandes écoles. Il n'a même pas le bac ! Tout juste le certificat d'études obtenu en 1958. Peu de personnes se souviennent de ce diplôme scolaire. Ceci posé, mon militantisme durant de nombreuses années, à défaut d'avoir eu une quelconque efficacité, répondait à l'extériorisation d'une révolte intérieure.

    Je crois avant tout qu’il y a deux grandes catégories de militants, même si le militantisme en général est vaste et diversifié. Chaque individu n'a-t-il pas sa manière propre de militer, en fonction de sa sensibilité et de sa perception des évènements.

    Le militant que je qualifie, à tors ou à raison, de passif ( Signer des pétitions, faire des dons, faire circuler l’information, etc.… ). Le militant actif. Nous parlons alors de militants « Activistes » ou « De terrain ». Je m’attarde sur cette catégorie qui me correspond le mieux. J’exclus de mon champ de vision le militantisme politique, bien qu'à à travers les actes militants nous devons très souvent interpeller les politiques. Ce qui est fondamentalement différent du militantisme visant à se ranger et défendre un parti politique.

    Nous entendons souvent dire que telle ou telle personne possède la fibre militante.

    Je ne suis pas persuadé que l’individu possède en lui les gènes du militantisme. Je crois au contraire que l’on devient militant alors que rien ne nous prédispose à priori à le devenir.

    En fait avoir la fibre militante ne suffit pas. Ou plutôt je suis persuadé qu’il faut des éléments déclencheurs qui font que l’on devient militant. Nous pouvons parler de prise de conscience ou réveil de conscience. Les aléas de la vie, notre environnement, le milieu familial, nos fréquentations et finalement notre propre sensibilité peuvent être le terreau de nos motivations. Tout cela influe sur nos orientations militantes.

    Attention aux pratiques douteuses à caractère sectaire et parfois de partis politiques qui profitent de la faiblesse psychologique d’individus, pour les « endoctriner ». La jeunesse, plus malléable, insuffisamment éclairée et moins vigilante est souvent leur cible. Mais la génération actuelle réagit plutôt bien.

    La conviction est un élément déterminant chez le militant. Bien entendu intervient la notion de légitimité militante. Toutefois, prenons garde de ne pas nous enfermer dans un jusqu’au boutisme néfaste. Nous devons rester ouvert sur le monde extérieur et rester objectif.

    Ce n’est pas toujours facile, convenons-en. Je refuse le militantisme dans la violence.

    Par exemple, nous pouvons être opposés aux OGM et militer activement dans ce sens, tout en étant pour le nucléaire et même militer aussi dans ce sens. J’ose dire que fort heureusement, c’est peu fréquent et les anti OGM sont généralement aussi anti nucléaire ( c’est mon cas ). Tout comme des anti-nucléaires sont opposés aux éoliennes ! Nous sommes là dans un cadre de sensibilité environnementale, avec parfois les contradictions que je viens de citer. C’est-à-dire le débat contradictoire par exemple entre anti et pro OGM, ou l’antagonisme peut influencer la qualité et l’issue d’un débat. L’auditoire est alors perplexe ou convaincu par l’une ou l’autre des parties en fonction de la qualité des arguments avancés.

    Il n’est pas interdit d’évoluer, et c’est même souhaitable, sur les valeurs que nous croyons être justes. Tout le monde, sans exception, peut se tromper. J’attache une grande importance au fait que l’on reconnaisse ses propres erreurs. Par exemple, il y a quelques années, je défendais les biocarburants, ou agrocarburants. Tout le monde ou presque, sait que c’est une erreur fondamentale qui accentuerait la faim dans le monde, en transforment les terres cultivables en cultures de biocarburants..

    Je constate un militantisme plus prononcé dans les milieux de l’enseignement. J’y vois deux raisons. La disponibilité et la prédisposition à un éveil plus ouvert.

    Je suis assez méfiant de militants qui cherchent à tirer un profit personnel ou se mettre en valeur à militer au sein d’associations. Il me semble que militer c’est mettre en commun des valeurs et des idées pour le bien de tous.

    Chaque individu peut militer, au sein d’une association ou individuellement, mais dans un esprit collectif. Il est fréquent de militer individuellement, sans adhérer à une association par souci de liberté individuelle et ne pas souhaiter se faire « Embrigader », tout en participant au travail associatif. L’inconvénient majeur étant, comme cela m'est arrivé quelquefois, d’être exclus des décisions. Ce qui à mon sens est profondément injuste. Je prétend qu'une voix individuelle non dictée par un groupe, a autant de valeur que les voix issues de ce même groupe.

    Enfin, militer n’est pas de vouloir à toute force changer le monde, c’est exprimer une volonté d’améliorer et protéger le bien être de tous, tant sur le plan social qu’environnemental, intimement liés, si fragiles et mis à mal par les humains.

    Résister, c'est exister

    Le modèle de développement économique actuel, imposé par le « Système capitaliste » des « Maîtres du monde », détruit les équilibres planétaires indispensables à la survie de l’espèce humaine, ainsi que la faune et la flore qui accompagnent notre destinée.

    La folle idéologie de la croissance, propre à ce système particulièrement destructeur, oblige au gaspillage irrémédiable de nos réserves en ressources naturelles.

    Nos produits chimiques et nos déchets empoisonnent le sol, l’atmosphère, l’eau, l’air, nos aliments et notre sang.

    De puissants organismes privés s’approprient abusivement et sans vergogne le patrimoine commun, grâce aux lois scélérates qu’ils se font fabriquer par leurs complices politiques. Y compris en « brevetant » le vivant, comme ces semenciers qui, avec leurs OGM, nous dépossèdent de notre souveraineté alimentaire et en violation de notre intégrité génétique.

    Les promoteurs du lobby nucléaire, tant civil que militaire…intimement liés, sont parvenus à contrôler les plus hautes instances gouvernementales internationales. Ils mettent en danger constant des régions, des pays…la planète entière pour des siècles, dans le mépris total de toutes concertations populaires. Ceci grâce à la complicité des grandes puissances atomiques qui ont corrompu et instrumentalisé le conseil de sécurité de l’ONU.

    Des milliards d’humains, hommes, femmes et enfants, pour gagner quotidiennement leur droit à la vie, sont asservis au travail imposé par quelques milliers d’autres. Des millions d’entre eux, hommes, femmes et enfants, qui ne possèdent rien d’autre, sont contraints de louer leur corps, quand ce n’est pas vendre leurs organes.

    Dans le cadre de notre profession, nous, comme des milliards d’autres producteurs, vendons notre énergie et notre âme au « système » en agissant le plus souvent en totale contradiction avec nos opinions.

    Dans la vie courante, nous sommes les victimes asservies et formatées, des verrouillages psychologiques judicieusement entretenus par les religions, les traditions, les corruptions politiques, les manipulations médiatiques et les mensonges d’état !

     Chaque jour, plusieurs dizaines de milliers de nos semblables, hommes, femmes et surtout près de trente milles enfants meurent prématurément de la sous-condition socio-économique et de maladies évitables qui leur sont infligées. Plus d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim et n’ont pas accès à l’eau potable !

    Alors que seulement 62 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale ! https://www.oxfamfrance.org/communique-presse/justice-fiscale/davos-2016-62-personnes-possedent-autant-que-moitie-plus-pauvre

    Richesses dont ils fixent le prix, au nom de leurs lois du marché qu’ils nous imposent !….

    La manière dont nous traitons nos relations socio-économiques nous accable de soucis, de maladies, de tâches inutiles, de confrontations futiles, de conflits et de guerres aussi meurtrières qu’imbéciles.

    Nous fabriquons et vendons des armes qui, finalement, ne servent qu’à pérenniser et fortifier la domination des pouvoirs et dictatures en place.

    Nos démocraties sont bafouées par les prérogatives que s’attribuent des instances qui ne disposent d’aucun mandat populaire.

    Les dirigeants, avides de pouvoir et de richesses, assoient leur dictature sur notre passivité. Contrôlant notre âme et cultivant notre peur.

    Encore et surtout, nos luttes dispersées, désorganisées, erratiques et divisées ne parviennent pas à enrayer la progression des désordres et de la misère.

    Face à l’ordre mondial qu’ils ont instauré et …Orchestré seulement par ces quelques milliers de personnes, dans le mensonge, le secret, la domination et la terreur, une seule alternative est possible :

    Accepter ! Et se réfugier dans la soumission, refuser d’ouvrir les yeux ! Subir le terrorisme d’état !!

    Ou alors vaincre sa peur et dire NON !

    Car Aujourd’hui, nous sommes toutes et tous fermement invités à dire NON !

    NON ! au monstre sans visage qui nous gouverne.

    NON ! à la primauté du commerce sur la vie.

    NON ! Aux pseudo-lois du marché.

    NON ! À la concurrence et à la guerre économique, Inutilement dévoreuses d’énergie, de matières premières et de vies.

    NON ! À la dictature bancaire et financière privée.

    NON ! Au détournement de la finalité de l’économie.

    NON ! Aux prétentions de qui que ce soit à l’hégémonie politique et culturelle.

    NON ! À toutes formes de discrimination, de domination et d’exploitation.

    NON ! A cette justice à la botte du pouvoir en place et à ses ordres, expéditive et orientée.

    NON ! Aux violences et bavures policières, toujours plus nombreuses et souvent mortelles !

    Dire non ne suffit pas !

    Refusons d’être les cobayes des capitalistes sans scrupules.

    Refusons de continuer à participer à l’entreprise poursuivie par nos dirigeants, de destruction accélérée de notre civilisation et du monde.

    Refusons d’être des moutons dociles et aveugles.

    Refusons d’être, notre vie entière, des vaches à lait.

    Refusons de nous laisser conduire à l’abattoir.

    Intervenons ensemble ou individuellement, à n’importe quel endroit et à n’importe quel moment, chaque fois que la satisfaction d’un intérêt privé menace la santé, la sécurité et le bien être de la société ou celle d’un des éléments qui la compose.

    Aujourd’hui, parce que l’humanité entière est artificiellement mise en souffrance et en danger de mort par une minorité de ses membres, alors que tous les paramètres sont réunis pour qu’il en soit autrement. Nous, citoyennes et citoyens de tous horizons, responsables de ce monde, sommes fondés à entrer en légitime résistance civique, active et pacifique.

    Souvenons-nous toujours : Individuellement, nous possédons moins de pouvoir qu’une

    goutte d’eau. Tous ensemble, nous sommes un océan !

    Si Jean Rostand déclarait : l’obligation de subir nous donne le droit de savoir.

    Aujourd’hui nous déclarons qu’il est urgent d’agir pour ne plus subir.

    Résister, c’est exister ! Exister, c’est être libre !

    J'accepte le contrat tacite des gens qui dorment 

    Ou la triste réalité des gens qui acceptent tout

    Auteur : Fuck the system       Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.
    Voici le contrat reconductible par tacite reconduction que vous signez chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien
    Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :           1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants.

    2) J'accepte d'être humilié ou exploité a condition qu'on me permette a mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.

    3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites.

    4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients.

    5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.

    6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états.

    7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale.

    8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte.

    9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer.

    10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux

    11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront.

    12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe, et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.

    13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive

    14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures

    15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes âgées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet

    16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.

    17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète.

    18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale.

    19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.

    20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence.

    21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise.

    22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident.

    23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives.

    24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.

    25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques.

    26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.

    27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine.

    28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger.

    29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent.

    30) J'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer.

    31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux.

    32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez.

    33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

    Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003.    

    Gaulois.

    La lucidité est une forme de résistance.

     

     


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  • Riccardo Petrella

    Ou l'état du monde

    Riccardo Petrella remet les pendules à l'heure.

    A visionner absolument :

    https://www.youtube.com/watch?v=crhqL-zgCac 

     

     


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  • Noël des riches – Noël des gueux

    Comme chaque fin d'année, les fastes ferment les consciences et ouvrent les portes de la gabegie, marquant de façon criante l'expression des différences entre riches et pauvres.

    Cette période festive du grand business commercial permet d'afficher au grand jour l'hypocrisie généralisée. Le peuple mouton oublie tout ce qui l'entoure et le dérange. Un seul mot d'ordre, se gaver de foie gras et offrir des cadeaux gadgets. Surtout pas question d'aborder les sujets oh combien plus importants et dramatiques d'actualité.

    Vous pensez sans doute que je méprise Noël et la religion qui va avec. Ce qui est méprisable, c'est l'étalage de richesse provocatrice à outrance, tandis que la pauvreté avec son cortège de misère augmente. Je frémis de dégoût lorsque j’entends dire que noël est l'occasion de faire la paix, rapprocher les gens, s'aimer. Quelle connerie ! Les guerres et les conflits, organisés sournoisement par les riches, sont relatés sans vergogne par les médias en mal de sensationnel, au nom du droit à l'information.

    Les riches, les plus aisés s'empiffrent sans attendre noël, pendant que les pauvres, les victimes crèvent sous les bombes, de faim ou de froid ou se noient dans la méditerranée.

    Ou est cet esprit de paix, de solidarité, de partage ?

    Non décidément, les humains sont de la pire espèce.

     

    Plus loin :

    https://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html

    http://rue89.nouvelobs.com/blog/chez-noel-mamere/2015/05/04/les-morts-pauvres-et-lhypocrisie-des-pays-riches-234534

    Ce document issu de OXFAM est révélateur. Les paradis fiscaux sont un moyen par excellence de la fabrique des riches et par conséquent des pauvres.

    Cette réflexion du DAL, réaliste :

    Droit au Logement
    Droit Au logement Paris et environs –  29 Avenue Ledru-Rollin 75012 Paris
    tél : 01 42 78 22 00 • fax 01 42 78 22 11 • <http://www.droitaulogement.org/>
    COMMUNIQUE
    Paris le 22 décembre 2016

    Sapin de Noël des sans logis et des mal logés
    Dimanche 25 décembre 2016 à partir de 15h ,
    aux Invalides angle rue St Dominique


    Joyeux Noël et merci Madame la ministre du Logement :

    • Pour tous les sans abris qu’ils soient français, immigrés, réfugiés, jeunes , mineurs, invalides, retraités, malades ... Qui passent Noël à la rue, dans leur voiture, sous des abris de fortune;
    • Pour tous les mal-logés qui vivent dans des logements indécents, insalubres, toxiques et qui désespèrent d’en sortir un jour;
    • Pour tous les locataires qui payent des loyers trop chers;
    • Pour la suppression (ou presque) des subventions d’État à la construction de HLM;
    • Pour la suppression ou la baisse des APL. pour des dizaines de milliers de ménages pauvres;
    • Pour les records battus en nombre d’expulsions, en nombre de demandes HLM, en nombre d’appels de détresse au 115 restés sans suite;
    • Pour les records battus en nombre de prioritaires DALO en attente de relogement et en nombre de rejets des prioritaires DALO par les commissions;
    • Pour les records battus en matière de nombre de logements vides, 2,9 millions selon l’INSEE, et l’absence de réquisition;
    • Pour la nouvelle loi qui permet de déplacer les prioritaires DALO dans d’autres département en Ile de France et de les radier définitivement s’ils refusent;
    • Pour la nouvelle loi qui dérégule les loyers en HLM ouvrant la voie à la marchandisation des HLM;
    • Pour la nouvelle loi qui permet d’expulser des innocents;
    • Pour tous les amendements que nous vous avons présentés et que, pour seule réponse, vous avez ensuite combattus à l’assemblée;
    • Pour les locataires du foyer rue Nationale à Boulogne, sinistrés, en deuil, calomniés, et qui n’ont même pas reçu la visite d’un représentant officiel pour les réconforter;
    • Pour votre aide précieuse aux promoteurs et aux riches investisseurs, comme par exemple le maintien des baisses d’impôts afin de les “aider” à loger leurs propres enfants ou leurs parents;


    Merci et joyeux noël !

    Et très accessoirement, merci pour la suppression de la petite  subvention versée au DAL depuis des années (environ 15 000 euros) ; ...


    Plus loin :

    https://rcg.org/fr/brochures/ttooc-fr.html

    http://rue89.nouvelobs.com/blog/chez-noel-mamere/2015/05/04/les-morts-pauvres-et-lhypocrisie-des-pays-riches-234534

    A suivre ….

    Gaulois.

     


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  • Les ultra-riches s'exilent, les pauvres augmentent.

    S'il fallait appliquer un équilibrage – complètement utopique – de l'ensemble des ressources de toute la population, il n'y aurait ni pauvres, ni riches.

    J'en entend déjà certains hurler au scandale ! Ceux bien sûr qui ne sont absolument pas disposés à céder un centime de leur colossale fortune. Dans ce sens, la nature humaine est bien pire que les animaux. Pour les riches, pas question de partager leurs fortunes accumulées sur le dos de ceux qu'ils ont délibérément appauvris et qu'ils considèrent comme des gueux.

    Il y a largement assez de richesse sur la planète pour satisfaire l'ensemble des populations. Ce n'est qu'une question de répartition.

    Certains de ces riches me direz-vous redistribuent une infime partie de leur fortune à des œuvres caritatives. Certes, mais c'est juste pour se donner bonne conscience, nous faire croire qu'ils sont généreux. Il ne faut pas perdre de vue que l'argent qu'ils redistribuent provient de la main-mise sur le fruit du bien commun.

    Voir aussi, entre autres, les rubriques :

    - Richesses et pauvreté

    - Politique pouvoir et argent

    - Société

    Gaulois.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Pesticides

    Ou les magouilles de l'industrie agrochimique et l'Europe.

    C'est la même chose dans tous les domaines, du moment qu'il y a du pouvoir et du fric à la clé.

    N'oublions jamais que ce sont les multinationales qui dictent leurs lois aux politiques.

    Gaulois.

     

    Vidéo à visionner et à diffuser très largement.

    L'appel de Pollinis :

     

     

    Chère amie, Cher ami,

    En cliquant sur le lien ci-dessous, vous accéderez à une vidéo très importante pour défendre votre droit à l'information sur les pesticides et leurs effets sur votre santé, l'environnement et les polllinisateurs comme les abeilles.  

    Lien vidéo : http://info.pollinis.org/directive-secrets-des-affaires/

    Cette vidéo ne dure que quelques minutes.

    Vous y découvrirez comment l'industrie agrochimique et l'Europe sont en train de verrouiller le système, pour empêcher les citoyens, les scientifiques et les laboratoires indépendants, d'avoir accès aux documents et aux études qui leur permettraient de mesurer les effets potentiellement catastrophiques des pesticides sur notre santé, sur la santé des abeilles et sur l'environnement.

    J'ai tenu à enregistrer cette vidéo parce que nous avons une opportunité inespérée de nous défendre, à condition d'agir immédiatement.

    Après avoir regardé cette vidéo, s'il vous plaît, transférez cet email à vos proches et à tous vos contacts pour les informer et les mobiliser au plus vite.

    Merci.

    Nicolas Laarman

    Délégué général de POLLINIS

     

     

     

     

    POLLINIS Association Loi 1901
    10 rue Saint Marc – 75002 Paris 
    www.pollinis.org

     

     

     

     


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  • Foie gras et grippe aviaire
     

    Comme il fallait s'y attendre, l'article du Monde traite exclusivement l'aspect financier négatif causé par la grippe aviaire. Pas un mot, bouche cousue sur la fabrication de ce kaka ! Ce n'est pas le sujet me direz-vous.

    N'en déplaise aux amateurs de ce produit issu de la barbarie, la grippe aviaire aura au moins le mérite d'en limiter la production. Pour l'heure, les canards sont abattus, espérons-le, dans de meilleures conditions que le gavage barbare.

    Et tant pis pour certains producteurs, ils n'ont qu'à faire autre chose. D'ailleurs, certains d'entre eux sont plus respectueux de leurs volatiles et produisent du foie gras sans gavage

    http://poulailler-bio.fr/canard-gras-et-foie-gras-sans-gavage/

    Mais allez donc le suggérer à ces producteurs plus soucieux de leur profit que du bien-être de leurs volatiles.

    En ce qui nous concerne, nous ne consommons jamais de foie gras. Ceux qui le consomment sont d'ailleurs plus soucieux de l’effet de mode que de l'origine et dont le goût n'est pas toujours au rendez-vous.

     Gaulois.

     Dans le Gers, les producteurs de foie gras face à l’hécatombe de la grippe aviaire

    Cet épisode d’influenza aviaire est un nouveau coup dur pour les producteurs de foie gras, déjà très affectés par la dernière crise.

    LE MONDE | 08.12.2016


    Par Feriel Alouti (envoyée spéciale à Gimont dans le Gers)

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/08/dans-le-gers-les-producteurs-de-foie-gras-face-a-l-hecatombe-de-la-grippe-aviaire_5045920_3244.html

    Mercredi 7 décembre, au matin, massées derrière des barrières, une quarantaine de personnes, des retraités pour la plupart, attendent le coup de sifflet. A 10 heures précises, la sonnette du marché au gras de Gimont, dans le Gers, retentit. Les clients se pressent devant les étals. Certains n’hésitent pas à tâter la marchandise pourrepérer, en vue des fêtes, le plus beau foie gras. Mais il faut faire vite, car, ce jour-là, seule une poignée de producteurs a fait le déplacement. « L’ambiance est très maussade mais il faut faire avec. Ne pas se faire peur et garder le moral », lance tel un leitmotiv Claudine, 56 ans, dont trente-trois de gavage au compteur.

    Et pour cause, la semaine dernière, un foyer de grippe aviaire H5N8, « hautement pathogène » pour les oiseaux, selon le ministère de l’agriculturea été découvert dans le Tarn, avant de se répandre dans le Lot-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées… et le Gers. Dans ce département, trois foyers secondaires ont été décelés à Monlezun, Eauze et Beaumont-sur-l’Osse depuis le 1er décembre.

    Pour éviter une propagation du virus, une zone de protection de 3 km ainsi qu’une zone de surveillance de 10 km ont été instaurées autour des élevages ou des salles de gavage. Mercredi 7 décembre, près de 18 000 canards avaient été abattus, la désinfection ordonnée et tout mouvement de volailles et de palmipèdes vivants interdit.

    Une situation vécue difficilement par les producteurs. Au marché au gras de Gimont, certains rechignent à parler et accusent la presse de « dire n’importe quoi »« Il n’y a rien dans le Gers », crie l’un d’eux, avant de tourner le dos. « L’ambiance est très tendue », remarque le représentant de l’office de tourisme, un grand gaillard posté à l’entrée de la halle. « Il faut éviter de parler de grippe aviaire, sinon ils montent sur la table », poursuit-il, en souriant.

    « A part subir, on ne peut rien faire »

    Il faut dire que cet épisode d’influenza aviaire, qui survient à deux semaines des fêtes, est un nouveau coup dur pour la profession, déjà très affectée par la dernière crise. D’autant que dans le Gers, où l’on produit du foie gras « depuis toujours », la production fait vivre de nombreux foyers. Selon la chambre d’agriculture, « il y a quatre à cinq emplois derrière chaque producteur ».

    Lire aussi :   Le foie gras, star de Noël, fragilisé par la grippe aviaire

    Au printemps, onze foyers de grippe ont été recensés dans le département, obligeant les producteurs de foie gras à suspendre leur activité pendant plusieurs semaines. Ce fut le cas de Kelly, 28 ans, dont le compagnon est gaveur à Saint-Médard : « On a arrêté le gavage fin avril avant de le reprendre en septembre. Résultat, on n’a pas eu d’activité pendant quatre mois. Heureusement que mon compagnon fait aussi de la vache à viande et de la culture de céréales. C’est plus compliqué pour ceux qui n’ont que ça. »

    C’est le cas de Vincent, 32 ans, gaveur de foie gras à Aubiet. Installé depuis dix ans, le jeune producteur a enregistré, après quatre mois d’inactivité, une perte de chiffre d’affaires de 6 000 euros. Indemnisé jusqu’à présent à hauteur de « 45 % », il a aussi dû investir 20 000 euros dans des systèmes de biosécurité, en installant notamment des sas à l’entrée des salles de gavage et des aires de nettoyage pour les véhicules. « A part subir, on ne peut rien faire. Mais franchement, je n’ai jamais rencontré une telle situation », explique-t-il, la mine atterrée. Depuis avril, Vincent ne se verse plus aucun salaire.

    Comme d’autres, Vincent en veut surtout aux industriels accusés de vouloir tuer les « petits »« Les grosses firmes comme Vivadour veulent éliminer les petits producteurs comme moi car on est un frein pour leur développement, dit-il. Quand on existera plus, les grandes marques récupéreront notre clientèle. »

    Vivadour. Ces derniers jours, le nom de cette coopérative aux 475 millions de chiffre d’affaires annuel, comme l’indique son site Internet, suscite une vive polémique. Certains la soupçonnent de ne pas avoir respecté le principe de précaution en ayant autorisé l’import, dans le Gers et les autres départements touchés, d’une marchandise potentiellement contaminée par le virus H5N8.

    « On m’a livré une bombe à retardement »

    Pour mieux comprendre ce qui germe dans les esprits, il faut retracer la chronologie. Tout commence le samedi 26 novembre dans le Tarn, à Almeyrac, une commune de 282 habitants. Ce jour-là, un éleveur constate un taux de mortalité inhabituel chez ses canards. Il prévient aussitôt son vétérinaire. Le lundi, la direction départementale des services vétérinaires (DSV) effectue les premiers prélèvements. Le jeudi, les résultats définitifs confirment qu’il s’agit bien d’un virus de grippe aviaire de type H5N8.

    Mais la veille, un autre éleveur, rattaché à la coopérative Vivadour, dont l’exploitation est située à moins d’un kilomètre du foyer initial, a livré dans le Gers, les Hautes-Pyrénées et le Lot-et-Garonne des milliers de canards prêts à gaver. A Monlezun, Frédéric Labenelle reçoit une cargaison de 1 600 bêtes :

    « Le jeudi, elles commençaient à mourir. On a dû tout abattre. Les canards prêts à gaver mais aussi les 14 000 de mon élevage, par principe de précaution. Je suis frustré d’avoir été obligé d’abattre des animaux que j’ai élevés pendant deux mois et demi parce qu’on m’a livré une bombe à retardement. Ça me laisse un goût amer. »

    Pour Philippe Martin, député PS du Gers et président du conseil départemental, « la marchandise n’aurait jamais dû quitter l’élevage du Tarn »« Le principe de précaution aurait dû être appliqué en attente des résultats. Comment se fait-il qu’un groupement coopératif ait pris le risque de faire partir la production, alors qu’à 800 mètres il y avait une suspicion grave ? Pourquoi les services de l’Etat n’ont pas fait jouer le principe de précaution ? »

    Malgré plusieurs sollicitations, Vivadour a refusé de répondre à la question. « Ils m’ont dit que l’éleveur n’était pas au courant que son voisin avait une suspicion de contamination », rapporte toutefois M. Labenelle. L’éleveur du foyer initial affirme pourtant le contraire : « J’ai prévenu tous mes voisins dès la suspicion », assène-t-il, coupant court à la conversation. Pour démêler le vrai du faux, le ministère de l’agriculture a demandé une enquête à la direction générale de l’alimentation (DGAL).

    Le principe de précaution

    Une autre question nourrit les conversations. Pourquoi les services de l’Etat n’ont pas stoppé tout mouvement de palmipèdes dès la première suspicion de contamination ? « On ne peut pas décider de bloquer toute une zone quand il y a une suspicion. Si on le faisait à chaque fois, on bloquerait des régions tous les jours. Appliquer le principe de précaution, ce n’est pas être dans la surréaction permanente », répond Bruno Ferreira, chef de service à la DGAL.

    Le 6 décembre, un arrêté ministériel a pourtant été publié dans l’urgence. Si les textes prévoyaient déjà « la possibilité d’installer une zone de contrôle temporaire pour prendre des mesures conservatoires jusqu’à ce qu’un résultat soit confirmé », comme l’explique M. Ferreira, pour gagner en « rapidité », le préfet – et non plus seulement le ministre – pourra désormais prendre cette décision. Un arrêté sous forme d’aveu, pour Bernard Malabirade, vice-président de la chambre d’agriculture :

    « Je déplore que la décision n’ait pas été prise au niveau du Tarn. Si on demande au préfet de prendre désormais la décision, c’estreconnaître que cet arrêté aurait pu avoir une utilité. »

    « Il n’y a pas eu de retard à l’allumage sur le sujet », conclut le chef de service de la DGAL. Pour en être certain, Philippe Martin, le président du conseil départemental du Gers, attend les résultats de l’enquête. « Si elle ne répond pas à toutes mes questions, je porterai plainte contre X », précise-t-il.

     Lire aussi :   Grippe aviaire : la France relève son niveau de risque sur l’ensemble du territoire

    Les autorités sanitaires sur le pied de guerre

    Dans le Gers, les autorités sanitaires et les éleveurs concernés tentent, depuis plusieurs jours, de stopper la propagation de la grippe aviaire. Contrairement à la précédente crise, le virus H5N8 semble plus facile à contenir du fait de la forte mortalité qu’il engendre.

    « Il se transmet très rapidement, sa durée d’incubation est faible – entre vingt-quatre et quarante-huit heures – et sa mortalité est très forte. Jusqu’à 50 % des canards meurent dans les soixante-douze heures », explique Bernard Malabirade, vice-président de la chambre d’agriculture. « L’année dernière, le virus était faiblement pathogène. Comme les canards résistaient à la maladie, il était difficile de voir qu’ils étaient contaminés. Celui-ci semble donc plus facile à juguler », poursuit Marie-Pierre Pé, secrétaire générale du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog).

    Près de 18 000 canards ont déjà été abattus. La désinfection des sites touchés est, elle, en cours. Après la décontamination, un délai de vingt et un jours est nécessaire pour lever l’arrêter d’infection, dans l’hypothèse où de nouveaux foyers ne sont pas, entre-temps, détectés. La désinfection consiste notamment à traiter au lait de chaux les lisiers et les fumiers des canards pour y éliminer le virus.

    • Feriel Alouti (envoyée spéciale à Gimont dans le Gers) 
      Journaliste au Monde







     


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  •  Méga fichier

     Nous sommes tous fichés

    Les dérives sur les libertés n'ont jamais été aussi dangereuses.

    Le pire, c'est que les surveillances individuelles sont ordonnées par des hauts ( Pas si haut que ça ! ) personnages, puisque n'en déplaise aux adorateurs de ces anciens dirigeants, le conseil constitutionnel est composé d'anciens chefs d'état qui n'ont jamais vraiment respecté la vie privée des populations.

    Que l'on ne nous chante pas la grande messe de la sécurité pour justifier de telles mesures ! D'ailleurs de quelle sécurité s'agit-il ? Celles de ceux qui bien sûr se prennent pour les élites de la nation.

    Papon 2, pardon, le ministre de l'intérieur a bien pris la précaution de faire publier le décret un dimanche de Toussaint. C'est, comme bien souvent pour ce genre de texte, d'une grande fourberie.

     

    Passe d’armes au sein de l’exécutif sur le TES, le « mégafichier » des 60 millions de Français

     

    Le lancement du TES est prévu mardi dans les Yvelines. Mais sa dimension exceptionnelle et les conditions de sa création suscitent la controverse.

    Le Monde.fr avec AFP | 08.11.2016

     

     http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/08/passe-d-armes-au-sein-de-l-executif-sur-le-tes-le-megafichier-des-60-millions-de-francais_5026925_4408996.html

    La polémique autour du fichier regroupant les données personnelles des Français s’est amplifiée lundi 7 novembre avec les protestations de la secrétaire d’Etat chargée du numérique, Axelle Lemaire, et du Conseil national du numérique (CNNum), qui a demandé sa suspension, poussant le ministre de l’intérieur à monter au créneau.

    Lire aussi :   La création d’un fichier rassemblant 60 millions de Français suscite de vives inquiétudes

    Dans une lettre de quatre pages adressée à cet organe consultatif, Bernard Cazeneuve a assuré que sa création s’était effectuée « dans la transparence », qu’il y avait eu« débat » et que « les étapes du travail interministériel » avaient bien été suivies. « Je ne veux pas entrer dans des polémiques inutiles », a-t-il ajouté en réponse à la secrétaire d’Etat, en marge d’un déplacement à Calais. Tout en disant respecter le fait que sa collègue exprime ses « convictions », il a néanmoins lancé : « Le gouvernement, c’est la solidarité. »

    Le fichier, baptisé « Titres électroniques sécurisés » (TES), a fait l’objet d’un décret paru le 30 octobre au Journal officiel. Il réunit dans une seule base de données – identité, couleur des yeux, domicile, photo, empreintes digitales… – les détenteurs d’un passeport et d’une carte d’identité, et concerne potentiellement près de 60 millions de Français.

    « De réels problèmes de sécurité »

    Son lancement officiel est prévu mardi dans les Yvelines, département « pilote », avant sa généralisation dans toute la France à partir du début de 2017. Mais sa dimension exceptionnelle, les risques de piratage et, surtout, les conditions de sa création, sans concertation publique ni débat parlementaire, suscitent la controverse.

    Dans un entretien au quotidien L’Opinion publié lundi, Mme Lemaire a déploré « un dysfonctionnement majeur » « Ce décret a été pris en douce par le ministère de l’intérieur, un dimanche de Toussaint, en pensant que ça passerait ni vu ni connu. » Pour elle, « ce genre de fichiers » pose « de réels problèmes de sécurité » à l’heure où les cyberattaques constituent un fléau à grande échelle.

    Le CNNum a également appelé le gouvernement à « suspendre la mise en œuvre » du TES. Déplorant « l’absence de toute concertation préalable à la publication du décret », il l’a invité à ouvrir « une réflexion interministérielle » sur le sujet. Selon l’organe consultatif, le nouveau fichier laisse « la porte ouverte à des dérives aussi probables qu’inacceptables » et est « propice aux détournements massifs de finalités ».

    La semaine dernière, la présidente de la Commission informatique et libertés (CNIL), Isabelle Falque-Pierrotin, s’était déjà élevée contre la création d’un dispositif aussi sensible sans débat parlementaire. « Il ne nous paraît pas convenable qu’un changement d’une telle ampleur puisse être introduit presque en catimini », avait-elle affirmé à l’Agence France-Presse, en appelant la représentation nationale à se saisir du dossier pour en peser « les avantages et les inconvénients ».

    Lire aussi :   Bernard Cazeneuve défend la création du fichier rassemblant les données de 60 millions de Français

    « Mesure liberticide et dangereuse »

    Regrettant également l’absence de « débat démocratique », le Parti communiste français (PCF) a demandé lundi au gouvernement d’« abroger le décret et de mandater la CNIL et le CNNum pour faire des propositions alternatives de sécurisation des titres d’identité sous contrôle parlementaire »Europe Ecologie-Les Verts a aussi réclamé la mise en place d’un dialogue sur le sujet, dénonçant « une mesure liberticide et dangereuse ».

    A droite, Jean-François Copé (Les Républicains) s’est dit « très circonspect », estimant que l’absence d’information d’Axelle Lemaire sur le sujet était « un mégacouac gouvernemental ». Le nouveau fichier « respecte strictement l’Etat de droit », a assuré en revanche l’ancien premier ministre François Fillon (LR), lui aussi candidat à la primaire de droite pour la présidentielle.

    En 2012, un projet de loi de la droite créant un mégafichier pour lutter contre l’usurpation d’identité et permettre l’identification d’une personne à partir de ses données – empreintes digitales notamment –, y compris à des fins judiciaires, avait été censuré par le Conseil constitutionnel en raison de sa seconde finalité.

    Pour le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, qui avait critiqué à l’époque le dispositif, le TES répond aujourd’hui « à l’objectif d’un juste équilibre entre la protection de l’identité de nos concitoyens et la garantie des libertés publiques ».

    Lire aussi :   Fichier des Français : les oublis et les erreurs de Cazeneuve et Urvoas

    Le débat parlementaire de pure forme annoncé est pipé d'avance et destiné à donner le change.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La liberté n'a pas de prix

    Gaulois.

     


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