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Ces trois articles, parmi tant d'autres, tirés de la presse régionale ne trompent pas et démontrent à quel point la France s'enlise dans un bourbier innommable.
Si ce n'est pas la dictature, c'est quoi ? Inexorablement, elle s'intensifie en France. Vous pensez sans doute que j'exagère ? Pourtant à y regarder de près, pas tant que çà.
Gaulois.
Prenons par exemple la ville du Mans.
Le maire voit rouge. Ah bon ! Le rouge, c'est d'habitude la couleur des communistes et que je sache, Jean-Claude Boulard, maire de la ville depuis des lustres n'a pas troqué sa veste de socialiste contre celle des communistes. Plus sérieusement, sûr de son pouvoir, accentué depuis qu'il est sénateur, il règne en maître absolu sur la ville du Mans. Son ire envers les murailles et commerces de la cité est d'un ridicule sans nom. Ce personnage aurait mieux à faire en se tournant vers le sport automobile qui gangrène depuis des décennies une ville polluée par de nombreuses manifestations mécaniques... Mais business avant tout. D'autant qu'il ne faut surtout pas froisser une population avide de ces sports qui n'ont rien de sportif.
Du vent les caravanes
Dans ce même département, les caravanes ne sont plus les bienvenues. Donc il vaut mieux être riche et troquer la bonne vieille caravane contre un camping-car. Sans aucun doute, il s'agit là encore d'un abus de pouvoir caractérisé. Nous sommes devant un fait évident. Les campings sont progressivement destinés à un public de riches. Pour les plus modestes, circulez ! Y a pas de place pour vous.
Pas de cadeau pour les handicapés
Là, nous passons à l'ignoble sans nom. Surtout, n’ayez pas d'enfants handicapés, sinon, vous serez frappés de la double peine. En plus du handicap de votre enfant, vos moyens financiers seront réduits à peau de chagrin.
Difficile de faire mieux, ou plutôt pire dans l'abject. Le sort de ces familles dépend du fisc et du parlement. La France dans toute sa splendeur !!
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Burkini...ni...ni
Voilà encore une histoire à dormir debout. Les racistes et plus particulièrement les anti-arabes ont trouvé là un bon prétexte pour cracher leur venin haineux !
Certes, se baigner tout-e habillé-e n'est pas le mieux pour s'ébattre et nager. Quand à l'hygiène dont certains font allusion, ceux-là feraient bien de se regarder de près le cul dans un miroir. Sans aucun doute, nombre d'entre eux n'ont pas de leçon à donner à ces femmes.
Prétendre, à tors ou à raison qu'elles bafouent les bonnes mœurs, la laïcité et les règles d'hygiène n'est qu'un prétexte pour les exclure. A se demander si les décideurs préféreraient voir ces femmes nues ? A moins que bientôt, il sera obligatoire d'aller à la plage avec un maillot uniforme ! Le même pour tout le monde, l'uniforme quoi ! D'ailleurs l'ambiance actuelle se prête à ce jeu dangereux d'un nationalisme à outrance. Tout est bon, même des prétextes les plus futiles pour arborer les couleurs d'une France en dérive et entonner l'hymne national guerrier.
L'exécutif l'a bien compris, pendant qu'ils nous serinent avec de tels sujets futiles mis en exergue à outrance, tout juste bons à entretenir la haine et le racisme, les vraies sujets sont écartés. Des sujets que le gouvernement et les élus sont incapables de gérer.
Au fait, vous souvenez-vous du roi d'Arabie Saoudite à qui le gouvernement mettait à sa disposition il y a tout juste un an, une plage « Publique » sur la côte d'azur ! Noblesse oblige, ou plutôt pétrole oblige, lui et sa suite n'ont pas été inquiétés sur leur tenue de plage.
Bref, l'occident est en guerre contre le monde Arabe, mais pas n'importe lequel. Question de gros sous.
Gaulois.
Le maire de Cannes interdit le burkini, deux associations vont saisir la justice
Par Iris Péron avec AFP, 12/08/2016
Le port du burkini est interdit depuis fin juillet sur les plages de Cannes et pourra être verbalisé par une amende de 38 euros. Deux associations ont annoncé qu'elles allaient saisir la justice en urgence
Le port du burkini, ce maillot de bain qui couvre l'ensemble du corps et des cheveux, fait de nouveau parler de lui, après la polémique née au début du mois, à propos de l'organisation d'un événement pour les femmes musulmanes dans un parc aquatique près de Marseille. Jeudi, la municipalité de Cannes, dans les Alpes-Maritimes, a indiqué que le maire LR David Lisnard avait signé un arrêté, le 28 juillet, pour en interdire le port sur les plages de la cité balnéaire jusqu'à la fin du mois d'août.
"L'accès aux plages et à la baignade sont interdits à compter de la signature du présent arrêté jusqu'au 31 août 2016, à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité, respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime", indique l'arrêté municipal. "Le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation contraire à ces principes est également interdit", est-il ajouté.
"Le symbole de l'extrémisme islamiste"
Les contrevenantes à ce texte pourront faire l'objet d'un procès-verbal et écoper d'une amende de 1ère catégorie de 38 euros. Le maire motive sa décision, au sein même de son arrêté: "Une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d'attaques terroristes, est de nature à créer des risques de troubles à l'ordre public (attroupements, échauffourées, etc.) qu'il est nécessaire de prévenir".
"Je n'ai ni le temps, ni l'envie de polémiquer. J'ai pris cet arrêté parmi tant d'autres pour assurer la sécurité de ma ville dans un contexte d'état d'urgence", a laconiquement répondu l'édile à Nice Matin, à propos de son texte, jeudi. "On n'interdit pas le voile, ni la kippa, ni les croix, j'interdis simplement un uniforme qui est le symbole de l'extrémisme islamiste. Il faut arrêter de vouloir caricaturer cet arrêté. Nous vivons dans un espace public commun, il y a des règles à respecter", a-t-il commenté.
Des tenues "qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes"
Selon le directeur général des services de la ville de Cannes, Thierry Migoule, le nombre de femmes portant le burkini est en hausse depuis l'année dernière sur les plages cannoises. Il précise qu'avant que ne soit dressé un procès-verbal, les agents municipaux inviteront les nageuses à changer de tenue ou à quitter la plage. Selon lui, "il ne s'agit pas d'interdire le port de signes religieux à la plage (...) mais les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre". Il affirme qu'aucun burkini n'a été aperçu à Cannes depuis cet arrêté.
Si le port du voile intégral est interdit par la loi française dans l'espace public, rien ne prohibe pourtant le port du burkini et le port de signes religieux dans ce même espace. Jeudi, l'Observatoire de la laïcité, un organisme de l'Etat, a rappelé sur Twitter que "si des restrictions vestimentaires sont décidées, en l'espèce, elles ne peuvent se fonder sur le principe de la laïcité". Il répondait ainsi à une interpellation de Feiza Ben Mohamed, la porte-parole de la Fédération des musulmans du Sud. Elle a dénoncé "une étape de franchie dans l'islamophobie et l'exclusion avec Cannes qui se met hors la loi grâce à cet arrêté". La jeune femme a indiqué qu'elle était en relation avec le CCIF (Collectif conte l'islamophobie en France) pour faire annuler le texte.
Un arrêté similaire suspendu en 2014
Ce vendredi matin, Marwan Muhammad, le président du CCIF, a annoncé à L'Express qu'il allait saisir le tribunal en référé liberté. Il s'agit d'une procédure d'urgence qu'un justiciable peut utiliser s'il estime qu'une administration porte une atteinte à l'une de ses libertés fondamentales. "Nous avons été saisis par des citoyennes de Cannes, insiste Marwan Muhammad, ce qui donne une validité à la procédure. Il y a un caractère urgent, car les effets de ce texte sont importants sur les citoyens".
Il souhaite intenter une action en justice contre cet arrêté qui "porte préjudice à un certain nombre de personnes", après avoir tenté une médiation avec la municipalité de Nice. "Nous avons fait un rappel à la loi au maire, mais il a maintenu sa position et nous a opposé un refus frontal", souligne le président du CCIF. Il rappelle qu'en 2014, son collectif avait réussi à faire suspendre un arrêté "anti-voile" à Wissous-plage, dans l'Essonne, en utilisant la même procédure.
"A quand une milice des moeurs?"
La Ligue des Droits de l'homme de Cannes, qui dénonce un "abus de droit" et fait référence au principe de la laïcité contenu dans la Constitution, a elle aussi indiqué à L'Express qu'elle allait suivre la même procédure judiciaire, lundi au plus tard. "Notre maire a-t-il le catalogue des vêtements autorisés sur les plages de Cannes et bientôt dans nos rues? A quand une milice des moeurs comme au pays des mollah?", s'est interrogé l'association dans un communiqué. "Comment en effet, ne pas craindre que, par des attitudes aussi exclusives et répressives, certains de nos compatriotes ne se sentent exclus de la cité", déplore la LDH.
Le maire de Cannes n'a pas répondu aux sollicitations de L'Express ce vendredi matin, concernant une éventuelle suspension de son arrêté.
Interdiction des burkinis : la justice conforte l’arrêté de la mairie de Cannes
Le juge des référés du tribunal administratif de Nice a validé, samedi 13 août, l’arrêté municipal interdisant le port de vêtements religieux sur les plages de Cannes (Alpes-Maritimes). Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) avait annoncé la veille qu’il avait saisi la justice en référé-liberté afin de contester cet arrêté. Une requête rejetée par la justice.Lire aussi : Burkini : le Collectif contre l’islamophobie conteste l’arrêté cannois
L’ordonnance de référé précise que cet arrêté pris le 28 juillet par David Lisnard, maire (Les Républicains, LR) de la ville, respecte « les dispositions de l’article 1er de la Constitution aux termes desquelles [“la France est une république laïque”], qui interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers ».
« Dans le contexte d’état d’urgence et des récents attentats islamistes survenus notamment à Nice il y a un mois, le port d’une tenue vestimentaire distinctive, autre que celle d’une tenue habituelle de bain, peut en effet être interprétée comme n’étant pas, dans ce contexte, qu’un simple signe de religiosité », ajoute l’ordonnance.
Le CCIF entend faire appel
Me Sefen Guez Guez, avocat du CCIF, a fait part de son intention, au nom de son client, de faire appel de cette ordonnance devant le Conseil d’Etat, arguant que « cette décision ouvre la porte à l’interdiction de tout signe religieux dans l’espace public ».
L’avocat s’est étonné, n’ayant eu connaissance « que le 11 août » de cet arrêté du 28 juillet, que le caractère d’urgence n’ait pas été retenu, et que « pour une décision aussi importante, aucune audience publique permettant un débat contradictoire » n’ait été envisagée.
Dans son ordonnance, le juge des référés écarte le caractère d’urgence, car « les requérants ont saisi le juge des référés le 12 août pour contester l’arrêté du maire de Cannes du 28 juillet, dont il n’est pas contesté qu’il est depuis lors affiché sur les panneaux municipaux prévus à cet effet ainsi que sur les plages ».
L’arrêté cannois précise que « l’accès aux plages et à la baignade est interdit jusqu’au 31 août 2016 à toute personne n’ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité, respectant les règles d’hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime ». « Toute infraction fera l’objet d’un procès-verbal et sera punie de l’amende », de 1re catégorie, soit 38 euros, est-il écrit.
« Il ne s’agit pas d’interdire le port de signes religieux à la plage », avait dit à l’AFP, jeudi, Thierry Migoule, directeur général des services de la Ville de Cannes, à propos de cet arrêté. Il évoque néanmoins le fait de vouloir prohiber « les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre ».
Lire aussi : Arrêté de la mairie de Cannes contre les vêtements religieux à la plage : ce que dit la loi
Manuel Valls « soutient » les maires ayant interdit le « burkini »
Dans un entretien à paraître mercredi 17 août dans le quotidien La Provence, Manuel Valls a annoncé « comprendre » et « soutenir » les maires ayant pris des arrêtés pour interdire le port du « burkini », « pas compatible avec les valeurs de la France et de la République ». Le premier ministre a toutefois déclaré qu’il se refusait à légiférer en la matière.« Je comprends les maires qui, dans ce moment de tension, ont le réflexe de chercher des solutions, d’éviter des troubles à l’ordre public », a-t-il indiqué. Et d’insister :
« Je soutiens donc ceux qui ont pris des arrêtés, s’ils sont motivés par la volonté d’encourager le vivre ensemble, sans arrière-pensée politique. »
Lire aussi : Leucate et Le Touquet veulent à leur tour interdire le « burkini »
Cette mise au point intervient en pleine polémique, alors que quelques municipalités, de la Corse jusqu’au Pas-de-Calais, ont pris des arrêtés pour interdire ce type de tenue de plage couvrant le corps et la tête des femmes. Ils ont parfois été pris de manière « préventive ».
« Contre-société »
« Les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses. Le burkini n’est pas une nouvelle gamme de maillots de bain, une mode. C’est la traduction d’un projet politique, de contre-société, fondé notamment sur l’asservissement de la femme », a expliqué le premier ministre. Mais il a estimé que le législateur n’avait pas à intervenir en la matière.
« Avant de penser à légiférer, nous ferons appliquer la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public – nous le rappellerons, avec le ministre de l’intérieur, aux préfets et aux forces de sécurité. Les autorités musulmanes doivent aussi condamner le voile intégral, condamner les actes de provocation qui créent les conditions d’une confrontation. »
Selon le premier ministre, derrière le burkini, « il y a l’idée que, par nature, les femmes seraient impudiques, impures, qu’elles devraient donc être totalement couvertes. Ce n’est pas compatible avec les valeurs de la France et de la République. Face aux provocations, la République doit se défendre ».
Lire aussi : Petite histoire du « burkini », des origines aux polémiques
Manuel Valls a également lancé un appel au calme, et il s’est adressé aux musulmans, en demandant « à leurs autorités, à leurs familles, dans leurs engagements personnel, professionnel, social, de dire qu’ils rejettent cette vision mortifère de l’islam », rappelant l’expulsion récente de 82 imams prêcheurs de haine.
« Tous ceux qui prônent des discours n’ayant rien à voir avec nos valeurs doivent être poursuivis. Il ne faut passer aucun compromis avec ceux qui mettent en cause le modèle républicain. Nous avons aussi besoin d’imams parlant français, formés à nos valeurs.
Premières amendes pour port de « burkini »
Trois femmes ont été verbalisées sur les plages de Cannes (Alpes-Maritimes) – la première ville à s’être opposée au « burkini » –, rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France dans son édition du mercredi 17 août. Agées de 29, 32 et 57 ans, elles ont dû s’acquitter d’une amende de 38 euros, a précisé le cabinet du maire Les Républicains (LR) David Lisnard.
Six autres femmes se baignant en étant couvertes ont également été rappelées à l’ordre, sans être verbalisées, et « ont quitté la plage sans faire de difficulté », précise une source au journal.
Après avoir été débouté par le tribunal administratif de Nice, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) attend une décision du Conseil d’Etat sur la légalité de l’arrêté de Cannes, qu’il conteste.
Burkini: trois femmes verbalisées à Cannes
Par LEXPRESS.fr 17-08-16
http://news.lexpress.fr/burkini-trois-femmes-verbalisees-a-cannes-28474Après les arrêtés, les amendes. Trois femmes ont été verbalisées le week-end dernier sur les plages de Cannes, dans les Alpes-Maritimes, dont le maire Les Républicains David Lisnard a interdit le port du burkini, un maillot de bain islamique qui couvre l'ensemble du corps, rapporte le Parisien ce mercredi.
LIRE AUSSI >> A l'étranger, on ne comprend pas la polémique sur le port du burkini
Une amende de 38 euros
Une décision du Conseil d'Etat attendue
Après avoir été débouté par le tribunal administratif de Nice, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) attend une décision du Conseil d'Etat sur la légalité de l'arrêté de Cannes, qu'il conteste.
LIRE AUSSI >> Laurence Rossignol: "Il faut combattre le burkini sans arrière-pensées"
Arrêté « anti-burkini » à Villeneuve-Loubet : le tribunal administratif de Nice est saisi
Le débat sur le « burkini » va se poursuivre devant le tribunal administratif de Nice, qui a été saisi d’un nouveau recours déposé par Me Patrice Spinosi au nom de la Ligue des droits de l’homme (LDH) contre l’arrêté municipal pris, le 5 août, par le maire de la commune de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Lionnel Luca (Les Républicains).
Contrairement au précédent recours introduit par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) visant l’arrêté municipal du maire de Cannes, qui a été rejeté par le juge des référés, celui-ci sera débattu en audience publique vendredi 19 août.
Lire : Les arrêtés municipaux contre le « burkini » se multiplient
Dans sa requête, Me Spinosi relève tout d’abord que l’arrêté municipal en cause a vocation à s’appliquer jusqu’au 15 septembre, alors que celui de Cannes ne court que jusqu’au 31 août. Il soutient que la « condition d’urgence » est caractérisée par « l’atteinte grave et manifestement illégale portée à plusieurs libertés fondamentales », dont celle de manifester ses convictions religieuses, de se vêtir – cette dernière devant être considérée comme faisant partie de la liberté d’expression – et d’aller et venir.
Exclure un groupe de l’espace public
« En l’occurrence, en interdisant l’accès à la baignade à toute personne ne disposant pas d’une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et du principe de laïcité, mais aussi en interdisant le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation contraire à ces principes, l’arrêté contesté fait obstacle au libre accès à un espace public ouvert à tous », relève l’avocat de la LDH.
Lire : Manuel Valls s’empare de la polémique du « burkini »
Me Spinosi estime que l’arrêté « vise spécifiquement un groupe de personnes en raison de leur religion », ce qui revient à exclure ce groupe « de cette fraction de l’espace public en raison de critères religieux ».
Il soutient, contrairement à la motivation de l’ordonnance rendue par le juge des référés de Nice, que le « principe de laïcité » ne saurait fonder une telle interdiction, celui-ci étant strictement défini par la loi, qui ne vise pas le port d’un signe religieux dans l’espace public, à l’exception de la dissimulation du visage.
Enfin, à propos du « trouble à l’ordre public » évoqué par l’arrêté municipal, l’avocat de la LDH observe qu’il « revient au maire de concilier l’exercice de ses pouvoirs de police avec le respect des libertés fondamentales, ce qui implique qu’il ne saurait interdire l’exercice d’une liberté (…) alors que le maintien de l’ordre pouvait être assuré par des forces de police ».
Il demande en conséquence la suspension de cet arrêté municipal. Si le tribunal administratif ne devait pas leur donner raison, le débat se poursuivra jusqu’au Conseil d’Etat.
4 commentaires -
Déclaration de Montréal
Assurément une énième déclaration sur ce sujet. Si louable soit-elle, la secte nucléaire n'en tiendra aucun compte.
Nous ne le répèterons jamais assez, la folie humaine a trouvé, à travers le nucléaire, un outils par excellence d'auto-destruction. Finalement comme si la fin de notre espèce devait être avancée de quelques centaines de millions d'années.
Puisqu'il s'agit de folie humaine, ce document digne de bonne foi nous en révèle les contours...Macabres. Je laisse aux lecteurs le soins d'en cerner toute l'ignominie de ce qui fut ce double massacre terroriste nucléaire des USA les 6 et 9 août 1945. Les scientifiques, les médias et le public dont la France se félicitaient d'une telle monstruosité.
71ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki La bombe atomique couverte par un brevet français ?
L'énergie atomique se manifesta publiquement pour la première fois le 6 août 1945: destruction à peu près complète et instantanée d'Hiroshima. La "performance" fut répétée trois jours plus tard sur Nagasaki avec le même succès. Si la surprise fut grande dans l'opinion publique, parmi les savants il n'en fut rien car ils envisageaient ce développement scientifique depuis 1939. Contrairement à ce qui a été écrit plusieurs années plus tard, ces destructions de masse ne traumatisèrent ni le milieu scientifique ni l'opinion publique. Elles furent perçues comme le début d'une ère nouvelle, "l'âge atomique" confirmant la fiabilité de cette nouvelle source d'énergie.(Photo Masayoshi Onuka)
Le 7 août, au poste de quarantaine militaire de Ninoshima, à environ 4 kilomètres au large de Hiroshima. Beaucoup de ceux atteints de profondes brûlures dues à la chaleur de l'explosion, restent étendus ainsi sans bouger, respirant à peine, jusqu'à ce que la vie s'en aille.Le mercredi 8 août 1945, on put lire à la une du journal Le Monde : "Une révolution scientifique: Les Américains lancent leur première bombe atomique sur le japon". L'unanimité fut assez parfaite dans l'ensemble de la presse. L'ampleur du désastre, ces êtres humains qui, en quelques millionièmes de seconde, furent "volatilisés" et ne laissèrent qu'une ombre sur les murs, loin de déclencher horreur et indignation, fut reçue comme la preuve objective d'un avenir radieux pour une humanité qui allait enfin être débarrassée à tout jamais des contraintes du travail. La matière se révélait source inépuisable d'énergie, qu'il serait possible d'utiliser partout sans limite, sans effort, sans danger.
D'invraisemblables projets étaient présentés sérieusement comme à notre portée dans un avenir très proche. On parlait de faire fondre la glace des pôles par bombardement atomique pour produire un climat tempéré sur la terre entière, d'araser le Mont Blanc ou de combler la Méditerranée pour irriguer le Sahara (Joliot), etc.
Le délire scientiste n'a plus jamais atteint de tels sommets. Les explosions sur le japon furent glorifiées et bénies par tout ce que l'establishment scientifique avait de disponible: à l'époque cela s'appelait "les savants". La mobilisation fut spontanée pour nous initier à cet avenir que les prix Nobel du "Projet Manhattan" nous avaient soigneusement préparé. Hiroshima devait ouvrir à l'humanité une ère de liberté, on entrait dans la modernité libératrice.La seule voix discordante fut celle d'Albert Camus dans l'éditorial de Combat le 8 août 1945: "Le monde est ce qu'il est, c'est-à-dire peu de chose. C'est ce que chacun sait depuis hier grâce au formidable concert que la radio, les journaux et les agences d'information viennent de déclencher au sujet de la bombe atomique. On nous apprend, en effet, au milieu d'une foule de commentaires enthousiastes, que n'importe quelle ville d'importance moyenne peut être totalement rasée par une bombe de la grosseur d'un ballon de football. Des journaux américains, anglais et français se répandent en dissertations élégantes sur l'avenir, le passé, les inventeurs, le coût, la vocation pacifique et les effets guerriers, les conséquences politiques et même le caractère indépendant de la bombe atomique. [...] Il est permis de penser qu'il ya quelque indécence à célébrer une découverte qui se met d'abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l'homme ait fait preuve depuis des siècles". Ces positions lui valurent, quelques jours plus tard, de violentes critiques.Pour France-Soir, l'ère nouvelle fut inaugurée le 16 juillet 1945, date de l'essai de la première bombe atomique. Il titre le 8 novembre 1945: "Le 16 juillet 1945 à Alamogordo, par une nuit d'orage, le monde est entré dans une ère nouvelle". L'article se poursuit ainsi: "L'espèce humaine a réussi à passer un âge nouveau: l'âge atomique".
Ce même journal titrait un article le 9 août 1945: "L'emploi de la bombe atomique ouvre des horizons illimités".
Le 10 août 1945, après la destruction de Nagasaki, France-Soir confiait ses colonnes à "un prince, académicien français et prix Nobel de physique" qui titrait son article: "L'homme pourra demain tirer plus d'énergie de quelques grammes de matière désintégrée que de la houille, de l'eau et du pétrole, par le prince Louis de Broglie, de l'Académie française".
Le 8 août 1945, le journal Libération titrait en première page: "La nouvelle découverte peut bouleverser le monde. [...] Charbon, essence, électricité ne seraient bientôt plus que des souvenirs".L'Humanité du 8 août 1945 titre en première page: "La bombe atomique a son histoire depuis 1938, dans tous les pays des savants s'employaient à cette tâche immense: libérer l'énergie nucléaire. Les travaux du professeur Frédéric Joliot-Curie ont été un appoint énorme dans la réalisation de cette prodigieuse conquête de la science". Les journaux mentionnent à de nombreuses reprises la part jouée par la France dans cette prodigieuse découverte. Ainsi on trouve dans le Figaro du 9 août 1945 un communiqué de l'AFP: "Paimpol 8 août - M. Joliot-Curie fait de Paimpol la communication suivante: L'emploi de l'énergie atomique et de la bombe atomique a son origine dans les découvertes et les travaux effectués au Collège de France par MM. Joliot-Curie, Alban et Kowarski en 1939 et 1940. Des communications ont été faites et des brevets pris à cette époque". Un de ces brevets porte sur les "Perfectionnements aux charges explosives", brevet d'invention n° 971-324, "demandé le 4 mai 1939 à 15 h 35 min à Paris" (lire: L'histoire de la protection des brevets de l'équipe Joliot).Cependant, personne n'osa en 1945 réclamer au gouvernement américain des royalties, bien que finalement on affirmât que la destruction de Hiroshima était couverte par un brevet français! Seul un bénéfice moral était attendu en exigeant que l'opinion mondiale reconnût la contribution française aux massacres d'Hiroshima et de Nagasaki.Témoignages: - Récits des jours d'Hiroshima du docteur Shuntaro Hida
- Futaba Kitayama, atomisée à 1 700 mètres de l'hypocentre à Hiroshima
- Hideo Shimpo atomisé â 1 300 mètres de l'hypocentre à Hiroshima
- Tomiko Matsumoto atomisé à 1 300 mètres de l'hypocentre à Hiroshima
- Ube Makoto atomisé à 3 kilomètres de l'hypocentre à Hiroshima
- Hiroshima 54 jours d'enfer du Docteur Michihiko Hachiya
- Tamiki Hara atomisé à Hiroshima
A lire:
- L'homme qui défia la censure (Les destructions de masse de la bombe atomique ne traumatisèrent ni le milieu scientifique, ni la presse, ni l'opinion publique)
- Hiroshima et Nagasaki anéanties pour rien
- Les ingénieurs oubliés de la bombe
- Lire l'extrait du livre "Plus clair que mille soleils" de Robert Jungk qui présente les physiciens ayant participés à la construction de la bombe atomique américaine, leurs motivations puis les réticences de certains...)
- Hiroshima 8h15 le 6 août 1945
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Joyeusetés en tous genres des radars
Maintenant, c'est le radar autonome qui arrive. En quelque sorte, de nouveaux radars mobiles.L'imagination de l'exécutif est sans limite, contrairement aux technocrates qui eux, ont une intelligence très limitée.
Vous avez aussi les radars à double sens, qui commencent à faire des dégâts.La répression routière devient telle que bientôt, même dans votre garage vous serez verbalisé !
Et puis vous avez les radars fous. Celui d'Ambérieu n'est certainement pas le seul. Il serait d'ailleurs intéressant, si cela était possible, d'analyser tous les procès par radar, afin de démêler les vrais des faux. Mais chuttt !!! n'allons surtout pas faire de l'ombrage à ce système répressif si juteux.
Une mention quand-même à l'express, qui dénonce de telles fantaisies.
Sécurité routière: les PV fictifs du radar d'Ambérieu... et d'ailleurshttp://news.lexpress.fr/securite-routiere-les-pv-fictifs-du-radar-d-amberieu-et-d-ailleurs-23344
Par Stéphanie FontaineLIRE AUSSI >> Le marché juteux des radars automatiques
Des cars scolaires flashés... à l'arrêt
Le radar flashe, les cars scolaires trinquent...
A Ambérieu, mais pas seulement
Quelle est la cause de ce dysfonctionnement? L'expertise de 2013 ne le dit pas. Pas plus que le ministère de l'Intérieur, qui en est informé mais n'a pas réagi, pas plus qu'il n'a souhaité répondre aux sollicitations de L'Express.
Des poursuites judiciaires sans fin
Quand aux citoyens en général, automobilistes en particulier sont des moutons par nature. Ils râlent parfois, à tors ou à raison, mais finissent par se soumettre et paient.
Cocoricooo.
Gaulois.
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