• Méprisant

    Ou ce triste personnage sur la cuvette des chiottes

    C'est, paraît-il, un très bon acteur. Quand bien même, cela ne lui donne pas le droit de comparer nuit debout aux chiottes. A moins qu'il y soit lui-même assis en permanence ... Sur la cuvette.

    Au fait, sur quel chiotte il se pose ? En Russie ? En Belgique ?

    Finalement, sa réflexion est bien dans le contexte du festival

    Gaulois. 


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  • Logement de fortune

    En voilà un qui ne sera plus à la rue, le Pauvre !

    La grande question qui nous vient à l'esprit est ; comment un haut fonctionnaire pique le logement d'un moins favorisé que lui ?

    N'oublions pas que nous sommes dans un pays – de droit paraît-il – dans lequel tout est permis, mais pas pour tout le monde bien sûr. Allez donc vous inscrire aux services des HLM de votre coin. Si vous êtes propriétaire, c'est peine perdu, à juste titre d'ailleurs. Pour ce préfet, qui a vraisemblablement tripatouillé dans les Magouilles d'un certain Sarkosy, c'est permis.

    Pendant ce temps, des milliers de sans toit vivent sous les ponts, dans leur voiture ou dans la rue.

    la France est un pays formidable.

    Cocoricooooo

    Gaulois.

    Un préfet multipropriétaire logé en HLM à Puteaux

    LE MONDE | 09.07.2016 Par Isabelle Rey-Lefebvre


    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/09/un-prefet-multiproprietaire-loge-en-hlm-a-puteaux_4966712_3224.html




    « Comment expliquer qu’un haut fonctionnaire, propriétaire de dix appartements et déclarant plus de 190 000 euros de revenus annuels, ait obtenu un logement social de trois pièces appartenant à l’Office public de l’habitat [OPH] de Puteaux ? » Christophe Greber, l’infatigable opposant (Modem) à la maire (Les Républicains) de la cité des Hauts-de-Seine, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, également présidente de l’office public HLM de la ville, a posé franchement la question, mardi 5 juillet, en conseil municipal.

    Le haut fonctionnaire en question est le préfet Alain Gardère, 59 ans, proche de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, ex-directeur de cabinet adjoint de Claude Guéant au ministère de l’intérieur, directeur du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), organisme de contrôle de ces entreprises, jusqu’à sa mise en examen, en janvier, pour « corruption passive »« prise illégale d’intérêts »« recel d’abus de biens sociaux » et« détournement de fonds publics ».

    Lire aussi :   Enquête sur le préfet Gardère : un patron de l’immobilier mis en examen et écroué

    Selon un article publié, le 30 juin, par Mediapart, M. Gardère jouirait d’un salaire net mensuel de 9 800 euros, d’une prime annuelle de 18 000 euros et de 55 000 euros de revenus fonciers, qui le placent largement au-dessus des plafonds de ressources ouvrant droit à un logement social.

    L’appartement en cause, de 75 m2, avec un loyer de 2 000 euros, est l’un des treize logements sociaux sur 65 au total d’un ensemble flambant neuf, aux allures un peu kitsch, style Disney, du tout nouveau quartier du Théâtre, à Puteaux.



    « Aucun avantage économique »

    Selon le cabinet du maire, il s’agit d’une construction financée par un prêt locatif social (PLS), de gamme plutôt haute dans la complexe hiérarchie des logements sociaux, auquel a été appliqué le surloyer maximal. Mais le plafond de ressources exigé en PLS, dans ce secteur géographique, ne dépasse pas 45 000 euros par an pour un couple, et il doit être respecté à l’entrée dans les lieux, le surloyer ne pouvant s’appliquer qu’à un locataire déjà en place, dont les ressources ont progressé au fil des ans et outrepassent les plafonds.

    Le code de la construction stipule, en outre, que l’attribution d’un HLM ne peut se faire à une personne déjà propriétaire d’un logement correspondant à ses besoins. « Mon client, M. Gardère, a perdu son logement de fonction et, avec ce nouveau logement, ne bénéficie d’aucun avantage économique, puisque son loyer est même légèrement au-dessus de celui du marché privé dans cette ville », précise son avocat, Me Jean Veil.

     Lire aussi :   « Emploi fictif » et « corruption » : les affaires troubles du préfet Gardère

    « De nombreux candidats ont refusé cet appartement, précise le cabinet du maire. Il a été finalement attribué par une commission où siègent des représentants de la préfecture des Hauts-de-Seine, et sur le contingent préfectoral. » Dans un communiqué, la préfecture des Hauts-de-Seine a répondu, vendredi 8 juillet, que « M. Gardère n’a jamais figuré sur les listes d’allocataires proposés par les services de l’Etat, qu’il s’agisse des publics prioritaires ou des fonctionnaires, sur le contingent préfectoral relevant de l’OPH de Puteaux ».

    « Totalement inacceptable »

    Mardi, en conseil municipal, Mme Ceccaldi-Raynaud – elle aussi fidèle de Nicolas Sarkozy – s’est retranchée derrière le récent rapport, de mars, de l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols), qui critique plusieurs attributions irrégulières de logements sociaux, mais, a-t-elle plaidé, pas celle-ci. Or, l’Ancols a examiné les attributions de 2009 à 2013, pas de 2014, année qui a vu exaucée la demande de M. Gardère.

    La ministre du logement et de l’habitat durable, Emmanuelle Cosse, a vivement réagi : « Cette situation, qui déroge aux principes et aux règles d’attribution des logements sociaux, est totalement inacceptable. Toute la lumière devra être faite sur les conditions dans lesquelles elle est intervenue et les responsabilités en cause. J’y veillerai personnellement. »

    Depuis sa création, le 1er janvier 2015, l’Ancols – aux pouvoirs renforcés par rapport à l’ancienne Miilos (Mission interministérielle d’inspection du logement social) – peut suggérer au ministre diverses sanctions. Vendredi, le préfet des Hauts-de-Seine a demandé « à la maire de Puteaux, en qualité de présidente de l’OPH, de prendre les dispositions nécessaires pour mettre fin à cette situation ».

     Lire aussi :   Avec la mise en examen d’Alain Gardère, la chute d’un pilier de l’ère Sarkozy

    Isabelle Rey-Lefebvre 
    Journaliste au Monde

     

    Quelques scandales préfectoraux

    Etc....




     


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  • Légion d'honneur


    Ou de la confiture donnée à tors et à travers.

    Ma réflexion va dans le même sens que mon article précédent de ce jours. Légion d'honneur, Marseillaise, drapeau, c'est du pareil au même. Des attrapes nigaud destinés à transformer les braves citoyens en moutons bien sages.

    Pour ce qui est de la légion d'honneur, vous avez sans doute remarqué avec quelle facilité elle est distribuée, mais pas à n'importe qui. Cette distinction, si peu distinguée est réservée à celles et ceux qui ont su faire parler d'eux et souvent, piétiner le bon peuple. Le peuple lui, se contente parfois de la médaille du travail, une autre distinction pas plus honorable, si si !!

    La preuve :

    Il y a une bonne quinzaine d'années, alors que je protestais contre ma précarité, au chômage, je me voyais remettre cette médaille en chocolat , pardon, du travail, par le Député-Maire d'Octeville ( Cherbourg ) Bernard Cazeneuve en personne.

    C'est dire la logique de cette attribution !

    Vous croyez qu'il y a matière à méditer ?

    Gaulois.

    Article des deux principaux médias à la botte

    Légion d’honneur : Marion Cotillard et Raymond Depardon parmi les décorés du 14 juillet

    Le Monde.fr avec AFP 14-07-16

     http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/14/legion-d-honneur-marion-cotillard-et-raymond-depardon-parmi-les-decores-du-14-juillet_4969266_3224.html



    Les acteurs Marion Cotillard et Pierre Richard, le moine bouddhiste Matthieu Ricard, l’ancienne syndicaliste Nicole Notat ou les photographes Raymond Depardon et Sebastiao Salgado font partie de la promotion du 14 juillet de l’Ordre national de la Légion d’honneur.

    Dans cette promotion de 654 personnes, publiée jeudi au Journal officiel, figurent deux grand-croix, la plus haute distinction de l’Ordre : Gilbert Guillaume, ancien président de la Cour internationale de justice, et Pierre Truche, premier président honoraire de la Cour de cassation. Olivier Schrameck, qui préside le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et fut directeur de cabinet du premier ministre Lionel Jospin, est promu commandeur.

    Plusieurs personnalités de la culture et de la communication sont décorées : le journaliste Alain Duhamel est élevé à la dignité de grand officier, l’exploitant et distributeur decinéma Marin Karmitz est promu commandeur, le délégué général du festival de Cannes, Thierry Frémaux, est promu au rang d’officier, ainsi que les acteurs et actrices Pierre Richard, Niels Arestrup et Ariane Ascaride et l’ancien PDG de TF1 Nonce Paolini.

    Le cinéaste Xavier Beauvois et les photographes Raymond Depardon (auteur du portrait officiel de François Hollande) et Sebastiao Salgado sont nommés chevaliers. Les historiens Annette Wieviorka et Jacques Julliard sont tous deux promus commandeurs.


    Lire aussi :   
    La Légion d'honneur en 5 questions



    Hommes d’affaires, hommes politiques et sportifs

    Dans le monde économique, l’Ordre a notamment promu commandeurs, Antoine Gallimard, PDG des éditions du même nom, et Pierre Mongin, directeur général de Engie (ancien patron de la RATP et ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon). Frédéric Gervoson, PDG de Andros est, lui, promu officier.

    Laurent Castaing, directeur général de STX France (chantiers navals de Saint-Nazaire) est nommé chevalier, de même que Nicole Notat, l’ancienne patronne de la CFDT (1992-2002), aujourd’hui à la tête de Vigeo, société d’audit-conseil en responsabilité sociale. Parmi les personnalités politiques, sont notamment distingués les anciens ministres, Anicet Le Pors (commandeur), Claude Evin (officier) et François Loos (chevalier). Le politologue Pascal Perrineau est nommé chevalier. Chez les sportifs, Hacine Cherifi, ancien champion du monde de boxe, est lui aussi nommé chevalier.

    Dans cette promotion figurent également le moine bouddhiste Matthieu Ricard, proche du dalaï-lama (chevalier), le criminologue Alain Bauer (commandeur) ainsi que six compagnons de la Libération, parmi lesquels Alain Gayet (grand officier), grand-père de l’actrice Julie Gayet.




     


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  • Aux armes citoyens

     Ou comment faire passer ce chant de guerre

    Revoilà la Marseillaise sur le devant de la scène. Maintenant, c'est le concours de la meilleur interprétation !

    Un moyen par excellence de formater les foules, plus particulièrement les jeunes plus fragiles en terme de philosophie et politique. C'est d'autant plus regrettable en période du 14 juillet que s'est approprié le pouvoir.

    Christiane Taubira refusait en 2014 d'entonner ce chant obscène. Probablement plus soucieuse de démocratie que du nationalisme galopant. Que cette femme, si souvent victime de racisme et autres bavures se rassure, elle n'est heureusement pas la seule à bannir un hymne barbare.

    Gaulois.   

     

     

     

     


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  • La France dépotoir

    Ou les routes de la honte

    Notre pays détient de nombreux records, entre autres celui des déchets jetés un peu partout sans le moindre souci de l'environnement. 

    N'ayons pas peur de l'image peu élégante : Si les citoyens prennent autant de soin de leur C.. que le bord des routes, leur endroit ne doit pas être beau à voir !

    Gaulois. 


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  • SDF indésirables

    Ou les bourgeois et la misère

    La misère et la bourgeoisie ne font pas bon ménage. Pourtant l'un ne va pas sans l'autre. Dit autrement, dans notre société actuelle, les SDF et leurs cortèges de misère existent parce que les bourgeois et leur étalage de richesses existent eux aussi. Il n'est pas du tout indécent de prétendre que les gens de la rue y sont à cause des riches arrogants.

    La cerise sur le gâteau ; les opposants au projet argumentent le sacrifice d'un espace vert. A qui veut-on faire croire que ces gens-là ont la fibre écologique ?

    Pour une fois, les bourges du 16eme n'ont pas eu gain de cause.

    Non décidément, les résidents de certains quartiers « chics » de Paris sont à des années-lumière de la réalité. Celle du partage des richesses.

    Gaulois.

     

     


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  • Lacrymos au berceau

    Ou les pitbull de la république dans leurs basses œuvres !

    Non mais c'est vrai ça, que faisait là cette femme et son bébé ?

    Plus sérieusement, les violences policières n'ont plus de frontière – Dans tous les sens du terme. Ceux-là ne sont plus à une bavure près. Même si la mort est parfois au rendez-vous. Là, le bébé en réchappe.

    Puisque l'on vous dit et que l'on vous répète que la France, pays des droits de l'homme, est un pays bien ancré dans le fascisme. Pour preuve la réaction de la préfecture de Bobigny qui met en avant d'abord et avant tout l'individu, sans doute un dangereux terroriste !

    Assurément, ça va mal finir.

    A préciser que ce fait divers est trop banal pour que les médias en parlent.

    Après tout, c'est quoi la vie d'un bébé, pour ces brutes épaisses et ceux qui donnent les ordres.

    Merci au Canard Enchaîné.

    Gaulois.

     

    Violences policières: ça suffit!

    1 JUIL. 2016 

    PAR JEAN-PIERRE ANSELME

    https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-anselme/blog/010716/violences-policieres-ca-suffit

    « On ne compte plus le nombre de fractures, plaies, traumatismes crâniens et contusions issus d’affrontements avec les policiers. [...] Les victimes se chiffrent par centaines. » Cinq organisations (Attac, Acat France, Avocats debout, Union syndicale Solidaires, Union nationale lycéenne) dénoncent « une stratégie de maintien de l’ordre délétère qui contribue à l’escalade de la violence ». Tribune 

    « Officiellement, seulement 48 plaintes pour violence policière ont été enregistrées par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) depuis le début du mouvement contre le projet de réforme du droit du travail. » © Patrick Mignard

     

    Dans le contexte du mouvement social d’opposition au projet de réforme du droit du travail, de nombreux manifestant(e)s ont été blessé(e)s ces dernières semaines par l’usage de la force policière, parfois très gravement. Le 28 avril, à Rennes, un jeune homme de 20 ans a perdu l’usage d’un œil, vraisemblablement suite à un tir de lanceur de balle de défense. Le 26 mai, à Paris, un journaliste indépendant a été plongé dans le coma, probablement après avoir été touché en pleine tête par un projectile de grenade de désencerclement. Le 14 juin, toujours à Paris, un homme a été grièvement blessé, apparemment atteint par une grenade lacrymogène qui l’a gravement brûlé au niveau de la nuque, et dont les séquelles sont encore inconnues aujourd’hui.

    On ne compte plus le nombre de fractures, plaies, traumatismes crâniens et contusions issus d’affrontements avec les policiers. Selon divers recensements, les victimes se chiffrent par centaines. Parmi celles-ci se trouvent des enfants, des lycéens, mais aussi des personnes plus âgées. Les journalistes, photographes et reporters n’ont pas été épargnés. Un très grand nombre de vidéos, photos et témoignages relatant ces faits ont été diffusés par les médias et sur les réseaux sociaux. Au cours de ces manifestations, il a été constaté l’utilisation importante d’armes intermédiaires, telles que des lanceurs de balle de défense et des grenades (de désencerclement notamment). Les conditions légales de l’usage de ces armes, que sont la nécessité et la proportionnalité, ne sont malheureusement pas systématiquement réunies. Ces faits sont d’une très grande gravité et doivent amener les autorités de notre pays à réagir.

    Officiellement, seulement 48 plaintes pour violence policière ont été enregistrées par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) depuis le début du mouvement contre le projet de réforme du droit du travail. Il n’existe, à l’heure actuelle, aucun recensement des cas d’utilisation abusive de la force publique par le ministère de l’Intérieur. La directrice de l’IGPN, dans une intervention récente, avouait cette lacune et annonçait vouloir y remédier dans les années qui viennent. Mais c’est dès maintenant qu’il faut agir. Au-delà de ce nécessaire travail de recensement, il faut rompre avec des pratiques qui conduisent à une escalade de la violence.

    Les interventions des forces de l’ordre sont marquées par l’absence de communication et le primat accordé à l’action offensive. Cette méthode n’est pas seulement inefficace pour gérer les foules : elle est dangereuse. Les armes dites « intermédiaires », susceptibles de blesser ou tuer, sont utilisées de manière systématique depuis dix ans, occasionnant des blessures graves, et ayant entraîné la mort de Rémi Fraisse. A cet égard, l’État a engagé, en mars 2016, une commande exceptionnelle de munitions pour lanceurs de balles de défense, afin d’équiper les forces de l’ordre. Le montant de cette commande s’élève à 5,57 millions d’euros pour une quantité estimée à 115.000 munitions par an pendant quatre ans. Pourtant en Allemagne, en Suède, au Danemark, en Angleterre, aux Pays-Bas et en Suisse romande, les lanceurs de balle de défense, grenades et autres armes intermédiaires susceptibles de blesser ou tuer ne sont pas utilisés, car jugés trop dangereux et intolérables dans une démocratie.

    Qu’attendent les pouvoirs publics pour rompre avec une stratégie de maintien de l’ordre délétère, qui contribue à l’escalade de la violence ? Encore combien de jeunes éborgnés par des lanceurs de balle de défense ? Combien de personnes mutilées suite à l’utilisation de grenades ? Il est urgent que les autorités prennent leurs responsabilités sans attendre que surviennent de nouveaux drames.

    Attac

    Acat France

    Avocats debout

    Union syndicale Solidaires

    Union nationale lycéenne

    1er juillet 2016

     

     

     


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