• Les meilleurs amis du monde

    L'espèce humaine devrait en prendre de la graine. Certes, c'est un fait rare, mais tellement symbolique.

    La différence entre les animaux et les humains saute aux yeux ! Les premiers ne sont pas racistes. Les seconds, soit disant doués d'intelligence se détruisent entre eux par cupidité pour le pouvoir et le fric. Les animaux ne tuent pas leurs semblables, mais d'autres espèces dont ils sont les prédateurs pour se nourrir. De tous temps et depuis qu'il existe, l'humain s'est fait la guerre, aujourd'hui plus que jamais.

    Quel gâchis ! Restons quand-même résolument positifs, même si ce n'est pas facile.

    Que 2016 apporte un peu d'ouverture d'esprit et de tolérance.

    Gaulois.

    Dans un zoo de Californie 2003 - 2004

     

     


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  • Sanction du droit d'expression

    Personne ne peut le nier, les attentats du 13 novembre dernier en France marquent à jamais les esprits. Nous ne pouvons qu'être solidaire avec les familles des victimes.
    Cependant, les délires des médias à la botte reflètent parfaitement les dérives dictatoriales de l'exécutif. D'un côté, ça fait vendre des feuilles de choux nauséabondes et de l'autre côté réduit encore les libertés, qu'elles soient  individuelles ou collectives.

    Voici une preuve flagrante de l'atteinte aux libertés d'expression, dont cette jeune femme fait les frais.

     Qu'elle soit fonctionnaire titulaire ou en contrat d'avenir ne change rien à l'affaire. Elle ne s'est pas exprimée sur son lieu de travail. Ce qu'elle déclare n'est pas un secret de polichinelle et reflète bien la réalité, n'en déplaise à ceux qui nous gouvernent. Son discours n'a rien de décousu, contrairement à ce qu'affirme le torchon. Son revirement sur ses déclarations ne sont certainement pas le fait du hasard ou une incohérence de sa part, mais à n'en guère douter le fait de menaces à son encontre, comme sait si bien le faire l'exécutif actuel.

    Plus loin :

    http://www.metronews.fr/info/etat-d-urgence-apres-les-attentats-les-premieres-contestations-apparaissent/mokB!0mPAukj51XeFU/

     http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2015/12/la-repression-policiere-a-paris-et-la-derive-dictatoriale-en-france-wsws.html

    http://news.lexpress.fr/video-pantin-un-controle-d-identite-degenere-une-mere-de-famille-blessee-17624

    La gouvernance mondiale, ou plutôt le terrorisme d'état est bien en marche.

    Gaulois.


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  • La sphère nucléocrate

    Ou la fabrique de l'ignorance

    Un document très intéressant sur l'exercice du bon sens. C'est bien connu, les promoteurs du nucléaire ignorent la démocratie. 

    Merci à leurs auteurs Catherine LIEBER et Yves LENOIR

    Gaulois.

     

    QUELQUES DECRYPTAGES   DU NUCLEARISME  PAR UNE NON-SCIENTIFIQUE

    ou l'exercice du bon sens face aux « experts » pro-nucléaires

    « D'abord ils vous ignorent, puis ils rient de vous, puis ils vous combattent, puis vous gagnez » (Gandhi)

    Catherine LIEBER
    Membre du Comité Antinucléaire de Paris de 1972 à 1976
    Secrétaire de campagne de René Dumont sur les questions nucléaires
    Membre du Bureau d'Enfants de Tchernobyl-Belarus

    Yves LENOIR
    Membre en 1974-1975 du groupe de Travail – options techniques pour les déchets radioactifs,
    sous-groupe du groupe interministériel d'évaluation de l'environnement
    Président d'Enfants de Tchernobyl-Belarus

     


                                                  
    Préface

    Bien souvent, les lobbyistes de l'atome profitent de leur statut de scientifiques pour écraser de leur savoir les opposants, et les réduire au silence. Or, « le  bon sens étant la chose du monde la mieux partagée » selon Descartes, il nous est possible d'exercer notre simple logique pour apercevoir dans leurs discours et leurs agissements un certain nombre de mensonges, d'absurdités ou d'anomalies accessibles aux simples mortels que nous sommes. N'hésitons donc pas à exercer à leur encontre nos facultés de raisonnement, et ne nous laissons pas intimider par l'autorité qu'ils s'arrogent au nom des  compétences qu'ils prétendent avoir.

    QUELQUES ABSURDITES LOGIQUES COMMISES PAR LES « EXPERTS »:

    Probabilisme mal compris:
         Avant l'accident de Tchernobyl, les « experts » assuraient qu'il y avait une chance sur 2 millions qu'un tel accident se produise. (Le bulletin de l'AIEA de février 1983 présentait la filière RBMK - celle du réacteur de Tchernobyl - comme la plus sûre au monde).
         La conséquence implicitement (ou explicitement) tirée était : « un tel accident ne se produira jamais ».
         Erreur logique! En réalité, cela signifiait qu'un tel accident pouvait se produire... Ceux qui ont émis cette objection ont vu – à leur grand regret – les événements leur donner tragiquement raison!
         En fait, se lancer dans des calculs de probabilité sur l'éventualité d'un accident majeur est totalement dénué de sens. Les experts étaient satisfaits de pouvoir dire: la probabilité est infime. Mais ils avaient le tort de considérer (ou de laisser croire) que probabilité infime = 0 probabilité! Quelle probabilité infime y avait-il pour qu'un aigle tue Eschyle en laissant tomber une tortue sur sa tête? C'est pourtant ce qui s'est produit...
         Ce que l'on aurait dû  prendre en considération, c'est l'ampleur plus ou moins dramatique du risque (même infime) pris. Comme pour le pari pascalien, ce qui compte davantage que le calcul de probabilité, c'est la valeur de l'enjeu. En admettant le calcul (erroné) que l'on faisait, il y avait 1.999.999 chances que l'accident n'ait pas lieu. Mais l'unique risque qu'il se produise induisait la mort de centaines milliers de personnes, et de centaines de milliers d'autres êtres vivants, la contamination d'une partie de la planète pour des siècles, la dégradation du capital génétique de générations successives... On peut raisonnablement estimer que cet « enjeu » n'était pas acceptable.
       *
          Conduite à risque:
         Après Fukushima, instruit par l'expérience, Jacques Repussart, Directeur de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, interviewé par Olivier Boulanger*, prône l'acceptation du risque – et notamment du risque nucléaire - en ces termes: « Le risque zéro n'existe pas. La vie de l'homme est pleine de risques (…) L'absence de risque, ce n'est même pas souhaitable sauf à ne plus rien faire ».
         Examen logique: Cette déclaration fait un amalgame de  tous les types de risques, comme s'ils étaient tous similaires. Elle assimile risques naturels et risques créés par l'homme, risques inévitables et risques évitables par une décision humaine.
        D'autre part, elle affirme une « logique » du tout ou rien: ou l'on refuse LE risque (tous les risques) et on ne fait plus rien, ou on accepte LE risque (n'importe lequel)  et on continue d'agir.
         Enfin, elle élude les questions de fond: qui accepte quel risque et pour qui?
    Et pourquoi?
    *Universcience .tv, video visible sur le site.
    *
        Causalité niée:
         On entend souvent cet argument: «Le lien entre contamination radioactive ( ou « faibles doses ») et augmentation du nombre des cancers (des leucémies, des malformations congénitales, des maladies cardiovasculaires, etc …) n'est pas prouvé scientifiquement».
        Admettons les prémisses (fausses) de ce raisonnement! Laissons de côté l'historique de cette absence affirmée de preuves scientifiques, et les diverses responsabilités dans cette absence prétendue.
         La conséquence abusivement tirée en est: « Il n'y a donc aucun lien entre cette contamination et les maladies (précitées) ».
         Erreur logique! Qu'un lien ne puisse pas être démontré scientifiquement ne signifie pas qu'il n'existe pas! Pour preuve, le lien entre tabagisme et cancer du poumon. Pendant des décennies, il a été nié par les marchands de cigarettes et leurs affidés, avec le même argument. Or, il existe bel et bien!
    *
         La charrue avant les boeufs:
         En avril 1974, à la fin d'une réunion officielle dans un cadre interministériel, consacrée à la question des déchets radioactifs, Yves Lenoir* demanda à Pierre Pellerin* pourquoi son service, à l'instar des études menées en grande Bretagne et aux Etats-Unis, ne lancerait pas une recherche épidémiologique sur la cohorte bien identifiée des professionnels exposés aux rayonnements ionisants dans l'industrie atomique nationale. Ce dernier lui répondit: « « Pourquoi chercher puisqu'on ne trouvera rien! »
        Aberration logique! Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette attitude est en totale contradiction avec ce que l'on considère comme une démarche scientifique: la conclusion ayant été posée avant même l'examen des faits, on s'est dispensé de cet examen...
     *1-Yves Lenoir: Président d'Enfants de Tchernobyl-Belarus, membre en 1974-1975 du groupe de Travail – options techniques pour les déchets radioactifs, sous-groupe du Groupe interministériel d'évaluation de l'environnement. Anecdote rapportée dans sa conférence:  Et si on parlait de radioprotection , lesproduitsdujardin Edit.
    La première publication de cet échange se trouve dans Tchernobyl, la tragédie optimisée ,éditée en 1996 par les Amis de la Terre et le CEDI.
    *2-Pr Pellerin, Directeur du Service de Protection contre les Rayonnements Ionisants.
    *
           La charrue avant les boeufs (bis):
           Le gouvernement japonais  a fait sienne cette attitude.
         Anand Grover, rapporteur spécial du haut Commissariat aux droits de l'homme des Nations Unies, lui recommande lors d'une conférence à Genève, le 27 mai 2013, de « ne pas limiter les contrôles sanitaires des enfants au seul examen de la thyroïde et de les étendre à l'ensemble des effets sanitaires potentiels, notamment à travers des examens urinaires et de sang ». Le gouvernement japonais répond, dans un contre-rapport rendu public lors de la même conférence: « Pourquoi les examens de sang et d'urine sont-ils requis? Sur la base de la possibilité de quel type de troubles sont-ils justifiés? (…) Les examens de dépistage (…) ne doivent pas être imposés aux habitants locaux car ils constituent un fardeau inutile. »[C'est moi qui souligne]
         Pourquoi chercher d'éventuelles pathologies radioinduites, puisqu'il est décidé qu'on ne trouvera rien? Le plus insupportable, c'est que cette stratégie du camouflage se revêt du manteau de la philanthropie: « L'idée est inacceptable parce que nous ne devons en aucun cas accabler les riverains en les contraignant à subir des examens médicaux injustifiés. »
    *
         Un bon scientifique est un scientifique qui laisse sa sensibilité au vestiaire!
         Le Dr Austin M. Brues* présenta, dans un article de 1955, les généticiens inquiets des effets de la contamination radioactive sur le capital génétique de l'humanité comme des êtres guidés par leurs émotions, et donc incapables d'une étude scientifique objective. Un bon chercheur doit  être dénué de « sentimentalisme »... « Inhumain » serait peut-être le terme approprié?
    *
         Archaïsme de la pensée:
         Ce même Dr Brues* écrit: « Elles sont victimes [suite à une contamination radioactive]  parce qu'elles avaient besoin de l'être ». En d'autres termes,elle sont victimes parce qu'elles avaient intérêt à être malades (... ou même à mourir?)!
              Examen logique: on retrouve là un des schémas les plus archaïques de la pensée humaine. Si quelqu'un est frappé par le malheur, c'est qu'il en est responsable ou complice. De là à dire qu'il l'a cherché, voire mérité ...
    *Directeur  de recherche Biologique et Médicale  au laboratoire national Argonne, qui dépendait de l'AEC. Il publia cet article intitulé  The new Emotionalism in Research dans le Journal of Cancer Research, le 15 avril 1955
    *

         La « radiophobie », une invention bien commode:
         Les nucléocrates prétendent que l'augmentation des pathologies diverses chez les populations vivant en zones contaminées s'explique, non par la radioactivité à laquelle elles sont soumises, mais par la peur qu'elles en ont. Il s'appuient sur un concept « découvert » en 1985 par Mark Sheaffer, un psychiatre de Bethesda. Il cherchait une explication à la baisse d'immunité observée chez des personnes habitant près de la centrale de Three Miles Island. Or la théorie admise ne prévoit que cancers et malformations comme conséquences sanitaires de l'exposition à des doses non létales de radiation. Au lieu de s'interroger sur cette théorie que les faits remettaient en question, il l'a prise comme prémisse indiscutable d'un raisonnement déductif que l'on peut ainsi formuler: puisque la baisse d'immunité ne peut venir des radiations, alors celle-ci doit venir d'ailleurs. Ces personnes immuno-déprimées sont angoissées. Donc, c'est l'angoisse qui est la véritable cause de leurs troubles. CQFD.
         Il n'est pas surprenant que les nucléocrates aient adopté cette explication, et qu'ils en en aient usé et abusé: elle est si  merveilleusement opportune! Et si intéressante pour les lobbyistes de l'atome. Tout d'abord, elle permet de les dédouaner de la responsabilité des maladies additionnelles en zones contaminées. Les vrais responsables, encore une fois, ce sont les victimes, qui ont tellement peur qu'elles s'en rendent malades! Mais un autre avantage s'ajoute à celui-ci: la théorie de la radiophobie permet de désigner ceux qui dénoncent la nocivité de la radioactivité comme les seuls coupables, puisqu'ils nourrissent la peur en avertissant du danger! D'où un troisième avantage: on peut légitimer la censure - voire la répression - à leur égard.
         Cette théorie comporte cependant un AVEU de taille: il y a bien augmentation des pathologies en zones contaminées, puisqu'on est obligé d'en chercher l'explication...
      *
         Atteinte au principe de non-contradiction:
         Une étrange distorsion de la pensée se fait jour, quand on examine les divers discours des nucléaristes: ils affirment en même temps un principe d'incertitude – « il y a controverse sur l'effet des faibles doses, on ne sait pas, rien n'est prouvé, l'impact de Tchernobyl sur l'augmentation des pathologies est impossible à distinguer en pratique parmi tous les autres facteurs »...etc – et un dogmatisme péremptoire dès qu'il est question de l'avenir des populations contaminées – « il n'y aura pas de morts dues aux radiations » (déclaration de Claude Allegre dans les jours qui ont suivi Fukushima)...
         Ces gens savent-ils encore ce que réfléchir veut dire?

    ANALYSE DE FORMULATIONS REVELATRICES:
      
         Saut dans l'inconnu:
         En 2011, Jacques Repussart, , directeur de radioprotection et de sûreté nucléaire, intervient* lors de l'audition parlementaire ouvrant le séminaire du CODIRPA* sur la gestion des accidents nucléaires: « Il faut accepter de se préparer à des situations complètement inimaginables », déclare-t-il.*
    *1-cf. le Figaro.fr du 06/05/2011
    *2-CODIRPA: Comité Directeur pour la gestion de la phase Post-Accidentelle d'un accident nucléaire ou d'une urgence radiologique. Mise en place depuis 2005 par l'ASN.
    *3-La phrase de Repussart ne concerne pas l'exercice CODIRPA, qui part d'hypothèses d'accidents définies. Elle se réfère à ce qui dépasse de façon « inimaginable » ces hypothèses.
         Examen logique:Comment diantre se préparer à ce qu'on ne peut pas imaginer? Comment se protéger de ce qui dépasse nos capacités de prévision? Que signifie, dans cette optique, « se préparer »? Eh bien, sans doute se préparer psychologiquement, toute autre préparation apparaissant comme une gageure impossible à remplir! *Et se préparer psychologiquement, ce ne peut être que se résigner à subir ce que l'on ne peut même pas anticiper.
         Le non-scientifique s'étonne! Les « experts » qui se targuent d'être les plus savants et les plus rationnels des hommes semblent incapables d'entrevoir le simple « imaginable », et d'envisager la plus logique des protections: refuser cet inimaginable qui se profile en abandonnant l'énergie qui le suspend sur nos têtes.
    *Cette conclusion à laquelle mène le simple bon sens est confirmée par l'examen des textes  qui suivent...
    * Pour plus d'information, voir la Note 1.
    *
         Créer un homme nouveau, « l'homo atomicus »:
         A la même époque que le Dr Brues, le Dr John Bugher * récuse les craintes d'un généticien en ces termes: « ...notre problème d'ajuster l'homme à un monde dans lequel l'énergie nucléaire est largement utilisée est suffisamment sérieux pour qu'on se dispense d'exagérer la portée de petites probabilités évanescentes ».
         Examen logique:  ce médecin considère que sa tâche fondamentale, autrement plus « sérieuse » que celle de s'inquiéter du patrimoine génétique de l'humanité, consiste à « ajuster l'homme » au monde que lui préparent ses pairs! Il ne s'agit donc pas de construire un monde pour l'homme,  mais d'adapter l'homme au monde qu'on lui construit.
         Admirons les termes choisis pour déconsidérer les inquiétudes exprimées: « petites probabilités évanescentes ». « Ah, qu'en termes galants ces choses-là sont dites! »(Le Misanthrope de Molière)
    *Directeur de la division biologie et médecine de l'AEC. Cette réponse est citée dans la conférence d'Yves Lenoir, Et si on parlait de radioprotection.
    *
         Créer un homme nouveau, « l'homo ignarus»...:
         Après Fukushima, le physicien sud-coréen Jaiki Lee* appelle de ses voeux « une réforme de la perception du public qui doit apprendre à vivre avec le nucléaire », considérant que « la curiosité tue » bien davantage que les radiations!
         Il faut avouer qu'il y a une cohérence parfaite et une impressionnante continuité des discours, à travers les décennies. Faut-il parler de formatage?
    *Nippon Foundation International Expert Symposium, colloque Radiation and health Risks, 11 et 12 septembre 2011 à Fukushima.
    * Pour plus d'information, voir la Note 2.
    *

            Créer un homme nouveau, « l'homo docilis ...»:
         La psychiatre Evelyn Bromet*, intervenant dans le projet psychiatrique mis en place à Fukushima, considère « la méfiance envers les autorités comme un facteur de risque pour la santé mentale ».
        Examen logique:  la dissidence assimilée à un problème psychiatrique, cela rappelle quelque chose...Que fera-t-on de ceux qui s'obstineront  à se méfier?
    * colloque déjà mentionné Radiation and health Risks.
    *
        ...ou « l'homo patiens»:
        Toujours très soucieux de la santé mentale des personnes soumises à une contamination radioactive, les psychiatres envisagent maintenant de travailler en amont de la catastrophe. Craig Katz, psychiatre à l'Icahn School de New York*, constatant que les victimes d'affections psychopathologiques consécutives à une catastrophe présentent souvent des prédispositions aux troubles mentaux et des traumatismes antérieurs à celle-ci, recommande de « rendre la population mentalement plus saine avant la catastrophe, de manière à ce qu'elle soit mieux préparée lorsque survient cette dernière. »
    *FMU-IAEA International Academic Conference, Radiation, Health and Society, 21-24 novembre 2013, Fukushima. Cette idée apparaissait déjà dans les discussions préalables à la rédaction de la constitution de l'OMS, dans les années 1946-48.
    *
          Les cavaliers de l'apocalypse:
         Le rapport N° 151  dans la base TRS de l'OMS, en date de 1958, se termine par ces considérations édifiantes à propos des rapports entre dirigeants et savants: «Enfin, si l'on considère la position des dirigeants et des autorités, il y a peu d'espoir qu'une forme quelconque d'action et d'éducation sur le plan de la santé mentale amène une modification générale de leurs attitudes.
    (...) Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accommoder de l'ignorance et de l'incertitude et qui, pour citer Joseph Addison, le poète anglais du XVIII° siècle, saurait 'chevaucher [dans]l'ouragan et diriger la tempête'. »
         Deux remarques:     
         Si l'on traduit cette belle déclaration, elle signifie que l'énergie atomique civile a besoin, pour prospérer, que les dirigeants ne cherchent pas à savoir et se préparent à gérer des catastrophes par avance acceptées.
         On est obligé de conclure que la démocratie n'a pas à s'exercer en ce qui concerne l'énergie nucléaire: car les élus, acceptant l'ignorance, gèreront en se contentant d'appliquer les décisions d'experts non-élus ( comme ceux de l'AIEA à Fukushima).
    *
         Les chiffres qui effacent l'homme:
         Le Chernobyl Forum (2003-2005) formule ainsi ses prédictions concernant l'état de santé des « personnes ayant été plus spécifiquement exposées »: « la hausse possible de la mortalité par cancer provoquée par cette exposition aux radiations ne pourrait pas dépasser quelques petits pour-cents. Cela pourrait finalement représenter jusqu'à 4000 cancers mortels... »
         Examen logique: laissons de côté le caractère scandaleusement faux de cette évaluation. Même si elle était vraie, elle devrait susciter l'indignation! La vie humaine est réduite à des chiffres, ce qui lui ôte tout caractère individualisé, et réduit le crime à un simple calcul. Des « petits pour-cents », ce n'est rien! (Ainsi les déportés étaient-ils réduits à des nombres inscrits sur leur chair avant d'être exterminés). Mais la traduction qui suit – 4000 morts – devrait faire réfléchir. C'est plus que le nombre de morts du World Trade Center, l'attentat terroriste  meurtrier qui a traumatisé le monde occidental... D'où vient l'indifférence à l'égard de ce chiffre?
         Entrer dans le débat sur les chiffres est certes une nécessité. Mais c'est accepter une vision purement  comptable dont la conséquence perverse est de faire oublier de quoi – de qui – on parle. Voilà pourquoi le regard d'un non-scientifique peut être irremplaçable dans certains cas. Les controverses spécialisées ne sont pas de son ressort, et ne le détournent pas de l'essentiel: la réalité humaine dissimulée par les chiffres. Ce que voit le non-scientifique, c'est que pour les nucléocrates, il y a un certain nombre de morts qu'ils considèrent comme dérisoire et sans importance: 4000, peut-être plus?... On devrait leur demander où ils situent leur plafond d'acceptabilité...
    *
         « Tout ce qui ne tue pas rend plus fort »!
         Gerry Thomas, directrice de la Chernobyl Tissue Bank à Londres, analyse* ainsi l'accroissement des cancers de la thyroïde provoqué par la contamination radioactive, seule conséquence que n'ont pu nier les nucléocrates: « Finalement, le cancer de la thyroïde est facilement soigné (…) De nos jours, avoir un cancer ne signifie plus mourir ».Ouf! Tout va bien!
         Examen logique: Être opéré, subir radiothérapie et chimiothérapie, vivre sous traitement permanent pour remplacer l'organe qui a dû être enlevé, c'est sans importance, du moment que l'on n'en meurt pas! Oui à la maltraitance, du moment  qu'elle ne tue pas!
     *Libération, 12 mars 2012
      
    EXAMEN DE FAITS SIGNIFICATIFS:

      « Ne laissez pas les intellectuels jouer avec les allumettes » (Prévert):
         On s'est lancé dans le développement d'une activité humaine créatrice de déchets hautement toxiques – et ce, pour des millions d'années en ce qui concerne certains de ces déchets - avant de savoir si on pourrait éliminer leur toxicité.
         Qu'en déduire? Qu'on est en présence de fous dangereux et irresponsables.
         Dire, comme n'ont cessé de le faire les  adorateurs du nucléaire, « la science trouvera », relève de la pensée magique, non de la rationalité dont ils se réclament.
         Qu'a donc trouvé « la science »? Enfouir ces déchets.
         Traduction: On met la poussière sous le tapis.
    *
         « Ne laissez pas les intellectuels... » (bis):
         Le non-scientifique, réfléchissant à la question des déchets, s'aperçoit qu'il faut y inclure les centrales nucléaires arrivées au terme de leur utilisation. Or leur démantèlement pose des problèmes considérables, que les promoteurs du nucléaire ne savent pas gérer. En d'autres termes, on a construit des usines d'un type nouveau, posant un problème nouveau – la contamination radioactive irréversible et massive des matériaux les constituant– avant d'avoir déterminé comment on pourrait répondre à ce problème nouveau.
        Suggestion malveillante:
         Certes, le raisonnement qui amène à prolonger la vie des centrales nucléaires au-delà de leur durée prévue est essentiellement économique, d'une nature très classique pour tout ce qui touche aux infrastructures: elles coûtent très cher, il faut les faire durer. En outre, leur renouvellement coûte plus cher que leur maintien en service.   Mais on ne peut que constater qu'en retardant le moment de fermer les centrales nucléaires existantes, les nucléocrates retardent du même coup la mise en évidence de leur imprévoyance et leur incurie. Cela tombe bien!
         Examen logique des deux derniers points: une génération de décideurs a créé un problème dont elle n'avait pas la solution et a laissé aux générations qui la suivraient le soin de le résoudre. N'y a-t-il pas là une perversion, voire un renversement,  du lien transgénérationnel? Aux enfants de réparer les dégâts causés par leurs parents immatures...
    *
        Dormez tranquilles, braves gens! :
         Jacques Lochard, un des grands pontes du projet ETHOS*, membre de la CIPR, s'insurge contre l'évacuation prétendument abusive des populations en ces termes:  « On ne va pas évacuer contre leur gré des centaines de milliers de personnes pour les protéger d'un risque minime. »
         Encore une fois, le camouflage prend l'apparence de la philanthropie: il s'agit de respecter la liberté des gens qui ne veulent pas partir de chez eux! Pourquoi ne veulent-ils pas partir? Sont-ils tous volontaires pour rester? Qu'est-ce que le « risque minime » dont parle Lochard? Qui a décrété que ce risque était minime? Ne soyons pas trop curieux... C'est plus dangereux que d'être irradié!
    *Ethos in Fukushima, programme sous l'égide de la CIPR.
    *
        Pas de panique!
         Après l'accident de Tchernobyl, le bulletin d'avril 1987 de l'AIEA précise, à propos de l'évacuation des populations hors des zones contaminées: « la sélection des niveaux de danger impliquant l'introduction de telle ou telle mesure de protection ne doit pas être seulement basée sur des considérations quant au risque biologique d'une exposition aux radiations, mais aussi sur l'effet psychologique négatif et la nocivité pour la santé publique qui pourraient résulter de la mise en oeuvre d'une mesure donnée ».
        Traduction: il vaut mieux laisser les gens vivre dans des zones dangereuses pour leur santé que de leur faire peur en les évacuant.
         Un avantage de cette option, c'est qu'elle dissimule l'ampleur du désastre. Moins on évacue, plus les conséquences de l'accident paraissent minimes!
    « Sur les noires couleurs d'un si triste tableau
    Il faut passer l'éponge et tirer le rideau » (Rodogune de Corneille)*
            Soulignons cependant que cette explication donnée par l'AIEA constitue en même temps un AVEU: on a laissé sciemment des populations vivre dans des zones où existe un « risque biologique » dû à « une exposition aux radiations ».
    *C'est aussi l'application du Principe d'Optimisation de la CIPR, examiné ci-après.
    *
         « Le veau d'or est toujours debout! » (Faust de Gounod):
         Le Principe d'Optimisation, ardemment défendu par le Dr Henri Jammet*, conditionne les mesures de protection radiologique à leur coût, comparé à celui des dommages sanitaires qu'elles éviteraient, quand rester dans les limites des doses légales n'est plus tenable.
         Traduction: on ne protège pas quand cela coûterait plus cher que de gérer ensuite les dommages sanitaires.
    *1° chef du Service de Protection Radiologique du CEA en 1951, représentant de la France à l'UNSCEAR (United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiations), vice-président de la CIPR (Commission Internatio-
    nale de protection Radiologique).
    *
         « Circulez, il n'y a rien à voir! » (Coluche):
         Le Japon a adopté une loi « de protection du secret spécial d'Etat » le 6 décembre 2013. Selon cette loi, tout élément relatif à la sûreté des centrales nucléaires et aux conséquences d'un accident sur les populations relève désormais de la diplomatie étrangère, de l'anti-espionnage et de la lutte anti-terroriste. Ainsi, quiconque voudra dévoiler, voire même simplement étudier, les effets de la catastrophe de Fukushima se verra passible de 5 à 10 ans de prison!
    *
         Assurons-nos arrières:
         L'AIEA a proposé  un accord qualifié de Practical Arrangements à la Préfecture de Fukushima, au Ministère japonais des AE et à l'Université médicale de Fukushima. Dans les clauses de cet accord figurent – parmi d'autres- celles-ci:
    (8)- chaque partie assure la confidentialité de toute information classée confidentielle par l'autre; (10)- le gouvernement japonais accepte l'accord sur les privilèges et l'immunité de l'AIEA.
         Examen logique: La confidentialité n'étonne pas. Elle est dans la droite ligne de l'attitude déjà rencontrée sur ce sujet... Mais soulignons cette « immunité » que se garantit l'AIEA: c'est une clause classique qui protège tout fonctionnaire expert international dans l'exercice de son mandat onusien. Mais elle prend une résonance bien particulière quand il s'agit de santé publique et d'atome, car s'assurer l'immunité dans ce cas, c'est envisager un possible délit, voire un crime, d'avance impunis!  
          

    UNE MISE EN CAUSE DU DOGME DE  L'IMMACULEE SCIENCE

         Renversons les idoles.
         La science bénéficie d'une image de marque d'humanisme, de philanthropie, de désintéressement qui fait que l'on ne peut soupçonner ses pratiquants de mensonges ou de crimes délibérés. Or la naïveté n'est plus acceptable après ce que nous a montré le XX° siècle. Il est bien connu, par exemple, que des médecins ayant prêté le serment d'Hippocrate ont fait des expériences atroces sur les cobayes humains des camps de concentration. On sait aussi que des expériences ont été faites sur des citoyens américains pour tester l'effet de la radioactivité sur leur organisme, et ceci sans leur demander leur avis ni même les prévenir. Ces exemples, parmi beaucoup d'autres, interdisent dorénavant de considérer les scientifiques comme intrinsèquement bons et honnêtes, à moins de préférer mettre la tête dans le sable!
    *
         Science et « total-nucléarisme »*:
         N'oublions pas que la pratique de la science et le statut qui en découle pour ses pratiquants leur donnent un pouvoir. Comme tout pouvoir, il entraîne des dérives et des abus qui peuvent aller jusqu'au totalitarisme. Le totalitarisme est un système d'oppression et de massacre  fondé sur l'adoration d'une loi ou d'une valeur considérées comme supérieures à la vie humaine: la vérité unique et exclusive détenue par  l'Eglise catholique (Torquemada et l'Inquisition), la suprématie de la race aryenne (Hitler et le nazisme), la dictature du prolétariat (Staline), le message absolu et univoque du Coran (l'islamisme). Pour les nucléaristes, l'énergie nucléaire est une activité sacrée au culte de laquelle la vie humaine peut être sacrifiée.
    *Thierry Ribault, chercheur au CNRS, parle de « national-nucléarisme ».








    PROPOSITION DE LOI:

          Décret n°1:Tous les décideurs qui préconisent l'énergie nucléaire et travaillent à sa propagation sur la planète sont obligés de signer un texte où ils s'engagent à aller sur les sites des accidents majeurs qui se produiront pour y accomplir la tâche des « liquidateurs ».

       Décret n°2: Une commission internationale est créée pour vérifier qu'ils respectent leur engagement quand adviennent les circonstances qui l'exigent, et pour les y contraindre s'ils s'y refusent.

         Cette loi applique la règle suivante: « les conseilleurs sont les payeurs »!

    Postface
        
         Cette analyse de quelques textes et commandements des nucléaristes reste ouverte. Elle n'épuise pas la matière abondante fournie par ces derniers. Le but que j'ai poursuivi en l'écrivant est de donner à chacun l'envie de poursuivre ce travail (jouissif) de démystification. Usez de votre esprit critique, ne nourrissez aucun complexe face aux grands prêtres du nucléaire à tout prix, et ne leur accordez surtout pas  un crédit  qu'ils ne méritent pas.
         Bien entendu, il ne s'agit pas de se satisfaire de l'ignorance et de se contenter d'un bon sens dénué d'informations précises et de connaissances de base. C'est pourquoi ce texte a été écrit avec la participation active d'Yves Lenoir, un scientifique. Ne nous reposons pas sur la conviction erronée qu'un non-scientifique ne peut pas comprendre le minimum nécessaire à une appréhension basique du problème! Il faut s'instruire autant qu'on le peut et ne pas laisser à d'autres le monopole de la réflexion, surtout quand on voit clairement quel mauvais usage ils en font!
    *
    Les citations que j'analyse sont extraites en grande partie d'une conférence d'Yves LENOIR: Et si on parlait de radioprotection?, d'un texte de Thierry RIBAULT: Le désastre de Fukushima et les sept principes du national-nucléarisme, et de la thèse de Christophe JOLLY: Thresholds of Uncertainty: Radiation and Responsibility in the Fallout Controversy.
    ________________________________________________________________________________________________

        NOTES POUR INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES

    1- On a commencé à s'interroger sur la préparation d'une population à une catastrophe majeure dans la période la plus intense de la course aux armements dans les années 50. Voici une réflexion très lucide d'Eisenhower, que l'on trouve dans ses cahiers, écrite vers la fin de son second mandat. Extraits des archives de D. Eisenhower à propos de la guerre thermonucléaire, dans les années 56-58 :
    “Plans are worthless but planning is absolutely invaluable.
    “For a general thermonuclear war, however, neither plans nor planning has great value.
    “The heavy casualties would undermine public support for the government and might result in the disintegration of the national government. This scenario might be avoided if the pu­blic is prepared emotionaly and psychologically…
    “I was searching desperately to find the best thing for us to do at the present time in order to minimize the terrible results of a nuclear attack…
    “The first priority of the government would be to protect the remaining population from the residual radiation. Given the depleted state of health care, the destruction of food sources, and the severe disruptions to  monetary, communication, trans­portation, and power systems, this would be difficult.
    “The economy would suffer from complete paralysis, and government control, especially at the federal level, would be severely compromised.
    “… there could be no possibility of our exercising a repre­sentative free government for two decades at the minimum.
    “I emphasize again the vital need for an effective disarma­ment program.”

    Transposition dans le cas d'un accident atomique ma­jeur (un réacteur contient autant de radioactivité qu'en produisent 1 000 explosions atomiques)
    “Dans le cas de la destruction totale d'une centrale, aucun plan, ni aucune planification ne servent à grand-chose.
    “La population pourrait perdre toute confiance dans le gou­vernement au point de provoquer la désintégration de ce der­nier. Ce scénario pourrait être évité en préparant le public sur les plans émotionnel et psychologique.
    “Je cherche désespérément la meilleure chose à faire aujour­d'hui pour minimiser les terribles conséquences d'un ac­cident atomique maximal…
    “Le gouvernement devrait prioritairement protéger le reste de la population de la radioactivité répandue partout. A cause de la désorganisation de l'ensemble des services de santé, des systèmes de transport, de fourniture de nourriture et d'électri­cité, ce serait difficile.
    “L'économie pourrait endurer une paralysie complète et le contrôle gouvernemental, surtout au niveau central, serait sévè­rement compromis.
    “… nous perdrions durant deux décennies au moins la pos­sibilité d'un exercice démocratique du pouvoir.
    “J'insiste de nouveau sur le besoin vital d'un programme d'arrêt de l'exploitation de l'énergie atomique.”
    *
    2- Une partie des « élites » de la radioprotection est persuadée que l'Homme et la Nature ont une capacité d'adaptation aux radiations. Voilà ce que rapporte Yves Lenoir, qui participait avec l'agronome Patrice Miran  à une réunion de travail le 18 avril 1988 dans le local du chef-lieu du raïon de Novozybkov (oblast de Briansk), près de la frontière Biélorusse. Parmi les participants : Eduard P. Shiker, médecin chef de l'hôpital du raïon et l'adjoint au maire chargé de l'agriculture, Valeri Nikolaïev. Novozybkov est l'une des villes les plus contaminées de Russie. Sa population n'a pas été évacuée.
     Vers la fin de cette  conférence de travail, le radiobiologiste D. Popov, adjoint du Directeur de l'Institute of Radiation Hygiene de Léningrad et membre de la CIPR, V. Ramzaev, a déclaré: « Les gens s'adaptent parce qu'ils ne font pas attention, qu'ils vivent comme avant. Les gens qui ne font pas systématiquement le lien entre maladies et radiations s'adaptent. Ce n'est pas une théorie : c'est une observation ! On pourrait ne pas mesurer [la radioactivité], mais il le faut pour leur prouver que leur peur n'est pas justifiée. »
    *
    Comme le constate Alain Bouc:
    "Il est très difficile d'enlever des cerveaux les approximations, les clichés et le prêt-à-penser. Il me semble que tout travail authentique de recherche met en lumière des réalités qui étonnent et qui heurtent et qui, de ce fait même, n'ébranleront  pas beaucoup les certitudes du lecteur moyen. Après un instant d'interrogation, il en revient à ses convictions antérieures."
    Essayons, nous,  de ne pas être ce « lecteur moyen »...
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  • Foie gras

    Ou l'espèce humaine au cœur de la barbarie

    Faites la fête, mais ne pensez surtout pas à ce que vous avez dans votre assiette.
    Puisque vous aimez le foie gras ? Alors étouffez-vous avec !
    Gaulois.

    " L'enfer n'existe pas pour les animaux, ils y sont déjà..."
    Victor Hugo

    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2015/12/21/des-canetons-broyes-et-mutiles-pour-produire-du-foie-gras/

     

    http://news.lexpress.fr/foie-gras-les-videos-choc-qui-denoncent-les-souffrances-des-canards-17419

    http://www.europe1.fr/societe/lassociation-l214-revient-a-la-charge-sur-le-broyage-des-canetons-2639677

     

    https://www.youtube.com/watch?v=ql3CtnriSTw

     

     

     




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  • Monsanto

    Ou le pire du pire

    Que cette multinationale, un véritable empire industriel, soit condamnée ne nous ferait pas pleurer. Depuis le temps qu'ils empoisonnent l'eau, l'air, la terre, la faune, la flore et l'humain.
    Le plus dramatique est cette complicité inacceptable du monde agricole, par l'entremise des coopératives, les semenciers ainsi que de nombreuses marques.

    Gaulois.

    La liste des marques, non exhaustive :

    http://www.terresacree.org/actualites/1643/actualite-boycott-monsanto-enfin-la-liste-des-marques-complices-assassines-109019

    Pourquoi faut-il juger Monsanto ?
    19 décembre 2015 / Hans Herre

     http://reporterre.net/Pourquoi-faut-il-juger-Monsanto

     

     

     

    Monsanto condamné

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/09/10/monsanto-condamne-en-appel-pour-la-toxicite-de-son-hebrbicide-lasso_4751628_3244.html#

     

    L’histoire complète de Monsanto: La société la plus maléfique au monde ! 

    http://www.alterinfo.net/L-histoire-complete-de-Monsanto-La-societe-la-plus-malefique-au-monde-_a116632.html

     19 Août 2015

    La plus grande histoire d’horreur jamais contée… Monsanto !…
    L’histoire complète de Monsanto: La société la plus maléfique au monde !
    Hanzai E. Waking Times
     article en français: http://www.sante-nutrition.org/lhistoire-complete-de-monsanto-la-societe-la-plus-malefique-au-monde/

     


    De toutes les méga-sociétés folles furieuses, Monsanto a largement surpassé ses rivales, remportant le titre glorieux de la « société la plus maléfique sur Terre » !
Non contente de siéger simplement sur son trône de mort au sommet d’une montagne de cadavres, elle continue de mettre au point de nouveaux moyens scientifiquement innovateurs pour nuire à la planète et à ses habitants.
    Comme pour les vrais champions du mal, elles ne s’arrêteront pas avant…eh bien, qu’on les arrête ! Mais qu’est Monsanto et comment est-elle devenue si incroyablement maléfique ? Je pense que la meilleure manière de démarrer ce périple est de retourner vers les profonds et glauques égouts de son sinistre passé, alors munissez-vous d’un en-cas et de boissons sans OGM et allons-y.
    1901 : La société est fondée par John Francis Queeny, membre des Chevaliers de Malte, avec derrière lui 30 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique ; il épouse Olga Mendez Monsanto, dont le nom deviendra celui de la société,Monsanto Chemical Works. La société produit au début de la saccharine de synthèse, qui est vendue à Coca-Cola comme édulcorant artificiel.
    Le gouvernement savait déjà que la saccharine était un poison et il lui fit un procès pour stopper sa fabrication mais le perdit en cour d’appel, ouvrant ainsi la Boîte de Pandore Monsanto qui commença à empoisonner le monde avec ce soda.
    Le gouvernement savait déjà que la saccharine était un poison et il lui fit un procès pour stopper sa fabrication mais le perdit en cour d’appel, ouvrant ainsi la Boîte de Pandore Monsanto qui commença à empoisonner le monde avec ce soda.
    image:  http://www.sante-nutrition.org/wp-content/uploads/2015/03/toxiclove.jpg

     

     Olga Mendez Monsanto, qui donna son nom à la société et son mari John Francis Queeny

     
    Années 20 : Monsanto étend son activité aux produits chimiques industriels et aux médicaments, devenant le plus gros fabricant mondial d’aspirine, l’acide acétylsalicylique (toxique, bien sûr). C’est aussi l’époque où les choses commencent à se précipiter horriblement pour la planète avec l’introduction de leurs polychlorobiphéniles (les PCB).
    « Les PCB étaient vus comme une merveille chimique par l’industrie, un liquide visqueux résistant aux fortes températures et à la dégradation et ayant des applications presque illimitées. Les PCB sont aujourd’hui considérés comme l’une des plus graves menaces chimiques pour la planète. Largement utilisés comme lubrifiants, fluides hydrauliques, huiles de coupe, revêtements imperméables et produits d’étanchéité, ce sont des carcinogènes potentiels et on les retrouve impliqués dans des maladies de la reproduction, de la croissance et du système immunitaire. Le centre mondial de fabrication des PCB était l’usine Monsanto aux abords de St Louis dans l’Illinois, qui possède le plus fort taux de morts fœtales et de naissances prématurées de l’état. »(1)
    Bien que les PCB aient été finalement interdits après 50 ans de dégâts, ils existent toujours dans le sang et les cellules des animaux et de l’homme à travers le globe. Des documents présentés plus tard au tribunal ont montré que Monsanto était parfaitement conscient des effets meurtriers, mais l’a criminellement caché au public pour conserver le filon des PCB !
    Années 30 : Création de sa première semence de maïs hybride et extension de la fabrication de détergents, savons, produits de nettoyage industriels, caoutchouc synthétique et plastiques. Oh oui, tous toxiques bien sûr !
    Années 40 : Ils démarrent la recherche d’uranium, qui servira pour la première bombe atomique du Projet Manhattan, qui sera larguée ensuite sur Hiroshima et Nagasaki, tuant des centaines de milliers de japonais, coréens et militaires américains et en empoisonnant des millions d’autres.
    La société poursuit sans relâche ses folies meurtrières en créant des pesticides pour l’agriculture qui contiennent la mortelle dioxine, source d’empoisonnement de la nourriture et des réservoirs d’eau. Il fut découvert ensuite que Monsanto avait omis de dévoiler que la dioxine était utilisée dans un large éventail de leurs produits, ils auraient sinon été obligés de reconnaître qu’elle avait créé un enfer écologique sur Terre.
    Années 50 : S’alignant de près avec la Compagnie Walt Disney, Monsanto crée plusieurs attractions au Disney’s Tomorrowland (« le pays de demain »), qui exposent la gloire des produits chimiques et des plastiques. Leur « Maison du futur » est entièrement faite de plastique toxique non biodégradable comme ils l’avaient affirmé. Quoi ? Monsanto a menti ? J’en suis scandalisé !
    « Après avoir attiré un total de 20 millions de visiteurs entre 1957 et 1967, Disney fit raser la maison, mais découvrit que ce ne serait pas sans mal. Selon le Monsanto Magazine, les boulets de démolition rebondissaient sur la fibre de verre et les matériaux en polyester armé. Chalumeaux, marteau-piqueurs, tronçonneuses et pelleteuses se montrèrent impuissants. On attacha finalement des élingues tractées pour décoller petit à petit des éléments de la maison qui seront évacués ensuite par camion. » (2)
    Années 60 : Monsanto, avec son complice criminel, la société Dow Chemical, produit l’Agent Orange dont la dioxine est l’un des composants, qui sert à l’invasion américaine du Vietnam. Résultats ? Plus de 3 millions de personnes contaminées, mort d’un demi-million de civils vietnamiens, un demi-million de bébés vietnamiens qui naissent avec des malformations de naissance et des milliers de vétérans américains qui souffrent ou meurent encore aujourd’hui de ses effets !
    Monsanto est de nouveau traîné en justice et des mémos internes révèlent qu’ils connaissaient les effets mortels de la dioxine de l’Agent Orange quand ils l’ont vendu au gouvernement. Bien que ce soit scandaleux, Monsanto est autorisé à présenter sa propre « recherche » qui concluait que la dioxine était inoffensive et ne présentait un quelconque risque de santé. Satisfait, le tribunal se rallie à Monsanto et classe l’affaire. Il apparaît plus tard que Monsanto a présenté des études mensongères et que la vraie recherche concluait que la dioxine tuait très efficacement.
    Un autre mémo plus tardif publié dans un tribunal en 2002 admettait « que les preuves validant la persistance de ces composants et leur présence universelle en tant que résidus dans l’environnement sont incontestables…des pressions du public et juridiques pour les éliminer afin d’éviter une contamination mondiale sont inévitables. La question fait boule de neige. Où allons-nous à partir d’ici ? Les alternatives : mettre la clé sous la porte ; s’en débarrasser autant que possible et ne rien faire d’autre ; tenter de continuer l’activité ; avoir des produits alternatifs. » (3)
    Monsanto devient partenaire de I.G. Farben, fabricant de l’aspirine Bayer et des produits chimiques d’Hitler qui ont exterminé des millions de gens durant la seconde guerre mondiale. Ensemble, les deux sociétés utilisent leurs compétences communes du génocide pour introduire un autre produit neurotoxique mortel, l’aspartame, dans l’alimentation. Quand des questions font surface concernant la toxicité de la saccharine, Monsanto exploite cette opportunité pour amener un autre de ses poisons mortels à un public peu méfiant.
    Années 70 : Un partenaire de Monsanto, G.D.Searle, publie une centaine de fausses études internes qui déclarent que l’aspartame est inoffensif, alors que la propre recherche de la FDA [Food and Drug Administration, Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux] révèle clairement que l’aspartame entraîne des tumeurs et de grands trous dans le cerveau des rats, avant de les tuer. La FDA commande une enquête chez G.D. Searle pour « avoir sciemment dénaturé des études, avoir caché les faits matériels et fait de fausses déclarations » concernant la sécurité de l’aspartame.
    Searle, pendant ce temps, désigne stratégiquement un initié haut placé de Washington, Donald Rumsfeld, qui servit comme secrétaire de la défense durant les présidences de Gerald Ford et George W. Bush, pour qu’il devienne PDG. Le but premier de la société est que Rumsfeld utilise son influence politique et sa vaste expérience des affaires pour mettre la FDA dans sa poche.
    Quelques mois plus tard, Samuel Skinner reçoit « une offre qu’il ne peut refuser« , se retire de l’enquête et démissionne de son poste d’avocat pour aller travailler comme juriste chez Searle. Cette tactique mafieuse retarde le procès assez longtemps pour que la prescription soit prononcée et que l’enquête soit abandonnée abruptement et commodément.
    Années 80 : Au beau milieu des recherches incontestables révélant les effets toxiques de l’aspartame et alors que le Dr Jere Goyan, commissaire à la FDA, était sur le point de signer une pétition pour l’interdire légalement sur le marché, Donald Rumsfeld téléphone à Ronald Reagan le lendemain de son entrée en fonction pour obtenir une faveur. Reagan vire ce Goyan peu coopératif et nomme le Dr Arthur Hayes Hull directeur de la FDA, qui va faire rapidement pencher la balance en faveur de Searle et le NutraSweet est approuvé pour la consommation humaine dans les produits secs. La suite est tristement ironique, car Reagan, connu pour son goût des bonbons et sucreries souffrira ensuite d’Alzheimer durant son second mandat, l’un des nombreux et horribles effets de la consommation d’aspartame.
    Le but réel de Searle était cependant de voir l’aspartame approuvé comme édulcorant des sodas car des études exhaustives révélaient qu’à des températures dépassant 30°C, il « se décompose en toxines nommées Diketopiperazines, alcool méthylique et formaldéhyde« , devenant bien plus léthal que sous sa forme en poudre !
    L’Association Nationale des Buveurs de Soda proteste violemment au départ, craignant de futures poursuites judiciaires des consommateurs malades chroniques ou tués en buvant le poison. Quand Searle peut démontrer que l’aspartame liquide, bien qu’incroyablement létal, entraîne une addiction beaucoup plus importante que la cocaïne, l’association est convaincue que les profits de la vente de sodas contenant de l’aspartame qui grimpent en flèche compenseraient toute responsabilité dans l’avenir. Avec ça, la cupidité est gagnante et les consommateurs de soda peu méfiants le paient de leur santé.
    Coca-Cola est de nouveau le premier sur les rangs (vous vous souvenez de la saccharine?) et commence dès 1983 à empoisonner les buveurs de Coca Light avec l’aspartame. Comme prévu, les ventes s’envolent car les gens deviennent éperdument accro au doux poison en canette et tombent malades. Le reste de l’industrie des sodas, satisfaite de ce qu’elle voit emboîte rapidement le pas, oubliant fort à propos toute ses réticences du début pour l’aspartame comme produit chimique mortel. Il y a de l’argent à gagner, beaucoup d’argent et c’est tout ce qui compte vraiment pour eux de toutes façons !
    En 1985, sans s’émouvoir outre mesure des relents de corruption et des multiples accusations de recherche frauduleuse réalisée par Searle, Monsanto achète la société et installe une nouvelle filiale pour l’aspartame qu’il nomme NutraSweet Company. Quand des multitudes de scientifiques et de chercheurs indépendants continuent d’avertir sur les effets toxiques de l’aspartame, Monsanto passe à l’offensive, soudoie l’Institut National du Cancer et fournit ses propres études personnelles frauduleuses pour que l’Institut confirme que le formaldéhyde ne provoque pas de cancer, de façon à garder l’aspartame sur le marché.
    Les effets connus de l’ingestion d’aspartame sont : « manie, rage, violence, cécité, douleurs articulaires, fatigue, prise de poids, angine de poitrine, coma, insomnie, torpeur, dépression, acouphènes, faiblesse, spasmes, irritabilité, nausées, surdité, pertes de mémoire, éruptions cutanées, vertiges, maux de tête, AVC, anxiété, palpitations, évanouissement, crampes, diarrhée, panique, inflammation buccale. Les maladies déclenchées comprennent le diabète, la sclérose en plaques, le lupus, l’épilepsie, le Parkinson, les tumeurs, les fausses couches, la stérilité, la fibromyalgie, la mort du nourrisson, l’Alzheimer… » Source : FDA (5)
    De plus, 80 % des plaintes faites à la FDA sur les additifs concernent l’aspartame, qui se retrouve aujourd’hui dans plus de 5000 produits dont les sodas light et non-light et les boissons pour sportifs, les gommes à mâcher, les desserts glacés, les cookies, les gâteaux, les vitamines, les boissons lactées, les thés instantanés, les cafés, yogourts, aliments pour bébés et de très nombreux autres ! Lisez les étiquettes de près et n’achetez pas tout ce qui contient de cet horrible tueur !
    Avec toutes ces morts et maladies, le comparse de la FDA, Arthur Hull, démissionne en butte à la corruption et il est immédiatement embauché par le cabinet des relations publiques de Searle en tant que consultant scientifique expert. Non, ce n’est pas une plaisanterie ! Monsanto, la FDA et de nombreuses agences de régulation de santé gouvernementales sont les mêmes personnes ! Il semble que la seule condition préalable pour devenir commissaire de la FDA est d’avoir passé du temps soit à Monsanto soit dans l’un des cartels pharmaceutiques du crime organisé.
    Années 90 : Monsanto dépense des millions pour mettre en échec la législation nationale et fédérale qui refuse à la société du Mal de continuer à déverser de la dioxine, des pesticides et autres poisons cancérigènes dans les réseaux d’approvisionnement en eau potable. Quoi qu’il en soit, ils vont au tribunal d’innombrables fois pour avoir rendu malades des ouvriers d’usine, les habitants des zones environnantes et entraîné des malformations congénitales chez les bébés.
    Avec leurs coffres remplis des milliards de bénéfices, débourser 100 millions de dollars de dommages et intérêts n’est pas cher payé pour faire des affaires et grâce à la FDA, au Congrès et à la Maison Blanche, les affaires restent très bonnes. Si bonnes que Monsanto est poursuivi en justice pour avoir donné du fer radioactif à 829 femmes enceintes lors d’une étude pour voir ce qui se passerait.
    En 1994, la FDA criminellement approuve encore une fois la toute dernière monstruosité de Monsanto, l’hormone de croissance bovine synthétique [qu’on injecte aux vaches pour augmenter leur production de lait], produite à partir de bactéries E. Coli génétiquement modifiées, malgré une communauté scientifique manifestement scandalisée par ses dangers. Bien sûr, Monsanto prétend que du lait rempli de pus, bourré d’antibiotiques et d’hormones est non seulement sain, mais en fait bon pour nous !
    Encore pire, les exploitations laitières qui refusent d’utiliser ce pus toxique pour leurs vaches et étiquettent leurs produits comme « sans hormone de croissance » font l’objet de poursuites judiciaires par Monsanto, affirmant que c’est une concurrence déloyale par rapport aux rivaux qui l’utilisent. Ce que dit Monsanto en essence, c’est « Ouais, nous savons que l’hormone de croissance rend les gens malades mais ce n’est pas correct d’avertir qu’elle ne se trouve pas dans vos produits« .
L’année suivante, la diabolique compagnie commence à fabriquer des céréales génétiquement modifiées tolérantes à leur herbicide toxique, le Roundup. De l’huile de colza, des graines de soja, du maïs et du coton BT, tous Roundup Ready, commencent à envahir le marché, annoncés comme étant des alternatives plus saines à leur concurrents biologiques sans OGM. La propagande a apparemment fonctionné car aujourd’hui plus de 80 % du colza du marché provient de leur variété d’OGM.
    Les quelques produits OGM que vous devez définitivement éviter dans votre alimentation sont le soja, le maïs, le blé et l’huile de colza, bien que plusieurs experts en santé « naturelle » prétendent que cette dernière soit une huile bonne pour la santé. Avec ses OGM, ce n’est pas le cas, mais vous la trouverez polluant de nombreux produits dans les rayons des épiceries. Comme ces céréales GM ont été créées pour « s’auto-polliniser« , elles n’ont pas besoin de la nature ou des abeilles. C’est comme d’avoir un rapport sexuel avec vous-même pour faire un bébé. Oui, Monsanto veut gâcher aussi ce plaisir. Mais toute plaisanterie à part, il existe un très sombre agenda à ce sujet et c’est d’exterminer mondialement la population d’abeilles.
    Monsanto sait que les oiseaux et surtout les abeilles perturbent leur monopole par leur capacité à polliniser les plantes, créant ainsi naturellement des aliments en dehors de l’agenda de domination totale de la compagnie. Quand les abeilles tentent de polliniser une plante ou une fleur GM, elle s’empoisonne et meurt. En fait l’effondrement des colonies d’abeilles est attesté et se produit depuis l’introduction des céréales GM.
    Pour contrer les accusations selon lesquelles ils auraient délibérément généré ce génocide en cours des abeilles, Monsanto rachète diaboliquement Beeologics, la plus grande firme de recherches sur les abeilles qui se consacrait à l’étude du phénomène d’effondrement des colonies et dont les recherches fouillées accusaient le monstre comme étant le premier coupable ! Et ensuite leur discours devient, « les abeilles, quelles abeilles ? Tout va pour le mieux ! » De nouveau je n’invente pas, à mon grand regret !
    Au milieu des années 90, ils décident de redorer leur société maléfique en se spécialisant dans le contrôle de l’approvisionnement mondial de nourriture par des moyens artificiels biotechnologiques pour empêcher la poule aux œufs d’or, le Roundup, de perdre des parts de marché face à des herbicides compétitifs moins toxiques. Vous voyez, le Roundup est si toxique qu’il extermine les céréales sans OGM, les insectes, les animaux, la santé humaine et l’environnemen tout à la fois. Vraiment très efficace ! [Lire à ce sujet cet article sur les études du Pr Séralini]
    Comme les cultures Roundup Ready sont conçues pour être de toxiques pesticides se faisant passer pour des aliments, elles ont été bannies de l’Union Européenne, mais pas en Amérique ! Existe-t-il un quelconque lien entre cela et le fait que les américains, malgré le coût élevé des soins de santé et les difficultés pour y accéder, sont collectivement les gens les plus malades dans le monde ? Bien sûr que non !
    Tel était le plan de Monsanto depuis le début, toutes les céréales ne venant pas de chez eux seraient détruites, obligeant les agriculteurs à n’utiliser que ses semences terminator. Et Monsanto s’est assuré que les agriculteurs qui refusaient d’entrer dans le circuit soient expulsés ou poursuivis en justice quand les graines terminator apportées par le vent empoisonnaient les terres cultivées en biologie.
    Ce qui a donné à la société un monopole virtuel car les semences terminator et le Roundup travaillent en collaboration et les cultures OGM ne peuvent survivre dans un environnement non-chimique, obligeant les agriculteurs à acheter les deux.
    L’étape suivante était de dépenser des milliards pour racheter mondialement autant de compagnies semencières que possible et les transformer en sociétés vendant des semences terminator dans le but d’éliminer les concurrents et de supprimer les aliments biologiques de la face de la terre. Selon Monsanto, toute l’alimentation doit être sous leur total contrôle et génétiquement modifiée, sinon elle n’est pas comestible !
    Ils font semblant d’être choqués par les critiques de la communauté scientifique remettant en question le fait que des céréales génétiquement modifiées à base de gènes d’animaux malades, (porcs, vaches, araignées, singes, poissons), et de vaccins et virus soient sains à consommer. La réponse à cette question est manifestement un très grand « jamais de la vie ! »
    On pourrait penser que la société est si fière de ses aliments GM qu’elle en sert à ses employés, mais ce n’est pas le cas. En fait, Monsanto a interdit de servir des aliments GM dans les cafétérias de ses propres employés. Réponse peu convaincante de Monsanto « Nous laissons la liberté de choix« . Il faut entendre, « nous ne voulons pas tuer notre personnel ».
    C’est tout à fait d’accord par contre de forcer les nations pauvres et les américains à consommer ces monstruosités modifiées comme moyen de mettre fin à la famine, il est sûr que les morts n’ont pas besoin de manger ! Je parie que dans l’esprit de la plupart des gens actuellement, Monsanto s’oriente clairement vers un eugénisme et un génocide, et pas de fournir des aliments qui nourrissent le monde. Comme dans la Belle au Bois Dormant de son coéquipier Disney, la méchante sorcière donne aux gens la pomme GM qui les fait dormir éternellement !
    Années 2000 : Monsanto contrôle désormais la plus grande part du marché mondial des OGM. Le gouvernement américain dépense de son côté des millions pour financer l’épandage aérien du Roundup, entraînant une dévastation environnementale massive. Poissons et animaux meurent par milliers les jours suivant les épandages pendant que le taux de maladies respiratoires et de morts par cancer flambe. Mais tout ceci n’étant considéré que comme une coïncidence exceptionnelle, les épandages se poursuivent donc. Si vous pensiez que la FDA et Monsanto sont les mêmes personnes, vous pouvez maintenant ajouter le gouvernement à cette liste déplorable.
    Le monstre continue à grossir : Monsanto fusionne avec Pharmacia & Upjohn, puis les sépare de son entreprise de chimie et se requalifie société agricole. Oui, c’est exact, une entreprise de produits chimiques dont les composants ont dévasté l’environnement, tué des millions de gens et la vie sauvage pendant des années veut nous faire croire aujourd’hui qu’elle produit des aliments sains et nutritifs qui ne décimeront plus les gens. C’est extrêmement difficile à vendre, c’est pourquoi ils continuent à grossir par le biais de fusions et de partenariats secrets.
    DuPont étant une corporation trop importante pour permettre une fusion, ils forment à la place un partenariat discret où chacun est d’accord pour laisser tomber les actions mutuelles en justice et commencer à partager les technologies d’OGM pour un bénéfice mutuel. Pour dire les choses simplement, ensemble ils seraient trop puissants et trop liés politiquement pour que rien ne les empêche de posséder un monopole virtuel sur l’agriculture ; « contrôlez la nourriture & vous contrôlez les peuples ! »
    Tout n’est pas rose quand même, car le monstre est régulièrement condamné à des amendes de 100 millions de dollars pour avoir causé des maladies, des malformations chez les enfants et des morts en déversant illégalement tout leur PCB dans les nappes phréatiques et en mentant continuellement sur la sécurité de ses produits – la routine, quoi, en quelque sorte.
    Le monstre s’acharne souvent et s’avère résistant à abattre, car il commence à déposer de futiles plaintes contre les agriculteurs qu’ils accusent de violer les brevets des semences terminator. Virtuellement dans tous les cas, des semences non voulues sont emportées par le vent sur les terres des agriculteurs par les exploitations voisines où sont semées des graines terminator. Non seulement ces terribles graines détruisent les cultures des agriculteurs, mais les procès les mènent à la faillite, pendant que la Cour suprême annule en première instance les règlements et se rallie à chaque fois à Monsanto.
    Le monstre commence en même temps à faire déposer des brevets pour des techniques d’élevage de porcs, affirmant que des animaux élevés plus ou moins selon leurs brevets leur en donnerait la possession. Ce dépôt de brevet est si vague qu’il est devenu évident qu’ils voulaient prétendre que tous les porcs élevés dans le monde enfreindraient leur brevet.
    Le terrorisme mondial s’étend à l’Inde, avec plus de 100.000 agriculteurs qui sont en faillite à cause de mauvaises récoltes, avec certains qui se suicident en buvant du Roundup pour que leurs familles puissent toucher une assurance-vie. Le monstre répond en tirant parti de la situation, en alertant les médias sur un nouveau projet d’assistance aux petits agriculteurs indiens qui consiste à offrir les choses-mêmes qui ont entraîné au départ des récoltes ratées dans le pays ! Le média Forbes nomme ensuite Monsanto « société de l’année » . Ignoble, mais vrai.
    Encore plus inquiétant est que Whole Foods [chaîne de distribution de produits], une corporation qui se qualifie comme biologique, naturelle et écologique, s’avère tout sauf cela. Ils refusent de soutenir la proposition 37, mesure d’étiquetage des OGM en Californie que Monsanto et ses copains OGM ont finalement aidé à mettre en échec.
    Pourquoi ? Parce que Whole Foods a « couché » longtemps avec Monsanto, garnissant secrètement ses rayons de cochonneries hors de prix, bourrées de pesticides, d’hormones de croissance bovine, et d’antibiotiques, qu’une publicité mensongère nommait « naturelles et biologiques ». Ils refusent donc bien sûr l’étiquetage obligatoire qui les feraient paraître comme « Whole Frauds » et « Whore Foods » [jeu de mots intraduisible, frauds signifiant mensonges et whore, putains, NdT], ce qu’ils sont en réalité !
    Quand cependant plus de 20 compagnies biotechnologiques dont WalMart, Pepsico et ConAgra ont rencontré la FDA  dans l’optique de lois d’étiquetage obligatoire, ceci après avoir combattu becs et ongles pour mettre la Proposition 37 en échec, Whole Foods voit une opportunité de sauver la face en devenant la première chaîne d’épicerie à annoncer un étiquetage obligatoire de leurs OGM…en 2018 ! Merci quand même. Putains.
    Et si on pense que ses confrères se sont soudainement achetés une conscience, réfléchissez à deux fois. Ils réagissent simplement au tollé public pour la mise en échec de la Proposition 37 en fabricant des lois trompeuses sur l’étiquetage des OGM pour contourner un changement réel, conservant ainsi un statu quo intact.
    S’ajoutant au massacre mondial, Monsanto et ses partenaires criminels, Archer Daniels Midland, Sodexo et Tyson Foods écrivent et sponsorisent la Loi sur la Modernisation de la Sécurité Alimentaire : HR 875. Cette « loi » criminelle donne à l’agriculture industrielle un monopole virtuel pour surveiller et contrôler toute la culture alimentaire partout, y compris dans les potagers privés, et délivrer de sévères pénalités et peines de prison pour ceux qui n’utilisent pas de produits chimiques et d’engrais. Le président Obama a décidé que cela semblait raisonnable et a donné son approbation.
    Avec cette loi, Monsanto proclame que seuls les aliments GM sont sains et biologiques et que les plantes des potagers répandant potentiellement des maladies, ils doivent donc disparaître pour la sécurité du monde. Si manger les saloperies de pesticides GM est leur vision d’une alimentation saine, j’aimerais penser que le reste du monde est assez intelligent pour s’en passer.
    Comme d’autres révélations sont tombées concernant ces réelles intentions du géant maléfique, Monsanto a concocté une loi ridicule, la HR 933, qu’Obama a signé machinalement en la faisant voter aussi. Cette loi déclare que quelle que soit la nocivité des cultures OGM de Monsanto et l’étendue des dévastations qu’elles infligent au pays, les tribunaux fédéraux américains ne peuvent empêcher nulle part la poursuite de leurs cultures quel que soit l’endroit choisi. Oui, Obama a signé une clause qui met Monsanto au-dessus des lois et les rend encore plus puissants que le gouvernement lui-même. On peut se poser la question de savoir qui est vraiment en charge du pays parce que ce n’est certainement pas le gouvernement !
    Puis arrive pourtant un point critique quand une corporation devient trop maléfique et qu’elle engendre une réaction ferme ! De nombreux pays continuent de faire des procès à Monsanto pour crimes contre l’humanité et a totalement interdit leurs produits, les invitant à « dégager et rester dehors ! »
    Le monde a commencé à prendre conscience que le monstre ne veut pas simplement un contrôle de la production mondiale au nom du profit. Non, il devient clair qu’après plus d’un siècle de mort et de destruction le but premier est de détruire la santé de l’humanité et de l’environnement, transformant le monde en un enfer sur terre mon-satanique !
    Une recherche sur le nom lui-même révèle une origine latine, ce qui signifie « mon saint », ce qui peut expliquer pourquoi les critiques en parlent comme de « Mon Satan ». Une version conspirationniste intéressante est que les franc-maçons et autres sociétés ésotériques ont attribué des nombres à chaque lettre de notre système d’alphabet basé sur le latin. Avec ce système numérologique, que donne Monsanto ? Mais voyons, 6-6-6, bien sûr !
    Sachez que tout n’est pas perdu. Le mal perd toujours à la fin une fois qu’il est exposé à la lumière de la vérité comme cela se passe maintenant. Le fait que le gouvernement mené par le bout du nez par Monsanto trouve nécessaire de promulguer une législation désespérée pour protéger celui qui le dirige réellement prouve ce point. Chassé de partout ailleurs, les États-Unis sont la dernière place de Monsanto, façon de parler.
    Même ici nombreux sont pourtant ceux qui ont commencé à riposter en manifestant et en rejetant les monstruosité OGM, choisissant de faire pousser leur nourriture et d’acheter aux paysans locaux plutôt que dans les chaînes d’épicerie commanditées par Monsanto.
    Les gens qui s’éveillent commencent aussi à se rendre compte qu’ils ont été trompés par des arnaqueurs et que les criminels du gouvernement fédéral ont été pervertis par trop de pouvoir, la mainmise et la cupidité, ce qui a engendré la création d’une bête monstrueuse incontrôlable.
    Et comme les gens votent contre en choisissant de ne pas acheter les poisons OGM, les branches de Monsatan sont peu à peu, lentement mais sûrement, tranchées, jusqu’à donner le dernier coup d’épée en plein dans son cœur de noirceur. C’est ce qui mettra fin pour de bon à son règne de terreur !

    Références:
    http://bestmeal.info/monsanto/company-history.shtml


     

    http://www.sourcewatch.org/index.php/Monsanto


     

    http://www.pfnh.org/article.php?id=65

     

    http://www.sante-nutrition.org/lhistoire-complete-de-monsanto-la-societe-la-plus-malefique-au-monde/

     


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  • Cochons de payeurs !

    Ou pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué

    Ce propos est limpide.  Discutez pas, payez !

    Cocoricooooo !!!

    Gaulois.


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  • Petite confusion

     Quelques articles récents ne sont pas forcément dans les bonnes rubriques.

    Notamment entre les rubriques " Société "  et  " Droits et libertés - répression "

    Plutôt que de tout chambouler, consultez ces deux rubriques.

    Bonne lecture. Vos commentaires sont les bienvenus.

    Même Gaulois peut se tromper.


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  • La police violente de nouveau des manifestants pour le climat

    Suite de l'article précédent, tout aussi affligeant !

    Merci à Reporterre, qui dénonce au grand jour, contrairement aux grands médias

     http://reporterre.net/La-police-violente-de-nouveau-des-manifestants-pour-le-climat

      https://vimeo.com/147985652


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  • Jusqu'ici, tout va bien...Enfin presque !

    Ou  comment construire une dictature ?

    En France, c'est plutôt bien parti. Tous les ingrédients se mettent en place, insidieusement et inexorablement...A moins que....
    Le service civique devient la norme. Vous me direz que c'est du volontariat qui s'adresse, pour le moment en tout cas, aux 16 - 25 ans.
    http://www.service-civique.gouv.fr/page/qu-est-ce-que-le-service-civique

     http://www.service-civique.gouv.fr/?xts=443567&xtor=SEC-1-GOO-[service_civique]-[titre_annonce]-S-[%2Bservice%20%2Bciviques]&xtdt=24160736

     http://volontaires.afev.eu/spip/spip.php?article4

     

    Je suis prêt à parier ma chemise que ce sera très bientôt élargi aux chômeurs. Il n'est pas utopique de penser que ces derniers deviendront d'abord chômeurs, volontairement et sournoisement poussés par les employeurs vers les portes de sortie et avec la complicité de l'exécutif. Montrés du doigt par la vindicte populaire, vous savez, les nantis et faillots de tous poils, ils finiront bon gré mal gré en service civique à exécuter les plus sales besognes pour des clopinettes. Après sélection des plus malléables des moins de 30 ans, ceux-là rejoindront les rangs de l'armée pour aller ensuite casser la gueule aux syriens et autres pays qui ne rentrent pas dans le rang.

    Parallèlement au formatage des jeunes et des plus faibles, le racisme est savamment entretenu, contrairement à ce qui se dit ; la France n'est pas un pays raciste ! Heureusement, sinon, ce serait invivable, quoi que...

     Un éclairage pas très compliqué explique ceci et cela. Il n'est que de constater les évènements récents et dramatiques.

    La catastrophique division des Français
    Vue de la Suisse
    http://www.lecourrier.ch/134379/la_catastrophique_division_des_francais

     24 NOVEMBRE 2015
    Laurence Mazure

    EXERGUE • Déchoir les terroristes de la nationalité française? Où comment tomber dans le piège des sectaires des deux camps.
    De toutes les mesures annoncées par François Hollande, lundi 16 novembre, dans le sillage des attentats terroristes du groupe Etat islamique à Paris, celle d’une modification de la Constitution en vue d’y inscrire la déchéance de la nationalité pour des citoyens nés français et détenteurs, également, d’un autre passeport, est de loin la pire des choses qui pourrait arriver.
    La mesure telle que l’envisage le président socialiste va graver dans le marbre la création d’une catégorie de citoyens de seconde zone. Il faut rappeler qu’en France la Constitution garantit les principes fondamentaux de la République, dont l’égalité: on n’en change que rarement – la Constitution actuelle est la cinquième depuis 1789. Or, la possibilité d’une déchéance pour les binationaux introduirait une forme d’apartheid par le biais d’une nationalité à géométrie variable. Finie l’égalité entre tous les citoyens: du droit du sol, le seul qui ne soit pas raciste ni xénophobe, et qui octroie la nationalité française à toute personne née sur le territoire, on glisserait vers une forme bizarre de droit du sang: à partir de combien de parents et ancêtres français et étrangers, ayant légué une «autre» nationalité, serait-on «garanti 100% français»? Car les binationaux ainsi visés sont, dans leur très grande majorité, des personnes nées en France de parents dont l’un d’entre eux, au moins, est étranger.
    Droit du sol bafoué
    Depuis sa codification en 1889, le droit du sol a subi de nombreuses attaques. Mais elles provenaient jusque-là des milieux les plus conservateurs. En juillet 1940, le régime de Vichy, qui collabore avec l’occupant nazi, bafoue ainsi ce droit sur des bases antisémites et xénophobes: quinze mille personnes, dont 40% de juifs, sont déchues de leur nationalité. Ces lois seront abrogées en 1945, à la Libération.
    Avec la Constitution de l’actuelle Ve République, adoptée en 1958 sous l’impulsion de Charles de Gaule, la déchéance de nationalité existe mais dans des circonstances exceptionnelles et uniquement pour des personnes naturalisées. Jamais pour des citoyens nés français.
    Vendredi 20 novembre, durant le vote du Sénat, tandis qu’une fois de plus les élus faisaient preuve d’un unanimisme aussi massif qu’effrayant vis-à-vis de la prorogation de l’état d’urgence1, le défenseur des droits, Jacques Toubon, invité de l’émission Sénat 360, s’est exprimé clairement: «Je voudrais souligner qu’il y a un point que le président de la République souhaite pouvoir inscrire dans la Constitution, c’est la déchéance de nationalité pour les personnes qui sont nées françaises, qui n’ont pas acquis la nationalité, mais sont nées françaises. Je le dis en tant que défenseur des droits, là nous mettons le doigt dans quelque chose qui ne me paraît pas conforme aux principes républicains, c’est-à-dire deux catégories de citoyens. Des citoyens incontestables et des citoyens qui peuvent être contestés. Personnellement, je pense que la République ne reconnaît qu’une seule et unique citoyenneté, et là, à mon avis, c’est un vrai problème de principe qui va être posé.»
    Loi constitutionnelle d’exception
    Ce problème est d’autant plus grave que François Hollande veut soumettre ces modifications constitutionnelles au vote du parlement pendant que le pays est sous état d’urgence. La prorogation de trois mois de cet état d’exception, qu’il vient d’obtenir, lui a d’ailleurs ouvert une large fenêtre d’opportunité.
    Pis, l’état d’urgence lui-même serait inclus dans la loi suprême. En d’autres mots, Hollande fait de l’état d’urgence actuel le tremplin pour transformer des lois dignes de l’extrême droite en principes constitutionnels inattaquables.
    Au moment où nationalité et discrimination hantent le discours politique français, le hasard veut que les réseaux sociaux relaient une alerte d’Amnesty International sur le retrait discriminatoire de leur nationalité à des milliers de personnes nées en République dominicaine mais qui sont de descendance haïtienne.
    Va-t-on voir bientôt des alertes similaires arborant les visages de la diversité française et expliquant: «Du jour au lendemain, nous, qui étions nés français, et qui avions un autre passeport du fait de l’histoire de nos parents, sommes devenus des citoyens de seconde zone. Dorénavant, notre nationalité est révocable»? I
    1. Au passage, il faut saluer le courage des sept élus (quatre PS et trois Verts) à l’Assemblée nationale et des douze sénateurs (onze communistes et un Vert) sur un total de 638 représentants, qui ont refusé de voter la prorogation de l’état d’urgence.
    ActualitéDéchéanceFranceLibertés publiquesNationalitéSécuritéTerrorismeAttentats à parisLaurence mazure
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    La pire des choses qui pourrait arriver, c'est la guerre
    Par Willy Gruen, le mar, 24/11/2015 - 19:13.
    Comment peut-on croire que la déchéance de la (double) nationalité serait la pire des choses? La vie humaine, a-t-elle une moindre valeur qu'un bout de papier? Dites-le aux deux cent mille morts de la guerre en Syrie, ils ne vous entendront même pas... la pire conséquence de Monsieur le Prėsident 'socialiste' Hollande c'était de larguer des bombes sur des cibles de l'EI en Syrie, en négligeant parfaitement les victimes civils que cela produirait. A ce jour, on n'a pas entendu de sa part le nombre de morts civils dont il est responsable. Donc, pour répondre à une autre question qui a été posée dans Le Courrier d'aujourd'hui 'Faut-il soutenir la France?', la réponse est aussi simple que juste: NON à cette guerre infernale !


    Écolos, ennemis de l'état

    l'exécutif dans ses basses œuvres

    Sur le terrain de la contestation,

     https://www.youtube.com/watch?v=AFJaSQvtrCg

     https://www.youtube.com/watch?v=4Zu8kYVPNsQ

    Cocoricoooooo !!!
    Gaulois.


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  • La France dictature

    Ou la COP 21 du non droit.

    L'occasion parfaite de museler les populations, vu le contexte de l'après attentats, dont il ne fait aucun doute que les dirigeants ont une part de responsabilité. Pas besoin de sortir de Science Po pour en appréhender les contours.
    Du pain bénit pour renforcer le pouvoir des dirigeants qui invitent à tour de bras les puissants capitalistes. Bill gates et les multinationales.
    La violence policière, bras armé de la répression est l'expression parfaite de la composition d'une société à la dérive : Les loups, les bergers et les moutons.  

    Gaulois.

    Bill Gates

     http://www.notre-planete.info/actualites/4384-COP21-manifestations-climat-France

    http://www.politis.fr/La-societe-civile-violemment,33289.html





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  • La France dictature - Suite

    Si seulement la population mouton se réveillait, avant qu'il ne soit trop tard !

    Etat de non droit pire que Sarkozy ? Celui-là ne va pas manquer de saisir la balle au bond !

    La France, c'est l'histoire peu glorieuse d'une nation qui s'enlise dans la dictature.

    Gaulois.

    « Pas question d’avocat, ici, c’est moi qui commande. »

    Témoignages de gardes à vue en état d’urgence
    3 décembre 2015 / Deux manifestants placés dimanche en garde à vue

    http://www.reporterre.net/Pas-question-d-avocat-ici-c-est-moi-qui-commande-Temoignages-de-gardes-a-vue-en

    Reporterre publie deux témoignages de manifestants arrêtés dimanche après-midi, place de la République, à Paris, et placés en garde à vue.
    Dimanche 29 novembre, la police a parqué et violenté des manifestants pacifiques place de la République. Plus de trois cents ont été emmenés en garde à vue. Emmanuel et Camille étaient de ceux-là. Ils racontent ce qu’ils ont vécu.

     La nuit est tombée et cela fait environ deux heures que nous sommes encerclés avec environ 200 personnes dans un coin de la place de la République par un impressionnant cordon policier. Ceux-ci restent statiques pendant de longues minutes puis, suivant une logique qui m’échappe encore, s’avancent en petits groupes vers la foule pour en extraire une poignée de manifestants, a priori repérés à l’avance, qui seront ensuite emmenés vers les camions malgré quelques timides tentatives des autres manifestants pour les retenir.
    Malgré la pression policière, l’urine qui recouvre le sol, le froid, l’absence d’accès à l’eau ou à la nourriture, la foule reste paisible et joyeuse. Des chants militants, une enceinte et un grimpeur qui va accrocher un drapeau multicolore au sommet d’un arbre assurent l’animation. Mais vers 18 h, de nouveaux bus de police arrivent et les policiers se placent de telle sorte qu’on comprend qu’ils vont passer à l’offensive. Alors que nous réclamons depuis deux heures de sortir de la place sans heurt ni arrestation, ils viennent attraper des manifestants à un rythme plus élevé qu’avant et, cette fois-ci, au hasard.
    Une volée de coups de pieds et de matraques
    Notre groupe fond. Pour protester contre ces arrestations, nous nous regroupons et nous tenons les bras en chantant : « On sort tous libres, ou on sort pas ! » Sourds à nos cris, les policiers continuent d’embarquer les manifestants sans qu’il y ait trop de protestations. Quand vient mon tour et que plusieurs CRS m’arrachent de ce filet de solidarité bien fragile, je me laisse tomber par terre pour leur compliquer la tâche tout en levant mes bras en l’air en signe de non-agression. D’emblée, malgré les protestations de la foule, une volée de coups de pieds et de matraques s’abat sur mes jambes et mes côtes, suffisamment bien placés pour faire mal sans laisser de traces. Ma non-coopération pacifique énerve les flics qui, en me traînant hors de portée des caméras, me menacent « tu vas dérouiller », « tu vas regretter », « tu vas comprendre ta douleur ». Ils finissent par me plaquer dos au sol, à l’abri des caméras. Un policier se place au dessus de moi et me décoche un coup de poing dans la mâchoire alors que je ne montre aucun signe d’agressivité. Pendant qu’ils me fouillent, les menaces et les petits coups continuent. Juste avant de me faire entrer dans le bus, ils me font un croc-en-jambe et je me retrouve face contre terre.
    Une fois plein, notre bus se dirige vers Bobigny, où nous sommes parqués entre des barrières, pendant quatre heures, sur un parking venteux. Normalement, notre garde à vue aurait dû nous être notifiée. D’après ce que j’ai compris de la loi, après quatre heures de contrôle d’identité, nous devons être relâchés, ou un OPJ [officier de police judiciaire] doit nous notifier notre mise en garde à vue et lire nos droits. Or, ce délai est largement dépassé et nous ne savons toujours pas ce qu’ils comptent faire de nous. Les manifestants, qui pour la plupart n’ont rien de militants professionnels et encore moins d’activistes violents, gardent le moral. Au compte goutte, les personnes pénètrent le bâtiment et on les voit ressortir, environ 30 minutes plus tard, menottées, et amenées vers un camion. Une fois ceux-ci pleins, ils partent vers une destination inconnue.
    À situation exceptionnelle, moyens exceptionnels
    Vers 11 h du soir, la procédure s’accélère, les personnes ne restent pas plus de quelques minutes dans la salle. Quand vient mon tour, l’OPJ me signifie mon placement en garde à vue depuis 15 h 45 pour participation sans armes à un attroupement après sommation de se disperser. Je lui demande pourquoi personne ne m’en a informé avant. Elle me rétorque sur le ton de l’évidence qu’à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. Selon elle, un magistrat nous aurait collectivement placés en garde à vue à partir du moment où le cordon s’est refermé sur nous. Je lui indique plusieurs noms d’avocats volontaires pour assister les manifestants mais sans être en mesure de donner leurs numéros. Les autres interpellés ont déjà donné des dizaines de fois ces numéros à ses collègues et sûrement à elle-même, mais elle refuse de les inscrire si je ne suis pas capable de lui fournir le numéro moi-même. Elle coupe court à tout dialogue : « Ce sera un commis d’office ou rien. »
    Par défaut, je choisis ces avocats. Nous sommes répartis en petits groupes et amenés, certains menottés d’autres non, dans différents commissariats parisiens. Nous faisons une partie du trajet en bus, puis le reste avec un véhicule banalisé qui roule à plus de 100 km/h en agglomération, gyrophare allumé, alors qu’aucune urgence ne semble imposer ce type de conduite. Une fois arrivés, on nous menotte à un banc en attendant notre fouille. Trente minutes plus tard, nous sommes en cellule, un cagibi de quelques mètres carrés composé d’un banc en pierre, et de toilettes à la turque dégageant une puissante odeur d’excréments. Aux murs, des tags qui semblent avoir été réalisés avec des matières fécales donnent la nausée. Le froid, le stress, l’humidité, les odeurs, les allers-retours et la dureté du banc en pierre m’empêchent de fermer l’œil de la nuit.
    « J’aime pas ta gueule et ton air »
    Au petit matin, un policier en civil particulièrement désagréable et hautain vient nous demander si on nous a pas pris nos empreintes. « Si vous refusez, c’est 15.000 euros d’amende et un an ferme », dit-il pour nous mettre la pression. Au moment de prendre les miennes, il me glisse : « J’aime pas ta gueule et ton air. Je préfère encore les petits branleurs de cité. » Mon codétenu demande à voir son avocat avant de décider d’accepter le relevé d’empreintes. « Pas question d’avocat ici, c’est moi qui commande. » Il se fera donc ficher sans avoir pu le consulter. Rapidement, des petits délinquants rejoignent la cellule. On se retrouve bien serrés sur notre petit banc. Quelques heures plus tard, on me sort de cette cage de béton, de métal et de plastique pour voir le médecin. Quand je lui parle des coups reçus au corps et au visage, il m’écoute distraitement en me tenant la main pour prendre mon pouls. Sans même regarder mon corps, il me dit qu’on verra ça plus tard. Je ne le reverrai pas.
    Je vois l’avocat en fin de matinée, 16 heures environ après le début officiel de ma garde à vue. Contrairement aux flics qui traînaient dans les sous sols puants, ceux qui réalisent mon audition sont presque aimables et se plaignent de ce coup de filet massif et « stupide ». Une fois l’audition terminée, je retourne dans ma cellule pour déguster un plat de pâtes et suis libéré vers 15 h, comme la plupart des manifestants parfaitement inoffensifs arrêtés la veille. Je repars dégoûté par ces abus de pouvoir ordinaires et ce sentiment de toute puissance de la police, cette garde à vue absurde et ces violences verbales et physiques banalisées mais je reste déterminé à lutter contre cette mascarade qu’est la COP 21.
    Emmanuel

    Le commissariat rue de l’Evangile, à Paris, l’un de ceux de région parisienne où ont été répartis les gardés à vue
     Dans le bus, on était persuadés qu’on ressortirait vite. On rigolait, on chantait, c’était la colo. On a attendu longtemps, chauffage à fond et vitres fermées, de sortir et on s’imaginait que c’était la faute à un comité de soutien. Les filles sont sorties les premières, on est descendu par l’entrée parking, on nous a fouillées et fait enlever nos soutifs. La GAV [garde à vue], c’est sexiste, nous autres on sera beaucoup mieux traitées. Dans le couloir on m’a finalement notifiée ma garde à vue, il était 19 h 20. Je crois que j’ai souri devant tant d’absurdité. Nous étions devant une grande cellule où étaient disposées des tables et des OPJ [Officier de policier judiciaire]. La mienne, qui se désolait de ne pas avoir assez de feuilles et mal au bras, m’a paru sympa au début. Elle m’a affirmé, en rigolant comme si j’étais naïve, que c’était elle qui allait joindre ma mère et que je n’aurais pas le droit de lui parler. Elle ne lui communiquera pas le nom du commissariat. J’ai demandé un médecin et un avocat et on m’a envoyée en cellule. Je suis passée devant les cellules des mecs. Dans la première, on ne pouvait plus s’asseoir, la seconde était en remplissage.
    Mes camarades m’ont applaudie en rentrant. On était une vingtaine, toutes belles, entre 20 et 30 ans, les cheveux propres. On a commencé a chanter, à se demander quel jeu on pourrait faire. On discutait avec « les garçons » et certains flics complètement mal à l’aise. L’ensemble des cellules a communié au son de Cayenne, d’Hexagone et de la chanson de la ZAD du Testet. On s’étonnait de trouver nos visages familiers, d’avoir les mêmes références. J’ai voulu aller aux toilettes, la policière m’a tenu la porte. J’étais gênée, mais elle m’a conseillé de prendre mon temps parce qu’après le transfert, ce serait pire.
    « Le viol de la CEDH, c’est maintenant ! »
    De fait, il y aura deux temps. Celui du centre souterrain spécial COP où nous n’avions ni bouffe, ni couverture, ni médecin mais où ça chantait et où on dormait serrées les unes contre les autres pour se réchauffer et celui après le transfert. Nous n’avons pas eu droit à un GAV normale, à peine ai-je eu un aperçu, vers 5 h, quand on a refusé de nous donner de l’eau tant qu’on se « roulerait pas comme des chiens ». Ils [les policiers] ont été sympas avec nous, emmerdés qu’ils étaient qu’on leur prenne autant de place et de temps.
    Lorsque j’ai vu mon avocat commis, il m’a clairement dit que dans le contexte de l’état d’urgence, je n’avais que mon gentil minois pour m’en tirer parce qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient. On en parlait au policier : « Le viol de la CEDH [Cour européenne des droits de l’homme], c’est maintenant ! » L’OPJ m’a auditionnée la dernière et je pense que je l’ai autant écoutée. Elle était désabusée de tout, essayait de me faire comprendre qu’ils n’étaient pas tous méchants, qu’ils avaient des ordres. L’OPJ d’une camarade lui a sorti : « On pensait que Sarkozy était le pire, mais là... » C’était pas un commissariat syndiqué Alliance [syndicat policier classé à droite], mais il y a des témoignages d’autres commissariats qui vont dans le même sens. La politique du chiffre pour les flics aussi, c’est épuisant. À part sur mon « CV militant », cette affaire ne devrait pas avoir de conséquences, selon les officiers. C’était fatiguant, on a attendu plus de 13 h avant de manger, trop de camarades n’ont pas eu de couvertures, des vices de procédures ont rythmé ces 24 heures, mais je ne suis pas traumatisée, au contraire. Maintenant que je sais ce que c’est, je peux entrer plus avant en désobéissance.
    Camille

    Lire aussi : 350 interpellations arbitraires place de la République : salariés, étudiants, designers, clowns...

    Plus loin : 

    http://www.politis.fr/ 

      
    L’Inspecteur d’Académie du Loiret fiche les parents d’élèves et les enseignants

    Si de telles pratiques sont avérées, c'est la confirmation du retour de Vichy !!

    Gaulois.


    Mercredi 2 Décembre 2015
    https://www.lepartidegauche.fr/actualite/l-inspecteur-d-academie-loiret-fiche-les-parents-d-eleves-les-enseignants-33904

    Paul Vannier, secrétaire national à l'éducation du Parti de Gauche
    Au prétexte de détecter les "atteintes aux valeurs de la République / phénomènes de radicalisation", les services départementaux de l’Education nationale du Loiret demandent aux chefs d’établissements de signaler tout parent "portant des tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse". Le même document appelle également au fichage des enseignants pour "grèves, blocages, manifestations".
    Ces dérives ne sont pas les premières. En janvier, la ministre de l’éducation nationale, demandait, aux chefs d’établissements de détecter les "signes précurseurs de repli et de radicalisation" chez les élèves. En septembre dernier, dans l’Académie de Toulouse, un Inspecteur d’Académie demandait d’identifier les enseignants opposés à la réforme du collège.
    Le Parti de Gauche dénonce la propagation, par les services de l’éducation nationale, d’amalgames insupportables, l’instrumentalisation stigmatisante de la laïcité et la mise en place de dispositif de fichage et demande la démission de l’Inspecteur d’Académie du Loiret. Il s’inquiète, alors que le gouvernement multiplie les mesures d’exceptions, de voir se multiplier les pratiques de surveillance des usagers et des personnels du service public d’éducation.
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  • Le compteur Linky

    Qui compte bien plus que l'électricité

    En novembre 2011, j'attirais attention sur l'arnaque du compteur Linky.

    http://libre-infos.eklablog.com/-a23410867 http://libre-infos.eklablog.com/-a23351291

     

    L'observatoire du nucléaire nous fait un rappel Oh combien éclairant sur ce scandale.
    Il souligne en particulier le contexte choisi par ErDF qui annonce avec fanfare et trompette le lancement de Linky à l'ouverture de la COP 21.
    Les français usagers vont une fois de plus, se faire rouler dans la farine.
    Cocoricoooo..... !
    Gaulois.

    Observatoire du nucléaire -  www.observatoire-du-nucleaire.org

     

     Communiqué du mardi 1er décembre 2015

    Compteurs Linky et Gazpar: prétendus
    "intelligents"… pour berner les citoyens
    Pourquoi ces compteurs sont-ils imposés en
    France alors que l'Allemagne les a rejetés ?

    C'est avec un sens remarquable de la propagande que ErDF a choisi le début de la COP 21 pour lancer officiellement de déploiement en France du compteur Linky. En effet, un des prétextes avancés pour "justifier" ce programme est l'intégration des énergies renouvelables dans le réseau électrique français.
    Mais, ce que ErDF se garde bien de faire savoir, c'est que l'Allemagne, où les énergies renouvelables sont immensément plus développées qu'en France, à renoncé à la généralisation des compteurs communicants (*).
    En effet, seuls les foyers allemands consommant plus de 6 000 kWh d'électricité par an seront concernés, alors que la moyenne annuelle est de 3 500 kWh : la quasi-totalité des foyers allemands échapperons donc à ces compteurs… et à leurs graves nuisances.
    La ficelle d'ErDF est grossière, jouant sur le fait que personne ne peut être "contre l'intelligence". Mais les compteurs sont des objets et seuls les ignorants peuvent les croire intelligents.
    C'est en effet sur la désinformation que parie ErDF mais aussi GrDF avec son propre compteur "Gazpar". Outre l'information cruciale de la non généralisation des compteurs communicants en Allemagne, il faut ainsi noter, parmi de nombreux autres problèmes, que :
    - les compteurs sont dangereux pour la santé, qu'il s'agisse des ondes générées vers les concentrateurs ou du courant CPL injecté par Linky dans le circuit électrique et qui rayonne dans tout le logement. Malgré les dénégations des opérateurs, ces compteurs mettent en danger la santé de la population et particulièrement celle des enfants car ils sont plus sensibles et vulnérables face à ces ondes et rayonnements classées par l'OMS "cancérigènes possibles" et interdits dans les crèches.
    - les compteurs sont dangereux pour la libertés publiques : ils vont permettre aux opérateurs de recueillir d'innombrables informations sur les usagers, utilisables à des fins commerciales mais aussi policières : les abus d'ores et déjà commis en ces temps d'Etat d'urgence ne laissent aucun doute sur le fait que les engagements des opérateurs et les assurances de la CNIL ne valent strictement rien et seront oubliés à peine les compteurs installés.
    - les économies d'énergies avancées sont parfaitement virtuelles : les expériences menées sont directement biaisées par le fait que les participants… savent qu'il y participent : ils font d'eux-mêmes des économies qui ne doivent strictement rien aux compteurs.
    En réalité, le remplacement des compteurs par des compteurs prétendus "intelligents" est une très lucrative opération dont la mise en oeuvre a été obtenue par le lobbying de grands groupes industriels auprès des élus nationaux et européens.
    Par ailleurs, en France, Linky a aussi pour objet de "lisser" les violents pics de consommation générés par l'option absurde "centrales nucléaires + chauffages électriques", de façon à prolonger la main mise de l'industrie nucléaire sur la production française d'électricité, aggravant continuellement le risque d'un Fukushima français et la quantité de déchets radioactifs produits.
    L'Observatoire du nucléaire recommande aux citoyens de protéger leur santé et celle de leurs enfants en refusant fermement l’installation de tels compteurs dans leurs logements, et en s'adressant à leurs conseils municipaux pour qu'ils refusent l'installation dans les communes des matériels (concentrateurs et autres) dont ErDF et GrDf ont besoin pour le déploiement de ces compteurs... espions et nuisibles.
    (*) L’Allemagne renonce à la généralisation du compteur "intelligent"  http://www.lemoniteur.fr/article/l-allemagne-renonce-a-la-generalisation-du-compteur-intelligent-27503537









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  • La France Dictature ???

    Ou le terrorisme n'est pas toujours où l'on croit !

     

     

     

     

     

     

    Il ne faut rien attendre d'un pays qui, faute d'éradiquer le terrorisme  y contribue. Seulement voilà, tout est permis sous le terrorisme d'état.  

    Gaulois.

    La police a parqué et brutalisé des manifestants non-violents à Paris

    30 novembre 2015 / Barnabé Binctin (Reporterre)

     http://www.reporterre.net/La-police-a-parque-et-brutalise-des-manifestants-non-violents-a-Paris

     

     

     

    Des incidents ont éclaté dimanche 29 novembre à l’issue de la chaine humaine pour le climat. Mais les « hommes en noir » qui les ont suscités ont rapidement disparu. Et la police a ensuite parqué et brutalisé des centaines de citoyens non-violents qui occupaient la place de la République. Reporterre était là et a filmé.
    Dimanche, entre 13 h et 14 h : alors que la chaîne humaine qui a joint les places de la République et de la Nation se dissout, la tension monte place de la République. Vers 14h30, quelques dizaines de personnes cagoulées et tout de noir vêtues – pour éviter les polémiques autant que les risques d’instrumentalisation, Reporterre a décidé de ne pas catégoriser cette frange d’activistes violents – se confrontent avec la police.
    Ils échangent des projectiles avec les CRS, se servant au passage allègrement auprès du mémorial au pied de la statue de la République, les bougies devenant ainsi des munitions.

    Assez rapidement pourtant, les fumées des gaz lacrymogènes et les grenades assourdissantes ont mis fin aux échauffourées. Aucune vitrine cassée n’est d’ailleurs à déplorer. Les manifestants cagoulés disparaissent sans qu’apparemment aucune interpellation n’ait lieu.
    La place est occupée par des centaines de personnes. Il est environ 15h30 quand le cordon policier s’organise concrètement, dans l’angle nord-ouest de la place rectangulaire de la République, à Paris. Un peu plus loin, l’entrée du boulevard Magenta est entièrement bloquée par plusieurs véhicules policiers. En quelques minutes, toutes les issues se sont refermées. C’est une prison à ciel ouvert qui attend désormais, pour plusieurs heures, ces centaines de manifestants qui chantaient et dansaient alors pour le climat.

    De l’autre côté de la rangée de CRS, d’autres sont encore libres de leur mouvement, dans un périmètre pourtant très largement encadré par les forces de l’ordre. Séparés d’une cinquantaine de mètres par le cordon policier, la solidarité s’établit par chants interposés. « Libérez nos camarades » entonne-t-on du côté libre. Puis les captifs entament un « C’est à babord, qu’on gueule le plus fort » auquel le « tribord » répond immédiatement, en chœur.
    L’ambiance est encore bon enfant. Des clowns et des fleurs tentent de faire résonner un autre message face aux boucliers policiers. Des jeunes et des moins jeunes s’asseoient alors en rang, du côté libre. Quelques instants plus tard, leur pacifisme ne récolte que les coups de matraque et les gaz lacrymogènes. Reporterre a pu filmer l’une de ces exactions policières.
    Voir la vidéo :  https://youtu.be/Sn2IjhYlEgs

    Dispersée, la foule se replie et découvre un peu plus loin un autre groupe de manifestants encerclés par les camions et les policiers. Au niveau de la rue du faubourg du Temple, une centaine de personne est ainsi parquée par les CRS. Pendant plus d’une heure, ils vont être exfiltrés un à un – pas toujours avec douceur, bien entendu – avant d’être embarqués dans de grands bus aux vitres à moitié blanchies. Hagards, sans aucun autre moyen de révolte que la sidération, les spectateurs « libres » assistent à ces interpellations inexpliquées.

    Le bus policier pour les interpellations.

    Tandis que quelques caméras de télévisions étrangères filment la scène, on découvre les profils variés des dangereux suspects : des personnes à l’âge aussi avancé que les cheveux ne sont blancs, des groupes d’amis séparés violemment, des jeunes qu’on devine à peine étudiants… Pourquoi eux ? Un activiste roumain venu travailler dans le cadre des négociations partage son émotion : « Ce sont des abus très graves, il n’y a même pas eu de sommation. D’autant plus que ce ne sont visiblement que des militants climatiques ! ».
    Il n’y avait dans les zones de parcage policier aucun des « hommes en noir » qui ont suscité les incidents au début d’après-midi. Peu importe, ils ont servi sur un plateau cette logique de répression non moins violente. « C’était malheureusement à prévoir, dit un organisateur de la Coalition Climat 21, qui avait justement déconseillé de manifester pour cette même raison. Il suffisait du moindre débordement, incontrôlable, pour justifier toute une ligne de sécurité et de répression ».

    "Nous ne sommes pas venus pour les COPs (’flics’, en anglais), nous sommes venus pour la COP. Devons-nous les ignorer ?

    Pendant plusieurs heures, trois à quatre cents manifestants ont donc été séquestrés, dans des conditions difficiles selon les différents témoignages que Reporterre a pu recueillir. « Certains ont été blessés par des grenades désencerclantes, et n’ont pas pu recevoir de soins malgré leurs plaies ouvertes. Pendant quatre heures, nous avons dû rester immobiles, dans le froid et la nuit, sans eau ni toilettes, pendant que les policiers se comportaient avec violence », dit le journaliste Gaspard Glanz, qui a filmé de nombreuses scènes de l’après-midi.
    Jointe par téléphone alors même qu’elle était bloquée dans le même périmètre, Léa Vasa, conseillère municipale du 10e arrondissement de Paris, insiste sur le sang-froid des otages : « C’est très calme et pacifiste, on joue un peu de musique en attendant de voir qui est le prochain à se faire embarquer. Cela semble totalement arbitraire ». D’autres responsables politiques, comme Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste, se sont eux aussi retrouvés prisonniers, ainsi que plusieurs journalistes, français et étrangers.
    Hier soir à 21h, la préfecture de police indiquait à Reporterre les derniers chiffres : 289 interpellations et 174 garde-à-vue. Un bilan qui se voulait « provisoire », avant la nuit. La liste des militants écologistes visés par la police pourrait bien encore s’allonger.

    Lire aussi : 

    La police traite les militants du climat comme des terroristes


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