• Le terrorisme, la conférence climat, et le nucléaire.

    La COP 21 sera à coup sûr une nouvelle ratée et surtout, dans le contexte actuel, une excellente occasion pour le pouvoir de museler la contestation.

    Gaulois.

     

     

    Une contribution de Pierre Péguin Physicien.


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  • Convertisseur

    J'envisageais de construire un convertisseur de tension pur sinus, voir mon article précédent ici : 

    http://libre-infos.eklablog.com/-a66139239

    Et le schéma envisagé.

    Il y a quelques jours, une personne me demandait si j'avais construit cet appareil. Et bien non. En théorie, cela fonctionne en très faible puissance de l'ordre de 100 watts. Mais la puissance souhaitée étant de 2 à 3 KW, le fonctionnement est catastrophique. La forme du signal de sortie du transformateur n'est pas exploitable pour alimenter certains appareils et la tension n'excède pas 120 volts, au lieu de 230 volts. Après de nombreux essais et modifications, c'est un échec. Les divers conseils reçus de divers électroniciens convergent sur un même constat ; il est très difficile de mettre au point un convertisseur de puissance avec la technologie traditionnelle. Dans l'hypothèse de la réussite de ce système, le rendement serait trop bas, de l'ordre de 50 %, et encore....

    Cette tentative visait la réalisation d'un convertisseur fait maison, donc facile à dépanner, alors que les convertisseurs du commerce sont peu fiables et quasi impossible à dépanner.  J'en suis au troisième convertisseur. A environ 450 euros l'un, il ne faut pas s'étonner du prix de revient de l'énergie renouvelable.

    Celui actuellement en cours de fonctionnement depuis un an sera remplacé s'il tombe en panne par un convertisseur plus fiable mais aussi plus chère de chez Victron. C'est sans doute le choix que j'aurais dû faire dès le début.

    Si j'ai un sursaut de courage, je me lancerai peut-être dans la construction d'un convertisseur avec la technologie à découpage. c'est plus risqué et plus complexe.

    Des avis et conseils sont toujours les bienvenus. 

    Gaulois.

     


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  • Terrorisme : Michel Collon accuse et lance un appel

    Les monstres ne naissent pas, ils se fabriquent !

    Une réflexion réaliste, à méditer.

    Gaulois.

    18-11-15

    https://www.youtube.com/watch?v=WabuB6gXwq4

     


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  • Penser face à l'horreur

    Un monde immonde engendre des actes immondes

    Pas de commentaire superflu. Lire ce document sera peut-être faire preuve d'une ouverture d'esprit....

    Gaulois.

    http://lmsi.net/Penser-face-a-l-horreur


    Par   Saïd Bouamama

     16 novembre 2015
    À l’heure où nous publions ce texte, le bilan des tueries parisiennes est de 129 morts et de 300 blessés. L’horreur de cette violence injustifiable est absolue. La condamnation doit l’être tout autant, sans aucune restriction et/ou nuance. Les acteurs et/ou commanditaires de ces meurtres aveugles ne peuvent invoquer aucune raison légitime pour justifier ces actes immondes. La tragédie que nous vivons débouchera sur une prise de conscience collective des dangers qui nous menacent ou au contraire sur un processus de reproduction dramatique, en fonction de notre capacité collective à tirer les leçons de la situation qui engendre un tel résultat. L’émotion est légitime et nécessaire mais ne peut pas être la seule réponse...
    La réponse uniquement sécuritaire est également impuissante. C’est justement dans ces moments marqués par l’émotion collective que nous ne devons pas renoncer à la compréhension, à la recherche des causes et à la lucidité face aux instrumentalisations de l’horreur.
    Les postures face à notre tragédie
    En quelques heures toute la panoplie des postures possibles face à la tragédie s’est exprimée. Il n’est pas inutile de s’arrêter sur chacune d’entre elles. La première se contente de dénoncer Daesh et à exiger cette dénonciation de manière pressante de nos concitoyen-ne-s musulman-e-s réel-le-s ou supposé-e-s. Le projet politique de Daesh et les actes qui en découlent ont déjà été dénoncés par la très grande partie des habitant-e-s de notre pays, populations issues de l’immigration incluses.
    Il faut vraiment être coupés de nos concitoyen-ne-s musulman-e-s réel-le-s ou supposé-e-s pour en douter. Ces concitoyen-ne-s françai-se-s ou étranger-e-s vivant en France sont les premiers à souffrir de cette instrumentalisation de leur foi à des fins politiques, réactionnaires et meurtrières. « Qu’est-ce qu’on va encore prendre ? » est la réaction la plus fréquente qui suit l’émotion face à ces meurtres, conscients qu’ils et elles sont des instrumentalisations de l’émotion à des fins islamophobes qui ne manquerons pas. Il ne s’agit pas d’une paranoïa mais de l’expérience tirée du passé et en particulier des attentats du début de l’année. Dans ce contexte les injonctions à la dénonciation sont ressenties comme une suspicion de complicité ou d’approbation. Une nouvelle fois ce qui est ressenti c’est une accusation d’illégitimité de présence chez soi. Voici ce qu’en disait Rokhaya Diallo dans une émission radio à la suite des attentats de janvier :
    « Quand j’entends dire que l’on somme les musulmans de se désolidariser d’un acte qui n’a rien d’humain, oui, effectivement, je me sens visée. J’ai le sentiment que toute ma famille et tous mes amis musulmans sont mis sur le banc des accusés. Est-ce que vous osez me dire, ici, que je suis solidaire ? Vous avez vraiment besoin que je verbalise ? Donc, moi, je suis la seule autour de la table à devoir dire que je n’ai rien à voir avec ça. » [1]
    La seconde posture est l’essentialisme et le culturalisme. Les actes barbares que nous vivons auraient une explication simple : ils sont en germe dans la religion musulmane elle-même qui à la différence des autres, porterait une violence congénitale, une barbarie consubstantielle et une irrationalité dans son essence. Cette religion à la différence des autres religions monothéiste serait allergique à la raison et inapte à la vie dans une société démocratique. De cette représentation de la religion découle la représentation de ses adeptes. Les musulmans seraient, contrairement aux autres croyants, une entité homogène partageant tous le même rapport au monde, à la société et aux autres. Une telle posture conduit inévitablement à l’idée d’une éradication, l’islam apparaissant comme incompatible avec la république, la laïcité, le droit des femmes, etc. Résultat de plusieurs décennies de diffusion politique et médiatique de la théorie du « choc des civilisations », cette posture s’exprime dans des formes plus ou moins nuancées mais est malheureusement bien ancrée dans notre société [2].
    La troisième posture est celle de la relativisation de la gravité des tueries. Celles-ci ne seraient que le résultat d’une folie individuelle contre laquelle on ne pourrait rien si ce n’est de repérer le plus tôt possible les signes annonciateurs dans les comportements individuels. Nous ne serions qu’en présence d’accidents dans les trajectoires individuelles sans aucune base sociale, matérielle, politique. Une telle posture de psychologisation occulte que les individus ne vivent pas hors-sol et que leur mal-être prend telle ou telle forme en rencontrant un contexte social précis. C’est à ce niveau que se rencontre l’individu et sa société, la trajectoire individuelle et son contexte social, la fragilisation et les offres sociales et politiques qui la captent pour l’orienter. Il est évident que les candidats « djihadistes » sont issus de trajectoires fragilisées mais cela ne suffit pas à expliquer le basculement vers cette forme précise qu’est la violence nihiliste [3].
    La quatrième posture s’exprime sous la forme de la théorie du complot. Les tueries seraient le fait d’un vaste complot ayant des objectifs précis : complot juif mondial, « illuminati », actes des services secrets, etc. Elle conduit à un aveuglement face au réel et à l’abandon de l’effort de compréhension du monde et des drames qui le secouent. Elle suscite une dépolitisation se masquant derrière une apparente sur-politisation :
     dépolitisation car il serait vain de rechercher dans l’économique, le social, le politique, etc., les causes de ce que nous vivons ;
     sur-politisation car tout serait issu d’une cause politique occulte portée par un petit groupe secret.
    Elle est entretenue par la négation dominante de la conflictualité sociale, des oppositions d’intérêts et des stratégies des classes dominantes pour orienter l’opinion dans le sens de ses intérêts matériels. À ce niveau l’accusation de « confusionnisme » de toute dénonciation des stratégies des classes dominantes conduit consciemment ou non à entretenir la théorie du complot. Certains « anti-confusionnistes » de bonne foi ou non entretiennent en effet boomerang le « complotisme ». Ce faisant, certains « anti-confusionnistes » entretiennent la confusion [4].
    La cinquième posture est l’explication en termes de « virus externe ». Notre société serait victime d’une contamination venant uniquement de l’extérieur contre laquelle il faudrait désormais se prémunir. Elle débouche sur une logique de guerre à l’externe et sur une logique sécuritaire à l’interne. Elle est créatrice d’une spirale où la peur et le discours sur la menace externe suscite une demande d’interventions militaires à l’extérieur et de limitation des libertés à l’interne. Susciter une demande pour ensuite y répondre est un mécanisme classique des périodes historiques réactionnaires. L’absence de mouvement anti-guerre dans notre société est le signe que cette posture est largement répandue. Or comme la précédente, elle conduit d’une part à l’abandon de la recherche des causes et d’autre part au sentiment d’impuissance [5].
    Il reste la posture matérialiste ne renonçant pas à comprendre le monde, et encore plus quand il prend des orientations régressives et meurtrières. Minoritaire dans le contexte actuel, cette posture est pourtant la seule susceptible d’une reprise de l’initiative progressiste. Elle suppose de recontextualiser les événements (et encore plus lorsqu’ils prennent des formes dramatiques) dans les enjeux économiques, politiques et sociaux. Elle nécessite la prise en compte des intérêts matériels qui s’affrontent pour orienter notre demande et qui produisent des conséquences précises. Elle inscrit les comportements individuels comme étant des résultats sociaux et non des essences en action. Elle prend l’histoire longue et immédiate comme un des facteurs du présent. Elle peut certes se tromper en occultant par méconnaissance une causalité ou en la sous-estimant, mais elle est la seule à permettre une réelle action sur ce monde.
    Dans un monde marqué par la violence croissante sous toutes ses formes, le renoncement à la pensée nous condamne pour le mieux à une posture de l’impuissance et pour le pire à la recherche de boucs-émissaires à sacrifier sur l’autel d’une réassurance aléatoire.
    Une offre de « djihadisme » qui rencontre une demande
    Il existe une offre de « djihadisme » à l’échelle mondiale et nationale. Elle n’est ni nouvelle, ni inexplicable. Elle a ses espaces de théorisations et ses Etats financeurs. L’Arabie Saoudite et le Qatar entre autres, pourtant alliés des Etats-Unis et de la France, en sont les principaux [6].
    Ces pétromonarchies appuient et financent depuis de nombreuses années des déstabilisations régionales dont elles ont besoin pour maintenir et/ou conquérir leur mainmise sur les richesses du sol et du sous-sol du Moyen-Orient. Cette base matérielle est complétée par un besoin idéologique. Elles ont besoin de diffuser une certaine vision de l’Islam pour éviter l’émergence et le développement d’autres visions de l’Islam progressistes et/ou révolutionnaire qui menaceraient l’hégémonie idéologique qu’elles veulent conquérir. Plus largement les pétromonarchies sont menacées par toutes les théorisations politiques qui remettent en cause leur rapport aux grandes puissances qui dominent notre planète : nationalisme, anti-impérialisme, progressisme dans ses différentes variantes, communisme, théologie de la libération, etc.
    C’est à ce double niveaux matériel et idéologique que s’opère la jonction avec la « réal-politique » des puissances impérialistes. Elles aussi ont un intérêt matériel à la déstabilisation de régions entières pour s’accaparer les richesses du sol et du sous-sol, pour justifier de nouvelles guerres coloniales en Afrique et au Moyen-Orient, pour supplanter leurs concurrents, pour contrôler les espaces géostratégiques et pour balkaniser des Etats afin de mieux les maîtriser. Elles aussi ont un besoin idéologique de masquer les causes réelles du chaos du monde, c’est-à-dire la mondialisation ultralibérale actuelle. Il n’y a aucune amitié particulière entre les classes dominantes occidentales et les pétromonarchies et/ou les « djihadistes », mais une convergence relative d’intérêts matériels et idéologiques. Comme le soulignait De Gaulle pour décrire la réal-politique : « Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». C’est cette réal-politique qui a conduit dans le passé à présenter les « djihadistes » en Afghanistan comme des combattants de la liberté, et qui conduit un Fabius à dire aujourd’hui : « El Nosra fait du bon boulot ».
    Mais se limiter à l’offre ne permet pas de comprendre l’efficacité actuelle du phénomène. Encore faut-il expliquer le fait que cette offre rencontre une « demande ». Nous disions plus haut que cette offre n’est pas nouvelle. Nous l’avons-nous même rencontrée dans les quartiers populaires, il y a plus de trois décennies. Simplement à l’époque, elle ne rencontrait aucune « demande ». Nous pensions à vivre, à nous amuser, à militer et à aimer et regardions ces prédicateurs comme des allumés. C’est la raison pour laquelle il faut se pencher sur les processus d’émergence et de développement de cette demande « made in France ».
    À ce niveau, force est de faire le lien avec les processus de paupérisation et de précarisation massive qui touchent les classes populaires. L’existence avérée de candidats « djihadistes » non issus de familles musulmanes souligne que c’est bien l’ensemble des classes populaires qui sont concernés par ces processus conduisant les plus fragilisés de leurs membres à sombrer dans des comportements nihilistes.
    Force également est de faire le lien avec les discriminations racistes systémiques et institutionnelle qui abîment des vies pour nos concitoyens noirs, arabes et musulman-e-s.
    Force enfin est de prendre en compte dans l’analyse les effets des discours et pratiques islamophobes qui se sont répandus dans la société française et qu’il de bon ton de relativiser, d’euphémiser, voir de nier. C’est l’ensemble de ces processus qui conduisent à l’émergence du nihilisme contemporain.
    Enfin la vision méprisante des habitants des quartiers populaires comme « sous-prolétariat » incapable de penser politiquement conduit à sous-estimer le besoin du politique dans les classes populaires en général et dans leurs composantes issues de l’immigration post-coloniale en particulier. Ces citoyennes et citoyens observent le monde et tentent de le comprendre avec les grilles disponibles dans une séquence historique donnée.
    Ils et elles ne peuvent que constater que des guerres se multiplient et que l’on trouve des financements pour le faire alors qu’on leur serine que les caisses sont vides.
    Elles et ils ne peuvent qu’interroger la soi-disant nécessité urgente d’intervenir en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Libye, en Côte d’Ivoire, au Mali, etc. et à l’inverse la soi-disant nécessité urgente à soutenir l’Etat d’Israël en dépit de ses manquements à toutes les résolutions des Nations-Unies.
    Tous ces facteurs conduisent pour la majorité à une révolte qui cherche un canal d’expression et pour une extrême minorité à l’orientation nihiliste.
    À ne pas vouloir comprendre qu’un monde immonde conduit à des actes immondes, on constitue le terreau de la rencontre entre l’offre et la demande de nihilisme.
    P.-S.
    Publié avec l’amicale autorisation de l’auteur, ce texte est paru aussi sur son blog Saïd Bouamama. Révolution Africaine, sous le titre : « Un monde immonde engendre des actes immondes : Ne pas renoncer à penser face à l’horreur ».
    Notes
    [1] http://www.atlasinfo.fr/Charlie-Heb…
    [2] Voir sur ce sujet : Jocelyne Cesari, L’Islam à l’épreuve de l’Occident, La Découverte, Paris, 2004.
    [3] Sur la rencontre entre le contexte social et effets fragilisant sur les trajectoires individuelles voir Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs, Le Seuil, 1952.
    [4] Luc Boltanski, Enigmes et complots. Une enquête à propos d’enquêtes, Gallimard, Paris, 2012.
    [5] Voir notre article avec Yvon Fotia « Discrimination systémique » , Dictionnaire des dominations de sexe, de race, de classe, Syllepse, Paris, 2012.
    [6] David Benichou, Farhad Khosrokhavar, Philippe Migaux, Le jihadisme, comprendre pour mieux combattre, Plon, Paris, 2015. Et Richard Labévière, Les dollars de la terreur, Les Etats-Unis et l’islamisme, Grasset, Paris, 1999.


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  • Le déni des responsabilités du nucléaire par les institutions officielles de l’ONU

    La secte nucléaire, fidèle à ses pratiques du mensonge et de la désinformation, prend toute son expression dans ce texte qui dénonce les carences de l'ONU, à travers

    l'OMS  https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_mondiale_de_la_sant%C3%A9

    l' UNSCEAR   http://www.unscear.org/

    et l'AIEA  https://www.iaea.org/


    Combien faudra-t-il encore de catastrophes nucléaires, avant que ces organisations cessent d'en être les promoteurs ? 

    Gaulois. 


    Publié le 30 octobre 2015

    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/le-deni-des-responsabilites-du-nucleaire-par-les-institutions-officielles-de-lonu/

    Texte original en anglais :  http://www.fukushima-is-still-news.com/2015/10/children-cancers-radiation.html


    Un texte du Dr Gordon Edwards président du CCNR
    CCNR: Canadian Coalition for Nuclear Responsibility
    en version française: Regroupement pour la Surveillance du Nucléaire: RSN
    <<
    26 octobre 2015
    Deux organismes internationaux associés à l’organisation des nations Unies -–l’UNSCEAR et l’OMS –n’ont pas hésité à affirmer qu’il ne sera pas possible de prouver que les conséquences néfastes sur la santé du désastre de Fukushima sont attribuables aux rayons. Ils se basent sur une argumentation mathématique abstraite, sans aucune preuve médicale, et sans connaître les doses individuelles de rayonnements ionisants reçues par les citoyens japonais habitant dans le région où la catastrophe de Fukushima a eu lieu.
    Ces organismes ne nient pas qu’il y aura de nombreux cancers, leucémies, effets génétiques et autres maladies causées par l’accident dans les décades à venir; ils disent simplement qu’il est peu probable que quiconque sera en mesure de prouver, hors de tout doute raisonnable, en utilisant des méthodes statistiques, que ces décès supplémentaires seront causés par l’exposition des gens à la radioactivité provenant des réacteurs de Fukushima dai ichi.
    John Gofman, un physicien nucléaire pionnier qui est devenu un chercheur médical primé, a appelé cela « le crime parfait »: vous savez qui a été tué, vous connaissez la cause du décès, vous savez qui en est l’auteur, mais vous ne pouvez pas le prouver.
    Et en effet, ces deux organismes internationaux n’ont absolument rien fait pour aider à recueillir les éléments qui auraient permis de prouver quelque chose: c’est à dire collecter des données sur les expositions individuelles; ce qui aurait pu être fait par exemple en collectant systématiquement les dents des bébés par localisation géographique. Les dents des bébés pourraient avoir absorbé du strontium 90 ou d’autres radionucléides ostéotropes et auraient donné une estimation approximative de l’exposition aux radiations des jeunes enfants en fonction de leur emplacement.
    Toutes les maladies radio-induites consécutives à une exposition chronique de faible niveau ont une «période de latence» qui se mesure en années ou en décades avant que les effets médicaux complets ne soient visibles dans la population exposée.
    Les cancers de la Thyroïde ont l’une des périodes de latence les plus courtes, spécialement chez les jeunes enfants; de sorte que cette maladie est la première chose à rechercher. Au Belarus, plus de 5.000 enfants ont du subir l’ablation chirurgicale de leur glande à la suite de l’accident de Chernobyl; et dans ce cas la période de latence a été d’environ 5 ans.
    Dans la région de Fukushima le nombre de cancers de la thyroïde chez les enfants a été tellement plus grand que prévu qu’il est difficile d’échapper à la conclusion que ces cancers en plein accroissement sont dus aux radiations.
    Ironiquement, ceux qui mettent leur foi dans les estimations à vue de nez de l’UNSCEAR et de l’OMS soutiennent que la relation de cause à effet ne peut être prouvée en l’absence de mesures de dose individuelles.
    Ainsi, on pourrait conclure, en l’absence de preuves et de doses individuelles, que ces cancers ne SONT PAS causés par les rayons,
    mais on ne pourrait pas conclure que ces cancers SONT provoqués par les radiations alors qu’on constate une augmentation de 20 à 50 fois du nombre de cancers de la Thyroïde, quoiqu’on n’ait pas de données sur les doses individuelles ?
    Le Comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) a été vivement critiqué par l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW), lauréate du prix Nobel, pour avoir une approche biaisée envers les conséquences médicales de la triple fusion des coeurs de Fukushima; l’UNSCEAR en effet nie ou minimise les conséquences sur la santé des émissions radioactives des réacteurs accidentés.
    «Alex Rosen, de l’IPPW-Allemagne, un des principaux auteurs de la critique, affirme que l’UNSCEAR est composé de délégués d’états nucléaires qui ont des intérêts et une vue biaisée sur l’énergie nucléaire. Leur rapport sur la catastrophe nucléaire se fonde plus sur les publications de l’industrie nucléaire que sur des sources indépendantes; il omet ou interprète de façon erronée des aspects cruciaux sur l’exposition aux rayonnements et il utilise des hypothèses contestables comme base pour ses calculs.»
    Voir: http://tinyurl.com/n9wkqxr
    Par ailleurs l’organisation Mondiale de la santé (OMS) est liée par un accord signé il y a longtemps (1959) avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA); Il limite la capacité de l’OMS à procéder à des études ou à publier des rapports sur les effets observés chez les populations exposées aux rayonnemens nucléaires émis par les installations nucléaires autorisées.
    Voici un extrait de l’accord:
    «..L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) la responsabilité première d’encourager, assister et coordonner la recherche sur, et le développement et l’application pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques à travers le monde; sans préjudice du droit de l’OMS de promouvoir, développer, assister et coordonner l’action sanitaire internationale, y compris la recherche sous tous ses aspects…
    Chaque fois qu’une des associations se propose d’entreprendre un programme ou une activité dans un domaine où l’autre organisation a ou pourrait avoir un intérêt substantiel, la première partie s’engage à consulter l’autre en vue de régler la question d’un commun accord.»
    Gordon Edwards, président du RSN.
    L’auteur poursuit:
    En signalant une émission de TV Canadienne au cours de laquelle il a parlé de l’incidence élevée des cancers de la thyroïde:
    https://www.youtube.com/watch?v=Xk1L_JHHFuA&feature=youtu.be
    Il signale que: La principale source d’iode alimentaire au Japon c’est les algues et non pas l’ingestion de lait comme c’est le cas en Europe et en Amérique du nord. Il est probable que cet iode alimentaire est la cause de la hausse dramatique des cas de cancers de la Thyroïde chez les enfants japonais
    >>

    Note
    Effectivement, les japonais consomment régulièrement des algues. Qui contiennent de l’Iode.
    Si les algues contiennent de l’Iode radioactif, il ne peut pas s’agir de l’Iode 131 rejeté lors de l’accident de 2011. Il ne peut s’agir que d’Iode rejeté récemment par la centrale ruinée.
    En effet la période de l’Iode 131 est de 8 jours; au bout de 3 mois il a perdu son activité radioactive.
    On a trouvé en juillet 2015 de l’Iode 131 dans les boues d’une station d’épuration à Gunma (voir l’article).Il est donc très vraisemblable que les réacteurs en ruine émettent encore actuellement de l’Iode radioactif et sont capables de contaminer les algues.
    Des mesures et des précisions seraient bienvenues sur ce sujet.

    Le RSN est un organisme sans but lucratif, reconnu par gouvernement fédéral canadien en 1978. Il est voué à l’éducation et à la recherche concernant toutes les questions qui touchent à l’énergie nucléaire, civiles ou militaires — y compris les solutions alternatives au nucléaire — et tout particulièrement celles touchant au Québec et au Canada.
    Le site du RSN (en français)
    http://ccnr.org/index_f.html
    http://ccnr.org/index_fuk.html
    le texte d’origine en anglais:
    http://www.fukushima-is-still-news.com/2015/10/children-cancers-radiation.html
    Le site de «independent WHO» qui milite pour l’indépendance de l’OMS vis à vis de l’AIEA
    http://independentwho.org/fr/

    Les critiques du rapport de l’UNSCEAR:
    La critique du rapport de l’UNSCEAR par les médecins de l’IPPNW
    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/les-medecins-de-lippnw-critiquent-severement-le-dernier-rapport-de-lunscear/
    Vous pouvez y trouver un résumé de leurs critiques et en télécharger la version française intégrale
    La critique par le Dr Keith BAVERSTOCK
    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/la-critique-du-rapport-2013-de-lunscear-sur-les-consequences-de-fukushima-en-francais/
    La critique par les 40 ONG:
    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/40-ong-ont-demande-a-lonu-la-revision-du-rapport-de-l-unscear-sur-les-consequences-de-fukushima-pour-la-sante/
    Le rapport de l’UNSCEAR:
    http://www.unscear.org/docs/reports/2013/13-85418_Report_2013_Annex_A.pdf
    Le 30 octobre 2015
    L’information en français sur Fukushima:
    La revue de presse hebdomadaire de PECTINE
    Les Veilleurs de Fukushima
    le site de l’ACRO
    et bien d’autres que vous trouverez aux adresses ci-dessus
    et dans la colonne de droite de cette page.


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  • Nos énergies renouvelables

    Après quelques améliorations, voici le dossier de notre installation photovoltaïque.

    N'hésitez pas à me contacter si besoin.

    Gaulois.

     


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  • Plus d'affichage d'images

    Il semble que Eklablog connaît quelques problèmes, passagers espérons.

    Gaulois.


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  • Tsar bomba

    Ou la folie humaine dans tous ses états

    Ce propos manque de précision !

    La Tsar bomba fut effectivement la plus puissante bombe atomique construite par l'ex URSS. Elle a bel et bien explosée et dire qu'elle est désarmée suppose le contraire. Il n'en faudrait pas beaucoup comme celle-là pour détruire la planète et la rendre invivable. Tous ceux qui participent à de telles constructions comme la bombe atomique sont des fous criminels dangereux. Tant les donneurs d'ordre que les exécutants.

    Dans ce cadre, le prix Nobel de la paix est un outrage à....La paix !

    https://www.youtube.com/watch?v=4V5kY0za07o

    http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2011/10/26/il-y-a-50-ans-explosait-la-plus-puissante-des-bombes-atomiques/

    Gaulois.   

     

     


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