• Non merci pour ce moment

    Qui ne pense pas se faire du fric, dans ce bas monde ? Sans aucun doute, il serait bien plus aisé de compter celles et ceux qui sont «  Désintéressés » par le profit. Fondamentalement, peut-on remettre en cause le fait d'être riche ou le devenir ? Non bien sûr, mais lorsqu'il s'agit de s'enrichir sur le dos des plus pauvres, des plus faibles, ça pose problème. La façon de s'enrichir par des moyens aussi bassement pervers, comme cette « poule de luxe » défit toute moralité.
    Ceux qui pensent que la vie privée de notre « si aimé président » doit être préservée ont tout faux, même s'ils ont raison sur le fond. Quelques scènes de ménage « Fracassantes » auraient eu lieu à l’Élisée. Ce n'est pas grave, puisque c'est avec nos impôts que les millions d'euros de meubles cassés sont remplacés. La cocotte, avec la complicité tacite des médias dont elle est issue, a su manœuvrer pour se faire virer par le locataire en titre du palais, afin d'étaler à travers son livre sa rancœur dans les caniveaux de la voie publique. La « Putain de la république » ne risque rien en écrivant un torchon sur leur relation passée, tout au plus de gagner quelques millions d'euros. En France, c'est  coutumier de copier sur les États-Unis et il faut croire qu'elle s'est inspirée de l'affaire DSK.
    Il n'est pas osé de croire que la Julie prendra le même chemin.
    Gaulois.



     
     


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  • Lieu de culte

    Dans le pays des droits de l'homme,
    Pas de place pour les musulmans !

    Même si Gaulois n'est pas catho, ni autre chose d'ailleurs. Même s'il est souvent énervé par l'étalage religieux outrepassant la loi de 1905 relative à la séparation de l'église et de l'état, il n'accepte pas la différence de traitement exercée envers certaines religions. Qui plus est, la religion catholique est mal placée pour donner des leçons aux autres afin de les exclure.

    Un peu partout en France et à Rambouillet, sans aucun doute plus qu'ailleurs, les gens du voyage, les musulmans, bref,  tout ce qui n'est pas « Pure race du terroir »  ne sont pas les bienvenus.
    Qui a dit que la France est raciste ?
    Dans ce cas précis, il s'agit bien de la religion des musulmans. Pendant que les édifices religieux catholiques sont restaurés à grands renforts de subventions dépassant souvent des millions d'euros, sous prétexte de préserver le patrimoine ( rigolez toujours car c'est avec vos sous ! ), les musulmans eux, doivent se contenter de toile de tente qui plus est, menacée de dégager.
    Certes les bons français nous diront que la France est catholique et que c'est très bien comme ça.  Elle veut bien recevoir des étrangers qui bossent, qui paient des impôts, et surtout qui la ferment...Mais pas leur culture.

    La religion et les ethnies sont des armes redoutables que les décideurs politiques utilisent pour monter les populations naïves les unes contre les autres.  A force d'exclure l'étranger, de caricaturer leurs coutumes, il ne faut pas s'étonner de certains débordements dramatiques comme ce qui vient de se passer en janvier.
    Gaulois.  

     


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  • Vente de Rafale à l'Egypte: à quoi vont servir les avions de chasse français?

    Ou la complicité du terrorisme d'état ?

    Pas vraiment de quoi être fier dans ce marché de la mort. Si notre tant aimé président se satisfait de vendre des avions de guerre pour paraît-il et même si ce n'est pas dit clairement dans l'article, satisfaire l'économie en berne de la France, alors il faut vite changer de dirigeant. Ce n'est pas pour demain puisque la majorité des citoyens français ne bronchent pas, donc acceptent de telles mascarades.
    Pour ne citer qu'un seul exemple, souvenons-nous de la vente d'armes de la France à L'Irak dans les années 80 et qui l'opposait à l'Iran. Comme la plupart des grandes puissances, la France n'est pas très regardante sur la destination des armes qu'elle vend.
    Un pays neutre est un pays qui ne vend pas d'armes à un pays en guerre sauf....S'il paie content !  Coluche   

    Gaulois.

    http://www.huffingtonpost.fr/2015/02/16/vente-rafale-egypte-avions-de-chasse-francais-daech-libyue-sinai_n_6690710.html

    16-02-15

    INTERNATIONAL - Deux actualités qui se télescopent. Quelques heures avant l'arrivée de Jean-Yves Le Drian au Caire pour assister à la signature du premier contrat d'exportation du Rafale, l'armée égyptienne a annoncé pour la première fois ce lundi matin, le 16 février, avoir bombardé des positions du groupe Etat islamique (Daech) en Libye.
    Pourquoi l'Egypte s'est-elle décidée pour le Rafale? Ces bombardements donnent déjà un bon aperçu des raisons pour lesquelles l'Egypte et la France ont conclu aussi rapidement la vente des 24 avions de chasse de Dassault Aviation ainsi que d'une frégate FREMM du groupe naval DCNS et de missiles fabriqués par le groupe européen MBDA.
    Contrer la montée Daech en Libye

    Lundi matin, Jean-Yves Le Drian a livré d'autres éléments de réponse. "Le président Sissi est confronté au risque fondamentaliste au Sinaï, et doit lutter contre le fondamentalisme de Daech. La décapitation spectaculaire, morbide, de chrétiens coptes assassinés en Libye par Daech est une raison supplémentaire d'avoir des éléments de sécurité", a affirmé le ministre sur RMC/BFMTV en référence au meurtre de 21 chrétiens égyptiens enlevés en Libye.
    La suite ici : 

    http://www.huffingtonpost.fr/2015/02/16/vente-rafale-egypte-avions-de-chasse-francais-daech-libyue-sinai_n_6690710.html


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  • Le changement climatique refroidit les investisseurs


    Ou la transition en marche

    Face à la transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, les lobbyistes auraient-ils la trouille ? Cette transition est de toute façon inéluctable, à plus ou moins long terme puisque les réserves s'épuisent et plus tôt elle aura lieu, mieux ce sera pour la planète. Si la fin de l'exploitation de ces énergies fait de l'ombrage aux magnats du pétrole, ce dont je doute, provoque une crise économique mondiale, elle aura au moins l'avantage d'être plus respectueuse de l'environnement.
    Le sujet est délicat car il se dit un peu partout que dans le bouquet des énergies renouvelables, le nucléaire y aurait sa place. N'oublions pas que le nucléaire trouve ses origines dans le fossile ( Uranium ). Mais restons optimistes, le nucléaire est en perte de vitesse à travers le monde. Qui s'en plaindra, en dehors de la technocratie nauséabonde de la pieuvre nucléocrate ?
    Les investisseurs ont déjà ouvert la brèche en direction des renouvelables car ils ont bien compris qu'il y a un filon inépuisable à exploiter. A terme, nous risquons de payer fort chère ces énergies propres, entre les mains sales des magnats de l'énergie. Opportunistes, ils se moquent éperdument de la qualité environnementale de ces énergies, du moment que ça gonfle leur portefeuille.
    Gaulois.       

    http://www.mediapart.fr/article/offert/f76ebea7433d01ceba3da193865e0d22


    14 février 2015 |  Par Jade Lindgaard
    Le monde de la finance prend de plus en plus au sérieux les risques que le dérèglement climatique fait peser sur les investissements. Mines de charbon et champs de pétrole pourraient perdre toute valeur si les États s'engagent contre le réchauffement global. Pour le réseau militant international 350.org, le « désinvestissement » des énergies fossiles vers les renouvelables a commencé.

    Puits de pétrole près de Denver dans le Colorado (Reuters).

    L’année 2015 démarre mal pour les groupes pétroliers. Les bénéfices de Total chutent de 10 %, son résultat net de 62 %, vient d’annoncer son nouveau PDG, Patrick Pouyanné. Tous ses grands concurrents internationaux réduisent drastiquement leurs dépenses de développement : 2 milliards de dollars en moins pour BP, 9 milliards pour Shell, 5,5 milliards pour Exxon. Quant à Gazprom, il divise ses investissements par deux. Dans cette industrie autrefois florissante, des milliers d’emplois doivent disparaître en 2015. En France, Total va supprimer 2 000 postes. L’effondrement du cours du pétrole, passé de 115 dollars le baril l’été dernier à environ 60 dollars mi-février, siphonne les recettes de ces mastodontes énergétiques. La crise n’est pas circonscrite à l’or noir. Le secteur gazier européen est en pleine bérézina. Et le cours du charbon s’est effondré depuis quatre ans (-67 % entre 2011 et 2014).

    Pétrole, gaz, charbon : c’est toute l’économie des hydrocarbures qui se retrouve ébranlée. Favorable à la demande, le bas prix du pétrole est mauvais pour l’offre. Si bien que de plus en plus d’analystes alertent sur le risque d’une “bulle carbone” : les actifs du secteur des énergies fossiles risquent de perdre une grande partie de leur valeur.
    Car à la dépression conjoncturelle du marché du brut, voulue par les pays de l’Opep pour lutter contre le gaz de schiste américain, s’ajoute un péril structurel pour le business des hydrocarbures : le dérèglement climatique. Et pour une fois, ce ne sont pas des écologistes qui l’affirment mais des analystes financiers. « Le risque climatique devient synonyme de risque réputationnel », selon Luisa Florez, analyste senior chez Axa (branche Investment managers, IM), dans une note officielle qui a aussitôt fait le tour de la planète. Ce risque « ne devrait pas être négligé dans les décisions d’investissement que les investisseurs prennent aujourd’hui » – Axa IM gère 600 milliards d’euros d’actifs. Fin 2014, la Banque d’Angleterre a informé une commission de la Chambre des communes qu’elle lançait une étude sur les risques d’une crise économique causée par les énergies fossiles en cas d’impossibilité d’extraire davantage de charbon, pétrole et gaz.

    La bulle carbone représentée par Carbon tracker (DR).

    En janvier 2015, des chercheurs ont estimé dans un article publié par la revue Nature, que pour espérer avoir 50 % de chances de maintenir la réchauffement planétaire à +2°, il fallait limiter les émissions de CO2 dans l’atmosphère à environ 1 100 gigatonnes. Concrètement, cela signifie qu’un tiers des réserves connues de pétrole, la moitié de gaz et 80 % des réserves de charbon ne doivent pas être exploités, et doivent rester dans le sol.

    En mai 2014, Standard and Poor’s a publié un rapport sur les impacts potentiels du dérèglement climatique sur les dettes souveraines : les événements climatiques extrêmes (pluies diluviennes, inondations, sécheresses, canicules, incendies…) vont plomber les rendements agricoles, la productivité de la main-d’œuvre et aggraver la mortalité. Cela coûtera cher aux économies, réduira leurs recettes fiscales, leurs capacités d’exportation. Et risque d’endommager leurs capacités à rembourser leurs dettes.

    L’agence de notation plaide donc pour la prise en compte du changement du climat parmi les critères d’évaluation des dettes souveraines. Elle a aussi créé un site dédié aux implications financières de la crise climatique.
    Dans une note plus directe encore, des analystes de la Deutsche Bank évoquent le risque d’un « pic du carbone » avant un « pic du pétrole ». Si les États veulent sérieusement limiter la hausse de la température globale à 2°, ils ne pourront pas forer la plupart des réserves existantes d’hydrocarbures. Dans ces conditions, « la nature du pétrole change : il n’est plus une marchandise rare dont la valeur augmente avec le temps, il devient un bien périssable qui perd sa valeur s’il n’est pas utilisé ». Les analystes citent le secrétaire d’État britannique à l’énergie, Ed Davey, craignent que les entreprises fossiles ne deviennent « les nouvelles subprimes ».  
    Les émissions de CO2 doivent plafonner en 2020, puis baisser de 2,5 % chaque année jusqu’en 2035. Cela équivaut à une baisse annuelle de la demande de pétrole de 0,5 %, alors qu’elle augmente de 1,5 % par an depuis vingt ans. Le récent accord entre la Chine et les États-Unis implique une réduction de 10 % de leur consommation de pétrole sur les quinze prochaines années, écrivent-ils.
    Puits de forage de gaz de schiste, plateformes pétrolières, raffineries, gazoducs, oléoducs : il n’est plus délirant d’imaginer qu’un jour, peut-être, cela ne vaudra plus grand-chose. Ce serait un véritable séisme dans l’économie mondiale.

    Si les gouvernements croient en ce qu’ils disent et que les négociations en vue de la signature d’un accord sur le climat en décembre 2015 à Paris ont un sens, le monde s’avance vers une bulle du carbone. Ce sont des actifs « bloqués » (« stranded assets »), selon le bureau d’études à but non lucratif Carbon tracker, qui estime que, les dix prochaines années, 1 100 milliards de dollars de dépenses d’investissement seront en jeu pour l’industrie pétrolière. La bulle carbone pourrait représenter 6 000 milliards de dollars. Les réserves d’hydrocarbures sont évaluées entre 4 000 et 5 000 milliards de dollars.
    « Notre boulot, c’est de provoquer leur faillite politique »

    Est-ce l’amorce d’un désinvestissement, c’est-à-dire d’un exil des capitaux en dehors des hydrocarbures ? C’est ce que veut croire 350.org, un réseau militant américain (mais aussi le Wallace Global fund ou encore Divest-Invest), qui organise, ce samedi 14 février, une journée internationale du « divestment » destinée à élargir son combat à un plus large public. Créé par l’universitaire et activiste Bill Mc Kibben, 350.org (comme 350 parties par million de CO2 dans l’atmosphère, niveau qu’il faudrait retrouver pour limiter le réchauffement global, alors que la planète vient de dépasser le seuil des 400 ppm) fait pression sur les universités pour qu’elles détournent leurs fonds d’investissements des énergies fossiles. 350.org s’inspire de la mobilisation anti-apartheid dans les années 1980, qui avait contraint des banques à cesser de placer des capitaux en Afrique du Sud. Selon leurs estimations, près de 50 milliards de dollars sont en cours de désinvestissement dans le monde. Les engagements varient d’ampleur et d’objets : l’université de Stanford en Californie ainsi qu'une faculté du Maine s’engagent à ne plus investir dans le charbon ; la célèbre New School à New York sort des fossiles,  ainsi que CalArts, et l’université catholique de Dayton, dans l’Ohio. Des discussions sont en cours à l’université de Washington à hauteur de 2,3 milliards de dollars de fonds. Une trentaine de villes dont Santa Monica et Seattle se joignent au mouvement. Au Royaume-Uni, l'université Soas (Londres), celles de Bedforshire et de Glasgow ont annoncé des décisions similaires. À l’inverse, Harvard poursuit ses investissements fossiles et Yale a refusé de désinvestir. Le Conseil mondial des églises s’est engagé à se retirer des fossiles. L’archevêque Desmond Tutu, héros de la lutte contre l’apartheid, lui apporte son soutien : « Nous ne pouvons pas continuer à entretenir notre dépendance aux énergies fossiles comme s’il n’y avait pas de lendemain, car ainsi il n’y aura pas de lendemain. »

     

    http://www.mediapart.fr/article/offert/f76ebea7433d01ceba3da193865e0d22


    La première grande victoire symbolique de ce mouvement fut sans conteste le basculement des héritiers de la famille Rockefeller : en septembre 2014, le Rockefeller Brothers Fund (860 millions de dollars d’actifs) a annoncé retirer ses fonds des hydrocarbures, qui représentent 7 % de ses placements. « John D. Rockefeller, le fondateur de Standard Oil, a sorti l’Amérique de l’huile de baleine et l’a fait entrer dans le pétrole. Nous sommes convaincus que s’il vivait aujourd’hui, en habile homme d’affaires regardant vers l’avenir, il sortirait des énergies fossiles et investirait dans l’énergie propre, renouvelable », a déclaré le président du fonds, Stephen Heinz.

    Tout aussi symbolique mais bien plus significatif économiquement, le fonds souverain de la Norvège, l’un des plus gros producteurs de pétrole et de gaz, a, en 2014, retiré 32 compagnies minières (dont 16 de charbon) de son portefeuille d’investissement, à cause de leurs émissions de gaz à effet de serre. Il se désengage également des sables bitumineux, de deux entreprises américaines arasant des montagnes pour en extraire le charbon (« mountain top removal »), des cimentiers et des mines d’or. Au total, le fonds d’Oslo investit 40 milliards de dollars dans les énergies fossiles. « Notre approche veut que nous sortions des secteurs et des activités où nous percevons de hauts niveaux de risque pour nos investissements à long terme, a commenté sa porte-parole. Les entreprises qui émettent beaucoup de gaz à effet de serre peuvent être menacées par des réglementations et des changements qui pourraient faire chuter la demande. »

    Joint au téléphone par Mediapart, Bill Mc Kibben, le fondateur du réseau 350.org, explique que « les gens sont en train d’anticiper que le monde va peut-être agir contre le changement climatique. Si cela se produit, les actifs liés au pétrole et au charbon deviennent instables. Nous n’avons jamais pensé que nous allons conduire l’industrie des fossiles à la banqueroute. Notre boulot, c’est de provoquer leur faillite politique. Afin qu’ils n’aient plus le pouvoir de dominer notre vie politique. Donc quand des institutions importantes ou des personnages politiques importants coupent leurs liens avec l’industrie fossile, cela les affaiblit. Les montants du désinvestissement sont moins importants que de savoir qui s’y rallie. La décision la plus frappante jusqu’ici a été celle de la famille Rockefeller. C’est la première fortune du pétrole historiquement. La décision de Stanford est aussi très importante parce que c’est probablement une des universités parmi les plus attrayantes aux États-Unis, aujourd’hui ».
    Tumblr, tweets, page Facebook se multiplient. Même si les 50 milliards désinvestis ne pèsent pas grand-chose en comparaison des 5 000 milliards de réserves d’hydrocarbures, le mouvement de libération des fossiles engrange les victoires symboliques, orchestrées avec un certain génie médiatique. Le lobby des énergéticiens commence à riposter, comme avec cette vidéo qui se moque des partisans de la sortie du pétrole.

    Vidéo : http://www.mediapart.fr/article/offert/f76ebea7433d01ceba3da193865e0d22


    En France, difficile de trouver l’équivalent de la mobilisation étudiante américaine et britannique, nos universités n’étant pas des acteurs des marchés financiers. La branche hexagonale de 350.org, Attac, les Amis de la Terre et la fondation France Libertés ont tout de même trouvé une cible : le fonds de réserve des retraites, abrité par la Caisse des dépôts et consignations pour équilibrer à terme le régime des retraites, qui détenait, fin 2013, plus de 922 millions d’euros d’investissements directs dans 60 des plus grosses entreprises mondiales du secteur pétrolier et gazier, ainsi que dans le charbon, selon l’Observatoire des multinationales. « Il est aberrant, d'un point de vue économique, social comme politique, de faire reposer le financement d'une partie de nos retraites sur des entreprises polluantes ; autrement dit de préparer l'avenir en détruisant la planète », dénoncent les associations.

    Vidéo : http://www.mediapart.fr/article/offert/f76ebea7433d01ceba3da193865e0d22


    Les banques hexagonales sont dans le collimateur des Amis de la Terre qui dénoncent leur « argent sale » : celui qu’elles prêtent directement ou qu’elles contribuent à placer, par le biais d’activités de conseil ou de portage. En décembre dernier, la Société générale s’est retirée d’un vaste projet minier en Australie, Alpha Coal, après l’occupation de l’une de ses agences par le mouvement pour la justice climatique Bizi. « L’enjeu, c’est de bloquer tout le bassin minier du bassin de Galilée, qui menace la grande barrière de corail et représente une véritable bombe climatique, explique Lucie Pinson, chargée de campagne finance de l’ONG. S’il se développait comme ses promoteurs le souhaitent, il deviendrait le 7e émetteur de dioxyde de carbone au niveau mondial, juste derrière l’Allemagne. » L’association colle aussi aux basques de BNP Paribas et du Crédit agricole. « Parler d’obligations vertes et de finance climat ne change pas grand-chose si les banques continuent d’investir autant dans le fossile, et sans aucune transparence. Nous voulons qu’elles publient la liste des entreprises à qui elles accordent des prêts, ainsi que les montants en jeu. Il faut qu’elles mesurent les émissions de gaz à effet de serre correspondant à ces opérations, et pas seulement celles des bâtiments de leurs agences ! » Accuser les banques de « climaticides » : un risque « réputationnel » de plus pour le secteur bancaire, déjà secoué par le scandale sur l’évasion fiscale et les pratiques douteuses d’HSBC.


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  • Partagés sur le gavage

    Allez ! Encore un effort, afin que le gavage des oies et des canards devienne illicite !

    Il y a encore du chemin à parcourir pour cela, car la barbarie dans ce domaine est bien ancrée dans les mentalités. Les gens de sud-ouest se retranchent derrière la tradition, le patrimoine. C'est comme la tauromachie.  Ils n'ont aucune notion de ce que peut être la tradition. S'il en existait une qui permet d'assassiner son voisin, et bien au nom de la tradition, ils assassineraient leurs voisins. J'exagère ? A peine !

    Gaulois. 

     


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  • "Coupable d'être mère d'enfants autistes, ma femme n'a pas pu s'inscrire à Pôle emploi"

    Comment faut-il réagir face à de telles pratiques ? Dans l'immonde, la France nous a habitué au pire.
    Il est quasiment reproché à cette mère d'avoir des enfants autistes. Allez savoir, peut-être l'a-t-elle fait exprès. Quand au défenseur des droits, à quoi sert-il ? Quel est le rôle exact d'un procureur de la république ? Sauf si nous sommes sur une autre planète, il ne peut en aucun cas se substituer à la justice. Justice qui d'ailleurs passe selon son bon gré. Faut-il le rappeler, la justice est différente d'une juridiction à une autre ou si vous préférez, il y a autant de justices que de juridictions.
    Il reste que pour cette mère, selon pôle emploi, sa place est à la maison ! Il y a fort à parier que si elle n'avait pas fait de démarche auprès de cette si « Noble institution », elle serait accusée de manque de motivation, voir même d'abuser du système.
    Cette affaire reflète parfaitement l'ambiance technocratique qui règne en France. Le pouvoir, la justice et les institutions ne savent plus ce que social veut dire. Seule, la répression aveugle prévaut.
    Être handicapé en France équivaut à une condamnation à vie.
    Gaulois.   

    http://www.lexpress.fr/actualite/coupable-d-etre-mere-d-enfants-autistes-ma-femme-n-a-pas-pu-s-inscrire-a-pole-emploi_1647026.html


    09-02-15

    Une mère s'est vu refuser l'inscription à Pôle Emploi parce que ses enfants sont autistes. Son mari, notre contributeur Jean-Luc Duval, également président du Collectif Citoyen Handicap, reproche à la Justice de ne pas condamner ces pratiques. Il témoigne.

    Le Défenseur des droits avait condamné le Pôle Emploi concerné, mais le procureur a classé la plainte sans suite.

    REUTERS/Ali Jarekji
    La justice en France est souvent décriée, lourde, lente, coûteuse et opaque, déposer une plainte se révèle souvent être un parcours du combattant. Au point que beaucoup d'usagers se refusent aujourd'hui à passer par elle à cause de nos lois appliquées avec parcimonie et au compte-goutte.  
    image: http://imageceu1.247realmedia.com/0/default/empty.gif

    Cette plainte que vous déposez souvent par le biais des commissariats passe par le procureur de la République qui, en fonction des éléments du dossier, décide de son devenir: engager des poursuites ou simplement la classer. Ces procureurs sont tenus de faire appliquer les lois, c'est écrit dans le Code Civil, ils peuvent être poursuivis s'ils classent une plainte qui ne le devrait pas, ceux-ci ne sont pas juges et ne peuvent se substituer à la justice, cela représenterait un déni de justice.
    "Coupable d'être maman d'enfants atteints de handicap"
    Pourtant, cela n'est pas le cas. Dans certains domaines concernant par exemple des sujets sensibles comme le handicap, le classement sans suite de plaintes semble être un phénomène qui se répète dans le nord de la France, ou c'est devenu une tradition depuis quelques mois. Dans le cadre de mes fonctions du Collectif Citoyen Handicap, je reçois régulièrement des dossiers. Ceux-ci étant confidentiels, je vais donc vous raconter notre histoire.
    En avril 2012, Meryem Duval, maman de Yanis et Samy, jumeaux et autistes tous les deux, se rend dans son agence Pôle emploi afin de procéder à son inscription comme demandeuse d'emploi, celle-ci ayant dû quitter son travail, faute de n'avoir pu obtenir un temps partiel pour pouvoir concilier rendez-vous médicaux et vie professionnelle. Le directeur d'agence, estimant que sa place était à la maison, lui oppose un refus écrit avec pour simple motif discriminatoire "coupable d'être maman d'enfants atteints de handicap". Le médiateur de Pôle emploi, après interpellation par Meryem Duval, confirma le bien-fondé de la décision lui aussi.
    Précarité extrême
    À l'époque, notre situation était plus que délicate car le fait d'avoir des droits à l'Assedic ne nous permettait en aucun cas de percevoir autre chose. Nous étions alors sans aucun revenu, plongés malgré nous dans une descente vers une précarité extrême. Les factures, retards de loyers, échéances de nos crédits s'accumulaient et s'ajoutaient à notre défi quotidien qui consistait à nourrir notre famille...
    Nous avons alors décidé ensemble de nous battre en engageant une avocate pour lancer une procédure et en saisissant le Défenseur des droits, qui condamna l'organisme pour cette discrimination, comme le relatait 20 Minutes, tandis que l'avocate, sous la pression, décida de ne plus suivre l'affaire. Nous aurions pu nous arrêter là, mais tant de temps perdu dans la prise en charge des enfants, tant de conséquences financières, puis la question de s'interroger si cela pouvait arriver à d'autres, nous décida à engager Frank Berton, un avocat réputé qui déposa plainte en réparation.
    La décision semblait prise d'avance
    Le dossier est bien ficelé avec des preuves accablantes, des déclarations contradictoires de Pôle emploi, une fausse déclaration enregistrée dans les fichiers de l'établissement à l'insu de la maman et une vague d'émotion de l'opinion publique. Le procureur de la République de Lille, malgré l'ensemble de ces pièces, malgré un dossier qui ne laisse aucun doute sur le bien-fondé de cette plainte, décide, comme une quantité exceptionnelle de plaintes, un classement sans suite.
    La discrimination, l'enregistrement de fausses informations dans la base de données à l'insu de la maman, les déclarations contradictoires, la décision semblait prise d'avance. Par qui et pourquoi? À ce jour et malgré maintes relances de l'avocat auprès du bureau du procureur, aucune réponse, un silence qui laisse à penser que les raisons qui ont poussé ce procureur de la République à classer la plainte ne sont pas aussi évidentes que les preuves que nous avons apportées.
    Aujourd'hui, Yanis et Samy ont presque 6 ans, ils progressent chaque jour, quant à nous, nous avons créé le Collectif Citoyen Handicap qui vient en aide aux parents en difficultés, nous militons avec d'autres afin qu'enfin les droits des personnes atteintes de handicap soient respectés.







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  • Inégalités au CAC 40

    Il faut d'urgence remédier à ces inégalités. Tous les moyens peuvent être mis en œuvre. Il m'en vient un à l'esprit qui devrait avoir un grand succès. Supprimer tous les salaires de la « Classe ouvrière » afin de les redistribuer aux patrons du CAC 40.
    C'est vrai que, plus sérieusement, nous ne vivons pas sur la même planète.
    Gaulois.

    http://www.ouest-france.fr/economie-inegalites-de-revenus-chez-les-patrons-du-cac-40-3004835

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/26/salaires-des-patrons-les-inegalites-se-creusent_4529709_3234.html

     


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  • ONU  suite

    L'indépendance des diverses organisations Onusiennes est très discutable. Les Multinationales y entrent et sont les bienvenues, portefeuille en main.

    Bill Gates à la droite de la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan

    Bill Gates, en visite à Genève pour l'Assemblée mondiale de la santé, en mai 2011 

     

    http://www.rts.ch/info/3145916-bill-gates-donateur-genereux-et-parfois-derangeant.html

    A cette occasion, il avait fait une courte halte auprès des personnes assurant la vigie tout près de l'OMS

    http://independentwho.org/media/Revue_de_presse_IW/TheLancet_Offline_21juin2014_FR.pdf

    Clairement, l'OMS comme très certainement d'autres organisations de l'ONU, reçoit des fonds privés :

    http://www.alterinfo.net/Crise-Ebola-l-OMS-est-dirigee-par-des-fonds-prives-Bill-Gates-Zuckerberg-La-sante-publique-mondiale-achetee-par-le_a107460.html


    http://www.rts.ch/info/3145916-bill-gates-donateur-genereux-et-parfois-derangeant.html


    Il n'y a plus d'indépendance de cette organisation et les recherches répondent à des critères dictés et orientées par ces donateurs.

    Un exemple du fonctionnement des agences de l'ONU

    L'OMS avait organisé, sous la houlette du directeur général d’alors, le Dr. Hiroshi Nakajima, en 1995 à Genève une conférence sur les “Conséquences de Tchernobyl et d’autres accidents radiologiques sur la santé”. A l'issue de cette conférence, les actes de plus de 700 scientifiques n'ont jamais été publiés, alors que l'OMS, par la voix de son porte-parole soutient le contraire auprès du journal GHI (Genève) le 7 juin 2007, sans en apporter la preuve. A l’occasion d' une autre conférence qui s’est tenue à Kiev en 2001, le Dr Hiroshi Nakajima a déclaré qu’il n’a pas pu publier les actes très attendus de sa conférence de 1995, parce que l'AIEA ( Agence Internationale de l’Énergie Atomique) n’avait pas donné son accord.

    A suivre...
    Gaulois.

     


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  • Morte depuis quatre ans

    Ou l'indifférence dans tous ses états.

    Les moins sensibles avanceront que si cette femme est morte depuis quatre ans dans l’ignorance c'est la faute à personne. Il y a de quoi avoir de sérieux doutes car il s'agit plutôt d'indifférence. Nous évoluons dans une société où l'espèce humaine est dénuée de toute sensibilité. C'est le règne de l’égoïsme, du mépris de l'autre. Une société qui fait peur. N'importe qui peut disparaître, oublié de tous. Souvent, ces personnes sont retrouvées parce qu'elles n'ont pas honoré des factures ou suite à un événement comme cette septuagénaire décédée depuis 6 ans.   

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Non ! La France n'a pas de cœur.
    Gaulois.


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  • Les 1 % les plus riches posséderont bientôt la moitié de la richesse mondiale

    Il n'y a guère de raison de penser que cette ONG se trompe sur les chiffres qu'elle avance. Les inégalités sont criantes de vérité.
    Imaginons que ces inégalités disparaissent. Vous allez me qualifier de doux rêveur, certes vous n'auriez pas tors. Donc si tout était mis en œuvre pour qu'il n'y ait plus de différence économique, du même coup la pauvreté disparaîtrait aussi. Un tel scénario est pure fiction et l'espèce humaine aura disparu de la planète avant que cela se produise.

    Le Monde.fr avec AFP | 19.01.2015 à 05h15 • Mis à jour le 19.01.2015 à 13h18

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/19/les-1-les-plus-riches-possederont-bientot-la-moitie-de-la-richesse-mondiale_4558585_3234.html

    L'ONG Oxfam publie, lundi 19 janvier, une nouvelle étude, consultable en ligne, révélant l'ampleur des inégalités dans le partage des richesses sur la planète. Selon ses calculs, réalisés à partir de données fournies par le Crédit Suisse, la richesse cumulée des 1 % les plus riches de la planète dépassera bientôt celle détenue par les 99 % restants.

    Selon Oxfam, « la part du patrimoine mondial détenu par les 1 % les plus riches était passée de 44 % en 2009 à 48 % en 2014, et dépasserait les 50 % en 2016 ». Cela signifie que s'ils continuent à s'enrichir, ils posséderont plus que l'ensemble des autres habitants de la planète réunis. La quasi-totalité des 52 % de patrimoine restant sont aux mains des 20 % les plus riches. « Au final, 80  % de la population mondiale doit se contenter de seulement 5,5 % des richesses », estime le rapport.
    image: http://s2.lemde.fr/image/2015/01/19/534x0/4558910_6_04e8_ill-4558910-7806-oxfam-pauvres_dbac4069885ea031615bc5894f272078.png

    ACCÉLÉRATION DES ÉCARTS
    La publication de cette étude intervient à quelques jours de l'ouverture, mercredi, du forum économique mondial de Davos (Suisse), coprésidé par la directrice générale d'Oxfam, Winnie Byanyima. Selon elle, « l'ampleur des inégalités mondiales est tout simplement vertigineuse ».
    « Le fossé entre les grandes fortunes et le reste de la population se creuse rapidement », poursuit-elle. Selon l'étude de l'ONG, entre 2010 et 2014, la fortune des 80 personnes les plus riches a augmenté de 600 milliards de dollars tandis qu'elle a diminué pour la moitié la plus pauvre de la population. Aujourd'hui, ces 80 personnes se partagent le même montant de richesses que 3,5 milliards autres.

    Ces inégalités devront, selon Oxfam, pousser les dirigeants internationaux à s'attaquer « aux intérêts particuliers des poids lourds qui font obstacle à un monde plus juste et plus prospère ».
    Lire aussi : Les revenus des plus riches sont dix fois plus élevés que ceux des plus pauvres

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    Cette manchette en dit long, ou n'en dit pas assez, à défaut de mal formuler le contexte. En effet, avancer que malgré les tensions géopolitiques, les plus riches s'enrichissent encore plus est une erreur fondamentale. Il eut été plus juste de dire que c'est parce que les riches s'enrichissent que les pauvres sont plus pauvres. Les plus riches ont les moyens de maîtriser les richesses de la planète et de se les approprier...Toujours plus. 
    Gaulois.


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