• Hypocrisie ou infraction

    Ou les dangereux terroristes du net en action.

    Personnellement, les réseaux sociaux ne sont pas ma tasse de thé. Mais pour une fois, facebook fait preuve de salubrité publique en dénonçant l'impôt policier outrageusement organisé par les pouvoirs publics.
    Personne ne peut nier que l'alcool et la vitesse au volent peut être dramatique et tuer. Mais il serait temps de revoir sérieusement cette politique nauséabonde qui consiste à mettre en exergue et culpabiliser l'automobiliste à tout prix, au nom du profit.  
    En fait, signaler solidairement la présence de radars mobiles ne peut pas fondamentalement être assimilé à un délit. Pas plus d'ailleurs que la grande majorité des GPS qui signalent les emplacements de ces radars. Dans le cas contraire, il s'agit d'une atteinte à la vie privée. D'autant qu'être informé incite à la prudence au moins un certain temps. http://www.argusdelassurance.com/jurisprudences/jurisprudence-ja/avertisseurs-de-radars-les-autorites-publiques-font-preuve-d-hypocrisie.63340

    Sans vraiment exagérer, c'est comme si un panneau routier vous informe qu'il y a un stop que vous venez de franchir à une intersection, alors que ce panneau stop est absent à l'intersection. C'est à peu de chose près cela, la répression forcenée des usagers de la route. Sur le même registre, il n'est pas rare non plus d'être verbalisé pour mauvais usage des feux de route afin d'avertir de la présence de la maréchaussée. Ces derniers se prennent le plus souvent pour la loi, alors qu'ils n'en sont que les représentants. 

    http://www.droitissimo.com/auto-moto/code-route/circulation/peut-etre-verbalise-avoir-fait-appels-phares-signaler-presence-police

    Au fil du temps, nous sommes devenus des vaches à lait dès lors que nous possédons un véhicule à moteur. Heureux ceux qui peuvent s'en passer car ils font d'énormes économies.

    Le seul vrai remède serait de supprimer tout alcool et tout véhicule motorisé. Mais alors, où trouver le fric ? Comment aller bosser...?
    A propos d'alcool, combien y-a-t-il de morts victimes de l'alcoolisme et combien y en a-t-il sur les routes à cause de l'alcool ?
    Cocoricoooo....
    Gaulois.


     

     


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  • Course poursuite mortelle

    Ou force reste à la loi, coûte que coûte !

    La police fait souvent du zèle, mais lorsqu'il s'agit de mise en danger de mort, ce n'est plus du zèle, mais un crime. Quelle que soit la faute, jusqu'à preuve du contraire commise par un usager de la route, c'est criminel d'engager une poursuite. Faut-il le rappeler, le fuyard n'est pas forcément un dangereux criminel et sa fuite peut s'expliquer par un simple défaut de papier ou une infraction mineure au code de la route.  D'autant que les policiers ignorent le plus souvent le pourquoi de la fuite et devraient se contenter de relever l'immatriculation. Ils ont en général l'inconscience, comme le fuyard, de risquer leur vie tout autant que le " Délinquant  de la route ".

    Toute course poursuite devrait être interdite, quel que soit le véhicule de l'usager.  Mais n'en doutons pas, le pouvoir en place fait bien peu de cas de la vie d'un citoyen. Tout ce qui se rapporte à la route étant prioritairement de faire du fric.

    Gaulois.

     


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  • ONU  Suite

    Le Conseil de sécurité des Nations unies est l'organe exécutif de l'Organisation des Nations unies.

    Pourquoi le conseil de sécurité ne comporte que 15 membres ? Pourquoi 5 seulement sont membres permanents avec droit de véto ? Ne serait-il pas plus logique que chaque pays adhérent à la charte de l'ONU soit membre permanent du conseil de sécurité, avec droit de vote ?  
    Dans sa configuration actuelle, le conseil de sécurité de l'ONU, n'est pas acceptable. Il n'est pas supportable par son incapacité à maintenir la paix et à gérer les conflits à travers la planète. Il agit pour les intérêts propres des 5 pays membres permanents. N'oublions pas que ce sont les 5 grands de ce monde et qu'ils ne sont même pas capables de s'entendre entre eux. Un peu comme si une guerre froide élargie subsistait au sein même de l'ONU ! Cependant il est difficile de croire qu'il n'y a pas une entente tacite, même si la naïveté et l’ignorance des populations est soigneusement entretenue.
    Je m'inscris en faux lorsque je lis de-ci delà que l'ONU participe au maintient de la paix et à la décolonisation. Il suffit de faire le tour des conflits actuels et des nouvelles formes de colonisations pratiquement invisibles du grand public puisque qu'elles sont socio-économiques ( l'exemple de l'exploitation de l'uranium au Niger par la France et les scandales qui s'y rapportent.

    https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=Les+scandales+de+l%27exploitation+de+l%27uranium+au+Niger )

    Si l'ONU n'a que peu d'influence sur la marche du monde, Le conseil de sécurité a, en revanche le pouvoir absolu au sein de cette institution. 
    Les 5 « grands », membres permanents du conseil, le sont aussi avec l'atome et possèdent assez d'ogives nucléaires pour détruire des dizaines de fois la planète. 
    Puisque les 5 grands sont des puissances nucléaires, ils ont ( l'assemblée générale ) tout naturellement fondé, en 1957 l'AIEA ( Agence Internationale à l'Energie Atomique )

    https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=Fondation+de+l%27AIEA

    http://www.un.org/fr/disarmament/instruments/iaea.shtml

    Ce n'est donc pas un hasard si L'AIEA est membre du conseil de sécurité de l'ONU. Son rôle est ambiguë.
    A suivre...
    Gaulois. 


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  • Les cartables et le sexe
    http://www.lexpress.fr/education/puteaux-cartable-rose-aux-filles-bleu-aux-garcons-l-opposition-voit-rouge_1572098.html


    Difficile de faire pire dans le genre.
    Pourtant, la mairie de Puteaux pouvait aller plus loin dans le ridicule. Comme par exemple exiger que les garçons soient de bleu vêtus et les filles tout de rose. Bien entendu, les garçons en pantalon et les filles en jupettes.Et puis pourquoi pas le crâne rasé pour les garçons et les cheveux longs pour les filles.
    A défaut d'en arriver là, il est de plus en plus fréquent de voir les enfants sortir en groupe de l'école et, bien qu'encadrés par leurs maîtres et surveillants, ils portent chacun le gilet fluorescent jaune ou orange. Pas sûr que ce soit la sécurité absolue. Disons plutôt un business pour vendre ces gilets....Là encore, il faudrait peut-être prévoir un casque surmonté d'un gyrophare sur la tête de nos chérubins. Ne dit-on pas que l'on est jamais assez prudent
    Cocoricooooo...... !  
    Gaulois.


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  • AREVA en perdition

    Finalement, ce n'est pas une mauvaise nouvelle. Le nucléaire est en déclin et c'est tant mieux. En espérant toutefois que les chantiers EPR soient définitivement abandonnés. Car avec de telles inconséquences, ils nous pèteraient bien à la figure dès leur mise en route !

    Il faudra le répéter sans cesse, la technologie du nucléaire n'a qu'un seul avantage, assoir le pouvoir des dictatures.

    Au fait, qui prétend encore que l'énergie nucléaire est la plus sûre et la moins chère ?

    Gaulois.

     Le groupe nucléaire Areva est en perdition

    http://www.mediapart.fr/article/offert/10b00f902bac343e9fb243a415f824d0

    18 novembre 2014 |  Par martine orange
    Derrière la chronique de cour sur le changement de président à la tête du groupe nucléaire, se joue un drame : Areva prend l’eau de toutes parts. Une recapitalisation de l’ordre de 1,5 à 2 milliards d’euros s’impose. Des coupes sombres s’annoncent. Même le sort du réacteur EPR paraît menacé.
    n apparence, cela se résume à cette chronique de cour qu’est devenu le pouvoir, dont les échos nous sont infligés désormais chaque semaine. Vendredi 14 novembre au matin, Matignon a convoqué Pierre Blayau pour lui annoncer qu’il ne serait pas renouvelé à la présidence d’Areva. Bien que sans aucune expertise dans le nucléaire, mais avec la chaude recommandation d’Alain Minc dont il est client depuis des années, il avait été nommé en mai 2013 par François Hollande à la présidence du conseil de surveillance du groupe nucléaire. Pierre Blayau demandait à être reconduit, alors qu’Areva s’apprête à abandonner son organisation en directoire et conseil de surveillance pour revenir à un schéma plus simple avec un président du conseil d’administration et directeur général.
    Pierre Blayau, qui militait pour ce changement afin de renforcer le pouvoir de contrôle des administrateurs, notamment sur les comptes et les grands contrats signés par le groupe, espérait bien obtenir son maintien. Il pensait avoir d’autant plus de chances que, dans la précipitation, le gouvernement a dû nommer Philippe Knoche, fin octobre, pour assurer l’intérim de Luc Oursel, président du directoire, qui s’est retiré pour raisons de santé. Imposer un changement complet de direction au moment où Areva rencontre de grandes difficultés lui semblait presque impossible.
    Matignon en a décidé autrement. Dans la foulée, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, annonçait son intention de nommer Philippe Varin, ancien président de PSA, à la présidence du conseil d’administration. Le corps des Mines, dont il est membre, soutient cette nomination à la tête de l’entreprise, qui est un de ses prés carrés. Philippe Varin a aussi pour lui d’avoir été nommé par l’État administrateur d’EDF : il est censé faire la liaison entre les deux groupes qui entretiennent des relations orageuses depuis des années.
    « Pierre Blayau a été la victime collatérale de la guéguerre entre Hollande et Valls », dit un proche du dossier « François Hollande a décidé de ne pas renouveler Henri Proglio à la tête d’EDF contre l’avis de Manuel Valls qui souhaitait le maintenir. Manuel Valls a profité de l’absence de François Hollande (alors au sommet du G20 en Australie, ndlr) et de l’affaiblissement de Jouyet pour marquer son territoire », explique-t-il.

    Philippe Knoche, président du directoire d'Areva © Reuters


    Ces petits jeux de pouvoir, cependant, ne doivent pas cacher l’essentiel. Le changement complet de direction à la tête d’Areva répond à une autre urgence que l’État et les responsables du groupe, soutenus par le corps des Mines et l’inspection des finances, très impliqués dans ce dossier, ont tenté de cacher depuis des mois voire des années : Areva est en perdition.
    Les aveux de cette situation catastrophique commencent. Dans un communiqué publié ce mardi 18 novembre après la clôture de la Bourse, le groupe a annoncé qu’il « suspendait l'ensemble des perspectives financières qu'il s'était fixées pour l’exercice 2015 et 2016 ». Il précisait également ne plus pouvoir garantir son objectif d'un cash flow opérationnel libre « proche de l'équilibre ».
    Au premier semestre, Areva a annoncé une perte de 694 millions d’euros. Selon certaines informations, la perte pourrait à nouveau dépasser le milliard d’euros à la fin de l’année. À l’exception de son activité minière, toutes les autres branches sont en perte. Le groupe ne dispose d’aucune marge de manœuvre financière. Son free cash flow est négatif. Il n’a donc aucune ressource propre pour assurer ses investissements. Son endettement atteint 4,7 milliards d’euros pour 4 milliards de fonds propres. Pourtant, le groupe a déjà cédé quelque 10 milliards d’euros d’actifs en trois ans, notamment sa filiale T&D et ses participations dans Eramet et dans ST Microelectronics. C’est dire l’ampleur du désastre, que beaucoup se sont évertués à nier pendant des années (lire notre article : Areva, l’ardoise d’une gestion désastreuse).
    « Si Areva était une société privée, elle aurait déposé son bilan », dit un connaisseur du dossier. L’analyse rejoint celle de l’agence de notation Standard & Poor’s. Au début de l’automne, celle-ci a mis Areva sous surveillance négative. Bercy a beaucoup bataillé pour que le groupe nucléaire ne soit pas classé dans la catégorie infamante de junk bonds. En échange, l’Agence des participations de l’État (APE), principal actionnaire du groupe avec le CEA, et la direction d’Areva ont promis de remédier très vite à la situation. Une émission obligataire hybride de quelque 800 millions d’euros devait être lancée début novembre. Malgré un taux de 8 %, très supérieur aux conditions de financement actuelles, les investisseurs n’ont pas suivi, selon nos informations. Areva a annoncé qu’il repoussait son opération, en attendant des temps plus favorables.
    Sous pression, la direction d’Areva n’a plus le choix : il lui faut faire la vérité des comptes. Ce que le groupe a besoin de solder, ce ne sont pas ses rêves d'expansion détruits dans l'explosion de Fukushima mais les erreurs de gestion passées. Il lui faut dresser le véritable bilan de la présidence d’Anne Lauvergeon. Ce bilan que les administrateurs, les autorités de tutelle, les commissaires aux comptes, les experts extérieurs ont refusé de faire jusqu’à présent, parce qu’ils y avaient tous une part de responsabilité, préférant fermer les yeux plutôt que de bousculer les réseaux de pouvoir.
    À son arrivée à la présidence du directoire, en 2011, Luc Oursel avait opéré un premier nettoyage : une dépréciation de 1,4 milliard d’euros avait été passée pour ramener la valeur d’Uramin, ce désastreux achat minier (lire notre enquête), à zéro. Mais tout ceci est très loin du compte, selon nombre de connaisseurs du dossier. Depuis 2006, Areva ne cesse de présenter une image flatteuse, bien éloignée de la réalité, que ce soit sur le réacteur EPR ou ses autres activités.
    Depuis le début de l’année, cette question de la vérité des comptes empoisonne l’atmosphère au sein du groupe nucléaire. Luc Oursel, alors président du directoire, était partisan de la transparence, mais jusqu’à un certain point, afin de ne pas porter un coup fatal au groupe. Sa vision, jugée trop optimiste, a beaucoup énervé l’APE et les autorités de tutelle, au point qu’elles envisageaient de ne pas le reconduire à la présidence, avant qu’il ne tombe malade. En face, Pierre Blayau prônait un nettoyage sans concession, quitte à abandonner des activités, voire à pousser au démantèlement du groupe. Son agressivité a aussi beaucoup énervé les autorités de tutelle, qui préféraient temporiser.
    La réalité est en train de rattraper tout le monde. Fin septembre, un comité d’audit du groupe a pris des allures dramatiques, selon nos informations. Déjà sous la menace d’une dégradation par Standard & Poor’s, le comité d’audit a dû constater que l’hémorragie financière ne cessait de s’aggraver, et qu’Areva avait un besoin urgent d’être recapitalisé pour éviter l’effondrement financier.
    L'avenir de l'EPR en question
    L’augmentation de capital d’Areva est estimée à moins 1,5 milliard d’euros, voire 2 milliards, d’après les connaisseurs du dossier. Les sources de perte du groupe sont en effet multiples.

    Anne Atomique !


    D’abord, il y a le chantier de l’EPR finlandais. Alors que le réacteur nucléaire devait à l’origine entrer en fonctionnement en 2009, son démarrage ne cesse d’être repoussé, d’abord en 2016, puis 2017. Le groupe parle maintenant de 2018. « Chaque année de retard coûte 400 millions d’euros de plus au groupe », dit un salarié. Areva a déjà avoué un surcoût de 4 milliards d’euros par rapport aux 3,5 milliards d’euros prévus dans le contrat signé avec l’électricien finlandais TVO. Mais le coût pourrait être encore plus élevé, le groupe ayant, semble-t-il, pris en compte des remboursements et des dédits liés à des contentieux qui ne sont pas encore réglés avec son client.
    La situation dans l’activité minière est tout aussi sinistre. Il y a d’abord le dossier Uramin, qui devrait conduire à la mise en examen prochaine de certains responsables, et qui n’est pas totalement purgé. Il reste notamment le milliard d’euros de travaux réalisés en Namibie qui n’a jamais été provisionné.  
    Mais il faut aussi compter maintenant avec le dossier Imouraren. Areva a obtenu le permis d’exploitation de cette mine d’uranium au Niger début 2009. À l’époque, le groupe parlait à nouveau d’une mine exceptionnelle : le gisement devait produire 5 000 tonnes de minerai au moins par an avec un permis d’exploitation pendant 35 ans. Des travaux ont été commencés. La piste d’atterrissage a été refaite deux fois. Des équipements d’usine et des camions pour exploiter la mine ont été commandés.
    Au début de l’année, le groupe a décidé de tout arrêter. La mine semble être aussi inexploitable que les gisements d’Uramin. Toutes les références aux réserves ont disparu dans les documents de référence. Des moteurs commandés par Areva pour cette mine sont toujours en attente de livraison à Tokyo, des châssis à Cotonou, des bennes à Anvers. Coût total de cette acquisition : 800 millions d’euros. Mais la perte est encore à inscrire en partie dans les comptes.
    L’activité enrichissement connaît elle aussi des déboires. En 2008, Areva a décidé de construire une nouvelle usine de gazéification pour l’uranium sur le site de Tricastin, en remplacement de celle de Lodève. Le prix de cette nouvelle construction s’élève à un milliard d’euros environ. Elle devrait fonctionner à partir de 2016 mais n’a toujours pas de client. De même, l’usine d’enrichissement Georges-Besse 2, toujours sur le site de Tricastin, peine à monter en puissance, alors qu’elle a coûté elle aussi plus d'un milliard d’euros à réaliser.
    Enfin, les énergies renouvelables ne tiennent pas les promesses attendues. Au milieu des années 2000, Anne Lauvergeon avait décidé de repeindre Areva en vert et de le présenter comme le groupe spécialisé dans les énergies sans CO2. Le groupe avait alors choisi de se développer très rapidement dans les énergies renouvelables. D’importants investissements, de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros, ont été réalisés pour croître rapidement dans ces activités, notamment dans l’éolien en mer.
    Les efforts consentis ne sont pas payés de retour. La branche énergies renouvelables a réalisé un chiffre d’affaires de 32 millions d’euros au premier semestre, en baisse de 18 % par rapport à la même période de l’an dernier. Surtout, elle a multiplié ces pertes par deux sur la même période pour les porter à 19 millions, soit près des deux tiers de son chiffre d’affaires. « Personne ne peut reprocher à Areva d’avoir tenté le pari des énergies renouvelables. Beaucoup d’autres l’ont fait. À l’exception des Chinois, jusqu’à présent, aucun groupe ne gagne de l’argent dans les énergies renouvelables. S’il n’y avait eu que ces contretemps, Areva aurait largement pu faire face. Malheureusement, il y a tout le reste », relève un connaisseur du dossier.
    Le renflouement d’Areva semble inévitable, si le groupe veut éviter la faillite. Mais qui va payer ? Plusieurs scénarios paraissent avoir été mis à l’étude, pour aboutir aux mêmes conclusions : « Il n’y a que l’État qui puisse renflouer Areva. Le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) qui est actionnaire va être dessaisi et va sortir. L’État aura alors les manettes pour reprendre en main le dossier Areva », dit un proche du gouvernement. Selon le magazine Challenges, Bercy envisagerait, parallèlement à cette augmentation de capital, de créer une société de défaisance pour y placer les actifs risqués ou à vendre. Une  structure semblable avait été créée lors de la faillite du Crédit lyonnais. 10 milliards d’actifs pourraient y être placés.
    Si un tel projet voit le jour, le périmètre choisi donnera les premières indications sur les intentions du gouvernement quant à l’avenir d’Areva. Le long conflit qui a opposé Luc Oursel, Pierre Blayau et les autorités de tutelle depuis le début de l’année, portait notamment sur ces questions. D’un côté Luc Oursel tentait de préserver Areva comme un groupe intégré dans le nucléaire, de l’autre Pierre Blayau prônait la mise à l’encan de nombre d’activités, quitte à démanteler le groupe.
    De nombreuses activités, de toute façon, semblent appelées à être sacrifiées. La sortie d’Areva des énergies renouvelables s’impose, selon de nombreux observateurs. D’autres semblent condamnées à nettement diminuer.
    Mais la question la plus sensible politiquement, qui va déterminer l’avenir du groupe, est celle de l’arrêt ou non de l’EPR. Le réacteur nucléaire est un fiasco industriel et commercial. Il se révèle trop compliqué et trop cher à construire. EDF vient de le confirmer : le groupe public a annoncé le 18 novembre que le démarrage du réacteur était reporté à 2017.
    L’État, qui a longtemps fermé les yeux sur cette situation au nom de « l’excellence française », ne peut plus se permettre d’ignorer le sujet. Beaucoup de conseillers pensent qu’il vaut mieux tirer un trait sur cette coûteuse et malheureuse aventure. Soucieux, toutefois, de montrer que la France ne se retire pas du nucléaire, certains recommandent que les bureaux d’ingénierie d’Areva soient rapprochés de ceux d’EDF afin de concevoir un nouveau réacteur, plus petit et surtout moins cher à construire. Mais c’en serait alors fini d’Areva.
    « Anne Lauvergeon aura beaucoup plus fait que les écolos pour détruire le nucléaire. Areva est en train de sombrer. Ces gens des Mines ont réussi à mettre une entreprise qui gagnait des centaines de millions par an par terre, en toute impunité », s’énerve un salarié du groupe. De fait, la question des responsabilités à tous les niveaux de cette faillite n’a jamais été posée. Anne Lauvergeon est même partie avec une indemnité de 1,5 million d’euros pour la dédommager de ne pas avoir été renouvelée une troisième fois à la présidence d’Areva en 2011.
    À l’intérieur du groupe, la colère et la peur se mêlent à la stupeur. Jamais les salariés n’auraient cru en arriver là. Mais ils savent que ce sont eux qui vont payer le prix des folies passées. Plus de 1 500 suppressions de poste sont déjà annoncés en Allemagne, 200 aux États-Unis. En France, le chiffre n’est pas encore connu. Mais les suppressions d’emploi pourraient se compter en milliers.


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  • Françoise Verchère: lettre ouverte à madame la ministre de l’éducation nationale

    Une lettre qui appelle une réponse de la ministre. Mais n'en doutons pas, s'abstiendra par manque de courage. Le gouvernement, quel qu'il soit,  n'a pas pour habitude de répondre à ceux qui les interpellent et les mettent en cause, à juste titre sur des faits grave d'une société qui marche sur la tête. 

    Gaulois.  

    http://blogs.mediapart.fr/blog/malto-cortese/111114/francoise-verchere-lettre-ouverte-madame-la-ministre-de-l-education-nationale


    11 novembre 2014 |  Par malto cortese
    Lettre ouverte à Madame la Ministre de l’Éducation Nationale, Bouguenais le 9 novembre 2014
    Madame la Ministre,
    Bien que vous ne connaissiez probablement pas dans le détail les dossiers de Notre Dame des Landes ou du barrage de Sivens, ou d'un autre de ces grands projets contestés, c'est à vous que je souhaite m'adresser aujourd'hui. Depuis la mort de Rémi Fraisse, ce ne sont que questions et commentaires dans tous les media, manifestations dans les rues de France, émotion et colère. Ce qui s'est passé à Sivens aurait pu arriver à Notre Dame en 2012 lors de la tristement célèbre opération « César », et nous l'avons craint chaque jour de cet automne-là. C'est probablement pour cela que nous avons été très sollicités pour réagir sur le drame de Sivens.
    Un journaliste m'a demandé ce que je pouvais dire, en tant qu'opposante au transfert d'aéroport mais aussi en tant qu'ancienne enseignante aux jeunes en colère. Et cette question à laquelle j'ai probablement mal répondu sur le coup m'a donné à réfléchir depuis.
    Et c'est vous que je vais interroger en retour, Madame la Ministre.
    J'ai enseigné les lettres classiques du collège à la classe préparatoire. Ai-je eu tort de faire découvrir à mes élèves la révolte d'Antigone dans Sophocle, Jean Anouilh ou Henri Bauchau , ai-je eu tort de leur expliquer la différence entre la légalité et la légitimité d'un combat ? Ai-je eu tort de leur faire lire Émile Zola ou Victor Hugo en lutte permanente contre l'injustice et pour la vérité? Ai-je eu tort de montrer aux plus jeunes que le Petit Prince a raison de préférer sa rose aux fausses richesses du businessman et de débattre avec les plus âgés sur « le discours sur la servitude volontaire » d’Étienne de la Boëtie ? Ai-je eu tort de lire avec eux Les racines du ciel    dont on a dit qu'il était le premier roman écologique, le premier appel au secours de notre biosphère menacée ? Dont le héros avait trouvé la force de résister à la barbarie des camps grâce aux hannetons et aux éléphants, pour lesquels il se battait désormais. « L'espèce humaine (est) entrée en conflit avec l'espace, la terre, l'air même qu'il lui faut pour vivre...comment pouvons-nous parler de progrès, alors que nous détruisons encore autour de nous les plus belles et les plus nobles manifestations de la vie ? », écrit Romain Gary. Lorsqu'il a reçu pour ce livre le prix Goncourt en 1956, le ministre de la culture l'a probablement félicité n'est-ce pas ...
    Dois-je multiplier les exemples ? Faut-il vraiment lire Villon ( un délinquant d'ailleurs...), Rabelais, Montaigne, La Fontaine, Beaumarchais, Montesquieu, Voltaire, Bernanos, Camus, Boris Vian ( un dangereux pacifiste, lui !) Malraux et tant d'autres ?
    Tous ces auteurs font pourtant partie des programmes, ils sont « consacrés », régulièrement cités et encensés par les grands de ce monde...alors ? Aurais-je dû plutôt choisir, hors programme, des ouvrages qui apprennent l'appât du gain, l'art du mensonge, le refus du doute, le goût du pouvoir, la supériorité de l'oligarchie sur la démocratie ? Aurais-je dû leur dire que la justice, la vérité, le respect du vivant étaient des utopies inutiles, des valeurs ringardes et en total décalage avec le monde réel ? Peut être après tout. Le choc serait moins rude et l'école serait enfin en phase avec la société...
    C'est pourquoi, Madame la Ministre, je vous engage vivement à revoir les programmes si
    vous voulez que la jeunesse se taise, qu'elle accepte le monde saccagé que nous allons leur laisser, qu'elle n'ait comme idéal que la reproduction des erreurs de ses aînés, qu'elle ne s'indigne pas comme le lui demandait pourtant il n'y a pas si longtemps Stéphane Hessel, sous les applaudissements de tous.
    Au moins, les choses seraient claires. Et l'on ne s'étonnerait plus que les socialistes au pouvoir qui avaient pleuré en 1977 la mort de Vital Michalon, tué lui aussi par une grenade offensive au cours d'une manifestation anti-nucléaire, n'aient visiblement aucun remords pour Rémi Fraisse et se dédouanent au contraire de leurs responsabilité en stigmatisant « la violence des manifestants ». Sans doute n'ont-ils plus le temps de lire, sans doute ont-ils oublié leurs lectures et leur jeunesse...
    Dans l'espoir d'une réponse qui intéressera sans aucun doute mes collègues enseignants et leur permettra de mieux répondre à la tâche qu'on attend apparemment d'eux aujourd'hui , je vous assure Madame la Ministre de ma tristesse d'enseignante et de toute mon incompréhension,
    Françoise Verchère,
    coprésidente du CéDpa, conseillère générale de Loire-Atlantique, ancienne élève de l’École Nationale Supérieure.


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  • Petite erreur de rubrique. La Corée du sud n'est pas au Japon.....

     

    Une malade de la thyroïde fait condamner l’opérateur nucléaire sud-coréen

    Une fois n'est pas coutume. Faire condamner un opérateur du nucléaire est exceptionnel.  C'est généralement l'inverse qui se produit, afin de faire taire la contestation.

    Encore et toujours, ces organisations mafieuses ont seulement la puissance que nous leur accordons par notre immobilisme.

    Gaulois.

     Par Louis Germain
    6 novembre 2014

    http://journaldelenergie.com/nucleaire/une-malade-de-la-thyroide-fait-condamner-loperateur-nucleaire-sud-coreen/

    C’est une première pour la Corée du Sud : un tribunal a donné gain de cause à une femme qui attribue son cancer de la thyroïde à la radioactivité de la centrale nucléaire de Kori, proche de son domicile.
    Par Louis Germain
     
    Le tribunal de Busan, deuxième ville du pays, a condamné la société exploitant la centrale – Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) – à verser une indemnité de 11.000 euros à Geum-sun Park, 48 ans, qui vit à sept kilomètres de la centrale nucléaire de Kori (côte est) nous apprend le Wall Street Journal. Cette centrale comporte six réacteurs à eau sous pression, une technologie similaire à celle des réacteurs français.
    « En-dehors de la radioactivité rejetée par les réacteurs nucléaires, il n’y a pas de cause évidente à son cancer »
    « Elle a vécu dans un rayon de dix kilomètres des réacteurs depuis plus de vingt ans et est donc exposée à la radioactivité depuis longtemps. En-dehors de la radioactivité rejetée par les réacteurs nucléaires, il n’y a pas de cause évidente à son cancer », note le tribunal dans son jugement du 17 octobre 2014. Filiale de KEPCO, l’opérateur électrique public de la Corée du Sud, KHNP a annoncé qu’il ferait appel.
    Une décision de justice fondée sur des études médicales
    Le juge Choi Ho-sik s’est appuyé sur une étude épidémiologique sud-coréenne de 2012 établissant que le nombre de cancers de la thyroïde chez les femmes vivant dans un rayon de cinq kilomètres autour d’une centrale nucléaire était 2,5 fois supérieur au nombre de cancers de la thyroïde chez les femmes vivant dans un rayon de trente kilomètres des mêmes installations [1]. Le jugement mentionne aussi une campagne de dépistage du cancer de la thyroïde menée de juillet 2010 à décembre 2013 sur 3031 habitants du comté de Kijang, où se trouve la centrale nucléaire de Kori. Ce dépistage a révélé un nombre de cancers de la thyroïde supérieur de 0,34% à un autre dépistage mené à l’échelle nationale sur la même période sur des dizaines de milliers de personnes.
    Mais selon l’exploitant de la centrale, plusieurs études médicales infirment le lien de cause à effet entre la localisation des installations nucléaires et le cancer de la thyroïde chez les populations riveraines, d’autant que ce cancer est « le plus fréquent » dans la population féminine à travers le pays. D’après le ministère sud-coréen de la Santé, le cancer de la thyroïde connaît effectivement une forte hausse depuis quelques années dans la population féminine, ce qui s’expliquerait en partie par des méthodes de dépistage plus efficaces et des examens médicaux plus fréquents.
    Un jugement qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites similaires
    Après ce jugement, plusieurs associations de protection de l’environnement ont annoncé qu’elles allaient lancer une action collective en justice après avoir recensé les personnes souffrant d’un cancer de la thyroïde et vivant depuis au moins trois ans au voisinage d’une des quatre centrales nucléaires du pays. La municipalité de Busan a aussi demandé au gouvernement de fermer le plus vieux réacteur de cette centrale (Kori I), le premier à avoir été mis en service en Corée du Sud en 1978.
    Ce réacteur avait perdu en 2012 toute alimentation électrique pendant 12 minutes, y compris son générateur de secours, lors d’un incident grave que KHNP avait essayé de dissimuler. La catastrophe de Fukushima en 2011 a profondément marqué les esprits en Corée du Sud où 23 réacteurs nucléaires fournissent environ 30% de la production électrique. Sans compter qu’un scandale mêlant corruption et contrefaçon de pièces détachées destinées aux centrales nucléaires frappe de plein fouet KHNP depuis deux ans.
     
    [1] Cancer Risk in Adult Residents near Nuclear Power Plants in Korea – A Cohort Study of 1992-2010 http://synapse.koreamed.org/DOIx.php?id=10.3346/jkms.2012.27.9.999
     
    Photo : centrale nucléaire de Kori, Corée du Sud (AIEA/Flickr/CC)


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  • ONU Suite

    Que l'ONU existe, soit ! Mais le conseil de sécurité, organe exécutif, tel qu'il s'articule ne peut satisfaire au maintien de la paix dans le monde, alors qu'il en a la responsabilité. les Membres de l'Organisation conviennent d'accepter et d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité. Ce qui revient à affirmer que l'ensemble de l'appareil Onusien doit se soumettre aux dictats de ses cinq membres. Cinq membres seulement peuvent décider du sort de la planète. De plus le fameux droit de veto d'un de ces membres peut avoir des conséquences dramatiques. Il suffit pour s'en convaincre d'analyser le double veto russe et chinois dans le conflit syrien :

    http://www.liberation.fr/monde/2013/08/29/la-chine-et-la-russie-clament-leur-opposition-a-une-intervention-en-syrie_927876

     

    http://rue89.nouvelobs.com/2012/02/05/double-veto-lonu-pourquoi-pekin-et-moscou-defendent-assad-229095

     

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/02/04/syrie-la-russie-et-la-chine-bloquent-le-vote-a-l-onu_1639039_3218.html

     

    Ces deux hyper puissances, en usant de ce droit de veto tant contesté, ne se sont-elles pas rendues coupables en se rangeant implicitement aux côtés du président syrien Bachar al Assad. Coupables de laisser les mains libres au dictateur syrien qui assassine des milliers de syriens. 
    Ce qui vient immédiatement à l'esprit : ou est la juste mesure entre le veto russe/chinois sur les sanctions contre la Syrie et le veto US sur les sanctions contre Israël ? Démonstration sans appel de la manipulation politique militaro-économique de l'ONU par les plus puissants, sans le moindre égard pour les populations massacrées.
    Il serait intéressant de démontrer l'inefficacité Onusienne à gérer la paix dans le monde et les intérêts sous-jacents de ceux qui profitent des crimes.
    Des commentaires éclairés seraient bienvenus.
    A suivre....
    Gaulois.


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  • 1914-1918 : les vraies raisons de la boucherie

    Un argumentaire qui ne contredit pas ce que j'écrivais ce matin et bien plus explicite.

    A lire absolument, après le gargarisme médiatique de ce 11 novembre.

    Bonne lecture et bonne réflexion.

    Gaulois. 


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  • Commémorations tous azimuts

    L'année 2014 aura battu tous les...tristes records de commémorations. Ne vivons-nous pas dans une nation qui se tourne résolument vers le passé, plutôt que d'affronter résolument l'avenir. Vous me direz sans doute que l'un n'empêche pas l'autre. Mais l'exercice est trop tentant pour ceux qui, incapables de gouverner, préfèrent se tourner avec une hypocrisie sans borne vers le vécu, de triste mémoire. 
    Oui ! J'ai un profond respect pour ces millions de morts qui ont servi de chair à canon, au service des barons de la guerre ayant précédés ceux d'aujourd'hui. mais commémorer le début de la grande boucherie est la pire des insultes à tous ceux qui en ont souffert ! Actuellement, ce sont sensiblement les mêmes va-t-en guerre qui organisent ces commémorations à n'en plus finir, à grands renforts médiatiques à la botte. Sans parler des fortunes dépensées en petits fours, inaugurations de mémorials en tous genres. Pendant ce temps, les vrais problèmes de société que vivent les français au quotidien sont mis à l'index.
    Assurément, le président a trouvé son créneaux. C'est à peu près tout ce qu'il sait faire, encore que...    

    Hollande hué !!

    http://www.rtl.fr/actu/hollande-hue-lors-du-11-novembre-y-en-a-ras-le-bol-dit-une-manifestante-7766665882

    Ceux-là, ils ne seront jamais sur les champs de bataille....

    http://www.lejdd.fr/International/L-Europe-reunie-a-Liege-pour-les-100-ans-de-l-invasion-de-la-Belgique-678889

    Lisez ces articles, mais aussi les commentaires...Lumineux !

    http://www.lepoint.fr/culture/soixante-dix-ans-apres-paris-revit-sa-liberation-25-08-2014-1856284_3.php

    http://www.lepoint.fr/reactions/politique/commentaires-sur-remaniement-pendant-ce-temps-hollande-commemore-25-08-2014-1856415_20

    http://www.lepoint.fr/sondages-oui-non/en-fait-on-trop-avec-les-commemorations-de-la-premiere-guerre-mondiale-04-08-2014-1851376_1923.php

    Ceux qui dénoncent la guerre n'ont pas le succès de ceux qui la provoquent. Comme par exemple ces monuments aux morts érigés en signe de protestation. Il y en a quelques dizaines en France.
    Parmi ceux-ci, J'en retiens deux que je connais assez bien pour les avoir visités. Celui de St Martin d'Estreaux

    http://www.photos-de-villes.com/saint-martin-d-estreaux-42620/photo/monument-aux-morts

     Pour lire ce qui est inscrit, voir ici http://libre-infos.eklablog.com/-a23422215

    Ou là : https://www.google.fr/search?q=st+martin+d%27estreaux&biw=1024&bih=615&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=Tr1hVN7cBI3davbKgYgM&sqi=2&ved=0CEEQsAQ

    Si vous voyagez entre Vichy et Roanne, faites un léger détour.


    Le monument de Gentioux, dans la Creuse, dont la symbolique est remarquable.

    https://www.google.fr/search?q=gentioux&biw=1024&bih=615&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=rK9hVKSTOpfuaP6ugOAM&sqi=2&ved=0CDcQsAQ

     Chaque année à Gentioux, le 11 novembre y ont lieu deux cérémonies. Celle des officiels, suivie des pacifistes, autrement plus sincère. Pendant la cérémonie officielle, quelques élus locaux se mêlent aux attroupements des pacifistes qui attendent leur tour et demandent de façon péremptoire de ne pas faire de vagues. La menace est à peine voilée.      

    Voir aussi ici :   http://libre-infos.eklablog.com/-a23422215

     

    Maudite soit la guerre et ses promoteurs.
    Gaulois.


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  • Un français sur cinq dans le rouge

    Ou vivre correctement c'est quoi ?

    Encore un article qui ne veut pas dire grand chose. En fait nous sommes abreuvés de chiffres et de comparaisons justes bons à semer le trouble et des divisions entre les « Couches sociales »
    Être dans le rouge, ça veut dire quoi ? Sur quelles références faut-il se baser pour se considérer dans le rouge ? Un couple qui gagne 4 000 euros par mois peut se considérer comme pauvre et avoir des difficultés à joindre les deux bouts. Tandis qu'un autre couple avec 2 500 euros par mois, peut ne pas se considérer pauvre. Tout est relatif et surtout question de gestion et d’exigences. Bien entendu, il ne s'agit pas de prétendre que 2 500 euros mensuels sont suffisants et que 4 000 euros c'est trop. Lorsque les français estiment que 464 euros de plus par mois leur permettrait de vivre correctement, ont-ils conscience que le smicard de base lui, serait fou de joie avec une telle somme en plus.
    A cela il faut relativiser entre les revenus et le coût de la vie. Par exemple se faire soigner pour un smicard est plus « Douloureux » que pour un haut revenu. Il en va de même pour tous les services. Si le prix du kw électrique est le même pour tous, la facture à montant égal est plus difficile à acquitter pour les plus bas revenus.
    Si les niveaux de vie ont baissé pour tout le monde, c'est sûrement mieux supportable pour les hauts revenus. Les arrivistes travaillent peu et gagnent beaucoup, pendant que les plus honnêtes triment comme des fous pour gagner une misère. Nous sommes dans une société qui n'est basé ni sur le partage, ni sur la solidarité, ce qui revient au même.
    Enfin, si les mille plus riches de France acceptaient de donner vingt pour cent de leurs revenus, ils ne seraient pas moins riches pour autant et tous les plus pauvres vivraient correctement.
    Vous en connaissez vous, des riches qui partagent ? Si ça existe, c'est pas sur terre.
    Gaulois.

     





     


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  • L’état de santé réel des populations de la préfecture de Fukushima est dissimulé

    C'est fou ce que les promoteurs du nucléaire peuvent imaginer pour justifier le nucléaire, énergie de la mort. Des autorités sans le moindre scrupule sont prêts à sacrifier des milliers de gens.

    L'AIEA est le pendant du conseil de sécurité, donc de l'ONU. Cette institution internationale serait-elle une secte ?

    Gaulois.

    2 novembre 2014

    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/letat-de-sante-reel-des-populations-de-la-prefecture-de-fukushima-est-dissimule/

    Les médecins subissent de fortes pressions pour ne jamais incriminer la radioactivité.
    Extraits d’une interview de Arnie Gundersen sur Radio Ecoshoc, le 29 octobre 2014.
    Enregistrement de l’émission radio sur le site de Fairewinds en anglais.
    La transcription anglaise est de ENENEWS.
    Traduction par « vivre-apres-fukushima»

    Alex SMITH (Radio Ecoshock): ( à 10mn30)Nous n’entendons quasiment rien concernant les effets de la catastrophe de Fukushima sur les habitants de cette région. On entend d’étranges rumeurs à propos de tumeurs étranges, d’enfants qui meurent, d’animaux qui meurent – qu’avez-vous entendu ? Pouvons nous espérer un compte-rendu honnête des autorités japonaises ?
    Arnie GUNDERSEN : Voilà un très bon résumé , franchement. Nous continuons de recevoir des informations des gens qui vivent là bas, sur les taux de cancers et les maladies en général, pas seulement les cancers. Nous savons que les radiations sont une cause de cancers mais elles provoquent également bien d’autres affections. Toutes sortes de maladies sont devenues bien plus fréquentes qu’en 2010, avant l’accident…
    Nous travaillons également avec des médecins japonais; et certains de ces médecins courageux disent qu’ils ont été menacés – que leurs droits de travailler à l’hôpital ont été menacés. Si vous dites à votre patient que sa maladie est causée par les radiations, vous allez perdre votre droit de pratiquer et d’autres choses de ce genre.
    Il y a une énorme pression sur la communauté médicale pour qu’il soit dit aux patients que ce qu’ils vivent n’est pas du tout causé par les radiations.
    La clef , ce sont les statistiques; et la question est de savoir quand les statistiques sur la mortalité, la morbidité et les maladies en général seront publiées…
    Nous ne voyons pas les données.
    La communauté médicale doit communiquer tous les rapports qu’elle écrit à l’AIEA, l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique, avant de les publier. Donc si vous êtes médecin hospitalier et que vous avez des données sur la mortalité, vous n’êtes pas autorisé à les rendre publiques tant que l’AIEA ne les a pas approuvées.
    L’article II de la charte de l’AIEA est de promouvoir l’énergie nucléaire. Donc même si l’hôpital est consciencieux – il y a beaucoup de pressions politiques pour ne pas l’être – il y a une autre étape dans le processus: il faut franchir l’obstacle qu’est l’AIEA avant que ces chiffres soient diffusés. La pression sur le corps médical en cours au Japon est vraiment effrayante. Très peu d’entre-eux sont décidés à dire la vérité…

    Des nouvelles des marins de l’US Navy irradiés
    Les marins de l’US Navy contaminés et irradiés sur leur porte-avions les jours suivant l’accident nucléaire vont engager un procès contre TEPCO et autres, General Electric, EBASCO, Toshiba et Hitachi, les constructeurs de réacteurs nucléaires de Fukushima.
    Voici un extrait du communiqué de presse de leurs avocats après la décision d’un tribunal américain autorisant les victimes à une class action:
    Les 200 jeunes marins affirment que TEPCO a délibérément menti au public et à l’US Navy sur les niveaux de radiation émis par la centrale nucléaire de Fukushima Dai-Ichi lorsque le gouvernement japonais a demandé de l’aide pour les victimes du 11 Mars 2011. La plainte comprend des réclamations pour des maladies telles que la leucémie, les ulcères, le dérèglement de la vésicule biliaire, cancer du cerveau, les tumeurs cérébrales, le cancer des testicules, saignements utérins anormaux, les maladies de la thyroïde, les maux d’estomac et une foule d’autres plaintes inhabituelles chez ces jeunes adultes.
    Un marin, âgé de 22 ans, a été diagnostiqué avec une leucémie et perd la vue. Dans sa déclaration à la cour américaine, il déclare: «À mon retour de l’opération Tomodachi, j’ai commencé de perdre la vision. Je suis incapable de lire les panneaux de rue et ne suis plus en mesure de conduire. Avant l’opération Tomodachi, j’avais 20/20 de vision, je ne portais pas de lunettes et je n’ai pas eu la chirurgie corrective de l’œil. De plus, je ne connais pas de membres de la famille ayant eu eu la leucémie»…
    Le communiqué de presse en anglais.

    Notes
    - Arnie Gundersen a plus de 40 ans d’expérience professionelle en ingénierie nucléaire. Il a une Maîtrise en génie nucléaire, un brevet en sécurité nucléaire. Il a géré et coordonné des travaux dans 70 centrales nucléaires aux USA. Il a créé le site Fairewinds pour informer sur les conséquences de la radioactivité.
    Le site de Fairewinds: www.fairewinds.org
    - Je confirme que l’université médicale de Fukushima a signé un accord avec l’AIEA stipulant que ses publications doivent être soumises à l’AIEA. Voir également la lettre du Dr Fernex après sa visite à l’université médicale de Fukushima (Août 2012)
    - Il est effectivement impossible d’avoir une vue sur l’état de santé des personnes qui vivent en terrain contaminé. On ne dispose que de quelques articles de journalistes assez imprécis, de témoignages sur des blogs.
    - Arnie Gundersen affirme avec raison que la statistique est la clef de la connaissance des conséquences de la vie en milieu contaminé. En effet il n’y a pas de signature indiquant que la radioactivité est responsable d’une maladie, cancéreuse ou pas.
    La seule solution est de comparer la nature et la fréquence des maladies dans une population donnée, avant et après l’accident nucléaire (ou avec une population semblable vivant dans un lieu non contaminé). Si depuis l’accident le nombre de malades augmente franchement,(ou s’il est plus important en zone contaminée qu’en zone saine) il y a de fortes chances que la radioactivité soit en cause; si aucune autre cause n’est décelable.
    - Il y a aussi les constatations qu’ont faites sur le terrain les médecins des régions contaminées par Tchernobyl
    Je vous invite à jeter un oeil sur ces deux publications réalisées par les médecins sur le terrain:
    26 ans après, la santé des enfants de Tchernobyl est mauvaise et continue de se dégrader
    La communication du Dr Galina Bandazhevskaya (Belarus) pédiatre, cardiologue,au forum de Genève du 12 Mai 2012 sur la santé des enfants au Belarus.
    Lire ou charger l’exposé
    Pathologies non cancéreuses dans les secteurs du Bélarus contaminés par la radioactivité due à la catastrophe de Tchernobyl
    -2009- Prof. Yury Bandazhevski – Dr. Galina Bandazhevskaya
    La contamination nucléaire chronique ne provoque pas que des cancers. Elle provoque aussi une multitude de pathologies, surtout cardio-vasculaires.
    Lire ou télécharger

    En ce qui concerne les marins de l’US Navy, c’est très impressionnant et scandaleux: voilà une population d’adultes jeunes, sélectionnés, en bonne santé maintenus en plein panache radioactif pendant plusieurs jours. Et très rapidement on constate dans cette population la survenue en quantité tout à fait anormale de maladies de toutes sortes.
    Le procès nous permettra peut-être d’en savoir plus sur les conséquences de cette irradiation-contamination aigüe.
    Attention: On ne peut pas extrapoler des marins US, victimes d’une irradiation-contamination aigüe et de faible durée, aux japonais obligés de vivre et se nourrir dans des zones faiblement contaminées mais pendant des années.


    40 ONG demandent la révision du rapport de l’UNSCEAR sur Fukushima

    A remarquer qu'une seule ONG française figure parmi les 40 organisations signataires. Normal, en France, il n'y aura jamais de catastrophe nucléaire.

    Cocorico !!!

    Gaulois.

    http://www.fukushima-blog.com/2014/11/40-ong-demandent-la-revision-du-rapport-de-l-unscear-sur-fukushima.html

    4 novembre 2014

    L’organisation “Human Rights Now” et 40 organisations de la société civile issues du Japon et de 7 autres pays viennent de publier une déclaration demandant la révision du rapport du Comité Scientifique des Nations Unies sur Fukushima. Ce texte démontre que personne n’est dupe – même au sein de l’UNSCEAR – et confirme une critique internationale à l’encontre du déni général sur les conséquences sanitaires de la catastrophe nucléaire orchestré par les grandes organisations onusiennes. Le blog de Fukushima s’était déjà indigné des conclusions de l’UNSCEAR à l’occasion de la communication du pré-rapport sur Fukushima en juin 2013. Voici à présent la traduction française de cette déclaration adressée à l’ONU en langue anglaise.

    La société civile japonaise et celle de 7 autres pays
    demandent la révision des rapports
    du Comité Scientifique des Nations Unies sur Fukushima
     
    [Publié sur cette page web le 29/10/2014] :
    http://hrn.or.jp/eng/news/2014/10/29/japanese-civil-society-and-that-from-7-other-countries-request-the-reports-of-the-united-nations-scientific-committee-on-fukushima-to-be-revised/
    Traduction : Phil Ansois
    Révision : Pierre Fetet

    Déclaration collective
    Les groupes de la société civile demandent la révision du récent rapport de l’UNSCEAR (Comité scientifique de l'ONU sur les conséquences des émissions radioactives *) intitulé : “Le niveau et les effets de l’exposition à des émissions radioactives due à l’accident nucléaire suite au Grand Tremblement de Terre à l’Est du Japon et au tsunami.“
     L’organisation “Human Rights Now”, accompagnée de 40 organisations de la société civile issues du Japon, des USA, de Tunisie, d’Azerbaïdjan, des Pays-Bas, d’Allemagne, de France et d’Irlande ont publié une déclaration demandant que l’UNSCEAR et la Quatrième Commission de l’Assemblée Générale révisent le rapport et ses conclusions du point de vue de la perspective des droits de l’homme. Veuillez trouver la déclaration complète ci-dessous.

    La version PDF originale en anglais est disponible ici: Letter to UNSCEAR2014
    Le 24 octobre 2014
     
    A l’attention des Membres de la Quatrième Commission de la 69ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies,
    des Membres de l’ UNSCEAR,
    et des Membres de l’Assemblée Générale des Nations Unies :
     
    Les groupes de la société civile demandent la révision du récent rapport de l’UNSCEAR (Comité scientifique de l'ONU sur les conséquences des émissions radioactives*) intitulé : “Le niveaux et les effets de l’exposition à des émissions radioactives due à l’accident nucléaire suite au Grand Tremblement de Terre à l’Est du Japon et au tsunami.“
     
    La catastrophe de Fukushima en 2011 a transformé la surveillance par les Nations Unies des effets indésirables de la radioactivité en une question de la plus haute importance mondiale. Les buts et les critères de cette surveillance devraient être la protection et la promotion des droits humains à la santé et au bien-être, qui comprennent un environnement aussi exempt que possible d’exposition aux émissions radioactives d’origine humaine. Nous, soussignés, demandons instamment à la 4ème Commission d’examiner de manière critique à la fois les conclusions scientifiques du rapport de l’UNSCEAR, et les preuves scientifiques qui ont été omises de ce rapport.
     
    Les médecins de 19 sections nationales affiliées à l’IPPNW (L'Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire **), dont « Physicians for Social Responsibility » (USA) et IPPNW Allemagne ont écrit, diffusé, et publié une « Critique du rapport de l’UNSCEAR »*** qui met en question les présomptions et les données utilisées par l’UNSCEAR, et les interprétations et les conclusions qui en découlent.

    Nous apprécions les efforts significatifs produits par les membres du comité de l’UNSCEAR pour évaluer les données vastes et complexes concernant la catastrophe nucléaire de Fukushima. Cependant, leur conclusion comme quoi il n’y a « pas d’effet discernable », maintenant ou dans le futur, est un défi au sens commun et sape la crédibilité de l’UNSCEAR. La « Critique » fait remarquer que sur base du rapport de l’UNSCEAR lui-même, nous pouvons nous attendre à l’apparition, au Japon, d’à peu près 1000 cas de cancer de la thyroïde supplémentaires, et aussi de 4300 à 16800 autres cas de cancer supplémentaires, à cause des retombées radioactives de Fukushima. Nous croyons qu’il s’agit là d’effets très discernables pour les individus, les familles et les communautés affectées par ces cancers, ainsi que pour tous ces individus qui vont être affectés par les autres formes de maladies induites par la radioactivité.
     
    En outre, la conclusion de l’UNSCEAR, affirmant qu’il n’y a “aucun effet discernable” est en train d’induire en erreur le gouvernement Japonais, en le poussant à ne pas mettre en œuvre les contremesures permettant d’éviter la surexposition des individus, et à ne pas lancer une surveillance complète des effets sur la santé. De ce fait, cette conclusion cause de sérieuses violations des droits humains.
     
    Cette catastrophe ne fut pas un événement singulier qui a abouti à une fin, mais c’est plutôt un événement en cours de développement dont le point final est inconnu. La fuite des éléments radioactifs dans la biosphère se poursuit et les individus continuent d’être exposés aux émissions radioactives parce qu’ils vivent dans des zones contaminées, consomment de la nourriture et de l’eau contaminées, et inhalent de l’air contaminé. En plus, la plupart des effets de Fukushima sur la santé vont prendre des dizaines d’années, voire des générations pour s’exprimer. En conséquence, le rapport actuel de l’UNSCEAR devrait être considéré comme un préliminaire ou comme une estimation initiale des effets de Fukushima sur la santé. Dans l’avenir, il faudra encore pendant une longue période exercer une surveillance permanente et améliorée, ainsi qu’une mise à jour continuelle de cette estimation. Le rapport 2014 de l’UNSCEAR est un commencement, pas une fin.
     
    Nous demandons que la Quatrième Commission agisse de deux manières à propos du rapport de l’UNSCEAR :

    1) Renvoyer le rapport à l’UNSCEAR pour qu’il soit révisé sur base de la « Critique », en prenant en considération les points soulevés dans la « Critique », et que l’UNSCEAR élargisse la composition du comité afin d’inclure en tant que membres à part entière des scientifiques qui sont critiques vis à vis des activités nucléaires.
     
    2) Nous demandons aussi que la Quatrième Commission demande instamment à l’Assemblée Générale de passer une nouvelle résolution recadrant le mandat fondateur de l’UNSCEAR de manière à assurer que la mission première de l’UNSCEAR soit de promouvoir et de protéger la santé publique et le droit à la santé des individus les plus vulnérables. Le Principe de Précaution devrait être employé quand il s’agit de déterminer les régulations concernant l’exposition, le nettoyage et la décontamination, ainsi que la radioactivité après un désastre nucléaire. Ce Principe de Précaution devrait aussi être employé dans la détermination des mesures éducatives conçues pour minimiser et réduire les risques d’exposition individuelle et la surveillance à long terme des sites contaminés. Un nouveau mandat de l’ONU pour l’UNSCEAR est essentiel afin de permettre aux membres du Comité d’être en mesure d'utiliser pleinement leurs compétences dans le but de protéger la vie et la santé de la communauté mondiale.

    Cette requête reçoit le soutien des organisations suivantes :
     
    - Physicians for Social Responsibility, USA
    - International Physicians for the Prevention of Nuclear War – Germany, Germany
    - Human Rights Now, Tokyo, Japan
    - Peace Boat – US, USA
    - Niji to midori no kai, Japan
    - Greens Fukushima, Japan
    - Workers’ Executive Committee For Anti-nuclear Power Movements, Japan
    - Kai Fukushima Downwind, Japan
    - The Nature Conservation of Fukushima, Japan
    - Friends of the Earth Japan, Japan
    - Showa Shell Labour Union, Japan
    - Chernobyl Health Survey and Health-care Support for the Victims – Japan Women’s Network, Japan
    - Nuclear Disaster Information Center, Japan
    - Japan International Volunteer Center, Japan
    - Campaign for Nuclear-free Japan, Japan
    - Fukushima Network for Denuclearization, Japan
    - Hairo Action Fukushima, Japan
    - Fukushima Women Against Nukes, Japan
    - People in Fukushima-NPP 30km area, Japan
    - Refugee Living with Fukushima in Niigata Prefecture, Japan
    - Shinshu 3.11 Network, Japan
    - National Network of Parents to Protect Children from Radiation, Japan
    - The Civil Forum on Nuclear Radiation Damages (CFNRD), Japan
    - Takagi School, Japan
    - AEEFG – Association de l’Education Environnementale pour les Futures Générations, Tunisia
    - NGO of “Ecolife”, Azerbaijan
    - Women in Europe for a Common Future International, Netherlands
    - Women in Europe for a Common Future, Germany
    - Les Femmes d'Europe pour un Avenir Commun (WECF), France
    - Irish Doctors’ Environmental Association (IDEA), Ireland
    - Nuclear Information and Resource Service, USA
    - Nuclear Age Peace Foundation, USA
    - Nuclear Age Peace Foundation, New York, USA
    - Nukewatch/The Progressive Foundation, USA
    - Nuclear Watch New Mexico, USA
    - Georgia WAND – Women’s Actions for New Directions, USA
    - Physicians for Social Responsibility – Kansas City, USA
    - Gray Panthers, USA
    - Center for Safe Energy, USA
    - Nuclear Energy Information Service, USA
     
    [Les réponses à cette requête peuvent être envoyées à :
    Physicians for Social Responsibility USA
    Alfred Meyer, Board Member
    alfred.c.meyer(a)gmail.com
    +1-202-215-8208]
     
    __________________________
     
    * http://fr.wikipedia.org/wiki/UNSCEAR
    **http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_internationale_des_m%C3%A9decins_pour_la_pr%C3%A9vention_de_la_guerre_nucl%C3%A9aire
    ***Analyse critique :
    http://www.fukushima-disaster.de/fileadmin/user_upload/pdf/english/Akzente_Unscear2014.pdf
     
    __________________________
     
    Documents de l’UNSCEAR :
     
    - Texte en rapport avec les critiques exprimées dans ce document : http://www.unscear.org/docs/14-06112_Ebook.pdf
    Liste des documents publiés par l’UNSCEAR en relation avec Fukushima :
    http://www.unscear.org/unscear/fr/fukushima.html

    - Rapport de la 68ème session :
    http://www.unscear.org/docs/GAreports/A-68-46_e_V1385727.pdf
    Annexe scientifique :
    http://www.unscear.org/docs/reports/2013/13-85418_Report_2013_Annex_A.pdf

     

     


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  • ONU  Suite

    Le conseil de sécurité de l'ONU répond-il aux attentes des pays en conflits ? Pas si sûr. Bon nombre d'exemples sont là pour étayer des incohérences.
    Actuellement, seulement 15 pays sont membres du conseil de sécurité, dont 5 sont membres permanents.  

    http://www.un.org/fr/sc/members/

    Les 5 membres permanents sont investis du droit de véto sur toute décision ou résolution. Autant dire que ce type de fonctionnement est contraire au fonctionnement de la démocratie « Internationale »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_veto_au_Conseil_de_s%C3%A9curit%C3%A9_des_Nations_unies


    Plus grave encore, si ces 5 membres permanents qui sont la Chine, la Russie, les États-Unis, le Royaume-unis et la France sont les 5 hyper puissances économiques, comme par hasard, elles sont aussi les 5 premières puissances nucléaires. 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Arme_nucl%C3%A9aire


    Sans oublier qu'ils sont aussi les plus gros pourvoyeurs d'armes

    http://www.informaction.info/cqfs-les-cinq-membres-permanents-de-lonu-sont-les-plus-gros-pourvoyeurs-darmes-au-monde


    Alors, demander une réforme de l'ONU, bien qu'utopique est plus que nécessaire.
    A suivre.
    Gaulois.


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  • Drones sur les centrales

     Une actualité " Dronement inquétante "

    Le battage médiatique autour de cet évènement est en tout cas un aveu de plus sur la dangerosité du nucléaire.

    Gaulois.

    Communiqué du jeudi 30 octobre 2014

    Observatoire du nucléaire - http://www.observatoire-du-nucleaire.org

    Drones sur les centrales : la France nucléaire est terriblement vulnérable. Ce sont probablement les débuts de la "drone de guerre"
    Même si on ne sait pas à cette heure qui organise la campagne actuelle de survol des centrales nucléaires françaises par des drones, cette situation est d'ores et déjà terriblement édifiante.

    En effet, cette campagne prouve que, avec les technologies modernes comme les drones, des gens malintentionnés peuvent facilement obtenir des informations cruciales sur la configuration exacte des centrales nucléaires, avant éventuellement de faire des frappes réelles : les drones peuvent désormais emporter avec eux des projectiles extrêmement puissants.
    Si on peut toujours espérer que les murs des réacteurs résisteraient, sans en être totalement certain, il est par contre évident que d'autres parties d'une centrale sont terriblement vulnérables et peuvent amener à une catastrophe nucléaire en cas d'attaque de drone.
    On pense en particulier aux systèmes de refroidissements des réacteurs, ou encore aux piscines d'entreposage des combustibles usés, souvent placées dans de simples hangars.
    De façon plus générale, un pays nucléarisé, et à fortiori la France avec ses 58 réacteurs, est plus vulnérable que jamais : au risque d'accident industriel, présent depuis le lancement du parc nucléaire, vient s'ajouter :
    - d'une part l'aggravation des évènements climatiques : tempêtes, canicules, inondations mettent plus que jamais en danger le parc nucléaire
    - d'autre part l'atomisation du risque géopolitique et la "démocratisation" des nouvelles technologies : depuis l'effondrement de l'URSS, différents groupes terroristes menacent les pays riches et sont désormais en capacité de leur nuire gravement, en particulier avec des drones.

    La sécurité d'un pays comme la France passe par la décentralisation maximale de la production d'énergie : les énergies renouvelables, harmonieusement réparties sur tout le territoire, sont impossibles à mettre à bas, contrairement au système "centrales nucléaires + lignes THT". Plus que jamais, la France nucléaire est un colosse aux pieds d'argile.













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