• Fukushima : le témoignage inédit de l'homme qui a évité le pire

    De ce témoignage, il faut retenir au moins deux choses, intimement liées. La secte nucléocrate joue aux apprentis sorciers. Normal si c'est une secte.

    La technologie nucléaire, sous toutes ses formes est trop instable et dangereuse pour être exploitée,  Aucun physicien honnête et indépendant soutiendra le contraire.

    Au fait vous en connaissez beaucoup des physiciens indépendants qui peuvent librement s'exprimer ?

    Gaulois.

    http://www.liberation.fr/monde/2014/09/11/fukushima-un-temoignage-inedit-de-l-homme-qui-a-evite-le-pire_1098374

    11 septembre 2014

    RÉCIT
    Dans une audition qui ne fait surface qu'aujourd'hui, le directeur de la centrale en mars 2011 met en cause la gestion de la crise par le gouvernement et Tepco, l'opérateur.
    C’est un témoignage de première main qui a valeur de document historique. Il émane de celui qui a évité le pire à la centrale de Fukushima Daiichi après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Masao Yoshida était aux manettes du site quand la catastrophe naturelle a viré à l’accident nucléaire planétaire. Trois ans et demi jour pour jour après le 11 mars, le gouvernement japonais a publié ce jeudi les auditions de 19 des protagonistes de la crise de l’accident, dont celle du directeur de la centrale, reprises par la presse japonaise.
    Décédé d’un cancer l’année dernière, Masao Yoshida avait passé près d’une trentaine d’heures entre juillet et novembre 2011 à raconter cette crise à un groupe d’enquêteurs gouvernementaux. Ces auditions ne devaient pas être publiées, mais deux journaux, dont l’Asahi Shimbun en août, avaient publié de larges extraits. Sous la pression des médias, le gouvernement japonais a finalement décidé de rendre public ce document unique sur la plus grave crise nucléaire depuis Tchernobyl en 1986. Quitte à contredire les dernières volontés du patron de Fukushima qui ne souhaitait pas que ses propos soient publiés.
    Au cours de ses longues interviews, Masao Yoshida revient longuement sur le début de la crise, les actions et les errements des techniciens, le travail dans l’extrême urgence et la peur, en plein «désespoir» et avec le pressentiment du «désastre» à venir. «Si la situation était devenue vraiment horrible et qu’il ait fallu fuir, j’aurais laissé le minimum de personnes indispensables. Moi, j’avais l’intention de rester», a-t-il raconté aux enquêteurs. Comme le rappelle le Japan Times, Yoshida a demandé aux ouvriers non indispensables des entreprises travaillant avec Tepco de «rentrer chez eux». Mais il dément tout projet d’abandon du site suspecté un temps par le Premier ministre Naoto Kan qui manquait d’informations en provenance de Tepco. «Le siège (de Tepco) et le bureau du Premier ministre ont eu des discussions absurdes (sur un retrait), mais (les travailleurs) ont-ils fui? Non.»
    Son témoignage détaille les opérations pour tenter de reprendre le contrôle du site ravagé par les vagues, les secousses, les explosions en série et menacé par trois cœurs de réacteurs en fusion. «Quand a explosé le bâtiment du réacteur 3, nous n’avions sur le coup plus de nouvelles de 40 personnes. A cet instant, je me suis dit que s’il leur était arrivé quelque chose, je me trancherais le ventre sur place. Heureusement, personne n’est mort: c’était une chance dans le malheur, sans doute grâce à Dieu.»
    Le site du Yomiuri Shimbun cite Yoshida évoquant les doutes sur l’action des générateurs diesel emportés par les flots, précisant les opérations pour ventiler les bâtiments, etc. Incohérences, retard, contre-ordres, il éclaire également le climat de tension et d’incompréhension entre le siège de Tepco qui gère la centrale, à Tokyo, et le bureau du Premier ministre, Naoto Kan: «Pourquoi est-ce que j’étais obligé de parler directement avec le gouvernement, qu’est-ce que faisait le siège (Tepco), et l’autorité ? J’ai toujours trouvé ça insensé.» Les médias japonais et l’AFP reviennent sur l’action décisive du patron de la centrale qui a continué de refroidir les réacteurs avec de l’eau de mer, désobéissant au Premier ministre et contredisant – heureusement — les ordres de Tepco. «J’ai indiqué au groupe de gestion de crise sur le site : "Je vais dire (au siège à Tokyo) que l’injection d’eau de mer sera suspendue, mais il ne faut en aucun cas l’arrêter." Puis, j’ai dit au siège que l’injection avait été stoppée.»
    Par ailleurs, Yoshida a alerté les autorités sur le problème de l’eau à Fukushima. «J’ai prévenu dès le mois de mars 2011 que si l’on ne s’occupait pas correctement du traitement urgent de l’eau, on aurait du mal à stabiliser la situation.» Trois ans et demi plus tard, le problème reste entier. Et la centrale reste dans un état très précaire.
    Arnaud VAULERIN Correspondant à Kyoto


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  • Fraude au RSA

    Ou la pauvreté dans tous ses états

    Il en est qui fraudent pour s'enrichir, toujours et encore plus. Vous voyez desquels il s'agit ?

    Il en est aussi d'autres qui fraudent pour survivre. Ces derniers sont bien sûr la cible privilégiée de l'injustice, pardon, de la justice. C'est vrai qu'il est bien plus facile de s'en prendre à ceux-là qui par définition, n'ont pas les moyens de se défendre. S'il n'est pas question d'encourager la fraude, la sévérité n'est pas la même pour tout le monde.

    Comme toujours, selon que vous serez puissant ou misérable......

    Gaulois.


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  • Forum scientifique et citoyen

    Sur les effets génétiques des rayonnements ionisants

    Ce forum est organisé par la coordination  Independentwho de Genève le 29 novembre.

    Pour tous renseignements complémentaires , c'est ici : http://independentwho.org/fr/2014/09/21/forum-effets-genetiques/

    Si vous souhaitez participer à ce forum, merci de vous inscrire dès maintenant en renvoyant un message à
    chris.elain@wanadoo.fr

    N'hésitez pas à diffuser ce programme à tous vos contacts.

    Gaulois.


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  • Le bâton contre les chômeurs.

    Les gouvernements qui se succèdent, de gauche comme de droite,  sont incapables de gérer quoi que ce soit. Seule, la répression prime, d'abord parce qu'elle est plus facile à mettre en œuvre contre les pauvres, les plus faibles. Ensuite parce que cela crée des tensions « voulues » entre citoyens, les uns accusant les autres de ne pas travailler, de profiter du système. L'ignorance est savamment entretenue, c'est la politique bien connue ( les citoyens l'oublie souvent ) de la division pour mieux régner.
    Même si, à en croire les médias à la botte, les choses évoluent – Si peu – Il est bien plus facile de dénoncer un chômeur qu'un ministre qui fait des placement frauduleux. Ce triste sir qu'est Rebsamen est à mille lieues de la réalité. Il ferait bien de vérifier ses chiffres ainsi que les vraies raisons des postes non pourvus. C'est bien clair, les postes à pourvoir sont des emplois complètement dévalorisés, mal payés, pénibles, etc... Si ce monsieur annonce 350 000 postes non pourvus, il oublie de préciser que le nombre de chômeurs est complètement pipé et bien supérieur aux 3,4 millions. Il 'est pas difficile de comprendre pourquoi.
    Circulez monsieur le ministre du travail, car vous ne voyez rien.

    Plus loin :

     http://blogs.mediapart.fr/blog/brigitte-bouzonnie/260913/le-mensonge-de-la-baisse-du-chomage

     http://www.economiematin.fr/news-pole-emploi-chomage-chiffres-mensonge-gouvernement

    http://www.eric-verhaeghe.fr/les-chiffres-truques-du-chomage-en-europe/


    Gaulois.


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  • Voici comment les pays dits « démocratiques » empoisonnent leur propre population

    Heureusement que ce sont des pays démocratiques, sinon nous pourrions douter !
    Gaulois.

    http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-16343.html



    11-09-14

    Il existe une histoire terriblement triste qu’on a cachée à des générations d’Européens. Ils sont donc nés, ont grandi et sont morts restant complètement idiots, ignares de tout ce qui les entourait. Ils sont morts idiots car ils n’ont jamais pu se poser une question qui pourtant était tellement élémentaire : Depuis la révolution industrielle au 19ème siècle, qu’a-t-on fait de tous les déchets toxiques résultats des erreurs et tâtonnements du début de l’industrialisation ?

    A- L’EUROPE, UNE VRAIE POUBELLE RADIOACTIVE
    Il existe une histoire terriblement triste qu’on a cachée à des générations d’Européens. Ils sont donc nés, ont grandi et sont morts restant complètement idiots, ignares de tout ce qui les entourait. Ils sont morts idiots car ils n’ont jamais pu se poser une question qui pourtant était tellement élémentaire : Depuis la révolution industrielle au 19ème siècle, qu’a-t-on fait de tous les déchets toxiques résultats des erreurs et tâtonnements du début de l’industrialisation ?
    La vérité tenue secrète est que l’Europe, toute l’Europe est une sorte de poubelle radioactive. En Europe s’est passé quelque chose de très préoccupant. C’est que chaque pays cherchant à faire le malin a en toute confidentialité enfoui ses déchets radioactifs chez le voisin. Et ce voisin, ignare de ce que l’autre était venu enterré chez lui, est aussi allé enterrer ses propres déchets chez un autre voisin encore. Des années ont passé. Et la facture se présente très lourde à supporter et se traduit en prolifération des cancers dans toute l’Europe.
    Nous sommes en 1949, le Royaume-Uni, va débuter une activité nocturne légèrement suspecte aux larges des côtes françaises : immerger ses déchets radioactifs dans la mer, à 15 km seulement des côtes françaises du Cap de La Hague. Cette activité va durer 17 longues années avant que la France ne le découvre et y mette fin.
    Au même moment, dans les années 60, la France allait aux larges des côtes espagnoles enfouir ses propres déchets dans l’Océan Atlantique. Elle reconnait avoir ainsi enterré 14 000 tonnes de déchets radioactifs en mer.
    En 1967, accompagnée de 4 complices : l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, la France va immerger 36 000 fûts contenant 11 000 tonnes de déchets radioactifs aux larges des côtes espagnoles de la Galice.
    Elle va récidiver en 1969, cette fois-ci avec une nouvelle bande de complices : l’Italie, la Suède et la Suisse vont venir s’ajouter à l’ancienne bande de la Belgique et du Royaume-Uni pour l’immersion de 9 000 tonnes de déchets radioactifs en mer. Cette fois-ci, on le fait aux larges des côtes françaises de la Bretagne. De toutes façons, les Bretons sont un peuple à part, un peu rebelle qui ne se sent pas très français ; il peut donc être sacrifié. Encore aujourd’hui en 2014, il n’existe aucune station de péage sur les autoroutes bretonnes, parce qu’ils n’en veulent pas et donc, chez eux toutes les autoroutes sont gratuites. Et en 1969, ce peuple breton n’est pas au courant et ne peut donc pas réagir et se rebeller.
    Tout cela a été interdit en 1983, avec la Convention de Londres. Conséquence, tous les pays européens ne savent plus quoi faire de leurs déchets qu’ils continuent à produire. C’est un peu le sauve-qui-peut avec pour conséquence naturelle l’augmentation exponentielle du nombre de décès dus à des cancers.
    Mais en 1996, l’association écologique italienne Legambiente a tenu une conférence pour dire qu’une entreprise britannique dénommée ODM (Oceanic Disposal Managemnt) proposait ses services pour contourner l’interdiction de la Convention de Londres. Elle justifiait ses services en disant que la convention de Londres interdisait de ne pas enfouir les déchets radioactifs dans les mers et les océans alors qu’elle les enfouissait plutôt sous la mer. Et pendant 20 ans tous les États européens se sont cachés derrière cette nuance pour continuer à enterrer des bateaux entiers pleins de déchets. C’est ce qui explique que la plupart des poissons pêchés aux larges des côtes européennes sont radioactifs.
    C’était en tout cas la technique la plus utilisée par tous les Européens pendant plusieurs décennies, une vraie politique de l’autruche : enfouir la tête dans le sable pour ne pas affronter le problème en face. Et cela consistait tout simplement à prendre un vieux bateau destiné à la casse, le remplir de déchets radioactifs ou toxiques et aller le faire couler aux larges des côtes européennes. Ainsi, pratiquement toutes les cotes européennes de la Méditerranée et de l’océan Atlantique, mais aussi de la Manche sont pleins d’épaves de bateaux contenant des déchets toxiques. De temps en temps, quelques déchets remontent à la surface ou sont tout simplement découverts par les pécheurs. Dans toute l’Europe c’est une véritable catastrophe nucléaire avec une montée vertigineuse des cas de cancer de tout genre.
    1- EN FRANCE
    La France croule sous le poids de ses déchets radioactifs. Son sous-sol est une véritable bombe radioactive. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), dans son rapport 2012, donne un chiffre qui fait froid dans le dos : la France a 1,32 million de m3 de déchets radioactifs, et elle ne sait vraiment comment s’en débarrasser. Il faut préciser que ces chiffres, certainement minorés, nous viennent des déclarations des 3 principaux producteurs français de déchets radioactifs (EDF, Areva, CEA) pour l’année 2010.
    Alors au président Sarkozy est peut-être venue une brillante idée : pourquoi ne pas se débarrasser des déchets radioactifs en les enfouissant dans les constructions, dans les sous-sols d’autoroute durant la construction ? Aussitôt dit, aussitôt fait. Aujourd’hui, plusieurs tronçons d’autoroutes françaises sont certainement en cours de construction avec un mélange de ciment, d’aciers et de déchets radioactifs.
    Dans ce merveilleux pays démocratique qu’est la France, une entreprise nous intéresse dans notre analyse. Elle ne comporte que 3 syllabes : Socatrie. Vous ne la connaissez pas, c’est normal. Même 99% des français ne la connaissent pas. C’est une entreprise en apparence insignifiante avec un seul actionnaire, et un capital de seulement 200.000€, crée et immatriculée au Registre de Commerce et des Sociétés de Nanterre dans la région parisienne (92) le 18 décembre 1974 avec le n° B 302 639 927, sous la forme juridique de EURL précisément, son siège social se trouve au 1, place Jean Millier à Courbevoie, en région parisienne.
    Cette entreprise en apparence seulement très insignifiante va pourtant réussir ce que la mafia italienne qui malgré son exploit de créer des partis politiques, élire les députés au parlement italien et avoir des ministres, n’a jamais réussi à faire : rendre parfaitement légal ses activités détestables d’empoisonnement des populations. Mais avant de développer le sujet, cherchons à savoir plus de ce Socatri qui veut dire : Société Auxiliaire du Tricastin. C’est quoi ses activités ? elle est enregistrée sous le code 3822Z, qui en France signifie : « Traitement et élimination des déchets dangereux » et dans la catégorie : « Eau et gestion des déchets ». Qui est son unique actionnaire ? Areva. Oui, vous avez tout compris : Areva produit les déchets nucléaires et sa filiale Socatri et chargée de les faire disparaître. Comment ? Nous allons le voir maintenant.
    Nous sommes en septembre 2004, Socatri demande au préfet du département français de la Loire, l’autorisation pour faire l’impensable : violer les lois françaises et surtout le code de santé publique. Il lui demande ni plus ni moins que l’autorisation d’aller dans une aciérie de la place dénommée Feurmetal et de faire fondre 550 tonnes de ferrailles radioactives, pour ensuite la dissimuler à hauteur de 20% dans l’acier normal et le destiner à la fabrication des objets pour le grand public, notamment l’acier pour la construction des bâtiments, des ponts, des autoroutes. Selon vous, ce préfet va l’autoriser ou refuser en lui demandant de respecter la loi ? Eh bien, vous avez vu faux. Le préfet l’autorise. Mais là, le pire n’est pas encore arrivé, puisque cela ne reste qu’au niveau d’un petit département. 5 ans plus tard, c’est-à-dire en 2009, 2 ans après l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, c’est l’Etat central qui va lui-même autoriser d’empoisonner les français à grande échelle avec cette pratique. En d’autres termes, c’est sous le gouvernement de François Fillon avec Nicolas Sarkozy, le maitre du jeu que les entreprises françaises peuvent désormais en toute tranquillité, recycler les déchets nucléaires dans les biens de consommation, mais surtout, les produits de construction. Nous sommes le 5 mai 2009, un arrêté ministériel, introduit une procédure de dérogation, au code de la Santé, contre l’avis même de la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD). En d’autres termes, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, 4 Ministres ont émis un décret pour permettre de déroger ou plus prosaïquement, d’annuler deux articles du code de la santé publique en France et qui datait depuis Lionel Jospin en 2002. Notamment les articles R.1333-2 et R.1333-3. Et que disaient ces 2 articles ?
    - Article R.1333-2 : il est formellement interdit d’ajouter délibérément des substances radioactives dans les aliments, les biens de consommations et les produits de construction
    – Article R.1333-3 : il est formellement interdit d’utiliser des matériaux et des déchets provenant d’une activité nucléaire – et qui sont contaminés ou susceptibles de l’être – pour la fabrication de biens de consommation et de produits de construction
    Et quels sont les 4 Ministres impliqués ?
    Dans le décret de 2 pages et de 3 articles publié au Journal officiel du 14 Mai 2009, il y a 4 ministres pour ce seul petit document, à savoir :
    Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, la ministre de la santé et des sports et la ministre du logement. 4 Ministres, ça sent du lourd et c’est du lourd.
    Selon la CRIIRAD qui est désormais lancée dans une course contre la montre pour stopper cette folie et qui pour l’instant n’est écoutée par personne, ni de droite, ni de gauche, encore moins par le Conseil d’Etat, les substances radioactives qu’on autorise dans les produits destinés au grand public, ont la capacité d’induire des cancers chez les personnes exposées et des maladies génétiques chez leurs descendants. En d’autres termes, l’Etat français empoisonne ses propres populations en sachant très bien que des cas de cancers toujours plus nombreux vont faire leur apparition, même en Afrique, notamment à ceux qui sont friands des produits Made in France ou tout simplement Made in Europe.
    Plusieurs associations écologiques françaises sont mobilisées contre ce décret, mais rien n’y fait, on est en démocratie, on peut tuer son propre peuple, mais à partir du moment où c’est ce peuple qui a élu ces mêmes dirigeants, alors, rien n’est bien grave. On peut même se permettre le luxe de donner aux autres nations les leçons de démocratie et même de bonne gouvernance.
    Depuis qu’on a interdit en 1983, de déverser la poubelle radioactive à la mer, les producteurs d’électricité à travers le nucléaire ne savent plus vraiment quoi faire pour les déchets. Alors, presque tous à commencer par l’Allemagne ont joué sur le chauvinisme français. Tous ont chanté en chœur que la France était le pays le plus intelligent au monde pour s’occuper des déchets radioactifs, que la France était la seule nation de la planète à comprendre et maîtriser le traitement des déchets nucléaires. Et les français sont tombés dans le piège des autres. Leur pays est ainsi devenu la poubelle radioactive de l’humanité. Tous lui ont envoyé des wagons, des conteneurs, des bateaux entiers de déchets toxiques ou nucléaires. Cette supercherie va durer jusqu’à l’arrivée d’une dame au Ministère français de l’écologie, Madame Ségolène Royal. Elle a refusé l’importation en France de 9.000 tonnes de déchets toxiques venant d’Australie. Nous sommes le 18 Juillet 2014. En pleine vacance d’été, un communiqué d’une vingtaine de ligne est envoyée à la presse pour annoncer cette nouvelle. Ce qui va nous intéresser dans ce communiqué, c’est sa conclusion, et c’est là où la Ministre montre qu’elle a finalement compris que pendant des années, la France a tout simplement été roulée dans la farine par ses amis autoproclamés « pays démocratiques », comme elle, en la submergeant de ses déchets les plus dangereux. Elle dit en effet : si la technologie française pour traiter les déchets est si au point pour résoudre ce problème, pourquoi ne pas l’acheter en France et traiter vous-mêmes vos déchets ? Il était peut-être temps pour que quelqu’un se réveille dans ce pays-là. Voici le communiqué dans son intégralité :
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    « MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE
    Ségolène Royal s’oppose à l’arrivée des déchets toxiques en provenance d’Australie
    18 juillet 2014 – PRÉVENTION DES RISQUES
    Une société australienne, ORICA, a déposé auprès de la Préfecture de l’Isère une demande d’autorisation d’importation depuis l’Australie de 9000 tonnes de déchets très toxiques (sous-produits d’hexachlorobenzène) afin qu’ils soient incinérés sur le site exploité par TREDI à Salaise-sur-Sanne (38).
    Ségolène ROYAL a donné instruction au Préfet de l’Isère de s’opposer à cette importation au nom du principe de précaution, compte tenu du risque de pollution marine en cas d’avarie du navire pendant le transport, et du principe de proximité, qui exige que les déchets soient traités à proximité de leur source de production.
    Le transport de déchets dangereux en provenance des antipodes constitue une aberration écologique. Si les technologies de traitement françaises sont performantes, elles peuvent tout à fait être exportées pour permettre la réalisation d’unité de traitement adaptées, proches des activités productrices de déchets, et respectueuses des règles de protection de l’environnement.
    Pour toute information complémentaire, contact presse : 01 40 81 78 31 »
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    2- EN FINLANDE
    J’ai envie de décerner à la Finlande, le Prix Nobel de la rigolade démocratique. Dans ce pays, ne sachant pas quoi faire des déchets nucléaires, ils ont tout simplement décidé d’en faire un petit cadeau pour leurs descendants. Ce qu’ils appellent labas, « les déchets radioactifs pour l’éternité ». Ils ont décidé de créer une zone où ils vont enterrer les déchets qu’on ne pourra ouvrir avant 100.000 ans. Le problème c’est qu’on n’a pas besoin d’être historien ou anthropologue pour savoir que dans 100.000 ans, ce ne sera pas la même population d’aujourd’hui, les gens qui y vivront ne parleront pas la langue qui y est parlée aujourd’hui. Et donc, comment signaler à ces futurs habitants le petit cadeau qu’on leur a préparé, lorsqu’ils décideront de démarrer des recherches pour savoir comment, nous les primitifs prédécesseurs du 21ème siècle vivaient dans cette zone appelée aujourd’hui, la Finlande ? Ils ont eu une brillante idée, qui ne vient que des génies fruits de la démocratie. Ils ont décidé qu’ils vont mettre des idéogrammes, des symboles graphiques pour représenter des mots.
    Le chantier a démarré en 2004 et les politiciens finlandais prévoient d’y enfouir les déchets nucléaires pendant 200 ans, 2 siècles avant de le refermer pour l’éternité. Le défi est qu’il faut que ce lieu soit suffisamment caché, hors de portée et sécurisé pour que personne n’ y accède avant 100.000 ans ? Question : Comment des politiciens qui n’arrivent pas à anticiper 2 ans de la crise économique qui leur tombe sur la tête, peuvent-ils vouloir faire des prévisions sur 100.000 ans ? C’est de la pure folie. La vérité est qu’ils ne savent vraiment pas quoi faire des déchets toxiques qu’ils produisent tous les jours. Et plutôt que de se questionner sur le modèle même économique qu’ils suivent, ils sont lancés vers une fuite en avant, digne de la plus grande rigolade dramatique, fruit premier du suffrage universel. Puisqu'il ne faut jamais dire la vérité dérangeante à la population qui doit bientôt voter. Il faut au contraire la rassurer toujours et toujours. Et finalement, il ne faut prendre aucun vrai sujet à bras le corps, car le temps démocratique ne correspond pas toujours aux exigences techniques de préservation de la santé publique ou géostratégiques. On en arrive à l’incroyable qu'aujourd’hui, les politiciens Finlandais s’autoproclament champions du monde de l’écologie et prétendent même de très bien protéger leur terre qu’ils sont plutôt en train d’empoisonner. C’est-à-dire, de la géostratégie à l’envers.
    Un film documentaire y est consacré, il s’agit du film : « Into Eternity » diffusé en janvier 2011 sur Arte-tv. Dans ce film, on nous explique que nous avons hérité des antiques égyptiens, des pyramides qui ont 5000 ans d’âge. Et nous voilà qui ferons que dans 100.000 ans, ceux qui viendront après nous, plutôt que d’hériter des pyramides à la puissance 20, hériteront plutôt des déchets nucléaires, radioactifs. Ce qui confirme l’état de déconfiture d’une civilisation à bout de souffle, incapable de se régénérer, de se réinventer pour s’adapter au temps.
    3- EN SUISSE
    Il y a quelques semaines, c’est-à-dire à la fin du mois d’Août 2014, je me trouvais dans le Nord Ouest du Cameroun, sur les hauteurs de la ville de Bamenda. Et soudain, observant les collines verdoyantes avec un horizon lointain de plusieurs dizaines de kilomètres, je m’exclamais : « ces paysages sont aussi merveilleux que ceux de la Suisse ». Et moi d’ajouter et de corriger aussitôt : « à la seule différence qu’ici chez nous au Cameroun, le sol et le sous-sol sont aussi purs et limpides que nos ancêtres nous les ont légués. Là bas en Suisse, le sous-sol est pourri de déchets toxiques de tout genre et radioactifs. »
    Tous les suisses savent que leur pays est très doué dans la fabrication des montres de luxe. Mais ce qu’il ne savent pas c’est qu’à cause de ces montres, une bonne partie du sol et sous-sol de leur merveilleux pays est une véritable poubelle radioactive. Et on sait même la nature de la contamination : au radium.
    Nous sommes en 2012, durant les travaux pour réaliser le tronçon de contournement de l’autoroute A5 au niveau de la petite ville de Bienne de 50.000 habitants, les manœuvres font une découverte extraordinaire : une quantité importante des déchets radioactifs. Une recherche immédiate montre qu’il s’agit du radium, issu des usines d’horlogerie de la ville. Et là où le bas blesse est que cette poubelle radioactive avait été soigneusement préparée en potager communautaire pour les légumes bio au profit des ouvriers de Bienne. Un slogan récitait même : « pour sauver la planète, arrêtez de consommer les légumes venus de trop loin (Kenya), consommez les légumes bio de Bienne ». Et selon vous. Avec cette découverte, a-t-on prévenu ces populations ouvrières qui continuaient tranquillement de cultiver et récolter ses carottes, épinards, haricot, tomates et champignons radioactifs ? Vous me répondez Oui. Eh bien, vous vous trompez.
    Chut, nous sommes en démocratie. Le peuple, comme le disait le Suisse Jean Jacques Rousseau, ne compte qu’une seule fois tous les 5 ans, lorsqu’il faut lui dire d’aller voter. La population ne sera nullement informée et continuera comme si de rien n’était à aller y cultiver ses légumes. Ce n’est que 2 ans plus tard, en 2014 seulement que 2 quotidiens suisses vont en faire leur scoop. Il s’agit du « Matin Dimanche » et de la « SonntagsZeitung ». On peut y lire qu’en 2012, les populations regardaient médusées, les ouvriers sur ce chantier habillés comme des extraterrestres, très bien protégés contre la pollution radioactive qui s’en dégageait, mais sans en savoir les raisons. Aussitôt fini le chantier construit par des extraterrestres, tout est rentré dans l’ordre, l’autoroute passe, les habitants continuent de manger leurs épinards radioactifs. On peut ainsi découvrir qu’en 2012, le canton de Berne (la capitale de la Suisse), mandataire du chantier, après analyse, constate la présence du radium-226 et décide immédiatement d’équiper les ouvriers de dosimètres. Mais n’avise pas la population, tout au moins pour lui demande de ne plus consommer les produits du potager. Il faudra donc attendre 2014, pour que le scoop de la presse fasse découvrir à cette population, pour qui la propagande a fait croire que leurs politiciens étaient les meilleurs au monde, que la teneur de radioactivité était à cet endroit, de 300 microsieverts par heure, pour qu’on annonce qu’on prendra les mesures. « C’est une valeur importante, qui franchit les valeurs-limites », déclarera le responsable de la division radioprotection à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
    Voici ce que titrait à la une du 1er Juin 2014, le quotidien Suisse, « le Matin » :
    « Ils ont jardiné sur des déchets radioactifs »
    Et l’article de commencer ainsi :
    « Ce n’est qu’aujourd’hui, après avoir été confrontées aux informations fournies au « Matin Dimanche » par un whistleblower, que les autorités ont fini péniblement par confirmer la dramatique situation. » Tout commence avec une ancienne décharge à ciel ouvert dans laquelle l’industrie horlogère de l’époque avait enfouis une peinture phosphorescente servant à illuminer les chiffres des horloges et interdite pour son extrême dangerosité. « A partir de 1950, deux tiers des 15 hectares de la décharge désaffectée ont progressivement été convertis en quartier d’habitation. Quant au reste du terrain contaminé, il a été recouvert de 30 centimètres de terre fraîche, avant d’être investi par la population, qui y a installé une soixantaine de petits jardins potagers. »
    Danieĺ Dauwalder, porte-parole de l’Office Fédéral Suisse de la Santé Publique (OFSP), dans « Le Matin Dimanche », déclare : « Dans certains endroits, on a mesuré jusqu’à 300 microsieverts par heure » C’est-à-dire plus qu’autour de la centrale nucléaire de Fukushima. Et le quotidien suisse d’ajouter un tour de passe-passe utilisé en « démocratie » pour enfumer la population :
    « Les autorités de santé publique se rejettent la responsabilité, les responsables locaux disant que cela aurait dû être à l’office de santé publique d’informer le public, mais l’OFSP rejette à son tour cette accusation et dit que cette responsabilité incombe aux autorités municipales. Même le Pr François Bochud, directeur de l’Institut de radio-physique du centre hospitalier du CHUV et président de la Commission Fédérale de Protection contre les Radiations et de Surveillance de la Radioactivité (CPR) n’a pas non plus été tenu au courant de la situation à Bienne. Voici ce qu’il déclare à propos : « Ne pas informer les habitants et les anciens occupants du jardin ouvrier était une erreur, car tout finit par nous rattraper et il est beaucoup plus difficile de rester crédible et de récupérer la confiance de la population ». «
    Pour information, le Radium a été découvert par Pierre et Marie Curie en 1898. et leur a valu le Prix Nobel de Physique en 1903. Ce n’est qu’en 1910 que Marie Curie va réussir à isoler cette substance à l’état pur : il est naturellement blanc et lorsqu’il entre en contact avec l’air libre, il devient noir. On le trouve dans l’uranium. Il sert dans de nombreux domaines notamment à l’hôpital dans la radiothérapie. Il a aussi servi comme peinture verte déposée sur les aiguilles et chiffre des cadrans de montres pour qu’on puisse lire l’heure même dans la nuit. Et c’est cette peinture qui est radioactive. En effet, les sels de radium étaient associés au sulfure de zinc dans du vernis, le résultat était une peinture qui émet une lumière continue. L’industrie horlogère utilisera largement ces peintures pour fabriquer surtout les réveils et les pendules fluorescents.
    Mais ce qui m’a le plus touché dans cette analyse pour laquelle j’ai lu une vingtaine d’articles des journaux suisses dans différentes langues du pays, c’est que très peu de journaux font le rapprochement entre le scandale et l’usine Rolex qui emploie dans la ville de Bienne aujourd’hui en 2014, 1400 personnes. Même si les faits sont prescrits depuis longtemps, les principaux organes de presse ne se sont pas hasardés à fournir le moindre nom des potentiels responsables de cette décharge radioactive. La raison est très simple : les journaux appartiennent à des grands groupes, où sont actionnaires les industries horlogères suisses et le tour est joué, vive la démocratie.
    4- EN ITALIE
    L’Italie par referendum populaire a mis fin à ses centrales nucléaires. Mais n’a toujours pas résolu le problème des déchets qui en avaient été générés. Mais le drame de l’Italie est ailleurs et s’appelle : Mafia, Ndranghetta, Sacro Corana Unita. Des organisations criminelles qui ont compris qu’il y avait un trafic encore plus lucratif que la drogue et les armes. C’est le trafic des déchets radioactifs. Comme dans tout l’occident, c’est du chacun pour soi, tout le monde ferme un œil et la mafia italienne importe en Italie des déchets de partout, qu’elle enfouit tout bonnement dans des décharges clandestines un peut partout, même au cœur des parcs naturels italiens.
    Comme nous le rapporte le quotidien italien : « Il Fatto Quotidano » du 27/10/2012, nous sommes le 26 octobre 2012, dans le petit village de Saluggia, dans la province italienne de Vercelli, les autorités font une découverte spectaculaire. Dans ce village sont stockés les déchets nucléaires en provenance de la centrale nucléaire de Pickering, village canadien sur les bords du lac Ontario. Mais aussi, d’autres déchets nucléaires provenant des centrales nucléaires hollandaises. C’est le sauve qui peut, les pays autoproclamés démocratiques se donnent les coups de coude, chacun cherchant à polluer chez son voisin ou comme dans ce cas, chez son partenaire avec qui d’habitude ils vont bombarder le monde entier pour leur apporter la démocratie, comme en Libye et en Irak.
    En plus de ces trafics, le vrai drame de l’Italie n’est pas là. Il existe en Italie un drame national dont aucun quotidien ne parle. Après l’incendie à la centrale nucléaire de Tchernobyl en avril 1986, c’est la panique générale dans le pays. Les écologistes en profitent pour organiser un référendum populaire l’année d’après en 1987 pour dire non au nucléaire, même si les 3 questions posées n’étaient pas très explicites pour fermer les 4 centrales nucléaires du pays. Le Oui à 80% va convaincre les politiciens à fermer toutes les centrales nucléaires italiennes de 1988 à 1990. Mais ce que la population ne savait pas en ce moment là, c’était qu’une centrale nucléaire à l’arrêt, qui ne produit plus d’électricité coûte plus cher à démanteler qu’une autre en activité. Résultat : sans argent pour démanteler ses propres vieilles centrales nucléaires de Sessa Aurunca et Latina dans le centre-sud du pays, Trino et Caorso dans le nord, 27 ans après le référendum, tous les réacteurs contaminés, les appareillages contaminés et les salles de stockage et celles de combustion de ces centrales sont aujourd’hui là, découverts, à l’air libre, et le vent qui y passe devient radioactif et continuant sa route, pollue des kilomètres plus loin selon la direction de ce vent.
    Le 19 novembre 2000, l’émission d’investigation de la télévision « Report » nous amène à visiter les différentes centrales nucléaires italiennes à l’arrêt depuis 24 ans. Seulement à Caorso, le jour où on a éteint les machines, il y avait 190 tonnes de combustible nucléaire irradié prêt à l’emploi et 1800 m3 de déchets qui avaient déjà été produits. Tout est resté là où cela se trouvait. Il faudrait 20 à 30 ans pour démonter cette centrale. Mais comme l’état n’a pas d’argent, il faut au moins tenir la centrale en attende du jour où on aura l’argent pour cela. L’émission nous révèle que depuis sa fermeture, il y a 180 personnes qui travaille dans cette seule centrale pour attendre le jour où on aura l’argent pour démarrer le démantèlement. Une vraie folie économique.
    QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?
    Dans les années 1990, à la chute de l’Union Soviétique, les européens voulaient profiter de la confusion dans la nouvelle Russie sous Eltsin pour y exporter leurs déchets radioactifs. Tout avait bien fonctionner, jusqu’à l’arrivée d’un méchant au Kremlin, à Moscou, un certain Valdimir Poutine qui a ainsi renvoyé les européens à leurs responsabilités. Et depuis, on ne sait plus quoi faire. Les centrales désaffectées italiennes et allemandes qui sont devenues des cimetières radioactifs à ciel ouvert, sont une vraie honte pour l’Europe, très enforme pour de dépenser des milliards d’Euros pour acheter des avions-chasseurs F35 pour aller faire la guerre contre le monde entier, et y installer la démocratie, mais incapable de dépolluer convenables ses sites nucléaires pour le bien vivre de ses populations. Si on peut comptabiliser tous les morts par cancer dans les pays autoproclamés « pays démocratiques », des cancers très souvent liés à la pollution radioactive, on pourrait parler sans exagération d’un crime de masse, d’un génocide. Mais, il n’en sera rien.
    De même que la Cour Pénale Internationale (Raciste) peut se sentir très forte pour séquestrer un chef d’Etat Africain, comme Laurent Gbagbo, afin d’en profiter pour envoyer un message d’humiliation à tous les noirs d’Afrique, elle devient muette quand Israël bombarde la Gaza tous les 6 mois ou tous les 2 ans sans inquiétude, les lobbys du nucléaire peuvent continuer à assassiner des populations entières en Europe ou en Amérique du Nord, sans que cela fasse émouvoir cette Cour raciste. Mais il reste une justice à laquelle les forts et les faibles ne peuvent pas échapper, c’est la justice de l’économie. Ces nombreuses populations qui meurent tous les jours de cancer sont autant de bras, de cerveaux soustraits à l’économie de ces nations. Ces sols qu’on empoisonne sont autant de coût à la compétitivité des pays, car le premier degré de la guerre commerciale démarre avant tout sur la qualité de ce qu’on offre. Les européens en polluant leurs terres et leurs mers, en sacrifiant la santé de leurs populations, sont en train de déclarer forfait à la guerre économique qui leur est déclarée par les asiatiques (Chine, Japon, Corée, Indes). Et plutôt que de passer le temps à faire les ridicules de donner des leçons au monde, sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas, ils feraient mieux de s’interroger sur le type de modèle économique qui est en train de les plomber sous tous les angles.
    L’Afrique par erreur se laisse dicter des leçons par des gens qui sont en train d’aller droit dans le mur. Ils sont nombreux ces génies qui depuis Bruxelles, Paris, Londres et Washington font des analyses pour donner des conseils aux africains sur qui sera au pouvoir ou non, sur l’utilité de ne pas toucher à telle forêt etc. Ce sont les mêmes qui ont conseillé Georges Bush père et fils pour aller tuer Saadam Hussein et aujourd’hui ils conseille à Obama de parler en prime-time à la télévision pour expliquer qu’il faut aller combattre des nouveaux méchants Irak, c’est-à-dire, ceux là mêmes à qui ils ont donné les armes et l’argent pour combattre Assad en Syrie. Assad ce méchant qui était en train de tuer son propre peuple, c’est-à-dire qui ripostait à une rébellion comme cela se passerait à Londres ou à Paris si un groupe prenait les armes pour contester l’ordre public. Selon le Ministère français de la santé, chaque jour en France, en 2012, 411 personnes meurent à cause du cancer. Ce sont 149.000 décès par an dont 85.000 hommes et 63.000 femmes.
    C’est-à-dire, c’est comme si tous les habitants d’une ville comme Genève, ou comme Grenoble disparaissaient chaque année. Et les causes on les connait : les contaminations et empoisonnement à travers la nourriture et l’air qu’on respire, en partie à cause largement des déchets nucléaires, associés aux engrais chimiques qui vont tous finir dans les rivières, utilisés pour arroser les plantations de légumes et céréales, utilisés pour élever les animaux qu’on mange, et qui vont au final créer tous ces cancers. Et ce sont les gouvernements qui laissent faire ou qui encouragent même et contribuent à assassiner leur propre peuple qui vont être les premiers à tuer Kadhafi sous prétexte qu’il a tué son propre peuple. 411 morts en France par jour. Si ça ne vous dit rien, c’est que c’est grave.
    Dibombari, le 11 septembre 2014
    Jean-Paul Pougala
    (Ex Pousseur)
    P. : Dans la partie 2/2 nous continueront notre voyage dans les patries dite démocratiques qui assassinent leur propres peuples, en Allemagne, au Canada, au Royaume Uni et aux USA.
    Jean-Paul Pougala

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    Des médecins exigent une baisse de la radioactivité ambiante

    Toujours plus de voix s'élèvent contre la secte nucléaire et les dangers mortels qu'elle engendre.
    A cet article s'ajoute celui-ci, que j'avais déjà signalé dans cette même  rubrique. Ici 

    http://libre-infos.eklablog.com/-a65692363

    Gaulois.

    14-09-2014

    http://blogs.mediapart.fr/edition/nucleaire-lenjeu-en-vaut-il-la-chandelle-pour-lhumanite/article/140914/des-medecins-exigent-une-baisse-de-la-radioa

    Des particules issues d’essais atomiques contaminent les sols dans le monde entier tandis que les accidents nucléaires et l’exposition aux rayons X représentent des dangers supplémentaires pour la santé publique. Des médecins exigent des mesures de protection et d’information.
    par Gero Rueter* - traduit de l’allemand (V. Gallais)

    Le congrès mondial de l’IPPNW  (Organisation internationale des médecins pour la prévention contre la guerre nucléaire) cette année avait pour thème central les conséquences des essais atomiques. Réunis au Kazakhstan, les médecins de l’IPPNW se sont informés sur les effets des essais atomiques qui ont eu lieu à Semipalatinsk.

    Dans cette zone soviétique de 18 500 m² consacrée aux essais, ce sont 472 bombes qui ont explosé, dont 129 à l’air libre.  Après la chute de l’Union soviétique,  le président du Kazakhstan Nasarbajew a fait fermer la zone et détruire les installations souterraines. Le Kazakhstan est devenu un Etat non nucléaire.

    Un phénomène de portée mondiale

    Depuis 1945, il y a eu plus de 2000 essais nucléaires sur le globe. L’Union soviétique a fait sauter 718 bombes au total, les Etats Unis 1039, la France 198, la Chine et la Grande Bretagne 45 chacune.
    Et, chaque fois, des particules radioactives ont été projetées haut dans le ciel et dispersées sur de grandes distances. « Presque partout dans le monde, on trouve le radioélément cesium 137 en petites quantités dans des échantillons de sol et dans l’alimentation », indique Alex Rosen.

    Alex Rosen, pédiatre  et vice président de la section allemande de l’IPPNW, a participé au congrès de son organisation. Certes, ces quantités sont inférieures aux normes légales. « Mais il faut dire que toute dose de radioactivité implique un risque important et que, statistiquement, des centaines de milliers de personnes sont certainement mortes prématurément de cancer du fait de la radioactivité ambiante. »

    L’extraction d’uranium représente un risque sanitaire

    Selon l’IPPNW – qui a reçu le Prix Nobel de la Paix pour ses travaux en 1985, la contamination radioactive est de plus en plus élevée dans le monde. En plus de la contamination du fait des essais nucléaires, l’irradiation fait aussi partie de notre quotidien, dans la vie civile.

    L’extraction d’uranium, par exemple, représente un risque sanitaire important. Dans le monde entier, des mineurs et des habitants à proximité de mines ont été contaminés. Entre 1946 et 1990, les mines d’uranium dans l’ancienne Allemagne de l’est étaient les troisièmes au monde par ordre de grandeur. D’après l’Office fédéral allemand de radioprotection, un mineur sur huit  est décédé des suites de la contamination radioactive. Il étaient plus de 7000 au total, et nombre d’entre eux sont morts d’un cancer, principalement du poumon. Pour des raisons de coûts, l’uranium est aujourd’hui extrait essentiellement dans des régions où les réglementations environnementales sont plus souples.

    Des morts par millions

    Les accidents nucléaires sont aussi un risque sanitaire. D’après les estimations de l’IPPNW, des dizaines de milliers de personnes sont mortes de cancer après les accidents avec fusion de cœur de réacteur à Tchernobyl en 1986 et à Fukushima en 2011. Il y a eu aussi de nombreux accidents dans des complexes nucléaires, dont ont été victimes des centaines de milliers de travailleurs et de familles. Dans les complexes nucléaires de Tomsk7 et Majak de l’ère soviétique, il y a eu 38 accidents importants jusqu’à présent avec, pour certains, une contamination de grande ampleur.

    On ne dispose en fait d’aucun chiffre précis sur les effets sanitaires dûs à l’usage de technologies nucléaires au niveau mondial. Selon Rosen, « Le cancer ne porte pas de marque de fabrique et on ne peut faire autrement que de recourir à des estimations». Il se réfère notamment à une étude de l’IPPNW,  qui doit être actualisée cette année, selon laquelle les morts dues aux usages militaires et civils de l’atome « se comptent par millions » au cours des dernières décennies.

    Une course contre la montre

    La conscience des risques sanitaires liés aux  technologies atomiques augmente dans le monde entier.  De nouvelles études conduites dans les dix dernières années permettent d’étayer les dangers pour la santé. Une de ces études, particulièrement remarquée, réalisée pour l’Office fédéral allemand de radioprotection, met en évidence que les enfants vivant près de centrales nucléaires souffrent davantage de cancers ou leucémies, même en l’absence d’accident.

    Selon Rosen,  l’arrêt de ses centrales nucléaires par le Japon après Fukushima, la sortie programmée du nucléaire en Allemagne et l’arrêt de projets nucléaires sont le signe d’un abandon de l’énergie nucléaire dans le monde entier à plus long terme.

    Cela ne doit cependant pas lever l’alerte. « C’est une course contre la montre – à condition qu’il n’y ait pas de nouvel accident. Des hackers pourraient manipuler des centrales nucléaires et des généraux fous ou des terroristes pourraient s’emparer d’armes atomiques. » Et c’est sans mentionner le problème des déchets nucléaires, qui doivent être stockés en sécurité pour des millions d’années. C’est pourquoi l’organisation de médecins exige un désarmement nucléaire rapide et une sortie rapide de la production nucléaire dans le monde.

    Information et sensibilisation

    Selon les médecins, il est également indispensable de prévoir d’informer localement sur les dangers qui sont souvent inconnus. Il faudrait informer et sensibiliser les  citoyens par la diffusion de brochures. « On ne peut pas réduire la radioactivité à zéro », dit Rosen, « mais il faut diffuser l’information. Il faut dire aux gens : évitez les rayons X pour vos enfants sauf absolue nécessité, ne mangez pas tel produit de telle région contaminée et ne vous installez pas à proximité d’une centrale nucléaire. »

    *Gero Rueter est journaliste specialisé Environnement, notamment auprès de Deutsche Welle





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  • Le spectre de la pauvreté effraie une majorité de Français

    Ah bon ! Mais qui est riche, qui est pauvre ?

    Il n'est pas question, comme vous pourriez le croire, qu'il s'agit de nier la pauvreté et la misère qui existe en France et s'accentue. D'ailleurs, Gaulois se considère comme pauvre à juste titre, en raison de revenus faibles. Pour autant, ce n'est pas la misère.  

    La pauvreté dont il est question n'est-elle pas à relativiser ? Elle est sans aucun doute la rançon du progrès. Si par exemple l'on compare les revenus et les charges des français, avec ceux des pays les plus pauvres, nous sommes encore riches. Mais gardons-nous de faire des comparaisons hasardeuses me direz-vous.
    Être pauvre c'est quoi ? Disposer de peu de revenus ? Un individu se considère pauvre à partir de quel seuil ? Le sujet est vaste et perçu de mille façons par les citoyens car tout dépend des ambitions de leur train de vie et des chances à gravir l'échelle sociale. Avant de palabrer sur la pauvreté comme c'est le cas actuellement, il serait bon de redéfinir ce qu'est exactement la pauvreté et la misère qu'elle entraîne.
    Vous en connaissez, vous des responsables politiques et décideurs qui sont pauvres. Vous croyez qu'ils sont pressés d'abolir la pauvreté qui sert de trône à leur pouvoir.
    Toujours se souvenir, faute d'argumentations solides que pour un riche, un vrai, il y a des milliers de pauvres, tout aussi vrais. 
    Un sujet qu'il serait plus qu'intéressant à débattre.....
    Gaulois.

     

    http://actualites.nouvelobs.com/obs/social/20140911.OBS8950/le-spectre-de-la-pauvrete-effraie-une-majorite-de-francais.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-210-[WM]-20140913


    11-09-2014
    Le baromètre annuel réalisé par Ipsos pour le Secours populaire révèle la perception que les Français ont de la pauvreté : 86% d'entre eux craignent de voir leurs enfants touchés.

    "Vivre dignement de son travail", c'est devenu le combat de Véronique. Cette Marseillaise de 56 ans a un travail, un salaire. Aujourd'hui auxiliaire de vie, elle touche 1.200 euros net par mois pourtant, témoigne-t-elle pour le Secours populaire :
    Ce n'est pas la grande misère mais c'est la galère".
    Sans droit aux allocations logement, après le loyer, les charges, il lui reste tout juste 300 euros pour vivre. Véronique a connu l'angoisse de ne pas pouvoir nourrir correctement ses enfants.
    86% sont inquiets pour l'avenir de leurs enfants
    L'inquiétude pour ses enfants est justement le principal enseignement qui ressort du sondage annuel sur la perception de la pauvreté réalisé par Ipsos pour le Secours populaire : 86% des Français ont peur pour l'avenir de leurs enfants, peur de les voir frappés par la pauvreté, un chiffre identique à celui de 2013 mais en hausse de 6 points par rapport à 2007, année du premier baromètre.
    66% ont un proche dans la pauvreté
    Ce sondage annuel aide à mesurer l'évolution et l'impact de la crise économique en France. 2014 est marquée par une généralisation de la précarité : 66% des Français disent avoir un proche dans la pauvreté, une hausse de 10 points par rapport à 2007. Et 55% d'entre eux se sont dits sur le point de connaître la pauvreté.
    31% des plus modestes ont renoncé à des soins
    Pour les Français, la pauvreté, c'est avoir des difficultés à payer ses dépenses d'énergie (92%), de loyer ou d'emprunt (92%). Cette notion représente pourtant des perceptions multiples qui vont d'une alimentation saine à un accès internet.
    De plus en plus, c'est aussi s'abstenir de certains actes médicaux. Véronique aurait besoin d'aller chez le dentiste mais "c'est trop cher et très mal remboursé". Les plus modestes sont particulièrement touchés par ce phénomène : 31% de ceux qui vivent avec moins de 1.200 euros par mois ont déjà renoncé à consulter un généraliste.
    Un seuil moyen à 1.070 euros
    Où se situe le seuil moyen de pauvreté ? Le sondage le place à 1.070 euros de revenus par mois. La moyenne officielle de l'Insee – qui sert de base pour le calcul du RSA notamment – donne 977 euros. "Ce résultat prouve la vision réaliste des Français", commente Jérôme Vignon, président de l'Observatoire national de la pauvreté.  
    Ce chiffre montre aussi que le smic net à temps plein – 1.130 euros – permet de vivre modestement mais pas dans la pauvreté alors qu'un smic à temps partiel implique cette pauvreté.
    5,60 euros par jour pour vivre
    Parallèlement au sondage, le Secours populaire présente cette année des données collectées auprès des bénéficiaires. Elles permettent d'établir un revenu disponible pour vivre, par jour et par personne, qui tourne autour de 5,60 euros. "Des résultats fragiles et qu'il faut prendre avec précautions puisque toutes les antennes du Secours populaire ne participent pas à la base de données", précise Jean-Luc Outin, chercheur au CNRS qui participe à cette étude.
    Ils permettent pourtant de donner une idée de la précarité en France. Président du Secours populaire, Julien Lauprêtre explique à quel point ce "reste à vivre" permet non pas de vivre mais de survivre : "5,60 c'est un paquet de couches premier prix, c'est un paquet de lessive premier prix…"
    Des chiffres pour combattre
    "Notre pays n'est pas condamné", estime cet ancien résistant, "il ne suffit pas de constater les dégâts. Derrière les chiffres, il y a la misère humaine". Et de rappeler que le combat des associations peut porter ses fruits : l'Union européenne a rétabli l'aide alimentaire et mis en place le Fonds européen d'aide aux plus démunis".
    Dans un contexte où le discours sur le chômage et la pauvreté semble se durcir, Jérôme Vignon appelle à ne pas faire "d'interprétation de la vie sociale à partir de quelques déclarations." Parrain de l'association, l'emblématique médecin urgentiste Patrick Pelloux tape du poing :
    Un peuple qui profite ? Non, il survit !"


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  • L’inquiétant déclin des oiseaux à Fukushima

    Comme par hasard, pour le gouvernement japonais et le comité scientifique de l'ONU, c'est-à-dire l'AIEA, tout va bien. Faut-il s'étonner de ce discours ? Évidemment non puisque la plupart des états dans le monde et l'ONU sont  les artisans de cette énergie mortifère. Le nucléaire a toujours été une erreur fondamentale et un pari fou sur l'avenir de l'humanité.

    Gaulois.

    Le Temps -  04 septembre 2014
     
    L’inquiétant déclin des oiseaux à Fukushima
    Par Daniel Eskenazi, Tokyo
    Le déclin des oiseaux près de la centrale dévastée inquiète les biologistes, qui contredisent le discours rassurant des autorités
    Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, les études des effets des radiations nucléaires sur les faunes terrestre et marine sont rares. Dans son dernier rapport, le Comité scientifique de l’ONU sur les conséquences des émissions radioactives estime que les niveaux de radioactivité sont trop faibles pour provoquer des effets aigus sur l’ensemble des organismes vivants. Pour le gouvernement japonais et l’Agence internationale de l’énergie atomique, les taux de contamination radioactive sont trop peu élevés pour que l’on puisse observer des changements significatifs dans l’environnement.

    Timothy Mousseau, professeur de sciences biologiques à l’Université de Caroline du Sud, ne partage pas ces avis. Il y a deux semaines, lors du 26e Congrès ornithologique international à Tokyo, il a présenté les résultats de ses études effectuées dans la région de Fukushima entre 2011 et 2014. «Nous avons effectué 1500 relevés pour estimer la quantité d’oiseaux, d’insectes et la biodiversité sur 400 sites dans la région de Fukushima. La configuration du terrain et la répartition très hétérogène de la radioactivité ont créé un environnement très particulier dans la zone d’exclusion de Fukushima. Dans certaines aires, le taux de radioactivité est très élevé, tandis que dans d’autres situées à proximité il est très bas. Cette hétérogénéité permet de répliquer à grande échelle des tests sur les effets des radiations sur les animaux», relève-t-il.

    Premier constat: la population des 14 espèces d’oiseaux étudiées diminue avec le temps. Deuxième constat: la biodiversité a elle aussi été réduite. Elle l’est d’autant plus dans les zones où la radioactivité est élevée. «Nous analysons actuellement nos données. Il est encore trop tôt pour avancer un chiffre précis concernant la réduction de la population d’oiseaux et de la biodiversité dans la région de Fukushima. Mais le constat est clair. La contamination radioactive autour de Fukushima Daiichi, même à des niveaux peu élevés, engendre un impact négatif sur la biodiversité et les populations animales», insiste Timothy Mousseau. Outre les oiseaux, les cigales et les papillons ont eux aussi subi des pertes dans les mois qui ont suivi la catastrophe.

    Ces résultats corroborent plusieurs études effectuées dès les années 2000 par le chercheur dans la région de Tchernobyl. Dans les zones les plus contaminées, la population d’oiseaux avait chuté de 66%, la biodiversité de plus de 50%.

    Au-delà des effets des radiations sur les populations d’oiseaux, Timothy Mousseau a observé des mutations génétiques, tant à Tchernobyl qu’à Fukushima. Chez certaines hirondelles, telles que l’hirondelle rustique, le plumage comporte des taches blanches anormales caractéristiques d’un albinisme partiel. Ces anomalies ont été également constatées chez une quinzaine d’individus par la Wild Bird Society of Japan, une organisation privée, entre 2012 et 2013. «La fréquence de cette anomalie augmente avec le temps. Elle pourrait résulter soit d’une augmentation du taux de mutations génétiques, soit de l’influence du stress oxydant sur les cellules en raison des radiations», estime le chercheur.

    Pour Ian Fairlie, expert indépendant dans le domaine des effets de la radioactivité sur l’environnement, même si on ne connaît pas les raisons exactes de l’augmentation du nombre d’oiseaux possédant des taches blanches anormales sur le plumage, leur présence constitue indubitablement un marqueur de l’exposition aux radiations. «Il existe probablement d’autres mutations, mais celles-ci sont plus facilement repérables», confie-t-il. Autre tendance observée: la taille des cerveaux des oiseaux a diminué dans les zones hautement radioactives.

    Les effets négatifs des radiations sur les animaux, Zbyszek Boratynski, docteur en biologie de l’Université de Porto, les a également décelés dans la région de Fukushima dans une étude qui devrait paraître dans les prochains mois. «Nos premiers résultats montrent plusieurs effets. Nous avons observé au Japon, comme à Tchernobyl d’ailleurs, une fréquence de la cataracte très élevée chez les rongeurs. Dans le cas des souris, presque toutes celles que nous avons analysées possédaient cette maladie dans un des deux yeux», relève-t-il. La taille des cerveaux des rongeurs a diminué dans les zones fortement radioactives. La couleur du pelage a aussi été modifiée, ce qui les rend plus vulnérables envers les prédateurs et affecte donc leur capacité de survie.

    De son côté, Joji Otaki, professeur associé à la Faculté des sciences de l’Université de Ryukyus, à Okinawa, a publié en mai dernier dans Nature les résultats d’une étude sur les conséquences de l’exposition aux radiations internes pour le Zeeria maha , un des papillons les plus courants au Japon. Des feuilles ont été récoltées dans cinq sites présentant des taux de radioactivité différents. Elles ont constitué la nourriture de larves provenant de papillons capturés à Okinawa, soit à 1750 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Un autre groupe de larves s’est nourri de feuilles non contaminées. Les analyses ont démontré que le taux de mortalité et d’anomalies avait fortement augmenté, particulièrement avec de faibles taux de radiation. Les chercheurs japonais avaient déjà publié les résultats préliminaires d’une autre étude dans le Journal of Heredity. Des papillons avaient été récoltés dans la région de Fukushima en mai et en septembre 2011. Les analyses mettaient en avant les anomalies morphologiques décelées sur les antennes, les pattes, les yeux, voire une réduction de la taille des ailes antérieures. L’augmentation des anomalies avait été constatée sur les deux générations suivantes. Le 15 septembre prochain, une nouvelle étude réalisée par la même équipe de chercheurs devrait être publiée.

    Par ailleurs, Timothy Mousseau publiera prochainement une étude sur la base des analyses effectuées sur les hirondelles dans la région de Fukushima en 2012 et 2013. «Nous devrions recevoir davantage de fonds afin de poursuivre nos études. Les coûts de décontamination et les compensations liés à la catastrophe sont estimés à plus de 80 milliards de dollars. Si 0,1% de la somme totale était consacré à la recherche scientifique pour comprendre les effets de la catastrophe nucléaire sur les animaux, nous disposerions de plus de 80 millions de dollars», conclut le biologiste.

    Des pédiatres dénoncent le nucléaire : pourquoi ?

    04 septembre 2014 |  Par Philips Michel

    http://blogs.mediapart.fr/edition/nucleaire-lenjeu-en-vaut-il-la-chandelle-pour-lhumanite/article/040914/des-pediatres-denoncent-le-nucleaire-pourquo

    A première vue, les pédiatres n’ont pas de raisons particulières de s’intéresser au nucléaire !
    Ils ne sont pas plus écolos que d’autres ! On comprend qu’ils s’intéressent aux vaccins, aux accidents domestiques, à l’obésité, au développement psychomoteur des enfants. Mais le nucléaire ? Existerait-il une relation entre le nucléaire et les enfants ? A première vue, non !
    °°°
    Le pédiatre ne suit pas son patient durant toute la vie. Il ne l’accompagne que durant la toute première étape de son existence. Au bout d’un temps, souvent assez court, très court même (5-6 ans), son petit client  lui échappe ! L’enfant poursuit sa route sans lui !
    Alors, ce qui motive le pédiatre, c’est de faire en sorte que, au terme de ce délai très court, l’enfant dispose des meilleurs atouts pour devenir un adulte en bonne santé, un adulte bien dans sa tête. Un adulte heureux.
    Or il se fait que, aujourd’hui, de plus en plus souvent, les pédiatres reçoivent des informations comme quoi, dans le monde, non seulement la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour les jeunes patients mais, au delà, des enfants arrivent au monde porteurs d’un handicap. Ou, dans certaines circonstances, des enfants qui allaient bien, deviennent malades. Parfois gravement : cancer de la thyroïde, troubles hormonaux, etc.
    Des enfants, dans certains lieux, naissent prématurément. Ou malformés. Parfois il s’agit d’anomalies génétiques mais souvent ces enfants ne se sont pas développés normalement dans le ventre de leur mère.
    D’autres développent des maladies que l’on ne rencontrait que très rarement auparavant.
    Certains développent des pathologies habituellement rencontrées chez des adultes. De la cataracte, par exemple.
    Parfois, leurs moyens de défense (immunité) sont diminués, ils sont fragiles, trop souvent malades.
    Alors, des pédiatres se posent des questions.
    Des parents se posent également des questions. Des mères s’interrogent : « Après ce que nous avons connu, oserai-je encourager ma fille à devenir mère ? ».
    En cherchant un peu, des pédiatres constatent l’existence d’une relation entre le nucléaire et certains troubles sanitaires de l’enfant. Et chaque année, de plus en plus.
    Des pédiatres constatent : santé des enfants, environnement et nucléaire sont liés.
    Parfois il s’agit des effets d’un nuage radioactif venu de très loin. Les cas d’hypothyroïdie chez les nouveaux-nés de Californie ont augmenté après Fukushima.
    Parfois des enfants sont les victimes, avec leurs parents, d’un accident nucléaire. Ils survivent… mais ne sont plus « comme avant ».
    Devant ces problèmes, que l’on est bien en mal de soigner ou de guérir, des pédiatres se posent la question de « que faire ? ».
    Comment faire en sorte que les enfants arrivent à l’âge adulte sans rencontrer ces troubles de santé ? A défaut de soigner, ne pourrait-on pas au moins prévenir ?
    La prévention, c’est la meilleure des armes pour assurer une bonne santé, la meilleure des façons pour assurer le meilleur avenir possible aux enfants.
    Alors, faute de pouvoir agir sur la santé de ceux qui ont subi ces accidents, ces médecins choisissent de se battre sur ce terrain de la prévention.
    Ils s’engagent et se battent pour « les générations futures », les générations des plus sensibles, les enfants à naitre, les femmes qui les portent, les petites filles qui deviendront un jour des femmes et qui voudront, peut-être, devenir mères à leur tour.
    C’est ainsi que, de pédiatre, des médecins deviennent des partisans d’un abandon du nucléaire.
    Ces pédiatres considèrent que Radioactivité et Enfance ne font pas bon ménage. Pour eux, la radioactivité comporte des risques que les humains ne savent pas suffisamment maitriser pour continuer à en défendre l’usage.
    Pour eux, les désavantages du nucléaire ne justifient pas que l’on continue à s’en servir.
    On le voit, la prise de position de certains pédiatres contre le nucléaire est le résultat d’une réflexion. Le résultat d’un questionnement, pas le résultat d’un choix écologique de simple citoyen. Une manière de mettre en accord une éthique professionnelle et une réflexion scientifique.
    °°°
    4 Pédiatres au moins, au niveau mondial, se battent pour dénoncer les risques que le nucléaire fait courir à la santé des enfants.
    La plus connue est sans doute Helen Caldicott.
    La seconde est aussi une femme, pédiatre et cardiologue. Elle se nomme Galina Bandajevsky. Elle est ukrainienne.
    Le troisième pédiatre est un américain. Il se nomme Wladimir Wertelecki.
    Le dernier est allemand. Il se nomme Alex Rosen.
    Un mot à leur sujet.
    °°°

     Le Dr Helen Caldicott est australienne. Elle est pédiatre. A première vue, rien ne la destinait à se préoccuper du nucléaire. Et pourtant, elle a créé une fondation « Nuclear Free Planet ».
    Par le biais de sa pratique médicale, elle a pris conscience des risques que le nucléaire faisait courir aux gens. Aux gens mais surtout aux personnes les plus sensibles : les enfants, les femmes enceintes.
    Dans le cadre de sa fondation, elle organise des symposiums rassemblant des scientifiques. Elle leur permet de s’exprimer, de nous faire part de leurs travaux, de leurs recherches.
    Son objectif est de permettre aux gens de prendre conscience des dangers du nucléaire. Faire prendre conscience des risques du nucléaire pour les générations futures. Une manière simple de faire coïncider ses préoccupations de pédiatre avec la réalité du nucléaire d’aujourd’hui.
    Sur ce site, vous trouverez des vidéos (sous titrées en français) de divers interventions de scientifiques invités à un symposium qui s’est déroulé en 2013 à New York.
    Voici, sous titrée en français, la vidéo de son intervention personnelle :
    °°°

    Le Dr Galina Bandajevsky a accompagné son mari, le professeur Bandajevsky, dans ses études sur les conséquences sanitaires de Tchernobyl*.
    Pédiatre et cardiologue, elle a mis en évidences plusieurs types de problèmes de santé chez les enfants de Biélorussie qui ont subi des effets de la radioactivité après Tchernobyl.
    Elle a montré que ces enfants de Biélorussie présentaient des troubles cardiaques habituellement rencontrés chez des adultes. Présentaient des cataractes comme des personnes âgées.
    80% de ces enfants ne sont pas en bonne santé.
    Dans la partie nord-ouest de la Biélorussie, là où le nuage radioactif n’est pas passé, ces problèmes de santé ne sont pas présents.
    Ses travaux ont été publiés. Il suffit de taper Galina Bandajevsky sur Google.
    Par exemple, lire ici.
    En 2003, elle a été invitée à Paris par Amnesty International. Une façon de soutenir ce médecin dans son combat pour obtenir la libération de son mari, emprisonné en Biélorussie pendant 5 ans en raison de ses prises de position après Tchernobyl.
    °°°

    Wladimir Wertelecki est américain. Il est né en Pologne et est devenu professeur d’université en Alabama du Sud. Il est pédiatre et aussi spécialiste en génétique. A ce titre, il étudie les conséquences de la radioactivité sur le développement intra-utérin des enfants.
    Il est aujourd’hui surtout connu pour une importante étude menée dans une province du nord de l’Ukraine, une région soumise à une forte radioactivité après Tchernobyl. Il a mis en évidence une fréquence anormalement élevée des cas de Spina bifida et des cas de microcéphalie chez les enfants conçus après Tchernobyl. Voir cette vidéo (en anglais sous titrée en français) :
    Son intervention a eu lieu dans le cadre d’un congrès organisé à New York par la fondation Caldicott en 2013.
    Les pédiatres savent que les malformations congénitales sont très difficiles à soigner, qu’elles entrainent souvent de graves conséquence sur la santé et qu’elles s’accompagnent d’une très faible qualité de vie pour ceux qui en sont atteints.
    Mettre en évidences les conséquences d’une exposition à de la radioactivité est un bon moyen de sensibiliser les populations aux risques sanitaires liés à l’usage du nucléaire.
    °°°

    Le Docteur Alex Rosen est allemand. Il travaille dans un service de pédiatrie à Berlin. Il est membre de l’IPPNW une organisation internationale regroupant des médecins qui s’investissent pour une prévention de la guerre nucléaire. A son sujet, lire l'article de Véronique Gallais, ici.
    Depuis 1980, il a publié une série de documents visant à sensibiliser les gens. Voir ici.

    Dans la vidéo suivante (en allemand sous titrée en français), le docteur Alex Rosen stigmatise un rapport de l’UNSCEAR, une agence dépendant de l’ONU mais inféodée à l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), qui présente une vision banalisée de la catastrophe de Fukushima.
     
    Ces 4 pédiatres ont en commun la passion de leur métier. Ils aiment les enfants. Pour eux, s’opposer au nucléaire est la meilleure façon de défendre les enfants, une autre manière de se battre en faveur de l’avenir de nos enfants, en faveur de notre propre avenir. Tant il est indéniable que le nucléaire, dans ses utilisations énergétiques et/ou guerrières, est incompatible avec un avenir humanitaire de qualité.
     






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  • Amendes et dépôts sauvages

    Ce conseil municipal est à côté du problème. Il suffit de sillonner nos belles campagnes françaises pour en être convaincus. La grande majorité des containers débordent, avec en prime des dépôts parfois importants autours. Qui peut affirmer que de voir ces dépôts sauvages est agréable. Mais qui se pose réellement la question de savoir pourquoi de tels amoncellements devant les containers. C'est pourtant criant de vérité. Comme je l'ai déjà exprimé ici : http://libre-infos.eklablog.com/-a47111355
    Les élus se focalisent sur des soi-disant incivilités, pendant que les sociétés de ramassage ramassent de moins en moins, à la recherche de toujours plus de profit.

    Il faut le répéter sans cesse, face aux défaillances de ramassage, il est préférable de voir s'entasser ces ordures aux points de collecte plutôt que, excédés, les usagers les jettent en pleine nature. Quand les sociétés de ramassage seront-elles mises à l'amende pour défaut de ramassage ? Il est pourtant bien facile de comprendre que le ramassage insuffisant entraîne des bénéfices pour la société qui, si elle est sollicitée pour augmenter ses rotations, fait monter les enchères et bien entendu ses bénéfices au détriment de l'usager payeur. CQFD.

    Gaulois.

     

     

     

     

     


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  • Justice misérable pour les pauvres

    Quoi de plus à ajouter à ce papier du Canard ? Pour avoir connu le RMI un peu plus d'un an, je peux vous affirmer que rien n'est épargné aux " Bénéficiaires ! " du RMI / RSA  ou aides sociales assimilées.

    Non seulement les fonctionnements de CCAS, CIAS ou CDAS sont plus que discutables mais les allocataires se retrouvent le plus souvent devant des commissions d'attribution comme devant un tribunal. Comme s'ils étaient des bandits, par le simple fait de se retrouver au chômage en fin de droits.

    Gaulois.

       


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  • Racisme ambiant

    Il faut le répéter sans cesse, le racisme en particulier venant des responsables politiques est sans doute le pire des maux d'une nation. Il paraît que la France est le pays des droits de l'homme. Sans aucun doute aussi et surtout celui du racisme ambiant. Il serait grand temps de clarifier les choses, mais ne comptez pas sur les élus car un grand nombre d'entre eux sont racistes ou xénophobes ? Ce n'est pas de ce côté-là que les  mentalités évolueront. 
    Qu'un citoyen tienne des propos racistes, voir ayant des comportements dans ce sens peut parfois se comprendre, surtout pas approuvé. Mais un député est, par essence quelqu'un d'instruit, irréprochable. Et bien il faut croire que ce n'est pas le cas.

    En 2013, il s'était déjà tristement illustré

    Quand à ce magistrat de Dijon, il est indigne de siéger dans un tribunal.

    Gaulois.




       


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