• Abandonné de tous

    N'allez pas croire que je tombe dans le pessimisme exacerbé par l'actualité de la société actuelle. Le plus simple serait sans doute de ne plus lire la presse ni regarder la télévision. Heureux sont ceux qui y parviennent, se tenant à l'écart de ces évènements qui banalisent notre quotidien. Le problème, c'est que fermer les yeux sur ce qui dérange, n'empêche pas les drames. J'oserais dire au contraire, car les ignorer –  volontairement ou non - peut les favoriser, dans la mesure où l'indifférence règne.
    Il est presque certain que cet enfant serait encore en vie, s'il avait été pris en charge rapidement. Le fait d'habiter un soi-disant mauvais quartier est un prétexte on ne peut plus lamentable et lâche pour échapper aux responsabilités, telles que celles du SAMU et des pompiers qui se rejettent la balle. Un mauvais quartier n'existe que dans l'imagination fertile de ceux qui prônent la différence, le racisme et la xénophobie. Pour ceux-là, la vie d'un enfant a moins de valeur humaine qu'une poubelle de quartier.
    Gaulois.

    Plus loin :  http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/08/08/enquetes-judiciaire-et-sanitaire-apres-la-mort-d-un-enfant-a-l-hopital-de-saint-denis_4469104_3224.html

     


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  • Ils veulent récupérer leur blé

    Ou la gabegie galopante !

    Voilà l'exemple parfait de la bêtise humaine...A plus d'un titre.
    La frénésie de vouloir à n'importe quel prix créer des zones d'activité est déjà en soi une erreur fondamentale. Ce n'est bien sûr pas l'avis des promoteurs et des décideurs des collectivités locales qui, au mépris du bon sens, y trouvent leur compte, tant sur leur image électorale que leur portefeuille. Sauf que là, ils se sont plantés, comme l'article tente de l'expliquer.

    Quand bien même ce projet de zone d'activité eut été justifié – ce qui n'est pas prouvé -  il y a 15 ans, il aurait été judicieux, dans l'attente d'entreprises à venir s'installer, de laisser les parcelles cultivables, au moins à partir de la seconde année. Mais non ! c'eût été trop simple.
    La cerise sur le gâteau consistait ici à laisser les jeunes paysans semer du blé – illégalement certes - et attendre qu'il soit arrivé à maturité pour le broyer. C'est inacceptable et surtout inhumain, puisque le fruit de ce blé était destiné à une cause humanitaire.
    Vous en connaissez beaucoup, des élus qui font du social ?
    Gaulois.


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  • Sondage

    Complément à l'article précédent

    Là, ce n'est pas moi qui l'affirme, mais les trois quart des lecteurs du Maine libre...


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  • Le tocsin centenaire

    Depuis des semaines, que dis-je depuis des mois que, à grand renfort de médias, tant de la presse écrite que télévisuel, on nous gargarise avec les commémorations des deux grandes guerres. Vous allez sans doute réagir à mes propos en arguant qu'il ne faut pas oublier la mémoire de ces rendez-vous de l'histoire. Autant vous dire que je suis totalement contre ces commémorations en particulier sur la forme. Certes il n'est pas question de renier, sur le fond, ces atrocités qui ont fait des dizaines de millions de morts. Tant  la chair à canon que la population civile. Bien entendu avec l'aval des seigneurs de la guerre, qui n'hésitaient à faire fusiller ceux qui refusaient de faire la guerre et tirer sur l'ennemi.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Soldat_fusill%C3%A9_pour_l%27exemple

    Je ne suis pas certain que les cours d'histoire dispensés à l'école relatent avec exactitude des faits de guerre qui remettraient gravement en cause une gouvernance qui n'a guère changé au cours des décennies. Dans le cas contraire, je m'en souviendrai.
    Ce ne sont pas ces commémorations qui vont changer quoi que ce soit au cours de l'histoire. Peut-être au contraire entretenir une haine absurde contre les nations voisines et à coup sûr le prosélytisme ambiant minutieusement entretenu par les gouvernants, les médias et autres nationalistes intégristes. Les politiques ont bien compris l'enjeu de ces commémorations qui, à travers leur égocentrisme, entretien leur électoralisme.
    Faut-il le rappeler, entretenir l'esprit de la guerre est exactement la même chose que d'imposer une religion en abusant de la naïveté des population et plus particulièrement la faiblesse des enfants. 
    Çà ne vous choque pas que notre « tant aimé président » participe à ces mises en scènes obscènes et dans le même temps appel aux armes contre des pays actuellement en conflits. Sans oublier bien sûr les ventes d'armes qui vont avec.
    Je crois que je vais encore gerber....

    Pas souvent d'accord avec la politique du maire du Mans, j'ai cette fois une pensée positive pour son refus de faire sonner le tocsin. Il a raison en argumentant qu'on ne célèbre pas le déclenchement d'une guerre. J'ajoute que ceux qui ont déclenché ces boucheries sont, à quelques détails près du même acabit que ceux actuels qui critiquent la position du maire du Mans.
    Gaulois.

     


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  • Défendre le français....

    Tiens donc ! Voilà que Marianne abonde dans le bon sens, en tout cas celui qui prône la résistance contre les assauts du tout british qui nous est imposé tous azimuts.
    Il ne faut pas se méprendre sur la question qui ne consiste pas à se positionner contre l'anglais, mais à défendre et protéger notre langue le français.
    A travers la langue anglaise et le néolibéralisme qui va avec, nos valeurs philosophiques et culturelles, notre économie sont gangrenées de toutes parts.
    N'oublions jamais que l'anglais est la langue impérialiste du nouvel ordre mondial ou si vous préférez, de la gouvernance mondiale dont nous sommes déjà dépendants, pour notre plus grand malheur.

    Voir aussi les articles de cette même rubrique.

    Gaulois.

     


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  • Le bon blé de l'URSSAF

    Selon le Canard Enchaîné, l'URSSAF est le cauchemar des patrons. Certes oui, mais surtout le cauchemar des « Petits patrons ». Les gros eux s'en tirent souvent à bon compte en y allant de leur chantage au licenciement dès que l'URSSAF fait du zèle. Qu'un petit patron, un travailleur indépendant oublie de régler ses cotisations, même avec seulement un jour de retard et les foudres de l'enfer de cette institution leur tombe dessus. Gaulois est bien placé pour le savoir puisqu'il fut travailleur indépendant quelques années et a subi, heureusement sans dommage, cette répression aveugle, généralement plus rude et intransigeante que les services fiscaux. 
    Puisque la couverture sociale existe au travers des allocations familiales, il faut bien qu'un organisme collecte les fonds, uniquement auprès des patrons. Il s'agit des cotisations d'allocations familiales, perçues par l'URSSAF.
    Il n'est pas question bien sûr de remettre en cause le système, en tout cas dans l'état actuel des choses, sachant que rien n'est parfait. Mais au zèle de l'URSSAF s'ajoute une pratique que le Canard a bien raison de dénoncer. La protection des familles n'excuse pas des dérives intolérables de la part d'un organisme théoriquement intègre.
    Gaulois.  


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  • Conférences de luxe … suite  et pub !

    On vous l'a dit et répété, c'est la crise, enfin ça dépend pour qui !
    Rigolez pas, directement ou indirectement, c'est quand-même avec notre pognon !
    Bon, pour Sarko, nous savons à qui nous avons à faire...
    Pour ce qui est des publicités, Il en est qui non seulement n'ont aucun scrupule pour se faire du fric, mais quand il s'agit de venter les mérites de la banque LCL, ça dépasse l'entendement. La LCL, pour qui l'aurait oublié n'est autre que l'ex « Crédit Lyonnais » et le grand scandale qui va avec :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_lyonnais

    Alors surtout, ne me parlez pas de crise.
    Gaulois.


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  • Il raconte son exécution

    Ou la barbarie officielle

    Ce n'est pas rassurant, car la barbarie est le propre de l'espèce humaine.
    L'homme est doué d'une intelligence supérieure à celle des animaux et c'est bien là le problème. Il s'agit le plus souvent d'une intelligence démoniaque destinée à faire souffrir son semblable. Les États-Unis ne sont pas en reste, alors que l'on parle souvent du « Rêve américain », ce pays dont la peine de mort sévit dans plus de la moitié de ses états.
    Nous pouvons être pour ou contre la peine de mort. Qui n'a pas eu ce réflexe de révolte en souhaitant la mort à des criminels ? Plus particulièrement les familles et amis des condamnés, animés de vengeance bien compréhensible. Ce n'est pas en donnant la mort, en appliquant la loi du talion ou pire que les victimes reviennent à la vie. Rien ne peut justifier la pratique de la torture, volontaire ou non, contre un condamné à mort. Quand bien même ce dernier aurait exécuté sa victime de la pire des façons. La justice, aux Etat-unis comme ailleurs, se doit d'être propre. Ceci dans l'attente encore utopique que la peine de mort soit définitivement abolie. 

    Quand en plus des souffrances s’apparentant au sadisme sont appliquées aux condamnés à mort, c'est l'expression de la barbarie dont seule est capable l'espèce humaine.

    Gaulois.

     

     

    Plus loin : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140430.OBS5727/peine-de-mort-aux-usa-bientot-le-retour-de-la-chaise-electrique.html

     


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  • La maison du bonheur radioactif

     

     

     

    Le canard a raison, il faut sans cesse dénoncer les pratiques douteuses de la secte nucléaire, très [radio] active en France.
    Le Limousin sera contaminé encore longtemps. Puis c'est au tour du Niger, où AREVA extrait l'uranium dans des conditions plus que douteuses, voir désastreuses.

     

    Parmi les nombreux documents que l'on trouve sur la toile, je vous conseille ces deux films plutôt édifiants,

    Uranium Le scandale de la France contaminée.mp4 :

    http://www.youtube.com/watch?v=MkFMzViwaKk

     

    Nucléaire jusqu'ici tout va bien :

    http://www.dailymotion.com/video/x6m7xq_nucleaire-jusqu-ici-tout-va-bien_news

     


    Et n'oubliez pas cette citation extraite d'un rapport de l'OMS datant de 1958 ( bas de page 50 ):

    "Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accommoder de l'ignorance et de l'incertitude et qui, pour citer Joseph Addison, le poète anglais du XVIIIe siècle, saurait “chevaucher l'ouragan et diriger la tempête” Rapport OMS n° 151 de 1958

    http://whqlibdoc.who.int/trs/WHO_TRS_151_fre.pdf

     

    Gaulois.


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  • Le fossé se creuse

    Ou les riches sont toujours plus riches et les pauvres encore plus pauvres.

    La crise a bon dos. Mais au fait, de quelle crise est-il question ? Celle bien sûr sciemment organisée par le pouvoir, c'est-à-dire les politiques, les patrons et multinationales.  

    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/l-invention-de-la-crise-108837

    Donc il ne s'agit pas d'une crise mais tout simplement d'un outils de division de la classe laborieuse esclave.
    C'est triste à dire et à redire toujours ; tant que la classe ouvrière n'aura pas pris conscience que le patron n'est « Rien » sans ses esclaves, il en sera ainsi.

    Si au contraire demain, plus personne ne se rend à son travail, c'est une révolution sans précédent. D'aucun diront que de ne plus se rendre au boulot engendrerait une misère encore plus criante. Pas si sûr car les dirigeants ont eux, beaucoup plus à perdre, tandis que les pauvres sont habitués à se restreindre et peuvent s'organiser pour s'installer dans la durée. Hélas c'est pour le moment de l'utopie. Il suffit de constater les grèves suspenduent tout simplement pour aller quémander leur maigre pitance auprès de leurs patrons et maîtres. Une succession de capitulations devant leurs affameurs qu'ils dénoncent pourtant. N'est-ce pas Karl Marx qui préconisait l'union du monde ouvrier ?
    Michel Rocard était bien inspiré avec son RMI ( Aujourd'hui le RSA ). Un revenu de crève la faim par excellence et un outils parfait de division. Pensez donc, donner du fric à des gens qui ne bossent pas, qui ne sont pas au service du système capitaliste. Ces mesures et aides sociales ne servent même pas à subvenir aux besoins les plus urgents des démunis.
    Il faut arrêter de prétendre qu'il n'y a pas de travail pour tout le monde. Il serait intéressant de redéfinir la notion de travail socialement utile et pas nécessairement au service du capitalisme. Seulement voilà, comme la liberté n'existe pas, celle du travail, d'une activité librement consentie n'existe pas davantage.
    Le système capitaliste ne crée pas de ce travail utile mais plutôt de la production de gadgets – le travail gadget - parfaitement inutiles qui ne fait qu'enrichir toujours plus les riches.
    N'oublions pas que même les travailleurs sont pauvres et ne récoltent pas le fruit de leur activité
    Gaulois.

     

     

     

     


     







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  • Les vieux

    Ou quand la solitude et la solidarité se télescopent.

    Il est de mauvais ton de qualifier nos ancêtres de « Vieux ». Il faut dire les personnes du troisième âge, personnes âgées, anciens ou aînés. Il paraît que ça fait mieux, que c'est moins dégradant. Pas sûr en revanche que ça change grand-chose sur le sort de ces personnes souvent en grande détresse.
    Nous évoluons dans une société où les anciens sont les grands oubliés. Ils deviennent gênants et sont autant de fardeaux que plus personne ne veut assumer.
    L'initiative de cette commune sarthoise est louable, mais combien de ces personnes vulnérables sont mortes avant 2004 ? pourtant avant cette date, des canicules ont souvent eu lieu et les victimes qui allaient avec. Seulement voilà, il a fallu celle de 2004 pour qu'un semblant d'initiative ait lieu. Les personnes âgées sont invitées à s'inscrire sur un registre dans le but de leur venir en aide en cas de canicule. De qui se moque-t-on ? En effet, bien des personnes oublient de s'inscrire simplement par manque de réflexe lié justement à leur vieillesse. Donc, si vous avez plus de 65 ans, que vous ne vous êtes pas inscrits sur ce fameux registre, la canicule passe et vous trépassez ! Pourtant, vous figurez bien sur d'autres registres comme par exemple la mairie de votre résidence qui connaît forcément votre âge et si vous vivez seul. Il serait bien plus judicieux, au lieu de créer un registre fantaisiste et aléatoire, de pointer automatiquement ces personnes vulnérables en fonction de leur âge et situation familiale. En cas de canicule, les policiers municipaux seraient hautement plus utiles en intervenant dans le cadre du CCAS auprès de ces personnes. Ne rêvons pas, ils ne peuvent pas en même temps dresser des contraventions pour dépassement de stationnement et s'occuper des vieux.
    La solitude n'est pas un vain mot, surtout quand elle touche de façon inexorable celles et ceux qui ont contribué à l'épanouissement de leurs enfants. Le plus souvent, ces derniers ont mieux à faire, du moins le pensent-ils. L'exemple de cet article le démontre cruellement. Mourir dans la solitude et l'indifférence ne choque plus grand monde.

    Gaulois. 


           


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  • Les enfants de Fukushima sont gravement malades

    Comme toujours, La toute puissante secte nucléaire nie les faits terrifiants. Ce qui est insupportable, c'est qu'elle agit - directement ou indirectement - avec l'aval du conseil de sécurité de l'ONU, par l'entremise de l'AIEA ( Agence Internationale à l’Energie Atomique ).

    Combien d'années faudra-t-il avant que cette organisation criminelle ( l'AIEA ) soit définitivement dissoute et avec elle disparaisse la technologie du nucléaire ?

    Combien faudra-t-il encore de victimes du nucléaire - tant civil que militaire - avant que les puissants de ce monde entendent enfin le Requiem pour les millions de morts ?

    Gaulois.

     

    le 6/07/14

    Traduit de l'anglais

    La situation au Japon est catastrophique, la situation réelle au niveau de la contamination restant un sujet tabou. Entre les fuites d’eau et la situation en sous-sol, la situation est depuis de longs mois complètement incontrôlable et les conséquences n’en seront que tragiques, au niveau planétaire. En regardant du côté de Tchernobyl qui ne concernait qu’un seul réacteur à l’uranium, on peut voir que les terres sont toujours contaminées et inhabitables sur une grande superficie, le Japon avec trois réacteurs chargés au plutonium ne peut pas échapper à la règle, et les conséquences n’en seront que funestes car au niveau évacuations, elles sont restées très limitées géographiquement…. Et toujours ce silence autours du sujet…

    Le nucléaire à un point commun avec les guerres, les premières victimes sont généralement celles qui n’ont rien demandé, les enfants….

    Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystesQuelque 39 mois après les multiples explosions à Fukushima, le taux de cancers de la thyroïde chez les enfants des environs sont montés en flèche, dépassant de 40 fois la normale.

    Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima, vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes. Le taux est en voie d’accélération.

    Plus de 120 cancers infantiles ont été relevés quand on ne s’attend qu’à trois seulement, déclare Joseph Mangano, directeur exécutif du Projet Radiation et Santé Publique. L’industrie nucléaire et ses chantres continuent de nier cette tragédie sanitaire.

    Certains ont en fait affirmé que « pas une seule personne » n’a été affectée par la libération massive des radiations de Fukushima, qui, pour certains isotopes, a dépassé de presque 30 fois celle d’Hiroshima. Mais l’épidémie mortelle de Fukushima concorde avec les impacts subis par les enfants après l’accident de Three Mile Island en 1979 et l’explosion de Tchernobyl en 1986, de même qu’avec les conclusions rapportées pour d’autres réacteurs commerciaux. La probabilité que l’énergie atomique puisse causer de telles épidémies a été confirmée par la Commission Canadienne de Sécurité Nucléaire, qui dit qu’une « augmentation du risque de cancers infantiles de la thyroïde » accompagnerait une catastrophe nucléaire.

    Dans l’évaluation des perspectives de la construction d’un nouveau réacteur au Canada, la Commission dit que le taux « augmenterait de 0,3 % à une distance de 12 kilomètres de l’accident. Mais cela suppose la distribution de comprimés d’iodure de potassium et une évacuation d’urgence, ce qui ne s’est produit ni à Three Mile Island, ni à Tchernobyl, ni à Fukushima. Les chiffres ont été analysés par Mangano. Il a étudié les impacts des radiations créées par des réacteurs sur la santé humaine depuis les années 80, démarrant son travail avec un radiologue légendaire, le Dr Ernest Sternglass et le statisticien Jay Gould. Mangano confirme que la santé globale au sein de populations sous le vent (des réacteurs) s’améliore quand on ferme les réacteurs et décline quand ils sont ouverts ou ré-ouverts. Les enfants à proximité ne sont pas les seules victimes de Fukushima. L’un des responsables de la centrale, Masao Yoshida est mort à 58 ans d’un cancer de l’œsophage. Masao a héroïquement refusé d’abandonner Fukushima au pire moment de la crise, sauvant probablement des millions de vies.

    Les ouvriers du site employés par des entrepreneurs indépendants – dont de nombreux sont dominés par des syndicats du crime – sont souvent laissés sans aucune surveillance pour l’exposition aux radiations. La colère du public augmente avec les plans du gouvernement pour obliger les familles – dont certaines avec de nombreux enfants – à retourner dans la région lourdement contaminée autour de la centrale. Suite à l’accident de 1979, les propriétaires de Three Mile Island ont nié que le réacteur avait fondu. Mais une caméra robot l’a confirmé ensuite. L’état de Pennsylvanie a mystérieusement fait disparaître la liste d’enregistrement des cancers, puis a dit qu’il n’y avait « aucune preuve » d’un quelconque décès.

    Mais un large éventail d’études indépendantes confirme les taux en élévation de mort d’enfants et d’un excès de cancers parmi la population générale. Morts en excès, mutation et taux de maladies parmi les animaux du secteur ont été confirmés par le Département d’Agriculture de Pennsylvanie et les journalistes locaux. Dans les années 80, un juge fédéral, Sylvia Rambo, a bloqué un recours collectif de quelques 2400 habitants de Pennsylvanie sous le vent, déclarant qu’il n’y avait pas eu suffisamment de radiations libérées pour affecter quiconque. Mais 35 ans après, personne ne sait la quantité de radiations qui s’est échappée ou sa direction. Les propriétaires de Three Mile Island ont tranquillement payé des millions de dollars aux victimes sous le vent en échange de leur silence.

    À Tchernobyl, le rassemblement de 5000 études a montré un nombre supérieur à 1 million de décès. Les effets des radiations sur les jeunes sous le vent en Biélorussie et en Ukraine ont été horribles. Selon Mangano, 80 % des « enfants de Tchernobyl » nés sous le vent depuis l’accident ont été affectés par un large éventail d’impacts allant de malformations et de cancers de la thyroïde à des maladies à long terme du cœur, du système respiratoire et mentales. Les résultats signifient que seul un jeune sous le vent sur cinq peut être reconnu en bonne santé. Les Médecins pour la Responsabilité Sociale et la branche allemande des Médecins Internationaux pour la Prévention des Guerres Nucléaires ont averti de problèmes parallèles près de Fukushima. Le Comité Scientifique des Nations-Unies sur les effets des radiations atomiques (UNSCEAR) a récemment publié des rapports qui minimisent les impacts des catastrophes sur les humains.

    L’UNSCEAR est intimement lié à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, dont le mandat est de promouvoir l’énergie nucléaire. L’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie Atomique) a depuis toujours l’ordre de contrôler en les bâillonnant les conclusions des Nations-Unies sur les impacts sanitaires des réacteurs.

    Source : Eco Watch (Harvey Wassermann) http://ecowatch.com/2014/06/14/fukushima-children-dying/

     


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  • La gifle

    De tous temps, il est arrivé que les enseignants perdent patience et en arrivent aux mains sur les élèves. Ces personnes sont-elles pour autant des bourreaux d'enfants ? Évidemment non, à part de très exceptionnels cas. Celui de ce père qui porte plainte est emblématique du renoncement des parents à éduquer leurs enfants. Ce qui amène ces derniers à se croire tout permis dans l'enceinte de l'école. Les parents n'admettent pas que les enseignants se substituent à eux et s'il le faut parfois, en administrant une gifle dans des situations devenues délétères dans la majorité des collèges et des lycées.
    Il ne s'agit pas d'encourager la violence physique de la part des enseignants, mais que je me souvienne, si l'instit nous giflait, il n'était pas question de se plaindre aux parents, auquel cas ces derniers en rajoutaient une et souvent plus violente que celle reçue à l'école. D'aucun diront qu'il faut vivre avec son temps. Peut-être mais il fut justement un temps où les enfants recevaient de la part des parents et des enseignants une éducation autrement plus sérieuse que celle d'aujourd'hui.
    La violence actuelle prend une toute autre dimension bien plus grave qu'une simple gifle, avec la destruction programmée de l'enseignement par les technocrates de l'éducation nationale.
    Gaulois. 


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  • Énergies et escrocs ...

    Suite de mon article du 15 avril 2014

    Que dire de plus, sinon qu'il faut rester vigilants face aux démarcheurs peu scrupuleux.

    Cet homme s'en tire plutôt bien, mais combien n'ont pas cette chance et tombent dans le panneau,  accusant une perte parfois considérable.

    Il faut garder à l'esprit que ces méthodes sont idéales pour décrédibiliser les énergies renouvelables, celles de demain.

    Gaulois. 

     

     

      

     

     

     

     


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  • Crise sanitaire à Fukushima

    Les promoteurs de la secte nucléaire peuvent toujours freiner les informations. La vérité sur les conséquences de telles catastrophes sortira de toute façon. Même si hélas il est trop tard pour les innombrables victimes que personne n'est en mesure de chiffrer avec précision. Nous savons pourquoi.

    Si l'énergie nucléaire est en déclin, nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle catastrophe majeure dans l'attente de son abandon total. 

    Gaulois.

     

    http://www.netoyens.info/index.php/contrib/03/08/2014/Crise-sanitaire-a-Fukushima

     

    Véronique Gallais - 3 août 2014

    Pourquoi il faut de nouvelles recherches maintenant Article de Joseph Mangano et Janette Sherman, publié sur www.counterpunch.org, édition du week-end 01-03/08/2014, traduit de l’anglais (V. Gallais) Article original (en anglais) :  http://www.counterpunch.org/2014/08/01/the-fukushima-health-crisis/

    Plus de trois ans après le désastre nucléaire de Fukushima, pratiquement aucune enquête sanitaire n’a été menée ou publiée à propos des conséquences pour les Japonais. Un rapport des Nations Unies paru en avril dernier tentait essentiellement de faire l’impasse sur ce problème, estimant « improbables » des conséquences sanitaires de la catastrophe. En fait, le comité des Nations Unies a fait une estimation très large de la pire catastrophe nucléaire de l’histoire (ou la pire depuis Tchernobyl), avant même que des études scientifiques soient réalisées. Pourtant une enquête conduite localement sonne l’alarme. L’Université médicale de Fukushima a trouvé que 46% des enfants de la région présentaient des nodules ou kystes précancéreux et un cancer de la thyroïde a déjà été diagnostiqué chez 130 d’entre eux, au lieu de 3 attendus (selon les probabilités habituelles). De façon incroyable, l’Université détourne la science en assurant que les fusions de cœurs de réacteurs ne sont pour rien dans ces chiffres élevés. Mais les enquêtes japonaises devraient aller bien plus loin que le dépistage de symptômes thyroïdiens. Et le Japon n’est pas la seule région où il faudrait enquêter puisque les retombées radioactives se sont répandues au-dessus de tout l’hémisphère Nord. En 2011, nous avons estimé que 13 983 morts supplémentaires avaient eu lieu pendant les 14 semaines après l’accident à Fukushima, alors que les niveaux des retombées étaient les plus élevés – à peu près du même ordre qu’après Tchernobyl en 1986. Nous avons travaillé sur la base d’une seule statistique disponible à cette époque et mis en garde de ne pas en conclure que les retombées radioactives étaient responsables de la totalité de ces morts supplémentaires. Des chiffres finaux sont sortis cette semaine. Le différentiel de mortalité entre 2010 et 2011 pendant les quatre mois après l’accident est de +2.63%, contre +1.54% pour le reste de l’année. La différence correspond à 9 158 morts ; elle est donc inférieure aux 13 983 que nous avions estimées mais c’est tout de même un pic non négligeable. Encore une fois, il n’est pas question ici de conclure que seul l’accident de Fukushima est responsable de ces morts mais certaines données interpellent. Par exemple, les plus importants différentiels concernent les cinq Etats de la côte ouest (Océan Pacifique), qui ont reçu les plus fortes retombées de Fukushima aux Etats unis, ainsi que les cinq Etats voisins (Arizona, Idaho, Montana, Nevada et Utah) qui ont également reçu des retombées importantes, quoique dans une moindre mesure que le premier groupe. L’accroissement de la mortalité au printemps 2011 a touché pour l’essentiel des personnes âgées de plus de 80 ans. Un grand nombre de ces personnes avaient une santé fragile ; l’exposition accrue aux radiations pourrait avoir avancé la date de leur mort. Les radiations de Fukushima sont similaires à celles de bombes atomiques, rejetant plus de 100 substances chimiques non présentes dans la nature. Les radionucléides penètrent dans l’organisme à travers les précipitations qui aboutissent dans la chaîne alimentaire. Une fois dans l’organisme, ces particules endommagent ou détruisent des cellules, entraînant des maladies ou la mort. Des responsables de santé publique, auparavant sceptiques, admettent maintenant que les radiations, même à très faibles doses, peuvent être dommageables. Par exemple, des études ont montré que des rayons X passés sur l’abdomen de femmes enceintes augmentent le risque de cancer mortel pour l’enfant, ce qui a conduit à abandonner ces pratiques ; les retombées des essais atomiques au-dessus du Nevada ont entraîné jusqu’à 212 000 cancers chez les Américains ; les travailleurs du nucléaire sont exposés à des risques élevés pour un grand nombre de cancers. Aussi, plutôt que de tirer des conclusions non étayées par des enquêtes scientifiques comme le fait le comité des Nations Unies, il faut conduire des recherches médicales sur l’évolution des taux de morbidité et de mortalité au Japon. Des enquêtes similaires devraient être menées également dans des pays comme la Corée, la Chine, l’est de la Russie et les Etats Unis. Ne pas connaître les conséquences sanitaires de Fukushima ne fait qu’augmenter le risque de voir de nouveau un tel désastre se produire à l’avenir. Joseph Mangano est Directeur exécutif du Projet Radioactivité et Santé Publique.  Janette D. Sherman MD est interne et toxicologue, et rédacteur de l’ouvrage Chernobyl: Consequences of the Catastrophe for People and the Environment (Tchernobyl : Conséquences de la catastrophe pour la population et l’environnement).


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