• L'ancien premier ministre Naoto Kan s'exprime

    17 août 2013
    http://fukushima.over-blog.fr/naoto-kan-mon-exp%C3%A9rience-de-premier-ministre-durant-l-accident-nucl%C3%A9aire-de-fukushima

    Naoto Kan - Mon expérience de Premier Ministre durant l'accident nucléaire de Fukushima

    A l’occasion du second anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, un symposium s’est tenu à l'Académie de Médecine de New-York les 11 et 12 mars 2013. Organisé par la Fondation Helen Caldicott et coparrainé par Physicians for Social Responsibility (Médecins pour une Responsabilité Sociale), ce symposium est intitulé « Les conséquences médicales et écologiques de l'accident nucléaire de Fukushima ». Un groupe d'éminents scientifiques internationaux dans les domaines de la médecine et de la biologie, des ingénieurs nucléaires et des experts en politique ont ainsi présenté des exposés et discuté des conséquences bio-médicales et écologiques de la catastrophe de Fukushima.
    Malgré la grande qualité des interventions, cet évènement international consacré à la catastrophe nucléaire la plus grave de l’Histoire est passé quasiment inaperçu dans les médias. Suite à ce constat, une vingtaine de citoyens européens se sont mobilisés pour réaliser des traductions françaises et allemandes afin de diffuser les communications sur la toile. Mais la tâche est colossale. Il n’y a pas moins de 23 conférences à transcrire et traduire. Au jour d’aujourd’hui, la moitié de la tâche est déjà accomplie et je voudrais remercier chaleureusement tous les transcripteurs, traducteurs et relecteurs qui réalisent ce travail bénévolement. Par ailleurs, le formidable travail réalisé par Kna60 permet de suivre ces conférences en vidéos sous-titrées en français sur son blog. Qu’il en soit également ici remercié.
     
    Le blog de Fukushima se propose de diffuser les textes et les vidéos des conférences traduites. Commençons par la première intervention de la première journée, il s’agit de l’intervention de Naoto Kan, filmée du Japon car l’ex Premier Ministre n’avait pu se rendre aux Etats-Unis.
     
     
    __________________
    Symposium de New York, 11-12 mars 2013
    Les conséquences médicales et écologiques de l'accident nucléaire de Fukushima
     
    Mon expérience de Premier Ministre durant l'accident nucléaire de Fukushima
     
    par Naoto Kan
    Membre de la Chambre des Représentants
    Ancien Premier Ministre du Japon
     
     
    Bonjour à tous. Je suis Naoto Kan.
     
    J'étais Premier Ministre du Japon lorsque la catastrophe nucléaire de Fukushima s'est produite en 2011.
     
    J'étais invité au symposium organisé par la fondation Helen Caldicott, mais je n'ai pu m'y rendre en personne. À la place je vous envoie ce message vidéo pour vous dire ce qui s'est passé durant cette période.
     
    La catastrophe nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011 a résulté de deux causes majeures.
     
    Inutile de le dire, la cause première a été la coupure totale de courant à Fukushima Daiichi, causée par l'énorme séisme et tsunami, les plus forts jamais survenus dans l'histoire du Japon. Toutefois, il y avait effectivement une autre cause majeure.
    Une telle coupure totale de courant et un tsunami aussi puissant n'ont jamais été anticipés. Aucun préparatif à une telle situation n'a jamais été fait en termes d'installations physiques ou de structure de la communication au sein du gouvernement. C'était, en d'autres termes, une cause d'origine humaine.
     
    Ce furent les deux causes qui ont conduit à ce désastre nucléaire majeur.
     
    Au soir du 11 mars, environ 8 heures après le tremblement de terre, l'unité 1 a connu une fusion du coeur et un percement de la cuve. Le combustible nucléaire fondu s'est accumulé au fond de l'enceinte de confinement. Le jour suivant une explosion d'hydrogène s'est produite dans ce réacteur n°1. Les réacteurs n° 1, 2 et 3 ont connu une explosion d'hydrogène puis une fusion, et le réacteur n° 4 a aussi connu une explosion d'hydrogène.
     
    Dans cette centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, il y avait 6 réacteurs nucléaires et 7 piscines à combustible usagé, contenant des barres de combustible usé. La centrale nucléaire de Fukushima Daini (n° 2) est située à ~ 12 kilomètres de Daiichi (n° 1). Daini (n° 2) a 4 réacteurs nucléaires et 4 piscines à combustible usagé.
     
    Un certain temps après le séisme, ces réacteurs et piscines sont pratiquement devenus incontrôlables. Vers 3 h le 15 mars, TEPCO, via le Ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie, a demandé le retrait et l'évacuation de ses travailleurs.
     
    Si les ouvriers de TEPCO avaient été retirés, il aurait été pratiquement impossible de garder le contrôle de ces réacteurs nucléaires. J'ai pleinement compris que ce serait une opération présentant de grands dangers. Mais j'ai demandé que les ouvriers de TEPCO restent pour faire face à la catastrophe nucléaire malgré que leurs vies puissent être mises en danger. TEPCO a accepté qu'il en soit ainsi.
     
    Le 15 mars, la Force d'Auto-Défense a commencé à se préparer à larguer de l'eau dans les piscines depuis les airs. Ils l'ont fait pour la première fois le 17 mars.
    Ce fut ma riposte d'alors à la catastrophe nucléaire.
     
    Dans l'intervalle, j'ai personnellement examiné, ainsi que des experts, les scénarios du pire. Comme je viens de le dire, il y a un total de 10 réacteurs nucléaires et 11 piscines à combustible dans les centrales nucléaires de Fukushima Daiichi et Daini. Si tous devenaient hors contrôle, fondaient et libéraient des matières radioactives dans l'air et dans l'océan, quelles quantités de matières radioactives seraient libérées dans l'environnement ?
     
    Jusqu'à ce moment, Tchernobyl a été la pire catastrophe nucléaire, mais Tchernobyl a résulté d'un accident dans un seul réacteur nucléaire. Si en comparaison, on avait perdu le contrôle de 10 réacteurs et piscines à combustible usagé, l'évacuation d'une zone extrêmement étendue aurait été nécessaire. C'est alors ce qui m'inquiétait le plus.
     
    M. Kondo, qui était le président de la Commission à l'Énergie Atomique du Japon, m'a fait remarquer que dans un scénario du pire, les gens dans un rayon de 250 kilomètres pourraient devoir évacuer, et qu'ils ne seraient peut-être pas en mesure de rentrer chez eux pendant 10, 20 ou 30 ans.
     
    La métropole de Tokyo est dans cette zone de 250 km. 50 millions de gens, presque la moitié de la population du Japon, vivent là. Si 50 millions de personnes doivent abandonner leurs maisons, quitter leur lieux de travail, ou leur école, ou si des patients hospitalisés doivent quitter leurs hôpitaux, il y aurait beaucoup plus de victimes pendant l'évacuation. Le Japon ne pourrait fonctionner pleinement en tant que nation pendant longtemps.
     
    Le Japon était proche de ce scénario extrêmement grave.
     
    Finalement nous avons pu minimiser la dispersion de la radioactivité en versant de l'eau dans les réacteurs avant que la situation ne devienne trop critique. Je crois qu'on l'a dû au fait que non seulement l'opération a été habilement gérée, mais que nous avons eu en fait une protection divine.
     
    Durant ces opérations, nous avons découvert que dans la politique énergétique nucléaire du Japon jusqu'alors, il n'y avait pas de réglementation suffisante pour forcer les compagnies exploitantes à se préparer à un tsunami, y compris en installant un générateur de secours à une grande hauteur.
     
    L'Agence de Sûreté Nucléaire et Industrielle, un organisme dépendant du Ministère de l'Économie, du Commerce & Industrie, était l'autorité qui devait jouer un rôle primordial dans la prise en charge d'un accident dans une centrale nucléaire. Toutefois, les cadres supérieurs de cette agence n'étaient pas des experts en énergie nucléaire. Ils étaient experts en législation ou politiques économiques. Ni eux, ni leurs équipes, n'ont jamais été préparés à un désastre nucléaire de cette ampleur.
     
    Mon opinion est que ce manque de préparation en termes d'installations matérielles, le manque de politiques appropriées et de structure du gouvernement ont aggravé la catastrophe.
     
    Après avoir vécu cette catastrophe nucléaire, j'ai pensé à la façon de gérer les centrales nucléaires dans le contexte des politiques énergétiques japonaises et mondiales.
    Ma conclusion est que la meilleure sécurité dans le nucléaire, c'est de ne pas avoir de centrales nucléaires du tout. En effet, je suis convaincu que ne pas avoir de centrales nucléaires est la plus sûre des politiques nucléaires ou énergétiques.
     
    Inutile de dire que si nous pensons au risque extraordinaire de perdre la moitié de notre pays et d'avoir 50% de la population qui doive évacuer, ce problème ne peut pas être résolu par la technologie.
     
    En outre, plus fondamentalement, j'en suis venu à penser que l'humanité a commencé à manipuler l'atome, créant des bombes atomiques et des armes nucléaires, puis des centrales nucléaires. Il a été créé une technologie qui ne peut pas coexister facilement avec la vie humaine sur Terre.
     
    Quand je considère la future politique énergétique, je me souviens que la race humaine ainsi que toutes les autres créatures sur Terre ont coexisté avec le soleil pendant environ 4,5 milliards d'années. Et le soleil a fourni pratiquement toute l'énergie sur Terre jusqu'à ce jour.
     
    Je crois que la future politique énergétique Japonaise et mondiale doit se focaliser sur l'extension de l'utilisation de l'énergie renouvelable, et nous devrions finalement en obtenir toute l'énergie requise sans utiliser l'énergie nucléaire ou les combustibles fossiles.
     
    Au Japon, un système de tarif de rachat a été introduit après la catastrophe nucléaire, et les énergies renouvelables, telles que le solaire et l'éolien ont commencé à gagner en popularité à un rythme explosif.
     
    D'un autre côté, les problèmes des centrales nucléaires, ça n'est pas seulement un risque potentiel d'accidents. Elles génèrent du combustible usagé, c'est-à-dire des déchets nucléaires. Aucune solution satisfaisante quant à leur élimination sécurisée n'a été trouvée nulle part dans le monde.
     
    En particulier, il y a plus de séismes au Japon que nulle part ailleurs dans le monde.
    Il est pratiquement impossible de stocker ici et sans danger des déchets nucléaires à long terme. De plus, l'idée classique selon laquelle l'énergie nucléaire est la moins chère a été radicalement mise à mal.
     
    Bien sûr, il y a de nouvelles sources d'énergie, y compris le gaz de schiste, et il est devenu évident pour tous que l'énergie nucléaire n'est jamais bon marché en termes de coûts de retraitement ou de gestion des déchets.
     
    Je pense que les centrales nucléaires ne sont pas et ne seront jamais justifiables économiquement, et n'existeront pas dans le futur. De nombreux experts et politiciens au Japon pensent toujours que l'énergie nucléaire est bon marché. Mais je crois qu'il deviendra plus clair qu'un tel raisonnement est erroné.
     
    En ce sens, je crois que l'énergie nucléaire n'a existé que comme source d'énergie de transition, temporaire, et que cette technologie n'existera pas et ne devra plus exister au siècle prochain.
     
    Je voudrais que vous compreniez tout à fait que, si la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon a en effet résulté du séisme et du tsunami, des erreurs humaines où des personnes qui ont négligé de réaliser les préparatifs appropriés sont aussi entrées en jeu ; et je vous en serais reconnaissant si vous vouliez prendre cela en considération pour déterminer la future politique énergétique.
     
    Malheureusement, je n'ai pas pu me rendre à New York aujourd'hui, mais je vous ai offert mes expériences et réflexions par ce message vidéo.
     
    Merci beaucoup à tous pour votre attention.
    Enregistré & édité par Intertelemedia, Inc
    Traduction anglaise par Kazko Kawai avec Voices for Lively Spring
    Sous-titré en anglais par East River Films Inc
    Traduction française par Kna60
    Sous-titré en français par Kna60 / kna-blog.blogspot.com
     
    Article de Kna60 sur son blog

    Naoto Kan reconnaît la responsabilité de l'état japonais :

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/29/fukushima-l-ancien-premier-ministre-naoto-kan-reconnait-la-responsabilite-de-l-etat-japonais_1708962_32


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  • Pas de pauvres en ville

    Ou échange pauvreté contre tranquillité.
     
    Ces arrêtés anti-mendicité donnent une idée assez précise de la mentalité des élus. Mis à part quelques rares exceptions, c'est le vrai visage de la France qui ressort à travers ces mesures discriminatoires. Le maire de Dreux et le département de l'Eure et Loir donnent un triste exemple de ce qui se pratique dans un pays où la misère et la différence ne font pas bon ménage avec les nantis.
    Les élus ne veulent plus de pauvres, de gens du voyage, d'immigrés « de marginaux » sous le prétexte hypocrite de répondre aux réclamations des riverains racistes et xénophobes, plus soucieux de leur image de marque et par peur de voir ces miséreux dans leur miroir. Pourtant, c'est bien la politique globale de ces « décideurs » qui conduit à la misère. Ils jugent sur la forme, pas sur le fond du problème.
    C'est bien connu, là où règne la richesse, survit la misère. Simple question de vases communicants. Ou si vous préférez, que l'on supprime la richesse et la misère disparaîtra, avec tout le cortège d'injustices.
    Les arrêtés anti-mendicité ne feront pas disparaître la pauvreté. Même en organisant la ghettoïsation d'une catégorie de la « couche sociale ». 

    Gaulois.


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  • Incivilités

       Dans mon article du 29-06-12 de cette même rubrique, je m'exprimais sur la question des dépôts sauvages.
    C'est le monde à l'envers, car les élus n'ont décidément aucun sens de la réalité. Ce sont eux les vrais auteurs d'incivilité et les usagers subissent leur incompétence. S'ils ont été élus, c'est bien pour gérer les services de la collectivité et non pour s'accorder, comme c'est si souvent le cas, des avantages personnels.
    Gaulois.


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  • Le cauchemar de Fukushima

    Le cauchemar est à peine commencé. Les effets de la radioactivité , sur terre comme sur mer seront dans quelques années un drame effroyable pour la faune, la flore et le genre humain. Les dirigeants japonais sont à un degré de folie destructrice comparable à celle des digeants de l'ex-URSS avec Tchernobyl.

    Mais les dégâts risquent d'être bien plus importants sur les populations nippones du fait d'une très grande concentration des habitants.

    Gaulois.

     L’eau est devenue un cauchemar à Fukushima

    Etienne Dubuis
    22-08-2013
    http://www.lesoir.be/303344/article/actualite/monde/2013-08-22/l-eau-est-devenue-un-cauchemar-fukushima
    Les responsables de la centrale ont eu pour priorité de refroidir ses réacteurs en les arrosant. Ils se retrouvent aujourd’hui avec un site inondé. Les solutions envisagées exigeront du temps.


    Une « maison de l’épouvante » dans un parc d’attractions : c’est à cela que ressemble la centrale de Fukushima-Daiichi plus de deux ans après l’emballement de ses réacteurs, a lâché mercredi le président de l’autorité de sûreté nucléaire japonaise, Shunichi Tanaka. Une réaction de dépit causée par le nouveau problème qu’a connu le site en début de semaine : la fuite de quelque 300 tonnes d’eau hautement contaminée d’un réservoir de stockage. Un incident que l’instance de régulation a proposé de repositionner sur l’échelle internationale de classement des événements nucléaires, pour l’élever de 1 à 3 sur un total de 7 degrés.
    Le tsunami du 11 mars 2011 a causé des dégâts considérables. En submergeant le site de la centrale, il a causé la fusion de trois de ses six réacteurs, provoqué des explosions dans les bâtiments de quatre de ces installations et entraîné le réchauffement de plusieurs piscines d’entreposage de combustibles usés. L’objectif que se sont alors fixé les autorités compétentes a été d’arrêter les fuites de radioactivité dans l’atmosphère, ce qui a supposé de refroidir dès que possible les réacteurs et les piscines.
    Ce but a été atteint après plusieurs mois d’efforts, à fin 2011, grâce à l’injection massive d’eau de mer, puis d’eau douce sur les installations critiques. Mais la situation ne sera pas stabilisée tant que les réacteurs et les piscines abriteront des combustibles. Et quelque 300 tonnes d’eau continuent à être déversées chaque jour pour y maintenir les températures à des niveaux raisonnables. Une mesure indispensable, qui répond à l’urgence, mais qui pose elle-même problème actuellement.
    L’eau ne cesse de s’accumuler
    Les 100 tonnes injectées quotidiennement par l’homme sur chacun des trois réacteurs sinistrés s’échappent des cuves, qui ne sont plus étanches, puis sortent des enceintes de confinement, qui ne le sont pas davantage. De là, elles parviennent dans les sous-sols des bâtiments, où elles se mêlent à 400 autres tonnes issues d’infiltrations naturelles en provenance de la nappe phréatique. Quelque 300 tonnes sont récupérées pour continuer le processus de refroidissement. Mais les 400 tonnes restantes ne peuvent prétendre à cet usage. Et comme elles sont également contaminées, elles ne peuvent pas non plus être rejetées à la mer. Il n’existe dès lors pas d’autre option que de les stocker.
    Depuis bientôt deux ans et demi que durent les opérations de refroidissement, quelque 280 000 tonnes d’eau se sont accumulées dans une large gamme de réservoirs. Or, la capacité actuelle du site est limitée à 300 000 tonnes. Et même si les autorités compétentes assurent qu’elles peuvent l’élever à 450 000, leur stratégie comporte des limites évidentes : le mouvement ne peut se perpétuer ad vitam aeternam. « Les fuites à répétition auxquelles nous assistons laissent songeurs », commente Jérôme Joly, directeur général adjoint chargé de la radioprotection à l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). « La dernière en date, la plus importante, se caractérise par une double défaillance. L’eau a fui d’une cuve insuffisamment imperméable dans un bassin de rétention, d’où elle s’est échappée par une vanne laissée ouverte. L’eau, heureusement, n’était pas très contaminée et ne devrait pas provoquer de trop gros dégâts à l’environnement. Mais cette absence de maîtrise n’est pas acceptable. »
    Purifier
    Il ne s’agit cependant pas uniquement d’empêcher les fuites incontrôlées. L’opérateur du site, la société Tepco, doit aussi, doit surtout, résoudre le problème de fond, qui est l’accumulation d’eau sur place.
    Une telle entreprise suppose d’abord de limiter les entrées de liquide. Tepco a commencé à s’y employer en creusant une douzaine de puits en amont de Fukushima-Daiichi. Objectif de ces forages : pomper de l’eau dans la nappe phréatique afin d’en baisser le niveau, jusqu’à rendre impossibles les ruissellements naturels vers la centrale. Cette opération exige ensuite d’évacuer l’eau accumulée depuis l’accident pour la déverser dans la mer, le seul réceptacle final possible. Pareil projet ne pose pas de problème de principe, assure Jérôme Joly. De nombreuses centrales procèdent de cette manière. Mais il n’est envisageable qu’à deux conditions : que l’eau soit purifiée et qu’un large accord sur les modalités soit obtenu.
    Tepco a également progressé sur ce front. Elle a mis sur pied une unité de traitement de l’eau capable d’en extraire l’un des principaux contaminants, le césium. Et elle s’apprête à ouvrir une deuxième usine destinée à s’occuper d’autres substances radioactives. Mais l’opérateur butte sur la seconde condition : l’établissement des règles du jeu concernant les procédés techniques souhaitables, les rejets acceptables ou les contrôles à prévoir. «  Dans ce genre de situations, un consensus de toutes les parties prenantes est indispensable, insiste Jérôme Joly. Or, au Japon, on en est encore loin. »

     


    Des cancers de la thyroïde à Fukushima

    Le temps

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/21db08de-09c9-11e3-a25d-9bfba368c787|0#.Uhh7zH-iO9g

    21 août 2013
    Par Etienne Dubuis

      Un chercheur japonais présente cette semaine à Bâle une étude sans précédent sur l’accident nucléaire. Ses conclusions, dramatiques, sont contestées
    Les radiations nucléaires causent des cancers de la glande thyroïde. La catastrophe de Tcher­nobyl l’a encore montré dans les années 1980 et on peut parier que celle de Fukushima va en témoigner à son tour. Il reste à savoir quand une multiplication des cas sera perceptible dans l’archipel nippon. Nombre de spécialistes considèrent qu’étant donné le rythme de développement de la maladie, il faudra attendre encore plusieurs années pour observer le phénomène. Or, un chercheur japonais, Toshihide Tsuda, professeur d’épidémiologie environnementale à l’Université d’Okayama, estime que le phénomène est déjà apparent. Une conviction qu’il est venu présenter à la méga-conférence sur l’environnement et la santé qui se tient cette semaine à Bâle sous les auspices de l’Institut tropical et de santé publique suisse.

    Les statistiques collectées à Tchernobyl permettent de se faire une idée du rythme de développement de la maladie. D’après Toshihide Tsuda, le nombre de patients biélorusses de moins de 15 ans est passé de 2 en 1986, l’année de l’accident, à 4 en 1987, 5 en 1988 et 7 en 1989, avant de s’envoler à 29 en 1990 et à 59 en 1991 pour atteindre 82 en 1994. Deux ans et demi après la catastrophe, soit le laps de temps qui nous sépare de l’accident de Fukushima, les chiffres n’avaient donc pas encore explosé. Mais, insiste le chercheur, ils avaient commencé à s’élever. D’où l’hypothèse qu’au Japon aussi, un tel développement est peut-être d’ores et déjà perceptible.

    Pour arriver à cette conclusion, Toshihide Tsuda a rassemblé de nombreux chiffres, tous tirés des statistiques officielles. Puis il s’est concentré sur la population des moins de 19 ans. Selon lui, un premier examen a révélé différents types de renflements, tels des nodules ou des kystes, chez 214 des 41 296 personnes soumises au ­dépistage, appartenant à cette classe d’âge et habitant les zones voisines de la centrale. Puis un second test, effectué sur 174 de ces 214 personnes, a repéré 13 cas de cancer de la thyroïde. La même procédure, réalisée cette fois dans des zones plus éloignées et donc moins irradiées de la même préfecture de Fukushima, a dé­celé 953 nodules ou kystes sur 135 586 personnes et 30 cas de cancer parmi les 594 patients soumis au deuxième test.

    La présence de cancers de la thyroïde est tout à fait normale. Seule une multiplication des cas est susceptible de signaler un problème particulier, soit, dans le cas présent, une conséquence de l’accident nucléaire. Pour le savoir, il s’agit de comparer le nombre annuel de nouveaux cas de cancer de la thyroïde au Japon en période habituelle et le nombre annuel de nouveaux cas dans la préfecture de Fukushima au lendemain de la catastrophe. Si ces deux chiffres (des «incidences») sont les mêmes, ils n’indiquent rien de particulier. Si le premier est moins élevé que le second, ils sont en revanche susceptibles de traduire un événement.

    A entendre Toshihide Tsuda, l’incidence annuelle du cancer de la thyroïde au Japon chez les moins de 19 ans est de 5 par million, tandis que l’incidence bisannuelle (2011-2013) du cancer de la thyroïde dans la préfecture de Fukushima au lendemain de la ­catastrophe est de 13 sur 41 296. Ce qui donne une incidence annuelle de 157 par million. Soit une incidence annuelle 31,48 fois ­supérieure à la «normale». Une évolution beaucoup plus forte et ­rapide que les développements subis par l’Union soviétique à la suite de la catastrophe de Tchernobyl. Et ce, alors même que, malgré toutes les erreurs dont elles se sont rendues coupables, les autorités japonaises se sont notoirement mieux occupées des victimes que les autorités soviétiques en leur temps.

    «Si ce chiffre devait se vérifier, ce serait une bombe, commente Martin Röösli, directeur de l’unité d’épidémiologie environnementale et d’estimation du risque à l’Institut tropical et de santé publique suisse. Mais il est probable qu’il est biaisé par quelque distorsion. Une distorsion qui a pu être causée, très classiquement, par la procédure intense de dépistage à laquelle la population de la région a été soumise. De tels examens peuvent détecter des cas qui, en temps normal, seraient apparus sur une longue période ou même n’auraient jamais été décelés.»

    «Le doute est d’autant plus ­permis, continue Martin Röösli, que l’énorme différence entre ­l’incidence du Japon et celle de Fukushima n’a pas d’équivalent dans la région sinistrée. Si l’impact sanitaire a été si différent ­entre les zones très touchées et les zones pas touchées du tout, cette variation devrait rester significative entre les zones un peu plus ou un peu moins touchées. Or, il n’en est rien. On trouve des pourcentages très comparables dans les régions situées à proximité immédiate de la centrale et les autres.»

    Toshihide Tsuda reconnaît que ses chiffres ne doivent pas être pris «à la lettre» et que le processus de dépistage engagé par les autorités japonaises a pu introduire un «biais». Mais il assure que ce n’est là qu’une partie de l’explication. L’autre, il s’en dit convaincu, est la multiplication réelle des cas de cancers dus à la catastrophe, les signes annonceurs d’une déferlante à laquelle son pays devrait se préparer au plus tôt.




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  • Modifications

    Concernant nos énergies renouvelables, j'ai apporté quelques modifications.

    Suppression des diodes en parallèle pour ne laisser que la plus puissante. Le commutateur de diodes en parallèle devient, après modification, un circuit de délestage. Pages 11 et 12 du PDF 

    Gaulois.

     

     

     


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  • Les racines du mal

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette petite leçon d'histoire ne peut pas faire de mal. Des croisés aux conquistadors, ce demi millénaire aura un impact considérable sur la gouvernance mondiale.

    Les tenants de cette sombre période nous permettent de mieux cerner les aboutissants que nous subissons au quotidien. Mais aussi et surtout de comprendre les contradictions de la nature humaine, à la fois sociale et barbare.

    Gaulois.


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  • La crise gagne du terrain, la richesse aussi

        Allez comprendre. Il paraît que nous sommes en pleine crise.
    Comment faut-il comprendre que, selon Marianne le gâteau se rétrécit ?
    Bien sûr que non ! Il faut juste voir qui est autour du gâteau. Assurément et à peu de chose près, les 64 millions de personnes. Le gâteau n'est évidemment pas découpé en parts égales. Il y en a quelques énormes pour les riches, 10 % selon Marianne  Le reste du gâteau étant découpé en millions de parts minuscules.
    Donc ce n'est pas le gâteau qui rétrécit, mais la taille des parts pour la grande majorité des citoyens.
    Quand est-ce que ce gâteau sera équitablement partagé ?
    Crise ou non, il y a toujours eu des très riches et beaucoup de très pauvres. L'un ne va pas sans l'autre.
    Après tout, il suffit d'être riche. Question de philosophie dites-vous ?
      

    Selon Karl Marx, la valeur diffère essentiellement de la richesse car elle ne dépend pas de l’abondance, mais de la difficulté ou de la facilité de production.
    Je lui dirais volontiers d'aller se faire voir chez les riches.
    Gaulois.


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  • Cora et Pôle emploi

    N'ayons pas peur des mots, ce type de convention ou contrat entre Pôle emploi et Cora est proprement scandaleux. Le premier fournit de la chair à boulot au second. En d'autres termes, le travailleur doit s'adapter et être à la disposition du marché, donc des exploiteurs, esclavagistes modernes. Fini le temps ou le travailleur pouvait exercer un métier à sa convenance. C'est la définition à peine voilée de ce qui est pudiquement nommé « Insertion ». Parce que en fait, lorsque vous perdez un emploi, vous êtes, selon ces bienfaiteurs des sans emplois, « désinséré ! ».
    Dans un avenir pas si lointain, vous n'irez plus à Pôle emploi. Vous serez convoqués directement par un employeur qui décidera à votre place du boulot de merde qu'il vous attribuera d'office, moyennant quelques miettes que l'on qualifie de salaire.
    Le fossé entre le patron capitaliste et le travailleur miséreux se creuse inexorablement. La passivité dont fait preuve le second est affligeante tant le culte du « Patron » est ancré profondément dans les esprits. Il a juste oublié que, sans l'ouvrier, le patron n'est rien. Alors que l'ouvrier sans patron, faut voir.
    Il n'est pas interdit de croire au rêve utopique d'une révolution dans ce sens....Peut-être, mais quand ?

    Gaulois.

    Pôle emploi rémunère l'employeur, pas le stagiaire !

    Une personne de mes connaissances me confiait tout récemment qu'elle effectue un stage de quinze jours en milieu hospitalier du service public à Nogent-le-Rotrou, en Eure et Loir. En vue de postuler en école d'aide soignante. Agée de 39 ans, elle effectue ce stage à raison de 8 h par jour, non rémunéré, non nourrie, avec déplacement à sa charge.
    La cerise sur le gâteau ou le monde à l'envers : Pôle emploi verse 2 euros de l'heure à l'hôpital, pour la gêne occasionnée par la stagiaire non expérimentée. Nous sommes à des année-lumières de la notion « toute peine mérite salaire ».
    Cette pratique de l'utilisation de stagiaires non rémunérés est en voie de développement et s'inscrit dans la politique actuelle de l'emploi-esclavage.
    Gaulois.


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  • Le président de “New Tech” retire sa plainte en diffamation contre Minoru Tanaka

        La secte nucléaire est prête à tout pour arriver à ses fin et défendre ses intérêts criminels.
    Pour la secte, tous ceux qui s'opposent au nucléaire sont des diffamateurs. En particulier ceux qu'elle craint le plus ; les médias et les scientifiques indépendants.
    De triste mémoire, l'emprisonnement de Youri Bandajevsky, le prisonnier scientifique de Tchernobyl : http://independentwho.org/fr/galina-et-youri-bandajevsky/
    Gaulois.

     

    16 août 2013.

    http://fr.rsf.org/japon-le-president-de-new-tech-retire-sa-16-08-2013,45055.html

    Reporters sans frontières se félicite de l’annonce du retrait, le 12 août 2013, de la plainte pour diffamation déposée par le président d’une société du secteur nucléaire, “New Tech”, à l’encontre du journaliste Minoru Tanaka. Le retrait de la plainte a été accepté par le tribunal de Tokyo.
    “Le harcèlement dont a été victime Minoru Tanaka n’était rien d’autre qu’une tentative d’intimidation fomentée par un acteur influent du ‘village nucléaire’, visant à contraindre le journaliste au silence et à l’auto-censure. Nous nous réjouissons de voir que cette manœuvre n’a pas fonctionné mais demeurons inquiets pour les autres journalistes qui s’intéressent à la question sensible du nucléaire au Japon. Nous déplorons encore de trop nombreux cas de journalistes qui subissent des pressions ou sont victimes de censure alors qu’ils tentent d’informer sur la catastrophe de Fukushima et ses conséquences, ”, a déclaré Reporters sans frontières.
    “L’amende à laquelle aurait pu être condamné Minoru Tanaka s’il avait été reconnu coupable de diffamation était clairement démesurée. Nous appelons donc les tribunaux qui pourraient à l’avenir être investis de cas similaires à rejeter les plaintes en justice stratégiques, communément appelées ‘SLAPP’, et à proposer des alternatives proportionnées, telles que, par exemple, la publication d’un droit de réponse”, a ajouté l’organisation.
    Le journaliste freelance Minoru Tanaka, 52 ans, était poursuivi pour diffamation par Shiro Shirakawa, président de “New Tech”, une entreprise de systèmes de sécurité pour centrale nucléaire, après qu’il a publié le 16 décembre 2011 dans l’hebdomadaire Shukan Kinyobi, un article titré “Le dernier grand fixeur : M Shiro Shirakawa - il prend sa part du gâteau nucléaire de TEPCO”. Le journaliste y dévoilait, sur la base d’informations publiques, le rôle d’”intermédiaire” joué par Shiro Shirakawa entre la compagnie nucléaire, des entreprises du bâtiment, des représentants du gouvernement (parmi lesquels des célèbres législateurs comme Shizuka Kamei) et des organisations clandestines.
    Depuis l’accident de Fukushima-Daiichi en mars 2011, les journalistes freelance qui couvrent les sujets liés au nucléaire sont particulièrement visés par des restrictions dans l’accès à l’information, en étant notamment empêchés de couvrir les manifestations anti-nucléaires.
    Reporters sans frontières avait dénoncé à plusieurs reprises le harcèlement judiciaire dont était victime Minoru Tanaka. Le journaliste risquait une amende de 67 millions de yen (environ 670 000 euro).


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  • A Fukushima, 300 tonnes d'eau contaminée se déversent chaque jour dans le Pacifique

       Même si les autorités font tout pour cacher les conséquences liées au nucléaire, elles seront incalculables. Comme toujours, les responsables resteront impunis, pendant que les forças du nucléaire et les populations subissent des dommages irréversibles.

    La dictature nucléaire suit la folie humaine, sans limite.

    Gaulois.

     Le Monde.fr
     07.08.2013

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/07/a-fukushima-300-tonnes-d-eau-contaminee-se-deversent-chaque-jour-dans-le-pacifique_3458376_3244.html

    Voilà des mois que les informations sur les fuites d'eau radioactive issue de la centrale de Fukushima sortent graduellement au grand jour, sans que soient révélés officiellement leur ampleur ou leur impact sur l'environnement. Le gouvernement japonais a finalement rendu publique une estimation de leur quantité, mercredi 7 août : ce sont 300 tonnes d'eau contaminée qui se déversent chaque jour dans l'océan Pacifique, plus de deux ans après la catastrophe nucléaire causée par un séisme et un tsunami, en mars 2011.
    Qualifiées de "situation d'urgence" mardi par l'Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA), ces fuites ont été estimées par l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco), en termes de radioactivité, à vingt à quarante mille milliards de becquerels entre mai 2011 et juillet 2013.

    Le premier ministre, Shinzo Abe, un conservateur favorable à la relance de l'énergie nucléaire, a évoqué "un problème urgent qui suscite beaucoup d'inquiétude dans la population", et s'est engagé à accentuer les efforts du gouvernement pour contenir ces fuites – que le gouvernement prévoit de limiter à 60 tonnes par jour à partir de décembre.
    POISSONS RADIOACTIFS
    A la fin du mois de juillet, Tepco était revenu sur sa théorie selon laquelle l'eau chargée de tritium, de strontium, de césium et autres éléments radioactifs stagnait sous terre, avouant qu'elle atteignait l'océan. A la suite de cet aveu, l'autorité nucléaire japonaise a prévu d'enquêter sur les causes de ces fuites et de surveiller la contamination de l'océan.
    Ces rejets dans le Pacifique n'étaient cependant un secret pour personne. En janvier par exemple, un poisson pêché près de la centrale présentait un niveau de contamination radioactive plus de 2 500 fois supérieur à la limite légale – au grand dam des pêcheurs de la région.
    Et alors que Tepco assurait encore que l'eau restait bloquée dans les sous-sols, l'opérateur avait enregistré, dans un puits situé entre les réacteurs et la mer, un niveau de radioactivité de plusieurs dizaines de milliers de fois supérieur à la dose limite admise pour de l'eau de mer – niveau qui grimpait encore au mois de juillet.
    CUVES, PRODUIT CHIMIQUE ET FILETSCes fuites d'eau radioactive sont issues du refroidissement des réacteurs ravagés. De l'eau douce y est injectée en permanence pour les maintenir à une
    température inférieure à 50 ºC. Chaque jour, ces opérations produisent 400 tonnes d'eau hautement radioactive, dont une partie est stockée dans des réservoirs souterrains. Tepco a reconnu que certains d'entre eux fuyaient.

    Critiqué pour sa gestion de l'accident nucléaire et pour sa communication, Tepco a décidé de prendre diverses mesures pour empêcher ces fuites. Pour l'instant, l'opérateur s'efforce de construire une paroi enterrée entre le site et l'océan, d'étanchéifier les galeries de la centrale, et de construire de nouvelles cuves de stockage à la surface, pour éviter les fuites souterraines. Le quotidien Asahi relevait récemment que le produit chimique que Tepco injectait pour solidifier les sols n'était toutefois pas efficace au niveau des nappes phréatiques.
    Tepco compte aussi sur un nouveau système de décontamination de l'eau, l'ALPS (Advanced Liquid Processing System), grâce auquel il espère obtenir l'autorisation du gouvernement de pouvoir la déverser dans l'océan. En attendant, l'opérateur installe des filets pour éviter que les poissons contaminés ne partent trop loin, au risque d'être consommés par d'autres espèces ou pêchés.
    Les suites de la catastrophe nucléaire sont loin d'être stabilisées dans la centrale de Fukushima, où les incidents sur le chantier se multiplient, et où l'état des réacteurs endommagés, toujours à la merci d'un séisme, continue d'inquiéter. Le démantèlement complet des installations devrait prendre une quarantaine d'années, et l'Etat a déjà versé près de 30 milliards d'euros à Tepco, qui ont servi à sécuriser le site et à indemniser plus d'un million de victimes. Environ 3 000 ouvriers travaillent dans ce chantier de déconstruction, le plus grand de l'histoire du nucléaire. En juillet, Tepco a annoncé que 2 000 d'entre eux risquaient un cancer de la thyroïde.
    Lire : "Fukushima : 2 000 travailleurs exposés à un cancer de la thyroïde"


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  • Mouton transgénique phosphorescent

     

     

     

     

     

     

     

     

        Si la bêtise était une pyramide, cette expérience serait au sommet. 
    Pour une réussite, c'en est une !
    Nous sommes en présence de scientifiques sans conscience et fol-dingues.
    Comme toujours, l'institut Pasteur tombe dans l'immonde.
    Gaulois.


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  • Mieux qu'au casino !


    Les radars font mieux qu'au casino. En terme de rendement, ce sont les meilleures machines à sous.
     

    21 millions de flashs, c'est comme si un citoyen sur trois avait été flashés. Si nous rapportons ce chiffre au nombre de titulaires du permis de conduire, c'est la moitié.
    Il ne fait aucun doute que très bientôt, nous serons tous systématiquement flashés dès la sortie du garage où nous aurons acheté le véhicule. Mieux encore, le flash entrera en action le jour de l'examen du permis, comme si c'était un impôt supplémentaire. Posséder une voiture aujourd'hui, c'est cautionner les escrocs du pouvoir.

     

     

     

     

    Les radars contestés

    S'il fallait objectivement contester ces radars, ce serait la presque totalité qui serait à retirer. Mais le choix de leur emplacement est claire, ce sont de juteuses machines à sous.

    Gaulois.

     

     

     

     

     


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  • Ils en ont assez de vivre sans électricité

    Pour mieux comprendre cet article, Voir celui du 2 décembre 2011 de cette même rubrique.

    Nous ne pouvons qu'être révoltés face à l'entêtement de ce maire. Pourtant, ils réclament légitimement l'eau et l'électricité depuis plus de 20 ans !

    Le maire de St Rémy sur Avre est dépourvu d'humanité. Sous le seul prétexte qu'ils ont construit sans autorisation, sur un terrain non viabilisé, il leur refuse les droits à l'eau et l'électricité.  C'est curieux comme argument ! Dans le contexte de cette affaire, qu'est-ce qui empêche ce terrain d'être viabilisable ?

    Il s'agit sans aucun doute de discrimination venant d'un élu qui règne en maître absolu sans la moindre concession, dans tous les sens du terme.Il est évident que l'aspect politique et économique sont ses seules mitivations. Nous devons sans relâche dénoncer de tels procédés et venir en aide à ces personnes.

    Gaulois.

     

     


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  • Esclavage moderne par l'insertion

    Depuis quelques années, en France fleurissent des associations de réinsertion, paraît-il dans le but de venir en aide à des personnes à la dérive, en rupture.
    De quelle dérive s'agit-il ? En rupture de quoi ? Tout porte à croire que la dignité de l'individu passe obligatoirement par l'idéologie du travail, au service du patronat, de la collectivité, bref, du pouvoir.
    Ce pouvoir qui admet sans vergogne que, sans travail, la personne est désocialisée, marginalisée. Ils prétendent que le travail qui leur est « proposé » et payé des miettes, permet de les réinsérer professionnellement et socialement.
    Ne s'agit-il pas plutôt d'esclavage moderne ? Le travail qui leur est proposé, pour ne pas dire imposé, est globalement celui que personne ne veut, car bien que socialement utile, il est dévalorisé. En fait ces travaux considérés souvent comme « dégradant » sont tout indiqués pour exploiter ces personnes en situation de faiblesse. C'est le travailleur esclave qui, bien malgré lui, répond aux besoins des entreprises.
    Nous entrons dans la traite des êtres humains.
    L'esclavage, disons plutôt l'exploitation de l'homme par l'homme existe depuis la nuit des temps. Aujourd'hui, il est scandaleusement institutionnalisé, sous couvert d'accompagnement social, sans que personne y trouve à redire.
    Il n'est pas exagéré de penser que, dans un avenir peut-être pas si lointain, l'ensemble de la population sera « pucé » dès la naissance et programmé pour un emploi exclusivement choisi par le pouvoir.
    Gaulois.


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  • Les salauds de pauvres vus de Pôle Emploi

        Ce n'est pas une nouvelle fracassante. C'est bien connu que l'information circule toujours dans le même sens. Les médias sont prolixes pour dénoncer les " Pauvres, profiteurs " du système et le sont beaucoup moins lorsqu'il faudrait critiquer les fraudes des chefs d'entreprise.

    Gaulois.

     


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