• Fukushima: La radioactivité est-elle un facteur dans le record de mortalité au Japon En 2011-12 ?

    Ca ne fait aucun doute, la radioactivité est en cause. Lorsque les experts et scientifiques indépendants, ainsi que les opposants pourront s'exprimer " Librement ", les plus septiques réviseront sans aucun doute leur point de vue sur la question. 

    Gaulois.

    http://fukushima-informations.fr/?p=5481


    12 janvier 2013  in ACTUALITÉS FUKUSHIMA-INFORMATIONS | by admin
    (traduit et interprété de l’anglais par Katia Wery)

    Yoichi Shimatsu
    La projection de la CIA du taux de mortalité au Japon pour 2012 est indiquée sur ce tableau. Au lieu de cela, après la catastrophe de Fukushima, le taux de mortalité réel est le même que pour 2011.
    Contrevenant à l’assertion du gouvernement japonais prétendant que pas une seule personne n’est morte des radiations Fukushima, les chiffres de mortalité nationale qui viennent d’être publiés dans la Presse par le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales présentent des données indéniables confirmant un taux de mortalité record depuis la catastrophe du 11 Mars 2011.

    Un examen attentif et indépendant des données sur la mortalité au cours des années 2011 et 2012 suggère que la contamination radioactive des ressources alimentaire et de l’environnement du pays a déclenché ou contribué à au moins 6.000 morts et plus probablement des milliers d’autres.
    Le Ministère de la Santé cite les principales causes de décès comme le cancer, les maladies cardiaques, la pneumonie et les troubles cérébro-vasculaires (hémorragies et caillots dans le cerveau). Ces causes apparentes, dans nombre de cas, pourraient bien avoir été seulement le coup fatal porté à un patient dont la santé a été sérieusement compromise par l’exposition aux radiations. Les isotopes nucléaires, en particulier lorsqu’ils sont ingérés par l’alimentation ou inhalés par les poumons, peuvent être un facteur de cause primaire de la détérioration du système immunitaire, des nerfs et des muscles, rendant le patient beaucoup plus vulnérable à la défaillance d’un organe ou à l’attaque par des agents pathogènes.
    Le Japon a également connu une baisse record du taux de natalité national, avec seulement 1.033.000 nouveau-nés, soit une chute de 18.000 depuis l’année précédente. L’importante diminution du nombre de naissances indique la réticence des jeunes couples à devenir parents et à élever des enfants dans un pays inondé de radiations, qui affecte déjà la santé maternelle au cours de la période prénatale. La combinaison d’une augmentation des décès et d’un taux de natalité en baisse a pour résultat que la population du Japon s’est réduite de 212.000 individus au cours des 12 derniers mois – un bas record historique.
    Les Chiffres Ne Mentent Pas
    L’année record concernant la mortalité au Japon, 2011, a été témoin de 1.253.066 morts, sans compter les 2.700 victimes estimées du tsunami, portées disparues et qui sont présumées mortes. Selon les chiffres de
    l’Agence Nationale de Police, les 15.878 morts dus au tremblement de terre et tsunami du Tohoku sont inclus dans le total annuel.
    Maintenant, si les pertes humaines des désastres du Tohoku sont soustraites du total annuel de 2011, alors 1.243.188 personnes sont mortes de causes autres que le tremblement de terre et le tsunami.  Ce chiffre est inférieur à l’estimation du Ministère de la Santé pour le nombre de décès en 2012, qui s’élève à 1.245.000 morts.
    Ainsi donc, l’année dernière a été la période de 12 mois la plus meurtrière en termes de décès non liés à une catastrophe.  Cette hausse du nombre de décès ne peut pas être attribuée à un désastre majeur, à une contagion (comme les foyers de grippe aviaire des années précédentes) ou à un accident industriel majeur.  Le nombre record de décès en 2012 est resté inexpliqué par le Ministère de la Santé, qui ne cherche pas à enquêter sur la cause sous-jacente réelle.
    Sommes-nous ici en train de faire un jugement hâtif en liant le taux de mortalité record aux effets des radiations dues aux fusions de Fukushima ?  Absolument pas – la dure réalité des données indiquent exactement le facteur manquant que sont les radiation.
    A l’encontre de la tendance
    Pour les nombreux lecteurs qui n’aiment pas l’arithmétique, soit vous continuez avec ces calculs ou vous descendez directement aux sections suivantes.  Dans les quatre années de 2007 à 2010, la mortalité nationale a augmenté avec un taux constant de 0,28 décès pour 1.000 personnes.
    Qu’est-ce qui explique la tendance à la hausse des accidents mortels ?  Cette période de quatre ans a été témoin de la mort de patients âgés de plus de 70 ans dont les enfances ont coïncidé avec les privations dues à la Seconde Guerre mondiale et aux années de l’immédiate l’après-guerre.  Beaucoup ont souffert de mauvaise santé chronique en raison de malnutrition, tuberculose ou hépatite au cours de leur jeunesse.
    La Grande Faucheuse a enlevé bon nombre de ces seniors en moins bonne santé, laissant un certain nombre de personnes âgées en relativement bonne forme – dont une majorité de femmes, moins exposées que leurs époux aux risques industriels de l’après-guerre (produits chimiques industriels,  pesticides, forte consommation de tabac, alcool frelaté, etc.).  En 2011, le taux de mortalité, ayant atteint son apogée, a ralenti, indiquant par là qu’une tendance inverse débuterait en 2012, compte tenu de la meilleure santé des survivants dans une société connue pour sa grande espérance de vie.
    C’est pourquoi, la C.I.A. dans son « World Factbook » (janvier 2011, avant la catastrophe du Tohoku) avançait qu’en 2012, le taux de mortalité du Japon diminuerait radicalement après l’apogée de 2011, passant de 10,09 ‰  à 9,15 ‰ personnes, soit un point plus bas que le taux de 2007.  Si l’énorme baisse du nombre de naissances depuis la catastrophe de Fukushima n’a pas été prise en compte, la population japonaise aurait dû enregistrer une légère augmentation en 2012.
    Converti en chiffres bruts, on pourrait raisonnablement s’attendre à une diminution du total des décès en 2012 à moins de 1.239,00, ou environ 6.000 de moins que l’estimation actuelle du Ministère de la Santé.  Les tendances très attendues de la diminution de la mortalité et de la croissance démographique ne se sont pas produites, pas après Fukushima.
    Les Radiations comme Cause Probable
    La disparité de 6.000 morts de plus que prévu indique une cause cachée pour ces décès inattendus.  De nouveau, sans aucune pandémie majeure ni de catastrophe au cours des 12 derniers mois, le seul facteur externe qui puisse expliquer cette flambée des décès est l’exposition aux radiations.
    Ce nombre est une estimation extrêmement prudente, basée sur une projection assez circonspecte de la C.I.A. pour un taux de mortalité en baisse.  Vu sous un autre angle, 6.000 morts dépassent le bilan de chaque contagion depuis les épidémies de typhoïde du 19ème siècle qui ont fait rage au Japon.
    Comment les radiations ont-elles tué ces milliers de japonais ?  De mes discussions passées avec des cardiologues japonais, environ 7.000 personnes au Japon meurent de maladie cardiaque chaque année, soit d’une insuffisance cardiaque, soit d’un infarctus.  En raison de leur poids moyen corporel, qui est plus léger par rapport à d’autres ethnies, les Japonais âgés ont tendance à avoir un cœur de taille beaucoup plus petite, les rendant plus vulnérables aux facteurs externes.  Le césium, lorsqu’il a été ingéré et qu’il a circulé dans le sang, a tendance à s’accumuler dans la chair, en particulier dans les muscles involontaires du cœur.  L’irradiation interne à courte distance, conséquence de cette contamination, affecte le rythme cardiaque, causant une crise fatale.
    Un autre organe vital, constamment irrigué par le sang, est le cerveau, dont le circuit est sensible aux neutrons émis par le césium.  Des lésions cérébrales consécutives peuvent provoquer des convulsions et des hémorragies, qui peuvent être le plus souvent fatales
    Les Japonais âgés, les hommes en particulier, sont plus sensibles aux doses de radiations du fait de leur exposition antérieure au cours des deux décennies d’essais nucléaires atmosphériques dans le Pacifique Sud.  Ces eaux chaudes sont des zones propices pour la pêche au thon, qui constitue une part importante du régime alimentaire national, plus particulièrement pour les résidents plus âgés.  Un autre facteur de vulnérabilité parmi cette génération d’après-guerre sont les hautes doses répétées de rayons X lors des radiographies à une époque où la tuberculose était un risque majeur de santé publique.
    Prévisions pour les Baby-Boomers et leurs Enfants
    A cause du déni de la part des autorités sanitaires et de la communauté médicale quant à l’irradiation, on  peut constater un certain manque de lignes directrices.  Quelques timides projections sont fournies ici, quoique certes basées sur un ensemble de données officielles discutable.
    Le taux croissant de mortalité ne se poursuivra probablement pas pendant de nombreuses années, étant donné que la génération des enfant du baby-boom, relativement en bonne santé, atteint actuellement l’âge de la retraite.  Du temps de leur enfance, la nutrition, la santé publique et les soins médicaux s’étaient considérablement améliorés partout au Japon.  En raison de leur forte consommation d’alcool et de cigarette, cependant, l’exposition aux radiations dues aux présentes fusions Fukushima va probablement accélérer les cancers du poumon, du foie et du cerveau.
    On peut s’attendre à ce que la mortalité infantile, qui n’a pas encore montré de forte hausse dans les résultats de 2011-12, augmente significativement à partir de 2015, compte tenu de la période « de gestation » de la leucémie, des maladies cardiaques et des cancers du poumon ou de l’intestin.  Une crise majeure en pédiatrie a cependant déjà commencé, avec de nombreux rapports de nodules au larynx que présentent les enfants de Fukushima.  La menace pour la santé des enfant partout dans la nation est ancrée dans le manquement criminel du Ministère de l’Éducation Nationale quant à assurer une alimentation non-irradiée dans les programmes des repas.  La fourniture de bœuf radioactif dans les cantines scolaires va bien au-delà de la simple négligence et l’on peut pointer du doigt la corruption parmi les motifs d’accusation d’homicide – ce qui est possible dans tout pays fondamentalement démocratique, mais ce que le Japon n’est pas.
    La politique du déni des radiations ne fait qu’ajouter à l’actuelle tragédie consécutive à la fusion des réacteurs de Fukushima.  La réduction des effectifs de la population du Japon va probablement durer pendant un autre demi-siècle, à moins qu’une seconde vague de fusions ne transforme l’archipel en un désert inhabitable.  Menant une politique irrationnelle, le gouvernement actuel semble en effet déterminé à agir dans ce sens, amener une apocalypse nucléaire sur les rangs décroissants du peuple japonais.
    Appel à l’éthique médicale
    Liés par leurs normes désuètes de strict respect de la vie privée, les médecins et les hôpitaux sont en défaut face à leurs patients en ne s’exprimant pas ouvertement en faveur de la santé publique, à commencer par le fait qu’ils n’ont pas blâmé le Ministère de la Santé pour avoir publié un rapport stipulant que la contamination ne représente pas une réelle menace pour la santé.  La fusion des réacteurs de Fukushima pose une question d’importance vitale et le Serment d’Hippocrate exige une prise de position éthique courageuse parmi les professionnels de santé.
    Tandis que les décès liés aux radiations sont à un niveau épidémique, le plus grand problème est de vivre dans un environnement submergé de radiations et sans cesse aggravé par les retombées de Fukushima.  On ne se débarrasse pas des maladies liées au rayonnement et celles-ci dureront tout le restant de la vie.  Ces maladies, avec leurs nombreux symptômes irritants et douloureux, peuvent difficilement être qualifiées de « supportables ».  Privé d’emplois et de soins médicaux, beaucoup de citoyens ont choisi de se suicider plutôt que de continuer dans une misère sans espoir.  L’acceptation désinvolte du suicide d’un voisin désespéré est un déshonneur déplorable, d’autant plus que cela se passe dans l’une des sociétés les plus riches au monde.
    La responsabilité de ces décès et suicides se trouve dans une bureaucratie tyrannique et les politiciens pro-nucléaires qui nient l’existence d’une menace de santé publique liée à l’irradiation.  Même leur dernier rapport policé sur les données démographiques de 2012 émanant du Ministère de la Santé, ne peut que silencieusement pointer qu’une « épidémie de radiation » se répand à travers le Japon.
    Pourtant les officiels continuent sans vergogne et répètent cet évident mensonge prétendant que personne n’est mort de la pluie mortelle de Fukushima.  A cause de cette règle qui enseigne de « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire », les Japonais qui sont en train de mourir sont prisonniers sur la Planète des Singes.
    Yoichi Shimatsu, auteur scientifique basé à Hong-Kong, et ancien rédacteur en chef du « Japan Times Weekly ».
    traduction interprétation Katia Wery
    Pour comprendre les dégâts que fait la radioactivité cette vidéo explicative sur le site.

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    Au Japon, un opposant aux déchets de Fukushima a été arrêté

    http://www.reporterre.net/spip.php?article3690

    En décembre, Masaki Shimoji a été arrêté par la police d’Osaka. Cet universitaire s’oppose à la dispersion de déchets radioactifs de la région de Fukushima vers d’autres régions du Japon.
    Thierry Ribault - 7 janvier 2013

    Le dimanche 9 décembre 2012, la police du département d’Osaka a arrêté Masaki Shimoji, professeur associé de finance publique à l’université Hannan.
    Le 22 décembre, lors d’une conférence de presse, il sera dévoilé que ce sont des membres de la « Police de sûreté », héritière directe de la « Police politique spéciale », démantelée en 1945 par les forces d’occupation américaines, devenue depuis une division de la protection des personnalités de la Police Métropolitaine de Tôkyô, qui ont mené l’arrestation de Masaki Shimoji, avec la coopération de représentants officiels de son université.
    De fait, le 6 décembre 2012, trois jours avant l’arrestation, le président et le vice-président de l’université Hannan ont reçu la visite de deux détectives de la section 3 de la Police de sécurité (la section 3 se consacre officiellement à la protection des personnalités étrangères telles que les ambassadeurs et les chefs d’Etat) et d’un détective du commissariat de Matsubara. Il leur est alors notifié que l’arrestation aura lieu le 8 décembre et que le bureau du prévenu sera perquisitionné le 10 décembre.
    Toutefois, un appel ultérieur de la police à la présidence informera cette dernière que l’arrestation sera décalée au 9 décembre, ce à quoi la présidence donnera son accord. Aucun mandat n’a été fourni, ni demandé par l’université, lors de la perquisition du bureau du professeur Shimoji.
    Trois délits sont allégués à Masaki Shimoji : « violation de la loi sur les services de chemin de fer », « obstruction vigoureuse au bon déroulement des affaires » et « violation de propriété ». Les faits reprochés à Masaki Shimoji remontent au 17 octobre 2012, jour où il a participé à une manifestation d’opposition à la dissémination des débris radioactifs (et accessoirement chargés en amiante) du Tohoku, devant une des entrées de la gare d’Osaka, puis traversé la même gare pour rejoindre la mairie.

    Intervention de Masaki Shimoji - désigné par la flèche rouge - dans la gare d’Osaka en octobre 2012
    C’est cette traversée jugée intempestive qui lui vaut, apparemment, avec quatre autres personnes, d’avoir été arrêté deux mois après les faits, une semaine avant les élections du 16 décembre.
    « Une lutte pour sauver notre avenir »
    Selon l’association des « Citoyens contre la dissémination des matériaux radioactifs », une telle arrestation est « illégale », et Masaki Shimoji « devrait être relâché immédiatement », considérant qu’il s’agit d’ « une grossière tentative d’intimidation exercée sur les citoyens opposés à la dissémination nationale des matériaux radioactifs ».
    Cette association est en lutte contre le programme gouvernemental visant à « partager la charge entre tous », programme qui consiste à convaincre les gouvernements locaux d’accueillir au plus vite une part des débris afin de commencer les opérations d’incinération dès février 2013. Plusieurs villes, dont Osaka, ont déjà mené des tests d’incinération considérés comme « sans problème pour la sécurité » par les autorités bien que contestés par les résidents.
    Selon le Mainichi du 18 septembre 2012, la ville de Kitakyushu dans le sud du pays, accueille depuis septembre 2012 des débris contaminés acheminés par bateau par l’entreprise Kajima dans le cadre d’un contrat de 2 milliards de yens (20 millions d’euros) depuis le Tohoku afin de les incinérer.
    Un responsable de la mairie déclarait au même quotidien : « Peut-être nous ne devrions pas le faire, mais c’est de la responsabilité du gouvernement de nous le dire dans le cas contraire. »
    La municipalité a mobilisé une entreprise privée chargée d’effectuer un contrôle des rumeurs et des commentaires négatifs relatifs à son initiative. Il s’agit pour la municipalité de « s’assurer que des messages sans fondement ne génèrent pas de rumeurs dommageable aux activités du tourisme, de l’agriculture et de la pêche. »
    Le 30 août 2012, lors d’une réunion publique à la mairie d’Osaka, où parapluies et bouteilles d’eau avaient été confisqués à l’entrée, le maire d’Osaka, ex-gouverneur du département d’Osaka, avocat et vedette de télévision, Tôru Hashimoto, connu notamment pour ses appels en faveur d’un Japon armé de la bombe atomique, avait rétorqué aux résidents qui désapprouvaient le plan d’incinération des débris du Tohoku (Osaka compte accueillir 36 000 tonnes de débris d’ici avril 2014) : « La politique municipale n’est pas guidée par vos opinions. »
    Outre son investissement auprès des familles de réfugiés du nucléaire - on compte environ 6000 déplacés, forcés ou volontaires, originaires du département de Fukushima, et déclarés dans la mégalopole de Kobe, Kyoto, Osaka -, Masaki Shimoji a pris activement part à la campagne d’opposition aux différents projets des grandes agglomérations japonaises relatifs à la réception, l’incinération des débris contaminés en provenance du Nord du Japon, puis l’épandage des cendres issues de ces débris incinérés.
    Depuis le centre détention où il a été placé, Masaki Shimoji a fait parvenir un appel daté du 12 décembre dans lequel on peut lire : « Comme je l’ai inlassablement répété, la dissémination des débris dans tout le Japon ne sera d’aucun bénéfice pour quiconque. Les budgets dédiés à la reconstruction des zones dévastées seront canalisés vers l’incinération, freinant les avancées en matière de reconstruction. La radioactivité sera propagée, contraignant ceux qui vivent dans les zones affectées à endurer les conditions de la contamination, et les responsabilités de TEPCO seront ainsi diluées.
    Nous paierons cela de notre vie, de celle de nos enfants et de celle des enfants à naître. Une telle politique irresponsable ne devrait pas être autorisée. Nous devons arrêter cela. Ceux d’entre vous qui ont étudié la question et combattu ensemble, n’abandonnez pas et continuez la lutte. Quant à ceux qui ignorent les enjeux de l’incinération des débris, qu’ils en prennent connaissance et nous donnent un coup de main. C’est une lutte pour sauver notre avenir. »
    Une solidarité radioactive
    Les débris contaminés se retrouvent effectivement au centre d’une conception inédite de la solidarité. On connaissait la solidarité active, mais on ignorait tout, jusqu’à présent, de la solidarité radioactive, le ministère de l’Environnement ayant dans un premier temps, en août 2011, fait voter une loi, la première du genre dans l’archipel, autorisant les départements et les municipalités à demander au gouvernement de désigner certaines communes comme candidates à l’évacuation de décombres contaminés, puis dans un second temps, dès le 18 novembre 2011, convié des élus locaux à des « voyages de découverte » des mêmes décombres, afin de les convaincre d’en accepter une partie sur leur territoire.
    Afin de parachever ce programme de dilution comme solution à la pollution, le Premier ministre Yoshihiko Noda a, dans un troisième temps, le 16 mars 2012, fait parvenir une lettre à trente-cinq départements et dix grandes agglomérations leur demandant d’accueillir une part des 4 millions de tonnes de déchets contaminés des départements d’Iwate et de Miyagi et de Fukushima.
    Huit départements et huit grandes agglomérations urbaines (dont Tokyo et Osaka) avaient promptement répondu favorablement et proposé de recevoir près d’un million de tonnes de décombres contaminés. Il est toutefois fort probable que sur l’ensemble des 27 millions de tonnes de débris à traiter, bien plus de 4 millions soient contaminées.
    Le site d’enchères en ligne Yahoo Japan, tout comme le magazine Sotoko et la chaîne de radio J-WAVE, participent activement à cette campagne du ministère de l’Environnement en affichant sur sa page principale des slogans du type « Participez à la destruction des débris du désastre », « Travaillez comme bénévole ! » ou « Aidez les municipalités qui acceptent les débris du désastre ! ».
    « L’heure est venue de faire face à l’autorité de la nation »
    Le communiqué paru dans le journal Asahi du 17 août 2011 annonçant le vote de la loi sur la dissémination des débris radioactifs précisait utilement que, « bien que spécifiquement conçue pour gérer les retombées de l’accident nucléaire de Fukushima, cette loi pourra aussi être appliquée lors de tout autre accident nucléaire qui pourrait survenir ».
    Il est vrai que le seul principe de précaution que les autorités reconnaissent désormais comme pouvant être effectivement mis en œuvre, est celui qui consiste à garantir la protection de l’industrie nucléaire des effets négatifs, du point de vue de la perception du public il s’entend, que peuvent susciter les retombées de ses activités sur la bonne marche de ces dernières.
    La radio-équité, consistant à disperser les radionucléides concentrés dans une partie d’un territoire en un nombre de lieux le plus grand possible dans le but d’en diminuer la concentration, est censée rendre soutenable la charge de radioactivité des uns, tout en en assurant le partage équitable avec les autres.
    L’accès démocratique à la protection consiste donc désormais à accéder démocratiquement à la contamination dans le cadre d’un partage des nuisances, et à garantir par là même l’acceptabilité des conséquences néfastes du désastre nucléaire en soumettant chacun à l’adaptation à un milieu morbide.
    Dans sa lettre du 12 décembre, Masaki Shimoji demande spécifiquement « aux enseignants de l’université, aux médecins et aux scientifiques, et à tous ceux considérés comme des spécialistes, d’écouter les citoyens et d’apprendre d’eux qui semblent sans instruction et émotifs et dont la parole demeure non-entendue et ignorée. » (…) « Restez du côté de ceux qui s’opposent et agissent de manière à faire connaître la vérité » (…)
    « Soyez toujours du côté de ceux qui ont le moins de pouvoir et aidez les. Même s’ils commettent des erreurs, usez de votre autorité quand il s’agit de faire face à ceux qui sont au pouvoir. Votre champ de spécialité n’a aucune importance ; ayez le courage de parler haut et fort. »
    Dans une seconde lettre écrite en prison deux jours plus tard, Masaki Shimoji confie : « L’heure est venue de faire face à l’autorité de la nation, et cela me rend nerveux. Je ne peux pas les combattre seul. »
    Au tribunal, lors de l’audience du 18 décembre, il déclare : « Les personnes qui se sont fermement opposées aux interférences abusives et aux actions injustes menées par la police d’Osaka ont été arrêtées l’une après l’autre. Il s’agit là d’une situation inhabituelle qui rappelle les pratiques de la « Police politique spéciale » d’avant la seconde guerre mondiale. Je voudrais rappeler que le tribunal a la lourde responsabilité soit d’inviter à, soit d’empêcher la répétition de l’âge des ténèbres de la justice. »
    (On a appris le 29 décembre que Masaki Shimoji avait été libéré par les autorités la veille. Un autre manifestant reste toutefois incarcéré au motif d’ « obstruction au bon déroulement des affaires »).

    Thierry Ribault est chercheur au CNRS à Tokyo.
    Il est co-auteur avec Nadine Ribault de Les Sanctuaires de l’abîme. Chronique du désastre de Fukushima, Editions de l’Encyclopédie des Nuisances, Paris, 2012, 144 p.
    Source et photo : Courriel à Reporterre
    Lire aussi : La synthèse du rapport sur la catastrophe de Fukushima traduite en français

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  • Séjour en territoire non contaminé pour des enfants de Fukushima

    Voici le témoignage d'un ami lors de son séjour au Japon. 

     Membre du collectif  " IndependentWho " ( Indépendence pour l'OMS ) , Christophe Elain représente le collectif genevois afin de fédérer les moyens entre différents pays dont le japon, victime de la catastrophe de Fukushima.

    Gaulois.

    http://independentwho.org/fr/2013/01/08/sejour-enfants-fukushima/

    8 - janvier - 2013

    Makiko Fujimoto
    A l’occasion des vacances de fin d’année, un troisième séjour a été organisé dans la ville de Takashima, une ville proche de Kyoto, pour des enfants vivant dans des zones fortement contaminées par la catastrophe de Fukushima.
     
    C’est une mère de famille, Makiko Fujimoto, qui est à l’initiative de ces séjours, simplement parce que pour elle, il est naturel de faire le maximum pour que les enfants, d’où qu’ils soient, puissent être heureux, sans souffrances.
     
     
    Pas habituée à organiser ce genre d’événement, cela n’a pas été simple pour elle au début mais elle a eu l’agréable surprise de voir les bonnes volontés répondre présentes de diverses manières (dons d’argent, dons d’aliments, gîte loué à prix coutant, bénévoles pour cuisiner…).

                                                              Des bénévoles très efficaces en cuisine

    Ainsi, après un premier séjour au printemps 2012, puis un second durant l’été, c’est une quarantaine d’enfants, accompagnés d’une dizaine de parents, qui ont pu bénéficier pendant 9 jours de ce troisième séjour et quitter pour un petit moment les endroits fortement contaminés où ils vivent.
    Pendant quelques jours, ils vont donc pouvoir bénéficier d’une nourriture non contaminée, biologique, variée et très bien présentée.
     

                                                                   Une nourriture variée et non contaminée

    Jeux variés et activités diverses sont aussi au programme et l’ambiance qui règne et les rires montrent que tout cela est fort apprécié.

                                               Atelier « Mochi », préparation traditionnel à base de riz gluant

    Si les enfants présents sont majoritairement de la région de Fukushima, d’autres viennent de la région voisine d’Ibaraki et d’autres encore de Chiba (près de Tokyo), région plus éloignée mais néanmoins contaminée.
    Bien sûr, ces familles sont particulièrement sensibilisées. Elles ont fait suivre des examens médicaux à leurs enfants : nodule à la thyroïde, césium 134 et césium 137 dans les urines… Les parents ont évidemment en commun une forte inquiétude. Aussi, ce qui est énormément apprécié de tous, dans ce cadre privilégié, c’est de pouvoir enfin parler de ce qui les préoccupent, surtout pour les parents qui vivent près de Fukushima car là-bas il est très difficile, voir impossible, d’évoquer la catastrophe et les problèmes que posent la radioactivité.
    En effet, il y a déni, réaction classique dans les cas de grandes catastrophes, mais aussi le fait que les personnes qui abordent ce sujet sont considérées comme des gens qui nuisent au futur de Fukushima alors on se tait. De plus, quand on sait la discrimination dont ont été victimes les hibakushas (survivants de la bombe atomique), et que déjà, pour les habitants de la région de Fukushima cette même discrimination a commencé, cela n’incite pas à s’exprimer. Alors, oui le soulagement est réel quand enfin on peut parler librement sans crainte d’être mal vu ou rejeté.
    Ce qui est difficile pour les parents, c’est le fait de ne pas avoir de réponses claires sur les risques. Le flou et la minimisation des risques sont savamment orchestrés par le lobby nucléaire et le gouvernement, bien aidé en cela par les médias « classiques ». Alors, tous sont avec la même question : quitter ou non cette région contaminée. Et à l’incertitude concernant les risques sanitaires vient s’ajouter le contexte professionnel, familial de chacun, son attachement à un endroit… La décision n’est pas forcément simple à prendre. Que faire, qui croire ?

                                        Le plaisir de pouvoir jouer dehors sans s’inquiéter de la radioactivité

    Rencontrer ces parents a été très intéressant et j’ai éprouvé une réelle joie à me retrouver au milieu de ces enfants plein de vie, mais en même temps, il m’a été difficile de ne pas penser que dans quelques années, pour certains d’entre eux, ils auront à souffrir de cette terrible radioactivité. Il y a 3 semaines de cela, les membres de l’AIEA et du lobby nucléaire, à la conférence de Koriyama, affichaient, eux, leurs certitudes : « l’accident de Fukushima n’a tué personne et nous n’avons pas noté de problèmes de santé dues à une contamination radioactive parmi les travailleurs ou la population. » dixit M.Weiss de l’Unscear. Et Maria Neira, représentante de l’OMS, n’en finissait plus d’énumérer la longue liste des soi-disant activités de l’OMS concernant cette catastrophe. Alors, lorsque je retournerai à nouveau devant l’OMS pour faire la vigie, plus que jamais, j’aurai envie, je crois, de porter ce panneau qui dit « Dissimulation et non-assistance = crime ».
    Christophe Elain ( Premier plan à droite sur la photo )

    Kyoto – 08 janvier 2012  

    Présentation d’IndependentWHO aux adultes de ce séjour


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  • La croix du cimetière

    Pour qui se prennent-ils ceux-là. Seraient-ils des disciples intégristes du pape Urbain ІІ, en plein moyen âge. Auraient-ils le mauvais goût de repartir en croisades ? 
    Les religions et philosophies qui s'y rattachent doivent rester libres de toute contrainte.
    Une croix à l'entrée d'un cimetière n'a rien à voir avec celles que l'on peut voir sur les tombes.
    Dans le premier cas, c'est une façon d'imposer la religion. Il y a eu assez de souffrances par les victimes de l'église au cours des siècles passées.

    Les lois sont ce qu'elles sont, mais celle de 1905 est une bonne chose.
    Nul ne doit être tenu ou empêché d'adhérer à une religion. Il ne faut jamais perdre de vue que toute religion imposée est dangereuse et sectaire.
    Gaulois.

     


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  • Ginza Nucléaire et obésité radiophobie

    Ce qui est le plus redoutable, c'est la perfide désinformation des grands médias, comme toujours à la botte ou complices des pouvoirs en place, disciples de la secte nucléaire.

    N'hésitez pas à consulter aussi le site de l'observatoire du nucléaire http://observ.nucleaire.free.fr/  qui donne régulièrement des informations sur le Japon, parmi un tour d'horizon international sur le nucléaire.

    Communiqué d'une personne de mes connaissances.

    Gaulois.

    Vidéo à voir.
    http://kna-blog.blogspot.fr/2012/12/ginza-nucleaire-n-rohl-1995.html
    Le problème c'est qu'à défaut d'être visionné par les japonais, on les noient sous des
    fausses informations ou pas d'information du tout. On les formate dès
    l'enfance à obéir aux hiérarchies, institutions etc.
    C'est comme sur ce que l'on peut lire sur le site de fukushimaDiary,
    toujours les mêmes info déconcertantes;
    datées du 30 Décembre 2012
    https://www.facebook.com/FukushimaDiaryFR?filter=1

    /"Au Japon, Maeshima a été infirmière scolaire pendant 25 ans.
    S'appuyant sur cette expérience, elle a fait du bénévolat pendant
    environ un an à l'école élémentaire "Mano" de Minami Soma, un village
    qui a été évacué sur ordre après l'accident à la centrale nucléaire.
    Elle témoigne de la série de problèmes qu'elle a rencontrés avec les
    enfants.

    "Certains cherchent à grossir [à traduire par"s'amaigrissent" sans
    doute] tandis que d'autres prennent trop de poids et deviennent obèses",
    dit-elle. "Les maux de tête et de fréquentes insomnies font que certains
    enfants manquent l'école."
    Ce n'est pas tellement la vue des blessures physiques dues à la
    radioactivité, c'est plus de voir la vie des enfants sens dessus-dessous.
    "Comme prévu, tous les enfants sont stressés", dit Maeshima. "Ils ont
    l'air très bien mais plus j'en apprends sur leur situation familiale,
    plus je m'inquiète pour eux"."
    [...]
    Des conséquences imprévues sur la santé des enfants

    Pour protéger les habitants contre la radioactivité le gouvernement a
    imposé une limite stricte du temps à passer à l'extérieur des maisons.
    Beaucoup d'enfants de Fukushima sont ainsi restés enfermés pendant plus
    d'un an. Des conséquences inattendues de cette limitation ont pris de
    court Maeshima au cours d'un voyage scolaire.

    Alors que les élèves de l'école élémentaire Mano marchaient dans les
    environs d'une centrale située à moins de deux miles de là, elle a
    remarqué qu'un grand nombre d'entre eux étaient à bout de souffle. "Leur
    endurance a bien diminué", dit-elle.
    Après le déjeuner, les élèves ont été ravis de pouvoir jouer au
    ballon-prisonnier dans un grand gymnase mais c'était plus que ce que
    leur corps pouvait supporter. "En moins de 10 minutes, trois élèves sont
    venus à moi avec des étourdissements," dit-elle. "C'était juste un
    ballon-prisonnier." Elle dit que, pour garder les enfants en bonne
    santé, un gros travail attend les enseignants à l'avenir.

    Les habitants présentent des symptômes "étranges"

    Quelle est la quantité de radioactivité nocive aux humains ? Le Japon se
    pose la question depuis que la centrale nucléaire de Fukushima a explosé
    après le tsunami.

    Maeshima fait du bénévolat depuis Janvier à l'école primaire de
    Fukushima qui se trouve hors de la zone d'évacuation entourant la
    centrale nucléaire dévastée. Certaines mères ont dit à Maeshima que dans
    les six mois qui ont suivi la fusion des réacteurs nucléaires de la
    centrale et la libération de radioactivité qui en a résulté, elles ont
    perdu leurs cheveux. "Leurs cheveux ont commencé à tomber", dit-elle.
    "Elles étaient presque chauves. Elles m'ont dit qu'elles portaient des
    perruques". Un administrateur du bureau de son école, une femme de 26
    ans, lui a dit que sa gorge avait commencé à lui faire mal et que ses
    ganglions lymphatiques avaient commencé à enfler.

    Dans les deux cas, les médecins ont dit aux femmes qu'il n'y avait aucun
    moyen de déterminer si ces symptômes étaient provoqués par les
    radiations. Mais, dans un cabinet médical, les femmes ont vu d'autres
    patientes présentant les mêmes symptômes, dit Maeshima. "Ils ont subi un
    stress énorme et ces symptômes peuvent être causés par ce stress",
    dit-elle. "Ce peut être un impact direct de la radioactivité mais
    personne, pas un médecin, ne peut le certifier"."/

    et un autre post toujours daté du 30 Décembre 2012:
    /"Quelqu'un que je connais par Twitter a déménagé dans le Sud-Est asiatique.
    C'est pour raison professionnelle de son mari mais pour elle c'est une
    évacuation.
    Elle était dans Chiba avec ses enfants, un point chaud connu.
    Elle tweetait qu'elle saignait du nez et que ses enfants étaient
    fatigués, fiévreux, etc.
    Ils étaient très inquiets mais ont du rester là plus d'un an.

    Elle a fait faire des prises de san...g à ses enfant dans le nouveau
    pays mais les résultats ne sont pas très bons.
    Ils montrent une chute des globules blancs, des hématies, des
    plaquettes, etc. et les enfants sont toujours excessivement fatigués.

    La deuxième année va bientôt se terminer. Je commence à craindre qu'il
    soit trop tard pour évacuer.
    Certains ont déjà accumulé trop de radioactivité par l'air, l'eau et la
    nourriture.

    Je me demande parfois quoi publier sur le Fukushima Diary. J'aime être
    clair et logique.
    Arrêter les centrales nucléaires, démanteler la centrale de Fukushima,
    minimiser les expositions à la radioactivité, ce sont les seules et
    uniques portes de sortie. Même en arrêtant toutes les centrales
    nucléaires, on sera toujours exposé. De plus, démanteler la centrale de
    Fukushima n'aide pas à arrêter les autres centrales nucléaires. Ce sont
    des problèmes différents.

    Je pense personnellement que l'évacuation est la décision fondamentale
    et c'est ce que j'ai fait.
    L'évacuation vous aide à arrêter d'être irradié et parce que vous n'avez
    plus à payer de facture d'électricité, ça aide à faire arrêter les
    centrales nucléaires, chose qui peut aussi booster les démantèlements.
    Toutefois, ce n'est pas facile pour la plupart des gens.

    2011 n'en finit pas. On est seulement au début du 25e mois après 2011.
    Plus ça dure, pire c'est.

    Que faire ? C'est la question.
    La plupart des japonais sont comme assommés par le choc et choisissent
    la mort lente.
    La mort lente est le mode de vie de suivre la tendance en espérant
    mourir avant que la souffrance n'arrive.
    La souffrance est transmise à la génération suivante. Voilà comment on
    gagne du temps en sacrifiant la vie des enfants.

    Je ne souhaite pas grand chose. J'espère seulement qu'autant d'enfants
    que possible arriveront à sortir de cette prison."
    /
    Cela est fou, presque deux ans après, les gens (la plupart?) sont
    toujours maintenues dans l'ignorance et le fatalisme, on veut qu'ils se
    laissent mourir, on veut leur faire croire que l'obésité ou le "manque
    de souffle" est due à leur situation d'enfermement alors que ce sont les
    problèmes thyroïdiens dues à leur contamination radioactive qui
    provoquent ces désordres. Et il n'y a pas seulement les problèmes
    thyroïdien bien sûr. Est-ce bien cela?

    Cela correspond à l'info de l'AFP d'il y a une semaine qui laissait
    entendre cette farce de l'obésité Et radiophobie et repris en cœur par
    pas moins d'une dizaine de médias.
    Cela rappelle les beaux jours de "Radio
    Paris".https://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_Paris

    http://www.vivre-apres-fukushima.fr/fukushima-un-nombre-croissant-denfants-deviennent-obeses-a-cause-du-manque-dexercice-lie-a-la-crainte-de-lexposition-aux-radiations/


    http://www.carevox.fr/enfants-ados/article/fukushima-les-enfants-prennent-du
















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  • Ces riches qui deviennent pingres

     Et oui, chez ces gens-là, c'est aussi la crise ! Comme disait Jacques Brel " Chez ces gens-là, on n'cause pas, on compte..

    Je suggère que les gens " Bénéficiaires " du RSA puissent aussi bénéficier d'un yacht à 12 millions d'euros, afin qu'ils puissent se rendre à pole emploi le plus proche de Monaco...Par la mer évidemment.

    Gaulois.

     

     

     

     

     


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  • Actualité

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Poursuivre et contrôler les chasseurs est sans doute une bonne chose, mais ce sont tous les chasseurs qu'il faudrait poursuivre. Autrement dit, la chasse devrait être abolie depuis des lustres.

    Quand j'entend dire qu'il y a des chasseurs éthiques, respectueux des règles de sécurité et de la faune, ça me défrise. Pourquoi ces fanatiques chassent-ils ? Pour vivre, se nourrir ? Non, par plaisir sadique de traquer le gibier et souvent le faire souffrir. 

    Cet article ne dit pas ce que devient le butin saisi. D'abord les fusils. Il y a fort à parier qu'ils sont revendus à l'occasion de marchés clandestins entre les autorités et fédérations de chasse. Le gibier fait probablement le bonheur de ceux qui, très officiellement, participent pour le plaisir à des chasses pas plus ethiques que ceux qu'ils condamnent.

     

    Combien faudra-t-il de morts, avant que cesse cette barbarie d'un autre temps ?

    Gaulois.

     


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  • Le Japon va-t-il sortir de sa sortie du nucléaire ?

    C'était prévisible. Tout ou presque est remis en cause à chaque changement de gouvernement, au Japon comme ailleurs.
    Le nucléaire a de beaux jours devant lui ? Pas si sûr car les protestations fusent un peu partout. Il y a de moins en moins de consensus au sein même des gouvernements sur la question de l'énergie nucléaire. Il faut le dire et le redire, les décisions de maintenir le nucléaire sont prises et imposées dans l'arbitraire, depuis des décennies. 

    Gaulois. 
     
    Valéry Laramée de Tannenberg
    Le 02 janvier 2013
    Faute de consensus, le nouveau gouvernement n’a pas encore de politique énergétique. Mais il pourrait en rédiger une. A condition de se concilier les bonnes grâces des bouddhistes et des parlementaires américains.
    Il fallait s’y attendre. Sitôt installé, le gouvernement conservateur japonais revoit la politique énergétique japonaise. Dans un entretien accordé le 30 décembre à la chaîne de télévision TBS, le nouveau Premier ministre a clairement annoncé la construction de nouvelles centrales nucléaires. «Ces réacteurs seront complètement différents de la vieille tranche n°1 de Fukushima, qui a été construite il y a 40 ans», a indiqué Shinzo Abe. Le leader du parti libéral démocrate (PLD) tire-t-il déjà un trait sur la lente sortie du nucléaire, annoncée il y a seulement trois mois par l’ancienne majorité? [JDLE] Pas si sûr.
    D’abord, parce qu’il est peu imaginable que Tokyo lance un nouveau programme électronucléaire avant d’avoir autorisé le redémarrage des 48 réacteurs mis en sommeil après le 11 mars 2011. Ce qui n’est pas pour tout de suite. Reprenant les propos de Shunichi Tanaka, le patron de la Nuclear Regulation Authority (NRA), l’Asahi estime qu’il ne sera pas possible de boucler ce délicat dossier en moins de trois ans, comme souhaité par Shinzo Abe.
    Autre obstacle au nucléarisme du chef du gouvernement nippon: le manque d’entrain de ses ministres et alliés politiques. Le puissant ministre du commerce (et à ce titre en charge des questions énergétiques) se retranche derrière la NRA, nouvellement indépendante. «Pour évaluer leur sûreté [des réacteurs], nous nous appuierons sur le point de vue d’experts de la NRA», confirme Toshimitsu Motegi. Un point de vue que ne partageront sans doute pas les membres du Nouveau Komeito, un parti bouddhiste de centre droit allié au PLD.
    Très lié à la secte Soka Gakkai, le mouvement dirigé par Natsuo Yamaguchi, qui a envoyé 40 représentants et conseillers à la Diète, a toujours milité pour une réduction de la «dépendance à l’énergie nucléaire en accroissant autant que faire se peut l’utilisation des énergies renouvelables et les économies d’énergie». Le Nouveau Komeito, dont l’un des membres est ministre du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme, est évidemment totalement opposé à la construction de nouveaux réacteurs.
    Les négociations entre les deux formations s’annoncent donc musclées. D’autant que le cabinet Abe prévoit de publier en juillet prochain son projet de nouvelle politique énergétique. Un programme qui devra définir le nouveau mix énergétique de l’archipel et fixer sa contrainte carbone.
    En attendant, les industriels prennent leurs précautions. Depuis quelques mois, un consortium comprenant notamment Japan Petroleum Exploration, Nippon Oil and Energy Corp., Mitsubishi Gas Chemical, fait le siège des autorités de l’Alaska. Ces gros consommateurs de gaz donneraient cher pour que les Américains construisent un nouveau gazoduc reliant les formidables gisements de Prudhoe Bay (1.000 milliards de mètres cubes de réserve) à la côte sud de l’Etat. Un gaz qui pourrait être ensuite liquéfié pour être envoyé par méthaniers vers Yokohama.
    Leur demande a été reprise à haut niveau. En avril dernier, le Premier ministre japonais d’alors, Yoshihiko Noda, avait lors d’une visite officielle pressé Barack Obama d’autoriser les exportations gazières vers le Japon. Ce que la Maison blanche n’a toujours pas fait. Ce qui n’interdit pas l’optimisme. En juillet dernier, Osaka Gas et Chubu Electric ont signé des accords au Texas, en Louisiane et dans le Maryland pour importer, à partir de 2017, jusqu’à 30 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an.
    Mais pour que les accords deviennent contrats et que le gazoduc voit le jour en Alaska, les entreprises japonaises devront contourner, outre l’administration Obama, un autre obstacle majeur : le parlement américain. Nombre de sénateurs et de représentants craignent que l’exportation du gaz américain ne conduise à son renchérissement aux Etats-Unis. Inacceptable, pour ces défenseurs de l’American Way of Life.

    ---------

    Huit soldats de la Marine américaine ont porté plainte

    Un porte avion de cette envergure doit posséder les appareils nécessaires pour mesurer précisément la radioactivité. S'ils estiment avoir été fortement irradiés inutilement et à leur insu, les marins américains devraient porter plainte contre leur propre gouvernement. En fait, les officiers ne pouvaient pas ne pas connaître le taux de radioactivité à bord de ce bâtiment de guerre.
    voir le mémoire officiel ci-dessous ( en anglais )

    http://www.stripes.com/polopoly_fs/1.202195!/menu/standard/file/TEPCO_COMPLAINT.pdf

    On apprend dans ce mémoire que le président Obama et sa petite famille
    étaient partis en voyage dans l'hémisphère sud dans la semaine qui a
    suivi le 11 mars.
    Lui par contre semblait bien informé !!!

    Les expressions « Envoyer les troufions au casse-pipe » ou bien comparer les soldats à « De la chair à canon » prennent ici toute leur signification. L'armée Américaine a des précédents en la matière comme en Irak, en ex-Yougoslavie ou en Afghanistan, dont les soldats rentrent aux pays « Irradiés » par les munitions à l'uranium appauvri.
    L'armée française aussi, avec les essais nucléaires en Algérie et pendant laquelle les soldats servaient de cobayes.  
    Gaulois.

    Le Monde.fr avec AFP | 28.12.2012
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/12/28/huit-soldats-de-la-marine-americaine-portent-plainte-contre-tepco-apres-fukushima_1811263_3222.html

     

     

     

     

     

     

    Le porte-avions de la VIIe flotte américaine, "Ronald-Reagan", le 12 mars 2011. | REUTERS/HO

    Huit soldats de la Marine américaine ont porté plainte, vendredi  28 décembre, contre la compagnie japonaise Tepco, qu'ils accusent d'avoir menti sur les niveaux de radiations émanant de la centrale nucléaire de Fukushima en mars 2011.
    Ils réclament plusieurs centaines de millions de dollars à la société, estimant qu'elle n'a pas transmis les véritables mesures aux capitaines de l'USS-Ronald-Reagan, engagé dans les opérations de secours après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
    Tepco et le gouvernement japonais "ont toujours assuré qu'il n'y avait pas de danger de contamination par les radiations pour le porte-avions ou son équipage", souligne le texte de leur plainte déposée devant une cour fédérale de Californie.
    Les autorités japonaises ont insisté pour dire qu'il n'y avait pas de risque "immédiat" tout en "mentant effrontément à propos de la fusion du réacteur" à la centrale de Fukushima, soulignent les avocats des plaignants.
    PREMIÈRE PLAINTE DÉPOSÉE À L'ÉTRANGER
    La plainte accuse Tepco de négligence et d'imprudence et demande que la compagnie soit reconnue responsable de l'exposition aux radiations du navire et de son équipage, et aussi d'avoir conçu une centrale qui n'était pas sûre. L'USS-Ronald-Reagan s'est trop approché de la centrale et "les plaignants doivent désormais faire face à une vie entière d'empoisonnement aux radiations et doivent supporter ce qui aurait pu et aurait dû être évité". Une des membres de l'équipage, qui était enceinte lors du déploiement dans la zone, a joint sa fille âgée d'un an à la procédure judiciaire.
    Au Japon, Tepco, cité par l'agence Kyodo News, a souligné qu'il s'agissait de la première plainte déposée à l'étranger visant sa gestion de la catastrophe. "Nous ne ferons pas de commentaires tant que nous n'en aurons pas reçu copie", a fait savoir la société.
    Un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant avaient entraîné la submersion des installations de la centrale de Fukushima, le 11 mars 2011, causant le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl en Ukraine en 1986.


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  • Vaccins

    La vaccination est de plus en plus suspectée d'effets indésirables, voir dangereux. Les soupçons dont fait état cet article ne sont pas anodins.

    Comme d'ailleurs les polémiques qui se sont développées autour de la grippe A, le médiator, etc...

     

    S'il y a, et c'est probable, des effets d'exagérations dans la critique, il ne faut surtout pas oublier que les laboratoires ne sont pas des philanthropes et que les dérivent sont inévitables.

    Gaulois.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Ce que les médecins pensent de la vaccination

    Enquête non publiée, et pour cause. Bonne lecture.

    Gaulois.

     Mercredi 21 novembre 2012
    Ce que les médecins pensent de la vaccination : l’enquête-choc, non publiée, de l’INPES *

    Alors que l’on nous a seriné, pendant des années, que les doutes sur les vaccins n’avaient pas lieu d’être, “que ces produits étaient parmi les plus sûrs”, que le corps médical est en majorité en faveur des vaccins et que les populations sceptiques sont très minoritaires et soit-disant d’origine sectaire, une enquête-choc de l’INPES (tellement choc d’ailleurs qu’elle en est restée NON PUBLIEE) démontre tout le contraire.
     
    L’INPES (Institut National de Prévention et d’Education à la Santé) a en fait réalisé, en 2005, avec l’Institut de Sondage BVA, une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 400 médecins français, généralistes et pédiatres afin d’évaluer leur perception de l’utilité et de la sécurité des vaccins. Les résultats sont si éloquents qu’il fallait, bien entendu, tenter au maximum, d’en dissimuler les résultats au public….
    58 % des médecins se posent des questions sur l’utilité des vaccins donnés aux enfants. 
    31 % des médecins se posent des questions sur la sécurité des vaccins.
    La référence à cette enquête est donnée, très confidentiellement, aux praticiens dans le document de l’INPES intitulé “Vaccinations, Guide pratique pour le praticien” et est notée comme suit :
    ”BVA. Étude sur les vaccins pédiatriques auprès des médecins généralistes et des pédiatres. 2005 : p. 31 – non publiée.”
    EST-CE VRAIMENT NORMAL, démocratiquement parlant, que de tels résultats soient demeurés aussi longtemps aussi confidentiels ?
    Car, pendant ce temps, la plupart de ces médecins QUI DOUTENT soit de l’utilité soit de la sécurité ont fort probablement continué à vacciner aveuglément de peur de faire part publiquement de leurs doutes, en commençant par leur patientèle !!!
    Si ces médecins ont ainsi accepté de donner franchement leur avis dans ce type d’enquête, c’est bien entendu parce qu’ils ont forcément dû recevoir une garantie absolue d’anonymat.
    L’omerta est si forte que, dans les faits, hélas, c’est toujours le sinistre “Faites ce que je dis, pas ce que je fais” qui prévaut. Au détriment du patient bien sûr et de son droit à un consentement libre et éclairé.
    Il n’en reste pas moins qu’avec de tels chiffres, plus aucune obligation vaccinale d’aucune sorte ne saurait encore trouver la moindre légitimité scientifique ou démocratique.
    Source : http://www.inpes.sante.fr/50000/OM/pdf/vaccination/09vod_guide-medecin.pdf

    * Institut National de prévention et d'éducation pour la santé

     

     


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