• Zone de non-droit

    Le Perray-en-Yvelines est une zone de non droit à l'encontre des gens du voyage. C'est d'ailleurs le cas sur la plus grande partie du territoire français.

    Osons le dire haut et fort, le racisme et la xénophobie en france ne date pas d'hier. 

    http://catherinegreze.eu/blog/?p=1289

    Les français n'hésitent pas à dire qu'il y a beaucoup trop d'étrangers en France, même à l'encontre des gens du voyage qui sont aussi français ! (1) En revanche, je n'ai jamais entendu qu'il y avait trop de français à l'étranger, comme par exemple en Afrique. La France-Afrique, vous connaissez ?

    La France veut bien quelques étrangers à condition qu'ils bossent dans les domaines les plus ingrats ( construction des routes par les arabes dans les années 50, mineurs polonnais,etc... )

    (1) La confusion est de taille car les gens du voyage sont aussi français que vous et moi.

    Gaulois.

    Avant que la haine et le mépris dégénère, accroche ta caravane et reprend ta route, car de plus beaux paysages t'attendent.

    Le maire n'en veut plus !

    Sommés de déguerpir !


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  • Souriez, vous êtes irradiés !

       Une déclaration, une injure de plus aux victimes, à mettre sur le compte de la secte nucléaire.

    Vous lisez bien :

    " L'impact de la radioactivité ne vient pas vers les personnes souriantes. Il vient vers les personnes nerveuses (...) Ceci est prouvé par l'expérimentation sur les animaux "
    Yamashita Shunichi, Département de Médecine moléculaire de l'Université de Nagasaki,
    intervenant à Fukushima.

    http://www.youtube.com/watch?v=g0i7BgwNtiQ

    http://onaironaironair.wordpress.com/2011/05/27/conferencier-shunichi-yamashita-professeur-duniversite-de-nagasaki/

    ---

    On ne vit jamais deux fois la même chose

    http://fukushima-diary.com/

    [Édito]

       Le 18 mars 2011 à 13:00, j’étais dans une voiture toutes fenêtres fermées et climatisation coupée.
    C’était deux jours après que le plus gros nuage de retombées ait touché Tokyo et la révolution était toujours dans l’air.
    Je travaillais comme ingénieur civil sur un chantier BTP.
    Parce que Tepco avait commencé son “Blackout Électrique” pour nous montrer à quel point l’électricité est précieuse, on ne pouvait plus travailler à l’intérieur des bureaux et j’ai été affecté au chantier pour le travail de terrain.
    La décision de la société de nous faire travailler dehors parce que nous ne le pouvions plus à l’intérieur aurait été juste si la radioactivité n’avait pas été là.
    Je ne pouvais pas comprendre pourquoi ils ne comprenaient pas le risque radioactif mais je devais obéir sous peine d’être viré.
    Je demandais à mes amis des réseaux sociaux – la plupart d’entre eux étaient hors du Japon – de m’envoyer un email dès qu’il se passait quelque chose de terrible à Fukushima.
    Ce jour-là j’ai appris deux choses :
    1. Si vous suivez les vieux japonais vous êtes cuits.
    2. L’information est capitale, vraiment.
    En regardant les cendres voler au-dessus de la rue, je me rêvait éveillé d’être le dernier être vivant de l’île, rapportant le niveau de radioactivité, les créatures mutantes et mes propres problèmes de santé.
    1 an et 10 mois sont passés. Je suis de l’autre côté de la planète.
    Toutefois, je ne retrouverai jamais ce que j’ai perdu pendant mes stupides rêves éveillés de ces jours-là.
    Il y a 2 types d’erreurs. Les unes sont celles que vous pouvez rattraper à tout moment, comme de se couper les cheveux trop court, ou bien de se tromper d’achat, etc. Les autres sont celles que vous ne pouvez pas réparer, comme la santé ou le temps.
    Chaque fois que je regarde cette photo je pense à ça.
    Ne gaspillez pas cet éditorial, j’espère que vous apprenez de mes regrets.

    ---

    «Fukushima a brisé des familles»

    Le Courrier  
    16 JANVIER 2013

    http://www.lecourrier.ch/105036/fukushima_a_brise_des_familles

    Thierry Jacolet
    IMPACT SOCIAL • L’accident nucléaire a provoqué une fracture sociale dans la région contaminée. Le chercheur Alain Kaufmann a étudié sur place ses répercussions sur la vie des habitants.
    C’est une menace invisible et inodore. Elle a pourtant déjà fait pas mal de dégâts depuis qu’elle est entrée par effraction dans la vie des habitants de la Préfecture de Fukushima, il y a bientôt deux ans. Le risque radioactif a fait éclater des familles et des communautés entières parmi les 2 millions d’habitants de cette région contaminée. Mais aussi au sein des milliers d’évacués des environs de la centrale accidentée qui ont été envoyés dans cette préfecture pour être logés dans des abris provisoires.
    «Le désastre a provoqué une fracture sociale», résume le sociologue des sciences Alain Kaufmann. Le directeur de l'Interface sciences-société à l’Université de Lausanne a séjourné dernièrement dans cette préfecture meurtrie avec trois collègues de l’Université de Caen, dans le cadre d’un programme de recherche du CNRS baptisé NEEDS (nucléaire, environnement, énergie, déchets et société). Il a rencontré les autorités et la population. Interview.
    Quel est l’impact social de la catastrophe?
    Alain Kaufmann: Les conséquences sont profondes. Près de 250 000 personnes ont été déplacées dans et à l’extérieur de la Préfecture de Fukushima. Beaucoup de familles ont été brisées car il y a eu de fortes tensions concernant ces départs. Ce qui a conduit à une hausse du nombre de divorces. Les hommes, qui assurent le plus souvent le revenu de la famille, ont dû ou voulu rester en zone contaminée. Les femmes sont souvent parties avec les enfants.
    Ce sont les mères de famille qui souffrent le plus?
    Oui car ce sont elles qui se projettent le plus dans le futur à travers leurs enfants, notamment leurs filles car elles ne savent pas si leurs filles pourront avoir un jour des enfants ou s’il y a un risque d’anomalies. Cette mémoire s’inscrit dans les corps des femmes et pourrait se transmettre de génération en génération. Fukushima a réactivé le spectre d’Hiroshima et de Nagasaki.
    Comment sont accueillies les personnes transférées de la zone évacuée vers les villes ou villages de réfugiés?
    Pas nécessairement bien. Les autorités locales craignent une stigmatisation. Certains cas ont été rapportés dans les médias concernant des enfants dans les écoles. Ce phénomène avait déjà été observé à Hiroshima et Nagasaki avec les hibakushas. Des communautés ont été souillées par la radioactivité. Certaines personnes ne veulent même pas déclarer qu’elles sont déplacées. Elles se sentent déclassées par leur statut de «réfugié».
    De quelle manière ces réfugiés du nucléaire tiennent-ils le coup?
    Par la reconstruction communautaire. Les gens hébergés dans des appartements ou des villages provisoires sont souvent très seuls au début. Alors, ils reconstituent des communautés de personnes déplacées. C’est le cas de certaines paysannes du village d’Itate qui se sont remises à pratiquer l’agriculture bio près de la ville de Fukushima. Les rituels traditionnels contribuent aussi à mieux digérer la catastrophe. Le drame est que ces réfugiés sont sortis de leur communauté. Ils n’ont plus leur réseau de sociabilité. Certains sont relogés dans des conditions difficiles comme des containers. Ils le vivent très mal.
    Et dans les zones contaminées, comment les habitants restés sur place se comportent-il face à la radioactivité?
    Comme on a pu l’observer à la suite de Tchernobyl, mais de manière beaucoup plus importante, les gens tentent de s’approprier les moyens de radioprotection, en faisant eux-mêmes des mesures. En particulier les paysans qui analysent leur production pour limiter la contamination alimentaire. Le citoyen doit se débrouiller seul. C’est grave. L’Etat s’est déresponsabilisé.
    Quels genres de traumatismes avez-vous observé parmi la population?
    On observe beaucoup de stress post-traumatique, notamment chez les enfants qui sont logés dans les villages provisoires de réfugiés. Il y a aussi beaucoup de colère.
    De la colère contre qui?
    Contre le gouvernement, les industriels du nucléaire, certains scientifiques et experts japonais. Ils font des discours lénifiants pour dire qu’il n’y a pas de risque. Comme certains lobbys pronucléaires au niveau international, ils affirment que les effets les plus dévastateurs des accidents nucléaires sont liés à l’anxiété – la radiophobie – et non l’irradiation. Un expert japonais a même dit qu’il fallait sourire aux radiations pour ne pas subir de dommages! Il y a une crise de confiance parmi la population. Les autorités ont même revu à la hausse les doses limites de radioactivité considérées comme acceptables dans le reste du monde. Il y a aussi eu une campagne de culpabilisation des Japonais qui ne mangeaient plus les produits en provenance de Fukushima. Ils ont été taxés de mauvais citoyens.
    Les autorités font-elles quand même des efforts en matière de prévention ou de protection?
    Les autorités de Fukushima et le gouvernement sont dans une optique de retour à la normale et de reconstruction avec le programme de décontamination (ndlr: ébranchage, nettoyage au Kärcher de bâtiments, décapage de la terre sur 5-10 centimètres...). Il est très difficile pour un Etat d’abandonner une partie importante de son territoire pour des centaines d’années. Comme il est très difficile sur le plan culturel et affectif d’abandonner ou de raser des sites parfois sacrés tels que des forêts contaminées. La catastrophe nucléaire produit une fracture irréversible dans le temps et dans l’espace. C’est toute la mémoire sociale qui est affectée, comme la capacité à se projeter dans le futur. I


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  • Ayraultport

     Voilà qui est clair sur les intentions du premier sinistre et, du même coup, pour qui doutait encore d'un accord entre PS et EELV.
    Jean Marc Ayrault est prêt à tout pour soutenir un projet aussi dément qu'inutile tel que l'Ayrauport. Lorsqu'il souligne qu'il y a de la casse aux sommets internationaux, il oublie juste de préciser qu'elle vient surtout des pitbulls à la solde des instances gouvernementales.
    Nous ne le dirons jamais assez, Ce n'est pas un parti politique et ses membres qui sont critiquables, mais le pouvoir en place, quel qu'il soit.
    C'est un leurre de croire que l'apanage du terrorisme d'état est représentatif  d'une couleur politique.
    Il reste que les deux membres actuels d'EELV visés par Ayrault ne sont pas plus « Éthiques » que leur chef. La place est trop bonne et, plutôt que de cracher dans la soupe, ils préfèrent manger dans sa main.  

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-aeroport-notre-dame-des-landes_1188165.html

    Gaulois.


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  • Lyonnaise des eaux à l'école

    Pour compléter l'article précédent. Que reste-t-il de l'éducation nationale ?

    Là, c'est la Lyonnaise des eaux qui s'attaque aux écoliers, après s'être emparée du service " Public " de l'eau. Bientôt, les instituteur et professeurs seront issus de multinationales. Il est aisé de comprendre quelles seront les orientations de ces dernières.

    Gaulois.


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  • Cette rubrique est un lieu d'échanges techniques entre électroniciens. Elle est bien sûr ouverte à tous et les commentaires sont les bienvenus.

    Gaulois

    Cette ébauche de montage fonctionne à faible puissance.

    This draft assembly operates at low power.

     

    Gate mosfet

     

    Drain Mosfet


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  • Journal d’un prof d’histoire

    Le formatage de l'enfance est sans nul doute la pire des ignominies perpétrées par le pouvoir. Cela me fait penser à la doctrine des va-t-en-guerre qui prônent que pour avoir la paix, il faut préparer la guerre ! J'ai entendu un jour le directeur d'un site du CEA ( Commissariat à l’Énergie Atomique ), près de Dijon, interpellé par une centaine de personnes et FR 3, répondre, droit dans ses bottes :
    « Nous travaillons pour la paix » ! Ce site travaille sur la recherche en armement atomique....
    Ces gens là sont des fous dangereux.
    Si tu veux la paix, prépare la paix.
    Gaulois.

    Entre injonctions politiques, nostalgie d’un passé fantasmé et routines professionnelles, l'enseignement de l'histoire peine à se renouveler et surtout à faire sens auprès des élèves. Au point que l'on peut se poser la question : l'histoire à l'école, pour quoi faire ?

    http://blogs.rue89.com/journal.histoire/2013/01/13/leducation-civique-au-college-ca-sert-aussi-faire-la-guerre-229389

    L’éducation civique au collège, ça sert aussi à faire la guerre
    Bernard Girard
    Enseignant en collège
    Publié le 13/01/2013 à 11h33

    Dans le but d’entraîner les élèves de 3e à l’épreuve écrite d’éducation civique au diplôme national du brevet (DNB) – car en France, le civisme est soluble dans l’examen écrit – l’académie de Nantes a préparé et mis en ligne un sujet test : les missions de l’armée française.
    Pourquoi pas, sauf que, dans le cas présent, les candidats ne sont pas évalués sur leur esprit critique, leurs capacités de raisonnement ni même de rédaction mais exclusivement – dans le cadre d’une stricte grille de « réponses attendues » – sur leur disposition à réciter un cours dont les contenus, définis par le ministère de l’Education nationale, ne souffrent aucune discussion.
    Sans état d’âme, mais aussi sans le moindre respect pour les convictions personnelles, les programmes d’éducation civique imposent sur la guerre et l’armée une vérité officielle, une morale d’état.

    Défilé militaire, août 2011 (Hoot/Flickr/CC)
       Pour un candidat au DNB, les missions de l’armée sont celles-ci et rien d’autre : « protéger le territoire français et sa population (dans le cadre de la défense globale) ; garantir les intérêts de la France ; former la jeunesse dans la JDC ». Il y a aussi les missions dites « de souveraineté », à ne pas confondre avec les missions « de présence » : assurer la paix et la sécurité internationale, et participer à des missions humanitaires ou à d’autres actions en collaboration avec l’UE, l’Onu et l’Otan.
    Convaincre que l’armée est un facteur de paix
    Actualité oblige, viendrait-il à l’esprit d’un citoyen ou d’un apprenti-citoyen de s’interroger sur la présence militaire française en Afrique depuis la fin officielle de la décolonisation ? De se demander au nom de quelle légitimité, au cours du demi-siècle écoulé, la France fait et défait les régimes politiques sur le continent, soutenant les plus autoritaires et les plus brutaux, sans être en mesure pour autant de garantir la paix et le développement ?
    De soupçonner dans ces expéditions, pudiquement baptisées « opérations extérieures », comme un arrière-goût de matières premières ? D’y voir comme un terrain d’expérimentation grandeur nature pour les industriels de l’armement, qui, de toutes manières, sauront en tirer de juteux contrats ?
    De justifier aux yeux de l’opinion publique l’extravagant budget militaire de la France (le cinquième plus important au monde) sans rapport avec les services rendus par l’institution ? Ou encore d’assurer aux dirigeants politiques un prestige et une autorité, certes provisoires, que leur compétence dans les autres domaines ne saurait leur apporter ?
    Autant de question priées de rester à la porte de l’école : en classe de 3e, le thème « la défense et la paix » doit convaincre sans discussion possible les collégiens que l’armée est un facteur de paix. Un enseignement d’autant plus verrouillé qu’il fait l’objet exclusivement d’une épreuve écrite obligatoire, sans recours au contrôle continu, à partir de questions biaisées téléguidant des réponses toutes faites, ces fameuses « réponses attendues » : avec l’éducation à la défense, le bourrage de crâne se trouve promu au rang d’examen.
    Une « culture de défense » qui s’incruste partout
    Cela dure depuis trente ans, depuis qu’un ministre (socialiste) de la Défense, Charles Hernu, s’était mis en tête de faire de l’école l’antichambre de la caserne, quand le service militaire, alors obligatoire, était vécu comme une corvée. Le 11 juillet 1982, il déclarait au Monde :
    « Il faut arriver à l’armée préparés, et préparés par l’école, le lycée et l’université. Il faut une symbiose avec l’Education nationale. »
    Depuis cette date, « l’esprit de défense », matérialisé par des protocoles conclus par les ministères de l’Education nationale et de la Défense (1982, 1989, 1995, 2007), de droite comme de gauche, est devenu un incontournable de l’éducation civique, jusqu’à la gangréner, et malgré cela ne suscitant que très marginalement l’opposition des enseignants chargés de l’appliquer.
    L’infiltration de l’éducation par la Défense nationale s’est encore aggravée avec la disparition du service militaire (1996), l’école se voyant en quelque sorte chargée d’assumer la mission auparavant dévolue à l’armée, autour de deux préoccupations principales : « répondre aux besoins de recrutement de l’armée » (protocole de janvier 2007) et promouvoir avec l’esprit de défense des habitudes de pensée qui interdiront, à l’âge adulte, toute remise en cause des politiques décidées dans ce domaine par les gouvernants.
    Avec une doctrine et un budget militaire « sanctuarisés », les politiciens unanimement au garde-à-vous devant toute opération militaire, l’armée, en France, est un tabou. Un tabou en germe dans l’éducation à la défense.
    Une « culture de défense »
    En affirmant qu’ « au collège et au lycée, l’ensemble des disciplines doit concourir à l’éducation à la défense », la circulaire du 13 septembre 2007 va très loin dans la manipulation des consciences. Elle met au service de conceptions idéologiques et politiques partisanes toute la hiérarchie de l’Education nationale, ainsi que l’ensemble des personnels mais aussi les programmes scolaires et jusqu’aux sujets d’examen, comme on le voit avec le DNB, pour aboutir à une « culture de défense » qui interdit toute remise en cause.
    Les « trinômes académiques », curieuses structures émanant à la fois du rectorat et de l’autorité militaire, se voient confier des responsabilités dans les domaines de formation des maîtres et d’accompagnement des programmes, aboutissant à ce que la sensibilisation des élèves aux questions de défense et de guerre soit assurée exclusivement par l’armée.
    Une éducation civique faite de questions/réponses, un enseignement qui – dans un domaine touchant aux convictions individuelles les plus profondes – refuse le débat et rejette l’exercice de l’esprit critique : c’est pourtant ainsi que l’Education nationale prétend former les citoyens.
    ----------------------

    VEOLIA à l'école

    Que viennent faire ces gens de Veolia dans l'enceinte de l'école ? L'éducation nationale et les parents font bon marché de l'éducation des enfants. C'est à eux de leur apprendre les règles de sécurité.

    A travers ces deux exemples, nous constatons l'apprentissage des futurs moutons, pour les loups, par les chiens de garde.

    Gaulois.


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  • Bure / Le chantier d’un siècle pour les déchets radioactif

       Le nucléaire et tous ses aboutissants, si vous préférez, les bras immondes de cette pieuvre qu'est la secte nucléaire n'en finit pas de nous surprendre.

    Extraction de l'uranium - Construction, gestion, démentellement des centrales - Gestion des déchets, etc.. 

    Mais faut-il vraiment être surpris ? Les citoyens ont-ils conscience que depuis un peu plus de 60 ans, nous sommes entrés dans l'hiver nucléaire.....L'Holocauste qui vient ! 

    Le Collectif contre l'Enfouissement  des Déchets RAdioactifs communique ( L'article de la Tribune est accessible seulement aux abonnés )

    Gaulois.

    http://burestop.free.fr/spip/spip.php?article509

      La Tribune / Pascale Braun       25.01.13

    POLÉMIQUE. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs s’apprête à lancer dans le sud de la Meuse un chantier de quelque 35 milliards d’euros pour enfouir les déchets les plus dangereux de l’industrie nucléaire française. Le débat public qui s’ouvrira en mars s’annonce houleux…

    Contesté avant même son ouverture, le débat public sur le projet d’enfouissement de déchets hautement radioactifs dans le sud de la Meuse débutera au printemps prochain et s’annonce houleux. Implantée dans le laboratoire de Bure (Meuse), depuis quinze ans, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a eu tout loisir de présenter le stockage profond de ces déchets comme une réponse sûre et pérenne à la question abyssale des résidus ultimes de l’industrie nucléaire. L’agence estime même avoir démontré la capacité de confinement de la couche d’argile souterraine des alentours de Bure. Elle s’apprête à présenter aux habitants des campagnes meusienne et haut-marnaise le projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) qui pourrait pousser dès 2015 sur l’une de ces collines verdoyantes et boisées, aux confins de la Lorraine et de la Champagne-Ardenne.

    Depuis l’annonce du projet Cigéo à la fi n de 2011, ce petit territoire du sud meusien, pauvre et isolé, se trouve confronté à des chiffres vertigineux. Le chantier, initialement chiffré à 13 milliards d’euros, pourrait selon des estimations officieuses se monter à 35 milliards d’euros. Durant plus d’un siècle, des milliers d’ouvriers creuseraient 15000 mètres de galeries à 500 mètres de profondeur pour y enfouir 80000 tonnes de déchets ultimes de l’industrie nucléaire française.

    Pour l’heure, seule la Finlande s’est engagée dans la voie de l’enfouissement des déchets nucléaires. Les habitants d’Olkiluoto témoignent d’une confiance sans faille en l’opérateur TVO, qui engagera à l’horizon 2020 l’enfouissement de déchets à vie longue à 430 mètres de profondeur dans une épaisseur de granite. Les habitants de la Meuse et de la Haute-Marne sont loin de partager cette sérénité. Au cours des dix dernières années, ils ont d’abord entendu l’Andra marteler la promesse « un labo, mais rien d’autre», avant de voir se profiler la «poubelle nucléaire» que dénonçaient les détracteurs.

    UN DÉBAT CLOS AVANT D’AVOIR COMMENCÉ ?

    En 2006, un premier débat public sur l’enfouissement des déchets avait exprimé une claire opposition, avant qu’à la veille des vacances parlementaires une loi votée par 19 députés seulement n’entérine le principe du stockage souterrain. Prévu sur une durée de quatre mois à compter de mars prochain, le débat sur Cigéo doit permettre aux habitants de la Meuse, de la Haute-Marne et des grandes villes limitrophes de s’informer et de s’exprimer librement. «Les débats publics ne sont pas des référendums, mais ils ont parfois débouché sur des décisions inattendues», souligne Claude Bernet, ancien fonctionnaire de la délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (Datar) qui préside la commission particulière du débat public (CPDP).

    Présentée comme l’unique option possible pour décharger les générations futures du fardeau des déchets nucléaires, la création d’une décharge souterraine dans la Meuse paraît de plus en plus inéluctable. Venus au début des années 2000 investiguer la capacité de confinement de la couche d’argilite callovooxfordienne constituée voici 150 millions d’années, les chercheurs de l’Andra ont conclu cinq ans plus tard à la faisabilité et à la sûreté de l’enfouissement. En 2009, l’agence a déterminé une zone d’intérêt pour une recherche approfondie (Zira) d’une trentaine de kilomètres carrés entre les villages de Bure, Ribeaucourt et Bonnet.

    Dès janvier 2012, elle a attribué au groupement Gaiya, constitué de Technip et d’Ingérop, les premiers contrats de maîtrise d’oeuvre du projet Cigéo pour un montant de 61 millions d’euros sur six ans. Bien avancées, les esquisses des deux bureaux d’études prévoient d’enfouir quelque 60000 colis de déchets à haute activité-vie longue (HA-VL), issus du coeur des réacteurs nucléaires, et des déchets à moyenne activité-vie longue (MAVL) qui se sont trouvés en contact avec le coeur du réacteur.

    Pressée par ses clients producteurs de déchets – EDF, le CEA et Areva – l’Andra compte déposer sa demande d’autorisation en 2015 et prévoit pour 2018 l’adoption d’une loi qui fixerait les conditions de réversibilité du stockage. Le chantier de creusement débuterait un an plus tard pour réception des premiers colis radioactifs en 2025. S’ouvrirait alors un siècle d’exploitation durant lequel l’Andra s’engagerait simultanément dans le creusement des galeries et dans les travaux de conditionnement, de manutention et d’enfouissement des colis radioactifs.

    Durant cette phase dite réversible, les déchets pourraient en théorie être récupérés si une autre solution voyait le jour. «La notion de réversibilité doit rester réaliste sur le plan industriel. Plus les travaux d’enfouissement avanceront, plus il sera difficile de récupérer les colis. Cigéo est fait pour être fermé. La gouvernance du planning de la fermeture se fera dans la transparence», assure le directeur des programmes de l’Andra, Thibaud Labalette.

    UNE MANNE FINANCÉE PAR EDF, LE CEA ET AREVA

    Pour l’heure, le projet reste pourtant bien flou. À la veille du débat public, l’Andra se refuse toujours à dévoiler la localisation précise de son futur centre d’enfouissement. Priés d’exprimer leur avis, les habitants de la Meuse et de la Haute-Marne n’ont pas connaissance du mode de transport choisi pour acheminer les déchets – en train ou en camions– depuis leur site d’entreposage actuel à La Hague (Manche), Marcoule (Gard) et Cadarache (Bouches-du-Rhône). La préfecture de la Meuse rendra prochainement public un schéma inter départemental de projet pour préfigurer les répercussions de Cigéo sur le logement, les infrastructures et les écoles. Ce territoire rural qui a aujourd’hui une densité de huit habitants au kilomètre carré verrait arriver jusqu’à 2000 travailleurs durant un siècle de chantier, puis un millier d’emplois pérennes. La perspective a de quoi séduire des départements fortement touchés par le chômage et… déjà tributaires de l’économie nucléaire.

    Car la Meuse et la Haute-Marne bénéficient, depuis l’implantation du laboratoire de Bure, de fonds d’accompagnement passés au cours de la dernière décennie de 10 millions à 20 millions, puis à 30 millions d’euros par département et par an. Financée par les producteurs de déchets, la manne du groupement d’intérêt public a permis de rénover les routes et les collèges et de multiplier les petits équipements communaux – et, de l’aveu même de certains élus, d’acheter les consciences. Toujours exsangues, la Meuse et la Haute-Marne se sont disputé âprement l’an dernier les retombées fiscales d’un éventuel enfouissement. L’accord acté en février 2012 par Éric Besson, alors ministre de l’Industrie, a entériné un partage à 60%-40% en faveur de la Meuse et la création d’une zone interdépartementale. Pour rassurer la Haute-Marne, l’Andra a validé le principe d’une descenderie de 5 kilomètres en pente douce qui relierait le site de stockage meusien à des installations de surface haut-marnaises.

    Selon le scénario de l’Andra, le centre de stockage se remplirait progressivement jusqu’à sa fermeture en 2130 au terme d’une loi autorisant le scellement irréversible. Les conditionnements en verre, les conteneurs en acier et les sarcophages en béton confine-raient la radioactivité des déchets durant plusieurs siècles avant que la roche ne prenne le relais. L’épaisseur de la couche freinerait alors la migration des radionucléides durant une centaine de millénaires, ne laissant s’échapper en bout de course que de rares éléments sans impact sur l’environnement.

    Les craintes d’aujourd’hui ne vont pas jusqu’à cet horizon inconcevable, mais se cristallisent autour des prochaines décennies. Organisée en septembre dernier à l’initiative du Comité local d’information et de suivi (Clis), une première réunion publique a mis en exergue des risques qui débuteraient dès l’arrivée du premier colis. S’appuyant sur la documentation de l’Andra, le chercheur indépendant Bertrand Thuillier a pointé des risques de combustion et d’explosion liés aux gaz bitumineux et à l’hydrogène émis par les colis. En cas d’incendie, les structures porteuses s’effondreraient en moins de deux heures, détruisant par là même la fonction de confinement de l’installation.

    L’hypothèse, émise par les chercheurs de l’Andra elle-même en 2005, était passée inaperçue. Ni les élus, ni les riverains n’avaient été alertés et l’information est apparue comme une découverte explosive. Le directeur de la maîtrise des risques à l’Andra n’a pu garantir le risque zéro. « Chaque fois qu’une nouvelle interrogation surgit, l’Andra répond qu’elle n’a pas encore la réponse, mais qu’elle la trouvera à l’avenir. Maître d’ouvrage à la fois de la recherche et du projet industriel, elle répond à la commande de financeurs pressés d’aboutir. La casquette de l’industriel l’emporte sur celle du chercheur», estime Benoît Jaquet, directeur du Clis.

    Les décennies écoulées témoignent d’une recherche écourtée par un timing législatif serré. Ainsi, en 1991, la loi Bataille prévoyait la création de plusieurs laboratoires pour comparer les capacités respectives de l’argile dans la Meuse ou dans le Gard et celle du granite, dans la Vienne. Confrontée à des controverses scientifiques et à de fortes oppositions locales, l’Andra s’est rabattue sur l’argile meusien, ôtant au laboratoire de Bure tout caractère comparatif. Centrées sur les capacités de confinement du callovo oxfordien, les recherches ont été freinées en 2002 par un accident mortel qui a bloqué le chantier de creusement durant un an. En 2005, l’Andra est néanmoins parvenue à remettre dans les délais son rapport de synthèse au gouvernement.

    La loi de juin2006 fut précédée d’un débat public sur la gestion des déchets radioactifs. Présidée par George Mercadal, aujourd’hui membre du comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique, la concertation a d’abord séduit l’ensemble des participants avant de les décevoir amèrement. «Les propositions du président, qui souhaitait organiser un débat national autour d’un film, n’ont pas été retenues. Alors que les débats concluaient à la nécessité de garder accessibles des déchets qui font peur, la loi a retenu exactement le contraire. Toute la population s’est sentie bafouée», prévient Michel Marie, porte-parole du collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs (Cedra). Alors que certaines associations envisagent de faire acte de présence au cours des réunions publiques pour dénoncer le projet, d’autres rejettent carrément le débat. D’autant qu’il y aura concomitance avec celui sur la transition énergétique, ce qui attise une nouvelle polémique.

    « Les deux questions n’ont pas grand rapport. Le débat sur la transition énergétique porte sur l’avenir tandis que l’enfouissement répond à une question du présent», estimait Claude Bernet lors de la présentation à la presse des travaux préparatoires au débat en décembre dernier. Pourtant, ouvertes par le débat public national, les questions du coût et du financement de la transition énergétique, du mix énergétique prévu en 2025 ou encore des choix en matière d’énergie renouvelables paraissent clairement connectées au projet d’enfouissement. Mi-décembre, 44 associations écologistes et environnementales lorraines ont demandé à la présidence de la République le report du débat sur l’enfouissement des déchets après celui sur la transition énergétique. La requête, que la commission nationale du débat public a jugée bien argumentée, risque d’achopper sur l’échéancier législatif. La loi de 28 juin 2006 ne laisse aujourd’hui plus que cinq ans pour confirmer l’option d’un enfouissement irréversible.

    -------------------------------------

    CIGÉO. Prévu pour une mise en service en 2025, le Centre industriel de stockage géologique accueillerait, durant plus d’un siècle, 2000 ouvriers qui creuseraient 15000 mètres de galeries à 500 mètres de profondeur pour y enfouir 80000 tonnes de déchets. Un débat public sur le projet, destiné aux habitants de la Meuse, de la Haute-Marne et des grandes villes limitrophes, débutera en mars 2013.

    LES DÉCHETS EN ATTENTE. Les déchets dits de haute activité et de moyenne activité à vie longue (HA-VL et MA-VL) proviennent principalement du secteur de l’industrie électronucléaire, ainsi que des activités liées à la force de dissuasion et à la propulsion navale nucléaire. Aujourd’hui, 60% des déchets MA-VL et 30% des déchets HA-VL destinés à être enfouis à Bure sont déjà produits.


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  • Convertisseur

    Cet article s'adresse plus particulièrement aux électroniciens, en tout cas à ceux qui savent lire et interpréter un schéma électronique.
    J'avais des scrupules à acheter tout fait un convertisseur 12 volts continu en 230 volts alternatif. En fait, le premier n'a pas tenu un an. Remplacé sous garantie, le second identique à peine deux ans !
    J'ai donc décidé de m'atteler à la fabrication d'un convertisseur « Fait maison ».
    Pour ce faire, j'ai trouvé sur le Net un schéma très intéressant dont j'ai adapté la disposition. Le schéma d'origine est ici, le texte explicatif est en anglais : http://homemadecircuitsandschematics.blogspot.fr/2012/12/make-this-ic-556-pure-sine-wave.html

    Après aménagement personnel, voici le schéma :

    Sur le schéma d'origine, IC2 et IC3 ne font qu'un puisqu'il s'agit d'un LM ou NE 556. Finalement, après réaménagement, nous voici en présence de trois SA 555, mieux adaptés aux températures « Hivernales ». La difficulté était de trouver des équivalents capables de tenir à ces basses températures négatives. Faut-il préciser que le 556 est un double 555. Les précisions techniques sont ici de l'auteur, en anglais : http://homemadecircuitsandschematics.blogspot.fr/2013/01/300-watts-pwm-controlled-pure-sine-wave.html
    La traduction en mauvais français est néanmoins compréhensible.
    Je suis en cours de construction de ce convertisseur et je posterai des infos lorsque le fonctionnement sera probant.
    Gaulois.


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  • Colonialisme nucléaire et dépendance énergétique

       Là encore et toujours, La nucléocrature n'a pas d'étiquette politique.
    Il ne faut jamais oublier que AREVA est l'un des tentacules de la secte nucléaire, au service de la France-Afrique colonialiste.

    Entre nous.
    Lors des vœux récents de l'ANDRA ( filiale de AREVA ) en Champagne Ardenne, Le député-maire Nicolas DHUICQ a tenu a dire son petit mot très révélateur, lisez bien :
    En annexe d’une phrase sur l’armée, sujet incontournable pour ce fanatique de tout ce qui est militaire, il a déclaré : “ On a besoin de l’uranium du NIGER pour assurer l’indépendance énergétique de la France ! ”.
    Ça ne s'invente pas !
    Gaulois.

    L'armée française pour protéger les mines d'uranium d'Areva au Niger :

    http://nigerdiaspora.info/index.php/les-infos-du-pays/politique/item/41277-niger--les-forces-sp%C3%A9ciales-prot%C3%A9geront-les-mines-duranium-dareva

    http://observ.nucleaire.free.fr/armee-francaise-niger-mines.htm

    Selon divers médias, le gouvernement français a décidé l'envoi très prochain des forces spéciales de l'armée "pour assurer la sécurité des principaux sites d'exploitation d'uranium de l'entreprise française Areva au Niger".
    Il s'agit là d'une décision injustifiable qui démontre, s'il en était encore besoin, que la "Françafrique" a encore de beaux jours devant elle et que les ressources naturelles du Niger appartiennent dans les faits à la France, aujourd'hui comme du temps de la colonisation.
    L'envoi des forces spéciales pour sécuriser l'approvisionnement en uranium des centrales nucléaires françaises achève de démontrer que, contrairement à une idée fausse insidieusement entretenue, l'atome n'apporte aucune indépendance énergétique  : 100% de l'uranium "français" est importé, et l'armée est envoyée pour protéger son extraction.
    Les formes vont assurément être soignées : de même que l'armée française a été envoyée au Mali "à la demande du Président de ce pays ami", il est clair que le concours des forces spéciales françaises va être sollicité par le Président du Niger, M. Issoufou, qui n'est autre… qu'un ancien cadre d'Areva !
    Mais ces manœuvres cousues de fil blanc ne masquent pas l'aspect parfaitement colonialiste des interventions militaires de la France en Afrique, et la volonté de Paris de continuer à s'approprier à bas prix l'uranium du Niger, spoliant ainsi depuis 40 ans le peuple de ce pays.
    Rappelons que l'Observatoire du nucléaire est assigné en justice le 1er février au TGI de Paris (1) pour avoir accusé Areva de pratiquer la corruption auprès des dirigeants du Niger (2). Areva parle de "diffamation" mais les accusations portées apparaissent parfaitement justifiées.
    Par ailleurs, l'armée n'a théoriquement pas pour mission de protéger des intérêts industriels privés. Areva est certes détenues par l'Etat français, mais c'est une société anonyme qui a adopté de longue date les méthodes des multinationales.
    Il semble que les autorités françaises s'apprêtent à expliquer que le coût de la sécurisation des mines d'uranium par l'armée française sera facturé à Areva : il parait évident que ce ne sera le cas que très partiellement. D'ailleurs, l'intervention militaire française au Mali vise elle aussi à sécuriser l'approvisionnement de la France en uranium du Niger, or le coût de cette intervention n'est pas facturé à Areva…
    L'envoi des forces spéciales françaises achève de démontrer que l'industrie nucléaire ne nuit pas seulement à l'environnement et aux être vivants, mais aussi à la démocratie.
    (1) http://observ.nucleaire.free.fr/assignation-observatoire-par-areva.pdf
    (2) http://observ.nucleaire.free.fr/corruption-areva-niger.htm 


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  • Terrorisme d'Etat

    Difficile de ne pas réagir à cet article.

    Enfin quoi, de quel terrorisme est-il question ? Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à une quelconque vérité, venant des médias, sur le terrorisme, le vrai; le terrorisme d'état. De gauche comme de droite, le terrorisme d'état n'a pas besoin de couleur politique pour être bien réel, ne serait-ce que pour mieux assoir le pouvoir, afin d'asservir les populations. Il n'est pas nécessaire de sortir des grandes écoles pour en comprendre le fonctionnement.

    Les règlements de comptes des politiques dans les couloirs des assemblés ne sont que des    amusettes destinées à détourner l'attention et qualifier de terroristes les peuples qui se révoltent.

    Gaulois.

     


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  • La cravate du Président

    Il faut croire que les médias n'ont pas grand-chose à croquer. A moins que ce soit intentionnel afin de nous détourner des vrais problèmes de société.
    Quoi qu'il en soit, nous n'avons rien à faire de la position de la cravate du Président. Elle est souvent de travers ? Et alors !
    Devons-nous y voir un signe de faiblesse ? Car c'est bien connu, les hommes portent une cravate pour indiquer la direction de leur cerveau.  

    Gaulois.


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  • Nouvelle rubrique

    Une nouvelle rubrique à consulter et qui fait suite à l'article ci-dessous sur les cancers.

    " Nucléaire - L'holocauste qui vient "

    N'oubliez pas de consulter, comme je le recommande régulièrement, le site de l'observatoire du nucléaire qui donne de sinformations régulières sur la secte nucléaire : observ.nucleaire.free.fr


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  •    Vous l'avez remarqué, le nucléaire tient une place importante sur mon blog. Il y a tellement à dire et à dénoncer sur cette question. J'ai donc créé une nouvelle rubrique qui s'intitule : " Nucléaire - L'holocauste qui vient ".

    Les articles qui suivent sont significatifs de l'ordre mondial qui règne maintenant et qui, grâce ou plutôt à cause du nucléaire, conduit inexorablement vers un Holocauste. 

    Gaulois.

     

    Interview de Leuren Moret, spécialiste des sciences de la Terre: Un holocauste nucléaire mondial nous menace

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     Un lien parmi d'autres sur le net :

     djamazz.centerblog.net/4483824-un-holocauste-nucleaire-mondial-nous-menace-

    Un holocauste nucléaire mondial nous menace

    Leuren Moret est une spécialiste des sciences de la Terre qui passe tout son temps à informer les citoyens, les médias, les membres des parlements et du Congrès ainsi que d'autres responsables sur les problèmes posés par la radioactivité. Elle a commencé à tirer la sonnette d'alarme en 1991 au Livermore Nuclear Weapons Lab après avoir été témoin d'une fraude scientifique importante sur le Yucca Mountain Project. Elle travaille actuellement en tant que scientifique indépendante spécialiste de la radioactivité dans différents groupements de par le monde. Elle a participé à la sous-commission des Nations Unies qui a enquêté sur l'uranium appauvri (UA). Elle a été témoin au Tribunal pénal pour l'Afghanistan au Japon en 2003, présenté un exposé à la Conférence mondiale sur les armes à l'uranium, à Hambourg, en octobre 2003, et est intervenue en janvier 2004, à Bombay, au Tribunal mondial des femmes sur les crimes de guerre des Etats-Unis ainsi qu'au Forum social mondial.

    Un holocauste nucléaire mondial nous menace
    Iconoclast: Quels sont les derniers développements en matière de réduction de l'exposition des troupes américaines à l'UA?

    Leuren Moret: Une jeune ancienne combattante, Melissa Sterry, a déposé dans son Etat du Connecticut un projet de loi demandant des examens médicaux indépendants pour les vétérans des guerres du Golfe et d'Afghanistan jusqu'en 2001.
    Elle a dit l'avoir fait parce qu'elle était malade et que ses amis étaient morts pour avoir servi lors de la guerre de 2003. Je me suis intéressé à cette loi et je lui ai parlé. Hier, elle a témoigné deux fois aux Nations Unies. J'ai dit: «Pourquoi ne pas introduire cette loi dans la législature de tous les Etats américains, car elle informe le public et incite les médias à en parler?»

    Les USA refusent toute responsabilité aux niveaux international ou national. Ils ont totalement étouffé l'affaire, comme pour l'agent Orange, les «vétérans atomiques»1 et le projet "Mkultra"2. C'est le même phénomène, mais le problème est beaucoup plus grave, parce qu'il concerne l'avenir génétique de tous ceux qui ont été contaminés. Maintenant, de vastes régions du globe sont contaminées par l'UA. On en a utilisé une telle quantité! En nombre d'atomes libérés dans l'atmosphère – un professeur japonais a fait le calcul – cela représente plus de 400 000 bombes de Nagasaki. Et ce nombre est sous-estimé.

    La plus grande tragédie de l'histoire du monde

    Je suis allée en Louisiane en avril 2005, invitée à parler pendant trois jours à l'université de la Nouvelle-Orléans. Un des vétérans présents m'a demandé de participer à leur manifestation dans les rues de la ville. Il a présenté la loi du Connecticut aux législateurs, appuyé par deux d'entre eux, et il leur a dit: «Il vous suffit de remplacer Connecticut par Louisiane.» Eh bien, vous n'allez pas me croire, la loi a été adoptée hier par 101 voix sans oppositions ni abstentions.

    Je souhaite que vous en parliez, car nous avons besoin de cette loi au Texas. Le Nevada est sur le point de la proposer. Le député au Congrès Jim McDermott va l'introduire dans la législation de l'Etat de Washington. Nous voulons que le gouverneur du Montana le fasse également car c'est le premier gouverneur à demander le retour de sa Garde nationale. Je crois que la moitié de ses membres est de retour. Il a dit: «J'en ai besoin dans mon Etat.»

    Le problème de l'UA est vraiment épouvantable. Je ne crois pas qu'il y ait une plus grande tragédie dans l'histoire du monde.

    Y a-t-il un risque que les armes à l'UA utilisées ailleurs contaminent l'atmosphère ici?

    L'atmosphère est contaminée partout dans le monde. Il suffit d'une année pour que le mélange se fasse complètement. Je suis une spécialiste des poussières atmosphériques, une spécialiste des sciences de la Terre, une géologue, et c'est pourquoi j'ai étudié la question. C'est vraiment un sujet fascinant.
    Nous avons de gigantesques tempêtes d'un million de miles carrés qui transportent des millions de tonnes de poussières et de sable chaque année dans le monde.

    Le principal centre de ces tempêtes est le désert de Gobi, endroit où les Chinois ont fait des essais atomiques si bien que tout est contaminé par la radioactivité. Les poussières vont directement au Japon, traversent le Pacifique et viennent se déposer aux Etats-Unis. Elles contiennent des isotopes radioactifs, des suies, des pesticides, des produits chimiques, des champignons, des bactéries, des virus, etc.

    Le désert du Sahara est une autre énorme zone de poussières qui montent en Europe, traversent l'Atlantique, arrivent aux Caraïbes et de là sur la côte Est des Etats-Unis. Bien sûr, elles parviennent au Texas avec les ouragans.

    La troisième région est l'Ouest des Etats-Unis, où est située la zone d'essais du Nevada. Les Américains y ont fait 1200 essais d'armes nucléaires si bien que cette radioactivité, qui est toujours là, a provoqué une épidémie mondiale de cancers depuis 1945. Le total de ces radiations représente l'équivalent de 40 000 bombes de Nagasaki. Aujourd'hui, il doit être dix fois plus élevé.

    En avril 2003, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le taux mondial de cancers augmente de 50% d'ici à 2020. La mortalité infantile, indicateur de la pollution radioactive, augmente de nouveau dans le monde. Lorsque les Etats-Unis et la Russie eurent signé le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires en 1963, la mortalité infantile recommença à baisser, ce qui est normal.

    Cancers, malformations, atteintes du cerveau

    Un de nos correspondants m'a envoyé une série de photos de la tempête de sable Al-Asad du 28 avril en Irak.

    C'est justement de ces poussières que je parle.

    On y voit une gigantesque muraille de sable.

    Je possède 16 photos de cette tempête qu'on m'a envoyées avec celles d'enfants atteints de cancer et de leucémie prises par des médecins irakiens. Qu'est-ce que vous avez pensé de cette tempête?

    J'ai pensé que c'était spectaculaire.

    Cela déplace toute la radioactivité, mais ce sont les plus grosses particules. L'UA brûle à des températures très élevées. Les projectiles de gros calibre sont déjà en feu quand ils sortent du canon parce qu'ils sont enflammés par le frottement à l'intérieur du canon. 70% de l'UA se transforme en vapeur métallique.
    Il s'agit là en réalité d'armes à gaz radioactif qui contamine le terrain. Je vais vous indiquer le site Internet où vous trouverez la note de 1943 adressée au général Leslie Grove dans le cadre du Projet Manhattan. Ils ont largué les bombes atomiques mais ils n'ont pas utilisé les armes à l'UA parce qu'ils les trouvaient trop effroyables. J'ai voyagé dans tout le Japon avec un pédiatre de Bassora et un oncologiste. Ces malheureux médecins, leurs familles tout entières sont en train de mourir d'un cancer. Et il ne s'agit là que des effets de la première guerre du Golfe, mais les Forces armées en ont utilisé beaucoup plus en 2003, dans tout le pays.

    A quoi les soldats peuvent-ils s'attendre quand ils rentrent chez eux?

    S'ils se trouvaient dans des blindés Bradley, ils rentrent chez eux avec des cancers du rectum parce qu'ils étaient assis sur des caisses de munitions. Les jeunes femmes souffrent de graves endométrioses3 et elles n'arrêtent pas de saigner. Certaines d'entre elles ont un cancer de l'utérus, des filles de 18, 19, 20 ans.

    L'Armée ne veut même pas les examiner ni les traiter. Elle les renvoie sur les champs de bataille. 20 soldats ont été transférés du Koweït à Bagdad en 2003: ils souffrent tous de tumeurs malignes.

    Est-ce que le fait d'avoir été exposés à l'UA affecte leur psychisme quand ils rentrent chez eux?

    L'UA forme, à des températures très élevées, des particules d'oxyde d'uranium qui ne sont pas solubles. Elles sont au moins 100 fois plus petites qu'un globule blanc. Les soldats les absorbent en respirant. Elle traversent le nez, puis le bulbe olfactif et pénètrent dans le cerveau où elles s'attaquent aux processus cognitifs.

    Cela affecte les mécanismes de contrôle de l'humeur. Quatre soldats de Fort Bragg rentrés d'Afghanistan ont tué leur femme dans un délai de deux mois.

    Selon une étude de l'Association des Vétérans, sur un groupe de 251 vétérans de la première guerre du Golfe originaires du Mississipi, 67 avaient à leur retour de l'UA dans leur équipement, leur organisme, leur sperme. En outre, alors qu'ils avaient eu des bébés sains avant de partir, ceux nés après la guerre présentaient de graves malformations congénitales – absence de cerveau, d'yeux, de bras, de jambes, d'organes internes – et souffraient de terribles maladies de sang. C'est horrible. Le magazine Life a publié un article illustré de photos intitulé «Les toute petites victimes de Tempête du Désert. Vous devriez voir ça, ces enfants d'après la guerre du Golfe jouant avec leurs frères et soeurs normaux.

    Au fond, c'est comme fumer du crack, sauf qu'ici la substance est radioactive. Elle pénètre directement dans la circulation sanguine et atteint les os, la moelle épinière, le cerveau et également le foetus. C'est un poison systémique et radiologique.

    L'UA tue tous les êtres vivants

    Qu'en est-il des gens ici, aux Etats-Unis? Vous dites que l'UA se mélange et se répand dans le monde entier.

    Oui, il se mélange dans le monde entier. Nous respirons ici la fumée secondaire, comme les non-fumeurs, dans une pièce, respirent celle des fumeurs.

    Est-ce que cette fumée secondaire s'épaissit tandis que nous parlons?

    Oui, la concentration de particules d'UA dans l'atmosphère dans le monde entier est en train d'augmenter. On a des raisons de penser que les Etats-Unis ont l'intention de bombarder l'Iran. Nous surveillons les usines d'armement américaines. Elles ont reçu d'importantes commandes de ces énormes bombes antibunker dont les têtes contiennent 5000 livres4 d'UA.

    Donc le pronostic pour l'Amérique n'est pas vraiment bon.

    Non, il est vraiment mauvais.

    Et si ça continue?

    Cela tuera la population du monde entier. Cela a déjà commencé, et cela n'affecte pas seulement les hommes, mais aussi les plantes, les animaux, les bactéries, tout.

    Ainsi, notre nourriture, par exemple, si elle contient de l'UA, celui-ci va pénétrer dans notre organisme puis cela va polluer les océans et affecter toute la vie sous-marine?

    Oui, l'UA est dans l'air, l'eau et le sol. La demi-vie de l'UA, l'uranium 238, est de 4,5 milliards d'année, l'âge de la Terre.

    Pouvons-nous revenir en arrière en ce qui concerne les dommages déjà causés? Peut-on procéder à une décontamination?


    Non. C'est impossible. Ce qui se passe, c'est que ces toutes petites particules flottent dans l'atmosphère tout autour du globe.
    Il y a déjà des particules de plutonium et d'uranium qui flottent depuis les essais de bombes atomiques. Elles sont si petites que les molécules qui viennent les heurter les maintiennent en suspension dans l'air si bien que seuls la pluie, la neige, le brouillard et la pollution en débarrassent l'atmosphère en les déposant dans l'environnement. La surface de ces particules devient humide, elles tombent sur les matières et y collent comme de la glu. Vous ne pourrez jamais détacher ces particules. Avez-vous jamais essayé de faire tomber une goutte d'eau sur une autre goutte d'eau se trouvant sur la lame porte-objet d'un microscope? Vous ne pouvez plus les séparer.

    Non.

    C'est ce qui se produit avec les particules radioactives. Une fois qu'elles ne circulent plus dans l'atmosphère, elles collent à toutes les surfaces sur lesquelles elles atterrissent. On ne peut pas les laver. S'il pleut continuellement ou qu'elles se trouvent dans une rivière, sur un rocher, sur une pierre, etc. elles y resteront. Vous ne pensiez pas que c'était aussi grave.

    Non, pas à ce point. Je croyais que c'était un phénomène assez isolé.

    Non. Ce qui était là-bas, en Irak, un jour donné apparaît chez nous au bout de quatre jours environ. Je ne sais pas si vous avez suivi la catastrophe de Tchernobyl. Ce gros nuage radioactif a fait plusieurs fois le tour du globe, il fait partie maintenant de la poussière atmosphérique. Elle va partout, comme la poussière de la tempête que vous voyez sur cette photo.

    Se trouve-t-elle dans la couche supérieure ou inférieure de l'atmosphère?

    Dans la partie inférieure de l'espace orbital. Ils ont ramené à terre la station orbitale Mir quand ils eurent fini de l'utiliser. Il y avait une sorte de filet qui recouvrait l'électronique à l'extérieur de la station qui la protégeait de la radioactivité solaire car l'électronique y est très vulnérable. Ils ont analysé la surface de ce filet et ont trouvé de l'uranium et des produits de désintégration de l'uranium. Ils ont dit qu'ils provenaient des essais nucléaires atmosphériques ou de stations orbitales ayant des matériaux nucléaires ou des réacteurs nucléaires à bord et qui avaient brûlé. L'uranium peut également provenir de supernovae mais on a pensé que l'origine la plus probable étaient les essais dans l'atmosphère et la matière nucléaire que nous y mettons.

    Des armes utilisées depuis 1973

    Vous voulez dire avant tout que nous sommes en train de mener une guerre nucléaire.

    Oui, exactement. Depuis 1991, nous avons mené 4 guerres nucléaires. L'UA est une arme nucléaire.

    A votre avis en tant que scientifique, que faut-il faire pour remédier à cela?

    Il faut cesser de l'utiliser. Nous avons créé un mouvement international pour faire cesser la fabrication, le stockage, le commerce et l'utilisation des armes à l'UA.

    Les munitions que nous vendons aux autres pays contiennent-elles de l'UA?

    Oui. Le premier système d'armes à l'UA pour lequel nous ayons trouvé un brevet est apparu soudain en 1968 au Bureau américain des brevets. Il était destiné à la marine. C'était une sorte de canon Gatling à monter sur des navires. Il tirait rapidement environ 2000 projectiles à la minute. Il en tire plus de 3000 maintenant, car on l'a amélioré. Puis, en 1973, les Etats-Unis ont donné des armes à l'UA aux Israéliens et ils en ont surveillé l'emploi. Ces derniers les ont utilisées dans la guerre israélo-arabe et ils ont anéanti leur adversaire en cinq jours. Et c'était parti. C'était la première véritable démonstration de cette nouvelle arme sur un champ de bataille.

    Hughes Aircraft a mis au point le système destiné à la marine, le canon Gatling, qui est encore utilisé. Il a été fabriqué et testé en 1974. En l'espace de 6 mois, le gouvernement américain avait vendu ces armes à l'UA à de nombreuses divisions des Forces armées notamment. Il en a vendu en outre à environ
    une douzaine de pays ou peut-être un peu plus. Normalement, elles auraient dû être vendues à 80, 100, 120 pays. Or la bonne nouvelle, c'est que, en raison des risques radiologiques, biologiques et environnementaux, des quantités de pays ne les achètent pas et que ceux qui les ont achetées ont peur de les utiliser.
    Les seuls pays dont nous savons qu'ils les ont utilisées sont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël.

    En 1996, les Nations Unies ont adopté une résolution aux termes de laquelle les armes à l'UA sont des armes de destruction massive, des armes illégales au regard de la totalité des lois et des traités internationaux.

    En 2001, le Parlement européen a adopté une résolution sur l'UA. C'est que les force de l'OTAN, en 1998 et 1999, avaient effectué en Yougoslavie 39 000 attaques aériennes qui avaient laissé des amas de décombres radioactifs. Ce sont les Etats-Unis et l'Allemagne qui ont réalisé le plus de profits avec ces armes et qui se sont arrangés pour qu'on envoie dans les régions les plus contaminées les soldats des pays qui ignoraient tout de l'UA, comme l'Italie et le Portugal. Ils envoyèrent leurs
    propres troupes dans les régions les moins contaminées. Ces malheureux soldats rentrèrent chez eux et moururent au bout de quelques jours, de quelques semaines ou de quelques mois. Leurs parents, furieux, s'adressèrent aux Parlements et aux médias et il y eut un déluge d'articles au sujet de l'UA.

    Le pot aux roses fut découvert à la suite de l'invasion de la Yougoslavie par l'OTAN, mais les troupes japonaises d'autodéfense furent envoyées à Samawa, zone la plus contaminée parce que c'est là qu'avaient eu lieu les combats les plus violents. On peut supposer que ces soldats sont très malades.

    Des pays inhabitables

    Qu'en est-il de l'Irak même. Qu'est-ce qui a été fait jusqu'ici?

    Il est inhabitable. La Yougoslavie, l'Irak, l'Afghanistan sont totalement inhabitables.

    Mais il y a des gens qui y vivent, qui y vivront et souffriront?

    Quand on est au courant des maladies et des malformations congénitales des bébés, on se rend compte que c'est grave. Chaque année, le nombre des malformations et des maladies croîtra parce que le niveau de contamination total chez tous les êtres vivants augmentera étant donné qu'ils respirent un air contaminé, boivent de l'eau contaminée et mangent de la nourriture provenant de sols contaminés. Nous sommes condamnés à une mort lente, comme en Yougoslavie et en Afghanistan.

    L'UA est une arme biologique extrêmement efficace. C'est d'ailleurs la raison principale de son utilisation. Marion Falk, un physicien-chimiste à la retraite qui a construit des bombes nucléaires pendant plus de 20 ans au laboratoire Lawrence Livermore, scientifique du Projet Manhattan avec qui j'ai travaillé, m'a presque tout appris sur la radioactivité, les particules et l'UA. Il m'a dit que l'objectif des armes utilisées par l'armée n'est pas seulement de blesser et de tuer les soldats ennemis, mais de tuer, de mutiler et de rendre malade la population civile parce que cela diminue la productivité du pays et qu'il ne tardera pas à utiliser une quantité importante de ses ressources pour soigner ses malades. Il y a de moins en moins de travailleurs en bonne santé.

    Evidemment, une fois que vous provoquez des mutations de l'ADN, les dommages affectent les générations futures, et cela concerne aussi bien les animaux et les plantes que les êtres humains. L'ADN ne se répare pas lui-même. Les maladies sont transmises à toutes les générations futures.

    Un génome endommagé à jamais

    Ainsi les mutations seraient probablement plus destructives que constructives.

    Ce sont les mutations qui provoquent ces malformations congénitales.

    Alors si la radioactivité m'a prédisposé aux maladies cardiaques, mes descendants auront le même problème?

    Si vous endommagez la cellule ou des parties de cellules ou si vous portez atteinte au fonctionnement des cellules, cela n'endommage pas forcément l'ADN. Il y a deux sortes de dommages. Les premiers concernent les cellules des organismes vivants et cela peut ne pas se transmettre aux descendants; les autres concernent l'ADN dans l'ovule ou le sperme et ceux-là se transmettent.

    Ainsi, le sperme des soldats qui reviennent de la guerre est probablement …

    Détérioré. Ils ont de l'UA dans leur sperme et lors des rapports sexuels, ils contaminent leur partenaire. Les femmes tombent également malades. Elles ont de l'UA dans leur organisme. On appelle ça «syndrome du sperme brûlant». C'est horrible. David Rose a écrit un article à ce sujet dans le numéro de novembre 2004 de Vanity Fair que l'on peut lire sur Internet. Il est intitulé Weapons of self-destruction. Une amie à moi est la veuve d'un ancien combattant de la première guerre du Golfe.
    Dans une interview accordée à David Rose, elle s'est plainte du sperme brûlant: «J'avais constamment 20 préservatifs remplis de pois gelés dans mon congélateur et après les rapports sexuels, j'en introduisais un dans mon vagin. C'était le seul moyen de supporter les douleurs provoquées par le sperme brûlant. Ajoutons que ce sperme brûlant passe à travers les préservatifs.

    Ça alors!

    Oui, vous devriez voir les réactions des classes de high schools lorsque je leur parle du sperme brûlant et de la contamination interne. Les bouches des filles forment un O et les garçons sont paniqués, eux qui s'imaginent ne jamais tomber malades
    [rires].

    Conséquences des essais nucléaires

    Quelle quantité d'UA faudra-t-il pour tuer toute vie sur cette planète?

    La quantité de radioactivité va certainement avoir un effet global extrêmement important. Ainsi, la mortalité infantile augmente déjà dans le monde. Le foetus est ce qu'il y a de plus vulnérable à la radioactivité parce que toutes les cellules se divisent rapidement, que le corps se développe, si bien que si vous commencez à introduire des substances toxiques et des radiations, cela affecte le processus naturel du développement foetal.

    C'est à cause de l'augmentation de la mortalité infantile que l'on a pu convaincre le Sénat de signer le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires en 1963. Elle avait diminué de 3 à 4% par année pendant une longue période en raison de l'amélioration des soins prénataux et de l'éducation des mères. Elle
    avait recommencé à augmenter après Hiroshima et Nagasaki et particulièrement dans les années 50 lorsque commencèrent les grands essais atomiques.

    En 1963, il était devenu évident que les essais avaient, dans le monde entier, des effets sur les enfants à naître. Les Etats-Unis et la Russie signèrent le Traité et mirent fin aux essais dans l'atmosphère. Le taux de mortalité infantile baissa tout de suite. Mais maintenant, il croît de nouveau. C'est une pollution radioactive planétaire. Personne ne sait combien de temps il faudra pour éliminer toute vie, mais il est certain que l'UA est une arme biologique extrêmement efficace.

    Je le répète, l'utilisation des armes vise deux objectifs: le premier est de tuer les soldats ennemis et le second, tout aussi important, de détruire la population ennemie. En provoquant des maladies, de longues maladies, on s'attaque à la productivité et à l'économie d'un pays. C'est Tchernobyl et d'autres catastrophes nucléaires qui ont en réalité provoqué l'effondrement de l'Union soviétique parce que ses habitants étaient très malades à la suite de toute la radioactivité dégagée. Ils ont été beaucoup plus négligents que nous.

    J'ai une enquête sur la santé dans le monde que l'OMS a publiée dans le Journal of American Medical Association en juin 2004. Les effets des essais atmosphériques apparaissent de manière très nette quand on considère le pourcentage de personnes souffrant de maladies mentales dans les différents pays étudiés. Par exemple 8,8% au Japon, mais 4,7% au Nigeria, ce qui est très bas. Il n'y a presque pas de radioactivité au Nigeria. En Ukraine, où s'est produit l'accident de Tchernobyl, le taux est de 20,4%. Il est de 9,2% en Espagne et de 8,2% en Italie. Ces deux derniers chiffres sont relativement bas, car ces pays n'ont pas de centrales nucléaires. La Francedépend à 75% de l'énergie nucléaire et son taux de maladies mentales est de 18,4%. Le Mexique se situe à 12, 2% et les Etats-Unis à 26%. C'est le taux le plus élevé au monde.

    George W. Bush et ses frères et soeurs ont tous été exposés in utero aux retombées des essais atomiques effectués aux Etats-Unis. Il avait une petite soeur qui est morte d'une leucémie vers l'âge de trois ans.

    J'ai travaillé dans une équipe appelée Radiation and Public Health Projet (cf. www.radiation.org). Nous sommes tous des scientifiques indépendants, des spécialistes renommés. Nous avons recueilli 6000 dents de bébés à proximité de centrales nucléaires et avons mesuré leur radioactivité. Et l'un de nos membres est le voisin de la femme qui a aidé les enfants Bush, y compris le Président, parce qu'ils avaient tous de graves problèmes d'apprentissage.

    Comment savons-nous que les enfants Bush ont été exposés?

    D'après l'année où leur mère les ont portés. Vous n'avez qu'à voir combien de matières radioactives ont été dégagées dans l'atmosphère et vous trouverez une corrélation directe entre les résultats aux tests d'intelligence SAT auxquels on soumet les adolescents et l'année où leur mère les a portés. Ce sont des effets différés de l'exposition in utero aux radiations.

    Vivant dans le Connecticut, ils ressentaient les effets des radiations du Nevada?

    Il y a deux ans, le gouvernement américain a reconnu que tous ceux qui avaient vécu aux Etats-Unis entre 1957 et 1963 avaient été exposés de manière interne aux radiations. Le foetus de toutes les femmes enceintes était donc exposé.

    Pas un génocide, un «omnicide»

    De quels niveaux de radiations parlons-nous?

    Ce sont de bas niveaux et les principaux vecteurs sont l'eau potable et les produits laitiers. Cela a suffi à tuer des petits poissons dans l'Atlantique. Le strontium-90 est un isotope artificiel dégagé par les bombes et les réacteurs nucléaires. En Norvège, on a mesuré les taux de strontium-90 dans le lait des années 1950 aux années 1970 et le volume de pêche durant la même période. A mesure que le taux de strontium-90 augmentait dans le lait, le volume de pêche diminuait.

    En 1963, lorsque les Etats-Unis testaient la bombe nucléaire (ils ont effectué 250 essais en une année parce que le Traité allait être signé), le volume de pêche a diminué de 50%. Dans le Pacifique, il a diminué de 60% parce que c'est là que les Russes, les Chinois, les Français et les Américains ont procédé à leurs essais.

    Alors nous mangeons encore aujourd'hui des poissons contaminés. Leur code génétique a-t-il changé?

    Les océans reçoivent tout ce que les pluies, la neige, le brouillard leur amènent depuis l'atmosphère. L'hécatombe mondiale de grenouilles est certainement en rapport avec la radioactivité dans l'eau de pluie. C'est un holocauste nucléaire planétaire qui affecte tous les êtres vivants. On appelle cela un «omnicide», car ça tue tout ce qui vit: hommes, animaux, plantes, bactéries.

    Pensez-vous que nous devrions être informés par la météo des tempêtes de sable en Irak afin de nous préparer aux radiations 4 jours à l'avance?

    De l'UA au Pentagone?

    Je vais vous dire ce que j'ai fait le 11-Septembre. J'ai appelé tous les médecins du Radiation and Public Health Project et je leur ai dit: «Quittez la ville et ne revenez pas avant qu'il ait plu trois fois». L'une d'entre eux habitait à 12 miles sous le vent du Pentagone. Elle est sortie sur son balcon avec un compteur Geiger. Je lui ai dit: «Sortez-le de votre sac à main. (Nous venions de donner une conférence de presse à San Francisco et je savais qu'elle l'avait dans son sac à main). Eh bien, les niveaux de radioactivité étaient 8 à 10 fois plus élevés que la normale.

    Nous avons appelé le FBI, l'Office of Hazardous Material Safety, l'Environmental Protection Agency et nous leur avons dit: «Faites en sorte que les sauveteurs mettent une combinaison de protection.» Deux jours après, l'expert en radioactivité de l'EPA pour la région m'a rappelé pour me dire: «Les décombres du Pentagone étaient radioactifs et nous pensons qu'il s'agit d'UA, mais nous n'avons aucune crainte. Il n'est dangereux que si on l'inhale.»

    Vous savez que les ogives des missiles Tomahawk sont en UA. La contamination à l'UA des décombres du Pentagone est la preuve qu'il y a eu un tel missile.

    Ce n'est pas à cela que je pensais. Revenons à ma question:

    La météo devrait-elle nous informer des tempêtes de sable en Irak?

    Mais comment les gens pourraient-ils y échapper? Ces tempêtes de sable mesurent un million de miles carrés. Elles sont énormes, traversent l'Atlantique, atteignent les Caraïbes puis la côte texane et enfin la côte Est. Il y a des gens qui quittent leur Etat chaque fois qu'il y a un ouragan. C'est dans la nourriture, dans l'eau potable, dans les produits laitiers et le problème, avec l'uranium 238, qui est constitué à 99,39% d'UA, est qu'il se désintègre en plus de 20 étapes pour donner d'autres isotopes radioactifs. C'est pourquoi j'appelle ça un «cheval de Troie». Cette arme n'arrête pas de tuer. C'est un poison systémique. Il va partout. Ses particules, qui se forment à des températures très élevées, 5000 à 10 000 degrés centigrades, sont des nanoparticules: 1/10 de micron ou moins. 1/10 de micron c'est 100 fois plus petit qu'un globule blanc. Elles pénètrent dans les lipides et probablement dans le cholestérol et traversent la membrane cellulaire. Elles perturbent les processus cellulaires, les signaux que s'échangent les cellules. Elles perturbent aussi les fonctions cérébrales.

    Savez-vous à quoi ressemblait l'Irak avant la première guerre du Golfe?

    Avant 1991, c'était le pays le plus avancé du Moyen-Orient. Il avait la population la plus saine de cette région et possédait des données très précises sur les problèmes sanitaires et les taux de maladies. C'est pourquoi les Américains ont bombardé tous les bureaux du Ministère de la Santé. Ils ont détruit toutes ces données afin qu'on ne puisse plus faire de comparaisons et montrer combien les maladies avaient augmenté car les Etats-Unis craignaient de devoir payer des réparations pour crimes de guerre.

    A la suite des terribles sanctions de l'ONU, les Irakiens ne pouvaient plus obtenir tout le matériel médical nécessaire au traitement des leucémies. L'ONU disait: «Il y a là des composants pouvant servir à la fabrication d'armes, vous ne les aurez donc pas.» Le fait que les enfants mouraient de faim a occulté les effets de l'UA.

    Parlons des enfants d'Irak.

    Après la première guerre du Golfe, dans les hôpitaux de Bassora, il naissait environ un bébé par semaine qui présentait des malformations congénitales. Aujourd'hui, il y en a 10 à 12 par jour. Les taux d'UA dans la population augmentent chaque année. Chaque jour, les gens boivent et mangent des choses contaminées. Comme on pouvait s'y attendre, il y a de plus en plus de bébés qui naissent avec des malformations et ces dernières sont de plus en plus graves.

    Un médecin irakien m'a dit qu'il naissait maintenant des bébés réduits à une masse de chair informe: ils n'ont ni tête, ni bras ni jambes. Le même phénomène avait déjà été observé dans les populations du Pacifique qui n'avaient pas été évacuées lors des essais atomiques. En fait, les gouvernements les ont utilisées comme cobayes.

    Ainsi, tous les pays qui se sont dotés d'armes nucléaires sont responsables de ces atrocités.

    Ils ont tous procédé à ces essais, la France, la Russie, la Chine et les Etats-Unis. Je ne sais pas si la Grande-Bretagne en a fait. Ils ont été très discrets à ce sujet.

    Les effets aux Etats-Unis

    Quels sont les endroits les plus radioactifs aux Etats-Unis?

    Ils se trouvent dans un rayon de 100 miles autour des centrales nucléaires. Nous en avons 110 aux Etats-Unis, plus qu'aucun autre pays du monde mais seules 103 sont en activité. Il y en a sur presque toute la côte Est. Nous avons étudié les données officielles provenant des Centers of Disease Control5 sur les cancers du sein entre 1985 et 1989. Dans les zones situées dans un rayon de 100 miles autour d'une centrale nucléaire, on enregistre les deux tiers des décès par cancer du sein des Etats-Unis.

    Cette pollution radioactive se rencontre également autour des laboratoires d'armes nucléaires – Los Alamos (Nouveau-Mexique) Idaho Nuclear Engineering Laboratory (Idaho) et Handford (Washington), là où l'on fabrique le plutonium pour toutes les bombes. Ils ont contaminé toute la rivière Columbia et presque tout l'Etat de Washington.

    Cette pollution contamine l'eau et la végétation. Si vous mangez des palourdes, des moules, des crabes ou des choses comme ça, même certaines espèces de poissons qui se nourrissent de la vase du fond des rivières, vous aurez des taux de radioactivité plus élevés dans vos tissus. Les effets dépendent des individus, de leur état de santé. Un habitant de Washington est mort subitement. Il avait un peu moins de 50 ans. Son autopsie a révélé d'importantes quantités de zinc radioactif. Les médecins pensèrent que cela ne pouvait provenir que de bombes ou de réacteurs nucléaires et en étudiant ses habitudes alimentaires, ils découvrirent qu'il était amateur d'huîtres. Ils trouvèrent l'endroit où il achetait ses huîtres puis les huîtrières, qui étaient situées à 200 miles des côtes de l'Etat de Washington. Les particules radioactives étaient entrainées dans l'océan et passaient à travers les huîtrières. Les huîtres les avalaient, tout simplement.

    Pathologies provoquées par l'UA

    Quels sont les symptômes de l'empoisonnement à l'UA?

    Les soldats parlent d'un goût métallique dans la bouche. C'est le goût d'uranium. Ensuite, dans un délai de 24 à 48 heures, ils souffrent de divers maux: douleurs musculaires, perte d'énergie, parfois incontinence.

    Une femme a raconté que la nuit de son retour, elle n'a absolument rien ressenti au cours des rapports sexuels avec son mari. Elle n'avait plus aucune sensation à partir de la taille. L'UA s'attaque au système neuro-musculaire, aux nerfs. Il va partout. Ses particules ne sont absolument pas solubles, elles ne peuvent donc pas se dissoudre dans les liquides organiques si bien qu'elles peuvent être éliminées par le corps. Ensuite, elles continuent d'émettre des radiations. Même quand l'uranium se désintègre, il donne naissance à d'autres isotopes. Les particules continuent à tirer leurs petits projectiles jusqu'à votre mort.

    En outre, les soldats perdent leurs dents. L'uranium remplace le calcium dans la structure calcium-phosphate de la dent. Certains se plaignent de crises d'épilepsie, de paralysie par encéphalopathie. Très nombreux sont les cas de maladie de Parkinson, de sclérose latérale amyotrophique et de lymphome (maladie de Hodkin). Ces maladies s'attaquent aux mitochondries des cellules et des nerfs. Ce sont les mitochondries qui donnent au corps son énergie et si elles sont endommagées, l'organisme n'a plus assez d'énergie pour fonctionner normalement: le malade éprouve une fatigue chronique.

    J'ai découvert une étude dans le bulletin de septembre 2003 des employés du Laboratoire d'armes nucléaires de Sandia. On y fait des recherches sur le dysfonctionnement des mitochondries en relation avec les 3 maladies citées ci-dessus. On y est tout à fait conscient des effets de l'uranium sur la santé.

    Parlez-moi des tests permettant de détecter la présence d'UA dans l'organisme.

    Le test chromosomique est le meilleur indicateur. Il coûte 5000 dollars. Le test d'urine coûte 1000 dollars. Si le test d'urine est positif, vous savez que vous êtes contaminé. S'il est négatif, cela ne signifie pas forcément que vous ne l'êtes pas. Cela signifie simplement que vous pouvez être contaminé mais que si vous l'êtes, la quantité dissoute dans la circulation sanguine qui passe dans vos reins et est éliminée dans l'urine est insuffisante. Tous ceux, je dis bien tous ceux qui vont en Afghanistan seront contaminés.

    La question de l'UA concerne tous les êtres vivants sur cette planète. Quels autres effets l'UA a-t-il?

    Les armes à l'UA ont modifié le génome de toute la planète. Les gens du Pentagone disent: «Vous exagérez, vous utilisez le terme d'uranium pour effrayer les gens.» Peu m'importe que les gens me croient ou non. Tout ce que je peux dire, c'est qu'avec le temps, ce que je dis se révélera une sous-estimation des effets à long terme. •

    Interview de Leuren Moret, spécialiste des sciences de la Terre

    par W. Leon Smith et Nathan Diebenow, journalistes au «Lone Star Iconoclast», Texas.
    Source: http://lonestaricon.com/2005/PDFs/19iconoclast.pdf . Interview publié le 11 mai 2005. (Traduction Horizons et débats)

    1) Membres des Forces armées américaines exposés aux radiations ionisantes des essais et des armes atomiques de 1945 à 1963. (note du trad.)

    2) Projet de la CIA des années 1950 à 1970 visant à manipuler mentalement certaines personnes par l'injection de substances psychotropes. (note du trad.)

    3) Affection gynécologique caractérisée par la présence de fragments de muqueuse utérine en dehors de leur localisation normale (note du trad.)

    4) 2268 kg

    5) Centre de contrôle et de prévention des maladies (Atlanta)

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    D’Hiroshima à Bagdad, 61 ans de Guerres à l’Uranium

    –Leuren Moret - Une Voie Suicidaire, Génocidaire, Homicidaire -Traduction intégrale

    http://www.planetenonviolence.org/D-Hiroshima-a-Bagdad-61-ans-de-Guerres-a-l-Uranium-Leuren-Moret-Une-Voie-Suicidaire-Genocidaire-Homicidaire_a1263.html

    Programme de dépopulation : « La pollution atmosphérique mondiale par des particules d’uranium résultera en une massive dépopulation à l’échelle mondiale. En accroissant la mortalité et en diminuant la natalité mondialement, plus de 2 milliards de personnes seront éliminées. »

                                                                     Malformation provoquée par l'UA

    D’Hiroshima à Bagdad, 61 ans de Guerres à l’Uranium
    La conduite de guerres nucléaires secrètes depuis 1991 par les Etats-Unis, la Grande Bretagne et leurs alliés, en utilisant des armes à l’Uranium Appauvri, ont eu lieu au Moyen Orient, dans l’ancienne Yougoslavie, l’Afghanistan (2) et le Liban (3). Cela a été mené intentionnellement avec le but de détruire la santé publique et mutiler le futur génétique de vastes populations dans des régions riches en pétrole et ou pipelines.

    Un quadrillage de tapis de bombes avec des armes à l’UA en Irak, Yougoslavie et Afghanistan garantit une contamination permanente radioactive du terrain. La découverte récente que les bombes US larguées par Israël sur le Liban en 2006 contenaient de l’uranium enrichi (4, 5) suggère que des tests clandestins d’armes nucléaires de 4 ème génération ont lieu.

    Les Etats-Unis et ses alliés sont parfaitement conscients que ces armes violent les Conventions de Genève et de la Hayes et le Protocole de Genève de 1925 sur les gaz toxiques. (6). Cela correspond à la définition des ADM dans le Code US (7) en ce qui concerne deux des trois catégories. Et leur utilisation viole la loi militaire des Etats-Unis (8). L’US est signataire des Conventions de Genève et de la Hayes.

    Le projet d’armes au gaz toxique à l’uranium radioactif - bombes sales, missiles sales et balles sales – était contenu dans des mémos déclassifiés datant d’octobre 1943. Il était adressé au Général Leslie Groves, qui était à la tête du Projet Manhattan, portant sur les efforts US pour construire des bombes atomiques pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    La recommandation pour développer l’uranium appauvri comme pénétrant à énergie cinétique n’a jamais été mentionné dans le mémo Groves. Il était spécifiquement pour la dépopulation.

    Le mémo Groves expose clairement qu’en 1943 les scientifiques US ont recommandé l’utilisation d’armes à gaz toxique radioactif pour contaminer l’air, l’eau, le sol, la nourriture, l’environnement et le sang des populations exposées. La contamination à long terme est permanente, car l’uranium -238 a une demi vie de 4,5 milliards d’années, rendant les zones contaminées inhabitables pour l’éternité.

    Pour les populations qui doivent continuer à vivre dans les zones contaminées, les effets à long terme sont des maladies persistantes et des mutilations de leur ADN. Une large contamination à l’UA de l’ADN des populations résulte dans une mutilation des générations futures. Les mutilations produites dans l’ADN d’un seul ovule ou spermatozoïde qui forment l’œuf fertilisé s’exprime et se répète dans chaque cellule de l’organisme en développement, et les malformations sont transmises aux générations futures. (11).

    Non seulement les soldats US et alliés sont exposés et les populations civiles cibles d’un génocide, mais la pollution à l’UA est maintenant mondiale. (12,13). Nous sommes tous des vétérans de la Guerre du Golfe.

    Les armes au gaz toxique d’uranium appauvri, utilisé à l’échelon régional, est conforme aux objectifs du Conseil de Sécurité Nationale des US comme cela est stipulé dans le «Global 2000 Report: Vision of a Gloomy World” (1980) ( Rapport Mondial 2000 : Vision d’un Monde Sombre). (14) Ce rapport recommandait que la dépopulation des pays du Tiers Monde était impérative pour l’objectif du gouvernement US de sécuriser les ressources en minerais et autres ressources stratégiques.

    La pollution atmosphérique mondiale par des particules d’uranium résultera en une massive dépopulation à l’échelle mondiale. En accroissant la mortalité et en diminuant la natalité mondialement, plus de 2 milliards de personnes seront éliminées.

    L’Uranium Appauvri est l’arme idéale pour mettre en place le Nouvel Ordre Mondial, qui s’appuie sur une dépopulation mondiale. En quelques années seulement il a transformé la Planète Terre en une Etoile de Mort.

    Dépopulation et accumulation du capital
    Ce qui suit est la thèse exprimant la politique de dépopulation contenue dans ce document : dépopulation intentionnelle et génocide de masse sont au cœur des politiques à partir desquelles les élites dirigeantes conduisent les relations internationales, l’aide au développement économique, le développement d’armes stratégiques et la conception de guerres manigancées.

    Le but opérationnel de cette dépopulation intentionnelle c’est la réduction de la population humaine. Avec l’approbation de la présidence, l’ancien secrétaire d’état US Henri Kissinger a présenté le chiffre de 2 milliards comme le niveau souhaité de réduction, mais, en fait, la politique de dépopulation pourrait viser 2 à 4 milliards de réduction, ou jusqu’à 2/3 de la population mondiale.

    En instaurant cette politique de dépopulation, l’élite mondiale dirigeante vise le contrôle des ressources en minerais et ressources stratégiques et de l’eau et le contrôle total de la richesse mondiale. L’un des épithètes politique utilisé le plus communément pour cette politique de dépopulation c’est « Le Nouvel Ordre Economique Mondial. »

    « Toute guerre à une origine économique » a dit Bernard Baruch, conseiller des présidents pendant la première et seconde guerre mondiale.

    Même les croisades du 13 ème siècle au Moyen Orient n’étaient pas des guerres religieuses, mais une tentative de certains intérêts en Europe pour re stabiliser et prendre le contrôle des richesses et revenus de la Route de la Soie (15). La Théologie a été créée pour éliminer «les ennemis de Dieu» pour promouvoir et justifier les guerres des Croisades, qui ont été combattues pour un bénéfice économique dissimulé. L’histoire au Moyen Orient se répète au 21 ème siècle.

    La politique de dépopulation du Nouvel Ordre Mondial a été consciemment accélérée pendant la seconde guerre mondiale avec le Projet Manhattan. Pendant la seconde guerre mondiale le Projet Manhattan a développé 3 armes infâmes de destruction massive illégales: les bombes atomiques larguées sur les populations civiles d’Hiroshima et Nagazaki en 1945 ; un défoliant développé comme Agent Orange pour la guerre du Vietnam, et le gaz toxique à l’uranium appauvri radioactif utilisé depuis 1991 en Irak, Yougoslavie, Afghanistan et au Liban. Ces armes de destruction massive ont été développées spécifiquement avec comme but la dépopulation.

    Apres la seconde guerre mondiale l’élite internationale dirigeante - - Les Illumini, La Puissance d’Argent de Londres, le Groupe Bildenberg, le Club de Rome, et Skull and Bones - - et les US, le Conseil au Relations Etrangères, la Commission Trilatérale, le Conseil National de Sécurité et le Département d’Etat US ont tous fait de la dépopulation de 2 milliards de personnes leur objectif premier. Le but de ce génocide humain de masse c’est de maximaliser les profits et l’accumulation des richesses.

    Dépopulation en Afrique
    La politique de dépopulation a ciblé l’Afrique plus lourdement qu’aucun autre continent et a eu comme résultat d’avoir des élites dirigeantes pillant les vastes ressources naturelles. C’est une « boîte au trésor » de minerais et de métaux précieux rares et stratégiques, avec une diversité de ressources plus importante qu’aucun autre continent.

    Dans le livre, “Tiny Rowland: The Ugly Face of Neocolonialism in Africa,” (16) on trouve des détails sur le rôle joué par Tiny Rowland comme agent de sa majesté britannique pour convertir les rêves d’indépendance des nations africaines en cauchemar d’un continent qui se meurt, en proie à la famine et les maladies. Rowland était le président d’administration et architecte en chef de Lonrho la multinationale britannique quartier général pour le pillage des pays africains via la pratique de sales tours économiques.

    Avec Lonrho, Rowland est devenu le plus grand homme d’affaires occidental en Afrique. Le livre détaille également comment Rowland a crée Rio Tinto Mines pour des holdings d’uranium privés et personnels énormes valant plus 6 milliards de dollars, de la reine d’Angleterre dans les anciennes colonies britanniques. Pas mal pour un ancien membre des jeunesses nazies qui a été condamnée comme criminel en Allemagne avant de changer son nom, déménager en Angleterre et devenir le pirate de la reine.

    La thèse de la politique de dépopulation s’étend à la collaboration internationale, aux alliances entre organisations privées, universités, multinationales, l’armée et pratiquement toutes les institutions gouvernementales. Le concept pour le SIDA, une nouvelle classe d’arme biologique, est venu du Club de Rome et a été fabriqué dans des laboratoires du Département de la Défense.

    Le virus du SIDA a été l’une des armes biologiques « exotique » développées. Elle a été développée et administrée par l’OMS et le Département de la Défense US (DoD). Le Congrès a financé le développement du projet du virus du SIDA, utilisé pour la dépopulation de l’Afrique combiné à la famine, deux manières connues pour accroître rapidement le taux de mortalité.

    Le rôle des universités
    Des universités ont joué un rôle majeur dans le développement d’armes de destruction massive et l’application des politiques de dépopulation. Des bourses du DoD jouent un rôle important, croissant, dans le financement de la recherche scientifique aux US.

    En plus de diriger les laboratoires d’armes nucléaires, UC Berkeley a commencé la recherche financée par le DoD pour développer « des insectes robots volants pour espionner », de la « poussière futée » et d’autres projets qui ont été mis en œuvre suite aux évènements du 11 septembre 2001. Ce n’est rien comparé à l’Université John Hopkins, la seule plus grande université bénéficiant de financement du DoD aux US, qui reçoit près de 350 millions de dollars par an. (17) L’Université John Opkins et le Laboratoire National Laurence Berkeley, où le Projet Manhattan a fait ses débuts pendant la seconde guerre mondiale, ont été toutes deux impliquées dans la recherche d’un autre aspect de la politique de dépopulation des US, le « projet sur le génome ».

    Le projet sur le génome est un programme scientifique presque achevé pour cartographier le génome humain. La cartographie du génome humain et le développement de nouvelles armes biologiques marchent main dans la main. Secrètement, et en violation du droit international, des armes biologiques exotiques ont fait l’objet de développement intensif dans plus de 10 laboratoires gouvernementaux et militaires aux US pendant ces dernières décennies.

    Le développement d’armes biologiques et l’extension des laboratoires se sont intensifiés après 2000, sous le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, à des niveaux sans précédent (18) Leur financement est lié à leur efficacité, ce qui n’est pas étonnant de la part de Rumsfeld connu pour son avarice, mais cela n’est pas une nouveauté. Dans un interview en 1948, entre Heinrich Mueller l’ancien dirigeant de la Gestapo, et son interrogateur de la CIA, Mueller a exprimé le même souci lié à l’avarice caractéristique des fascistes.

    « Si Staline envahit l’Europe…une petite maladie par ci par là détruirait les hordes de Staline et laisserait tout intact. Mis à part cela, une petite bouteille de germes est tellement plus économique qu’une bombe atomique, n’est ce pas ? Ainsi donc, vous pourriez tenir dans vos mains plus de soldats que Staline ne peut en commander et vous n‘aurez pas à les nourrir, les vêtir, ou leur fournir des munitions. D’un autre côté la menace de guerre… fait des miracles…pour l’économie. » (19)

    Apparemment, la conception de nouvelles armes biologiques pour le DoD peut être dangereux pour la santé d’un scientifique. Plus de 50 scientifiques de renommée mondiale ont été assassinés depuis 2002 aux US et en Grande Bretagne. Presque tous étaient des microbiologistes travaillant sur des armes biologiques à spécificité ethnique (20, 21).

    Tandis que les programmes de contrôle de la population ont échoué dans les pays du Tiers Monde, la politique étrangère US s’est révélée être clandestine et vicieuse. Après que les programmes de stérilisation et de contrôle des naissances aient échoué en Inde, elle est devenue la cible d’une forme mortelle et démoniaque de politique de dépopulation US - - impliquant à la fois armes biologiques et radiation.

    Le SIDA s’est maintenant répandu dans la moitié sud de l’Inde. L’Uranium Appauvri s’envolant des hauteurs de l’Himalaya par-dessus le Pakistan, et les sables riches en pétrole du Rajasthan, Utar Pradesh et Gujarat sont entrain de contaminer la moitié nord de l’Inde et les sources himalayennes de neufs rivières majeures de l’Asie.

    Guerres radioactives
    Le quadrillage serré et les tapis de bombes à l’UA par l’armée US sur le côté est de l’Afghanistan commencé en 2001 sont la garantie d’une massive contamination des zones où les neiges éternelles des régions montagneuses fournissent l’eau pour le Pakistan et certaines parties de l’Inde. En contaminant des ressources d’eau vitales dans de vastes régions avec des agents contaminants radioactifs, une guerre secrète de basse intensité et invisible est menée contre l’Asie.

    Des guerres radioactives avec radiation de basse intensité mutilera l’ADN de toutes les vies exposées. Ce n’est pas seulement une guerre contre les peuples, c’est une guerre contre l’environnement. Peu de ce qui est vivant n’échappera à l’empoisonnement lent radioactif qui mutile l’ADN et se transmet aux futures générations.

    Des armes biologiques sont en cours de développement et testées pour le contrôle de la population. La stérilisation forcée comme moyen de contrôler la population a été clandestinement introduite dans les pays du Tiers Monde, où les femmes recevant des vaccins n’ont plus été capables de donner naissance à des nouveaux nés vivants après la vaccination. Cela a été rapporté dans un documentaire de la BBC sur des femmes aux Philippines et au Mexique qui ont été utilisées comme cobayes pour un nouveau vaccin de grossesse. (22)

    Le vaccin HCG fait que le corps de la femme rejette de nouvelles grossesses. Des femmes noires ont été stérilisées sans le vouloir dans des hôpitaux d’Afrique du Sud avec le vaccin HCG. On leur a dit après la naissance du bébé qu’elles ne « pouvaient pas quitter l’hôpital tant qu’elle n‘auraient pas eu cette « injection ». » (23)

    Des nouveaux nés noirs, nés de parents ayant le SIDA, on été vacciné avant de quitter l’hôpital en Afrique du Sud, et on a rapidement trouvé que les bébés avaient le SIDA. (24) Dans certaines tribus amérindiennes, jusqu’à 80 % des femmes sont stériles. Des cultures bios
    pharmaceutiques représentent un désastre à venir. Le DC Ignacio Chapela a rapporté que du mais spermicide était testé par des multinationales pharmaceutiques au Mexique.

    « Certains au Mexique s’inquiètent que le mais bio pharmaceutique pourrait polluer leurs champs de mais. Silvia Ribeiro, qui dirige le bureau du Groupe ETC dans la ville de Mexico a noté que la multinationale basée en Californie Epicyte pousse à la reproduction d’un mais spermicide pour utilisation comme contraceptif. « Le potentiel d’utilisation du mais spermicide comme arme biologique est très élevé » a-t-elle averti et « rappelle l’utilisation forcée des stérilisations contre les populations indigènes » (25)

    Nous ne pouvons plus faire confiance aux éléments qui autrefois soutenaient la vie. Les armes biologiques de l’élite dirigeante sont dans l’air, la nourriture, dans les vaccins, les procédures médicales, l’eau potable, dans les sols et même dans nos corps pour être transmis aux générations futures. L’ironie dans ce plan démoniaque c’est que nous n’avons jamais été informés. La décision a été prise pour nous - - d’avoir à affronter un génocide et l’extinction de la natalité.

    Energie Nucléaire.
    C’est en Europe, Amérique du Nord, Japon que sont concentrés le plus grand nombre de réacteurs nucléaires - - où sont situés les gouvernements les plus démocratiques dans le monde. Naturellement, des gouvernements démocratiques seraient les premières cibles d’une élite dirigeante pour former un gouvernement multinational mondial.

    Pour cette raison, l’énergie nucléaire y a été développée par des forces cachées puissantes, malgré l’opposition largement répandue, et cela depuis longtemps, des citoyens de ces pays « démocratiques ». Le fait que l’énergie nucléaire soit la technologie énergétique la plus coûteuse - - sans solution pour les déchets radioactifs - - a été ignoré.

    Les centrales nucléaires produisent les mêmes dérivés mortels de fission dans leurs émissions sur des périodes de mois et d’années, comparable a ce qui est produit par une bombe nucléaire au cours d’une nanoseconde. L’exposition chronique à des émissions de bas niveau de radiation émises par les usines de production d’électricité nucléaire peut être plus mortelle, de bien des façons, qu’une exposition sévère à l’explosion d’une bombe nucléaire.

    Les productions immédiates de fission nucléaire de courte durée d’une demi vie consécutives à des tests dans l’atmosphère se dégradent dans l’atmosphère. Mais ces produits dangereux de fission nucléaire arrivent en zone habitée au bout de quelques heures après leur émission par les installations nucléaires. L’exposition chronique des populations ces dernières décennies a provoqué des souffrances non rapportées, des dommages en matière de santé publique, et le sacrifice de générations d’enfants - - le futur de nos pays.

    Radiation
    La radiation a un pouvoir muta génique très puissant, détruisant l’ADN et le futur génétique des individus et des populations exposées de façon chronique. Elle détruit aussi le fonctionnement du cerveau et est à l’origine de nombreuses maladies en lien avec les radiations.

    Un haut taux d’infertilité, lié en particulier aux radiations augmente mondialement depuis 1945. Il y a 20 ans, à l’échelle mondiale, 80 % du sperme des hommes était normal et 20 % présentait des dommages au niveau de l’ADN. Aujourd’hui, c’est l’inverse, avec seulement 20 % du sperme normal et 80 % présentant un dommage de l’ADN. Le but du Nouvel Ordre Mondial c’est de réduire mondialement le taux de fertilité et augmenter celui de la mortalité.

    Le DC Ernest Sternglass et le Projet pour la Radiation et la Santé Publique, (26) ont rassemblé indépendamment 6000 dents d’enfants en bas âge vivant autour de centrales nucléaires. Ils ont trouvé que les taux de radiation au Strontium -90 sont aussi élevés ou plus élevés actuellement que ceux lors de tests atmosphériques.

    Le DC Sternglass à qui le président Kennedy avait demandé de témoigner au Congrès sur le lien entre les radiations des retombées et les cancers chez les enfants, avait aidé à convaincre le Sénat de signer le traité d’interdiction partielle des essais nucléaires en 1963. Il a déclaré récemment que « ce que nous avons fait c’est de remplacer les retombées des tests des bombes par de soi disantes petites émissions autorisées émanant de centrales nucléaires (27).

    Sur le plan intérieur, le programme du gouvernement US pour promouvoir l’énergie nucléaire « trop bon marché pour s’en affranchir » sous la présidence d’Eisenhower avait un agenda militaire caché comme seule source connue de plutonium pour des armes nucléaires. En lien avec la politique de dépopulation des élites dirigeantes, de génocide intentionnel et de profits maximums, le programme nucléaire a été utilisé comme une arme secrète et stratégique et comme une forme extrêmement mortelle de guerre nucléaire manigancée.

    La Russie et le Japon se distinguent maintenant dans le monde par un taux de natalité inférieur au taux de mortalité. Est-ce que les radiations dans ces pays ont quelque chose à voir avec la distinction d’avoir atteint le but ultime du Nouvel Ordre Mondial ?

    L’accident de Tchernobyl, le 26 avril 1986 libérant dans l’atmosphère d’énormes quantités de produits de fission a contribué à la chute de l’Union Soviétique. Les radiations ont voyagé autour du monde provoquant des cancers du sein liés à des particules là ou des produits de fission étaient disséminés dans l’atmosphère. La Russie est un vieillard malade à cause de cet accident.

    Un illustrateur scientifique a tracé le chemin des radiations de Tchernobyl à travers l’Europe en dressant la carte des insectes présentant une malformation se trouvant sous le parcours du nuage de Tchernobyl. Aujourd’hui, il y a une pandémie de diabètes en Europe, résultat des radiations des essais nucléaires en atmosphère au Sahara par la France, de Tchernobyl et de l’Uranium Appauvri utilisé sur des champs de bataille depuis 1991.

    Le Japon a déjà un taux d’infertilité très élevé, et un taux de mortalité croissant, de même qu’une épidémie de maladies en lien avec les radiations venant des 56 réacteurs nucléaires du Japon. Mais l’ouverture de Rokkasho, le plus grand centre nucléaire de traitement au monde le 1 avril 2006, détruira le Japon. Cela semble prophétique, qu’il ait commencé à être opérationnel un 1er avril ou peut être est ce de l’humour tordue de la CIA.

    L’accord pour construire le premier réacteur thermonucléaire mondial, se trouvant maintenant à Rokkasho, dans le nord du Japon, a ironiquement été fait au sommet entre Reagan et Gorbatchev en 1985. Il émettra des émissions équivalentes à celles émises par 365 nouveaux réacteurs nucléaires pendant un an. Il y a seulement environ 411 réacteurs nucléaires commerciaux dans le monde. Le Japon aura bientôt l’équivalent d’émissions radioactives de 419 réacteurs nucléaires, dans un pays grand comme la Californie. Le Japon a les tremblements de terre les plus importants tous les cinq ans de magnitude 8 et plus !

    Des gouvernements dans le monde dissimulent le lien entre les radiations et certaines maladies autour des centrales nucléaires, l’accident de Tchernobyl et les radiations de basse intensité. Il y a des gens haut placés au Japon qui connaissent quel est l’impact qu’aura Rokkasho sur l’état de l’environnement et sur la santé publique. L’information est déjà disponible dans des statistiques annuelles vitales publiées chaque année par le gouvernement japonais. Donc pourquoi un gouvernement empoisonnerait –il et détruirait-il ses propres citoyens en connaissance de cause ?

    Il existe une alliance internationale nucléaire très puissante cachée. L’énergie nucléaire, les approvisionnements en uranium et les prix sont contrôlés mondialement par le Consortium Rothschild. Ce pouvoir et contrôle n’étaient pas évidents de prime abord.

    Dans une série de deux volumes « Les Rothschild » le journaliste japonais Takashi Hirose a exposé les mécanismes bien dissimulés pour le contrôle par le Consortium Rothschild de l’énergie nucléaire. Un Rothschild a servi comme dirigeant d’affaires pour la reine d’Angleterre, qui possède en privé et secrètement des intérêts massifs dans des holdings d’uranium en Afrique, Canada et en Australie via les Rio Tinto Mines.

    La carte d’Hirose des intermariages des Rothschild publié dans ses livres révèle que pendant des siècles ceux appartenant au Consortium Rothschild se sont largement inter mariés avec des familles royales et des nobles à l’échelle mondiale. Il a aussi révélé que la mère de la princesse Diana était une Rothschild via des intermariages remontant à plusieurs générations. C’est facile de comprendre comment l’élite dirigeante et le Pouvoir de l’argent à Londres ont des intérêts communs et des objectifs partagés, puisqu’ils profitent mutuellement en formant des alliances. Et ils savent que les responsables élus sont faciles à corrompre.

    3 guerres nucléaires secrètes.
    Sans que la communauté internationale en ait vraiment conscience, l’élite dirigeante mondiale a mené 3 guerres nucléaires secrètes continuelles et se chevauchant partiellement depuis la fin de la seconde guerre mondiale, avec des tests menés en atmosphère, des centrales nucléaires, des armes nucléaires à l’UA. La technologie nucléaire sert certainement les objectifs de leur politique de dépopulation, et en même temps de profits maximums- - puisqu’ils possèdent les sources d’uranium nécessaire pour le combustible nucléaire, et on des intérêts personnels dans la production d’énergie nucléaire.

    Il existe aussi des liens avec des entreprises pharmaceutiques qui servent leurs objectifs de profits maximums. Ils sont payés pour le désordre qu’ils engendrent et pour le nettoyer et ils sont payés pour traiter les maladies qu’ils produisent. C’est du biseness à répétition - - le capitalisme extrême dans ce qu’il a de mieux.

    Le meilleur moyen de l’arrêter c’est pour les villes, villages de sortir de cette emprise. Les citoyens doivent posséder les entreprises d’énergie et passer à des énergies renouvelables, des formes passives et non destructrices d’énergie. L’économie basée sur le pétrole est un jeu d’arnaque, avec en prime extorsion, raquette et fraude.

    Le « pic de pétrole » est un canular, que tout géologue connaît parce qu’il est recyclé tous les 20 ans pour doper les prix du pétrole. Son excellence Shiekh Ahmed Zaki Yamani, le ministre du pétrole saoudien de 1962 à 1986, croit que l’âge du pétrole se terminera non pas par manque de pétrole mais à cause de la technologie : « les prix du pétrole sont destinés à chuter à long terme et le monde n’utilisera pas jusqu’à la dernière goutte de pétrole parce qu’il n’en aura pas besoin : l’âge de pierre ne s’est pas terminée parce que nous manquions de pierre, et l’âge du pétrole ne se terminera pas parce que nous manquerons de pétrole . » (28)

    Mondialement, des camelots propagandistes de l’establishment tel Al Gore font la promotion de l’énergie nucléaire comme une « énergie propre » et comme une solution au réchauffement climatique, mais elle ne l’est pas. Il y a un agenda caché et un partenariat secret économique entre des membres de l’élite dirigeante avec des intérêts personnels et de vastes profits à faire en faisant la promotion de l’énergie nucléaire.

    Le partenariat caché des élites dirigeantes, plus spécifiquement certains membres des empires économiques britannique et américain a été révélé dans « “The Queen’s Death Star: Bush, Cheney, Howard and the Queen.” (29). En son cœur, à proximité, il y a le groupe oligarchique financier concentré à la City de Londres dirigé par l’Epoux Royal le prince Philippe. L’Epoux Royal, de par son opinion et sa pratique est un grand fan de génocide : « si j’étais réincarné, j’aimerai revenir sur terre comme un virus tueur pour baisser le niveau de la population humaine. » a-t-il dit. (30)

    L’Epoux Royal ne faisait que refléter les prédictions pessimistes économiques malthusiennes concernant le futur de l’humanité et l’ »explosion démographique » au 18ème siècle. Le riche anglais Robert Malthus s’attendait à ce que des forces comme la guerre, la peste, la famine, éliminent une population qui s’accroissait. Des idées de politique de dépopulation pour faire des profits pour l’élite dirigeante étaient bien vivantes même au 18ème siècle.

    Une guerre nucléaire secrète se développe en Asie, promue par les mêmes élites dirigeantes des empires économiques britannique et américain. Depuis 2003, le président Bush, le vice président Dick Cheney, et le premier ministre australien Howard ont imposé le nucléaire à la Corée du Sud, le Japon, la Chine et l’Inde.

    Le programme de développement britannique du nucléaire en Asie est un remake des guerres de l’Opium en Chine il y a plusieurs siècles. Les guerres de l’Opium ont été crées purement pour le profit économique britannique en affaiblissant le gouvernement dirigeant dans le monde pendant un siècle.

    L’agenda caché de dépopulation et d’affaiblissement de pays qui posent une menace est entrain de se répéter par impact sur les économies vibrantes qui se développent en Asie avec des maladies qui persistent pendant longtemps par empoisonnement radioactif et mutilation du futur génétique de vastes populations. Rien de neuf, les empires économiques britannique et américain sont infâmes se conduisant comme «hommes de frappe économique » avec une faim insatiable pour les ressources et les richesses des autres.

    Privatiser les armes nucléaires pour les élites dirigeantes
    Le programme d’armes nucléaires en Grande Bretagne a été privatisé dans les années 80. Les sous traitants britanniques sont des grandes sociétés avec des liens avec le pouvoir de l’argent de Londres. Le contrôle des armes nucléaires devrait toujours être entre les mains de civils, pas sous le contrôle de l’armée parce qu’elle l’utilisa pour faire son boulot - - tuer les gens et détruire les choses, sans responsabilité pour les conséquences.

    Mais dans « des mains de civils » cela ne veut pas dire non plus entre les mains de grandes sociétés contrôlées par les élites dirigeantes. Elles seront encore plus enclines à les utiliser pour atteindre leur but à long terme celui de la dépopulation et de l’accumulation de richesses.

    Suivant la voie tracée par la Grande Bretagne, le programme d’armes nucléaires US a été privatisé ces quatre dernières années. Gerige Schultz l’ancien président du conseil d’administration de Betchel et ancien secrétaire d’état, a aidé à faciliter cette transition. Betchel est l’une des nouvelles grandes sociétés partenaires d’un contrat de gestion du laboratoire d’armes nucléaires de Los Alamos, en partenariat avec l’université de Californie, seule, sans concurrence, à le diriger depuis 61 ans.

    Deux changements très importants au contrat ont été faits dans le cadre de la négociation sur le nouveau contrat, qui a été accordé à l’Université et à Betchel en décembre 2005. Los Alamos et/ou les laboratoires d’armes nucléaires de Livermore sont devenus des installations de fabrication pour produire des cœurs de plutonium pour les armes nucléaires.

    Ceci viole la Charte de l’Université de Californie qui est de conduire des recherches scientifiques fondamentales dans les laboratoires d’armes nucléaires. Et le deuxième changement important dans le contrat, qui a été provisoirement soulevé lors d’une réunion du conseil d’administration de l’UC par un membre de celui-ci, c’est la phrase du contrat qui élimine la liberté académique des scientifiques menant des recherches à Los Alamos.

    Le changement donne aux amiraux du programme d ‘armes nucléaires du département de l’énergie le droit de « tuer ou OK » la recherche faite individuellement par des scientifiques à Los Alamos. Ceci viole également la Charte de l’Université de Californie qui stipule que les laboratoires d’armes nucléaires sont des endroits où la recherche fondamentale est menée en garantissant la liberté académique, et non une installation de production où on dit quoi faire aux scientifiques.

    Le vice président de l’UC l’amiral Foley a rapidement balayé la question sous la table et a dit que le changement « ne voulait rein dire et ne serait jamais utilisé ». Un an plus tard, lors d’une conférence de presse pendant une réunion des membres du conseil d ‘administration de l’UC en août 2006, le président de l’université de Californie le DC Dynes, et le président des membres du conseil d ‘administration de l’UC Gérard Parsky, ont tous deux nié à l’auteur de cet article que Los Alamos produisait des cœurs de plutonium.

    L’auteur se réfère à une déclaration disant le contraire, faite par l’amiral Linton Brooks, administrateur de l’administration de la sécurité nationale nucléaire sous l’égide du département de l’énergie au cours d’une réunion des membres du conseil d’administration de l’UC le 15 mai 2003.

    « L’amiral Brooks a informé le conseil des membres que « nous sommes de retour dans le biseness de la bombe » parce que Los Alamos venait juste de produire le premier « noyau » de plutonium depuis la fermeture de Rocky Flats. Il a indiqué qu’il y aurait seulement des « mini bombes » et que les tests d’armes nucléaires commenceraient sur le site de test du Nevada en 2005. Une heure plus tard, et 75 Km plus loin, il a annoncé aux employés de Livermore que « nous sommes de retour dans le biseness du nucléaire » et qu’ils en fabriqueraient des grosses, des petites et plus. A ce moment là, il m’a semblé que l’amiral Brooks était un personnage suspect et j’ai commencé à me demander pourquoi un amiral était impliqué. (31)

    Comme plusieurs hommes des Relations Publiques se sont précipités pour protéger le président Dynes et le président des membres du conseil d’administration Parsky, il se sont brusquement levés de la table et sont sortis précipitamment de la conférence de presse sans répondre à la question. La déclaration de l’amiral Brooks a été récemment confirmée.

    « L’installation de plutonium du laboratoire national de Los Alamos avait travaillé ces derniers temps en rotation de plusieurs équipes pour se préparer et pour « démontrer » aux septiques qu’il pouvait faire ce boulot malgré des faiblesses de longue date en lien avec la sécurité, et des bâtiments vieillissants. » (32)

    Le nouveau contrat aura comme résultat plus d’intérêt porté par le gouvernement US aux sociétés privées, centré autour du besoin et de la construction d’un Complexe pour de nouvelles armes nucléaires connu sous le nom de « Complexe 2030.

    Plus l’attention du public est limitée concernant les commentaires sur le processus envisagé de « Complexe 2030 » plus il y a de chance pour que la production commence et qu’une nouvelle usine de production de noyau, pièce centrale du complexe 2030, soit effectivement construite, à LANL.

    Une chose étrange est entrain de se passer. Fin 2007, l’Administration de Sécurité Nationale Nucléaire (National Nuclear Security Administration : NNSA) espère démarrer l’unité de production de nouvelles têtes nucléaires, la première depuis 18 ans. L’objectif c’est de fabriquer 70 têtes nucléaires W88, sur une période de 3 à 5 ans pour être déployées sur des missiles balistiques lancés à partir de sous marins.

    « Si elles sont construites, chaque tête nucléaire portera une charge explosive de 475 000 tonnes. Donc cette seule unité de production créera plus de 10 fois la force explosive utilisée pendant la seconde guerre mondiale (qui était de 3 mégatonnes). Dit autrement, ces nouvelles têtes nucléaires auront l’énergie explosive de 2 217 Hiroshimas. Ils fourniront une production plus grande que la totalité de l’arsenal britannique. » (33)

    Finalement, le pouvoir de l’argent de Londres aura le contrôle des programmes d’armes nucléaires en Grande Bretagne et aux US, et la marine suivra les ordres et délivrera la mort aux populations ciblées. La garantie de la réalisation continue des programmes de dépopulation via des guerres nucléaires planifiées est difficile à nier quand les élites dirigeantes et l’armée ont finalement le contrôle total des programmes d’armes nucléaires en Grande Bretagne et aux US. En fait, cela a été envisagé il y a des décennies par les élites dirigeantes et est toujours sur la table prêt à être appliqué. La menace nucléaire des US et d’Israël vient à l’esprit.

    « En considérant des manières efficaces de développer des programmes de dépopulation, le Club de Rome, Bildenbergs, etc… ont considéré une guerre nucléaire courte comme un moyen de dépopulation… et cette considération est restée ouverte. Elle est restée comme option sur a table. » (34)

    Test dans l’atmosphère
    L’élite dirigeante a mené des guerres secrètes nucléaires dans un but de dépopulation depuis la seconde guerre mondiale dissimulées sous des tests dans l’atmosphère pour « la sécurité nationale », sous forme de développement d’énergie nucléaire « trop bon marché pour être comptabilisée » et de balles à l’uranium appauvris à «énergie cinétique ». Il paraît indéniable maintenant que la décision de déplacer les tests d’armes nucléaires de la région Pacifique vers la zone continentale US au début des années 50 avait un objectif caché.

    Les horribles effets et l’impact environnemental dévastateur dus aux tests dans l’atmosphère ont été établis par des tests menés dans le Pacifique par le gouvernement US sur les îles Marshall et l’Atoll Bikini. Difficile d’éviter la conclusion que les tests d’armes nucléaires dans l’atmosphère sur le site de test du Nevada ont eu des bénéfices dissimulés de dépopulation des US à court et à long terme.

    Le gouvernement US était tout à fait au courant des dommages causés et de l’outrage du public s’il le découvrait. Donc, pour éviter cela, la Commission à l’Energie Atomique et l’armée ensemble ont former l’Agence à la Protection de l’Environnement pour cacher les effets environnementaux, l’Institut National de la Santé, l’Institut National du Cancer et le Centre pour le Contrôle des Maladies. Ces agences gouvernementales ont servi comme couverture pour tromper et mentir au public sur le cancer – dont des taux record de cancer du sein – la mortalité infantile et d’autres maladies dues aux radiations qui ont tué, handicapés et rendus malades les américains.

    A cause du grand nombre de tests nucléaires – prés de 1000 – sur le site de test du Nevada, les tests ont plus que dans aucun autre pays affecté la santé publique aux US. Les effets à long terme continuent d’émerger, comme les épidémies de diabètes aux US, qui se sont transformées en pandémie mondiale.

    Le coût du programme d’armes nucléaires jusqu’en 1995 est estimé à 300 milliards de $. Le coût de la prise en charge sanitaire des diabètes aux US en 2005 dépassait 132 milliards de $ et augmente chaque année. Et mondialement, les gouvernements dépensent 10 % de leur budget santé pour les diabètes, un coût en augmentation chaque année. C’était une maladie rare avant 1945.

    Une étude récente mondiale sur la santé mentale par l’OMS a rapporté que les US avaient le taux de maladies mentales le plus élevé au monde – dans plus de 26 % de la population. (35) La réussite au SAT (Scholastic Aptitude Test – examen d’entrée à l’université) passé la dernière année de lycée pour déterminer l’accès à l’université, est passé de 480 enfants nés en 1945 à 420 enfants nés en 1963 alors que les tests dans l’atmosphère atteignaient leur pic. Le taux de réussite n’a jamais ré augmenté. Quand les tests en atmosphère se sont interrompus en 1963, avec la signature du Traité d’Interdiction Partielle de Test Nucléaire, l’énergie nucléaire a fait son apparition pour empoisonner plus de générations d’enfants.

    Depuis 1991, la pollution mondiale de l’atmosphère au gaz toxique radioactif à l’uranium appauvri est un autre moyen – encore plus efficace- de mettre en application les objectifs de la politique de dépopulation du Nouvel Ordre Mondial. Des populations sont rapidement éliminées là où on trouve des minerais vitaux et des ressources stratégiques car la DNA mutilée produit un nombre croissant de bébés avec des malformations congénitales, qui augmentent en sévérité avec le temps.

    Des maladies persistantes ont un impact sur l’économie d’un pays et font reposer le problème de la santé sur des gouvernements déjà dévasté par la guerre. LES RADIATIONS DE BASE INTENSITE SONT UTILISEES COMME L’ARME ULTIME DE DEPOPULATION PAR LES ELITES DIRIGEANTES.

    Cibles de la dépopulation
    Nos politiciens sont des larbins volontaires d’un pouvoir de l’argent caché qui dirige le monde. Les élites dirigeantes ont utilisé des armes biologiques, des armes chimiques, des armes électroniques, des armes exotiques, des armes nucléaires, des armes radioactives, et tout autre moyen à leur disposition pour mettre en application le Nouvel Ordre Mondial pour qu’elles puissent fait des profits maximums.

    Dans des régions où l’air est pollué, les radiation à l’UA agissent en synergie avec la pollution chimique comme « multiplicateur de force » et accroissent les effets des radiations de 8 à 10 fois. Le DC Ernest Sternglass a rapporté qu’en réduisant le taux de radiation de 90 % les dommages causés par les radiations sont seulement diminués de 50 %. En d’autres termes, à des taux très bas, moins de radiation cause encore plus de dommage, ceci est connu comme l’effet supra linéaire.

    L’Uranium 235 a été utilisé pour « corser » les bombes à l ‘uranium appauvri que les US ont donné à Israël pour être utilisées dans ses attaques sur le Liban en été 2006. Ceci aura comme effet d’accélérer les effets négatifs sur la santé de la population exposée au Liban.

    Le 1é juillet 2006, le jour ou Israël a commencé son attaque sur le Liban, une énorme célébration était organisée par Shell, British Petroleum, Chevron et d’autres compagnies pétrolières US pour marquer l’ouverture du pipeline allant des champs pétroliers de la mer Caspienne jusqu’au port de Ceylan en eau chaude sur la Méditerranée en Turquie. 3 autres pipelines immergés sous la mer, seront construits pour transporter de l’eau, du gaz naturel, et du pétrole de la côté libanaise jusqu’en Israël.

    L’ »attaque de juillet » a révélé la militarisation US de la côte est de la Méditerranée et l’introduction d’Israël comme policier militaire dans la région pour protéger le pipeline de Ceylan. Peu de gens réalisent qu’Israël servira de « station service de gaz » dans un port de la mer rouge pour les pays asiatiques. On a bloqué la construction par les pays asiatiques de pipelines de pétrole des champs pétroliers d’Asie centrale, les obligeant à acheter du pétrole des US et d’autres investisseurs via Israël et de le transporter par la mer.

    Le Mémo 200 du Conseil National de Sécurité (NSC) daté du 24 avril 1974, et intitulé « implications de la croissance de la population mondiale pour la sécurité US et les intérêts outre mer » stipule :

    « Le DC Henri Kissinger a proposé dans son mémorandum à la NSC que « la dépopulation devrait être la plus haute priorité de la politique étrangère US à l’égard du Tiers Monde. » Il a cité des raisons de sécurité nationale, et parce que l’économie des US nécessitera de vastes et croissantes quantités de minerais de l’étranger, spécialement en provenance de pays moins développés… Lorsque la diminution de la population peut augmenter les perspectives d’une telle stabilité, une politique démographique devient pertinente en ce qui concerne les ressources, les approvisionnements et les intérêts économiques des US. »

    Beyrouth, l’Iran,le Venezuela, la Colombie, les Philippines et d’autres régions riches en pétrole ont été mis sur une liste dressée par Kissinger et d’autres experts du gouvernement US comme les principales cibles de dépopulation. Notez les réserves en pétrole et les pipelines dans ces régions. Avant 1920, Herbert Hoover a découvert les plus grandes réserves au monde sur les côtes du Vietnam.

    Le principal but de la guerre du Vietnam c’était la dépopulation par l’utilisation de défoliants tel l’Agent Orange, pour provoquer l’effondrement des récoltes et la famine de la population. C’était le but annoncé de l’utilisation du défoliant – plus tard développé sous le nom d’Agent Orange – quand il a été crée en 1943. Selon Thomas Ferguson au Département d’Etat pour les Affaires de l’Etat, le Vietnam a eu un effet boomerang et la population a augmenté pendant la guerre du Vietnam. Mais des effets résiduels à long terme de l’Agent Orange ont fait leur travail, causant de sévères malformations congénitales, et des maladies dans la population du Vietnam post guerre.

    Le jeu final
    Derrière toutes ces guerres civiles, grandes guerres et petites guerres des 60 dernières années il y a des intérêts spéciaux en Grande Bretagne et aux US. Les empreintes d’Henri Kissinger sont partout sur le programme de dépopulation et l’utilisation de l’UA. Kissinger a été recruté de l’université par les Rockfellers, mais sont véritable maître c’es Jacob Rothschild et le pouvoir de l’argent de Londres.

    Le but ultime des élites dirigeants mondiales c’est de piller les ressources économiques des nations et de gagner le contrôle des richesses mondiales en réduisant la communauté mondiale au concept d’origine du communisme pour les élites fascistes capitalistes et communistes : un système uni classe de travailleurs rabaissés au niveau d’esclaves. Cela a été un but déclaré des élites dirigeantes depuis des centaines d’années, avant même que la population mondiale ait augmenté à son niveau contemporain qui inquiète.

    Voilà une déclaration de David Rockefeller, le président du Conseil des Relations Etrangères de 1970 à 1985 : « certains croient même que nous (la famille Rockfeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des Etats-Unis, caractérisant ma famille et moi-même comme des « internationalistes » et conspirant avec d’autres de par le monde pour construire une structure politique et économique mondiale mieux intégrée – un monde, si vous voulez. Si c’est l’accusation, je suis coupable et je suis fier de l’être. » (36)

    Des technologies agricoles modernes imposées par le FMI et la Banque Mondiale ont en fait diminué la production de nourriture dans des régions ou les technologies agricoles indigènes anciennes produisaient 10 fois plus de nourriture tel qu’autour du Lac Titicaca, au Pérou et en Bolivie. « L’explosion démographique » est une excuse pour une dépopulation intentionnelle et un génocide massif menés par les élites dirigeantes et c’est actuellement rapidement mis en application à une échelle jamais égalée.

    Depuis 1991, en Irak, Yougoslavie et en Afghanistan, les US, leur partenaire l’armée britannique, ont pillé et bombardé les vestiges culturels de ces pays les réduisant à des gravas radioactifs, détruisant des familles et faisant table rase de la mémoire collective et l’expression d’anciennes cultures et civilisations. Le pillage du musée de Bagdad a été planifié au Pentagon en janvier 2003, avec les mêmes trafiquants d’œuvres d’art que ceux qui ont pillé les collections nazies après la deuxième guerre mondiale. La destruction de l’identité nationale fait partie « du plan «.

    « Pour arriver à un gouvernement mondial unique » a dit Brock Chischolm, l’ancien directeur de l’OMS de l’ONU, « c’est nécessaire d’enlever de l’esprit des hommes leurs individualisme, leur loyauté aux traditions familiales et leur identification nationale. »

    Le rêve ultime des élites fascistes capitalistes et communistes est en cours, et les citoyens du monde sont la vraie cible de la « guerre au terrorisme » aux niveaux local, régional et mondial. Le but de cette guerre c’est de former un état autoritaire mondial. Des programmes génocidaires sont actuellement appliqués mondialement utilisant toutes les méthodes possibles, et étendus à un niveau de génocide humain.

    Le crime de guerre ultime c’est l’homicide, qui a changé le génome de toute vie sur la terre. Le génome de tout le vivant, qui a évolué pendant plus de 4,5 milliards d’année, a été changé de manière irréversible en moins d’un siècle. Les élites dirigeantes ont pris cette décision pour nous tous. C’est un jeu ou tout le monde perd… Sur l’Etoile de la Reine.

    Génocide
    L’Article 2 de la Convention sur la Prévention et la Punition de Crime de Génocide définit le génocide comme suit : » dans la présente convention, le génocide veut dire tout acte qui suit commis avec l’intention de détruire, tout ou partie d’un groupe national, ethnique racial ou religieux tel que :

    (a) tuer des membres du groupe ;

    (b) causer du mal physiquement ou mentalement aux membres du groupe;

    (c) infliger délibérément au groupe des conditions de vie calculée pour amener sa destruction physique totalement ou pour partie ;

    (d) imposer des mesures ayant pour but de prévenir des naissances au sein du groupe;

    (e) transférer par la force des enfants du groupe vers un autre groupe. »

    Leuren Moret

    Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org

    Cet article majeur par la géo scientifique de réputation mondiale Leuren Moret, basé sur la supposition que l’uranium, tel que les armes à l’uranium appauvri, sont utilisées actuellement dans un but de dépopulation, a été publié par morceau dans l’édition papier du Bay View du 27 décembre 2006 jusqu’au 14 février 2007, et dans sa totalité sur www.sfbaywiew.com. Une nouvelle fois Moret a autorisé les lecteurs de Bay View à être les premiers à lire son travail remarquable. On peut lui écrire à leurenmoret@yahoo.com

    Le cerveau mondial : la face cachée de la mondialisation

    Environnement mondialisation et génocide

    References
    1 Personal communication, November 1991, Livermore Nuclear Weapons Lab

    2 International Criminal Tribunal for Afghanistan at Tokyo: Final Written Opinion of Judge Niloufer Bhagwat, March 10, 2004. http://www.mindfully.org/Reform/2004/Afghanistan-Criminal-Tribunal10mar04.htm

    3 Moret, L., “Weapons Used, Targets Hit, Bombing Intensity in Lebanon by the Israeli Military”, Beirut Indymedia, Aug. 26, 2006. http://beirut.indymedia.org/ar/2006/08/5490.shtml

    4 Fisk, R., “Robert Fisk: Mystery of Israel’s secret uranium bomb – Alarm over radioactive legacy left by attack on Lebanon,” The Independent, Oct. 28, 2006.
    http://news.independent.co.uk/world/fisk/article1935945.ece

    5 Busby, C., Williams D., “Further evidence of enriched uranium in guided weapons employed by the Israeli military in Lebanon in July 2006: Ambulance air filter analysis,” Nov. 3, 2006. http://www.llrc.org

    6 Department of State, Geneva Poison Gas Protocol 1925.
    http://www.state.gov/t/ac/trt/4784.htm

    7 U.S. Code, Title 50, Chapter 40, Sec. 2302: “The term ‘weapon of mass destruction’ means any weapon or device that is intended, or has the capability, to cause death or serious bodily injury to a significant number of people through the release, dissemination, or impact of - (A) toxic or poisonous chemicals or their precursors; (B) a disease organism; or (C) radiation or radioactivity.”
    http://uscode.house.gov/uscode-cgi/fastweb.exe?search

    8 Department of the Air Force, “International Law – The Conduct of Armed Conflict and Air Operations,” Air Force Pamphlet AFP 110-31, pp.1-7 and 1-8.

    9 Groves Memo: Blueprint for depleted uranium weaponry, Oct. 30, 1943.
    http://www.mindfully.org/Nucs/Groves-Memo-Manhattan30oct43a.htm

    10 Hershberg, James G., “James B. Conant: Harvard to Hiroshima and the Making of the Nuclear Age,” Stanford University Press, 1993, p. 244.

    11 Muller, H.J., “Artificial Transmutation of the Gene,” Science, Vol. LXVI, No. 1699, July 22, 1927, pp.84-87.

    12 Busby, C., and S. Morgan, “Did the use of uranium weapons in Gulf War 2 result in contamination of Europe? Evidence from the measurements of the Atomic Weapons Establishment, Aldermaston, Berkshire, UK,” January 2005, Aberystwyth: Green Audit.
    http://www.llrc.org/aldermastrept.pdf

    13 Moret, Leuren, “The Queen’s Death Star: Depleted Uranium Measured in British Atmosphere from Battlefields in the Middle East,” Feb. 26, 2006. http://www.mindfully.org/Nucs/2006/DU-Europe-Moret26feb06.htm

    14 “Global 2000 Report: Vision of a Gloomy World,” 1980, U.S. Government: ERIC No. EJ228905.

    15 Personal communication with Suzanne Nichols, Theologian, Berkeley, California, December 21, 2006.

    16 ”Tiny Rowland: The Ugly Face of Neocolonialism in Africa,” by an EIR Investigative Team. EIR (Executive Intelligence Review). Washington, D.C., 1993, 165 pages.

    17 The Fiat Pax website is a project of UC Santa Cruz students and faculty to track university ties to the DOD.
    http://www.fiatpax.net/dohe/jhu.htm

    18 Moret, L., “UC Berkeley Public Health Stacks Now Classified,” Feb. 22, 2003.
    http://www.mindfully.org/Nucs/2003/Berkeley-Library-Classified22feb03.htm

    19 Douglas, G., “Gestapo Chief: The 1948 CIA Interrogation of Heinrich Mueller,” Vol. 2, p. 108.

    20 Davidson, M., Ruppert, M. “A Career in Microbiology Can Be Harmful to Your Health: Death Toll Mounting as Connections to Dyncorp, Hadron, Promis Software and Disease Research Emerge,” From the Wilderness, Feb. 28, 2002. http://www.fromthewilderness.com/free/ww3/02_14_02_microbio.html

    21 ”Dead Scientists Do Not Tell Tales,” Omega News, March 26, 2005.
    http://omega.twoday.net/stories/592793/

    22 Reardon, D.C., “Population Control and RU-486: The Hidden Agenda,” AfterAbortion.org.
    http://www.afterabortion.org/RU486.html

    23 Personal communication with a South African woman, Las Vegas, Nevada, November 2004.
    24 Ibid.

    25 Ruiz-Marrero, C., “Biopharmaceutical Crops Are a Disaster Waiting to Happen,” Organic Consumers Assoc., March 28, 2005. http://www.organicconsumers.org/ge/biopharm32905.cfm

    26 Radiation and Public Health Project.
    http://www.radiation.org

    27 Smith, L., “Have DU Will Travel”: “What we’ve done is to replace the fallout from bomb testing with the so-called small permitted releases from nuclear plants,” interview with Dr. Ernest Sternglass, Lone Star Iconoclast, Feb. 28, 2006.
    http://lonestaricon.com/2006/Archives/09/news07.htm

    28 Special Report: “Saudi dove in the oil slick,” The Observer Guardian, Jan. 14, 2001.

    29 Moret, L., 2006.

    30 Prince Philip Duke of Edinburgh, leader of the World Wildlife Fund, quoted in “Are You Ready for Our New Age Future?” Insiders Report, American Policy Center, December 1995.

    31 Moret, L., “Nuclear Weapons Stealth Takeover: Five Admirals, UC Regents, Carlyle Group and Rand,” San Francisco Bay View, Sept. 16, 2004.

    32 Los Alamos Working Group, “Key nuclear warhead decisions pending, more,” Action Alert No. 75, Dec. 23, 2006

    33 Ibid.

    34 Cooper, M.W., “Behold a Pale Horse,” Light Technology Publishing, Flagstaff, Ariz., 1991, p. 167.

    35 JAMA WHO.

    36 David Rockefeller, “Memoirs,” p. 405.

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    D'Hiroshima à Bagdad par Joëlle PENOCHET

    http://www.internationalnews.fr/article-12856670.html

    « La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes de l’homme. »
     (Albert Camus, au lendemain d’Hiroshima, Combat, 8 août 1945.)

     Le soixantième anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki a été commémoré aux Etats-Unis dans la plus grande discrétion ; en France, rares sont les médias qui ont osé remettre en question la version officielle de cet événement qui a fait basculer le monde dans une ère de barbarie sans équivalent dans l’histoire de l’humanité.

    En 1991, juste après la fin de la guerre froide, qui maintenait “l’équilibre de la terreur”, a commencé une nouvelle guerre nucléaire, silencieuse, qui se poursuit avec la complicité de l’ensemble de la “communauté internationale”. Cette guerre nucléaire, menée contre des pays désarmés pour servir les ambitions géopolitiques des Etats-Unis, utilise en effet des quantités de plus en plus grandes d’uranium dit “appauvri”, un déchet nucléaire hautement toxique. Ce produit empoisonne l’environnement pour plusieurs milliards d’années et provoque chez les populations touchées une multiplication de cancers, de leucémies, de malformations congénitales monstrueuses et, conséquence la plus grave et irréversible, la modification du patrimoine génétique.

    Comme les pollutions consécutives aux essais nucléaires aériens et à la catastrophe de Tchernobyl, la pollution à l’uranium “appauvri” ne connaît pas de frontière et, aujourd’hui, les populations de l’hémisphère Nord respirent les particules d’oxyde d’uranium dispersées depuis 1991 en Irak, en ex-Yougoslavie et en Afghanistan.

    Hiroshima : une « révolution scientifique »

    “A Hiroshima, trente jours après la première bombe atomique qui détruisit la ville et fit trembler le monde, des gens, qui n’avaient pas été atteints pendant le cataclysme, sont encore aujourd’hui en train de mourir, mystérieusement, horriblement, d’un mal inconnu pour lequel je n’ai pas d’autre nom que celui de peste atomique [...]. Sans raison apparente, leur santé vacille. Ils perdent l’appétit. Leurs cheveux tombent. Des taches bleuâtres apparaissent sur leur corps. Et puis ils se mettent à saigner, des oreilles, du nez, de la bouche.”
    (Wilfred Burchett, premier journaliste à être entré à Hiroshima, Dally Express du 5 septembre 1945.)
     
     “[...] Les Etats-Unis et leurs partenaires militaires ont mis en place quatre guerres nucléaires utilisant des bombes et des armes sales dans les pays qu’ils ont besoin de contrôler. Sous forme d’aérosols, l’uranium appauvri contaminera en permanence de vastes régions et détruira doucement le futur génétique des populations vivant dans ces régions où ils trouvent des ressources que les US doivent contrôler pour établir et maintenir leur primauté.”
    (Leuren Moret, experte des radiations, juillet 2004.)
     
    Depuis les essais en grandeur nature d’armes à uranium appauvri dans le Golfe (1991), l’utilisation d’un nouveau type d’armes nucléaires s’est banalisée dans l’indifférence générale. Chaque nouvelle guerre “humanitaire” (Bosnie, Kosovo, Afghanistan...) a été l’occasion de tester de nouvelles armes à l’uranium appauvri (UA) à des puissances de plus en plus grandes. La nouvelle guerre d’agression lancée contre l’Irak par la coalition anglo-américaine en 2003 avec la complicité de la “communauté internationale”, y compris la France, au cours de laquelle des quantités sans précédent de munitions à l’uranium appauvri sont utilisées, est une véritable guerre nucléaire qui ne dit pas son nom. On est là devant un crime contre l’humanité qui se déroule silencieusement, et à une échelle jamais connue à ce jour.

    “Le terme d’uranium ‘appauvri’ est inapproprié, car il ne correspond pas à la réalité : il laisse penser que la radioactivité est enlevée, ce qui est faux. Je préfère parler d’armes “enrichies à l’uranium”. 
    (Reza Fiyuzat, linguiste résidant au Japon, entretien par mél du 30 août 2005)
     
    L’uranium appauvri (UA) est un déchet radioactif issu de l’enrichissement de l’uranium destiné aux réacteurs nucléaires civils et militaires (dans les bombes, on utilise de l’uranium enrichi à 95% en U 235). Il contient principalement environ 99,75% d’U 238 et 0,2% d’U 235. On l’appelle “appauvri” parce que son activité est inférieure à celle de l’uranium naturel, ce qui ne signifie nullement qu’il est moins dangereux. En effet, l’uranium dit “naturel” est présent dans l’environnement à raison de 1 à 3 ppm, alors que le minerai est mille fois plus concentré. (L’uranium est dit “naturel” quand il ne contient que des isotopes qui existent dans la nature, 14 au total, tous radioactifs, dont l’U 238, l’U 235 et l’U 234.) Seul l’uranium 235, qui ne représente que 0,72% de l’uranium naturel (ce chiffre variant selon les régions du monde), est fissile. L’UA est doublement toxique : chimiquement, il provoque un empoisonnement comme les autres métaux lourds (plomb, arsenic…) ; mais il est surtout fortement radiotoxique.
     
    En outre, au lieu de diminuer, l’activité de l’UA s’accroît au fil du temps, en raison de la formation rapide de sous-produits lors de sa désintégration. S’il émet surtout des rayons alpha (peu pénétrants, mais très irradiants) quand il est pur, ses deux descendants, qui apparaissent au bout de quelques mois, le thorium (TH 234) et le protactinium (PA 234) sont des émetteurs à vie courte (leurs périodes respectives sont de 24 jours et 1,4 minute), bêta et gamma, donc très pénétrants. L’UA utilisé dans l’armement est d’autant plus dangereux qu’il est mélangé à de l’uranium issu des usines de retraitement pollué par des produits de fission hautement radioactifs, comme le plutonium (PU 238 et PU 239), l’uranium 236 (U 236), le neptunium, l’américium, le technétium 99 ou le ruthénium 106, qui potentialisent sa nocivité. Ainsi, l’activité de l’UA reste quatre mille fois supérieure au seuil réglementaire qui impose l’application des règles de radioprotection.
     
    “Ainsi, un projectile en uranium appauvri comporte deux ‘avantages’ militaires importants, c’est-à-dire d’être à la foisperforant et incendiaire. C’est l’arme antichar idéale puisqu’elle perfore les blindages de chars les plus résistants, provoque un violent incendie entraînant l’explosion des munitions contenues dans le char et, ainsi, sa destruction complète.”
    (Bruno Barrillot, 2000). 
      
    Quasiment gratuit en raison de son abondance, il permet, allié à une très faible quantité de titane, de remplacer le tungstène, coûteux et peu fusible. La résistance des chars est elle-même renforcée par l’incorporation d’UA dans les blindages. L’UA est alors recouvert d’un produit qui limite les rayonnements alpha. Les armes à l’UA sont tirées par l’armée de terre (chars Abram, chars Leclerc), de l’air (par les avions A10, peu coûteux, conçus en 1976, surnommés les “tueurs de chars”), les missiles Tomahawk, Phalanx, les hélicoptères Apaches et la marine
     
     Albert Speer, le ministre de la guerre sous Hitler, avait envisagé d’utiliser de l’uranium dans les obus dès 1943 pour remplacer le tungstène qu’il ne pouvait plus importer du Portugal. Parallèlement, des responsables du projet Manhattan avaient eu également l’idée d’utiliser l’uranium, mais leur but était moins de fabriquer des obus plus efficaces que de faire le plus de mal possible aux populations ennemies : dès 1943, ils avaient recommandé l’usage de gaz radioactifs :
     
    “Utilisé comme gaz de guerre, le matériau sera pulvérisé en particules de taille microscopique pour former de la poussière et de la fumée et mis à feu au sol par des lance-projectiles, des véhicules de terrain, ou des bombes aériennes. Sous cette forme, il serait inhalé par le personnel. La quantité nécessaire pour causer la mort de la personne est extrêmement petite… Il n’y a pas de méthodes de traitement connues à de telles blessures… cela traversera un filtre de masque à gaz standard en quantités assez grandes pour être extrêmement dommageables.”
    (Cité par Leuren Moret, juillet 2004). 
     
    Leur rêve a été réalisé cinquante ans plus tard : l’oxyde d’uranium, utilisé à la manière d’un gaz, est devenu une arme de destruction massive qui “joue un rôle vital dans la réalisation du plan de domination du monde par les Etats-Unis” (Bob Nichols, 2005).

    “L’uranium appauvri devient néfaste quand il se transforme en poussière ingérée ou inhalée, il est alors plus dangereux qu’aucune toxine connue de la science des hommes.”  
    (Pr A. Durakovic, directeur du département de Médecine nucléaire à l’université Georgetown de New York et expert auprès du Pentagone.)

    La contamination interne peut survenir de trois manières : l’inhalation, l’ingestion de boissons et d’aliments contaminés, et par lésions cutanées (l’UA passe dans la circulation sanguine). L’inhalation est la plus dangereuse (d’un facteur 10 à 200). La chimiotoxicité concerne en premier lieu le rein (et secondairement le foie), et la radiotoxicité touche surtout les poumons. Plus de 75% des particules ne sont pas arrêtées au niveau de l’appareil respiratoire supérieur et se fixent dans les alvéoles pulmonaires, d’où elles irradient pendant des années. La moitié de la fraction solubilisée qui a été transférée au sang est éliminée par les urines, et l’autre moitié est répartie dans les reins et le squelette avec un temps de fixation très lent. L’UA attaque aussi le cerveau, les organes reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les ganglions lymphatiques et le système neurologique.

    Sa dangerosité dépend de sa nature physique et chimique, de l’intensité et de la durée d’exposition, et des sujets contaminés. Ainsi, les enfants représentent la population la plus vulnérable aux effets de la radioactivité, parce qu’ils la concentrent trois ou quatre fois plus que les adultes en raison de leur moindre poids et de l’activité de leur processus métabolique. Rappelons ici que les instances internationales de radioprotection (CIPR) ont été obligées d’admettre officiellement que, si le risque augmente en fonction de la dose reçue, il n’existe pas de seuil d’innocuité. 
     
    Dès avant la nouvelle invasion de l’Irak de 2003, une étude sur les effets de l’UA à long terme entreprise dans six zones du sud de l’Irak à l’aide d’un spectromètre gamma avait montré que le tiers des échantillons de végétaux collectés présentaient un taux de radioactivité trois fois supérieur au taux habituel. Dans ces zones, près de 900 000 tonnes des plantes sauvages comestibles et près du tiers des animaux étaient contaminés. La dose de radioactivité délivrée aux enfants de moins de 15 ans à travers l’inhalation, l’ingestion de viande et de lait, et l’exposition, mesurée sur cinq ans (1991-1996), représentait 70% de la dose totale reçue par l’ensemble de la population étudiée.

    Le Pr Siegwart-Horst Günther, épidémiologiste autrichien, a mis en évidence un collapsus du système immunitaire avec des symptômes analogues à ceux du sida, une forte proportion d’infections, d’herpès et de zonas, des dysfonctionnements rénaux, des leucémies, des avortements spontanés et des malformations congénitales. La leucémie est provoquée par l’irradiation des cellules souches du sang par les particules alpha fixées sur la moelle osseuse et certains tissus lymphatiques.
     
    Des malformations congénitales monstrueuses et une atteinte au génome

    “S’”ils nous avaient tués une fois, cela serait moins grave…  mais… ils vont continuer de nous tuer pendant des générations 
    (un Afghan cité par le Dr Miraki, Perpetual Death from America)
     
    La fixation de l‘UA sur le placenta des femmes enceintes contrarie le processus de formation de l’embryon par division cellulaire, provoquant chez les nouveau-nés d’horribles malformations congénitales jamais rencontrées ou extrêmement rares.

    Ainsi, de nombreux enfants naissent hydrocéphales ou sans tête, sans membres (comme les victimes de la thalidomide dans les années 1950), avec des organes manquants (sans yeux, sans nez, sans oreilles, sans cerveau, sans anus...), aveugles, avec de graves anomalies du cœur (absence d’oreillettes ou de valvules) ou des poumons, ou avec des organes à l’extérieur du corps (cerveau, intestins, estomac…). Chez les bébés irakiens nés en 2002, l’incidence d’anophtalmie (absence d’yeux) a été deux cent cinquante mille fois plus grande que l’occurrence moyenne. On retrouve les mêmes malformations chez les enfants des vétérans des guerres du Golfe et des Balkans de toutes nationalités. Lorsqu’une femme irakienne vient d’accoucher, ses premières paroles sont non pas “c’est une fille ou un garçon ?” mais “mon bébé est-il normal ?”. En outre, les anomalies génétiques s’aggravant généralement d’une génération à l’autre, il faudra plusieurs décennies avant de pouvoir mesurer l’atteinte du génome. La prise de conscience de la condamnation des prochaines générations engendre le désespoir des populations touchées :
     
    “ Après que les Américains eurent détruit notre village et tué nombre d’entre nous, nous avons aussi perdu nos maisons et n’avons rien à manger. Mais nous aurions supporté ces misères, nous les aurions même acceptées, si les Américains ne nous avaient pas tous condamnés à mort. Quand j’ai vu mon petit-fils malformé, j’ai réalisé que mes espoirs en l’avenir avaient disparu pour de bon,* pire que le désespoir né de la barbarie russe, même si, à cette époque, j’ai perdu mon fils aîné, Shafiqullah. Mais, cette fois, je sais que nous faisons partie du génocide invisible que nous ont infligé les Américains, une mort silencieuse à laquelle – je le sais – nous n’échapperons pas.”  
    (Jooma Khan, Afghanistan, mars 2003, cité par Mohammed Daud Miraki, Le Génocide silencieux venu d’Amérique, les produits du jardin, 2005).  *C’est nous qui soulignons.
     
    Des malformations similaires continuent d’apparaître depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986, celle de Bhopal, en Inde (1984), et l’utilisation de l’Agent Orange au Vietnam de 1961 à 1971. Le site de Bhopal n’a jamais été décontaminé de sa dioxine par le fabricant de pesticides Union Carbide (aujourd’hui Dow Chemical). L’Agent Orange (fabriqué par Montsanto, aujourd’hui l’un des principaux fabricants d’OGM) répandu au Vietnam, une arme de destruction massive qui avait fait des milliers de victimes parmi les soldats américains, continue de faire des ravages au Vietnam trente ans après la fin du conflit.
     
    Il faut également prendre en compte l’ensemble des facteurs qui se combinent aux effets de l’UA pour provoquer des maladies graves : fumées toxiques libérées lors des bombardements de réacteurs, de centres d’études nucléaires (à Belgrade et en Irak), de complexes chimiques ou pétrochimiques (comme celui de Pancevo, en ex-Yougoslavie), des puits de pétrole incendiés… S’y ajoutent la malnutrition et les désastreuses conditions sanitaires des pays agressés, les stations d’épuration des eaux et les centrales électriques étant systématiquement détruites par les agresseurs, tout comme les hôpitaux. Les vétérans de la guerre du Golfe subissent également les conséquences des différents vaccins et médicaments que les autorités militaires ont testés sur eux. 

    Les populations victimes des bombardements sont de fait condamnées à vivre durant toute leur vie dans une véritable décharge radioactive 
     
    La différence entre les vétérans des armées des pays agresseurs et les victimes civiles des pays agressés réside dans le fait que les troupes étrangères ont séjourné peu de temps dans les zones contaminées, alors que les populations victimes des bombardements sont généralement condamnées à vivre durant toute leur vie dans un environnement qui deviendra inexorablement de plus en plus radioactif.

    En outre, les anciens combattants ont pu se constituer en associations pour tenter d’obtenir “réparation” dans leur pays, où ils peuvent se faire soigner, alors que les populations locales, parfois encore ignorantes des causes du mal qui les ronge, sont trop démunies pour se faire traiter, voire pour simplement soulager leurs douleurs. Les hôpitaux irakiens, quand ils n’ont pas été la cible des bombardements de l’alliance anglo-américaine, n’ont ni la capacité ni les moyens médicaux d’accueillir et de soigner toutes les victimes. Avant 1990, l’Irak avait les hôpitaux les plus modernes de la région et des médecins de très haut niveau (dont beaucoup ont été mystérieusement assassinés depuis 2003, comme de nombreux scientifiques et journalistes).
     
    Le pire est à venir pour tout le monde

    « Depleted uranium is a warcrime in progress »
     (Pr Doug Rokke)
     
    À la suite de la guerre de 1991, L’AIEA avait prévu un excès de un demi-million de morts en Irak. La contamination de l’environnement et des populations locales va continuer de s’amplifier. Avant 2003, certaines régions du sud de l’Irak (dont certaines zones horticoles et de cultures irriguées, rares dans ce pays aride) connaissaient déjà une augmentation de 700% des taux de cancer, de 400% du taux de malformations congénitales et de 350% par an de cas de leucémies, de déficiences immunitaires, de cataractes et de dysfonctionnements rénaux.
    Les cas d’avortements spontanés et de mongolisme se multiplient, même chez des enfants nés de mère de moins de 25 ans. Pour chaque cas de cancer des tissus comme la leucémie, cinq cas de cancer solide devraient apparaître dans les dix à trente prochaines années. Dans un rapport inédit, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait prévu un excès de 500 000 morts en Irak, où plus de 1 million de projectiles à l’uranium appauvri ont été tirés en 1991, soit entre 350 (chiffre du Pentagone) et 800 tonnes d’UA (selon la fondation Laka d’Amsterdam). Plus de 10 tonnes d’UA ont été utilisées dans les Balkans, dont la plus grande partie au Kosovo, où un biologiste britannique a prévu 10 000 morts supplémentaires au cours des prochaines années. Une étude a fait apparaître des taux de radioactivité “des centaines de fois plus élevés que la norme” dans le sud-est de la Serbie. Selon une estimation du journaliste d’investigation Robert J. Parsons (2002), 3 000 tonnes d’uranium auraient été utilisées en Afghanistan.
    Depuis mars 2003, ce sont des milliers, voire des dizaines de milliers de tonnes de ce produit mortifère qui sont répandues sur l’Irak par les forces occupantes. La quantité de radioactivité lâchée sur l’ex-Yougoslavie, l’Afghanistan et l’Irak correspondrait à quatre cent mille fois celle d’Hiroshima – dont plus de deux cent cinquante mille fois sur le seul Irak à ce jour (Nichols, 2004). La totalité de cette pollution radioactive est dix fois plus importante que celle qui a été provoquée par les essais nucléaires aériens depuis les années 1940.
     Au vu des conséquences de la première invasion de l’Irak en 1991, et compte tenu du fait que cette fois l’ensemble du pays a été touché par des bombardements à l’UA, en particulier les villes les plus peuplées, et que la quantité d’UA a été massive, peut-on prévoir combien d’Irakiens seront victimes de la guerre d’agression lancée en 2003 par l’alliance anglo-américaine et qui n’est pas près de s’arrêter ? Le génocide du peuple irakien, la destruction irréversible de son environnement, de sa culture et du berceau de la civilisation, commencé avec l’embargo en 1990, s’accélère dans l’indifférence générale, en raison du black-out quasi total des médias “incorporés” sur le sujet.

    Une aubaine pour l’industrie nucléaire : transformer les pays agressés en  poubelles radioactives gratuites
     
    L’usage militaire de l’UA est un débouché idéal pour l’industrie nucléaire, qui en produit chaque année 50 000 tonnes ; les stocks mondiaux actuels sont estimés à plus de 1,5 million de tonnes, dont 700 000 aux Etats-Unis. Les pays nucléarisés se débarrassent ainsi à bon compte de déchets dont le stockage est très coûteux, en faisant des pays attaqués de véritables “déchetteries radioactives” (Sara Flounders). D’autant que la demi-vie (dite “période”) de l’uranium appauvri est de 4,5 milliards d’années (l’âge de la Terre !).
     
    Le Koweït aurait dépensé 14 milliards de dollars pour le “nettoyage” de son petit territoire. Pour décontaminer vingt-trois de leurs chars, les Américains ont mis trois ans et dépensé 4 millions de dollars, alors que les cinq mille chars irakiens hautement radioactifs détruits pendant la guerre du Golfe sont restés sur le terrain, pour la plupart sur “l’autoroute de la mort”, au sud de l’Irak.

    En février 2003, les Etats-Unis ont refusé par avance tout nettoyage des sites qu’ils pourraient contaminer en Irak. Mais les dommages causés à l’environnement deviennent de toute manière rapidement irréversibles. En Afghanistan, des tempêtes de sable traversant le pays et la pollution consécutive des rivières et des fleuves, notamment la rivière de Kaboul et l’Indus, fleuve qui traverse le Pakistan et alimente les exploitations agricoles et les populations locales en eau potable, ont alarmé le corps médical. Des équipes de NBC (nucléaire-biologique-chimique) auraient très tôt été présentes en Afghanistan pour mesurer le niveau de contamination après les bombardements. Juste après un “tir ami”, des équipes de reporters qui travaillaient aux côtés des militaires de la coalition ont été rapidement enlevées et enfermées dans un hangar. Dès octobre 2001, les médecins afghans signalèrent des décès rapides de victimes présentant les symptômes typiques d’une forte contamination à l’UA.

    Dans les centres d’expérimentation des pays occidentaux, les tests doivent avoir lieu en milieu confiné, la radioactivité est en principe soigneusement contrôlée et le personnel, soumis à une surveillance particulière. Pourtant, des incidents conduisent parfois au relâchement d’oxyde d’uranium dans l’atmosphère (à Gramat, en Ecosse, à Puerto Rico…). Et l’on trouve autour de nombreux sites (usines de production, centres d’essais, régions agressées, sans compter les mines d’uranium…) des taux de cancers et de leucémies anormalement élevés. Dans l’Indiana, un ex-champ de tirs d’essai d’obus à l’UA des années 1980 va être reclassé en “zone de sacrifice national”, condamnée pour l’éternité. Pourquoi l’uranium “appauvri” devient-il un produit banal lorsqu’il est déversé par centaines de tonnes sur les pays agressés ?

      Il y a bien des armes de destruction massive en Irak!

    Des milliers de ces projectiles sont disséminés à des profondeurs variables sur les zones bombardées. De nombreux enfants qui jouent avec les projectiles argentés ou leurs débris radioactifs restés sur le terrain meurent de leucémie, dont la période de latence n’est que de quelques années. En Europe, toute dispersion d’UA dans l’environnement est illicite. Le Pr Siegwart-Horst Günther, qui avait rapporté d’Irak un projectile à l’UA en Allemagne, fut menacé d’internement psychiatrique et condamné en 1994 à une amende de trois mille marks pour «mise en circulation de matériaux radioactifs faisant courir un risque pour la santé». Pour le Pr Major Doug Rokke, ancien chef du Projet pour l’uranium appauvri au Pentagone, vétéran de la Guerre du Golfe et chargé par Colin Powell du «nettoyage» de l’Arabie Saoudite et du Koweït en 1991, et aujourd’hui victime du «syndrome du Golfe», «L’Iraq est une déchetterie toxique.»

    D’autres nouvelles armes de destruction massives de la panoplie américaine auraient été testées depuis 2003. «Moab», la bombe la plus puissante du monde (8 tonnes), l’une des plus meurtrières, produit un mini-champignon semblable à celui des bombes nucléaires. Les «mini-nukes» (dont la puissance peut équivaloir plusieurs fois la bombe lâchée sur Hiroshima) auraient été utilisées en Afghanistan. La bombe «E» (électromagnétique), non seulement détruit toutes les communications, mais peut être utilisée comme un gigantesque four à micro-ondes sur une grande surface, cuisant dans son périmètre d’action tous les êtres vivants comme des poulets (le four à micro-ondes n’étant qu’une application domestique de la version militaire mise au point par Raython).

    En outre, de nouvelles versions, plus sophistiquées et plus meurtrières que les précédentes, de bombes au napalm, au plasma (à effet de souffle), au phosphore, à fragmentation (qui peuvent contenir de l’UA), et d’autres armes toutes plus terrifiantes les unes que les autres auraient également été testées secrètement, comme le laisse supposer le nettoyage total (comprenant l’enlèvement du sol sur plusieurs mètres de profondeur), de certains quartiers de Fallujah (après que la «ville aux cent mosquées» eût été rasée en novembre 2004) et de l’aéroport de Bagdad (en mars 2003), déclarés zones interdites. L’utilisation de bombes incendiaires de type napalm a été confirmée par de nombreux témoins à Fallujah.1 L’utilisation d’un napalm ‹amélioré› (MK77) lors de l’invasion de 2003 a d’ailleurs été reconnu tout a fait officiellement par les officiels US.2

    Une arme de destruction massive en voie de banalisation
    Les armes de destruction massive à l’UA, classées «conventionnelles» sont aujourd’hui fabriquées par un nombre grandissant de pays, douze connus à ce jour, dont Israël, la Turquie, la Russie, le Pakistan et la France. Deux mille cent essais ont été effectués sur le territoire français depuis 1987, dont un millier au centre de Gramat (dans les Causses sauvages du Lot, près du gouffre de Padirac et de Rocamadour) et à Bourges (Cher) en plein air. Les armées de près de cinquante pays, et tous les types de munitions de la panoplie des armes américaines en seraient équipés aujourd’hui. La plupart des armes en contiennent, des simples balles aux bombes «intelligentes» guidées par satellites, en passant par les obus, les missiles, et les ogives des bombes dites «bunker busters» (destinées à détruire les bunkers souterrains).

    Au début des années 90, la France, qui possède pourtant des stocks considérables d’U-238 en raison de son grand nombre de réacteurs nucléaires (58), a acheté aux Etats-Unis mille tonnes d’UA «sale» (contaminé par de l’U-236 et du PU-131 ) via la Cogema et Framatome, destinées à équiper notamment ses chars Leclerc et AMXB2. Des obus-flèches à l’UA sont fabriqués à Romans et à Annecy depuis 1995. Dans le Limousin, près de 200 000 tonnes d’oxyde d’uranium appauvri (sous forme de U3O8) contaminé, destinées à être «valorisées» en obus, doivent être entreposées à Bessines (près de Limoges) malgré l’avis négatif de la commission d’enquête (cf. Bella Belbeoch, 2004). La fabrication des engins elle-même est une industrie à risque: aux Etats-Unis, plusieurs usines productrices d’UA ont été contraintes de fermer parce qu’elles avaient contaminé leurs salariés et les populations alentour.

    L’OMS complice une fois de plus de «crimes contre l’humanité»

    L’utilisation des armes à uranium appauvri, véritable «crime contre l’humanité» (reconnu comme tel par la plupart des spécialistes internationaux, dont Ramsey Clark, le Pr Doug Rokke, Rosalie Bertell, Leuren Moret, Helen Caldicott, le général Pierre-Marie Gallois …), se poursuit dans l’indifférence générale et avec la bénédiction des organisations des Nations Unies. Le black-out sur ces nouvelles armes est facilité par le fameux Accord que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été contrainte de signer en 1959 avec l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), dont l’article 3 stipule que les deux organismes «peuvent être appelés à prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel des renseignements qui leur auraient été fournis.» Il est donc interdit à l’OMS de traiter des questions de radiation et de santé publique sans l’aval de l’AIEA, agence des Nations-Unies au service du lobby nucléaire. Ce lien de dépendance empêche l’OMS de respecter sa constitution, qui précise «qu’une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d’une importance capitale pour améliorer et protéger la santé de tous les peuples». En cinquante ans, «la perfidie de cette alliance entre deux organismes des Nations-Unies aux buts diamétralement opposés, qui devraient s’affronter et non coopérer […] n’a jamais été dénoncée publiquement». (Bonny, 1999)

    Les mêmes «experts» de l’ONU, qui avaient préconisé de ne pas évacuer les zones hautement contaminées par l’explosion du réacteur de la centrale de Tchernobyl, commettent ainsi un nouveau «refus d’assistance à populations en danger» en acceptant l’usage militaire et civil de l’UA, avec la complicité active des gouvernements et des media occidentaux. En outre, ils bénéficient d’une immunité totale pendant et après leur mandat. Résultats : études non réalisées ou biaisées, rapports interdits de publication (comme l’«aide-mémoire n° 257» de l’OMS) ou censurés. Ainsi, le Pentagone a tenté de démontrer le caractère inoffensif de l’UA en s’appuyant sur un rapport de quatre pages de l’OMS de janvier 2001, particulièrement inconsistant et peu scientifique!

    L’Organisation Mondiale de la Santé, sous la pression de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (IAEA) bloque depuis 2001 la publication d’un rapport réalisée par trois experts des radiations de très haut niveau sur les effets et les risques de l’uranium appauvri sur les populations. Le Dr Keith Baverstock. Principal auteur du rapport, déclare que ce rapport a été censuré volontairement, ce que nie l’OMS.

    Des études inexistantes, trafiquées ou censurées

    Le rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) sur la pollution radioactive au Kosovo fut d’abord réduit de 74 à 2 pages! En novembre 2000, la mission du PNUE a visité seulement onze sites, sur les cent douze cibles touchées par les bombardements de l’OTAN au Kosovo en 1999. Cette «visite guidée» avait été soigneusement préparée par les responsables de l’OTAN, dans des zones choisies, réduites, et au préalable «nettoyées» autant que cela était possible (pendant seize mois, plus de dix équipes de contrôle avaient préparé le terrain). Après avoir étudié 355 échantillons prélevés dans le sol, l’eau, les végétaux et le lait, la mission a conclu à de «faibles niveaux de radiation à proximité des cibles» et de «légères contaminations provenant des poussières d’uranium». Malgré le constat de la présence de plutonium dans les obus-flèches, elle a estimé que les résultats n’étaient «pas alarmants». Cependant, la mission avait attiré l’attention sur le risque de contamination de la nappe phréatique par des munitions enterrées dans le sol susceptibles de décupler, voire centupler le taux d’uranium dans l’eau potable.

    De son côté, le Dr Chris Busby, expert indépendant de renommée mondiale, auteur d’un ouvrage sur les faibles radiations (Les Ailes de la mort), et dont les résultats des études au Kosovo ont été reconnus par la Royal Society de Londres, a relevé sur le site de Jacova des niveaux de radioactivité cent fois supérieures à la normale, et dix fois plus de thorium – l’un des sous-produits de l’UA – que d’uranium appauvri.

    Le PNUE, dont l’Unité d’évaluation après conflit avait demandé à intervenir rapidement en Afghanistan, et réclamé un financement pour le Fonds pour la recherche sur l’UA, n’a jamais reçu de réponse de la part de la directrice de l’OMS de l’époque, Gro Harlem Brundtland. D’après Robert J. Parsons, ces manœuvres dilatoires auraient été motivées par l’opportunité d’attribuer les symptômes des victimes de fortes expositions à l’UA à la rigueur de l’hiver afghan et à l’état sanitaire de populations fragilisées par plus de deux décennies de guerre.
    Maintien d’une chape de plomb sur l’utilisation d’armes de destruction massive et leurs conséquences
    «Des campagnes de relations publiques sont conseillées, étant donnée la perception (négative) de la radioactivité par le public. Les activités de combat et de manœuvre présentent un risque de réaction d’opposition internationale.»
    Rapport de l’OTAN de 1990

    On se trouve devant un black-out quasi total des médias (dont la plupart appartiennent à des industriels de l’armement, comme en France Serge Dassault ou Matra Lagardère, ou de construction, comme Bouygues), qui présentent l’UA comme un produit anodin. Ce silence permet aux pays responsables (à la fois juges et partie) de se défausser de la prise en charge des coûts de décontamination des sites bombardés, mais surtout de banaliser dans l’indifférence générale l’usage militaire d’un déchet nucléaire hautement toxique dont l‘utilisation était restée tabou pendant plusieurs décennies jusqu’à la «Guerre du Golfe». Les pays bombardés n’ont pas été plus avertis que les combattants des risques de contamination radioactive. L’usage d’UA dans le Golfe en 1991 n’a été révélé que huit mois après la fin officielle de la guerre par un quotidien britannique. Aucun media français ne parle de l’utilisation de l’uranium appauvri en Irak actuellement.

    Sur 580 000 vétérans américains de la «Guerre du Golfe», on dénombre à ce jour plus de 325 000 victimes de pathologies permanentes et 11 000 morts (au rythme de 140 vétérans par mois). Dix ans après l’intervention dans le Golfe, plus de la moitié des vétérans étaient atteints de maladies chroniques, alors que le taux était de 5% en moyenne chez les vétérans des conflits du siècle dernier (10% au VietNam). Une étude réalisée en 1996 par le Département des Anciens Combattants a montré que 67% des bébés nés après la «Guerre du Golfe» présentaient des malformations. La presse indépendante a révélé que 40% des soldats ayant servi dans une unité de l’offensive de 2003 présentaient déjà des pathologies graves et multiples susceptibles de déboucher sur des cancers, seize mois seulement après leur retour (Moret, août 2004). Des associations de vétérans américains comme Veterans For Peace (VFP) ou des vétérans de la guerre du VietNam militent activement contre les nouvelles guerres radiologiques et participent à toutes les grandes manifestations pacifistes.

    Intensifier la campagne d’information internationale en vue de l’interdiction totale de ces armes: «Sauvegarder l’avenir de l’humanité» (Ramsey Clark )

    «Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille la peine d’être menée, ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison».
    Albert Camus (ibid.)

    Selon le droit international sur le contrôle des armements, les armes à UA, à la fois chimiques et nucléaires, sont pourtant illégales (conventions de La Haye de 1899 et 1907, de Genève de 1925 et 1949, Charte de Nuremberg de 1945, convention des Nations-Unies du 10 octobre 1980, dite «Convention des armes inhumaines»), parce qu’elles infligent des maux superflus et des souffrances inutiles, qu’elles sont non discriminantes, causent des atteintes graves et durables à l’environnement et, comme les mines antipersonnel, demeurent meurtrières bien après la fin des conflits. Leur utilisation a été condamnée par la résolution n°96/16 de la sous-commission aux Droits de l’Homme des Nations Unies en août 1996. De son côté, le Parlement européen a voté en janvier 2001, «en appel du principe de précaution», un moratoire sur leur utilisation (mais pas sur leur fabrication!).

    De nombreuses personnalités de renommée internationale, comme Rosalie Bertell, épidémiologiste canadienne spécialisée dans les maladies des radiations (prix Nobel Alternatif 1986) et Ramsey Clark, ancien secrétaire d’état américain à la Justice et avocat international, et de très nombreuses associations aux Etats-Unis comme en France, tentent de mobiliser l’opinion internationale pour obtenir «l’interdiction internationale inconditionnelle de la recherche, la production, les essais, les transports, la détention et l’utilisation de l’uranium appauvri à des fins militaires.» Elles demandent également «que toutes ces armes et tous les déchets radioactifs soient immédiatement isolés et stockés, que l’uranium appauvri soit classée «substance radioactive dangereuse», que les zones contaminées soient nettoyées et que tous ceux qui ont été exposés puissent recevoir des soins médicaux appropriés». Si ces appels ne sont pas entendus, de plus en plus de régions de notre planète seront rayées de la carte, transformées en poubelles radioactives pour l’éternité, leurs populations condamnées à une mort lente et, finalement, la planète entière sera contaminée.    
     
    1  Cf. par ex. Dahr Jamail, http://esterrepublic.com/Archives/djamail9.html
    2  www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=BDBG&langue=&id=23836
    Source: http://vadeker.club.fr/humanite/geopolitique/guerre_radioactive_secrete.html. En annexe de l’article vous trouverez également une bibliographie exhaustive au sujet de l’uranium appauvri.

    (Article mis à jour le 31 août 2005. Première parution dans MEDECINES NOUVELLES, 3e trimestre 2002, pp. 79–90, et diffusé sur plusieurs sites Internet s: Horizons et débats, numéro 39, octobre 2006 (http://www.horizons-et-debats.ch/39/39_13.htm), http://www.alterinfo.net/D-Hiroshima-a-Bagdad_a18111.html, http://www.contratom.ch/, http://www.csotan.org/textes/texte.php?art_id=251&type=articles;

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    NB : La littérature sur l’uranium appauvri est extrêmement abondante sur Internet. Nous ne pouvons mentionner ici que nos principales sources.
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    • KIRBY, Alex : The US says it has no plans to remove the debris left over from depleted uranium (DU) weapons it is using in Iraq , 14 avril 2003, http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/science/nature/2946715.stm
    • KIRBY, Alex : Contamination à l’uranium en Afghanistan , 22 mai 2003, http://www.anti-imperialism.net/lai/texte.phtml?section=CD&object_id=19801
    • Known Illnesses inflicted by internalisation of DEPLETED URANIUM PARTICLES, http://www.xs4all.nl/~stgvisie/VISIE/du-diagnosis.html , 8 janvier 2003.
    • L’homme qui défia la censure, Sciences et Avenir n° 582, aout 1995, http://www.chez.com/atomicsarchives/homme_censure.html
    • L’OMS a caché un rapport sur les risques de l’uranium appauvri, Informationclearinghouse.info/articles5749.htm. , 26 avril 2004, http://www.anti-imperialism.net/lai/texte.phtml?section=CD&object_id=22483
    • South Korea Special Weapons : www.globalsecurity.org (28 avril 2005)
    • HEROLD, Marc W : Uranium Wars : The Pentagon steps up its use of radioactive munitions, University of New Hampshire , www.cursor.org/stories/uranium.htm .
    • JAMAIL, Dahr : The quiet of Destruction and Death, Electroniciraq.net , 2 décembre 2004.
    • JAMAIL, Dahr : Odd Happenings in Fallujah, www.globalresearch.ca/articles/JAM501B.html , 18 janvier 2005.
    • Les obus britanniques à UA exposent à des risques de cancers http://www.dawn.com/2003/12/15/int12.htm , décembre 2003.
    • L’Uranium, c’est quoi ? La Gazette nucléaire n° 187-188.

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    D'Hiroshima à Bagdad par Joëlle PENOCHET
            

    « La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes de l’homme. »
     (Albert Camus, au lendemain d’Hiroshima, Combat, 8 août 1945.)

     
    Le soixantième anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki a été commémoré aux Etats-Unis dans la plus grande discrétion ; en France, rares sont les médias qui ont osé remettre en question la version officielle de cet événement qui a fait basculer le monde dans une ère de barbarie sans équivalent dans l’histoire de l’humanité.

    En 1991, juste après la fin de la guerre froide, qui maintenait “l’équilibre de la terreur”, a commencé une nouvelle guerre nucléaire, silencieuse, qui se poursuit avec la complicité de l’ensemble de la “communauté internationale”. Cette guerre nucléaire, menée contre des pays désarmés pour servir les ambitions géopolitiques des Etats-Unis, utilise en effet des quantités de plus en plus grandes d’uranium dit “appauvri”, un déchet nucléaire hautement toxique. Ce produit empoisonne l’environnement pour plusieurs milliards d’années et provoque chez les populations touchées une multiplication de cancers, de leucémies, de malformations congénitales monstrueuses et, conséquence la plus grave et irréversible, la modification du patrimoine génétique.

    Comme les pollutions consécutives aux essais nucléaires aériens et à la catastrophe de Tchernobyl, la pollution à l’uranium “appauvri” ne connaît pas de frontière et, aujourd’hui, les populations de l’hémisphère Nord respirent les particules d’oxyde d’uranium dispersées depuis 1991 en Irak, en ex-Yougoslavie et en Afghanistan.

     
    Hiroshima : une « révolution scientifique »

     
     
    “A Hiroshima, trente jours après la première bombe atomique qui détruisit la ville et fit trembler le monde, des gens, qui n’avaient pas été atteints pendant le cataclysme, sont encore aujourd’hui en train de mourir, mystérieusement, horriblement, d’un mal inconnu pour lequel je n’ai pas d’autre nom que celui de peste atomique [...]. Sans raison apparente, leur santé vacille. Ils perdent l’appétit. Leurs cheveux tombent. Des taches bleuâtres apparaissent sur leur corps. Et puis ils se mettent à saigner, des oreilles, du nez, de la bouche.”
    (Wilfred Burchett, premier journaliste à être entré à Hiroshima, Dally Express du 5 septembre 1945.)
     
     
    “[...] Les Etats-Unis et leurs partenaires militaires ont mis en place quatre guerres nucléaires utilisant des bombes et des armes sales dans les pays qu’ils ont besoin de contrôler. Sous forme d’aérosols, l’uranium appauvri contaminera en permanence de vastes régions et détruira doucement le futur génétique des populations vivant dans ces régions où ils trouvent des ressources que les US doivent contrôler pour établir et maintenir leur primauté.”
    (Leuren Moret, experte des radiations, juillet 2004.)
     
    Depuis les essais en grandeur nature d’armes à uranium appauvri dans le Golfe (1991), l’utilisation d’un nouveau type d’armes nucléaires s’est banalisée dans l’indifférence générale. Chaque nouvelle guerre “humanitaire” (Bosnie, Kosovo, Afghanistan...) a été l’occasion de tester de nouvelles armes à l’uranium appauvri (UA) à des puissances de plus en plus grandes. La nouvelle guerre d’agression lancée contre l’Irak par la coalition anglo-américaine en 2003 avec la complicité de la “communauté internationale”, y compris la France, au cours de laquelle des quantités sans précédent de munitions à l’uranium appauvri sont utilisées, est une véritable guerre nucléaire qui ne dit pas son nom. On est là devant un crime contre l’humanité qui se déroule silencieusement, et à une échelle jamais connue à ce jour.

    “Le terme d’uranium ‘appauvri’ est inapproprié, car il ne correspond pas à la réalité : il laisse penser que la radioactivité est enlevée, ce qui est faux. Je préfère parler d’armes “enrichies à l’uranium”. 
    (Reza Fiyuzat, linguiste résidant au Japon, entretien par mél du 30 août 2005)
     
     
    L’uranium appauvri (UA) est un déchet radioactif issu de l’enrichissement de l’uranium destiné aux réacteurs nucléaires civils et militaires (dans les bombes, on utilise de l’uranium enrichi à 95% en U 235). Il contient principalement environ 99,75% d’U 238 et 0,2% d’U 235. On l’appelle “appauvri” parce que son activité est inférieure à celle de l’uranium naturel, ce qui ne signifie nullement qu’il est moins dangereux. En effet, l’uranium dit “naturel” est présent dans l’environnement à raison de 1 à 3 ppm, alors que le minerai est mille fois plus concentré. (L’uranium est dit “naturel” quand il ne contient que des isotopes qui existent dans la nature, 14 au total, tous radioactifs, dont l’U 238, l’U 235 et l’U 234.) Seul l’uranium 235, qui ne représente que 0,72% de l’uranium naturel (ce chiffre variant selon les régions du monde), est fissile. L’UA est doublement toxique : chimiquement, il provoque un empoisonnement comme les autres métaux lourds (plomb, arsenic…) ; mais il est surtout fortement radiotoxique.
     
    En outre, au lieu de diminuer, l’activité de l’UA s’accroît au fil du temps, en raison de la formation rapide de sous-produits lors de sa désintégration. S’il émet surtout des rayons alpha (peu pénétrants, mais très irradiants) quand il est pur, ses deux descendants, qui apparaissent au bout de quelques mois, le thorium (TH 234) et le protactinium (PA 234) sont des émetteurs à vie courte (leurs périodes respectives sont de 24 jours et 1,4 minute), bêta et gamma, donc très pénétrants. L’UA utilisé dans l’armement est d’autant plus dangereux qu’il est mélangé à de l’uranium issu des usines de retraitement pollué par des produits de fission hautement radioactifs, comme le plutonium (PU 238 et PU 239), l’uranium 236 (U 236), le neptunium, l’américium, le technétium 99 ou le ruthénium 106, qui potentialisent sa nocivité. Ainsi, l’activité de l’UA reste quatre mille fois supérieure au seuil réglementaire qui impose l’application des règles de radioprotection.
     
    “Ainsi, un projectile en uranium appauvri comporte deux ‘avantages’ militaires importants, c’est-à-dire d’être à la foisperforant et incendiaire. C’est l’arme antichar idéale puisqu’elle perfore les blindages de chars les plus résistants, provoque un violent incendie entraînant l’explosion des munitions contenues dans le char et, ainsi, sa destruction complète.”
    (Bruno Barrillot, 2000). 
      
    Quasiment gratuit en raison de son abondance, il permet, allié à une très faible quantité de titane, de remplacer le tungstène, coûteux et peu fusible. La résistance des chars est elle-même renforcée par l’incorporation d’UA dans les blindages. L’UA est alors recouvert d’un produit qui limite les rayonnements alpha. Les armes à l’UA sont tirées par l’armée de terre (chars Abram, chars Leclerc), de l’air (par les avions A10, peu coûteux, conçus en 1976, surnommés les “tueurs de chars”), les missiles Tomahawk, Phalanx, les hélicoptères Apaches et la marine
     
     Albert Speer, le ministre de la guerre sous Hitler, avait envisagé d’utiliser de l’uranium dans les obus dès 1943 pour remplacer le tungstène qu’il ne pouvait plus importer du Portugal. Parallèlement, des responsables du projet Manhattan avaient eu également l’idée d’utiliser l’uranium, mais leur but était moins de fabriquer des obus plus efficaces que de faire le plus de mal possible aux populations ennemies : dès 1943, ils avaient recommandé l’usage de gaz radioactifs :
     
    “Utilisé comme gaz de guerre, le matériau sera pulvérisé en particules de taille microscopique pour former de la poussière et de la fumée et mis à feu au sol par des lance-projectiles, des véhicules de terrain, ou des bombes aériennes. Sous cette forme, il serait inhalé par le personnel. La quantité nécessaire pour causer la mort de la personne est extrêmement petite… Il n’y a pas de méthodes de traitement connues à de telles blessures… cela traversera un filtre de masque à gaz standard en quantités assez grandes pour être extrêmement dommageables.”
    (Cité par Leuren Moret, juillet 2004). 
     
    Leur rêve a été réalisé cinquante ans plus tard : l’oxyde d’uranium, utilisé à la manière d’un gaz, est devenu une arme de destruction massive qui “joue un rôle vital dans la réalisation du plan de domination du monde par les Etats-Unis” (Bob Nichols, 2005).

     

    “L’uranium appauvri devient néfaste quand il se transforme en poussière ingérée ou inhalée, il est alors plus dangereux qu’aucune toxine connue de la science des hommes.”  
    (Pr A. Durakovic, directeur du département de Médecine nucléaire à l’université Georgetown de New York et expert auprès du Pentagone.)

    La contamination interne peut survenir de trois manières : l’inhalation, l’ingestion de boissons et d’aliments contaminés, et par lésions cutanées (l’UA passe dans la circulation sanguine). L’inhalation est la plus dangereuse (d’un facteur 10 à 200). La chimiotoxicité concerne en premier lieu le rein (et secondairement le foie), et la radiotoxicité touche surtout les poumons. Plus de 75% des particules ne sont pas arrêtées au niveau de l’appareil respiratoire supérieur et se fixent dans les alvéoles pulmonaires, d’où elles irradient pendant des années. La moitié de la fraction solubilisée qui a été transférée au sang est éliminée par les urines, et l’autre moitié est répartie dans les reins et le squelette avec un temps de fixation très lent. L’UA attaque aussi le cerveau, les organes reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les ganglions lymphatiques et le système neurologique.

    Sa dangerosité dépend de sa nature physique et chimique, de l’intensité et de la durée d’exposition, et des sujets contaminés. Ainsi, les enfants représentent la population la plus vulnérable aux effets de la radioactivité, parce qu’ils la concentrent trois ou quatre fois plus que les adultes en raison de leur moindre poids et de l’activité de leur processus métabolique. Rappelons ici que les instances internationales de radioprotection (CIPR) ont été obligées d’admettre officiellement que, si le risque augmente en fonction de la dose reçue, il n’existe pas de seuil d’innocuité. 
     
    Dès avant la nouvelle invasion de l’Irak de 2003, une étude sur les effets de l’UA à long terme entreprise dans six zones du sud de l’Irak à l’aide d’un spectromètre gamma avait montré que le tiers des échantillons de végétaux collectés présentaient un taux de radioactivité trois fois supérieur au taux habituel. Dans ces zones, près de 900 000 tonnes des plantes sauvages comestibles et près du tiers des animaux étaient contaminés. La dose de radioactivité délivrée aux enfants de moins de 15 ans à travers l’inhalation, l’ingestion de viande et de lait, et l’exposition, mesurée sur cinq ans (1991-1996), représentait 70% de la dose totale reçue par l’ensemble de la population étudiée.

    Le Pr Siegwart-Horst Günther, épidémiologiste autrichien, a mis en évidence un collapsus du système immunitaire avec des symptômes analogues à ceux du sida, une forte proportion d’infections, d’herpès et de zonas, des dysfonctionnements rénaux, des leucémies, des avortements spontanés et des malformations congénitales. La leucémie est provoquée par l’irradiation des cellules souches du sang par les particules alpha fixées sur la moelle osseuse et certains tissus lymphatiques.
     
    Des malformations congénitales monstrueuses et une atteinte au génome
     
     
     
    “S’”ils nous avaient tués une fois, cela serait moins grave…  mais… ils vont continuer de nous tuer pendant des générations 
    (un Afghan cité par le Dr Miraki, Perpetual Death from America)
     
    La fixation de l‘UA sur le placenta des femmes enceintes contrarie le processus de formation de l’embryon par division cellulaire, provoquant chez les nouveau-nés d’horribles malformations congénitales jamais rencontrées ou extrêmement rares.

    Ainsi, de nombreux enfants naissent hydrocéphales ou sans tête, sans membres (comme les victimes de la thalidomide dans les années 1950), avec des organes manquants (sans yeux, sans nez, sans oreilles, sans cerveau, sans anus...), aveugles, avec de graves anomalies du cœur (absence d’oreillettes ou de valvules) ou des poumons, ou avec des organes à l’extérieur du corps (cerveau, intestins, estomac…). Chez les bébés irakiens nés en 2002, l’incidence d’anophtalmie (absence d’yeux) a été deux cent cinquante mille fois plus grande que l’occurrence moyenne. On retrouve les mêmes malformations chez les enfants des vétérans des guerres du Golfe et des Balkans de toutes nationalités. Lorsqu’une femme irakienne vient d’accoucher, ses premières paroles sont non pas “c’est une fille ou un garçon ?” mais “mon bébé est-il normal ?”. En outre, les anomalies génétiques s’aggravant généralement d’une génération à l’autre, il faudra plusieurs décennies avant de pouvoir mesurer l’atteinte du génome. La prise de conscience de la condamnation des prochaines générations engendre le désespoir des populations touchées :
     
    “ Après que les Américains eurent détruit notre village et tué nombre d’entre nous, nous avons aussi perdu nos maisons et n’avons rien à manger. Mais nous aurions supporté ces misères, nous les aurions même acceptées, si les Américains ne nous avaient pas tous condamnés à mort. Quand j’ai vu mon petit-fils malformé, j’ai réalisé que mes espoirs en l’avenir avaient disparu pour de bon,* pire que le désespoir né de la barbarie russe, même si, à cette époque, j’ai perdu mon fils aîné, Shafiqullah. Mais, cette fois, je sais que nous faisons partie du génocide invisible que nous ont infligé les Américains, une mort silencieuse à laquelle – je le sais – nous n’échapperons pas.”  
    (Jooma Khan, Afghanistan, mars 2003, cité par Mohammed Daud Miraki, Le Génocide silencieux venu d’Amérique, les produits du jardin, 2005).  *C’est nous qui soulignons.
     
    Des malformations similaires continuent d’apparaître depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986, celle de Bhopal, en Inde (1984), et l’utilisation de l’Agent Orange au Vietnam de 1961 à 1971. Le site de Bhopal n’a jamais été décontaminé de sa dioxine par le fabricant de pesticides Union Carbide (aujourd’hui Dow Chemical). L’Agent Orange (fabriqué par Montsanto, aujourd’hui l’un des principaux fabricants d’OGM) répandu au Vietnam, une arme de destruction massive qui avait fait des milliers de victimes parmi les soldats américains, continue de faire des ravages au Vietnam trente ans après la fin du conflit.
     
    Il faut également prendre en compte l’ensemble des facteurs qui se combinent aux effets de l’UA pour provoquer des maladies graves : fumées toxiques libérées lors des bombardements de réacteurs, de centres d’études nucléaires (à Belgrade et en Irak), de complexes chimiques ou pétrochimiques (comme celui de Pancevo, en ex-Yougoslavie), des puits de pétrole incendiés… S’y ajoutent la malnutrition et les désastreuses conditions sanitaires des pays agressés, les stations d’épuration des eaux et les centrales électriques étant systématiquement détruites par les agresseurs, tout comme les hôpitaux. Les vétérans de la guerre du Golfe subissent également les conséquences des différents vaccins et médicaments que les autorités militaires ont testés sur eux. 

      
     Les populations victimes des bombardements sont de fait condamnées à vivre durant toute leur vie dans une véritable décharge radioactive 
     
    La différence entre les vétérans des armées des pays agresseurs et les victimes civiles des pays agressés réside dans le fait que les troupes étrangères ont séjourné peu de temps dans les zones contaminées, alors que les populations victimes des bombardements sont généralement condamnées à vivre durant toute leur vie dans un environnement qui deviendra inexorablement de plus en plus radioactif.

    En outre, les anciens combattants ont pu se constituer en associations pour tenter d’obtenir “réparation” dans leur pays, où ils peuvent se faire soigner, alors que les populations locales, parfois encore ignorantes des causes du mal qui les ronge, sont trop démunies pour se faire traiter, voire pour simplement soulager leurs douleurs. Les hôpitaux irakiens, quand ils n’ont pas été la cible des bombardements de l’alliance anglo-américaine, n’ont ni la capacité ni les moyens médicaux d’accueillir et de soigner toutes les victimes. Avant 1990, l’Irak avait les hôpitaux les plus modernes de la région et des médecins de très haut niveau (dont beaucoup ont été mystérieusement assassinés depuis 2003, comme de nombreux scientifiques et journalistes).
     
    Le pire est à venir pour tout le monde

    « Depleted uranium is a warcrime in progress »
     (Pr Doug Rokke)
     
    À la suite de la guerre de 1991, L’AIEA avait prévu un excès de un demi-million de morts en Irak. La contamination de l’environnement et des populations locales va continuer de s’amplifier. Avant 2003, certaines régions du sud de l’Irak (dont certaines zones horticoles et de cultures irriguées, rares dans ce pays aride) connaissaient déjà une augmentation de 700% des taux de cancer, de 400% du taux de malformations congénitales et de 350% par an de cas de leucémies, de déficiences immunitaires, de cataractes et de dysfonctionnements rénaux.
    Les cas d’avortements spontanés et de mongolisme se multiplient, même chez des enfants nés de mère de moins de 25 ans. Pour chaque cas de cancer des tissus comme la leucémie, cinq cas de cancer solide devraient apparaître dans les dix à trente prochaines années. Dans un rapport inédit, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait prévu un excès de 500 000 morts en Irak, où plus de 1 million de projectiles à l’uranium appauvri ont été tirés en 1991, soit entre 350 (chiffre du Pentagone) et 800 tonnes d’UA (selon la fondation Laka d’Amsterdam). Plus de 10 tonnes d’UA ont été utilisées dans les Balkans, dont la plus grande partie au Kosovo, où un biologiste britannique a prévu 10 000 morts supplémentaires au cours des prochaines années. Une étude a fait apparaître des taux de radioactivité “des centaines de fois plus élevés que la norme” dans le sud-est de la Serbie. Selon une estimation du journaliste d’investigation Robert J. Parsons (2002), 3 000 tonnes d’uranium auraient été utilisées en Afghanistan.
    Depuis mars 2003, ce sont des milliers, voire des dizaines de milliers de tonnes de ce produit mortifère qui sont répandues sur l’Irak par les forces occupantes. La quantité de radioactivité lâchée sur l’ex-Yougoslavie, l’Afghanistan et l’Irak correspondrait à quatre cent mille fois celle d’Hiroshima – dont plus de deux cent cinquante mille fois sur le seul Irak à ce jour (Nichols, 2004). La totalité de cette pollution radioactive est dix fois plus importante que celle qui a été provoquée par les essais nucléaires aériens depuis les années 1940.
     Au vu des conséquences de la première invasion de l’Irak en 1991, et compte tenu du fait que cette fois l’ensemble du pays a été touché par des bombardements à l’UA, en particulier les villes les plus peuplées, et que la quantité d’UA a été massive, peut-on prévoir combien d’Irakiens seront victimes de la guerre d’agression lancée en 2003 par l’alliance anglo-américaine et qui n’est pas près de s’arrêter ? Le génocide du peuple irakien, la destruction irréversible de son environnement, de sa culture et du berceau de la civilisation, commencé avec l’embargo en 1990, s’accélère dans l’indifférence générale, en raison du black-out quasi total des médias “incorporés” sur le sujet.

    Une aubaine pour l’industrie nucléaire : transformer les pays agressés en  poubelles radioactives gratuites
     
    L’usage militaire de l’UA est un débouché idéal pour l’industrie nucléaire, qui en produit chaque année 50 000 tonnes ; les stocks mondiaux actuels sont estimés à plus de 1,5 million de tonnes, dont 700 000 aux Etats-Unis. Les pays nucléarisés se débarrassent ainsi à bon compte de déchets dont le stockage est très coûteux, en faisant des pays attaqués de véritables “déchetteries radioactives” (Sara Flounders). D’autant que la demi-vie (dite “période”) de l’uranium appauvri est de 4,5 milliards d’années (l’âge de la Terre !).
     
    Le Koweït aurait dépensé 14 milliards de dollars pour le “nettoyage” de son petit territoire. Pour décontaminer vingt-trois de leurs chars, les Américains ont mis trois ans et dépensé 4 millions de dollars, alors que les cinq mille chars irakiens hautement radioactifs détruits pendant la guerre du Golfe sont restés sur le terrain, pour la plupart sur “l’autoroute de la mort”, au sud de l’Irak.

    En février 2003, les Etats-Unis ont refusé par avance tout nettoyage des sites qu’ils pourraient contaminer en Irak. Mais les dommages causés à l’environnement deviennent de toute manière rapidement irréversibles. En Afghanistan, des tempêtes de sable traversant le pays et la pollution consécutive des rivières et des fleuves, notamment la rivière de Kaboul et l’Indus, fleuve qui traverse le Pakistan et alimente les exploitations agricoles et les populations locales en eau potable, ont alarmé le corps médical. Des équipes de NBC (nucléaire-biologique-chimique) auraient très tôt été présentes en Afghanistan pour mesurer le niveau de contamination après les bombardements. Juste après un “tir ami”, des équipes de reporters qui travaillaient aux côtés des militaires de la coalition ont été rapidement enlevées et enfermées dans un hangar. Dès octobre 2001, les médecins afghans signalèrent des décès rapides de victimes présentant les symptômes typiques d’une forte contamination à l’UA.

     
     
    Dans les centres d’expérimentation des pays occidentaux, les tests doivent avoir lieu en milieu confiné, la radioactivité est en principe soigneusement contrôlée et le personnel, soumis à une surveillance particulière. Pourtant, des incidents conduisent parfois au relâchement d’oxyde d’uranium dans l’atmosphère (à Gramat, en Ecosse, à Puerto Rico…). Et l’on trouve autour de nombreux sites (usines de production, centres d’essais, régions agressées, sans compter les mines d’uranium…) des taux de cancers et de leucémies anormalement élevés. Dans l’Indiana, un ex-champ de tirs d’essai d’obus à l’UA des années 1980 va être reclassé en “zone de sacrifice national”, condamnée pour l’éternité. Pourquoi l’uranium “appauvri” devient-il un produit banal lorsqu’il est déversé par centaines de tonnes sur les pays agressés ?

      Il y a bien des armes de destruction massive en Irak!

    Des milliers de ces projectiles sont disséminés à des profondeurs variables sur les zones bombardées. De nombreux enfants qui jouent avec les projectiles argentés ou leurs débris radioactifs restés sur le terrain meurent de leucémie, dont la période de latence n’est que de quelques années. En Europe, toute dispersion d’UA dans l’environnement est illicite. Le Pr Siegwart-Horst Günther, qui avait rapporté d’Irak un projectile à l’UA en Allemagne, fut menacé d’internement psychiatrique et condamné en 1994 à une amende de trois mille marks pour «mise en circulation de matériaux radioactifs faisant courir un risque pour la santé». Pour le Pr Major Doug Rokke, ancien chef du Projet pour l’uranium appauvri au Pentagone, vétéran de la Guerre du Golfe et chargé par Colin Powell du «nettoyage» de l’Arabie Saoudite et du Koweït en 1991, et aujourd’hui victime du «syndrome du Golfe», «L’Iraq est une déchetterie toxique.»

    D’autres nouvelles armes de destruction massives de la panoplie américaine auraient été testées depuis 2003. «Moab», la bombe la plus puissante du monde (8 tonnes), l’une des plus meurtrières, produit un mini-champignon semblable à celui des bombes nucléaires. Les «mini-nukes» (dont la puissance peut équivaloir plusieurs fois la bombe lâchée sur Hiroshima) auraient été utilisées en Afghanistan. La bombe «E» (électromagnétique), non seulement détruit toutes les communications, mais peut être utilisée comme un gigantesque four à micro-ondes sur une grande surface, cuisant dans son périmètre d’action tous les êtres vivants comme des poulets (le four à micro-ondes n’étant qu’une application domestique de la version militaire mise au point par Raython).

    En outre, de nouvelles versions, plus sophistiquées et plus meurtrières que les précédentes, de bombes au napalm, au plasma (à effet de souffle), au phosphore, à fragmentation (qui peuvent contenir de l’UA), et d’autres armes toutes plus terrifiantes les unes que les autres auraient également été testées secrètement, comme le laisse supposer le nettoyage total (comprenant l’enlèvement du sol sur plusieurs mètres de profondeur), de certains quartiers de Fallujah (après que la «ville aux cent mosquées» eût été rasée en novembre 2004) et de l’aéroport de Bagdad (en mars 2003), déclarés zones interdites. L’utilisation de bombes incendiaires de type napalm a été confirmée par de nombreux témoins à Fallujah.1 L’utilisation d’un napalm ‹amélioré› (MK77) lors de l’invasion de 2003 a d’ailleurs été reconnu tout a fait officiellement par les officiels US.2

    Une arme de destruction massive en voie de banalisation
    Les armes de destruction massive à l’UA, classées «conventionnelles» sont aujourd’hui fabriquées par un nombre grandissant de pays, douze connus à ce jour, dont Israël, la Turquie, la Russie, le Pakistan et la France. Deux mille cent essais ont été effectués sur le territoire français depuis 1987, dont un millier au centre de Gramat (dans les Causses sauvages du Lot, près du gouffre de Padirac et de Rocamadour) et à Bourges (Cher) en plein air. Les armées de près de cinquante pays, et tous les types de munitions de la panoplie des armes américaines en seraient équipés aujourd’hui. La plupart des armes en contiennent, des simples balles aux bombes «intelligentes» guidées par satellites, en passant par les obus, les missiles, et les ogives des bombes dites «bunker busters» (destinées à détruire les bunkers souterrains).

    Au début des années 90, la France, qui possède pourtant des stocks considérables d’U-238 en raison de son grand nombre de réacteurs nucléaires (58), a acheté aux Etats-Unis mille tonnes d’UA «sale» (contaminé par de l’U-236 et du PU-131 ) via la Cogema et Framatome, destinées à équiper notamment ses chars Leclerc et AMXB2. Des obus-flèches à l’UA sont fabriqués à Romans et à Annecy depuis 1995. Dans le Limousin, près de 200 000 tonnes d’oxyde d’uranium appauvri (sous forme de U3O8) contaminé, destinées à être «valorisées» en obus, doivent être entreposées à Bessines (près de Limoges) malgré l’avis négatif de la commission d’enquête (cf. Bella Belbeoch, 2004). La fabrication des engins elle-même est une industrie à risque: aux Etats-Unis, plusieurs usines productrices d’UA ont été contraintes de fermer parce qu’elles avaient contaminé leurs salariés et les populations alentour.

    L’OMS complice une fois de plus de «crimes contre l’humanité»

    L’utilisation des armes à uranium appauvri, véritable «crime contre l’humanité» (reconnu comme tel par la plupart des spécialistes internationaux, dont Ramsey Clark, le Pr Doug Rokke, Rosalie Bertell, Leuren Moret, Helen Caldicott, le général Pierre-Marie Gallois …), se poursuit dans l’indifférence générale et avec la bénédiction des organisations des Nations Unies. Le black-out sur ces nouvelles armes est facilité par le fameux Accord que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été contrainte de signer en 1959 avec l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), dont l’article 3 stipule que les deux organismes «peuvent être appelés à prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel des renseignements qui leur auraient été fournis.» Il est donc interdit à l’OMS de traiter des questions de radiation et de santé publique sans l’aval de l’AIEA, agence des Nations-Unies au service du lobby nucléaire. Ce lien de dépendance empêche l’OMS de respecter sa constitution, qui précise «qu’une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d’une importance capitale pour améliorer et protéger la santé de tous les peuples». En cinquante ans, «la perfidie de cette alliance entre deux organismes des Nations-Unies aux buts diamétralement opposés, qui devraient s’affronter et non coopérer […] n’a jamais été dénoncée publiquement». (Bonny, 1999)

     

    Les mêmes «experts» de l’ONU, qui avaient préconisé de ne pas évacuer les zones hautement contaminées par l’explosion du réacteur de la centrale de Tchernobyl, commettent ainsi un nouveau «refus d’assistance à populations en danger» en acceptant l’usage militaire et civil de l’UA, avec la complicité active des gouvernements et des media occidentaux. En outre, ils bénéficient d’une immunité totale pendant et après leur mandat. Résultats : études non réalisées ou biaisées, rapports interdits de publication (comme l’«aide-mémoire n° 257» de l’OMS) ou censurés. Ainsi, le Pentagone a tenté de démontrer le caractère inoffensif de l’UA en s’appuyant sur un rapport de quatre pages de l’OMS de janvier 2001, particulièrement inconsistant et peu scientifique!

    L’Organisation Mondiale de la Santé, sous la pression de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (IAEA) bloque depuis 2001 la publication d’un rapport réalisée par trois experts des radiations de très haut niveau sur les effets et les risques de l’uranium appauvri sur les populations. Le Dr Keith Baverstock. Principal auteur du rapport, déclare que ce rapport a été censuré volontairement, ce que nie l’OMS.

    Des études inexistantes, trafiquées ou censurées

    Le rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) sur la pollution radioactive au Kosovo fut d’abord réduit de 74 à 2 pages! En novembre 2000, la mission du PNUE a visité seulement onze sites, sur les cent douze cibles touchées par les bombardements de l’OTAN au Kosovo en 1999. Cette «visite guidée» avait été soigneusement préparée par les responsables de l’OTAN, dans des zones choisies, réduites, et au préalable «nettoyées» autant que cela était possible (pendant seize mois, plus de dix équipes de contrôle avaient préparé le terrain). Après avoir étudié 355 échantillons prélevés dans le sol, l’eau, les végétaux et le lait, la mission a conclu à de «faibles niveaux de radiation à proximité des cibles» et de «légères contaminations provenant des poussières d’uranium». Malgré le constat de la présence de plutonium dans les obus-flèches, elle a estimé que les résultats n’étaient «pas alarmants». Cependant, la mission avait attiré l’attention sur le risque de contamination de la nappe phréatique par des munitions enterrées dans le sol susceptibles de décupler, voire centupler le taux d’uranium dans l’eau potable.

    De son côté, le Dr Chris Busby, expert indépendant de renommée mondiale, auteur d’un ouvrage sur les faibles radiations (Les Ailes de la mort), et dont les résultats des études au Kosovo ont été reconnus par la Royal Society de Londres, a relevé sur le site de Jacova des niveaux de radioactivité cent fois supérieures à la normale, et dix fois plus de thorium – l’un des sous-produits de l’UA – que d’uranium appauvri.

    Le PNUE, dont l’Unité d’évaluation après conflit avait demandé à intervenir rapidement en Afghanistan, et réclamé un financement pour le Fonds pour la recherche sur l’UA, n’a jamais reçu de réponse de la part de la directrice de l’OMS de l’époque, Gro Harlem Brundtland. D’après Robert J. Parsons, ces manœuvres dilatoires auraient été motivées par l’opportunité d’attribuer les symptômes des victimes de fortes expositions à l’UA à la rigueur de l’hiver afghan et à l’état sanitaire de populations fragilisées par plus de deux décennies de guerre.
    Maintien d’une chape de plomb sur l’utilisation d’armes de destruction massive et leurs conséquences
    «Des campagnes de relations publiques sont conseillées, étant donnée la perception (négative) de la radioactivité par le public. Les activités de combat et de manœuvre présentent un risque de réaction d’opposition internationale.»
    Rapport de l’OTAN de 1990

    On se trouve devant un black-out quasi total des médias (dont la plupart appartiennent à des industriels de l’armement, comme en France Serge Dassault ou Matra Lagardère, ou de construction, comme Bouygues), qui présentent l’UA comme un produit anodin. Ce silence permet aux pays responsables (à la fois juges et partie) de se défausser de la prise en charge des coûts de décontamination des sites bombardés, mais surtout de banaliser dans l’indifférence générale l’usage militaire d’un déchet nucléaire hautement toxique dont l‘utilisation était restée tabou pendant plusieurs décennies jusqu’à la «Guerre du Golfe». Les pays bombardés n’ont pas été plus avertis que les combattants des risques de contamination radioactive. L’usage d’UA dans le Golfe en 1991 n’a été révélé que huit mois après la fin officielle de la guerre par un quotidien britannique. Aucun media français ne parle de l’utilisation de l’uranium appauvri en Irak actuellement.

    Sur 580 000 vétérans américains de la «Guerre du Golfe», on dénombre à ce jour plus de 325 000 victimes de pathologies permanentes et 11 000 morts (au rythme de 140 vétérans par mois). Dix ans après l’intervention dans le Golfe, plus de la moitié des vétérans étaient atteints de maladies chroniques, alors que le taux était de 5% en moyenne chez les vétérans des conflits du siècle dernier (10% au VietNam). Une étude réalisée en 1996 par le Département des Anciens Combattants a montré que 67% des bébés nés après la «Guerre du Golfe» présentaient des malformations. La presse indépendante a révélé que 40% des soldats ayant servi dans une unité de l’offensive de 2003 présentaient déjà des pathologies graves et multiples susceptibles de déboucher sur des cancers, seize mois seulement après leur retour (Moret, août 2004). Des associations de vétérans américains comme Veterans For Peace (VFP) ou des vétérans de la guerre du VietNam militent activement contre les nouvelles guerres radiologiques et participent à toutes les grandes manifestations pacifistes.

    Intensifier la campagne d’information internationale en vue de l’interdiction totale de ces armes: «Sauvegarder l’avenir de l’humanité» (Ramsey Clark )

    «Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille la peine d’être menée, ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison».
    Albert Camus (ibid.)


    Selon le droit international sur le contrôle des armements, les armes à UA, à la fois chimiques et nucléaires, sont pourtant illégales (conventions de La Haye de 1899 et 1907, de Genève de 1925 et 1949, Charte de Nuremberg de 1945, convention des Nations-Unies du 10 octobre 1980, dite «Convention des armes inhumaines»), parce qu’elles infligent des maux superflus et des souffrances inutiles, qu’elles sont non discriminantes, causent des atteintes graves et durables à l’environnement et, comme les mines antipersonnel, demeurent meurtrières bien après la fin des conflits. Leur utilisation a été condamnée par la résolution n°96/16 de la sous-commission aux Droits de l’Homme des Nations Unies en août 1996. De son côté, le Parlement européen a voté en janvier 2001, «en appel du principe de précaution», un moratoire sur leur utilisation (mais pas sur leur fabrication!).

    De nombreuses personnalités de renommée internationale, comme Rosalie Bertell, épidémiologiste canadienne spécialisée dans les maladies des radiations (prix Nobel Alternatif 1986) et Ramsey Clark, ancien secrétaire d’état américain à la Justice et avocat international, et de très nombreuses associations aux Etats-Unis comme en France, tentent de mobiliser l’opinion internationale pour obtenir «l’interdiction internationale inconditionnelle de la recherche, la production, les essais, les transports, la détention et l’utilisation de l’uranium appauvri à des fins militaires.» Elles demandent également «que toutes ces armes et tous les déchets radioactifs soient immédiatement isolés et stockés, que l’uranium appauvri soit classée «substance radioactive dangereuse», que les zones contaminées soient nettoyées et que tous ceux qui ont été exposés puissent recevoir des soins médicaux appropriés». Si ces appels ne sont pas entendus, de plus en plus de régions de notre planète seront rayées de la carte, transformées en poubelles radioactives pour l’éternité, leurs populations condamnées à une mort lente et, finalement, la planète entière sera contaminée.    
     
    1  Cf. par ex. Dahr Jamail, http://esterrepublic.com/Archives/djamail9.html
    2  www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=BDBG&langue=&id=23836
    Source: http://vadeker.club.fr/humanite/geopolitique/guerre_radioactive_secrete.html. En annexe de l’article vous trouverez également une bibliographie exhaustive au sujet de l’uranium appauvri.

    (Article mis à jour le 31 août 2005. Première parution dans MEDECINES NOUVELLES, 3e trimestre 2002, pp. 79–90, et diffusé sur plusieurs sites Internet s: Horizons et débats, numéro 39, octobre 2006 (http://www.horizons-et-debats.ch/39/39_13.htm), http://www.alterinfo.net/D-Hiroshima-a-Bagdad_a18111.html, http://www.contratom.ch/, http://www.csotan.org/textes/texte.php?art_id=251&type=articles;

    Sources:
     
     
    NB : La littérature sur l’uranium appauvri est extrêmement abondante sur Internet. Nous ne pouvons mentionner ici que nos principales sources.
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    • BELBEOCH, Bella : Le scandale du stockage de 199.900 tonnes d’oxyde d’uranium appauvri à Bessines : la sûreté peut-elle être réalisée alors qu’aucune véritable étude de sûreté n’a été réalisée car elle n’a pas été exigée de l’exploitant COGEMA ?, La Gazette Nucléaire (organe du GSIEN), février 2004.
    . BELBEOCH, Roger : Quelques commentaires sur le dossier COGEMA pour l’enquête publique du projet d’entreposage à Bessinnes de ses oxydes d’uranium appauvri , La Gazette 141/142
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    • L’Uranium, c’est quoi ? La Gazette nucléaire n° 187-188.

     

     
     
     

    3 commentaires
  • Il est temps de redéfinir ce qu'est vraiment un cancer


    Une multitude de facteurs cancérigènes
     



    Tout le blabla médiatique sur le cancer ne fait guère avancer les choses. Il est aisé de comprendre pourquoi. Contrairement aux affirmations de ce médecin, il est fort probable que les causes de cancers sont connues, mais cachées. Derrière cette maladie qui touche des millions de personnes à travers le monde, le puissant lobbying de la santé est à l’œuvre. C'est bien connu, il faut des malades pour se donner bonne conscience, les soigner et faire du fric, beaucoup de fric.
    On entend dire que les cancers sont en nette progression. On entend dire aussi que les cancers ont toujours existé  http://www.helmo.be/esas/mapage/euxaussi/sante/cancer.html
    Il est indéniable que ces maladies évoluent à travers les époques. Les cancers d'il y a des milliers d'années sont très probablement d'origines différentes de nos jours. On sait maintenant que le cancer est une maladie de l'ADN, souvent irréversible. Aux véritables causes « Officielles » liées au tabac et à l'alcool s'ajoutent des problèmes environnementaux liés à l'activité humaine. Ces causes là ne sont pas ou si peu dénoncées, justement pour ne pas freiner les lobbys.
    Qui se soucie de la santé des gens? Pouvu qu'ils vivent assez longtemps pour gonfler le portefeuille des multinationales et décideurs.
    Gaulois.

           
    Un début de piste :
    http://forum.psychologies.com/psychologiescom/Sante/vraies-causes-cancer-sujet_333_1.htm

    Une approche des véritables causes de cancers ?
    http://www.artac.info/fr/prevention/prevention-environnementale/l-origine-environnementale-des-cancers_000126.html

    Une approche de la vérité :
    http://monctonfreepress.ca/article/les-vraies-causes-du-cancer

    Et là :
    http://nucleaire-nonmerci.net/risquessurlasante.html
    http://www.leparisien.fr/societe/cancer-revelations-sur-les-essais-nucleaires-francais-17-07-2012-2092862.php
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/millions.html

    Alexei Yablokov :
    http://fukushima.over-blog.fr/article-les-heros-de-la-radioprotection-1-alexei-yablokov-105462638.html
    Un résumé de son ouvrage en français, paru à l'Académie des Sciences de New-York :
    http://www.planetenonviolence.org/Tchernobyl-du-Professeur-Yablokov-Consequences-de-la-Catastrophe-pour-l-Homme-et-la-Nature_a1512.html


    L'article du Monde :

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/01/03/il-est-temps-de-redefinir-ce-qu-est-vraiment-un-cancer_1812637_1650684.html#xtor=EPR-32280229

    Il n'est pas du ressort de la science de définir la santé, car sa subjectivité la rend incompatible avec les impératifs de démonstration et de preuve. Les rares médecins qui ont essayé, comme René Leriche avec son "silence des organes" ou Claude Bernard avec son "activité normale des éléments organiques", relèvent de l'anecdote historique. Certains philosophes ont pris ce risque : pour Friedrich Nietzsche, elle était un "état idéal où chacun peut le mieux faire ce qu'il fait le plus volontiers", pour Georges Canguilhem, une "capacité à surmonter les crises", pour Alain Froment, un "pouvoir être". Que dire enfin des définitions institutionnelles parfois cocasses comme "l'état d'équilibre en fonction du tempérament" de Diderot et d'Alembert, ou le fameux "bien-être complet" de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ?
    Définir scientifiquement le concept général de "maladie" relève du même défi, puisque le Larousse et le sens commun la définissent comme une altération de la santé. On tourne en rond.

    "OBJETS-MALADIE"
    En revanche, pour de nombreuses entités pathologiques vécues par les patients et observées par les cliniciens de façon similaire, la science peut nommer et définir des "objets-maladie" avec une précision suffisante. L'angine streptococcique, la fracture du tibia, la polyarthrite rhumatoïde, la migraine, le diabète insulino-dépendant de type 1, la schizophrénie font partie de ces entités cliniques assez compatibles avec la rigueur de la terminologie scientifique.
    Quant au mot "guérison", il ne peut avoir de définition précise que s'il fait référence à un objet-maladie de type aigu préalablement bien défini. Les guérisons de la fracture du tibia et de l'angine streptococcique sont faciles à déterminer. Pour les maladies chroniques et cycliques comme celles de nos autres exemples, le mot guérison est inadapté ; la médecine, qui essaie alors d'améliorer le "pouvoir être" des patients, parle de rémission, de stabilisation ou de quiescence.
    Le modèle biomédical actuel décrit de nouveaux objets-maladie, qui ne sont plus vécus par le patient, ni observés par le clinicien. Il s'agit de "facteurs de risque" ou d'"anomalies" à potentiel pathogène. L'hypercholestérolémie ou le polype du côlon sont de bons exemples de ces nouveaux objets biomédicaux où les termes de guérison et de rémission perdent tout sens, puisqu'ils n'ont aucune correspondance avec le vécu des patients.

    MALADIES VÉCUES ET NON VÉCUES
    La cancérologie offre une situation nouvelle et insolite dans l'histoire de la médecine et de la terminologie médicale. Le mot guérison y possède une définition très précise pour tous les types de cancers, alors que la majorité des objets-maladie de cette discipline n'en ont toujours pas.
    Les "objets" cancers appartiennent aux deux registres. D'une part, des maladies vécues par le patient ou décelées par le clinicien (ganglions, saignements, fatigue, etc.) : ce sont des objets-maladie cliniques. D'autre part, des maladies non vécues, mais découvertes par dépistage : ce sont des objets-maladie biomédicaux.
    Le terme de guérison, quant à lui, s'applique sans discernement à ces deux types d'objets. En cancérologie, la guérison correspond à une période de cinq ans sans symptômes cliniques, sans modification de l'imagerie et de la biologie des tumeurs, sans récidive locale ni métastase. Passé ce délai de cinq ans, un cancer est déclaré guéri.
    Bien qu'arbitraire dans sa composante temporelle, cette définition serait scientifiquement acceptable si l'objet-maladie avait été préalablement défini avec une rigueur au moins équivalente.

    MODÈLE CLINIQUE OU BIOMÉDICAL
    Or il n'en est rien. Un cancer est-il une cellule considérée comme "anormale" par l'anatomopathologiste ? Un cancer est-il une tumeur devenue symptomatique pour le patient ou son médecin ? Un cancer est-il un amas cellulaire temporaire à guérison spontanée ? Un cancer est-il une tumeur latente ou dont la progression ne diminue pas la durée totale de vie ? Un cancer est-il une maladie métastatique qui épuise les défenses naturelles du patient et finit par le tuer ? Un cancer est-il une maladie foudroyante qui tue son porteur en quelques mois ?
    A ce jour, aucun expert ne peut répondre à ces questions pour aucun cancer ni aucun porteur (même si la génétique de certaines tumeurs commence à proposer de timides pistes pronostiques). Malgré tout, la guérison, telle que définie ci-avant, fait l'objet d'un très large consensus parmi les cancérologues. L'autre aspect insolite de la cancérologie est ce que nous pourrions appeler "l'équivalence secondaire du vécu". Les patients se vivent cancéreux de la même façon, quel qu'ait pu être le modèle initial de définition de leur objet-maladie : clinique ou biomédical, diagnostiqué ou dépisté. Etrangement, la découverte d'une maladie virtuelle ou potentielle crée une maladie vécue.

    AUCUNE SÉLECTION CLINIQUE PRÉALABLE
    Avec le dépistage "organisé" qui s'adresse à tous sans sélection clinique préalable (en France : sein et côlon), ces flous terminologiques posent deux nouveaux types de problèmes. Pour la santé publique, il en résulte une augmentation de la morbidité cancérologique vécue. Pour la biomédecine et la recherche fondamentale, le maintien de cette confusion risque d'être, à terme, une source de discréditation et d'entrave.
    Avec la généralisation de ce dépistage de masse, de plus en plus de patients sont ainsi déclarés guéris d'une tumeur qui se serait manifestée quinze ans plus tard. Ils seraient donc médicalement "guéris" quinze ans avant d'être "cliniquement" malades et leur maladie clinique serait apparue vingt ans après le diagnostic biomédical. Dans les cas d'une tumeur latente ou à régression spontanée, ils seraient déclarés "guéris" d'une maladie qu'ils n'auraient jamais eue !
    La guérison étant ainsi définie, on peut affirmer que 90 % des cancers dépistés très tôt guérissent. Cette formulation n'étant, par convention, ni erronée ni mensongère, peut être répétée sans réévaluation par les spécialistes et les médias. Pourtant, pour une science qui se veut rigoureuse, cette définition et cette formulation ne sont plus acceptables.
    La terminologie de la cancérologie doit évoluer pour faire accéder cette discipline au rang de science. Il s'agit d'un impératif d'autant plus catégorique que les cancers sont un fléau de l'humanité.
    Le supplément "Science & techno" publie chaque semaine une tribune libre ouverte au monde de la recherche. Si vous souhaitez soumettre un texte, prière de l'adresser à sciences@lemonde.fr
    Luc Périno, médecin, essayiste et écrivain


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  • Fukushima : le CNRS tait la vérité et domestique les masses

    Fort heureusement, ils ne sont pas tous larbins du nucléaire au CNRS. Rendons grâce à Thierry Ribault pour son courage.

    Gaulois.

    Tribune 16/01/2013 à 08h01
    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/01/16/fukushima-le-cnrs-tait-la-verite-et-domestique-les-masses-238627

    Thierry Ribault | Economiste au CNRS

    Le CNRS a rendu accessible le 7 janvier un dossier scientifique multimédia   http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosnucleaire/index_gd.htm  sur l’énergie nucléaire, destiné au « grand public ». Chercheur au CNRS en poste au Japon, où je travaille sur les modalités de la protection humaine dans le contexte du désastre de Fukushima, je tiens à me dissocier des propos tenus dans cette « animation », destinée à domestiquer les masses et taire la véritable situation à Fukushima.
    Dans ce dossier « scientifique » aux desseins animés, les affirmations dénuées d’argumentation et prenant des allures d’évidences indiscutables sont légion. Ainsi, il y est certifié que :
    « Le nucléaire est un investissement politique sur le très long terme, qui impose des décisions sur plusieurs décennies, difficiles à remettre en cause même après un accident nucléaire majeur comme celui de Fukushima. »
    On apprend également que :
    « Le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur la catastrophe de Tchernobyl, paru en 2005 sous l’égide des Nations unies, a évalué le nombre de décès de victimes immédiates de l’accident à moins de 50, et à 2 200 celui de l’excès de décès entraîné par l’exposition à la radioactivité des 200 000 “liquidateurs” les plus exposés. »
    Des estimations remises en question
    Rappelons que ces estimations ont été contestées par l’Union of Concerned Scientists (qui annonce 25 000 morts), ou par l’Académie des sciences de New York (qui en annonce entre 211 000 et 245 000, 15 ans après la catastrophe).
    En Ukraine, un rapport gouvernemental de 2011 rend compte de 2 254 471 personnes affectées par le désastre de Tchernobyl, dont 498 409 enfants. Entre 1992 et 2009, chez les enfants ukrainiens, les maladies endocriniennes ont été multipliées par 11,6, les pathologies de l’appareil locomoteur par 5,3, les maladies du système gastro-intestinal par 5, les maladies cardiovasculaires par 3,7 et les troubles du système urogénital par 3,6.
    La proportion d’enfants présentant des maladies chroniques est passée de 21% à 78%, et sur les 13 136 enfants nés des « liquidateurs » de Tchernobyl de 1986-1987, 10% présentaient des malformations congénitales à la naissance.
    Parodie de « neutralité scientifique »
    Les Nations unies constituant par ailleurs manifestement l’unique source accréditée par les contrôleurs scientifiques du CNRS, pourquoi ces derniers ne se réfèrent-ils pas au rapport radionégationniste de 2011 de l’United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation (UNSCEAR) ?
    Ce dernier fait état de 62 morts – 15 morts du cancer de la thyroïde et 47 morts parmi les secours d’urgence – en tout et pour tout en lien avec l’irradiation due à la catastrophe de Tchernobyl.
    Faire état de quelques nuisances radio-induites supplémentaires ne peut, il est vrai, que servir la déplorable parodie de « neutralité scientifique » à laquelle ils s’adonnent, en concubinage avec leurs « partenaires » (CEA [Commissariat à l’énergie atomique], ANDRA [Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs], IRSN [Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire], EDF, AREVA).
    « Domestiquer les masses »
    A Fukushima, selon le même dossier, « une zone rouge de 20 km a été délimitée, dans laquelle le gouvernement travaille à la dépollution : nul ne sait quand les quelque 110 000 habitants seront autorisés à rentrer », sans que soit fait mention des vastes zones inhabitables situées à 40 km de la centrale et bien au-delà, et sans que soit rappelé que le critère de définition de la zone de migration obligatoire a été fixé à une dose de 20 millisieverts par an, soit quatre fois plus qu’à Tchernobyl et vingt fois la norme internationale d’inacceptabilité.
    La fameuse « non-imposition des valeurs », à laquelle faisait référence Max Weber dans sa conférence de 1917, « La science, profession et vocation » (si chère à certains chercheurs du CNRS qui, récemment réunis en colloque, l’y revendiquaient encore), ne s’est, de fait, pas imposée dans l’élaboration de ce dossier sur le nucléaire, destiné plutôt, comme dirait Weber lui-même, à « domestiquer les masses ».
    Ce que le dossier du CNRS se devait d’établir concernant le désastre de Fukushima, et que ses exécutants académiques ont choisi de ne pas dire, je souhaite le dire aujourd’hui après bientôt deux ans de travail sur place.
    Fukushima : les silences du CNRS
    Le désastre de Fukushima, c’est une diffusion de césium 137 dans l’atmosphère 500 fois plus importante qu’à Hiroshima, d’après le physicien artisan du nucléaire japonais Anzai Ikuro. C’est aussi, selon le Norwegian Institute of Air Research, la plus grande émission de gaz rare xénon 133 connue en dehors des essais nucléaires : plus de deux fois les émissions de ce gaz à Tchernobyl.
    C’est un tiers du département de Fukushima contaminé à un taux supérieur à 37 000 becquerels par mètre carré (pour le seul césium 137), et au moins treize départements contaminés, le tout représentant 8 à 10% du territoire japonais.
    C’est 1 532 barres de combustible de 3 tonnes et de 4 mètres de long chacune, stockées dans la piscine du réacteur n°4, au cinquième étage d’un bâtiment qui menace, à la première secousse, de s’effondrer, suscitant ce commentaire laconique du Pr. Hiroaki Koide, spécialiste des réacteurs à l’université de Kyoto : « Ce serait la fin ».
    Le 4 janvier 2013, le Pr. Koide reconnaît dans un entretien qu’il nous a accordé qu’« il existe une marge de manœuvre tant que, d’une part, la température de la piscine n’excède pas les 170°C et que, d’autre part, la disposition des barres n’est pas modifiée ».
    100 000 habitants de Fukushima qui ne peuvent pas partir
    Le désastre de Fukushima, c’est 24 000 employés ayant travaillé sur les lieux depuis mars 2011, dont seulement 3,7% peuvent bénéficier d’un examen de détection de cancer proposé par les autorités et TEPCO. C’est, sur les deux millions d’habitants du département, seulement 100 000 réfugiés du nucléaire ayant migré à l’intérieur du département et 63 000 autres l’ayant quitté.
    C’est seulement 10% des enfants du département déplacés en dehors de celui-ci. C’est un tiers des 300 000 habitants de la ville de Fukushima affirmant vouloir partir sans pouvoir le faire. Ce sont les aides au retour mises en place par le gouvernement, pour inciter les réfugiés à revenir dans des zones pourtant identifiées comme contaminées, et c’est depuis décembre 2012 la suppression de la gratuité des logements publics pour les réfugiés hors du département.
    Le désastre de Fukushima, c’est la mise en place de la plus grande enquête sanitaire sur les effets des radiations jamais conçue, qui permettra de collecter, d’ici 2014 et sur trente ans, les données relatives aux habitants du département, dont 360 000 enfants, les objectifs de l’équipe en charge étant de « calmer l’inquiétude de la population » et d’« établir un record scientifique ».
    Sur les 80 000 enfants examinés pour la thyroïde, 39% présentent des nodules de moins de 20 mm et des kystes de moins de 5 mm d’épaisseur. Un premier cas de cancer de la thyroïde a été officiellement déclaré chez un enfant de moins de 18 ans le mardi 11 septembre 2012.
    « Les gens regardent ailleurs »
    Le désastre de Fukushima, c’est cet habitant de la ville de Fukushima qui nous déclare lors d’un entretien, en novembre 2012, que le ghetto de Varsovie et les zones contaminées de Fukushima, c’est une seule et même chose :
    « Les gens de l’extérieur savent que s’y trouve l’antichambre des camps de la mort, regardent ailleurs et continuent de certifier que le nucléaire, c’est incontournable. »
    Voilà la « protection » mise en œuvre à Fukushima, qui ne suscite que silence dans le dossier nucléaire du CNRS. « L’ignorance c’est la force », disait Orwell. Dans cette situation d’effondrement de la conscience humaine, de grande inversion où le désastre est nié dans ses conséquences négatives, pour être transmué en opportunité d’affaires dans un milieu morbide auquel chacun est sommé de se soumettre, la prise de position en faveur de la vie est devenue un programme révolutionnaire.
    Raccourcir la période de nocivité des managers de l’organisation des apparences, mettre en cause l’ensemble des intérêts qui gouvernent la dégradation du tout, tromper les trompeurs, renverser les inverseurs, évacuer les évacuateurs : voilà ce que, à mes yeux, doit « chercher » à faire un chercheur au CNRS.
    Non pas se contenter d’un engagement, piètre variante de la mise au service du nucléaire attestée ici par la mobilisation des scientifiques de caserne, mais, face aux actes déraisonnés des producteurs d’ignorance et à la déshumanisation qu’ils promeuvent, faire preuve d’un véritable enragement.


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