• Violences policières - Terrorisme d'état

     

      

     

     

     

     

    Cette violence policière est sidérante. Le terrorisme d'état est bien installé en France, ceci quelle que soit la couleur politique. Nous sommes dans l'ère de la dictature !

    Gaulois.

     

     http://droitaulogement.org/violence-policiere-contre-les-dalos-et-le-porte-parole-du-dal/ 

    Droit au Logement  

    Fédération Droit Au logement – 29 Avenue Ledru Rollin - 75012 Paris
    tél : 01 40 27 92 98 • fax 01 42 97 40 18  • <http://www.droitaulogement.org/>
    COMMUNIQUE

    Paris le 29 novembrre 2012 

    Violence policière contre les DALOs et le porte parole du DAL devant la préfecture de région ile de France,
    Mercredi 29 novembre, vers 15h

    Pour le troisième mois depuis septembre, les oubliés du DALO avec Droit Au Logement, avaient décidé de se rassembler pacifiquement  devant la Préfecture de région Ile de France (située 5 rue Leblanc, au RER C, Bd Victor, Paris 15e) pour exiger que l’État les reloge, en conformité avec la loi .
    Une déclaration de manifestation avait été transmise à la Préfecture de police, sans que celle ci n’interdise l’initiative.

    Sur place le traitement est hautement policé, comme si cette manifestation présentait une quelconque menace pour les institutions publiques, et l’ordre établi :

    sortant du RER, les familles, essentiellement des femmes et des enfants, sont  bloquées aux portes,  encerclés, puis “encagés”, par une centaine de CRS équipés de boucliers, et sont poussées vers une place située à proximité de la Préfecture.
    La présence de nombreux cars le long de la Préfecture, vers lesquels sont dirigés autoritairement les familles laisse penser qu’une interpellation est programmée.
    A mi chemin, le porte parole du DAL JB Eyraud estimant que cet forme d’emprisonnement par des policiers lourdement équipés, et parfois brutaux,  est dangereux,  humiliant, qu’il constitue une atteinte à la liberté de manifester. Il décide de sortir de la “cage”. Il est alors rejeté brutalement à trois reprises, et jeté au sol. Il reçoit un coup de poing sur la mâchoire, ses lunettes et son sac sont projetés au sol. Il tente une troisième fois de briser la “cage”  et est cette fois attrapé par le cou et projeté au sol.
    Trois mères de familles reçoivent des coups de bottes de la part de CRS.

    Quelques images de ces brutalités sont disponibles sur le site du DAL. Une équipe de TF1 présente sur place a également filmé les faits, mais ne les a pas encore diffusé.

    Ces actes et ces pratiques policières, sont révélatrices du climat répressif actuel que nous vivons sur le terrain. Elles sont inacceptables.

    Nous exigeons le respect des lois s’appliquant aux plus fragiles, et nous ne rencontrons que  violence et les humiliations policières,  les expulsions en hivers de centaines de personnes qui vont grossir le flot des sans abris, la répression à notre dame des lande, et la pire des violences,, celle de laisser des personnes vulnérables à la rue.

    Nous consultons pour étudier les suites à donner à cette affaire, sachant que depuis la réforme de l’IGS par Sarkozy, toutes les plaintes du DAL ont été enterrées.

    Assez !

    Hasard de calendrier, le Comité de suivi DALO a remis le même jour son 3e rapport au Président de la République.... Pendant que les prioritaires DALOs sont traités comme du bétail.

    Un toit c’est un droit !

    --------------------------------------------------------------------------------

    Droit au logement : http://www.droitaulogement.org/



    --------------------------------------------------------------------------------

    DAL fédération participe au réseaux :
    NOVOX : Réseau international des mouvements  de lutte des “sans” http://www.novox.org/
    ATTTAC : Association altermondialiste contre la spéculation financière
    La Plate forme logement des mouvement sociaux :  http://contrelelogementcher.org/
    115juridique.org : http://115juridique.org/


    votre commentaire
  • PACÉ – RENNES : expulsion en cours et violation de la trêve hivernale …

       Hier, je dénonçais les agissements des flics que je qualifie de Pitbulls de la république. Mais j'ai omis de préciser que tout chien sauvage, agressif et dangereux a un maître. Ici, en l’occurrence il s'agit du gouvernement, quel qu'il soit. Celui-là a bien, ou plutôt mal appris des méthodes du précédent.
    Pourtant, souvenez-vous, pendant la campagne électorale, les membres du gouvernement sortant étaient qualifiés par les autres de tous les maux et mis plus bas que terre sur leurs pratiques inhumaines dont celles à l'égard des immigrés.
    Hollande, Ayrault, Valls, Duflot, même soldée, votre politique ne vaut pas un clou ! Comme tous les gouvernements qui se succèdent, vous avez trahi la confiance de toutes celles et tous ceux qui vous l'on accordée il y a quelques mois.
    Gaulois.  

    Plusieurs élus d'Europe Ecologie les Verts dans un communiqué rappellent que " Si les occupations ne constituent en rien une solution pérenne de logement, en pleine trêve hivernale, aucune urgence ne justifiait cette expulsion. En effet, les travaux de réhabilitation du bâtiment ne sont pas annoncés avant début 2013, l'occupation était bien gérée, le bâtiment en bon état et inutilisé depuis près d'un an par son propriétaire. Cette expulsion va provoquer une rupture dans la scolarité des enfants et un éloignement de Rennes pour certaines familles. Nous demandons donc à la Préfecture de s'assurer qu'au plus vite, les enfants puissent reprendre une scolarité normale, que les familles bénéficient bien de titres de transports gratuits pour continuer à se rendre régulièrement sur Rennes où elles doivent remplir leurs obligations administratives."
    Ces élus précisent "Le pire aurait été que la Préfecture agisse, comme à son habitude, par une expulsion sans qu'aucune autre solution ne soit proposée. Nous notons ici, avec soulagement, que des hébergements ont été prévus pour l'ensemble des occupants. Nous saluons la mobilisation des collectifs, associations et des citoyen-ne-s de Pacé qui a pesé sur les choix de la préfecture et permis que personne ne soit mis à la rue. Nous demandons que l'ensemble des personnes soient effectivement relogé et que les hébergements soient garantis jusqu'à la fin de l'hiver. "
    Ces élus sont : Régine Ferron, conseillère municipale démissionnaire de Pacé; Sylviane Rault, conseillère régionale de Bretagne; Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne; Gaëlle Rougier, conseillère régionale; Françoise Bontemps, adjointe à Vern sur Seiche; Nicolas Deleume, conseiller municipal de Vern sur Seiche

    ------

    http://droitaulogement.org/pace-rennes-expulsion-en-cours-et-violation-de-la-treve-hivernale/

    Posted on novembre 27, 2012 by admin
    Encore une fois,  à moins de 4 semaines de l’entrée en vigueur de la trêve hivernale des expulsion, acquise en l’Abbé Pierre,  les autorités expulsent depuis ce matin les migrants d’un immeuble réquisitionné à Pacé dans la banlieue de Rennes.
    Entre 100 et 200 personnes dont de nombreux enfants en bas âge, en situation régulière, demandeurs d’asile pour la plus grande part, habitaient cette ancienne clinique, réquisitionnée par le DAL Rennes, depuis mai dernier, pour répondre à la grave carence de l’État concernant ses obligations en matière d’hébergement des demandeurs d’asile et des sans abris.
    Aucune réelle urgence ne vient justifier cette expulsion autrement  que la précipitation des autorités locales à exécuter un jugement d’expulsion devenu exécutoire depuis une semaine, et qui d’ailleurs ne supprime pas le  bénéfice de la trêve hivernale.
    La clinique était vacante depuis plusieurs années, et si un projet à caractère social avait vu le jour, grâce à la réquisition aucun travaux n’étaient prévus avant plusieurs mois.
    Pour la première fois depuis que la trêve hivernale existe, et depuis ce 1er novembre, plusieurs expulsions ont été exécutées. Le Gouvernement aurait il décidé de s’en prendre à cette mesure protectrice de bon sens, notamment à Rennes ?
    Préférant recourir à la mobilisation de nombreuses forces de police, à la location d’hôtels coûteux et précaires  pour héberger les expulsés quelques jours,les autorités ont choisi la force pour écraser les plus fragiles.
    Nous dénonçons ces expulsions qui traduisent une conception profondément autoritaire et brutale vis à vis des plus fragiles, , tandis que le ministère du logement tarde à réquisitionner et  tenir ses engagements.
    Droit au logement exige le relogement durable et stable  de tout les expulsés, et demande au Gouvernement et particulièrement à la Ministre du Logement :
    de faire cesser le viol de la trêve hivernale des expulsions, que jusqu’alors, aucun gouvernement n’avait osé remettre en cause
    de faire respecter les lois : le Droit à l’hébergement de toute personnes sans abris, le Droit au logement opposable
    de réquisitionner massivement les immeubles et logements vacants, comme elle s’y est engagée.


    votre commentaire
  • Lettre d’un médecin au préfet détaillant la gravité des blessures à Notre-Dame-des-Landes

    Les pitbulls de la république dans leurs basses oeuvres. Ca se passe de commentaires ! 

    Nos gouvernants osent parler de droit concernant l'opposition à Notre Dame des Landes.

    Gaulois.

    mercredi 28 novembre 2012, par zadist

    Monsieur le préfet,
    En ma qualité de médecin, je suis intervenue à Notre-Dame-des-Landes samedi 24 et dimanche 25 novembre 2012. J’ai passé deux jours à soigner des blessés. Je tiens à porter à votre connaissance le nombre de blessés que nous avons eu à prendre en charge.
    Pour le samedi 24 novembre :
    11 blessures par flashball touchant :
     Le thorax pour 2 personnes avec un doute sur une lésion hépatique,
     La joue et la lèvre supérieure pour 1 personne avec probable lésion dentaire ou maxillaire,
     Le genou pour 2 personnes,
     Des doigts pour 2 personnes,
     La cuisse pour 2 personnes,
     Les côtes pour 1 personnes avec doute sur fracture de côtes,
     Le poignet pour 1 personne,
    3 traumatismes de genoux,
    2 traumatismes de poignets,
    1 plaie tympanique,
    1 choqué par gaz,
    1 plaie de crâne suturée par 2 points,
    1 plaie de crâne suturée par 15 points,
    6 blessures par explosion de bombes assourdissantes dont :
     3 impacts dans les cuisses de 3 personnes,
     1 impact dans l’avant-bras d’1 personne,
     1 impact dans la malléole d’1 personne,
     10 impacts dans les jambes d’1 personne,
     10 impacts dans les jambes d’1 personne avec probable lésion du nerf sciatique,
     1 impact dans l’aine d’1 personne avec suspicion d’un corps étranger près de l’artère fémorale.
    J’insiste sur la gravité de ces blessures par explosions. Les débris pénètrent profondément dans les chairs risquant de léser des artères, nerfs ou organes vitaux. Nous avons retiré des débris de 0,5 à 1 cm de diamètre, d’aspect métallique ou plastique très rigide et coupant. D’autres, très profondément enfouis, ont été laissés en place et nécessiteront des soins ultérieurs. Impossible de prévoir les lésions secondaires !
    Les hospitalisations n’ont pas été simples. Mon collègue a contacté le SAMU et l’ambulance des pompiers a été retardée par les barrages des forces de l’ordre, ce qui est inadmissible ! J’ai donc amené moi-même un deuxième blessé devant être hospitalisé. J’ai ainsi pu avoir des nouvelles d’une troisième personne hospitalisée dans la journée.
    Pour le dimanche 25 novembre :
    Une blessure par bombe assourdissante avec ablation d’un débris dans le doigt,
    1 réfection d’un pansement de cuisse,
    1 fracture de cheville,
    1 blessure de main,
    1 impact de flashball au thorax avec suspicion de fracture de côte et lésion pulmonaire.
    Je ne vous fais ici que la liste des patients les plus gravement blessés. Il semble que l’on dénombre une centaine de blessés durant ces deux jours. Je vous précise également que nous tenons à votre disposition les photos des lésions constatées.
    En ma qualité de médecin, je souhaite attirer votre attention sur la gravité des blessures infligées par l’utilisation des armes des forces de l’ordre et cela en dehors de toute considération partisane.
    Dans l’espoir que ma description permette un usage plus mesuré de la force, veuillez croire, monsieur le Préfet, en ma respectueuse considération.
    Stéphanie L., le 26 novembre 2012
    Copie aux parlementaires de Loire Atlantique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Le Grand Nord souillé pour des siècles par des déchets nucléaires


     

       Il n'y a hélas pas que le grand nord qui est pollué pour des siècles. La planète entière subit les assauts de la folie meurtrière nucléaire. L'activité humaine dans ce domaine, que ce soit les essais nucléaires, l’exploitation des centrales etc...Provoquent une contamination radioactive planétaire dont les conséquences risquent d'être démesurées.
    Les travaux des chercheurs indépendants sont volontairement ignorés afin de ne pas contrarier le lobbie nucléaire.
    Les nombreux articles publiés sur ce blog parlent suffisamment pour s'en convaincre.
    Gaulois.   


    LE MONDE | 22.11.2012 à 14h44 • Mis à jour le 22.11.2012 à 14h54 Par Pierre Le Hir


    Fragilisé par le réchauffement, la pêche industrielle et le tourisme polaire, convoité pour les gisements de pétrole, de gaz et de minerais que recèle son sous-sol, déchiré par les nouvelles routes maritimes que va ouvrir la fonte des glaces, le Grand Nord, ce territoire précieux et vulnérable, porte aussi les stigmates de multiples pollutions. La contamination radioactive est l'une des plus préoccupantes. C'est ce que fait apparaître l'inventaire – le premier du genre – qu'a entrepris de dresser l'association de protection de l'environnement Robin des Bois.
    En 2009, l'ONG française avait déjà répertorié 2 750 sites pollués par des produits chimiques. Cette fois, elle s'est attachée à des atteintes à l'environnement parfois plus diffuses, mais aussi plus durables. Deux années de travail ont été nécessaires pour collecter, auprès de scientifiques, d'associations environnementales et de services gouvernementaux, des données non exhaustives, surtout lorsqu'elles relèvent du domaine militaire. L'inventaire devrait être achevé au 1er semestre 2013, mais la très sérieuse revue Contrôle de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en a déjà accueilli, dans son numéro de novembre, les premiers éléments.
    "Nous avons voulu avoir une vision circumpolaire de tous les sites pollués, explique Jacky Bonnemains, président de Robin des Bois. L'océan Arctique est un gigantesque vivier de poissons pour les populations indigènes qui s'en nourrissent et dont la santé est au premier chef menacée, mais aussi pour la planète, à laquelle il fournit, avec les eaux subarctiques, de 20 % à 30 % de ses ressources alimentaires marines." Ce n'est pas le seul danger. La fonte de la banquise polaire
    et le dégel du permafrost, poursuit-il, vont "remobiliser des substances radioactives" qui, jusqu'alors prisonnières des glaces, risquent de se disséminer dans les écosystèmes.
    HÉRITAGE DE LA GUERRE FROIDE
    L'ONG a identifié, au-delà du cercle polaire arctique – ou, dans quelques cas, un peu plus au sud, les courants atmosphériques et marins poussant les dépôts vers le nord –, quelque 90 sites marqués par la radioactivité émise par des activités industrielles et militaires. La Russie en concentre plus de la moitié (50), notamment sur la péninsule de Kola et l'archipel de Nouvelle-Zemble. Les autres se répartissent entre la Norvège (25 dont 19 sur l'archipel de Svalbard), l'Alaska (8), le Canada (3), la Suède (3) et le Groenland (2). La Finlande n'en compte aucun et l'Islande n'a pas été étudiée.
    "La pollution radioactive de l'Arctique ne vient pas seulement, comme on le pense parfois, de pays éloignés, par exemple des usines de retraitement de La Hague [Manche] ou de Sellafield [Grande-Bretagne], dont les rejets, transportés par les courants, peuvent se concentrer dans certaines zones, commente Miriam Potter, chargée de mission au sein de l'association. Elle est issue, en grande partie, d'activités menées sur place."
    Bien souvent, il s'agit d'un héritage de la guerre froide. Sur l'archipel de Nouvelle-Zemble, les Soviétiques ont procédé, entre 1955 et 1990, à 138 essais nucléaires aériens, terrestres ou sous-marins, faisant notamment exploser, le 30 octobre 1961, la "Tsar Bomba", la plus puissante bombe à hydrogène de l'histoire (50 mégatonnes). L'océan servant à l'époque d'exutoire, ils ont sabordé au large de la même péninsule, en 1982, le sous-marin nucléaire K-27, qui gît toujours, par 33 mètres de fond, en mer de Kara. Dans les mers de Barents et de Kara ont été immergés, énumère Miriam Potter, "cinq réacteurs de sous-marins et de brise-glaces, une vingtaine de bateaux dont certains contenaient des matières radioactives, des centaines d'objets contaminés et 17 000 conteneurs de déchets nucléaires". Pour faire bonne mesure, un autre sous-marin, le K-159, y a coulé en 2003.
    Le site d'Andreeva Bay, dans le nord de la péninsule de Kola, représente, pour Robin des Bois, un "cauchemar". L'Union soviétique y avait installé, dans les années 1960, trois piscines de refroidissement des combustibles usés provenant de sous-marins et de brise-glaces nucléaires. Des fuites se sont produites dans deux d'entre elles, provoquant une très forte contamination. Depuis, des entreposages à sec de 22 000 assemblages de combustibles ont été aménagés, dans des conditions très précaires.
    CHUTE DE SATELLITE, CRASH DE BOMBARDIER
    Les Américains n'ont pas été en reste. Dans les années 1960, ils ont construit deux petits réacteurs nucléaires de 20 et 10 mégawatts, pour alimenter en électricité des bases militaires, à Fort Greely, en Alaska, et à Camp Century, dans le nord-ouest du Groenland. Le premier, victime de plusieurs accidents, a contaminé les cours d'eau, et les populations locales font aujourd'hui état de leucémies, malgré les démentis de l'administration américaine. L'exploitation du second aurait laissé dans les glaces "au moins 200 tonnes de déchets liquides". Les Etats-Unis ont aussi testé le comportement de radioéléments à Point Hope, dans le nord-ouest de l'Alaska.
    Ce n'est pas tout. De 1930 à 1962, le Canada a exploité, autour du grand lac de l'Ours, des mines de radium puis d'uranium, une partie de celui-ci étant destiné au projet Manhattan qui a doté les Etats-Unis de l'arme atomique. Plus de 900 000 tonnes de stériles (déchets miniers) d'uranium ont été laissées sur place, dont 740 000 immergées dans le lac.
    S'ajoutent les accidents. La chute, en 1978, du satellite espion soviétique Cosmos-954 et de son réacteur nucléaire, dans le nord du Canada, où plus de 120 000 km2 ont été contaminés par de l'uranium enrichi et des produits de fission. Ou le crash, en 1968, d'un bombardier américain B-52 transportant des têtes nucléaires, près de Thulé (Groenland), où subsisterait "au moins un kilo de plutonium sur un rayon de 17 km".
    OPÉRATIONS DE DÉCONTAMINATION
    Mais l'Arctique ne paie pas seulement la facture du passé. Les activités minières actuelles, de même que les forages pétroliers et gaziers – il y en a plus de 4 000 en Alaska, au-dessus du cercle polaire –, génèrent des déchets à "radioactivité naturelle renforcée".
    Des opérations de décontamination ont certes été engagées, notamment à l'initiative du G8 et de pays européens. Mais les zones touchées sont immenses, la pollution disséminée et les crédits insuffisants. "Les gouvernements doivent faire preuve de transparence sur les produits radioactifs qu'ils ont entreposés ou dispersés. Et il faut organiser un suivi radiologique des sédiments, des poissons et des populations", plaide Jacky Bonnemains. En attendant que le fragile Arctique bénéficie, un jour peut-être, d'un statut protecteur comparable à celui de l'Antarctique.
    Pierre Le Hir


    votre commentaire
  • Petit pavé dans la grande mare

    J'avais pourtant annoncé que je ne ferai pas de politique, car je le répète, je n'y connais rien.
    Tans pis, il faut savoir prendre des risques de temps en temps. Et puis après tout, le lecteur peut très bien, s'il le désire, donner son point de vue.

    Jean Vincent Placé serait-il un rebelle ? Nous pouvons en douter.
    Sa démarche est maladroite, sans aller jusqu'à penser qu'il est victime du système ambiguë écolosocialiste. Tout au plus il tente là de dénoncer les incohérences de cette alliance aux relents indigestes.
    Son pavé dans la mare n'aurait sans doute pas rencontré la même réprobation si le système politique actuel n'avait pas la majorité dans les instances gouvernementales et parlementaires.
    Sur le fond et en l'état actuel, un gouvernement composé tel qu'il l'est aujourd'hui, n'est pas viable. Est-ce cela que le sénateur tentait de dénoncer ?
    Manuel Valls a raison, il n'y a que lui ( Placé ) qui s'interroge car évidemment, les membres de ce gouvernement et en l’occurrence les verts, ne se posent pas ce genre de questions, bien trop soucieux de protéger les privilèges qu'ils tirent des compromissions dont ils sont les instigateurs.
    Gaulois.


    votre commentaire
  • Irresponsabilité du gouvernement
     
    http://www.youtube.com/watch?v=kuCh06YMkdw*

    Le Dr Helen Caldicott est médecin pédiatre, militante anti nucléaire, et fondatrice entre autres de l'IPPNW (Association Internationale des Médecins pour la Prévention de la Guerre Nucléaire), qui a été lauréat du prix Nobel de la paix en 1985.

    Lors d'une conférence à Tokyo le 19 Novembre 2012, le Dr. Caldicott a rappelé que les femmes enceintes et enfants devraient être évacués dès que possible des zones contaminées par la radioactivité de Fukushima, s'agissant du pire accident de l'histoire de l'humanité.
    Elle précise que les 40% de cas d'anomalies thyroïdiennes décelées chez les enfants examinés est d'une occurrence extrêmement rare en pédiatrie, et que vu la rapidité de leur apparition, il est probable que ces enfants aient été soumis à des doses de radiations plus fortes qu'à Tchernobyl.
    D'autre part, les promesses de décontamination sont illusoires, car scientifiquement impossibles à tenir.
    Elle revient sur le comportement irresponsable du gouvernement Japonais qui a préféré protéger TEPCO que la population, ainsi que des médias dont le rôle est d'informer les citoyens de ce qui se passe exactement dans leur pays. Entre autres, le devenir des travailleurs qui ont lutté pour garder le contrôle des réacteurs au péril de leur vie n'a jamais été détaillé.

    A priori, seuls une vingtaine de membres de la Chambre des Représentants auraient assisté à cette conférence qui n'aurait pas eu l'audience méritée, à cause des perturbations causées par l'annonce de la dissolution de la Chambre Basse du Parlement. Une autre conférence qui s'est tenue la veille semble avoir connu une bien meilleure affluence et une tout autre ambiance.

    D'après une vidéo et description originales de OurPlanetTV :
    http://www.youtube.com/watch?v=q09X9oHldTI

    Montage et sous-titrage Japonais par OurPlanetTV.
    Traduction et sous-titrage Fr par mes soins.

    Site web du Dr Caldicott : http://www.helencaldicott.com/
    Sa fiche wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Helen_Caldicott
    OurPlanet-TV : http://www.ourplanet-tv.org/?q=node/287


    votre commentaire
  • Non lieu de Pierre Pellerin – Suite

    Suite à un échange avec un ami plus au fait que moi-même, il me paraît indipensable d'apporter quelques précisions sur le non lieu du Pr Pellerin.
    Voici l'essentiel de cet échange assez éclairant sur les difficultés liées au nucléaire.

    Gaulois.

    Y. L.
    Le non-lieu de Pellerin est la conséquence normale de l'acceptation du modèle dose-effet de la CIPR (dont l'autorité, celle d'une simple association "caritatives", procède de sa reconnaissance comme entité ad hoc par l'UNSCEAR, l'AIEA, la FAO etc et l'OMS, donc de l'ONU). Comme la dose n'a pas pu être reconstruite, l'effet, le cancer, ne peut en dériver. Aucun des plaignants ne peut exhiber une mesure de l'état radioactif de sa thyroïde après le passage du nuage de Tchernobyl. Par suite, Pellerin ne peut être accusé : il manque la preuve formelle que devrait apporter chaque plaignant.
    Je ne suis pas juriste, mais dans une situation analogue, 280 familles avaient obtenu réparation de 12,5 M$ de Metropolitan Edison pour 280 naissances avec trisomie 21. Aucune preuve individuelle n'aurait pu être retenue. La plainte collective et traitée comme telle révélait une anomalie épidémiologique majeure.

    Les juges de la CdC ne sont pas des épidémiologistes. Je ne connais pas le dossier et ne puis évaluer ce qui ne les a pas convaincu.
    Il faudrait faire un debriefing de cette pénible aventure avec la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy et voir où le bât blesse, soit dans la latitude de faire des saisines collectives vs celle d'une addition de saisines individuelles, soit dans une incompréhension par le corps judiciaire de la portée d'une grande anomalie sanitaire suite à une pollution fugace mais avec effet retardé. Dans le premier cas, d'un côté c'est l'épidémiologie qui est l'élément majeur du dossier et fait preuve en elle même ; dans le second, on est complètement coincé puisque la relation de cause à effet ne peut être appuyée sur la moindre preuve de l'effectivité de l'agression.
    Je ne suis pas sûr que l'on puisse accuser les juges d'épouser les intérêts des forces que Pellerin a protégé en se mettant en première ligne.

    Gaulois
    La difficulté majeur dans le cas de contaminations radioactives réside à faire le lien de cause à effet.
    Il se passe trop de temps entre la contamination et les effets sur la santé. Ce qui arrange bien le lobbie nucléaire....Dont Pellerin.
    Lorsque le travail des scientifiques indépendants sur la question sera " Officiellement " reconnu, les choses seront différentes.
    Je reste assez réservé sur l'impartialité des juges, même s'ils ne peuvent pas juger Pellerin comme on juge un voleur. Dans le premier cas, ils manquent de repères juridiques justement freinés par le lobbie.
    Sauf si je n'ai pas tout compris....

    Y.L.
    Difficile de faire la part des choses sans un examen détaillé du dossier et des attendus. La CdC juge la forme, la procédure, pas le fond.
    Si cela a été le cas (on peut partir de cette hypothèse), cela veut dire que la meilleure saisine concevable ne peut déboucher sur autre chose qu'un non-lieu.
    Nous aurions donc une pratique judiciaire inappropriée pour ce type de délit avec conséquences survenant à long terme et par nature statistiques.
    En gros : Pellerin sort totalement blanchi, puisqu'il n'y avait pas lieu de le poursuivre. Donc, si un accident survient en France, les gens n'accorderont aucune confiance aux autorités (et ils auront raison). La CRII-Rad ne pourra pas répondre à la demande par manque de moyens. Et ce sera une terrible pagaille.
    Les juges auraient dû réfléchir à deux fois et considérer que Pellerin n'avait pas fait son job correctement. On bute ici sur l'appréciation du risque que le modèle CIPR, reconnu dans la législation, minimise monstrueusement. Ce modèle dérive des données sélectionnées par l'UNSCEAR. Tant qu'on n'aura pas déboulonné ces deux statues, on restera bien démuni

    Gaulois

    En fait, pour les juges de la CdC, la question ne se situe pas sur les normes, qui est une question de fond. Tout au plus les juges pouvaient repprocher à Pellerin de ne pas avoir activé des précautions à prendre comme l'ont fait je crois des pays frontaliers à la France. Mais dans ce cas il fallait alors s'attaquer aussi aux responsables politiques en place en 1986, pour le manque d'appréciation des risques. Michèle Barzach alors ministre de la Santé, jugeait que le nuage de Tchernobyl n'avait pas contaminé la France et qu'il n'y avait aucune précaution particulière à prendre liée à la santé publique. Alors qu'elle exerçait sa tutelle sur la SCPRI et Pellerin.
     
    C'est vrai qu'il faut bien connaître le dossier pour en tirer des conclusions souvant trop hâtives.
    Cependant, il doit être rare de voir des plaignants, victimes du nucléaire obtenir gain de cause devant les tribunaux.
    Sauf si je suis mal informé et bien que le contexte soit différent, les vétérants des essais nucléaires s'y sont cassés les dents aussi.
     
    Le lobbie nucléaire est puissant, assez pour inflencer des juges. Pas sûr qu'ils aient rendu justice en toute indépendence aux victimes même avec un dossier bien ficelé.
    Il faut être retors pour démonter / démontrer tout cet imbroglio qui gravite autours du nucléaire.


    votre commentaire
  • La cour de cassation confirme le non-lieu de Pierre Pellerin

     Souvenez-vous du Pr Pellerin qui, en 1986 affirmait que le nuage de Tchernobyl n'avait pas franchi la frontière...
     Le déni continue .... Même au sein de la justice française ... Les prochaines étapes  pour les plaignants et les associations :  la Cour Européenne de justice ?  puis le tribunal pour juger les crimes de santé publiques qui se monte en Italie ?  La secte nucléaire a gangréné toutes les instances et la justice française n'y a pas échappé.

    Combien de médecins et spécialistes connaissent les causes des cancers de la thyroïde ? Parmi eux, combien ont le courage de dire la vérité ? Préférant se taire afin de ne pas compromettre leur carrière !

    Gaulois.

      Le 21 novembre 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg

     

     

     

     

     

     

               Tchernobyl : 26 ans déjà !

    La cour de cassation a confirmé, mardi 20 novembre, le non-lieu dans l'enquête sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France.

    Cette décision met définitivement hors de cause l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI, aujourd’hui fondu dans l’IRSN), Pierre Pellerin.

    Seul à avoir été poursuivi dans ce dossier, il avait été mis en examen pour tromperie aggravée, mais la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris l'avait mis hors de cause le 7 septembre 2011 en prononçant le non-lieu.

    La cour d'appel avait estimé qu'il «n'a pas été constaté, en France, une augmentation significative des cancers de la thyroïde» et qu’il était, «en l'état des connaissances actuelles, impossible d'établir un lien de causalité certain entre les pathologies constatées et les retombées du panache radioactif de Tchernobyl», rappelle la cour de cassation dans son arrêt.

    Ce que confirme un rapport de l’Institut national de veille sanitaire (InVS), datant de 2011. «Une évaluation des conséquences sanitaires de l'accident de Tchernobyl en France a été publiée en 2001. Ce travail concluait que les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un faible excès de cancers de la thyroïde en France lié à cet accident. Cependant, les estimations quantitatives de risque sanitaire (EQRS) utilisant les niveaux d’exposition aux retombées de cet accident (cartographie de l'Institut de radioprotection et sûreté nucléaire –IRSN- ont permis d’exclure un impact important des retombées de Tchernobyl en France. Par ailleurs, les évolutions temporelles et les répartitions spatiales de l’incidence du cancer de la thyroïde ne peuvent être expliquées par les retombées de l’accident de Tchernobyl. Compte tenu des ordres de grandeur estimés, des excès de cas de cancers de la thyroïde, tels qu’ils sont attendus pour ces niveaux d’exposition, seront difficiles à mettre en évidence.»

    Avocat de parties civiles dans, Bernard Fau estime que l'on «ferme de plus en plus le prétoire pénal aux affaires de santé publique», alors qu'il n'y a, selon lui, «aucun autre moyen d'accéder à la vérité» pour les victimes. L'avocat de Pierre Pellerin, Georges Holleaux, se satisfait de ce que la cour de cassation mette «fin à 25 ans de danse du scalp autour» de son client. Pierre Pellerin, qui est «très soulagé», «n'a pas menti et n'a trompé personne», a ajouté l'avocat.

    L'enquête avait été ouverte en 2001, suite au dépôt d’une plainte de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et de la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad).

    La juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy avait concentré ses investigations sur les informations communiquées en termes de radioactivité sur l'Hexagone au moment du passage du nuage au printemps 1986, en particulier sur une minimisation des risques encourus.

    Dans un autre rapport, publié en 2011, l’InVS rappelait que le cancer de la thyroïde avait connu une forte croissance (+6% par an, en moyenne) en France, entre les années 1980 et 2000. «Les facteurs de risque du cancer de la thyroïde sont encore mal connus et seuls l’exposition aux radiations ionisantes, en particulier durant l’enfance, et le déficit en iode sont clairement établis», indique l’étude. Les 7 auteurs rappellent aussi que des facteurs nutritionnels, reproductifs, hormonaux et anthropométriques sont également suspectés, ainsi que des susceptibilités génétiques.

    Ces arguments n’ont pas convaincu les autorités corses. En novembre 2011, la collectivité territoriale a débloqué un budget de 400.000 euros pour financer une étude épidémiologique sur les conséquences sanitaires du passage du nuage de Tchernobyl au-dessus de l’île. Le travail a été confié à l’hôpital Galliera de Gênes (Italie).

    Connaître ses adversaires

    Yves Lenoir, spécialiste des questions nucléaires et président de l'association " Enfants de Tchernobyl Belarus ", nous éclaire ici sur un autre personnage, mais pas seulement.

    Gaulois.

    A propos de Mikhaïl Balonov
       Il faut aller plus loin que la seule présentation de Balonov mais en partant de celle-ci pour montrer le défi que nous devons relever. Malheureusement les uns et les autres raisonnent à partir de vieilles idées caduques ou non pertinentes. Nos adversaires sont bien plus intelligents et infiniment mieux préparés.
    Mikhaïl Balonov est un radiobiologiste de formation.

    L'examen de ses publications permet de distinguer deux phases dans sa carrière.

    La première est une carrière de laboratoire consacrée aux effets du tritium sur le vivant et à sa dosimétrie. La première publication date de 1974 et la dernière et cinquième de 1989. Il se révèle ainsi un scientifique très peu productif et limité à un seul sujet.

    La catastrophe de Tchernobyl a été la chance de sa vie, qu'il a su saisir. De scientifique il s'est mué en propagandiste militant de l'innocuité des retombées de l'accident. Quelques mois après ce dernier, il se rendit dans une région très polluée de la Russie d'où les gens demandaient à être évacués. Pour les convaincre de se calmer il fit venir avec lui un scientifique accompagné de sa femme enceinte et les présenta comme allant vivre et travailler sans crainte dans la région (voir le papier publié par le Lancet en avril 2006).

    Ce haut fait le fit manifestement remarquer et, très rapidement, il fut introduit dans les sphère dirigeantes de l'atome et de la radioprotection onusienne (AIEA, CIPR, UNSCEAR) et de leur haut-parleur l'OMS. Le rythme de ses publication fut en gros multiplié par 6, ce qui laisse à penser que sa signature vaut sésame depuis 1990. Elles sont toutes consacrées aux séquelles de Tchernobyl et d'autres pollutions radioactives d'ampleur, dans des domaines très largement en dehors de ses compétences académiques.

    Ayant gravi tous les échelons, il a joué un rôle central dans les travaux du Chernobyl Forum (une organisation d'"experts" envoyés par toutes les agences de l'ONU et par les trois républiques de l'ex-URSS touchées par Tchernobyl) et dans la rédaction du rapport final publié en 2005. Satisfait par l'excellence de sa prestation l'UNSCEAR lui confia la direction de la rédaction de son rapport 2008 sur Tchernobyl, qui apparaît comme une resucée de celui du Chernobyl Forum, sans doute pour apporter aux conclusions controversées de ce dernier (seulement 50 morts et 4000 cancers à venir) le sceau de la "science onusienne des radiations". Après 2008 il a passé le plus clair de son temps à prêcher la doctrine Tchernobyl de l'UNSCEAR et de la CIPR (où il est président du Comité 2 chargé de la dosimétrie) dans colloques et conférences.

    Après Fukushima, il s'introduisit dans le paysage japonais en envoyant une offre de service publique bilingue (anglais et japonais) où il se présentait avec sa seule casquette CIPR. Sa fonction de consultant auprès de l'AIEA n'était, notamment, pas mentionnée… Puis il prit la direction de la préparation du rapport sur la dosimétrie de Fukushima, assisté d'une pléiade de "spécialistes", dont le fameusement souriant Pr Shunichi Yamashita (qui avait participé, en tant que détaché de son Université à la CIPR, aux travaux du Chernobyl Forum). Ce rapport a été publié par l'OMS en mai dernier. L'étiquette OMS est là pour abuser la crédulité du public puisqu'à part le secrétariat et trois observateurs aucun de ses rédacteurs n'émarge à la liste des employés de l'organisation.

    Le rapport sur la dosimétrie est le premier étage de la construction du déni des séquelles de Fukushima. Il faut ici se rappeler que la dosimétrie de Tchernobyl avait été l'occasion d'un couac retentissant. Les mesures des taux de pollution radioactive des régions touchées étaient acquises fin mai-début juin 1986 (j'en ai la preuve sous forme de cartes sorties d'ordinateurs que j'ai photographiées à Moscou en 1990). Par application des relations dose-effet du modèle CIPR, les soviétiques avaient calculés qu'il fallait prévoir 40 000 cancers mortels. La délégation soviétique, dirigée par Valéry Legassov, à la conférence de l'AIEA d'août 1986 annonça ce chiffre. Les autres délégations convergeaient vers 4000 ! La presse se fit l'écho de ces divergences. Un vrai désastre, bien plus grave que l'accident. Heureusement des personnes comme le Chef du Département de Radioprotection du CEA, le Dr Henri Jammet, lequel avait pris les devants dès mai 86 (vu la cacophonie des recommandations officielles selon les pays touchés) avaient mis en chantier deux Conventions à l'AIEA, les fameuses Conventions de Déclaration, et d'Assistance qui furent votées fin septembre 1986 par l'AG de l'ONU. La Convention d'Assistance donne la gestion des crises radiologiques à l'AIEA (le mot "santé" n'apparaît pas dans ce texte). La cohérence ne ferait plus défaut.

    Revenons à la dosimétrie. La seule solution pour combler le fossé entre les prévisions était de revoir la dosimétrie. Legassov fut visiblement mis sur la touche puisque c'est Moïsseiev (Moisseiev avait publié un papier sur la sûreté des réacteurs RBMK dans le numéro de février 1983 du bulletin de l'AIEA, où il présentait cette technologie comme l'une des plus sûre car exempte du risque de perte totale de refroidissement, ce qui est vrai…) qui dirigea la délégation soviétique à la seconde conférence de l'AIEA sur Tchernobyl de septembre 1987. La porte de sortie trouvée fut une série d'erreurs d'un facteur de 7 à 15 dans les évaluations des doses au public. En clair l'application directe du modèle CIPR ne donnait pas le bon résultat et il avait fallu raboter les coefficients, point par point, pour "harmoniser" et "normaliser" le bilan prévisionnel de Tchernobyl à celui demandé par le reste du monde. Ce bilan s'est avéré "bon" puisque presque vingt ans plus tard il a été quasiment confirmé par le rapport du Chernobyl Forum.

    La dosimétrie est donc la clé du bilan d'une catastrophe radiologique. Ce qui se passe sur le terrain ne compte pas. Tout ce qui se produit non prévu par le modèle ne peut être imputé aux radiations ! Comme jamais aucun gouvernement ne mettra en cause les conclusions d'un rapport onusien, toute contestation basée sur les chiffres est vouée à l'échec ! La seule solution : montrer que ces rapports n'obéissent pas aux critères imposés pour la production de science, c'est-à-dire, au premier chef, toutes les références (un chiffre, une courbe, autant de références), et une controverse ouverte organisée à l'initiative d'un responsable politique.

    A Fukushima les choses se sont passées sans hiatus. L'AIEA et l'UNSCEAR ont pris les choses en main à peine les pompes de refroidissement enfin en fonction. Et le programme de préparation du bilan prévisionnel définitif de la catastrophe fut défini en mai 2011 et présenté à la conférence de septembre 2011. Après la dosimétrie, il annonçait un rapport provisoire de l'UNSCEAR sur les effets sur la santé pour fin 2012 et le rapport définitif pour mars 2013. Le fait que l'OMS endosse le rapport sur la dosimétrie devait sans doute contribuer à endormir l'opinion (la presse ne s'en fit quasiment pas l'écho…, sinon bêtement) et rassurer les décideurs. L'AIEA n'a pas bonne presse après Fukushima…

    On voit pour conclure que Balonov est la cheville ouvrière du dispositif. Il a l'expérience ; on connaît son sens de la communication et l'inventivité de son esprit quand il s'agit de faire avaler les pilules.

    Pendant ce temps-là, sur le terrain, les économistes adeptes et experts du "principe d'optimisation" conditionnent les habitants et les élus des régions touchées pour les persuader que les mesures qui leur sont et seront imposées sont ce qu'il y a de meilleur. Le CEPN, encore sous couvert de la CIPR, est à la manœuvre ; encore un vétéran de Tchernobyl…

    La tragédie radiologique de Fukushima reproduit celle de Tchernobyl avec presque 15 ans d'avance, si on prend pour point de départ la date de l'accident atomique.

    Le travail que j'ai entrepris depuis avril 2011 vise à persuader que l'ennemi n'est pas tant la radioactivité, qui, en dehors du nuage d'iode, agit lentement, voire très lentement, que la clique constituée de ceux qui ont reçu des agences radioprotectrices de l'ONU la mission d'en nier la dangerosité à long terme.


    votre commentaire
  • Le projet fou

    La plupart des citoyens, qui ne sont jamais consultés, surtout sur les questions du nucléaire, ignorent ce qu'est vraiment le projet « ITER »
    ITER : originellement en anglais  « International Thermonuclear Experimental Reactor » ou en français : « réacteur expérimental thermonucléaire »
    C'est le projet le plus flou et le plus fou imposé à grands coups de milliards d'Euros par des physiciens complètement fol-ding, dérangés de la cafetière qui feront joujou avec une machine au fonctionnement très aléatoire et extrêmement dangereux. Personnellement, je n'aimerais pas habiter à moins de 10 km de ce machin atomique.
    De plus et ce n'est pas le moindre, sa consommation d'énergie risque fort de dépasser celle qu'elle produira. Vouloir rivaliser et dépasser la température interne du soleil démontre à quel niveau d'arrogance démesurée en sont arrivés ces physiciens. Se prennent-ils pour des dieux ?

    Le gouffre financier de ce jouet dément, lourd à supporter par le contribuable pourrait de très loin financer des énergies renouvelables hautement plus propres et sans danger. Mais comme toujours, la secte nucléaire ainsi que leurs complices politiques font fi des avis de la communauté scientifique indépendante qu'ils méprisent superbement.

     

     

     

                             

                                            Le drapeau de la secte

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                                   Le coeur du tokamak

     

    Quelques liens très instructifs, à lire absolument et pour finir le décret d'application du 9 novembre 2012, en bas de page.
    Gaulois.     

    Les verts :
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-voix-s-elevent-contre-iter,24407


    Jean Pierre Petit :
    http://www.jp-petit.org/sauver_la_Terre/ITER/experience_quinze_milliards.htm


    Collectif de scientifiques :
    http://collectif-rec.20minutes-blogs.fr/archive/2011/11/24/scientifiques-contre-iter-ou-medicaments.html

    Yves Lenoir ( Corps des Mines ) :
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/iter.html

    Médiapart :
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/130112/iter-le-naufrage


    reacteur.iter.free.fr


    JORF n°0262 du 10 novembre 2012 page 17847  texte n° 14
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026601187&dateTexte=&categorieLien=id

    DECRET
    Décret n° 2012-1248 du 9 novembre 2012 autorisant l'Organisation internationale ITER à créer une installation nucléaire de base dénommée « ITER » sur la commune de Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône)

    NOR: DEVP1237370D

    Le Premier ministre,
    Sur le rapport de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie,
    Vu le code de l'environnement, notamment le chapitre II du titre IV et le titre IX de son livre V ;
    Vu le code de la santé publique, notamment le chapitre III du titre III du livre III de sa première partie ;
    Vu le code du travail ;
    Vu l'accord entre le Gouvernement de la République française et l'Organisation internationale ITER pour l'énergie de fusion relatif au siège de l'Organisation ITER et aux privilèges et immunités de l'Organisation ITER sur le territoire français, signé à Saint-Paul-lez-Durance (Cadarache) le 7 novembre 2007 et publié par le décret n° 2008-334 du 11 avril 2008 ;
    Vu le décret n° 2007-1557 du 2 novembre 2007 modifié relatif aux installations nucléaires de base et au contrôle, en matière de sûreté nucléaire, du transport de substances radioactives ;
    Vu l'arrêté du 10 août 1984 modifié relatif à la qualité de la conception, de la construction et de l'exploitation des installations nucléaires de base ;
    Vu l'arrêté du 26 novembre 1999 modifié fixant les prescriptions techniques générales relatives aux limites et aux modalités des prélèvements et des rejets soumis à autorisation, effectués par les installations nucléaires de base ;
    Vu l'arrêté du 31 décembre 1999 modifié fixant la réglementation technique générale destinée à prévenir et à limiter les nuisances et les risques externes résultant de l'exploitation des installations nucléaires de base ;
    Vu l'arrêté du 7 février 2012 fixant les règles générales applicables aux installations nucléaires de base ;
    Vu la demande présentée le 31 janvier 2008 par le directeur de l'Organisation ITER, redéposée dans une nouvelle version le 25 mars 2010, puis complétée par les mises à jour des 28 juillet 2010, 20 octobre 2010, 16 décembre 2010, 3 février 2011 et 27 avril 2011, relative à la demande d'autorisation de création de l'installation nucléaire de base ITER ;
    Vu le rapport et les conclusions motivées rendus par la commission d'enquête à l'issue de l'enquête publique organisée du 15 juin 2011 au 4 août 2011 ;
    Vu l'avis de la formation d'autorité environnementale du Conseil général de l'environnement et du développement durable en date du 23 mars 2011 ;
    Vu l'avis de la commission locale d'information ITER adopté le 21 juillet 2011 ;
    Vu l'avis du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, préfet des Bouches-du-Rhône, en date du 26 septembre 2011 ;
    Vu l'avis de la Commission européenne en date du 11 juin 2012 ;
    Vu les observations de l'Organisation ITER transmises par courrier du 26 septembre 2012 ;
    Vu l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire en date du 6 novembre 2012,
    Décrète :
    Article 1 En savoir plus sur cet article...

    I. ― L'Organisation internationale pour le développement de l'énergie de fusion dénommée « Organisation ITER », ci-après désignée « l'exploitant », est autorisée à créer sur le territoire de la commune de Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône), une installation nucléaire de base, dénommée « ITER », ci-après désignée « l'installation », dans les conditions prévues par le présent décret ainsi que par la demande d'autorisation susvisée et le dossier et les mises à jour joints à cette demande.
    L'installation a pour objet la réalisation d'expériences de réaction de fusion nucléaire dans des plasmas de tritium et deutérium, maintenus de façon magnétique, notamment en vue de tester des concepts et des équipements pour de futurs réacteurs électrogènes mettant en œuvre cette réaction.
    II. ― L'installation comprend les bâtiments et équipements situés dans le périmètre délimité sur le plan annexé au présent décret (1).
    L'installation est essentiellement constituée :
    1. De bâtiments nucléaires :
    a) Le bâtiment tokamak et le bâtiment tritium, situés dans le complexe tokamak ; le bâtiment tokamak accueille la machine dite « tokamak » ; le bâtiment tritium abrite essentiellement le système de recyclage du combustible ;
    b) Le bâtiment des cellules chaudes, en particulier destiné aux activités de maintenance des équipements internes de la chambre à vide, de traitement et d'entreposage des déchets radioactifs de moyenne activité à vie longue (MA-VL) et des déchets purement tritiés ;
    c) Le bâtiment de traitement des déchets radioactifs.
    2. De bâtiments non nucléaires :
    a) Le bâtiment diagnostic, situé dans le complexe tokamak et abritant les différents systèmes permettant de mesurer et enregistrer les données expérimentales ;
    b) Le bâtiment de la salle de conduite ;
    c) Des bâtiments associés aux fonctions support.
    La machine « tokamak » est principalement constituée :
    1. De la chambre à vide, destinée à contenir le plasma, qui dispose d'un système de limitation de la pression constitué d'une ligne et d'un réservoir de décharge ;
    2. Des équipements internes à la chambre à vide, tels que la couverture interne et le diverteur ;
    3. Des systèmes magnétiques composés de bobines toroïdales, de bobines poloïdales et du solénoïde central ;
    4. Du cryostat, qui assure les conditions thermodynamiques nécessaires au fonctionnement des systèmes magnétiques ;
    5. Des équipements de diagnostic du plasma ;
    6. Des systèmes de chauffage du plasma, par injection de neutres, sous la forme d'un faisceau d'atomes d'hydrogène ou de deutérium électriquement neutres de haute énergie, ou par ondes électromagnétiques ;
    7. Des systèmes d'eau de refroidissement.
    Article 2 En savoir plus sur cet article...

    I. ― Caractéristiques de l'installation.
    I-1. Limites du domaine de fonctionnement.
    La masse maximale de tritium dans l'installation est de 4 kg, dont une masse d'environ 1 kg dans la chambre à vide.
    La puissance de fusion maximale est fixée à 700 MW.
    Le courant nominal dans le plasma est limité à 15 MA. L'utilisation éventuelle d'un courant nominal supérieur à 15 MA est toutefois possible sous réserve de l'accord préalable de l'Autorité de sûreté nucléaire sur la base d'une démonstration de sûreté justifiant notamment que les contraintes mécaniques dans la chambre à vide restent acceptables.
    Les règles générales d'exploitation, mentionnées à l'article 20 du décret du 2 novembre 2007 susvisé, précisent les paramètres caractéristiques associés au domaine de fonctionnement.
    I-2. Phases de fonctionnement.
    Le fonctionnement d'ITER comprendra principalement trois phases successives :
    1. Une phase avec des plasmas d'hydrogène ou d'hélium ;
    2. Une phase avec des plasmas de deutérium-deutérium ;
    3. Une phase avec des plasmas de tritium et de deutérium.
    Ces phases peuvent être précédées par des plasmas d'hydrogène afin de qualifier des équipements et systèmes.
    II. ― Prévention des accidents.
    La conception, la construction et le fonctionnement de l'installation limitent les conséquences des situations accidentelles suivantes sur les personnes et l'environnement :
    1. Un incendie dans le bâtiment tritium se propageant à une boîte à gants ;
    2. Une explosion de poussières ou d'hydrogène dans la chambre à vide ;
    3. L'endommagement de la chambre à vide ou du cryostat entraînant d'importantes perforations ;
    4. De multiples ruptures de circuits à l'intérieur de la chambre à vide avec défaillance des traversées d'une conduite de chauffage par ondes hautes fréquences ;
    5. Dans le bâtiment des cellules chaudes, un incendie dans la zone de traitement des déchets se propageant vers la zone d'entreposage des déchets.
    En outre, ils empêchent la survenue des situations suivantes :
    1. Toute défaillance majeure du système de détritiation de l'air des locaux lors de situations accidentelles qui solliciteraient ce système ;
    2. Un incendie généralisé dans l'entreposage de poussières activées ou dans l'entreposage de déchets purement tritiés ;
    3. Une exposition accidentelle d'une personne près d'une hotte de transfert automatisée transportant un équipement interne activé de la chambre à vide ;
    4. Une chute du monte-charge contenant une hotte de transfert automatisée transportant un équipement interne activé de la chambre à vide.
    III. ― Fonctions fondamentales de sûreté.
    III-1. Maîtrise du confinement.
    La conception, la construction et le fonctionnement de l'installation assurent la maîtrise du risque de dissémination de substances dangereuses, telles que les substances radioactives ou le béryllium, à l'intérieur de l'installation ou dans son environnement, en fonctionnement normal, incidentel ou accidentel.
    Le confinement des matières dangereuses est constitué par deux systèmes, fondés sur deux modes de confinement, statique et dynamique :
    1. Un premier système situé au plus près des matières et assuré notamment par la chambre à vide du tokamak et ses extensions, les procédés tritium, les cellules de maintenance et les systèmes de ventilation associés en tant que de besoin ;
    2. Un second système visant à limiter les rejets dans l'environnement, constitué par les parois des locaux et des bâtiments et les systèmes de ventilation associés en tant que de besoin.
    Le confinement dynamique est composé :
    ― d'une ventilation nucléaire ou conventionnelle, dénommée « HVAC », utilisée en fonctionnement normal ;
    ― d'un système de détritiation, dénommé « DS », utilisé en fonctionnement normal, incidentel et accidentel.
    Le système de détritiation fait l'objet d'une qualification afin d'optimiser son efficacité. A l'issue de sa qualification, et avant la délivrance par l'Autorité de sûreté nucléaire de l'autorisation de mise en service de l'installation ou de réception de tritium, l'exploitant transmet à cette autorité, dans les conditions qu'elle définit, un dossier démontrant que l'efficacité obtenue est conforme à celle attendue. Un écart notable avec les performances attendues de ce système, dans les conditions où il est requis, constitue une modification notable de l'installation nucléaire de base au sens de l'article L. 593-14 du code de l'environnement.
    Dans les parties de l'installation où le risque de dissémination des matières dangereuses existe, des dispositifs de ventilation assurent, en situation normale d'exploitation, par rapport à la pression atmosphérique, une cascade de dépression adaptée à la prévention de tout événement de dissémination involontaire. Ce dispositif est précisé dans les règles générales d'exploitation.
    III-2. Limitation de l'exposition aux rayonnements ionisants.
    Le risque d'exposition aux rayonnements ionisants est maîtrisé par la mise en place de protections radiologiques, d'un système redondant de contrôle des accès et par un recours optimisé à la robotisation pour réaliser certaines opérations de maintenance.
    En particulier, l'exploitant met en place des hottes automatisées pour le transfert des équipements internes activés de la chambre à vide vers les cellules chaudes. Des équipements de secours doivent être disponibles en cas de dysfonctionnement des équipements robotisés.
    Le système de contrôle des accès permet d'empêcher physiquement l'accès aux zones interdites, lors des décharges de plasma et lors de transferts des hottes automatisées.
    IV. ― Protection de l'installation contre les risques d'origine interne ou induits par son environnement.
    La conception de l'installation, et en particulier la conception et l'implantation des systèmes de sûreté, est telle que les défaillances d'équipements et les dommages aux structures susceptibles de résulter soit d'événements internes, soit d'événements externes, naturels ou liés à une activité humaine externe à l'installation, soit de combinaisons vraisemblables de ces événements n'empêchent pas l'accomplissement des deux fonctions fondamentales de sûreté mentionnées au III.
    IV-1. Risques d'origine interne.
    IV-1.1. Risques liés à l'incendie et à l'explosion.
    Des dispositions sont prises pour réduire les risques d'incendie d'origine interne à l'installation, pour permettre la détection rapide des départs de feu et l'alerte, pour empêcher l'extension des incendies et pour assurer leur extinction, en particulier dans les zones d'entreposage de déchets purement tritiés ou de poussières activées.
    Des dispositions sont prises pour la gestion de la ventilation, en particulier les systèmes HVAC et DS, en cas d'incendie.
    Des dispositions sont prises pour protéger l'installation, notamment la chambre à vide et le réservoir de décharge, contre les risques d'explosion d'origine interne, en particulier liés à l'hydrogène, à ses isotopes et aux poussières.
    IV-1.2. Risques liés aux dégagements thermiques.
    Des dispositions sont prises pour permettre l'évacuation de la puissance thermique, y compris après l'arrêt de la réaction de fusion, afin de protéger les équipements dont la défaillance pourrait avoir un impact sur la sûreté.
    IV-1.3. Risques liés à la manutention.
    La conception, la construction et le fonctionnement de l'installation réduisent le risque de chute de charges et à en limiter les conséquences, en particulier lors des manutentions des déchets radioactifs ou des composants dans les cellules chaudes et lors des manutentions des équipements internes de la chambre à vide. Le monte-charge des hottes de transfert automatisées est conçu, réalisé et exploité de manière à prévenir sa chute.
    IV-1.4. Risques liés à la perte d'alimentation électrique.
    L'exploitant prend toute disposition pour limiter la survenue et, le cas échéant, les conséquences de la perte totale de l'alimentation électrique. La perte totale des alimentations électriques entraîne l'arrêt du plasma. La perte totale des alimentations électriques n'empêche pas de ramener ou de maintenir l'installation dans un état sûr, en particulier pour ce qui concerne le confinement des entreposages de déchets radioactifs de moyenne activité à vie longue (déchets MA-VL) et la gestion des accès.
    IV-1.5. Risques liés au dysfonctionnement du plasma.
    L'exploitant prend toutes les dispositions pour réduire les risques liés aux dysfonctionnements du plasma, tels que les phénomènes de disruption et les déplacements verticaux. Ces dispositions concernent en particulier la conception de la chambre à vide et des équipements internes et la conduite de l'installation.
    IV-1.6. Risques magnétiques et électromagnétiques.
    L'exploitant prend toute disposition pour protéger le personnel et l'installation contre les risques d'origine magnétique et électromagnétique.
    Un zonage magnétique, associé au système de gestion des accès, est défini en fonction des situations de fonctionnement de l'installation.
    IV-1.7. Risques liés à la présence de substances toxiques.
    L'exploitant prend toute disposition pour réduire les risques liés à la toxicité des substances chimiques, notamment présentes dans les matériaux ou utilisées comme utilités, lors de la construction, du montage et de l'exploitation de l'installation.
    En particulier pour ce qui concerne le béryllium, l'exploitant met en place :
    1. Un zonage béryllium dès la réception de cet élément sur site ;
    2. Le double système de confinement, mentionné au III-1 du présent article, qui permet de limiter la dissémination du béryllium ;
    3. Des moyens de contrôle atmosphérique fixes ou portatifs dans les zones de travail situées en « zone contrôlée béryllium ».
    IV-1.8. Risques liés aux facteurs organisationnels et humains.
    La mise en place d'une communication efficace entre les intervenants, notamment dans la déclinaison des exigences de sûreté dans la documentation opérationnelle, prend en compte la dimension internationale des activités menées dans l'installation.
    IV-2. Risques induits par l'environnement de l'installation.
    IV-2.1. Risque sismique.
    Les bâtiments et équipements sont conçus de façon à limiter les conséquences d'un séisme sur le public et l'environnement. A ce titre, la conception et le fonctionnement de l'installation sont tels que les fonctions fondamentales de sûreté mentionnées au III du présent article restent assurées en cas de survenance d'un séisme enveloppe du séisme majoré de sécurité et du paléoséisme, au sens de la règle fondamentale de sûreté n° 2001-01, tels qu'ils sont définis à la date de publication du présent décret.
    Des exigences de comportement en cas de séisme du niveau mentionné ci-dessus sont associées aux principaux bâtiments, structures ou équipements. En particulier, ces exigences permettent de :
    1. Disposer d'au moins un système de confinement et assurer la filtration et la détritiation des locaux potentiellement contaminés ;
    2. Disposer d'une protection radiologique adéquate afin de prévenir les surexpositions ;
    3. Assurer l'évacuation de la puissance thermique résiduelle ;
    4. Pouvoir arrêter l'installation et la maintenir en un état sûr, notamment en prévenant les agressions internes susceptibles d'affecter les fonctions fondamentales de sûreté ;
    5. Surveiller l'état de l'installation.
    Les bâtiments, structures ou équipements de l'installation qui ne sont pas dimensionnés au séisme ne présentent pas de risque d'agression pour les équipements, structures ou bâtiments dimensionnés.
    IV-2.2. Risques liés aux chutes d'avion.
    La capacité de l'installation à assurer les fonctions fondamentales de sûreté mentionnées au III du présent article, en cas de chute accidentelle d'un aéronef de l'aviation générale, est assurée par la séparation géographique de systèmes redondants ou par un dimensionnement approprié des bâtiments tokamak, tritium, cellules chaudes et traitement des déchets contre les effets directs et indirects de l'impact résultant d'une telle chute.
    IV-2.3. Risques liés aux incendies d'origine externe.
    Des dispositions sont prises en vue de protéger l'installation contre les incendies d'origine externe, en particulier par le déboisement et le débroussaillage de la zone autour de l'installation, ainsi que par la conception des parois externes des bâtiments nucléaires et des prises d'air de la ventilation. Ces dispositions sont précisées par les règles générales d'exploitation mentionnées au point V.
    IV-3. Risques liés à la perte d'équipements de conduite.
    Des dispositions relatives à la protection des salles de conduite et à leur habitabilité limitent autant que possible leur indisponibilité du fait d'événements d'origine interne ou induits par l'environnement de l'installation. Dans le cas où la salle de conduite principale serait rendue inopérante, une salle de conduite de secours permet de restaurer l'installation dans un état sûr et de procéder à la surveillance des mesures principales.
    V. ― Fonctionnement de l'installation.
    V-1. Règles générales d'exploitation de l'installation.
    Les règles générales d'exploitation prévues à l'article 20 du décret du 2 novembre 2007 susvisé précisent les modalités d'exploitation de l'installation en situation normale et en situations incidentelle et accidentelle. Ces règles précisent en tant que de besoin la nature et les modalités des contrôles périodiques et les règles de maintenance des équipements, en particulier des systèmes de protection. Ces règles générales d'exploitation fixent également les moyens de protection collectifs et individuels du personnel ainsi que les règles d'usage de ces moyens.
    Les alarmes relatives à la surveillance de paramètres importants pour la sûreté sont répercutées dans des locaux où une permanence est assurée. Dans l'installation, en des lieux connus des services d'intervention, des informations détaillées permettent de localiser l'événement détecté et d'agir efficacement.
    V-2. Formation et information des intervenants.
    Le personnel de l'exploitant et les intervenants extérieurs, au sens de l'arrêté du 7 février 2012 susvisé, présents dans l'installation possèdent les aptitudes professionnelles requises et reçoivent notamment, avant tout travail effectif, une formation ou une information particulière en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et de protection contre les risques liés à l'installation et aux produits utilisés ou entreposés.
    V-3. Systèmes de protection.
    Les systèmes de protection, de sécurité et de conduite de l'installation sont conçus pour permettre la détection des évolutions des paramètres importants pour la sûreté et pour mettre l'installation dans un état sûr.
    Ces systèmes sont conçus de manière à interdire l'entrée de personnel dans un local présentant des risques d'exposition aux rayonnements ionisants ou magnétiques et interdire certaines opérations de fonctionnement en présence d'une personne.
    Des systèmes permettent l'arrêt immédiat du plasma en cas de nécessité.
    V-4. Effluents radioactifs et chimiques, liquides ou gazeux.
    Les caractéristiques des effluents liquides produits dans l'installation sont compatibles avec les exutoires envisagés.
    Les effluents font l'objet d'un traitement avant leur rejet dans l'environnement dans les cas et conditions fixées par l'Autorité de sûreté nucléaire.
    L'exploitant met en œuvre des dispositions permettant de limiter l'inventaire radiologique en tritium des équipements internes à la chambre afin de réduire l'activité des rejets résultant des transferts de ces équipements vers les cellules chaudes lors des phases de maintenance.
    En vue de limiter l'impact sur l'environnement, l'installation dispose d'un système de détritiation d'effluents liquides tritiés. Les règles générales d'exploitation précisent les dispositions permettant d'assurer l'efficacité de ce système.
    V-5. Gestion des déchets.
    Les matériaux constituant les équipements de l'installation sont choisis en tenant compte des filières d'élimination des déchets qu'ils constitueront. Avant toute production de déchets, lors du fonctionnement ou du démantèlement, des filières d'élimination sont identifiées pour chaque type de déchets, en particulier pour les déchets contenant du tritium, du béryllium, du tungstène et du molybdène 93.
    L'installation est conçue et exploitée de manière à limiter, autant qu'il est possible, selon les meilleures techniques disponibles et à des conditions économiques acceptables, le volume des déchets entreposés dans l'installation en attente d'évacuation.
    Des dispositions d'entreposage dédié des déchets tritiés, en propre ou à l'extérieur du site, sont mises en œuvre préalablement à la première des deux échéances suivantes : la mise en service de l'installation et la réception du tritium dans celle-ci.
    L'exploitant prend toutes dispositions pour que, après décroissance radioactive, les déchets produits lors de la phase de fonctionnement expérimental de l'installation, y compris les déchets MA-VL et les déchets purement tritiés, puissent être évacués de l'installation au plus tard dans les dix ans suivant la fin de ce fonctionnement expérimental.
    Aucun stockage de déchets radioactifs, au sens de l'article L. 542-1-1 du code de l'environnement, n'est autorisé à l'intérieur du périmètre défini sur le plan annexé au présent décret.
    V-6. Protection des populations contre les rayonnements ionisants.
    L'exploitant procède à la surveillance de la dose annuelle en limite de site due aux rayonnements ionisants. Il communique les résultats de cette surveillance à l'Autorité de sûreté nucléaire.
    Article 3 En savoir plus sur cet article...

    La mise en service de l'installation correspond à la réalisation du premier plasma deutérium-deutérium. Le délai de mise en service mentionné à l'article L. 593-8 du code de l'environnement est fixé à vingt-cinq ans à compter de la publication du présent décret au Journal officiel de la République française.
    Préalablement à la mise en service, une mise en service partielle peut être autorisée par l'Autorité de sûreté nucléaire dans les conditions définies au VI de l'article 20 du décret du 2 novembre 2007 susvisé, notamment si l'exploitant souhaite recevoir du tritium dans son installation.
    Article 4 En savoir plus sur cet article...

    La réalisation du premier plasma deutérium-tritium est soumise à l'autorisation de l'Autorité de sûreté nucléaire, sur la base d'une mise à jour des éléments pertinents des documents transmis à l'appui de la présente demande.
    Article 5 En savoir plus sur cet article...

    L'exploitant procède tous les dix ans au réexamen de la sûreté de l'installation, conformément aux dispositions des articles L. 593-18 et L. 593-19 du code de l'environnement et de l'article 24 du décret du 2 novembre 2007 susvisé.
    Lors de chaque réexamen de sûreté, l'exploitant transmet un bilan de l'expérience d'exploitation acquise, ainsi qu'un retour d'expérience aussi exhaustif que possible, au niveau national et international, des conséquences du tritium sur la santé humaine et l'environnement ainsi que des techniques de détritiation.
    Le plan de démantèlement, défini au 10° du I de l'article 8 du décret du 2 novembre 2007 susvisé, est mis à jour au minimum à l'occasion de chaque réexamen de sûreté. A cette fin, l'exploitant présente notamment une mise à jour de l'état chimique et radiologique du site et de son environnement immédiat. Une première version de cet état est transmise à l'Autorité de sûreté nucléaire au plus tard deux ans après la publication du présent décret.
    Ces états sont communiqués à la commission locale d'information.
    Article 6 En savoir plus sur cet article...

    L'exploitant transmet à l'Autorité de sûreté nucléaire et au comité consultatif du démantèlement défini au 5 de l'article 6 de l'annexe à l'accord du 7 novembre 2007 susvisé, au minimum annuellement :
    1. Les informations liées aux évolutions de l'installation pouvant avoir un impact sur les filières d'élimination des déchets.
    2. Les informations liées aux évolutions de l'installation pouvant avoir un impact significatif sur les risques et inconvénients liés au démantèlement.
    3. De façon générale, toute information utile en vue de la mise à l'arrêt définitif et du démantèlement de l'installation.
    L'exploitant joint à cette transmission les éventuelles mises à jour, effectuées depuis la transmission précédente, des documents suivants :
    1. L'étude sur la gestion des déchets de l'installation mentionnée à l'article 20 du décret du 2 novembre 2007 susvisé.
    2. Le plan de démantèlement.
    Sans préjudice des dispositions réglementaires qui leur sont applicables, les mises à jour du plan de démantèlement sont validées par le comité.
    Article 7 En savoir plus sur cet article...

    Pour l'application des dispositions de l'article 6 de l'annexe à l'accord du 7 novembre 2007 susvisé, l'arrêt définitif et le démantèlement de l'installation sont effectués dans les conditions suivantes :
    1. A l'issue de la phase de fonctionnement expérimental, le Gouvernement désigne à l'exploitant, à sa demande, l'opérateur qui sera chargé du démantèlement après l'arrêt définitif de l'installation.
    2. Au plus tard deux ans après la fin du fonctionnement expérimental, l'exploitant présente, conformément à l'article 37 du décret du 2 novembre 2007 susvisé et en concertation avec l'opérateur mentionné au 1 ci-dessus, une demande d'autorisation de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement.
    3. Après la publication du décret autorisant la mise à l'arrêt définitif et le démantèlement et au plus tard cinq ans après la fin du fonctionnement expérimental, l'exploitant procède à l'arrêt définitif de l'installation. Dans le même délai, il remet aux ministres chargés de l'énergie et de la sûreté nucléaire le rapport complet sur l'état de l'installation et du fonds de démantèlement mentionné à l'article 6 de l'annexe à l'accord du 7 novembre 2007 susvisé.
    4. L'opérateur mentionné au 1 ci-dessus présente alors une demande d'autorisation de changement d'exploitant conforme aux dispositions de l'article 29 du décret du 2 novembre 2007 susvisé.
    5. Après acceptation par l'opérateur mentionné au 1, l'Organisation ITER lui remet les actifs constituant le fonds de démantèlement et l'installation concomitamment à la prise d'effet du décret autorisant le changement d'exploitant de l'installation.
    Article 8 En savoir plus sur cet article...

    La ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie est chargée de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait le 9 novembre 2012.

    Jean-Marc Ayrault

    Par le Premier ministre :

    La ministre de l'écologie,

    du développement durable

    et de l'énergie,

    Delphine Batho
    (1) Ce plan peut être consulté à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), 6, place du Colonel-Bourgoin, 75572 Paris Cedex 12, et 67-69, avenue du Prado, 13286 Marseille Cedex 6, ou à la préfecture des Bouches-du-Rhône, boulevard Paul-Peytral, 13282 Marseille Cedex 20.


    votre commentaire
  • Un peu d'humour

    Sortons un peu des choses souvent très sérieuses, avec cette mignonne petite histoire. Gaulois. 

      Un homme va chez son médecin : son testicule gauche est enflammé. Le toubib l'examine et lui dit doctement :
    "C'est une inflammation du testicule gauche. Ce n'est pas grave, je vous donne le téléphone d'un ami urologue..."
    Mais le doc se trompe et lui donne le numéro de son avocat.
    Le bonhomme prend un rendez vous et part voir le soi-disant spécialiste.
    L' avocat lui demande :
    "En quoi puis-je vous servir, Monsieur ?”
    Illico le malade baisse son pantalon et lui montre son testicule.
    “Comme vous voyez docteur j' ai le testicule gauche enflammé.”
    L' avocat le regarde hébété. Après un silence, il lui dit :
    “Cher ami, excusez moi mais ma spécialité, c' est le droit !!
    Alors le malade s' énerve :
    “ Putain, c'est vraiment la merde dans ce pays : maintenant il y a un spécialiste pour chaque c...... ! ”


    votre commentaire
  • Kokopelli : mise au point sur les diverses pétitions en circulation


    Toute pétition devrait être encadrée exclusivement par les auteurs de la cause à soutenir. Il est clair que ces groupes sociaux et autres pétitionnaires de tous poils sont à la solde, ou les instruments des organisations gouvernementales. Au final, ils sont plus nuisibles qu'utiles à des causes dont ils se tamponnent le plus souvent. les dérives et fausses informations peuvent discréditer gravement le fondement même de la cause en question.
    Une mise au point de L'association Kokopelli et dominique Guillet.

    Gaulois.

          http://danactu-resistance.over-blog.com/article-kokopelli-mise-au-point-sur-les-diverses-petitions-en-circulation-111469158.html
     

     

     

     

     

     

    Avaaz : un écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri
    L'Association Kokopelli a décidé de présenter " Avaaz : un écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri ", - un article d’investigation concernant l'organisation Avaaz, rédigé par Dominique Guillet et posté sur son site Liberterre - car nous sommes scandalisés qu’une pétition en défense de Kokopelli ait été présentée, sans notre consentement, par cette organisation militariste (1). Cette pétition, de plus, colporte des informations complètement erronées. Depuis plusieurs mois, nous ne cessons d’informer nos amis et clients que nous n'avons pas été condamnés par la Cour Européenne de Justice à stopper nos activités (4), que nous ne sommes pas fermés, que nous continuons d’exister et que nous continuons de distribuer des semences.
    Par la même occasion, nous dénonçons tout autant l'opacité de l'organisation Change.org qui, elle aussi, a mis en ligne une pétition concernant Kokopelli sans notre accord (2). Ces sites pétitionnaires sont une gigantesque farce : Dominique Guillet, en utilisant une fausse adresse e-mail et un pseudonyme, a lancé une parodie de pétition adressée au directeur de Change.org pour demander que la pétition pour sauver Kokopelli soit supprimée ! (3) Cela prouve amplement le niveau de non-sécurisation de Change.org - une organisation basée à San Francisco, employant plus de 100 salariés et mettant en ligne 500 nouvelles pétitions tous les jours. La première question fondamentale que l'on doive se poser : quels sont les gentils financiers qui rémunèrent plus de 100 salariés chez Change.org ? L'un de ces gentils financiers est l'incontournable milliardaire prédateur George Soros, évoqué dans l'article de Dominique sur Avaaz, car Change.org fait partie de Media Consortium, un pseudopode de l'empire Soros. Change.org et Avaaz partagent de la même opacité quant à leurs finalités intrinsèques ; d'ailleurs, Ben Wikler, le directeur de campagne d'Avaaz vient de devenir le vice-président et directeur exécutif de Change.org.
    Quel est l’objectif réel de toutes ces pétitions - prétendument destinées à sauver Kokopelli - dont le premier effet collatéral est de semer le doute, dans le public, quant à notre capacité de continuer notre travail de libération des semences et d'exister ?
    Nous remercions tous les amis de Kokopelli de faire circuler ce présent communiqué.


    (1) http://www.avaaz.org/fr/petition/Que_la_justice_revienne_sur_la_decision_prise_contre_Kokopelli/

    (2) http://www.change.org/fr/pétitions/françois-hollande-faire-annuler-la-condamnation-de-kokopelli

    (3) http://www.change.org/fr/pétitions/ben-ratray-et-les-responsables-de-change-org-faites-stopper-la-pétition-concernant-l-association-kokopelli

    (4) http://kokopelli-semences.fr/juridique/proces_perdu_2012
    Si cet email ne s'affiche pas correctement veuillez cliquer ici



        Ante-scriptum : je profite de cette mise au point pour affirmer, avec force, que l'Association Kokopelli ne cautionne strictement pas la page "Kokopelli" sur Facebook. Facebook, et autres "réseaux sociaux" virtuels, constituent des instruments privilégiés pour la CIA et autres agences de surveillance globalistes: les citoyens se livrent aux psychopathes en toute complaisance, de fausses révolutions sont impulsées sous contrôle occidental, des centaines de millions d'êtres humains passent une partie de leur vie à non-communiquer plutôt que de se connecter aux forces vives de la Terre-Mère... Et nous ne cautionnons pas plus la page Wikipedia sur Kokopelli: un chef d'oeuvre de désinformation, de mensonges, de références à de pseudo-journalistes au service de la mafia de l'agro-chimie... et de fautes d'orthographe.
    Les Pétitions : les psychopathes prédateurs s'en torchent leur barbecul !
    Suite au jugement scandaleux de la Cour Européenne de Justice — qui prouve une fois de plus que ces institutions Européennes sont complètement corrompues et à la botte des banskters, du Cartel de la Chimie, des multinationales biocidaires et autres marionnettes politiques — certains amis de Kokopelli ont pensé qu'il était adéquat de relancer des énièmes pétitions pour la défense des semences libres.
    Qu'il soit, donc, bien clair que l'Association Kokopelli ne cautionne, en aucune manière, la pétition lancée par Cyberacteurs et, cent mille fois moins, celle lancée par Avaaz. J'ai déjà exprimé — dans l'un de mes articles sur l'arnaque du réchauffement climatique anthropique — ce que je pensais de cette organisation bien ancrée dans la mouvance de l'opposition contrôlée et créée par Ricken Patel qui fut consultant pour l'ONU, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates...
    N'est-il pas évident, après tant d'années de lutte, que les pétitions, les psychopathes prédateurs s'en torchent leur barbecul sur leurs pelouses transgéniques ?
    Le jugement de la Cour Européenne de Justice est totalement en phase avec les délires génocidaires de la clique criminelle du complexe militaro-industriel qui ruine les peuples par des dettes nationales générées ex-nihilo, fomente des guerres "libératrices", détruit l'intégralité de la biosphère et assassine l'humanité.
    Vandana Shiva — qui sera présente lors de notre Festival Kokopelli/Pachamama au Pérou — a récemment évoqué l'offensive généralisée des multinationales de l'agro-chimie dans les pays dits "émergents". Aux USA, Monsanto et les multinationales biotechs, tentent de faire passer, au Congrès, un décret qui les mettrait au-dessus de toutes les lois. Quant à l'Europe, elle continue de se transformer en poubelle cancérigène sous l'assaut de l'agriculture toxique et du Cartel Nucléaire.
    Et pour ne pas évoquer un sujet tabou — la contamination radioactive de toute la chaine alimentaire planétaire — une première ferme bio, en Oregon, selon l'expert nucléaire Arnie Gundersen, a fermé ses portes en raison de la contamination radioactive de ses sols. Et le Japon se meurt inexorablement de Fukushima, l'oubliée des médias à la solde de la mafia. Tout comme les citoyens de la côte ouest US, tout comme les peuples de la planète…, mourront inexorablement de Fukushima le jour où son réacteur 4 s'effondrera.
    Très chères Amies et Amis de Kokopelli et de la Vie, pensez-vous vraiment que nous allons neutraliser les criminels psychopathes et prédateurs avec de mignonnettes pétitions ?
    Les Peuples de cette belle Planète, notre Terre-Mère, apprendront-ils un jour qu'une société qui ne peut pas discerner et éliminer, par tous les moyens possibles, la psychopathie, en son sein, n'est tout simplement pas digne de survivre ?
    Il est vrai que la Rage monte, que certains Peuples se réveillent (en Islande, les banquiers mafieux sont en prison) mais il ne reste que peu de temps. L'Humanité est dans une situation critique de légitime défense car les psychopathes dégénérés ont déclaré la guerre à la Vie — une guerre totale et terminale — et ils iront jusqu'au bout de leur démence meurtrière.
    Quant à Kokopelli, ce n'est ni la Cour Européenne de Justice, ni le GNIS, ni Baumaux, ni la clique génocidaire qui s'est donné comme mission d'éradiquer la Vie de notre belle Planète, qui nous empêcheront de continuer notre travail de protection de la biodiversité alimentaire : un travail de 20 années dans le non-respect total de leur illégalité mortifère.

    Article Rédigé le 22 juillet 2012 par :

    Dominique Guillet

    Pour contacter Dominique : dominique@kokopelli-semences.fr
     
    SOURCE / KOKOPELLI


    votre commentaire
  • Rapport de la commission d'enquête

    Il est possible de télécharger la traduction en français du rapport officiel
    de la commission d'enquête indépendante de l'accident de Fukushima
    commandé par la Diète ( Parlement ) nationale du Japon.

    http://fukushima.over-blog.fr/article-rapport-officiel-de-la-commission-d-enquete-independante-sur-l-accident-nucleaire-de-fukushima-tra-112317645.html



    En anglais : partie par partie : http://naiic.go.jp/en/report/


    votre commentaire
  • Collectifs contre l’aéroport et son monde partout

    A la demande des collectifs, en voici une liste contre l’aéroport de Nantes et son monde qui se lancent ou qui existent un peu partout.
    Si vous voulez être cités sur cette page, envoyez nous un mail (zad at riseup.net)
    Voir aussi la liste des comités locaux de Redon, Vannes, Rennes, Orvault, Chateaubriand, de la Sarthe, du Pays de Retz, du canton de Loroux Bottereau et du Nord Vendée sur le site web de l’ACIPA. Et le blog des comités locaux ici

    Chambery
    A Chambéry, en Savoie, un Collectif savoyard de soutien à la ZAD de NDDL s’est monté.

    Le Havre
    collectif-nddl-lehavre@lists.riseup.net

    Limoges : réunion de création du comité de soutien aux expulsés de la ZAD
    Comme vous devez être au courant, la ZAD (Zone d’Aménagement Différée ou maintenant "Zone A Défendre") de Notre-Dame-Des-Landes, à 20 min au nord de Nantes, devient un lieu de lutte important, dans la lignée du Larzac dans les années 70.
    Le projet d’Aéroport du Grand Ouest pensé dans les année 60 pour faire face à l’augmentation prévue alors du trafic aérien (et accueillir... le Concorde !), n’a plus aucune raison d’être aujourd’hui. infos : http://acipa.free.fr/index.htm , http://zad.nadir.org
    Les personnes qui habitent sur le territoire de la ZAD depuis 3 ans (en squattant les maisons rachetées par Vinci) et qui ont développé un mode de vie alternatif au système capitaliste basé sur l’autonomie et le partage sont en train de se faire expulser par l’Etat socialiste. Les paysans qui cultivent toujours ces 1800 ha seront quant à eux expulsables l’année prochaine.
    La répression est extrêmement dure depuis 4 semaines (environ 1200 gardes mobiles mobilisés), les habitants de la ZAD ont donc besoin de soutient, partout en France, pour garder le moral et être soutenus dans la légitimité de leur combat. http://zad.nadir.org/spip.php?article537
    *Si vous êtes intéressés par un départ vers Notre dame des Landes pour la réoccupation / reconstruction du 17 novembre, vous pouvez contacter RAPIDEMENT la Confédération paysanne Creuse au 05 55 64 10 24 qui louerait potentiellement un bus_selon le nombre de personnes intéressées pour faire l’aller retour dans la journée du 17 novembre. _Mail : zad.23@hotmail.fr
    Ceux qui imaginent partir plus tôt, rentrer plus tard, _rendez vous à 18h le jeudi 15 novembre _dans la salle de réunion (rez de chaussée de Pivoine) à côté de la station service à_Faux la Montagne _pour s’organiser.*

    réunion mardi 13 novembre à 20h, salle Blanqui 3 à Limoges, pour créer un comité de soutien aux expulsés de la ZAD.

    Collectif NDDL charentais (16)
    Le collectif NDDL charentais (16) s’est constitué hier soir prochaines actions samedi 10 (avec conférence de presse) et samedi 17 novembre. quelques précisions et rectifications : Collectif rassemblant diverses personnes et organisations, opposées depuis plusieurs années pour certaines, au projet d’aéroport (Attac16, Collectif -Résistance-Cognac, Collectif-vigilance OGM, Europe-Ecologie- Les Verts, La Sauce verte, NPA, Parti de Gauche, Solidaires, Confédération paysanne) L’objectif du Collectif est
    d’informer et sensibiliser la population
    organiser des actions et des manifestations en lien avec l’actualité de NDDL. Samedi 10 novembre : animation/tractage (campagne d’affichage) sur un marché et contact presse. Le 17 novembre, covoiturage vers Notre-Dame-Des-Landes pour la manifestation de réoccupation.

    Comité Châteaubriant contre l’aéroport de NDDL
    collectifchato-ndl@mailoo.org
    RDV hebdomadaire le vendredi, rendez-vous à 18h30 devant la mairie de Châteaubriant
    Venez avec un signe marquant votre opposition : pancarte, drapeau, autocollant, banderoles...
    Et pour ceux qui veulent, vous pouvez aussi lire un texte, apporter des instruments...

    Comité de soutien et d’action Millau Larzac
    salut a vous amis résistant de la ZAD ! juste un p’tit mail pour vous informer la création d’un comité de soutient et d’action Millau Larzac. nous nous rassemblons aujourd’hui mardi 6 novembre a 18H30 devant la sous préfecture de millau pour officialiser sa création et commencer a apporter notre soutient.nous essayons d’organiser un car pour la journée du 17, en tout cas des gens monterons d’ici a la ZAD en covoiturage ca c’est sur !!!!!!!
    prochaine réunion ; 12 novembre 18h30, à la Loco

    collectif du Morbihan
    Le collectif 56 anti aéroport NDDL se réunit chaque lundi à Vannes, au café l’éloge de la lenteur (16 rue Chateaubriand).

    Collectif de soutien à Nîmes
    contact : arbres.nimes@laposte.net
    reçu le 31 octobre
    Depuis la semaine dernière un collectif de soutien s’est créé à Nîmes. Sous la banderole "soutien aux résistants de Notre dame des Landes" nous avons tenu un stand d’info et de soutien (signature de pétition, envois de lettres ...) jeudi et samedi dernier toute la journée. Ce samedi 3 novembre nous tenons encore ce stand toute la journée place de l’horloge à Nîmes de 9h30 à 17h30 , avec le collectif des indignés qui prévoient également des actions. La population est très mal informée par les média. Lorsqu’on leur dit ce qu’il se passe chez vous, les gens sont révoltés et se sentent concernés même si nous sommes très loin. Ce travail de fourmi portera ses fruits si il se fait un peu partout. Nous viendrons chez vous le 17 novembre pour la manifestation de réoccupation.

    Collectif IDF de lutte contre l’aéroport Notre-Dame des Landes
    Contact : collectifnddlparisidf@riseup.net
    Révoltés par la répression et la violence des forces de police et des expulsions sur le site de Notre-Dame des Landes près de Nantes, habitant-e-s d’Île-de-France, nous constituons ce 23 octobre un collectif de lutte en Île-de-France, contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes.
    Nous dénonçons :
     les expulsions et les destructions d’habitats
     la répression, qui est d’une violence extrême
     le gaspillage d’argent public
     le partenariat entre l’État français, les collectivités locales et le groupe privé Vinci
     l’aveuglement de Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, qui en fait un combat personnel
    Nous soutenons toutes celles et tous ceux qui se battent depuis plusieurs années, contre ce projet, en particulier les habitant-e-s de la région, les paysans et les occupants de la « Zone à défendre ».
    Nous nous opposons à l’implantation d’un aéroport, inutile, coûteux, aux graves conséquences sociales et environnementales, et destructeur de terres agricoles.
    Nous appelons les francilien-ne-s à se mobiliser et à nous rejoindre.
    Rendez-vous *Mardi prochain à 19h* au CICP 21ter rue Voltaire Paris 11ème Métro Rue de Boulets (ligne 9)

    Nancy
    Un blog et un contact mail (nancysoutienzad@yahoo.fr) pour créer un collectif sur Nancy.

    constitution d’un Comité régional de coordination des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dans le Nord/Pas-de-Calais
    Contact : stopaero-nddl-npdc@lists.riseup.net
    Le collectif stopaero-nddl-npdc est un collectif informel de personne, les associations peuvent néanmoins se faire le relai des décisions, appels et actions du collectif.
    prochaine réunion prévue le mardi 13/11 à la MRES (rue Gosselet), le rdv sera posé sur démosphère une fois la salle réservée. But de la réunion : mise au point sur l’organisation , transports, covoiturage, banderole, tracts....

    Caen collectif de solidarité avec la ZAD
    un collectif de solidarité avec la ZAD se réunit toutes les semaines et organise un rassemblement de solidarité le 10 novembre 2012 à partir de 14h30 place Bouchard, et un covoiturage le 17 novembre à 8h au parking du campus 1 (université) devant le phénix afin de se diriger à la ZAD.
    Plus d’info sur http://sous-la-cendre.info/, le nouveau site initié par l’assemblée libertaire de Caen.

    ROMANS-sur-Isère, un "comité Notre Dame des Landes"
    a pour objet d’affirmer une solidarité citoyenne locale avec la lutte contre l’absurde projet d’aéroport dit "du Grand Ouest" et de susciter et coordonner toutes formes de soutien à cette lutte, que nous jugeons d’intérêt national, notamment par sa prise en compte des grands impératifs écologiques que sont,au début de ce siècle, la préservation d’une> agriculture de proximité aux portes des grandes agglomérations et le rejet du développement des activités ,tel le transport aérien,les plus émettrices de gaz à effet> de serre .>
    Notre première action sera un effort d’information publique,pour combattre la conspiration d’étouffement médiatique à laquelle nous assistons depuis le 16 octobre.> Dans ce but, notre prochain "Café-Repaire" romanais (le 13 novembre) sera consacré à NDDL .> Nous souhaitons n’être qu’un maillon de la grande chaîne de solidarité que votre lutte exemplaire est en train de créer dans le pays et nous vous souhaitons>

    Création d’un comité de soutien Notre-Dame-des-Landes 63
    notredamedeslandes.comite63@gmail.com
    Les réunions du comite de soutien se dérouleront tous les mardi à 18h à l’hotel des vil-e-s au 55 avenue de l’union soviétique 63000 Clermont Ferrand.
    Depuis plusieurs années, bon nombre de Clermontois suivent votre lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Les évènements révoltant des dernières semaines nous ont convaincus qu’il était temps d’agir localement. C’est pourquoi nous avons provoqué une réunion ce mardi soir à 18h.
    L’Hôtel de Vil-e-s, squat culturel, social et militant (http://hoteldesvil-e-s.blogspot.fr/), à l’origine de cette initiative, avait lancé l’appel hier soir seulement, et malgré ce bref délai, 30 personnes (citoyens concernés, associations, mouvements et partis politiques) ont répondu présent. Cette réunion avait deux objectifs : informer sur la situation actuelle et échanger sur les possibilités de soutien à vous apporter.
    Après un point sur le contexte présent, décision a été prise de créer un comité de soutien local. D’ores et déjà, plusieurs actions sont en cours d’élaboration concernant la sensibilisation, l’information et la médiatisation. Quatre commissions ont été créées pour porter ces différentes actions.
    Soyez sûrs d’avoir tout notre respect et notre soutien dans votre lutte. Courage ! Tenez bon ! Non à l’aéroport ! Non aux expulsions !
    - Soirée de soutien le 15 novembre à partir de 19h à l’Hôtel des Vil-e-s (55 avenue de l’Union Soviétique à Clermont-Ferrand) - Affiches et tracts diffusés très prochainement - Départ d’un bataillon auvergnat pour la manifestation de réoccupation. Un appel au don est lancé pour que l’on apporte du matériel au opposant-e-s  : chaussettes, bottes, nourriture pratique à transporter et stocker, matériel électrique...

    Recu le 15/11 Un collectif de soutien vient de se créer à Ambert (63) et appelle à un rassemblement devant la préfecture samedi 17 novembre à 11 heures. Plusieurs voitures sont montées sur place.

    Rouen : Collectif de solidarité des Zones à Défendre – Rouen/Notre-Dames-des-Landes
    troisième réunion du collectif mardi 20 novembre 2012 à 19h voir ici pour plus d’info : http://rouen.demosphere.eu/node/477
    action à Rouen samedi 17 novembre rdv devant la gare SNCF à 14h
    contact : soutien.rouenlazadetnddl@riseup.net

    Collectif Alsace de Soutien Contre Notre Dame des Landes
    NON à l’Ayraultport Notre Dame des Landes, près de Nantes
    En solidarité aux opposants au projet d’Aéroport Notre-Dame-Des-Landes, près de Nantes et contre les expulsions, par la force, de la Zone A de défense (ZAD), nous ne pouvons pas rester silencieux face aux manœuvres de l’Etat qui engage des moyens policier et militaire dans un projet VINCI où 2000 hectares de terre où bocage, zones de vie humaine et animal et/ou d’agriculture vont être rayé de la carte pour un projet destructeur, couteux et surtout, inutile.
    http://comites-ndl.blogspot.fr/
    Mail : alsace.soutien.nddl@numericable.fr
    Hier, Samedi, nous avons organiser à Strasbourg une journée d’action/information sur ce qu’est Notre Dame des Landes. Malgré la pluie, l’opération de communication à très bien fonctionné, preuve, qu’en Alsace, bcp de personne sont indignés de ce qui se passe par chez vous. Nous avons récolter des signatures de pétions et se n’est pas finit. Nous avons distribué une liste des besoins en matériel sur le terrain et une opération de covoiturage est en cours de montage via notre collectif ALSACE de soutien contre NDDL.

    La Rochelle Solidarité ZAD 17
    un collectif de soutien se met en place et organise une soirée projection/discussion sur la lutte anti aéroport et la répression à NDDL, samedi 10 novembre, à 20 heures à la Petite Marche
    Vous pouvez contacter ce collectif à l’adresse solidaritezad17@laposte.net.10 novembre.
    contact : "solidaritezad17"

    Dijon : l’ Amicale Dijon Notre Dame des Landes
    Réunion d’information au Bar l’Annexe le 12 novembre à 18h30.
    Organisée par l’ Amicale Dijon Notre Dame des Landes (amicale ouverte à toute association/organisation qui souhaiterait se joindre à la lutte contre le projet d’aéroport de Nantes Métropole).
    Invitation à destination des associations et individu-e-s comprenant plusieurs temps d’information : état actuelle de la lutte à Notre Dame des Landes et prochaine manifestation de réoccupation, prévue le 17 novembre.
    Pour faire dès aujourd’hui des propositions/demandes de co-voiturage pour aller à la manifestation du 17 novembre, envoyez un mail à l’adresse : nantes24m@brassicanigra.org

    Saint Nazaire
    nous avons crée un comité anti-aeroport de la region nazarienne, et mercredi 8 novembre est organisé "l’inauguration de la place "notre dame des landes" a 18H, au centre republique (croissement du paquebot et de la rue Albert de Mun),
    Comité contre l’aéroport Saint Nazaire
    le mail pour nous joindre : contre-aeroport-st-naz@listes.du-libre.org

    sous-comité sud-aveyronnais
    10 novembre : Marcillac : Soirée de soutien à partir de 16h au Guingois, Marcillac (12)
    Pour en parler, pour s’organiser, pour apporter du soutien financier
    Le comité invite les gens du sud Aveyron a participer a la journée de réoccupation de la ZAD pour cela nous organisons un bus réservation auprès de Philippe au 05 65 59 43 71
    Un petit extrait du Midi Libre du 19 octobre qui nous a bien fait rire :
    "Ce qu’ils ont fait là est idiot. Nous sommes en démocratie, on débat avec le verbe, pas avec des machettes." Hier soir, à Millau, le représentant de la section locale du PS, Georges Glandières, s’est dit profondément "scandalisé" par les actes de vandalisme qui ont été perpétrés sur la devanture du local des socialistes, situé au 12 rue des Jacobins. MERCI !

    comité du Nord Aveyron
    samedi 10 novembre : Saint Affrique : soirée projection dans le café associatif "le lieu -dit" projection du film "Vainquons Vin$$i"
    notre petit collectif est très motivé et on va coller les affiches notre dame des landes un peu partout en sud aveyron
    le 17, en solidarité avec vous, nous serons rassemblés dans les rues de st affrique, il y a aussi quelqu’un qui va tenir une sorte de chronique de votre lutte sur la radio associative"radio-st affrique" courage !

    7 Novembre Deux-Sèvres, Un collectif contre le projet du nouvel aéroport de Nantes
    Hier à l’initiative d’EELV (Europe Écologie les Verts) des Deux-Sèvres, une trentaine de militants de divers horizons s’est retrouvée en centre-ville à Niort, pour soutenir les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en région nantaise. Ils ont exprimé leur totale désapprobation quant à la « brutalité des méthodes employées par les forces de l’ordre » afin de réprimer la dernière manifestation contre le projet.
    Symboliquement, la rue Grande-rue-Notre-Dame à Niort a été baptisée Impasse Notre-Dame-des-Landes. « Nous affirmons notre volonté de continuer à lutter pour que le gouvernement abandonne ce projet inutile et coûteux qui ne répond pas à un réel besoin, a expliqué Virginie Léonard, la secrétaire du groupe local d’EELV. « L’actuel aéroport est loin d’être saturé ». Les participants ont constitué un comité de soutien Deux-Sèvres qui sera le relais actif de l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes). Il sera au service de l’ACIPA pour informer et mobiliser contre le projet. Le collectif appelle à la réoccupation du site samedi 17 novembre prochain à Notre-Dame-des-Landes.
    Pour adhérer au collectif  : écrire à non.nddl.79@orange.fr ou téléphoner au 06.32.88.34.28.

    8 novembre, création d’un collectif à Angers
    Partout en France, des collectifs de soutien aux opposants de l’aéroport Notre Dame Des Landes se créer. Nous vous proposons de faire naitre à Angers ce même type de collectif afin de relayer le combat contre ce projet inutile et destructeur.
    Nous vous donnons RDV pour une première réunion de création, le jeudi 8 novembre à 20h30 au local d’EELV Angers 20 bis rue des lices.
    Nicolas GOUON, Co-animateur du GL Angers Agglo EELV
    Nicolas COCUAUD, Coordinateur du Groupe Local de Greenpeace à Angers

    Saone et Loire
    Solidarité aux résistants à « l’Ayraultport » de Notre Dame des Landes 8 nov 2012 - Communiqué CAPEN 71 La CAPEN 71 et ses 24 associations fédérées se joignent à la déclaration solennelle de solidarité aux résistants à « l’Ayraultport » de Notre Dame des Landes ( Nantes) émise par les ONG nationales : ATTAC France, Agir pour l’environnement, Confédération Paysanne, Fédération Nationale des associations des usagers de transports, Greenpeace France, les Amis de la Terre, Paysages de France, Réseau Action Climat…
    Nous appelons avec la plus grand fermeté le gouvernement à cesser les expulsions des opposants à Notre-Dame des Landes. Nous appelons le premier ministre à remettre en cause cet aéroport qui, à l’heure des crises alimentaire, climatique et énergétique, à l’heure de l’érosion des écosystèmes, constitue une aberration.. Nous ne cautionnerons plus un double discours qui tend à devenir une seconde nature des « responsables » politiques. Nous exprimons notre entière solidarité à ceux et celles qui luttent contre les grands projets inutiles et incarnent la modernité et l’ouverture au 21e siècle. Nous appelons les citoyens et citoyennes à participer aux mobilisations locales pour dire qu’ils refusent l’utilisation de la violence comme moyen d’imposer une mégalomanie ridicule. Nous nous mobiliserons autant et aussi longtemps qu’il le faudra pour que ce combat devienne un nouveau LARZAC.
    Réunion de préparation pour la Saône et Loire le mardi 13 novembre
    Contacts : reseau.capen71@orange.fr - macon@attac.org

    Tours
    https://pad.riseup.net/p/zadtours [1]
    Ce pad a vocation à regrouper des infos concernant l’organisation d’actions de soutiens à la ZAD. Dans un premier temps, il s’agit de préparer la manif de réoccup’ du 17 novembre, soit directement à la ZAD, soit localement pour les gens qui ne pourraient pas s’y rendre. Ecrivez directement dans le bloc de texte, ou utilisez le tchat (les échanges ne sont pas sécurisés, mais vous pouvez contribuer anonymement). N’hésitez pas à ajouter les catégories qui vous sembleraient pertinentes, ce document peut être retravaillé par chacun-e à tout moment.
    des infos sur ce qu’il se passe à Tours ( où Vinci a de grands projets aussi) http://demainlegrandsoir.org/spip.p...

    Bayonne
    Un Comité de Soutien aux opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se monte à Bayonne. Son but est de : relayer l’information sur les événements inadmissibles qui se déroulent sur la ZAD, site du projet d’aéroport, où depuis 3 semaines les forces de l’ordre expulsent manu militari les habitants du site opposés à ce projet faire connaître l’absurdité de ce projet d’aéroport, qui procède de la même logique que tous les autres grands projets inutiles (LGV, autoroute A65...) répondre à l’ appel des opposants à l’aéroport à participer à la manifestation de ré-occupation du 17 novembre
    Un départ à la manifestation du 17 novembre s’organise. Toute personne souhaitant s’y joindre, ou aider et montrer sa solidarité par tout autre moyen, peut entrer en contact avec le comité de soutien en appelant le 06 31 89 60 64 ou en écrivant à pb.nddl@gmail.com.
    Page facebook du comité de soutien http://www.facebook.com/pages/Pays-...

    Création d’un collectif à Marssac (81)
    Le prochain thème du café repaire de Marssac (81) qui aura lieu le 16 novembre au restaurant l’Atypic, est consacré à la création d’un comité de soutien à NDDL et contre le GPII. L’objectif : - soutenir les populations locales qui se battent contre ce projet - dénoncer la violence policière dont elle font l’objet - informer le habitants de notre région de l’inutilité et la nocivité de ce projet.

    Perpignan
    *CONSTITUTION D’UN COLLECTIF DE SOUTIEN A LA LUTTE CONTRE LE ’FOL AÉROPORT’ DE NOTRE DAME DES LANDES*
    A Perpignan dans les Pyrénées Orientales (66) le mercredi 07/11/2012 se sont réunis au Théâtre de la Complicité une bonne quarantaine de personnes indépendantes ou représentant les associations et partis suivants :
     cafés repères des P.O.-NPA-Initiatives Citoyennes-les Indignés-l’Université Populaire-le Parti de Gauche-Sud Etudiant-Sortir du Nucléaire-CNT 66-EELV+Coopérative-Nature et Progrès-CAP 21-Energie Citoyenne-GreenPeace-Amis du Monde Diplomatique
    Plusieurs actions sont décidées
    * Intervention-pétition-interpellation d’élus (PC-PS-départemental et régional) lors du forum de l’économie sociale et solidaire au centre culturel de Cabestany à partir de 10 h ce samedi 10 novembre A 11 h conférence de presse
    * Participation à la manifestation de réoccupation le samedi 17 novembre à Nantes à travers une délégation de 10 personnes (2 voitures) et plus si nous pouvons.
    * Localement le samedi 17 novembre : rassemblement-installation-intervention au parking Vinci 16 h place de Catalogne à Perpignan
    * Dans le cadre des Ciné-Rencontres le vendredi 14 décembre projection au Lido de Prades du film "Kashima Paradise" documentaire français de 1973 retraçant la résistance des agriculteurs et étudiants japonais à la construction de l’aéroport de Narita.
    *Furent aussi évoqués d’autres aberrants et dispendieux projets locaux : élargissement de la 116-Vinça-Prades, l’extension de la zone commerciale autour du SuperU de Prades (30ha) et à Céret un projet de 17 ha pour (?) ...
    L’heure est à la convergence des luttes pour faire reculer le gouvernement
    Contact : collectifsoutiennddl66@gmail.com
    04 68 05 26 16 (Hélène) 04 68 05 30 75 (Ronan)

    Brest
    réunion, « ouverte à toutes et tous », de constitution d’un collectif brestois, ce mardi 13 Nov à 20h30, à l’espace Vauban
    AE2D (Agir pour un environnement et un développement durable) et le groupe local Greenpeace de Brest apportent leur soutien aux opposants au projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes : « Pour réaffirmer leur opposition et témoigner de leur indignation face aux expulsions en cours depuis le 16octobre ». Un déplacement en car est programmé au départ de la gare routière de Brest à 7h avec des arrêts possibles à Daoulas, Châteaulin et Quimper. Le retour est prévu dans la soirée. Tarif : 10 €.
    Inscriptions pour mercredi par courriel à bucher.christian@free.fr ouau 06.18.85.13.16 en indiquant les coordonnées précises (courriel et téléphone).

    Blois
    JEUDI 22 NOVEMBRE à 18H30 devant la PRÉFECTURE DE BLOIS pour la constitution de ce Comité, et manifester notre refus de ces grands travaux inutiles et nuisibles.

    Chalon
    Aéroport de Notre Dame des Landes : très contesté par des écologistes mais pas seulement par eux, ce projet qui se situe près de la ville de Nantes suscite la création d’un comité de soutien dans notre ville. Une réunion aura lieu à Chalon mardi à 19 H ( à l’arrosoir ) à l’appel de plusieurs membres d’ACTE, d’ATTAC, de la CAPEN71, d’EELV et de la Confédération Paysannes, afin de discuter de l’organisation d’un comité de soutien à Notre Dame des Landes, de rédiger et valider un texte unitaire de soutien à NDDL en établissant des parallèles avec des gros projets similaires dans la région de préparer une action locale le 17 novembre en écho à la manifestation de réoccupation qui aura lieu ce jour à Notre Dame des Landes suite aux destructions violentes des forces de l’ordre de fin octobre de réfléchir à la manière dont nous pourrions leur apporter notre aide (collecte de matériel, de fonds, diffusion d’info, etc.)

    Morlaix
    ndll.morlaix.overblog.com

    Nice
    http://nddl06.wordpress.com/ page facebook : https://www.facebook.com/events/167...
    Le collectif 06 contre l’aéroport de NDDL ( et contre tous les grands projets inutiles imposés) est officiellemen,t créé depuis le 10/11 au soir ! C’est un collectif citoyen qui ne se laissera surement pas récupérer par qui que ce soit et même pas EELV ! Non mais !
    Et on remet ça plus nombreux le 17 : RDV 9h place du palais de justice pour une manifestation décalée et en chansons. Dslé, mais c’est drôlement loin chez vous !! N’empêche qu’on est quand même là ! Et qu’on lâche rien. Le 15 a la FAC de lettres, journée et soirée sur les terres fertiles. On y sera aussi. MERCI A TOUS CEUX QUI RESISTENT SUR LE TERRAIN.

    Nice : groupe en solidarité avec la campagne nantaise
    On s’est monté un petit groupe en solidarité avec la campagne Nantaise ! Ici aussi Vinci attaque la plaine du Var pour stade de foot et centre commercial. A fond avec vous, on s’organise, actions imminentes... On vous enverra des photos ! Des news ! Et une chanson pour la route ! Le nez rouge soit avec vous....

    Chalon-sur-Saône (71)
    je vous confirme la création d’un comité de soutien à Chalon-sur-Saône (71). Nous organiserons une manif samedi matin, je vous joins l’affiche et le tract qui sera distribué.
    Documents joints
    Document (PDF – 36.2 ko)
    Document (PDF – 117.9 ko)


    votre commentaire
  • Honte pour la clinique Floréal

    Il ne fait aucun doute que si la fille de cette vieille dame n'avait pas donné l'alerte, son expulsion avait lieu.
    On peut avoir du mal à imaginer de se faire opérer par ce responsable de clinique, capable d'exiger une telle expulsion. C'est ce que l'on peut appeler le regard humain à plusieurs facettes.

    L'argument de cette clinique de récupérer ce terrain sonne curieusement le capitalisme lié à la santé privée.

    Gaulois.


    http://www.leparisien.fr/bagnolet-93170/jeanine-veut-finir-ses-jours-dans-sa-maison-31-10-2012-2280461.php


    votre commentaire
  • Nucléaire toujours et encore

       Pour vous faire une idée sur la politique internationale liée au nucléaire.

    L'ONU et ses agences n'est qu'un outil de gouvernance internationale crée en 1945. Son rôle est très contestable, n'en déplaise à ceux qui pensent le contraire. Elle se sert du nucléaire par l'entremise de l'AIEA afin d’asseoir son autorité.  L'AIEA, qui est l'un des principaux organes du conseil de sécurité de l'ONU, est aussi la tête pensante de cette secte nauséabonde nucléocrate.

    Gaulois.

    http://www.un.org/News/fr-press/docs//2012/AG11306.doc.htm


    Assemblée générale des Nations Unis

    05/11/2012

    Assemblée générale
    AG/11306


    Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York
    Assemblée générale                                       
    Soixante-septième session                                 
    30e séance plénière – matin

    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE: MALGRÉ FUKUSHIMA, LES ÉTATS RÉITÈRENT LEUR ATTACHEMENT À L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE
    ET LEURS PRÉOCCUPATIONS FACE AUX PROGRAMMES IRANIEN ET CORÉEN

    L’Assemblée générale a adoptée ce matin par consensus sa résolution annuelle* sur l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans laquelle elle réaffirme son appui au rôle irremplaçable que joue l’Agence, après un débat au cours duquel de nombreuses délégations se sont prononcées pour le développement de l’énergie nucléaire dans le monde.  M. Yukiya Amano, Directeur général de l’AIEA n’a pas pu venir à New York pour présenter son rapport**.

    « L’énergie nucléaire continue d’être une source d’énergie alternative viable, sûre et durable, malgré les préoccupations du public après l’accident de Fukushima », a affirmé, avec d’autres, le représentant du Pakistan, en parlant de la catastrophe qui a secoué le Japon, en mars 2011.  Son homologue de la Chine a souligné le rôle « irremplaçable » de l’énergie nucléaire pour la sécurité énergétique, le développement économique et la lutte contre les changements climatiques.

    Dans le discours qui a été transmis aux délégations, le Directeur général de l’AIEA affirme que l’énergie nucléaire est plus sûre qu’elle ne l’était avant l’accident de Fukushima Daiichi.  Mais, reconnaît-il, le processus qui permettra de tirer les bons enseignements durera plusieurs années.  Il juge donc essentiel d’assurer la pleine mise en œuvre du Plan d’action sur la sûreté nucléaire.

    Le représentant du Japon a rappelé la convocation au mois de décembre 2012 de la Conférence ministérielle de Fukushima sur la sûreté nucléaire.  Mon gouvernement « mobilisera toutes ses ressources politiques pour démontrer qu’il est possible d’établir un bon équilibre entre l’énergie verte et la croissance économique ».

    Cette année encore, les dossiers de la République populaire démocratique de Corée et de l’Iran ont mobilisé l’attention des 23 délégations qui se sont succédé à la tribune.

    Tout en reconnaissant que le dialogue s’était intensifié entre l’Iran et l’AIEA, son Directeur général a toutefois signalé que l’Iran ne fournit pas la coopération nécessaire pour permettre à l’AIEA d’assurer, de manière crédible, que le pays n’a ni matériaux ni activités nucléaires non déclarés.  « On ne peut donc pas conclure que tous les matériaux nucléaires qui se trouvent en Iran sont destinés à un usage pacifique. »

    Les « prétendues études » de l’AIEA ont été dénoncées par le représentant de l’Iran qui a argué que les « informations et graphiques falsifiés » expliquent pourquoi l’AIEA n’a pas été « autorisée » à soumettre le rapport à son pays.

    « Comme presque toutes les informations ont été fournies par le régime israélien et son grand patron, on peut facilement déduire qu’elles sont aussi crédibles que le gribouillis exhibé ici même, en septembre, par le célèbre Premier Ministre du régime sioniste », a ironisé le représentant iranien.

    Dans le discours remis aux délégations, le Directeur général de l’AIEA engage aussi la RPDC à coopérer pleinement avec son Agence, rappelant notamment qu’aucune mesure de vérification n’a été effectuée depuis 2009.  À l’instar du représentant de la République de Corée, le Directeur général s’est plus particulièrement inquiété des déclarations de la RPDC sur les activités d’enrichissement d’uranium et de la construction d’un réacteur à eau ordinaire, les qualifiant de « très troublantes ».

    Quelle que soit sa politique nucléaire, a renchéri la délégation de la République de Corée, la RPDC doit réaffirmer son engagement en faveur de la dénucléarisation et de la Déclaration conjointe de 2005 des Pourparlers à six.

    Le représentant de la RPDC a refusé à l’AIEA le droit d’intervenir sur la question nucléaire de la péninsule coréenne, son pays n’étant pas partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), ni membre de l’AIEA car, a-t-il accusé, elle a pris position pour les États-Unis, en toute partialité.

    « Les États-Unis, a dénoncé le représentant, n’ont pas hésité à multiplier leurs menaces et aujourd’hui, la situation est au bord de l’explosion.  On ne sait pas quand la guerre éclatera et les Pourparlers à six sont devenus une instance sans vie », a lancé le représentant de la RPDC qui a vu dans la dissuasion un « outil très précieux ».

    Le représentant de la RPDC et le représentant du Japon ont tous deux exercé leur droit de réponse.

    L’Assemblée générale poursuivra ses travaux demain, mardi 6 novembre, à partir de 10 heures avec la suite de l’examen du rapport de la Cour pénale internationale.

    *   A/67/L.3
     ** A/67/152

    RAPPORT DE L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE: NOTE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL TRANSMETTANT LE RAPPORT DE L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE (A/67/152); ET PROJET DE RÉSOLUTION (A/67/L.3)

    Déclarations

    M. THOMAS MAYR-HARTING, de la délégation de l’Union européenne, a jugé indispensable le rôle de l’Agence internationale  de l’énergie atomique et s’est dit attaché à des actions multilatérales contre la prolifération nucléaire.  Il a encouragé les États qui ne l’ont pas encore fait à ratifier le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et a rappelé l’attachement de l’Union européenne à faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes nucléaires.  Il a appuyé l’organisation d’une conférence internationale sur ce sujet.

    L’Union européenne est préoccupée par les défis posés par l’Iran, la République populaire démocratique de Corée et la Syrie.  Cette inquiétude, a confié le représentant, a été renforcée par le rapport du dernier Conseil des gouverneurs de l’AIEA qui a appelé une fois encore l’Iran à se conformer au TNP et à mettre en œuvre rapidement le Protocole additionnel.  L’Union européenne, a-t-il prévenu, souligne que le Conseil de sécurité a le mandat de prendre des mesures appropriées en cas de non-respect des obligations du TNP et des accords de garanties.

    En réaction à l’accident de Fukushima, a poursuivi le représentant, l’Union européenne a procédé à une évaluation de toutes ses centrales nucléaires.  Un plan d’action a été adopté qui envisage des amendements possibles en matière de sûreté nucléaire à l’échelle de l’Union.  En outre, la Commission européenne examinera de possibles évolutions de la législation européenne sur la sûreté nucléaire. 

    Le représentant a aussi évoqué les menaces que font peser les acteurs non étatiques et, en particulier, les terroristes qui cherchent à accéder à des armes, des technologies et du matériel nucléaires.  L’Union européenne appuie donc les résolutions 1540 et 1887 et les nombreuses initiatives internationales telles que le Partenariat mondial du G-8, l’Initiative de non-prolifération nucléaire, l’Initiative mondiale contre le terrorisme nucléaire, les sommets mondiaux sur l’énergie nucléaire et l’Initiative mondiale pour la réduction de la menace nucléaire.  L’Union européenne se focalise déjà sur la Conférence internationale sur la sécurité nucléaire, qu’organisera l’AIEA en 2013.

    Avant de conclure, le représentant a rappelé les différentes contributions financières de l’Union européenne dans la coopération internationale en matière nucléaire et a indiqué l’importance de la prévention contre les terroristes.  Il a aussi souligné le rôle important de l’énergie nucléaire dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’eau ou encore de l’environnement.

    M. LAURIE FERGUSON, Membre du Parlement de l’Australie, a assuré que son pays, en tant que membre du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, prenait très au sérieux ses responsabilités.  Après l’accident de Fukushima, les initiatives du Directeur général de l’Agence ont amélioré la sûreté nucléaire internationale, notamment grâce au Plan d’action sur la sûreté nucléaire.  Le représentant a encouragé les États à être très actifs dans l’application des mesures indiquées dans le Plan.  Se félicitant des résultats positifs de la Réunion extraordinaire des États parties à la Convention sur la sûreté nucléaire en août dernier, il a préconisé le renforcement du processus des rapports et d’examen par les pairs.

    En outre, le système de garanties est un des piliers du régime de non-prolifération nucléaire, a poursuivi M. Ferguson, en ajoutant que l’universalisation du TNP était indispensable.  Il a appelé tous les États parties au TNP qui doivent encore honorer leurs obligations à conclure sans délai des accords de garanties et a adhéré aux protocoles additionnels.  L’Australie est préoccupée par le fait que certains États continuent de violer leurs obligations et les engage à apporter la preuve de leurs intentions pacifiques.

    Pour sa part, l’Australie continue d’appuyer l’AIEA pour élaborer des approches concernant les garanties.  L’Université d’Australie occidentale analyse ainsi des échantillons pour détecter des activités nucléaires illicites.  Elle travaille avec ses voisins de l’Asie-Pacifique sur les applications pacifiques de l’énergie nucléaire.  À ce sujet, M. Ferguson a annoncé des progrès dans le domaine de la médecine nucléaire, tout en soulignant l’importance de minimiser l’utilisation civile de l’uranium enrichi.  Enfin, a-t- il estimé, l’environnement est un domaine où l’AIEA doit agir davantage.  Il a promis l’appui politique, financier et technique de son pays pour que l’AIEA puisse aider les États à relever les défis d’aujourd’hui et demain.

    Mme ANNU TANDON, Membre du Parlement de l’Inde, a estimé que malgré l’accident nucléaire au Japon, l’énergie nucléaire demeurait une « option importante », non seulement pour les pays dotés de l’arme nucléaire mais aussi pour les pays en développement qui ont des besoins croissants en matière d’énergie.  Elle s’est félicitée de ce que selon l’AIEA et l’Union mondiale des exploitants nucléaires, le niveau de sûreté des 435 centrales nucléaires qui opèrent actuellement demeurait élevé.  La représentante a néanmoins estimé que l’AIEA devait faire davantage pour apaiser la crainte du public et des États Membres.  Elle a également engagé l’AIEA à déployer des efforts concertés pour assurer la bonne diffusion, parmi les États Membres, de l’information, de la technologie et des équipements relatifs à la sûreté nucléaire.

    Mme Tandon a expliqué que le programme nucléaire de l’Inde entend maximiser le potentiel énergétique de ses ressources en uranium et l’utilisation de ses importantes réserves de thorium.  Elle a convenu que les ressources mondiales d’uranium ne pouvaient assurer à elles seules l’énergie nucléaire.  Il faut, a-t-elle estimé, adopter l’approche du cycle de combustible fermé et donc le cycle de combustible au thorium.  Lors de la réunion technique de l’AIEA qui s’est déroulée en octobre 2011 en Inde, a-t-elle indiqué, les participants ont conclu que la technologie relative au thorium est suffisamment développée pour justifier un premier usage commercial.  La représentante a engagé l’AIEA à s’impliquer davantage dans le cycle du thorium, « considéré à juste titre comme le carburant de l’avenir ».

    La représentante a indiqué que sept réacteurs nucléaires et quatre centrales nucléaires étaient en cours de construction en Inde, notamment le réacteur prototype « Fast Breeder » de 500 mégawatts.  Elle s’est par ailleurs félicitée de ce qu’en 2011, le Projet international sur les réacteurs nucléaires et les cycles du combustible nucléaire innovants (INPRO) avait accueilli trois nouveaux membres.

    M. LAZAREV (Bélarus) a indiqué que l’année 2011 a été une année difficile sur le plan nucléaire en raison de l’accident de Fukushima, 20 ans après celui de Tchernobyl.  Depuis l’accident de Tchernobyl, le Bélarus accorde beaucoup d’importance à la sécurité nucléaire et se conforme strictement aux normes de l’AIEA.  Les efforts ont reçu une bonne note des inspecteurs de l’AIEA, s’est réjoui le représentant.  Il a ajouté que grâce à la coopération avec l’Agence, le Bélarus a pu renforcer la sécurité physique de ses installations nucléaires notamment pour faire face aux menaces terroristes.  Le Bélarus participe activement au programme de coopération de l’AIEA s’agissant, entre autres, des infrastructures nucléaires et de l’environnement.

    M. WANG MIN (Chine) a estimé qu’au cours de l’année écoulée, l’AIEA avait su maintenir l’équilibre entre ses deux principaux mandats, à savoir la promotion de l’usage pacifique de l’énergie nucléaire et la prévention de la prolifération des armes nucléaires.  Il a notamment salué les efforts déployés par l’Agence pour assurer la bonne mise en œuvre du Plan d’action pour la sûreté nucléaire, ainsi avancer sa Plateforme de coopération technique.

    Le représentant a souligné que l’énergie nucléaire continuait de jouer un rôle « irremplaçable » en matière de sécurité énergétique, de promotion du développement économique et de lutte contre les changements climatiques.  Il a toutefois estimé qu’il fallait respecter le principe de la « sûreté avant tout » et a expliqué qu’à cette fin, la Chine avait établi un cadre juridique complet, ainsi que des normes d’inspection en matière de sûreté nucléaire et de réaction en cas d’urgence.

    M. Min a également indiqué qu’à l’occasion du Sommet sur la sécurité nucléaire de Séoul, qui s’est déroulé en mars 2012, le Président Hu Jintao avait fait le point sur les politiques de la Chine en la matière.  La construction, en Chine, du Centre pour l’excellence en matière de sûreté nucléaire, se poursuit.

    M. Min a engagé l’AIEA à promouvoir davantage la mise en œuvre du Plan d’action en matière de sûreté nucléaire et à améliorer les normes et la qualité des principaux documents en la matière.  Il faut aider les États à améliorer leur niveau de sécurité nucléaire, mais également renforcer le régime des normes de sécurité et prévenir la prolifération nucléaire, a-t-il ajouté.  Le représentant a insisté sur l’importance pour l’Agence de maintenir une position objective et impartiale sur les questions nucléaires particulièrement sensibles.

    M. OSCAR LEÓN GONZÁLES (Cuba) a souligné la valeur des techniques nucléaires dans des domaines prioritaires comme la santé humaine, la sécurité alimentaire ou la protection de l’environnement.  Cuba accorde ainsi une importance particulière à la coopération technique de l’AIEA et appuie le Programme ARCAL qui facilite la coopération entre les pays d’Amérique latine et des Caraïbes.

    Le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis depuis plus de 50 ans affecte les activités de l’AIEA à Cuba, notamment les projets de lutte contre le cancer, a déploré M. Gonzáles.  Cuba s’apprête à ratifier l’amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et estime qu’il faut renforcer le régime de sécurité nucléaire au niveau international, en reconnaissant la responsabilité première des États qui ont des installations nucléaires.  L’AIEA, a noté le représentant, a reconnu que Cuba n’avait pas de matières et d’activités nucléaires non déclarées.  Rappelant la compétence exclusive de l’Agence en matière de garanties, le représentant a dénoncé leur « politisation ».  « Les activités de vérification doivent respecter la souveraineté et les intérêts nationaux des États », a-t-il tranché en engageant l’AIEA à poursuivre ses travaux dans « un climat d’impartialité, de confiance, de compréhension et de transparence ».

    M. KAZUO KODAMA (Japon) a indiqué que depuis l’accident de Fukushima, son pays avait adopté des mesures importantes pour contribuer au progrès du Plan d’action en matière de sûreté nucléaire, notamment grâce à l’organisation prochaine, au mois de décembre, de la Conférence ministérielle de Fukushima sur la sûreté nucléaire.  Il a indiqué que le Japon avait déjà soumis deux rapports à l’AIEA concernant l’accident.  En outre, le Japon a récemment mis sur pied une autorité sur la réglementation nucléaire qui, a-t-il assuré, jouit d’un haut niveau d’indépendance et qui sera chargée, d’ici à avril 2013, des trois principaux volets en matière de sûreté nucléaire, à savoir la sûreté, la sécurité et la protection contre les radiations.  M. Kodama s’est ensuite félicité de la finalisation, prévue en 2014, du rapport du Directeur général de l’AIEA sur l’accident de Fukushima Daiichi.

    Il a dit son attachement à la mise en œuvre du Plan d’action agréé lors de la Conférence d’examen du TNP en 2010. Il a souligné l’importance de l’Initiative sur la non-prolifération et le désarmement (NPDI).  M. Kodama a affirmé que le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée était une menace à la paix et à la sécurité de l’Asie de l’Est, rappelant notamment que son programme d’enrichissement de l’uranium se faisait en violation de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité.  Il a également exhorté l’Iran à adopter des mesures « substantielles » pour apaiser les craintes de la communauté internationale.

    Il a par ailleurs annoncé que le Japon contribuerait à hauteur de 3,5 millions de dollars à l’AIEA pour appuyer la coopération technique.  À la lumière de l’accident de Fukushima, a-t-il enchainé, le Gouvernement du Japon mobilisera toutes ses ressources politiques pour démontrer qu’il est possible d’établir un bon équilibre entre l’énergie verte et la croissance économique.

    Mme FARAH HUSSAIN (Singapour) a déclaré que l’accident de Fukushima en mars 2011 avait été un signal d’alarme qui a rappelé que la sécurité nucléaire ne pouvait jamais être tenue pour acquise.  Saluant les efforts du Secrétariat pour superviser l’application du Plan d’action de l’AIEA sur la sécurité nucléaire, adopté en septembre 2011, elle a rappelé qu’il restait beaucoup à faire.  À ce sujet, elle s’est félicitée de la tenue de la Conférence ministérielle de Fukushima sur la sécurité nucléaire, en décembre prochain, et a souhaité le renforcement de la Convention sur la sûreté nucléaire.

    En outre, Mme Hussain a encouragé l’AIEA à augmenter ses activités de coopération technique avec les organisations régionales et à promouvoir les normes relatives à la sûreté et à la sécurité dans le développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.  Elle a accueilli avec satisfaction les progrès réalisés par l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) pour établir, à l’initiative de la Thaïlande, un réseau régional d’autorités de contrôle en matière nucléaire (ASEANTOM).

    En conclusion, Singapour a appelé tous les États ne l’ayant pas encore fait à accéder au TNP ainsi qu’aux accords de garanties.  La déléguée a déclaré que la banque de données de l’AIEA sur le trafic illicite des matières nucléaires, que Singapour a rejointe en mars dernier, faisait autorité.

    M. PAUL SEGER (Suisse) a tout d’abord salué le fait qu’à la différence de l’année passée, la Conférence générale de l’AIEA de septembre dernier a adopté sans opposition sa traditionnelle résolution sur les garanties.  Il a néanmoins relevé que le débat qui l’avait entourée avait mis en évidence les inquiétudes de certains États quant à l’orientation adoptée par le Secrétariat sur le développement conceptuel des garanties, à savoir le « state-level concept ».  Il a estimé qu’un effort de transparence de la part du Secrétariat sur l’avancement des travaux permettrait de surmonter ces craintes.  Le représentant a aussi salué la décision de la deuxième Réunion extraordinaire des États parties à la Convention sur la sûreté nucléaire de mettre en place un groupe de travail pour se pencher sur le renforcement de la Convention.  La Suisse, a-t-il indiqué, reste convaincue que la crédibilité d’un régime global de sûreté nucléaire exige un engagement ferme des États à recourir régulièrement à des examens par les pairs et à traiter en toute transparence les questions de sûreté.  M. Seger a par ailleurs salué la décision de l’AIEA d’organiser en juillet 2013, à Vienne, une conférence sur la sécurité nucléaire.

    M. YEVHENII TSYMBALIUK (Ukraine) a rappelé que l’accident nucléaire de Tchernobyl a conduit à de nombreuses révisions des normes de sécurité nucléaire pour s’assurer un haut niveau de préparation et de réaction, au niveau mondial.  Il a ajouté qu’avec son expertise, l’AIEA doit jouer un rôle de leader en matière d’accident ou d’urgence dans les cas comme celui de Fukushima en 2011.  À cet égard, les principes fondamentaux et les exigences de l’Agence constituent un socle pour les États qui ont des programmes nucléaires civils.

    L’Ukraine a procédé à des évaluations de vulnérabilité de ses installations nucléaires, a participé aux exercices d’urgence de l’Union européenne et a suivi le processus d’examen par les pairs.  Toutes les mesures nécessaires ont été identifiées et sont mises en œuvre.  En avril 2012, l’Ukraine a entamé les travaux de finition sur l’Unité 4 du site de Tchernobyl qui seront achevés en 2015.  L’Ukraine est un membre fiable et prévisible de la communauté internationale et combat activement le terrorisme nucléaire. 

    Le représentant a réitéré le fait qu’il appartient à chaque État Membre de prendre les mesures nécessaires en matière de sécurité nucléaire. Il a lancé un appel pour qu’ils suivent l’exemple de son pays et a assuré que le système de garanties de l’AIEA et le protocole additionnel restent les normes en matière de sûreté et de sécurité nucléaires.  Ils constituent également un cadre de partenariat et de coopération en matière de technologie nucléaire.

    M. EDUARDO JOSE ATIENZA DE VEGA (Philippines) a expliqué que son pays travaillait avec le Secrétariat pour transformer la centrale nucléaire désactivée de Bataan en un centre de formation régional et international sur le fonctionnement des centrales nucléaires.  Il a indiqué que suite à l’accident de Fukushima, les Philippines avaient contrôlé le niveau de radiation nucléaire dans neuf provinces et partagé ces données avec le Comité scientifique de l’ONU pour l’étude des effets des rayonnements ionisants.  Il a par ailleurs fait savoir qu’un atelier organisé au mois d’août aux Philippines par l’AIEA permettrait au Gouvernement de définir sa position en matière d’énergie nucléaire.

    M. de Vega s’est félicité de l’attention accordée, cette année, par l’AIEA à l’énergie nucléaire pour la production alimentaire, précisant que les Philippines avaient accueilli la Réunion régionale de l’AIEA sur la protection des systèmes de production de riz grâce à la technologie nucléaire (CRIPS).  Grâce à l’appui de l’AIEA, les Philippines ont pu créer un générateur technetium-99 qui permet de faciliter l’accès à la médecine nucléaire.  Le représentant a annoncé que les Philippines accueilleraient, en février 2013, le Forum international sur le contrôle effectif des frontières qui, a-t-il expliqué, mettra l’accent sur le trafic illicite des matériaux nucléaires et radioactifs.

    M. ABDOU SALAM DIALLO (Sénégal) a indiqué que le programme de vérification de l’AIEA demeure fondamental s’agissant des efforts de la communauté internationale visant un monde exempt d’armes nucléaires.  L’Agence doit, à cet égard, continuer de collaborer avec les États concernés dans le cadre du TNP et autres textes, dont ceux instituant des zones exemptes d’armes nucléaires.  Le Sénégal réaffirme son engagement à utiliser les applications pacifiques de l’énergie nucléaire en toute transparence et sur une base sûre et durable.  Le représentant a énuméré les domaines de coopération de son pays avec l’AIEA dont la recherche pour la gestion de l’eau, la productivité agricole, l’élevage, la radioprotection ou encore la lutte contre la malnutrition.

    Le représentant a aussi cité l’accès à une gamma caméra pour la lutte contre le diabète, la thyroïde et des maladies oncologiques, l’appui au Projet de lutte contre la mouche tsé-tsé, la formation des cadres, le transfert de technologie et l’échange d’experts, et l’appui à la maîtrise de l’énergie et la planification énergétique ainsi que le programme de recherche en matière de développement nutritionnel pour la femme.

    M. HUSSEIN HANIFF (Malaisie) a salué l’assistance que l’AIEA apporte aux États dans le développement et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.  Il a constaté avec satisfaction que l’AIEA avait élargi son domaine d’activités depuis quelques années.  Comme d’autres pays en développement, la Malaisie « appuie pleinement l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire en tant que source d’énergie », a-t-il insisté.  À ce sujet, la Malaisie a engagé une réflexion de fond avant de lancer son propre programme d’énergie nucléaire.  Après l’accident de Fukushima, elle veut s’assurer que des normes très élevées sont respectées en matière de sûreté et de sécurité.

    M. Haniff a indiqué que son pays allait participer à la Conférence sur la sûreté nucléaire qui se tiendra à Fukushima à la fin de l’année.  La Malaisie a déjà organisé des manifestations liées à la sécurité nucléaire en matière de transport et de gestion des déchets.   Elle accueillera prochainement un atelier régional sur la radiographie industrielle avec divers bailleurs de fonds.  N’ayant de cesse que de placer la sécurité nucléaire parmi ses priorités, elle a mis en œuvre les dispositions des différents mécanismes internationaux auxquels elle est partie.

    La Malaisie appuie le Programme de coopération technique de l’AIEA, dont elle bénéficie et auquel elle contribue.  Elle plaide pour qu’il soit financé de manière adéquate par le budget ordinaire.  Les utilisations pacifiques de la science et de la technologie nucléaires dans l’agriculture, la biotechnologie, l’industrie, l’environnement et la médecine sont très importantes, a insisté le représentant.  « La recherche, le développement et le partage des connaissances sont essentiels pour assurer un développement durable de la technologie nucléaire », a-t-il ajouté, en indiquant que son pays, qui veut notamment mettre à jour ses systèmes de détection et de traitement en matière oncologique, reconnaît le rôle de l’AIEA, à cet égard.

    Mme BYRGANYM AITIMOVA (Kazakhstan) a estimé qu’il importait d’aligner les normes juridiques internationales avec la réalité des États nucléaires « de facto », afin d’améliorer les mécanismes chargés de gérer le développement de la « puissance nucléaire ».  Elle a également recommandé, sous les auspices de l’AIEA, le contrôle régulier des centrales nucléaires, des systèmes de protection et des plans de secours et d’intervention rapide.

    Mme Aitimova a indiqué que le Kazakhstan avait confirmé par écrit à l’AIEA son intention d’accueillir une banque de l’Agence pour le combustible nucléaire. En outre, Kazatomprom, la société nationale de l’énergie nucléaire, est en train de créer un système verticalement intégré pour établir un cycle complet du combustible nucléaire.  La représentante a aussi expliqué qu’au cours de l’année écoulée, son gouvernement avait ratifié quatre importantes Conventions en matière de sécurité nucléaire et qu’il étudiait en outre un projet de loi qui lui permettrait d’accéder à la Convention de Vienne de 1997 relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires.  Le réacteur nucléaire BN-350 est en cours de désactivation, et un projet est en train d’être mis en œuvre pour convertir le second réacteur de recherche en producteur de radios-isotopes à partir de l’uranium faiblement enrichi, a-t-elle ajouté.

    La représentante a regretté que le règlement de l’AIEA ne permette pas au Kazakhstan de participer au travail de certains de ses organes et a réclamé la prompte mise en œuvre des amendements à l’article VI du statut de l’AIEA.

    M. MOOTAZ AHMADEIN KHALIL (Égypte) a souligné la contribution de l’énergie nucléaire à la production de l’énergie électrique.  Ceci démontre l’exercice du droit inaliénable au développement, à la production et à l’utilisation à des fins pacifiques de l’énergie nucléaire.  À ce sujet, l’Égypte poursuit la mise en œuvre de son programme nucléaire pacifique par la création de sa première centrale nucléaire.  Elle attend beaucoup de sa coopération avec l’AIEA.

    S’agissant du rapport d’activités 2011 de l’AIEA, le délégué a indiqué que la coopération technique en matière de technologie nucléaire est une priorité pour les pays en développement.  À cet égard, il a appelé à l’augmentation des fonds pour financer les activités techniques de l’AIEA.  Il a aussi appelé à l’équilibre dans le financement de toutes les activités de l’AIEA notamment les fonds consacrés à la coopération technique par rapport aux fonds consacrés à la vérification, à la sûreté et à la sécurité sans discrimination.

    Toutes les directives sur la sécurité nucléaire doivent être négociées dans le cadre multilatéral.  Ces mesures ne doivent pas servir à empêcher les pays en développement de jouir de leur droit inaliénable à l’énergie nucléaire.  Le représentant a aussi déclaré que le rôle de l’AIEA dans le domaine de la vérification et de la non-prolifération est étroitement relié à la promotion de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire et à l’appui aux plans de développement.

    Tous les pays du Moyen-Orient ont rejoint le système de garanties à l’exception d’Israël qui reste le seul pays de la région à exercer des activités nucléaires « ambiguës » et à ignorer les résolutions de l’Assemblée générale et de l’AIEA.  Il n’y a pas de doute que cette situation accroît le risque de prolifération nucléaire et empêche d’atteindre l’objectif d’une zone exempte d’armes nucléaires.  L’Égypte souligne l’importance d’une conférence sur cette question en 2012.  Renoncer à une telle conférence nuirait à l’effectivité de la vérification au Moyen-Orient, aux efforts contre la prolifération nucléaire et à la crédibilité du processus d’examen du TNP.  Cela pourrait même conduire à l’échec de la prochaine Conférence d’examen de 2015, a prévenu le représentant qui a souhaité voir l’AIEA jouer un rôle actif au Moyen-Orient dans la mise en œuvre de la Stratégie à moyen terme pour la période 2012-2017.

    M. VITALY CHURKIN (Fédération de Russie) a salué les efforts entrepris par l’AIEA pour renforcer le régime international de non-prolifération et l’utilisation de l’énergie atomique à des fins  pacifiques.  À cet égard, il a souligné le caractère unique du régime de vérification de l’AIEA, avant de se prononcer en faveur de la modernisation des systèmes de contrôle de l’Agence.  Il faut en effet renforcer les engagements des États en se basant sur une « approche objective ».  La Fédération de Russie participe activement aux activités de l’AIEA en tant que bailleur de fonds et appuie ses travaux dans le domaine de la coopération technique pour aider les pays en développement.

    Elle a présenté une initiative en vue d’élaborer une infrastructure planétaire de l’énergie atomique qui permette de garantir aux États membres du TNP respectant leurs obligations un accès sans entraves aux effets bénéfiques de cette énergie utilisée à des fins pacifiques.  En outre, la Fédération de Russie a créé un centre régional d’enrichissement de l’uranium, avec l’Ukraine, le Kazakhstan et l’Arménie, et elle invite d’autres États à se joindre à ce projet.

    Soucieux de tirer des enseignements de l’accident de Fukushima, le représentant a dit qu’il fallait combler des lacunes dans le cadre juridique international en matière de sûreté nucléaire.  Il est important d’assurer un niveau très élevé de sécurité et de ne pas accepter que des acteurs non étatiques puissent commettre des actes de terrorisme nucléaire.  La Fédération de Russie a ainsi ratifié les Conventions relatives à la lutte contre les actes de terrorisme nucléaire et à la protection physique des matériaux nucléaires.  Elle considère que l’AIEA doit jouer un rôle central pour coordonner les efforts des États et trouver des solutions en matière de non-prolifération.

    M. JOHAN KELLERMAN (Afrique du Sud) a indiqué que l’appui de l’AIEA aux pays en développement reste indispensable pour atteindre les OMD dans les domaines de l’agriculture, des ressources en eau, de la santé et de l’environnement.  L’Afrique du Sud offre des formations en médecine, en radiologie et en renforcement des capacités dans la médecine nucléaire en Afrique.  Le pays vise la création d’un centre sous régional de traitement du cancer.

    La sécurité dans l’approvisionnement énergétique est devenue une préoccupation mondiale.  La politique de l’Afrique du Sud en matière d’énergie nucléaire vise à une expansion significative de cette énergie d’ici à 2030, comme en témoigne le Plan intégré pour la période 2012 à 2030.  L’Afrique du Sud travaille donc étroitement avec l’AIEA qui est d’ailleurs invitée à venir évaluer les risques et assurer le succès du programme nucléaire sud-africain.

    M. MOHAMMAD KHAZAEE (République islamique d’Iran) a affirmé que la science nucléaire, « une des avancées les plus grandes de l’humanité », devait être mise au service du bien-être de toutes les nations.  Au regard de ses nombreuses applications pacifiques, a-t-il prédit, le développement et l’usage croissant de l’énergie et de la technologie nucléaires n’iront qu’en s’intensifiant.  L’exercice du droit inaliénable à la science, à l’énergie et à la technologie nucléaires ne peut être suspendu ni limité, par quelque organe que ce soit et sous quelque circonstance ou prétexte que ce soit.  Le représentant a insisté sur la nécessité pour l’AIEA de respecter, le plus strictement possible, les principes d’impartialité et de professionnalisme.  Il faut, a-t-il affirmé, mettre un terme à toute interférence dans ses activités, notamment son processus de vérification car cela met son autorité en péril ainsi que la crédibilité du TNP.

    M. Khazaee a regretté l’approche « discriminatoire, sélective, hautement restrictive et politiquement motivée » des pays développés parties au TNP en matière de coopération nucléaire.  Il s’est dit préoccupé par le fait qu’aucune pression n’est exercée contre les États qui ont choisi de ne pas adhérer au TNP.  Il a pointé du doigt l’appui accordé par les États-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni et la France au régime israélien qui, a-t-il avancé, est doté d’un des stocks d’armes nucléaires le plus important au monde.

    Tout en étant extrêmement fier d’exercer son droit inaliénable à un usage pacifique de l’énergie nucléaire, l’Iran, a enchaîné le représentant, est fermement engagé à honorer ses obligations juridiques.  Ses activités nucléaires, a-t-il assuré, sont et ont toujours été exclusivement pacifiques.  Quant aux « prétendues études » sur le programme nucléaire iranien évoquées dans le rapport de l’AIEA, le représentant a pointé du doigt les « informations et les graphiques falsifiés » qui expliquent d’ailleurs pourquoi l’AIEA n’est pas « autorisée » à soumettre le rapport à l’Iran.  Comme « presque toutes les informations ont été fournies par le régime israélien et son grand patron, on peut facilement déduire que ces informations sont aussi crédibles que le gribouillis exhibé ici même, en septembre, par le célèbre Premier Ministre du régime sioniste ».

    Mme FORTUNA DIBACO (Éthiopie) a fait remarquer que son pays bénéficiait des activités de l’AIEA dans le cadre du Programme de coopération technique.  Cet appui a permis à l’Éthiopie de développer de « modestes capacités », en particulier pour contrôler les mouches tsé-tsé dans les régions du sud de la vallée du Rift et pour traiter le cancer.  Toutefois, a-t-elle regretté, son pays est loin d’une utilisation maximale des technologies transférées.  Elle a par conséquent appelé l’Agence à renforcer son soutien dans ces domaines.  La représentante a souligné l’importance de l’appui de l’AIEA pour garantir la sécurité alimentaire et l’énergie, grâce à des technologies nucléaires.  Elle a assuré l’AIEA de son engagement en faveur de l’utilisation à des fins pacifiques de la science atomique pour le bien-être de l’humanité.

    M. KHALIL UR RAHMAN HASHMI (Pakistan) a partagé l’évaluation de l’AIEA selon laquelle l’énergie nucléaire continue d’être une source d’énergie alternative viable, sûre et durable, malgré les préoccupations du public après l’accident de Fukushima.  Le Pakistan, a-t-il assuré, honore ses obligations en matière de sécurité nucléaire, ce qui a été unanimement reconnu, l’année dernière, par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA, a rappelé le délégué.  Il a invité tous les États du monde à remplir leurs obligations internationales pour garder la crédibilité du régime des garanties.  L’AIEA doit être vue comme impartiale, efficace et professionnelle.  Il faut corriger la perception qui la voit comme « un chien de garde ».  Son rôle de promoteur de l’utilisation pacifique de la science nucléaire doit être souligné.

    Durant les cinq dernières décennies, la Commission de l’énergie atomique du Pakistan s’est engagée dans l’exploitation de la technologie nucléaire pour le développement du pays.  Dans le domaine de la santé par exemple, 18 centres de médecine nucléaire ont été construits ainsi que des centres de recherches agricoles utilisant les technologies nucléaires.  L’énergie nucléaire est également une priorité au Pakistan.  Le pays prévoit d’augmenter sa production d’électricité de 750 MWs à 8 800 MWs en 2030.  En plus des trois centrales en activité, deux autres seront opérationnelles d’ici à 2016.  Les centrales nucléaires du Pakistan sont garanties par l’AIEA, et le pays attache une importance particulière au fait que son programme se fasse de manière transparente et sûre.

    La sécurité nucléaire est à la fois un défi mondial et une responsabilité nationale.  Le Pakistan est en train de mettre en œuvre avec l’AIEA le Plan d’action sur la sécurité nucléaire qui peut servir de modèle aux autres États.  Le Pakistan a aussi souscrit au Code de conduite de sûreté et de sécurité des sources radioactives de l’AIEA et à la base de données sur les trafics illicites.  Enfin, le Pakistan a mis en œuvre le concept du berceau à la tombe, conformément aux séries de documents de l’AIEA sur la sécurité nucléaire.

    M. DONGIK SHIN (République de Corée) a rappelé la tenue, en mars 2012 à Séoul, du deuxième Sommet sur la sûreté nucléaire qui, a-t-il indiqué, a permis de s’accorder sur des mesures de prévention du terrorisme nucléaire et radiologique, tout en soulignant le rôle central que joue l’AIEA en matière de renforcement du cadre international de sûreté nucléaire.  Le représentant s’est félicité de la tenue prochaine, en juillet 2013 à Vienne, de la Conférence internationale de l’AIEA sur la sûreté nucléaire.

    Il a réaffirmé que le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) est un sujet de préoccupation grave.  Il s’est inquiété des déclarations de ce pays sur ses activités d’enrichissement de l’uranium et la construction d’un réacteur d’eau ordinaire.  Il a souligné que ces activités se faisaient en violation des résolutions 1718 et 1874 du Conseil de sécurité et a rappelé la résolution sur la « mise en œuvre de l’accord sur les normes de garanties du TNP entre l’Agence et la RPDC », adoptée par consensus cette année lors de la cinquante-sixième Conférence générale de l’AIEA.

    Il a engagé la RPDC à adhérer pleinement au TNP et à coopérer avec l’Agence pour assurer une mise en œuvre pleine et effective des accords de garanties.  La résolution de l’AIEA, a-t-il souligné, réaffirme le consensus de la communauté internationale selon lequel la RPDC ne peut accéder au statut d’État doté de l’arme nucléaire.  Quelle que soit sa politique nucléaire, a-t-il ajouté, la RPDC doit réaffirmer son engagement en faveur de la dénucléarisation et de la Déclaration conjointe de 2005 des Pourparlers à six.

    M. ADAM A.M. TARBAH (Lybie) a salué « l’effort sincère » réalisé par l’AIEA pour lutter contre la non-prolifération et promouvoir le savoir scientifique au service des causes humanitaires.  Il a reconnu le rôle central de l’Agence en matière de vérification et de contrôle, et pour ce qui est de l’assistance technique.  Le délégué a souligné « le droit égal de tous les États d’acquérir et d’utiliser l’énergie atomique à des fins pacifiques ».  En même temps, il faut que les États s’engagent à se soumettre aux contrôles de l’AIEA.  Par ailleurs, il a estimé que la communauté internationale devait « faire pression sur Israël » pour l’engager à adhérer le TNP.  Enfin, a-t-il assuré, la Lybie est désireuse de développer des partenariats avec l’AIEA de façon transparente.

    Explication de position sur la résolution relative au Rapport de l’AIEA (A/67/L.3)

    Le représentant de la République populaire et démocratique de Corée (RPDC) a estimé que le rapport de l’AIEA était loin d’être exact et fiable et surtout très éloigné des réalités fondamentales de la péninsule coréenne.  Il a refusé à l’AIEA le droit d’intervenir sur la question nucléaire de la péninsule, la RPDC n’étant pas partie au TNP ni membre de l’AIEA.  Mon gouvernement, a-t-il rappelé, a coupé ses relations officielles avec l’Agence à cause de l’« attitude inappropriée » de cette dernière qui, a-t-il accusé, a pris position pour les États-Unis, en toute partialité.  Les États-Unis, a accusé le représentant, n’ont pas hésité à multiplier leurs menaces et aujourd’hui, la situation est « au bord de l’explosion ».  « On ne sait pas quand la guerre éclatera et les Pourparlers à six sont devenus une instance sans vie. »

    En suivant aveuglement la position des USA, a enchaîné le représentant, l’AIEA a rendu particulièrement difficile tout règlement de la question nucléaire dans la péninsule coréenne.  Pour résoudre un problème, a-t-il avancé, il faut se fonder sur des analyses objectives et conformes à la réalité car la situation de la péninsule coréenne était le résultat de la politique américaine qui ne cesse de considérer la RPDC comme un « État hostile ».  Les exercices militaires des États-Unis en République de Corée ont été sans précédent cette année, et la RPDC n’avait pas d’autres options que de devenir un État nucléaire pour protéger sa population.  « La dissuasion est un outil très précieux pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région. »

    Droits de réponse

    Le représentant de la République populaire démocratique de Corée a rejeté la remarque du Japon selon laquelle l’arme nucléaire dans son pays serait « une menace pour le sud de l’Asie ».  Il a retourné le compliment en affirmant qu’en « quelques heures, le Japon peut créer une arme nucléaire » car il a « un accord secret » avec les États-Unis.  Le représentant a aussi répliqué à la République de Corée que l’arme nucléaire de la RPDC était une réponse aux menaces et au « chantage » d’un pays qui pays continue en outre de bénéficier du parapluie nucléaire des États-Unis.

    Le représentant du Japon a répondu que son pays adhérait au respect des trois principes de non-prolifération des armes nucléaires sur son territoire.  Il a réitéré l’engagement du Japon pour un monde exempt et affirmé qu’il maintient une politique orientée vers la défense, ce qui ne menace aucun pays.  Aucun élément ne saurait étayer le fait que le Japon a autorisé l’entrée d’armes nucléaires américaines sur son territoire ou dans ses eaux territoriales.  L’utilisation pacifique de l’énergie atomique par le Japon a été confirmée par l’AIEA.

    Le représentant de la RPDC a qualifié les arguments du Japon de « couverture politique » d’un pays « qui se rêve en puissance militaire » et crée à cette fin des différends territoriaux avec ses voisins, notamment la Fédération de Russie et la Chine.

    Le représentant du Japon s’est réservé un droit de réponse, « lorsque l’occasion se présentera », aux allégations sans fondement de la RPDC.

    *   ***   *

    À l’intention des organes d’information • Document non officiel


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires