• Viande de corrida et pauvres

    Dans ce pays, tout est permis. L'abject dépasse l'imagination.
    Outre la pratique arriérée et cruelle de la tauromachie, voilà que la viande serait bonne pour les pauvres.
    Je serais curieux de savoir si tous ces barbares de la tauromachie acceptent de manger la viande de leurs victimes les taureaux. Quoi que ! Les charognards ne sont pas si regardants sur la provenance de la viande. Alors que le milieu de la tauromachie bouffe de cette M...., c'est leur problème.
    Il est urgent d'abolir de telles pratiques inhumaines, surtout dans un pays comme la France qui prétend donner des leçons d'humanité.
    Parfois, j'ai honte d'être français.
    Gaulois. 

    Photo prise à Chateaurenard le 14 juillet 2012

    Infos et retentissement médiatique ici : http://www.flac-anticorrida.org/viande-malsaine/

     


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  • Ethylotest

       

     

     

     

     

    Alcootest, c'est bien, mais Éthylotest, c'est mieux, plus sérieux, plus scientifique ! L'automobiliste de toute façon n'a que ce seul choix d'interprétation de la chose devenue obligatoire dans son véhicule.

    Voilà une nouvelle mesure – encore une - de plus complètement débile, n'en déplaise à ses défenseurs.  Avez-vous remarqué que les propositions adoptées ou envisagées par l'ancien gouvernement sont reprises par le nouveau. Cela fait sans doute partie du changement.
    C'est en tout cas une opération commerciale rentable pour les entreprises et l'état. Après le gilet et le triangle, les sociétés vous proposent des éthylotests électroniques à des prix pouvant atteindre 100 € ! Quand à l'état, il attend l'usager au tournant.

    http://www.google.fr/#q=Alcootest&hl=fr&prmd=imvnsa&source=univ&tbm=shop&tbo=u&sa=X&ei=0ncTUPzhJoWc0AWjl4HABQ&sqi=2&ved=0CH0QzAMwAg&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_qf.,cf.osb&fp=8515f012e86c2350&biw=1024&bih=599

    Bientôt, il faudra une remorque derrière votre véhicule pour charrier tout ce qui devient obligatoire, à moins de sacrifier les places passagers. Vous pensez que j'exagère, mais avouez que la coupe est pleine et que l'automobiliste n'a jamais été autant vache à lait, sous prétexte de sécurité. Le paradoxe, comme souvent est que tout le monde râle contre ces mesures, mais se précipite chez le marchand du coin et s'inquiète de l'indisponibilité. 

    L'efficacité de l'alcootest n'a de raison seulement dans l'esprit des technocrates. Imaginez une sortie de boîte. Faut-il croire sérieusement que celui ou celle qui en sort éméché va souffler dans le « pipo » et rester sagement dans son véhicule « Cuver » son trop plein jusqu'à un taux d'alcool raisonnable ? Quand bien même il s'auto-contrôle, ce dont je doute, il va passer outre le taux dépassé et prendre la route. Il faudra bien sûr prévoir au moins deux alcootests car si vous venez d'utiliser celui en votre possession, par exemple en sortie de boîte et que la maréchaussée « Zélée » vous contrôle, elle exigera un appareil « vierge ».
    Pour ce qui est de l'efficacité et la fiabilité des alcootests, ils sont périmés au bout de deux ans. L'été, leur efficacité est encore plus aléatoire avec les températures élevées dans l'habitacle du véhicule. Vous pouvez fort bien avoir une lecture correcte de votre taux d'alcoolémie, alors qu'en réalité vous le dépassez sans le savoir ! Imaginez la suite.
     
    Les pouvoirs publics se soucient nullement de l'alcoolisme hors circulation.
    Vous me direz et il ne faut pas le nier, que l'alcool au volant est dangereux pour les autres usagers à cause des risques d'accidents. Certes, mais l’alcoolique est souvent plus dangereux chez lui envers sa famille et il est autrement plus mortel. Mais là, il ne rapporte rien, au contraire il engendre, outre les milliers de morts chaque année, des dépenses énormes. Et oui, là il n'y a pas d'argent à prendre.
    L'automobiliste est tout naturellement devenu le coupable potentiel qui doit payer, toujours payer, même s'il ne commet pas d'infraction.
    L'hypocrisie de l'état est sans limite. Il n'est que de constater la politique du tabac. ( Voir à ce sujet mon premier article dans la même rubrique )

    Noublions pas que par dessus le marché, l'éthylotest est polluant :
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/robin-bois-ethylotest-gestion-dechet-16227.php4#reactions-form

    Gaulois.


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  • L'Uranium Olympique

    Mais que cache donc ce titre ? Bon sang, mais c'est bien sûr ! A-RE-VA !

    AREVA qui s'incruste partout et qui est l'un des principaux piliers de la secte nucléocrate.

    En terme de mélange des genres, difficile de faire pire.

    En tout cas chapeau à Stéphane Lhomme pour son roman plus vrai que vrai.

    - Un athlète français inconnu va-t-il triompher lors du 800 mètres des Jeux olympiques de Londres ?
    - La Fédération française d'athlétisme va-t-elle renoncer à son sponsor atomique Areva ?
    - Qui est la nouvelle "première dame de France", ministre des Sports et du Rayonnement de la France ?
    - Les champions du sport français vont-ils prendre position pour ou contre leurs sponsors ?
    - Les footballeurs "grévistes" de la coupe du Monde 2010 vont-ils laver leur honneur à Londres ?
    - Le Comité international olympique va-t-il menacer d'exclure la France des Jeux olympiques ?

    http://uranium.olympique.free.fr

    Bonne lecture.

    Gaulois.

     


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  • « À Fukushima, les leçons de Tchernobyl sont ignorées »

    Malgré tous les efforts de la secte nucléaire et des grands médias à la botte pour cacher la vérité, des personnalités se lèvent pour dévoiler la situation au Japon.

     Gaulois.

     Par Michel Fernex le 24/07/2012 à 05:00

    Propos recueillis par Élisabeth Schulthess
    http://www.lalsace.fr/actualite/2012/07/24/michel-fernex-a-fukushima-les-lecons-de-tchernobyl-sont-ignorees



    Dr Michel Fernex : « Les études scientifiques en cours montrent qu’il y a autant de dommages génétiques dans les secteurs contaminés de Fukushima que de Tchernobyl. » Archives Thierry Gachon

    De retour d’un voyage de dix jours au Japon, le Dr Michel Fernex dénonce mensonges et silences qui mettent en danger les populations contaminées par la catastrophe de Fukushima.
    Que retenez-vous de vos échanges avec des professeurs de la faculté de médecine de Fukushima ?

    J’ai pu rencontrer quatre professeurs de cette université, en cardiologie, urologie, médecine interne et ophtalmologie. Des médecins qui semblent tout ignorer des affections liées à la contamination. Ils étaient très surpris de voir apparaître chez des sujets jeunes des infarctus du myocarde, du diabète, des maladies des yeux. Je leur ai parlé des travaux du professeur Bandajevsky, de Gomel, en collaboration avec l’institut indépendant Belrad, auprès des populations touchées par Tchernobyl. Ces études ont mis en évidence les liens entre contamination, notamment par le Césium 137, et ces pathologies.

    Directive a été donnée à l’université de Fukushima de ne pas parler de nucléaire. Seul un jeune professeur d’écologie tente des études sur les conséquences de la catastrophe sur les enfants. Il subit des menaces. La majorité des universitaires sont disciplinés, ils ferment les yeux pour sauver leur carrière : c’est très grave. Un pays aussi fort en recherche que le Japon devrait approfondir les études sur les altérations génétiques induites par la contamination et développer des antimutagènes pour réduire les anomalies génétiques qui se transmettront de génération en génération.

    Des maladies de la thyroïde apparaissent déjà, mais les cancers ont un temps de latence qui fait qu’ils ne séviront que dans quatre ans, tout comme les cancers du cerveau chez les enfants et plus tard chez les adultes. Le nombre de bébés de faible poids à la naissance augmente. Le nombre de naissances de filles baisse de 5 % parce que l’embryon féminin est plus vulnérable. L’évolution des maladies du nouveau-né et du mongolisme est encore gardée secrète.

    Comment les populations des régions contaminées vivent-elles aujourd’hui ?

    J’ai rencontré des femmes réfugiées à Kyoto qui n’ont pas été informées des risques, ni des précautions à prendre, qui ne recevaient pas de nourriture propre. Dans la ville de Fukushima, les gens restent enfermés dans les maisons, ne jardinent plus. La radioactivité est excessive, même dans les cours d’école décapées. Le gouvernement veut renvoyer des familles actuellement à l’abri des radiations dans leurs quartiers d’origine encore très pollués.

    Dans les campagnes, des petits paysans qui vivent en autarcie se nourrissent de riz contaminé. Un riz qui n’est plus vendable. Les paysans sont ruinés. Ils auraient besoin de pectine pour bloquer l’absorption des radionucléides et accélérer leur élimination.

    De la pectine de pomme ?

    L’expérience acquise au Belarus montre que des cures de trois semaines de pectine de pomme vitaminée permettent de diminuer la charge de césium, donc de diminuer les dommages aux tissus. Ces cures peuvent être renouvelées tous les trois mois et doivent s’accompagner de mesures de précaution dans le choix et la préparation de la nourriture pour protéger notamment les enfants. Les autorités japonaises n’ont pas fait ce travail d’information et de prévention. En revanche, la traduction en japonais du Petit guide pratique d’une radio-protection efficace, écrit par Vladimir Babenko, de l’Institut Belrad, a été très vendue au Japon.

    Autrement dit, les leçons de Tchernobyl n’ont pas été entendues par les autorités ?

    Non. Après la catastrophe, il n’a pas été distribué d’iode stable dans les trois jours. C’est une faute grave de ne pas prendre cette mesure de prévention simple pour éviter les maladies de la thyroïde et les souffrances. L’évacuation a été retardée, comme à Tchernobyl. Au-delà de 30 km, il n’y a pas eu d’évacuation et les gens partis volontairement ne seront pas indemnisés. Les règles internationales de protection radiologique n’ont pas été respectées : les doses admissibles de radioactivité ont été rehaussées, même pour les enfants qui sont pourtant cent fois plus sensibles aux rayonnements ionisants que les adultes. Les autorités soviétiques avaient refusé de franchir ces limites de doses. Les autorités japonaises ont accepté, sous l’influence du lobby de l’atome représenté par l’AIEA [Agence internationale de l’énergie atomique], venue sauver l’industrie nucléaire plutôt que les populations. Et l’OMS était complètement éteinte.

    Des dosimètres ont pourtant été distribués aux enfants ?

    Le dosimètre donne une idée de l’irradiation externe, et non de la charge en radionucléides artificiels dans l’organisme. Les rayonnements internes chroniques sont dix fois plus pathogènes que les doses externes. Il faudrait régulièrement mesurer cette contamination interne et conseiller les familles sur la façon de vivre, de manger, de s’habiller en zone contaminée. Ce n’est pas fait. C’est criminel.

    Qu’est-ce qui vous a amené à aller à Fukushima ?

    Mon impertinence. Il y a quelques mois, suite à la lecture d’un article du journal japonais Mainichi Daily News, j’avais envoyé un long article pour répondre point par point à des affirmations que j’estime fausses. Ma réponse a été publiée en entier et a fait le buzz au Japon au point que des Japonais, en particulier des associations de victimes, m’ont invité à faire une tournée de conférences. J’ai pu mesurer combien le lobby nucléaire est actif pour relancer les réacteurs alors que les victimes sont abandonnées.

    LIRE Après l’accident atomique, Guide pratique d’une radio-protection efficace, par Vladimir Babenko, Éditions Tatamis. Les articles du Dr Fernex et de nombreux autres scientifiques sur le site internet : http://enfants-tchernobyl-belarus.org

    le 24/07/2012 à 05:00 par Propos recueillis par Élisabeth Schulthess

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    A consulter absolument :

    Un rapport en cours de traduction de la Commission indépendante sur la catastrophe nucléaire de Fukushima

    http://fukushima.over-blog.fr/article-rapport-de-la-commission-independante-sur-la-catastrophe-nucleaire-de-fukushima-la-verite-devoilee-108417997.html







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  • La préfète voleuse

    Qui peut être assez naïf pour croire qu'un préfet ne peut voler.
    Pour qui se prennent-ils, ces représentants de l'état théoriquement irréprochables ?


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il paraît que cette préfète a été condamnée trop durement. Ah bon ? Depuis quand les hauts fonctionnaires auraient le droit de voler en toute impunité ?
    Des droits, ils en ont déjà beaucoup trop. Pour une fois, la justice n'a pas trop fait la distinction entre le riche et le pauvre. Bien sûr, certains vont crier à la vengeance politique ; préfet de droite condamné ( en appel ) sous le nouveau régime de gauche. Sans doute mais le vol est qualifié et les meubles volés qui ne sont ni de droite, ni de gauche, font partie du patrimoine national, le contribuable.

    La justice ferait bien de s'intéresser d'un peu plus près à toutes les exactions, vols, détournements de biens publiques et abus de toutes sortes perpétrés par les haut-fonctionnaires et politiques.

    Gaulois.

     


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  • Nouvelles de Fukushima et pétition

    Je transmet ce message de Pierre Fetet. Merci de transmettre à votre tour en direction de vos réseaux.

    Gaulois.

    Malgré le cinéma de Tepco qui vient de retirer deux assemblages neufs de la piscine de l’unité 4, la menace n’a pas changé, elle est toujours maximale : les 1533 assemblages restants sont toujours à la merci d’un effondrement du bâtiment ou d’une fuite en cas de séisme violent. Et ce danger va perdurer encore durant 1 an et demi dans le meilleur des cas, mais plutôt 2, voire 3 ans en réalité tant la tâche de transférer le combustible est complexe.

    Etant donné la réponse du l’ONU aux organisations japonaises, j’ai pensé qu’il ne fallait surtout pas abandonner le combat. C’est pourquoi j’ai lancé une pétition voilà 2 semaines afin d’exiger de l’ONU la création d’une équipe scientifique internationale pour gérer spécifiquement le problème de la piscine 4.

    A l’heure où j’écris, 6356 signatures ont été récoltées. Si vous jugez utile de la faire circuler dans vos contacts et vos réseaux, je vous mets les liens vers les deux versions désormais disponibles (français et anglais).

    Merci d’avance !

    Pierre Fetet

    Argumentaire et pétition en français :

    http://fukushima.over-blog.fr/article-appel-urgent-pour-eviter-une-nouvelle-catastrophe-nucleaire-mondiale-107834979.html

     
    Argumentaire et pétition en anglais :

    http://fukushima.over-blog.fr/article-an-urgent-appeal-to-avoid-another-global-nuclear-disaster-108329137.html

     
    Lien direct vers la pétition :

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Appel_urgent_pour_eviter_une_nouvelle_catastrophe_nucleaire_mondiale/?cfWvucb

     


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  • Bilan de santé

    J'aime bien ce billet. Même si c'est sommaire, il pose assez bien les problèmes de la santé en France.

    Je ne voudrais pas être mauvaise langue, mais il est de loin bien plus facile de trouver un policier q'un médecin ou assimilé. D'ailleurs, l'avez-vous remarqué ? Il y a de plus en plus de flics et de moins en moins de médecins. Inutile de les chercher, ils sont concentrés sur la région parisienne et le sud de la France, au soleil.

    Question de choix personnel, m'a rétorqué un jour en 1991 un lieutenant de gendarmerie, à l'occasion d'une manifestation de défense d'une maternité en voie de fermeture.....

    Gaulois avait la mauvaise idée d'avoir une rage de dents il y a 3 ans pendant le week-end des Rameaux. Mal lui en pris, c'est le cas de le dire. La plupart des dentistes étaient en congé. Deux ont répondus que n'étant pas suivi par eux, ils ne pouvaient pas .... !

    Enfin Gaulois trouve un dentiste qui accepte de le prendre à son cabinet. Mais après l'examen de la dent en cause, il faut l'arracher. Ce que le dentiste stagiaire, en remplacement du dentiste attitré, tente en vain. La mâchoire en compote, Gaulois se précipite chez son médecin traitant qui, après avoir encaissé la ultra-courte consultation, prend contact avec la clinique dentaire au Mans. Ouf, la dent sera enfin arrachée.

    La rage de dent a commencé le vendredi du week-end des rameaux et la dent arrachée en milieu de semaine qui suivait Pâcques ! Entre temps, deux consultations complètement inutiles aux urgences de l'hôpital local, sans même indiquer un cabinet dentaire. Une consultation chez le dentiste stagiaire ainsi que le médecin traitant et enfin la note de la clinique dentaire. Sans parler des déplacements estimés au total à 300 km.

    Vous croyez que Gaulois a une dent contre les dentistes ? !

    Gaulois.     

       


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  •  La mésange solidaire

       Il faut croire que les animaux sont parfois solidaires des actions pacifiques des humains.

    Cette mésange semble dénoncer elle aussi le paradoxe AIEA - OMS

    Si j'ose dire, un soutien de taille pour les personnes qui se relaient à la vigie devant l'OMS ( Voir les articles précédents de cette même rubrique ) 

    Un peu de sérénité dans ce monde brutale ne fait pas de mal.

    Gaulois.



     

     


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  • Fukushima et Tchernobyl – Mythe et réalité

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    Petite précision sur l'article posté hier et qui précède celui-ci.

    L' AIEA, dans ses communiqués et bulletins ne parle jamais de la conférence internationale des Nations unies sur la catastrophe de Tchernobyl, tenue du 20 au 23 novembre 1995, à Genève. Pourtant, sur la table de cette conférence étaient déposés 700 rapports alarments de scientifiques sur les conséquences de la catastrophe. Rapports qui n'ont jamais été publiés. Il en a été de même pour la conférence de Kiev en 2001...

    L'AIEA censure tout ce qui ne lui convient pas et qui dérange sa politique de prolifération du nucléaire à travers le monde.

    - - - - - - - - - -

    Trois scientifiques, que je n'hésite pas à qualifier de criminels, s'expriment dans Cette vidéo qui montre de manière spectaculaire la désinformation pratiquée par la secte nucléaire. Ceux-là devraient être plongés dans la piscine du réacteur de la centrale de Fukushima Daïchi
    Faut-il le préciser, la communauté des scientifiques indépendants est soigneusement écartée de tous débats officiels. Quand ils ne sont pas brimés, emprisonnés.
    Gaulois.

    http://www.dailymotion.com/video/xs0w7m_fukushima-et-tchernobyl-mythe-et-realite-26-03-2012_tech
    sous-titrage en français

    Toujours et encore la propagande, cette fois en direction des collèges japonais :

    http://www.dailymotion.com/video/xs5vw1_les-eleves-de-tokyo-apprennent-a-vivre-avec-la-radioactivite-12-10-2011_

    Sous titrage en français.




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  • Du Rêve en directe de la secte nucléaire

      Je vous invite à lire ce bulletin de l'AIEA ( Agence Internationale à l'Energie Atomique ).
    Sa lecture nous  plonge dans l'antre de la secte nucléaire qu'est cette institution Onusienne.
    Il ne s'agit rien d'autre qu'une provocation insoutenable, dans une célébration macabre de la magie de l'atome par un monde de fous.
    Alors que résonne à toutes volées les tocsins de Tchernobyl et Fukushima.
    Gaulois.

     

     

     http://www.iaea.org/Publications/Magazines/Bulletin/Bull393/French/39304781225_fr.pdf


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  • Lien sur le nucléaire

    Voici un autre lien dont le nom est sans équivoque. Il fait le tour de l'actualité sur le nucléaire.

    http://www.scoop.it/t/le-cote-obscur-du-nucleaire-francais

    Gaulois.

     


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  • Selon que tu seras puissant ou misérable


    Ou fraude qui peut !


    Vous ne trouvez pas que ces deux petits articles collent bien à la définition ?
    Pourtant, j'avais entendu dire qu'un ancien président devenait un citoyen ordinaire. J'ai probablement mal compris. Ce qui est certain, c'est que cette «  Fraudeuse » ne sera jamais présidente de la république.
    Gaulois.


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  • Nouvelles du Japon

    Les nouvelles du village nucléaire mondial

    Publié le 4 juillet 2012

    http://gen4.fr/2012/07/les-nouvelles-du-petit-monde-du-nucleaire.html/

    Japon :

     

     

     

     

     

    Les unités n°. 3 et 4 de la central d’Ohi au Japon

    A Ohi, les choses ne se passent pas précisément comme le village nucléaire Japonais l’avait envisagé : l’unité n°. 3 devait se voir raccordée au réseau aujourd’hui mais – allez imaginer cela ? – le matériel fait décidément de la résistance, la turbine principale a ainsi récemment rencontré des problèmes de vibrations retardant d’autant la mise en production, même si le réacteur n°. 3 a bien re-divergé (1) dimanche matin.
    Le redémarrage « officiel » de l’installation n°. 3 est maintenant fixé au jeudi 5 juillet, à moins que de nouveaux incidents / alarmes ne prolongent à nouveau ce délai. Une vingtaine d’alarmes différentes ont en effet résonné depuis le 16 juin lors de cette opération de « redémarrage » de l’unité n°. 3 d’Ohi, ce qui prouve bien que l’énergie nucléaire est loin d’être disponible instantanément et contrôlable à 100%.

    Environ 700 manifestants barrent l’accès au site d’Ohi le 1er juiillet 2012
    Durant ce temps, les manifestations anti-nucléaires se poursuivent au Japon avec quelques centaines de manifestants qui ont bloqué dimanche la route d’Osaka à Ohi, et un millier de personnes qui ont de nouveau manifesté contre le nucléaire dans le centre de Tokyo, 48 heures après la démonstration géante de vendredi ayant rassemblé 200.000 manifestants devant la résidence de M. Noda.
    Apparemment indifférentes à ces réactions populaires locales ainsi qu’aux sondages qui établissent que plus de 70% des Japonais sont opposés au redémarrage précipité des réacteurs nucléaires du pays, les autorités Japonaises envisagent de redémarrer la tranche n°. 4 d’Ohi vers le 17 juillet ainsi que la très dangereuse unité de production de Kashiwazaki-Kariwa, exploitée par le sinistre opérateur TEPCO, au début de l’année 2013.
    Pour conclure sur l’épineux sujet d’Ohi, deux éminents professeurs de sismologie Japonais (3) ont récemment averti que : « Le Japon était en train d’ignorer les leçons sécuritaires exprimées l’année dernière » en redescendant de plusieurs niveaux sur les beaux discours sécuritaires ayant suivi la catastrophe de Fukushima-Daiichi. D’après les scientifiques, l’industrie électronucléaire continue de largement sous-estimer le risque sismique et les sismologues de la NISA semblent manifestement tout sauf neutres dans ce dossier.
    Pendant ce temps, à Fukushima-Daiichi, la situation du refroidissement de la piscine n°. 4 reste précaire, l’opérateur TEPCO ayant du finalement installer un nouvel équipement d’alimentation électrique des unités de refroidissement, les unités mobiles primaire et secondaire (2) ayant refusé de fonctionner durant plus de 30 heures (3) ; la température de la piscine n°. 4 était alors passée de 33° à 43° C en une trentaine d’heures soit une élévation de température d’environ 0.33° / h.

     

     

     

     

     

    1.33 µSv/h à Minamisoma, ex-zone « rouge » réouverte aux visites des ex-résidants

    Sur le terrain de la contamination, une famille évacuée de Minamisoma raconte son calvaire et précise que : « La décontamination ne semble mener nulle part« . La famille est autorisée à retourner chez elle de manière provisoire (5), ce qui leur permet de malheureusement constater que les niveaux de radioactivité sont toujours extrêmement élevés, plus de 15 mois après l’accident.
     
    USA : au Japon (et ailleurs) les preuves de la contamination se trouvent dans les filtres à air
    Les Japonais, ainsi que toutes les autres personnes ayant des doutes sur la contamination de la zone dans laquelle elles vivent / travaillent / se déplacent se trouvaient confrontées à l’épineux problème suivant : comment vérifier la présence ou l’absence de niveaux élevés de contamination radioactive dans leur habitation / bureau / voiture ?

     

     

     

     

     

    Les différents filtres testés par KI4U

    Jusqu’à très récemment encore, le problème n’avait pas de réponse : les autorités Japonaises vous envoyaient paître avec vos échantillons et faire analyser ces filtres par des sociétés privées était hors de prix.
    Depuis peu, la société Américaine KI4U (6) offre l’expertise gratuite des filtres d’habitacle de voiture, de climatiseur fixe ou mobile et autres filtres HEPA… Il suffit de cliquer dur le bouton « Get Tracking Code » en bas de cette page pour recevoir gratuitement un numéro d’expédition valable pour le transport de votre filtre vers les labos de KI4U et leur analyse radiologique. Les résultats vous parviendront généralement dans un délai de 7 jours après la réception du filtre.



    BN’s SAM940 « Defender »
    Les filtres expédiés seront testés à l’aide d’un SAM940 qui permet de détecter rapidement les niveaux de contamination et l’analyse des radionucléides éventuels retenus dans votre échantillon. L’appareil permet de détecter des concentrations anormales d’Iode-131, de Césium-137, de Plutonium-239, de Cobalt-60, de Potassium K-40 (pour étalonnage).
    Si vous souhaitez que les filtres analysés vous soient retournés, KI4U vous demandera pour la réexpédition.
    Et si vous vous demandez : « mais pourquoi offrent-ils ce service ? » Nous répondrons que les gens de KI4U sont curieux de connaître la situation radiologique réelle des différents coins du monde, qu’ils disposent du matériel, des équipes et du temps nécessaires et surtout, surtout, qu’ils disposent de toute l’indépendance nécessaire vis-à-vis du village nucléaire, ce qui n’est pas monnaie courante dans le domaine très « verrouillé » de l’expertise radiologique et dosimétrique.

    Un exemple d’affichage du SAM940
    (1) Divergence : démarrage du réacteur suite au lancement de la réaction de fission nucléaire
    (2) Équipements de refroidissement de secours, les installations principales ayant été endommagées durant la phase critique de l’accident
    (3) MM. Ishibashi de l’Université de Kobé et Watanabe de l’Université de Tokyo
    (4) Du 30/6 à 0630 au 1er juillet à 1507
    (5) La zone d’Odaka, Minamisoma a été déplacée de « zone interdite » en « zone de visite autorisée » le 15 avril 2012
    (6) KI4U ressemble à un indicatif radioamateur (Joe Green) mais signifie également Ki 4 U autrement dit : « Des pilules d’iodure de Potassium pour vous » ; les labos de KI4U sont établis au Texas, USA
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  • Nucléaire et Psychiatrie

    Tout est possible, tout est permis pour la secte nucléocrate. Ce que le gouvernement indien veut appliquer va dans la droite ligne de ce que  déclaraient les institutions internationales telles que l'AIEA, l'OMS, etc, après la catastrophe de Tchernobyl. Selon ces institutions, les habitants de la région ne sont pas victimes de la radioactivité, mais de radio-phobie. Pour rappel, la lecture du rapport OMS n° 151 de 1958 donne un éclairage particulier, jugez plutôt ,en fin de page 50 du rapport : " Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accommoder de l'ignorance et de l'incertitude et qui, pour citer Joseph Addison, le poète anglais du XVIIIe siècle, saurait “chevaucher l'ouragan et diriger la tempête ”
    Rapport OMS n° 151 de 1958 :
    http://whqlibdoc.who.int/trs/WHO_TRS_151_fre.pdf


    Gaulois.

     

     

    Mardi 3 juillet 2012

    Traitement de choc pour les antinucléaires indiens

     

    sichrem.wordpress.com

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/06/26/traitement-de-choc-pour-les-antinucleaires-indiens

    Le projet du gouvernement d’employer des psychiatres pour traiter les militants en lutte contre la centrale nucléaire de Kudankulam, dans l’Etat du Tamil Nadu, a suscité un tollé.
    Depuis la publication dans les pages du New Indian Express, le 19 mai, de l’article “Avec l’aide de l’Institut national de la santé mentale et des neurosciences (NIMHANS), le gouvernement espère changer l’état d’esprit des antinucléaires”, qui faisait état de la volonté de la direction de la centrale de Kudankulam d’utiliser les talents de spécialistes de psychologie sociale dans sa lutte contre les opposants, le bureau du Premier ministre croule sous les e-mails et les courriers venus du monde entier.
    Des antinucléaires australiens, japonais, allemands, italiens et français, notamment, ainsi que des personnalités et des militants indiens font pression sur le gouvernement pour qu’il renonce à ce projet.
    Dans leurs courriers, ils demandent au Premier ministre de se pencher plutôt sur d’autres questions : la sécurité, l’évaluation des conséquences sur l’environnement, l’impact sur la vie marine, mais aussi sur les moyens de subsistance de la population. Dans sa lettre au Premier ministre, l’amiral L. Ramdas, ancien chef d’état-major de la marine, s’est dit choqué par “le projet de charger le NIMHANS d’enquêter sur les prétendus ‘déséquilibres’ mentaux des opposants à l’énergie nucléaire, en particulier à Kudankulam”.
    “Le recours à ce type de mesure ne fait que mettre en lumière une désorientation totale et une incapacité à gérer la situation de la part de toutes les branches du gouvernement, et plus particulièrement de l’establishment scientifique et nucléaire dans son entier, dénonce l’amiral Ramdas. La police, par sa gestion inepte et épidermique des manifestations, son absence totale de transparence et son action répressive et autoritaire, est devenue la risée du pays et des observateurs internationaux, faisant du même coup la preuve de notre incapacité à agir de façon mature et indépendante…” Appelant la direction de la centrale de Kudankulam à ouvrir la voie au dialogue, l’amiral dit “espérer sincèrement que cette intervention psychiatrique sur demande du gouvernement ne soit plus qu’un mauvais souvenir”.
    (The New Indian Express)


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  • Nos énergies

    Après quelques modifications et mises à jour de notre installation ( voir les articles précédents ),  j'ai constitué un dossier consultable ci-dessous.

    N'hésitez pas à poser vos questions, faire des remarques, des suggestions.

    Gaulois.

    Organigramme et conception technique


    Présentation

    Le but de l'installation est de recueillir de l'énergie électrique à partir du vent et du soleil. Ceci à l'aide d'une éolienne et de quelques panneaux photovoltaïques. La production est modeste et reste dans le cadre d'une utilisation privée sans revente à EDF. La conception est très personnelle et ne reflète pas forcément les schémas classiques en terme d'installations énergétiques. Je met à profit une bonne connaissance technique et mon expérience de l'électricité et l'électronique.
    La figure 0 montre l'organigramme et la conception technique de la mini-centrale.
    Bien entendu, il faut un minimum de connaissances en la matière pour les lecteurs de ce dossier. Les autres auront au moins une idée de ce qui peut se faire en terme d'énergie renouvelable. Plus particulièrement lorsque nous habitons la campagne. Mais il y a des possibilités en ville. Il suffit de se renseigner.

    La conception technique de notre installation est très simple. Ce qui en fait une réalisation souple facile à dépanner et à modifier. Ceci grâce à de nombreux composants de récupération et un câblage traditionnel. Vous ne verrez pas ici des coffrets rutilants et bourrés de gadgets souvent inutiles et gourmands en énergie.
    J'ai d'abord pensé à fabriquer moi-même l'éolienne, ainsi que le convertisseur, mais j'ai fini par en faire directement l'acquisition.

    La structure qui est en fait le salon d'été et qui va supporter le tout. Nous l'avons baptisé le Tipi énergie. C'est le début, avec l'éolienne et le 1er panneau de 125 watts.

    Aujourd'hui, en août 2012, 13 panneaux sont installés, de l'est à l'ouest. 2 ne sont pas visibles car à l'opposé du photographe, à l'est.

                                                                         

    L'éolienne en plein travail

     

                                                                                                Figure 0

     Voici les détails de cette réalisation en constante évolution et qui fonctionne maintenant depuis bientôt 5 ans. Au tout début, un seul panneau de 125 W fournissait du 12 volts pour charger une batterie et assurer le fonctionnement de quelques accessoires de l'habitation. Il faut savoir qu'il est préférable d'utiliser des appareils prévus en 12 volt  car nous faisons l'économie énergétique des transformateurs qui apportent une perte en rendement non négligeable.
    Nous alimentons à partir du 12 volts général quelques points d'éclairage intérieur et extérieur, 2 pompes 12 volts pour le relevage et la mise en pression de l'eau de pluie stockée en cuve enterrée. La box internet, la radio, le téléphone répondeur. Un chargeur universelle d'accus de 1,5 à 9 volts ( nous avons banni les piles ! ), etc...  

    Le Synoptique

    La figure 1 représente le synoptique organigramme de l'ensemble, de la production à l'utilisation. Nous remarquons deux utilisations : le 12 volts Courant Continu et le 230 volts Alternatif.  

                                                                           Figure 1

    Asservissement du convertisseur

    La figure 1a, complémentaire du synoptique de la figure 1,  montre la façon dont est asservi le convertisseur. Une description détaillée plus loin donne un aperçu du fonctionnement.  

    Figure 1a

    Energies

     Les 6 lignes d'énergies recueillies par l'éolienne de 400 W ( plus proche de 250 watts ) et les 13 panneaux photovoltaïques totalisant environ 1500 W maxi, sont dirigées sur un module à 6 fusibles de 30 ampères. Figures 1 et 2.  A noter que les panneaux photovoltaïques sont répartis par paires ou 4 éléments identiques Figure 1b

                                                                                              Figure 1 b

    Le synoptique, qui est indicatif ne représente pas le montage exact, mais le principe. Les fusibles de 30 ampères sont pour l'instant sur-calibrés car en attente de quelques autres panneaux.

                                                                                              Figure 2

                                     En haut, les 6 fusibles + 1 en réserve. En bas le caisson des 6 régulateurs.
                                                     A gauche des régulateurs le boîtier du relais à seuil.
                                                                     L'ensemble en cours de câblage.

    Vient ensuite la régulation composée de 6 régulateurs distincts et indépendants ( photo ci-dessus ). Ce principe est volontairement choisi pour trois raisons :
    Une plus grande liberté de choix des panneaux photovoltaïques en fonction des offres du marché. Sur les figure 1a et 2, on peut voir 1 panneau de 125 W, 8 de 100 W, 2 de 95 W et 2 de 90 W et l'emplacement de l'éolienne de 400 W. Provisoirement, le panneau de 125 w et l'éolienne sont couplés sur la même ligne de régulation.
    L'idéal serait bien sûr de faire l'acquisition d'un parc de panneaux tous identiques et ainsi opter pour un seul régulateur. Mais cela suppose d'acheter l'ensemble des panneaux et le coût financier serait trop brutal. Je laisse donc cette option pour ceux qui ont du fric ou qui s'endettent.
    Enfin la 3ème raison offre l'avantage énorme de ne pas paralyser toute la régulation. En cas de défaillance de l'un des régulateurs, les 5 autres continuent de fonctionner.
    Nous parlerons des régulateurs plus loin.

    Batteries

                                             Le caisson avec ses 6 lignes de batteries en début d'installation.
                                Remarquez les diodes de puissance à droite, sur chaque borne + des batteries.

                                                  Le même caisson équipé du Convertisseur 3 KW, à gauche.

    Du fait de l'utilisation de batteries différentes en capacité, il n'est pas possible de les mettre « directement » en parallèle.  Actuellement j'utilise 6 batteries de 6 volts de 200 Ampères montées 2 par 2 en série afin d'obtenir 3 lignes de 12 volts. A cela s'ajoute 3 batteries ( de camion ou voiture ) de récupération. Ce qui fait 6 lignes de batteries affectées chacune aux 6 régulateurs et totalisant 850 Ah.
    Les lignes de batteries sont donc réunies en parallèle à travers des diodes de puissance afin de les isoler entre elles. Figure 3

                                                                                            Figure 3

    Les diodes D1 à D6 servent donc à coupler les lignes de batteries mais sont  également en série dans les sorties de chacun des régulateurs correspondants.
    Le synoptique de la figure 1 met parfaitement en évidence le rôle de ces diodes. Elles figurent également en sortie des régulateurs  figure 4
    En fait, chaque ligne de régulation et de batterie comporte 2 diodes. L'une est connectée directement. Diode de 150 ampères figure 3b1

                                                                                             Figure 3b1


    L'autre diode CTP 50130, figure 3b est connectée en  // sur la première seulement si le 12 volts général est inférieur à 14,4 volts et grâce au dispositif « Commutateur des diodes » de la figure 3 a. Ce sont donc des diodes d'appoint. Sur cette figure je n'ai pas représenté les diodes connectées en permanence. La figure 3 montre le détail de principe.
    Au fait, pourquoi 2 diodes en  // ? Tout simplement parce que je n'avais pas envie de retirer les diodes d'origine pour une question de travail électromécanique. Même si ces 2 diodes ont des caractéristiques différentes, leur mise en  // ne pose aucun problème et diminue encore la chute de tension résultante, qui est le but recherché. 

                                                                                               Figure 3 a

    Le principe du commutateur des diodes en figure 3 a est très simple. Il s'agit d'un ampli op ( AOP )  LM 741 monté en comparateur de tension non inverseur. L'entrée Pin 2 inverseur est polarisée en tension fixe par une zener à 6,8 volts ( environ la moitié du 12 volts général ). L'entrée non inverseur pin 3 est ajustée par un potentiomètre de 1 k dans le pont diviseur de façon à ce que la tension sur cette pin soit légèrement supérieure à celle de la pin 2, ceci lorsque la tension du 12 volts général atteint 14,3...14,4 volts. La sortie pin 6 devient alors positive et polarise le transistors BC108 et par voie de conséquence le transistors BD136. Le relais HK19F colle. Les 6 relais de puissance collent à leur tour et coupent les diodes complémentaires, ne laissant en service que celles câblées en permanence. Inversement, lorsque le 12 volts général descend sous le seuil de 14,4 volts, le dispositif est au repos. Les diodes complémentaires sont actives et en // sur les diodes permanentes. Si le 12 volt est plus faible, il faut réduire la chute de tension aux bornes des diodes. L'ajustable de 470 kΏ permet d'ajuster un Hystérésis acceptable sur le LM 741 afin d'éviter des battements des relais. J'ai aussi ajouté des condensateurs sur la base des deux transistors, ainsi que sur le collecteur du BD136, réduisant encore l'effet de battement. 
    L'astuce de ce montage permet de réduire considérablement la chute de tension car avec l'ajout des diodes, elle est inférieure à 0,32 volts pour 30 ampères. Ce qui en fait un atout appréciable. On gagne ainsi quelques poignées de watts lorsque l'énergie produite est faible ou la charge de sortie optimale.
    Sur le synoptique de la figure 1 et la figure 4, je n'ai représenté qu'une seule diode, pour la clarté du schéma.
    J'ai trouvé des diodes doubles CPT 50130 de très forte puissance. Figure 3 b

                                                                                              Figure 3b
     
    Elles supportent un courant pouvant atteindre 500 ampères, ce qui est ici très  largement sur-dimensionné. Mais elles présentent une chute de tension très faible. A 30 ampères, la chute n'excède pas 0,32 volts, au lieu des 0,6 ou 0,7 volts habituels.

                                                                                                Figure 3 c
           

    Les régulateurs

                                           Le caisson des 6 régulateurs, ouvert. C'est du câblage traditionnel.

                               Remarquez la forte section du câblage des ampèremètres, afin de réduire la perte.

                                             Les ventilateurs refroidissent les transistors Mosfets. Voir texte.
                                     Remarquez les platines au câblage très aéré, pratique pour le dépannage.

                                                                     Détails vue arrière des régulateurs.

                     Les radiateurs avec les 3 transistors ballasts et le régulateur LM2940 sur son propre radiateur.


    La régulation est indispensable afin de limiter la tension et le courant sur les batteries.  Elle s’intercale naturellement entre la source d'énergie et la batterie.   
    Elle est très simple. Les 6 modules sont identiques dans la conception et la Figure 4 n'en représente qu'un. Seule, la régulation en courant diffère. 3 admettent un courant de charge jusqu'à 20 ampères. 2 jusqu'à 13 ampères et 1 jusqu'à 8 ampères. Ces courants de charge sont adaptés aux batteries correspondantes. Figure 2.
    Un ballast composé de 3 Transistors de puissance TIP 3055 autorise un courant de passage de 15 A x 3 = 45 ampères. Il assure la protection en tension entre la source  et la batterie. En effet, la tension d'un panneau peut atteindre 21 volts qui serait fatal à la batterie. Il est piloté par un régulateur de tension LM 2940 de 15 volts en sortie et que l'on retrouve sur la base du ballast. Ce régulateur de tension est à très faible perte de tension entre son entrée et sa sortie ( 0,3 volts maxi ), ce qui permet d'exploiter au mieux la tension issue du panneau par ensoleillement faible. La tension n’excède pas 14,9 volts sur l'émetteur du ballast et c'est la tension maximale admise sur la batterie.
    La régulation en courant est assurée par la résistance R, qui est en fait un ensemble de résistances montées en parallèle et calculé afin d'obtenir la valeur souhaitée. Elle est  différente en fonction du courant de charge maximum et peut être modifiée en fonction de l'évolution de l'ensemble énergies / batteries. Figure 4.
    Lorsque ce courant de charge maxi est atteint, la tension aux bornes de R atteint 0,65 volts. Cette tension se retrouve aux bornes du transistors BD 135 qui devient conducteur. Sa jonction émetteur / collecteur court-circuite l'ensemble base  /  émetteur / R du ballast. Plus le courant tend à augmenter, plus le ballast est freiné car plus le BD 135 conduit.
    A noter la présence d'un interrupteur à thermostat à fermeture de contact, fixé sur le radiateur des transistors ballasts. Lorsque la température est excessive, le contact thermostatique se ferme et actionne le ventilateur correspondant.
    Si l'on observe le reste du montage, nous avons un détecteur de tension composé de 2 diodes zener de 6,8 volts et d'un potentiomètre de 100 Ώ. Lorsque la tension de batterie  atteint 14,4 volts et que le potentiomètre a été convenablement ajusté, le transistors BC 177 conduit et génère une tension dans la branche potentiométrique de son collecteur. Une fraction de cette tension est prélevée par le potentiomètre de 2,2 k Ώ en direction de la gâchette du Transistors Mosfet IRFP 250. Celui-ci conduit à son tour et alimente la lampe correspondante, assurant ainsi le délestage de l'énergie superflue. La lampe est en fait une ampoule de phare d'automobile utilisée avec ses 2 filaments code / route en série.
      

       
    Le ventilateur en parallèle sur la lampe sert à refroidir le Mosfet qui peut chauffer énormément. Ce sont des ventilateurs de récupération qui servent à l'origine à refroidir les processeurs d'ordinateurs.

                                                                                               Figure 4

    Le montage pourrait s'arrêter là.
    En effet, la ligne 12 volts général issue à la fois des batteries et des sources d'énergie est disponible pour les divers besoins. Elle alimente bien sûr le convertisseur qui restitue du 230 volts. Elle sert aussi à alimenter les éléments de sécurité et de commande de l'installation dont je vais parler plus loin. Ce 12 volts est aussi utilisé pour divers appareillages tels que : 2 pompes de relevage et pression de l'eau de pluie stockée en cuve enterrée. Éclairage extérieur et intérieur en des points précis de l'habitation ( bureau, cuisine au dessus évier, et lavabo. Chargeur de petites batteries et téléphone portable. Téléphone fixe amplifié. Box internet, radio. Ces appareillages alimentés directement à partir du 12 volts présentent l'avantage de supprimer les divers transformateurs d'adaptation du 230 volts, ainsi que la perte de rendement de leur propre consommation. De plus, lorsque le convertisseur est en sécurité, donc stoppé, le 12 volts général, même s'il est un peu faible est quand à lui toujours disponible. 

    Gestion du convertisseur

    Le convertisseur présente un inconvénient non négligeable. Le fait qu'il se mette en sécurité lorsque le 12 volt atteint un seuil maximum ( 15,5 V ) ou minimum ( 10  V ) induit des coupures répétées sur l'utilisation. En fait il s'agit d'un effet de battements répétés qui peuvent être préjudiciables pour les appareils en service.
    Pourquoi ces battements ? Lorsque le convertisseur se coupe car sous-alimenté, par exemple à 10,1 volts au lieu de 12 volts, cette tension de batterie tend à remonter, suffisamment pour que le convertisseur redémarre. Mais le 12 volts n'étant pas encore  au mieux de sa forme, il rechute à nouveau, d'où nouvelle coupure et ainsi de suite.   Le nombre de battements varie en fonction de l'apport d'énergie du moment, ainsi que de la charge utilisée sur la sortie du convertisseur.
    Pour palier à cet inconvénient dans une large mesure, j'utilise un relais à seuil de ma conception.

    Relais à seuil  

                                                                                                Figure 5

    La figure 5 montre ce relais à seuil temporisé. Lorsqu'il est actif, il pilote le convertisseur par le contact « travail » de RL 1 ( relais miniature HK 19F autorisant un courant de contact de 2 ampères. Bobine de 700 Ώ ). Ce contact étant en série avec l'interrupteur du convertisseur. Il va sans dire que ce dernier reste en position «  Fermé », excepté lors de mise hors service pour maintenance.
    Le fonctionnement du module est axé sur le discriminateur TCA 965 B. Ce composant est en fait un double comparateur de tension ou comparateur à fenêtre. C'est-à-dire qu'il détermine une fenêtre de tension de fonctionnement réglable avec P1 et P2. La fenêtre de tension est ici de 12 volts à 14,8 volts. En principe, avec les variations de tension, nous obtenons trois états différenciés sur les pins 2, 13 et 14.
    Si la tension 12 Volts passe sous le seuil inférieur de 12 volts, la pin 2 passe à l'état bas. Si la tension se situe entre 12 volts et 14,8 volts, c'est la pin 13 qui bascule à l'état bas. Si la tension dépasse 14,8 volts, c'est la pin 14 qui passe à l'état bas. P1 ajuste le seuil bas. P2 ajuste le seuil haut. Comme on le voit sur le schéma, j'ai monté dans chaque branche des pins 2, 13 et 14 deux relais miniature « Celduc ». Les relais Celduc à contact NO ( normalement ouvert ) alimentent des diodes LED de couleurs différentes. La bleue indique le 12 volt en limite inférieure ( 12 volts ). La verte indique la fenêtre entre 12 et 14,8 volts. La rouge indique une tension limite supérieure ( 14,8 volts ). Le convertisseur fonctionne donc dans la limite de cette fenêtre comprise entre 12 et 14,8 volts. Comment cela fonctionne-t-il ? Lorsque la tension se situe dans la fenêtre, les pins 2 et 14 sont à l'état haut. Les Celduc correspondants à contact NF ( normalement fermé ) restent au repos et sont reliés en série et polarisent la base du transistor BD135, depuis le 12 volts via la résistance de 3,9 kΏ. Le transistor conduit, RL1 est actif et son contact NO colle, alimentant le convertisseur. Si la tension atteint le seuil inférieur ou le seuil supérieur, le relais Celduc correspondant est actif et la polarisation du transistor est interrompue. Le convertisseur est hors service.
    A noter que les seuils de 12 volts et 14,8 volts ont été choisis de façon à ce que le dispositif entre en action avant la sécurité du convertisseur. Celui-ci se coupe à 11,6 volts et à 15 volts. Ainsi, on évite les arrêts et remises en route successifs ou battements du convertisseur qui peuvent être préjudiciables. Ces battements engendrent l'inversion répétée du 230 volts EDF avec le 230 volts du convertisseur.
    Cependant, l'effet de battement peut intervenir à cause des fluctuations de la tension de 12 volts. ( Il faut comprendre par tension de 12 volts la tension générale de batteries. Tout le dispositif est alimenté à partir de ce 12 volts et le TCA 965 B analyse et exploite ses fluctuations. Les relais sont choisis de sorte qu'ils ne sont pas influencés par les variations ).
    En effet, quand le 12 volts est faible, le dispositif se coupe. Le 12 volts remonte et le dispositif se remet en route, pour se couper à nouveau, surtout si la charge du convertisseur est importante ou les batteries insuffisamment rechargées. Pour palier à cet inconvénient, j'ai ajouté un autre relais RL 2 qui est un Finder 8630 temporisé. Il entre en action grâce au contact NF de RL 1  lorsque celui-ci est au repos, donc quand le convertisseur est stoppé. Le contact à ouverture retardée du Finder reste fermé le temps de la temporisation que j'ai réglé à 10 mn. Durant cette temporisation, la base  du transistor est à la masse, même si le TCA 965 B accuse des variations et donc si les pins 2, 13 et 14 changent d'état. En fin de temporisation, la base du transistor est libérée et peut à nouveau conduire si à ce moment-là le TCA 965 B le permet. ( pin 13 à l'état bas ). Le montage fonctionne parfaitement et il n'y a pas de battements. Il est quand-même à noter que lorsque la tempo du Finder est terminée, que le convertisseur se remet en service, il peut se couper à nouveau au bout d'un temps qui varie avec l'état des batteries et / ou de l'ensoleillement, ainsi que de la charge d'utilisation. Mais une nouvelle coupure remet la temporisation du Finder à zéro et la nouvelle remise en service intervient au  bout de 10 mn. Dans l'absolu, un très bon état des batteries et / ou un apport d'énergie  important ou encore une charge d'utilisation faible évitent ces coupures. Dans le cas contraire, les coupures sont fréquentes.


    Le relais RL 3 est disposé dans la ligne de sortie 230 volts AC du convertisseur. C' est une sécurité supplémentaire. Lorsque le convertisseur est coupé, pas de 230 volts à sa sortie, RL 3 est au repos, son contact NF alimente le relais Finder. C'est donc une confirmation d'arrêt du convertisseur. Inversement, lorsque le convertisseur est en service, la Led verte « Led 4 » est alimentée par le contact NO qui se ferme.
    Ce module est asservi par l'interrupteur crépusculaire qui lui envoie ou non le 12 volts. Il n'est donc pas opérationnel la nuit. Seule, la ligne générale du 12 volts batteries est active en permanence.
    La nuit, si EDF est en coupure, et le convertisseur stoppé, notre habitation n'est pas plongée dans le noir ! Puisque la ligne 12 volts de batteries nous permet de disposer de petits éclairages à Leds et de petits halogènes de 10 watts.

    Interrupteur crépusculaire   

                                                                                              Figure 6

    Lorsque l'interrupteur crépusculaire de la figure 6 est actif, il active le relais à seuil. En fait, la nuit tout le système reste au repos. Les panneaux ne fournissent pas d'énergie et les batteries ne servent qu'à entretenir le stricte minimum ( Décrit en page 5 ). La nuit, les besoins en 230 volts sont presque nuls, en tout cas chez nous ! Le convertisseur n'a donc pas besoin d'être actif.
    Au crépuscule, et même un peu avant, question de réglage, l'interrupteur crépusculaire devient inactif. Son relais RL 1 passe au repos et ouvre la ligne 12 volts du relais à seuil. Inversement à l'aube, l'inter. crépusculaire redevient actif, ainsi donc que le relais à seuil et si ce dernier voit le 12 volts suffisant, active à son tour le convertisseur.

    Inverseur de source

      Il reste à voir un élément capital dans le bon fonctionnement de l'installation, l'inverseur de sources, figure 7. Entendons par sources le 230 volts EDF d'une part et le 230 volts issu du convertisseur d'autre part. Il est impératif que ces deux sources ne se superposent pas, au risque de tout griller et de s'attirer les foudres de EDF.

                                                                                               Figure 7

    Pour ceux qui ont des connaissances en électricité, deux sources différentes peuvent se superposer à deux conditions. Leur amplitude doit être identique ainsi que la fréquence. Fréquence qui doit être rigoureusement en phase.
    Voyons comment fonctionne cet inverseur. Il est composé d'un relais de puissance dans chaque source, K1 et K 2. Chacun de ces relais est commandé par un relais série BAS 12 Syrelec temporisé, à fermeture de contact retardé.
    Le relais appelé « Maître » détermine la priorité à la source d'énergie issue du convertisseur. Supposons que le 230 volts de EDF et le 230 volts convertisseur arrivent en même temps, après une interruption des deux sources. KA 1 devrait s'enclencher, mais il n'en a pas le temps car le relais maître est activé par le convertisseur, interdisant par l'ouverture de son contact repos la ligne de bobine de KA 1, via le BAS 12 - 1 de KA 1 Le contact auxiliaire de KA 1 étant au repos donc fermé, il permet à KA 2 d'être actif, après la tempo du BAS 12 - 2  qui lui est attribué.
    Dans ce cas si EDF se coupe, il ne se passe rien et l'utilisation reste connectée au convertisseur.
    Si le convertisseur se coupe, par sécurité et / ou faiblesse du 12 volts, que se passe-t-il ?
    Le relais « Maître » passe au repos, ferme son contact et alimente le BAS 12 – 1 qui, après sa temporisation de quelques dizaines de millisecondes, alimente KA 1, via le contact auxiliaire repos de KA 2. EDF est alors en service. Le contact repos auxiliaire de KA 1 s'ouvre et coupe le circuit BAS 12 – 2 déjà au repos.
    L'utilisation est alimenté par le convertisseur.
    En résumé, tant que le convertisseur est actif, il est prioritaire sur EDF. Si vous préférez, priorité au renouvelable.
    Notre installation est évolutive tout en restant opérationnelle.
    J'envisage l'amélioration du cycle de charge des batteries.
    Bien entendu, ma ligne 12 volts général est protégée par un disjoncteur pour conrant continu. De même que le 230 volts issu du convertisseur par un différentiel 30mA. Ces éléments ne figurent pas sur les schémas.
    Le tout avec mise à la terre du négatif 12 volt et du convertisseur.  

    Bien entendu, je suis à l'écoute des personnes intéressées ou qui souhaitent apporter   un avis, une suggestion.    


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