• Armement

    Un pays neutre est un pays qui ne vend pas d'armes à un pays en guerre, sauf...s'il paye content !

    Coluche.

    Les ventes d'armes représente le plus « infâme » des commerces à travers le monde.

    J'ai souvent entendu dire autour de moi qu'il y a des guerres et des conflits parce qu'il y a des armes. Mais la nature humaine étant ce qu'elle est ! Il y aurait toujours des conflits. Pas besoin d'armes pour cela. Lance-pierre, bâton ou massue font l'affaire. Simplement dans ce cas il ne s'agit pas d'armes de destructions massives.

    J'ose dire que le nombre de victimes des guerres est proportionnel à l'importance des moyens militaires en présence.

    A la lecture des 2 articles suivants, on voit bien qu'il n'est question que de marché, de fric. Marché de la guerre potentielle, marché du sang et de la mort. Ceux qui sont derrière ces négoces d'armes, acheteurs comme vendeurs ne sont pas des commerçants, mais des assassins en puissance.

    Lorsque je suis surpris par le vol fréquent et étourdissant de l'un de ces avions de mort, il m'arrive de crier « Assassins », même si je sais qu'il n'y a pas beaucoup de monde pour m'entendre. Bien sûr que le pilote est un assassin en sursis car il n'a pas d'état d'âme et en cas de conflit, il obéira aux ordres. Souvenez-vous du pilote américain qui larguait la bombe sur Hiroshima le 6 août 1945. Des années plus tard, il déclarait : « Je ne ressens aucun repentir. Je suis un soldat et un ordre m’a été donné. Quand un soldat reçoit un ordre, il l’accomplit. Si 200.000 personnes meurent je n’en porte pas la faute. Je ne l’ai pas décidé et je l’ignorais » !

    Drôle de choix de société, quand on sait que le prix d'un de ces engins de mort rivalise avec celui d'un hôpital de campagne.

    Gaulois.


    Les dix plus gros budgets militaires en 2010

     

    Les Etats-Unis

    Les Etats-Unis

    Avec près de la moitié des dépenses militaires mondiales, les Etats-Unis impérialistes accordent un traitement privilégié au secteur de la défense. Ce secteur devrait ainsi être épargné par les gels budgétaires prévus en 2012. Photo : patrouille avec des Afghans à proximité de Kaboul.

    L'armée populaire de Chine

    L'armée populaire de Chine

    Les dépenses militaires chinoises sont les deuxièmes les plus importantes au monde. Estimées à 119 milliards de dollars, elles restent pourtant six fois inférieures à celles des Etats-Unis. - Centre de formation sur la base militaire à Yinchuan. Même si la Chine est encore loin derrière les USA, elle n'en demeure pas moins un réel danger.

     

    Les forces armées de sa majesté la reine.

     Les forces armées de sa majesté la reine.

    L'armée britannique constitue un des plus importants contingents de professionnels d'Europe. Pourtant, dans le cadre du plan d'austérité du nouveau gouvernement, près de 11.000 postes devraient être supprimés et certains avions de combat et portes aéronefs, coûteux, devraient être retirés du service. En 2010 le budget de défense a reculé de 0,8%. - Défilé de la 11e brigade légère de l'armée britannique basé à Winchester de retour d'Afghanistan.-

     

    L'armée française

    L'armée française

    Armée Française qui n'en finit pas de se ridiculiser comme par exemple au hasard, le scandale du porte avions "Charles de Gaulle" qui a défrayé la chronique... 

    Les rivalités militaires avec l'Angleterre ne datent pas d'hier. Les budgets de défense des deux pays sont d'ailleurs proches (légèrement inférieurs à 60 milliards de dollars). Cependant, en recul de 8,4% en 2010, le budget français s'incline devant celui de nos voisins d'outre-Manche. - Le président Sarkozy devant un avion de combat Rafale sur la base militaire de Saint-Dizier.- Pourvu qu'il n'appuie pas sur le bouton !

     

    Les forces armées de la fédération de Russie

    Les forces armées de la fédération de Russie

    Placée sous le commandement du président Dimitri Medvedev, l'armée russe, telle qu'elle est constituée aujourd'hui, a été fondée en 1992 après la chute de l'Union soviétique. Elle dispose aujourd'hui du cinquième plus gros budget militaire mondial. - École militaire de Krasnoïarsk en Russie Sibérie. -



     

    Les Forces japonaises d'autodéfense

    D'après l'article 9 de la constitution japonaise, les troupes militaires ont pour mission exclusive de défendre le pays et toute action offensive est interdite. L'archipel n'a d'ailleurs pas d'arme nucléaire fonctionnelle. Les Japonais disposent pourtant du sixième plus gros budget militaire au monde. - 15e brigade de la forces japonaises d'autodéfense.-



     

    Les forces saoudiennes

    Les forces saoudiennes

    Bonne cliente de l'Europe, l'armée saoudienne s'est équipée d'Eurofighter Typhoon (construit en partie par EADS), préférés au Rafale de Dassault. L'Arabie saoudite signe la plus forte augmentation des dépenses militaires de notre top 10. - Garde nationale d'Arabie Saoudite.-





     

    La Bundeswehr

    La Bundeswehr

    Si la remilitarisation de l'Allemagne après la guerre a fait débat, la Bundeswehr dispose aujourd'hui du huitième budget mondial. La mission principale de ce corps militaire est la défense de l'Allemagne et de ses alliés mais la loi fondamentale (constitution allemande), lui confie aussi des missions de protection des citoyens allemands dans le monde d'assistance en cas de catastrophe ou encore de participation aux missions humanitaires. - Cérémonie du 20ème anniversaire de la réunification de l'armée de l'Est avec celle de l'Ouest à Dresde.-

     

    Les Forces armées indiennes

    Les Forces armées indiennes

    L'armée indienne compte plus de 3 millions de combattants, réservistes et membres actifs confondus. Elle fournit ainsi un des contingents les plus importants des opérations de maintien de la paix de l'Onu. Pour l'année 2010, son budget était de 41,3 milliards de dollars. - Défilé des lances-missiles Brahmos lors de la fête de la République à New Delhi.-

    Et bientôt plus de 100 avions « Rafale »

     

    L'armèe italienne

    L'armèe italienne

    Connue pour certains de ces corps prestigieux comme "les Alpini", les chasseurs alpins, l'armée italienne disposait d'un budget de 37 milliards de dollars en 2010. - L'Italien Frecce Tricolori équipe de voltige effectue lors de la célébration de l'anniversaire de l'armée italienne à Rome.-

    L'image est belle ? Je ne trouve pas. C'est une réplique pas si glorieuse que cela de la «  Patrouille de France ».


    Voici le classement des 15 pays ayant les dépenses militaires les plus élevées dans le monde en 2008, selon le rapport annuel de l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri)

    Rang Pays  

    Depenses (en milliards USD)   

    Part mondiale (%)   

    Changement 1999-2008  

    1. Etats-Unis

    607,0

    41,5

    +66,5%

    2. Chine*

    84,9

    5,8

    +194,0%

    3. France

    65,7

    4,5

    +3,5%

    4. Royaume-Uni

    65,3

    4,5

    +20,7%

    5. Russie*

    58,6

    4,0

    +173,0%

    6. Allemagne

    46,8

    3,2

    -11,0%

    7. Japon

    46,3

    3,2

    -1,7%

    8. Italie

    40,6

    2,8

    +0,4%

    9. Arabie Saoudite

    38,2

    2,6

    +81,5%

    10. Inde

    30,0

    2,1

    +44,1%

    11. Coree du Sud

    24,2

    1,7

    +51,5%

    12. Bresil

    23,3

    1,6

    +29,9%

    13. Canada

    19,3

    1,3

    +37,4%

    14. Espagne

    19,2

    1,3

    +37,7%

    15. Australie

    18,4

    1,3

    +38,6%

    TOTAL G1

    1188

    81

    non disponible

    TOTAL MONDE

    1464

    100

    +44,7%

     Voir aussi :

    http://www.planetoscope.com/comptes-publics/294-depenses-militaires-dans-le-monde.html

     

    Liste des pays qui ne possèdent pas d'armée

    A remarquer que certains pays sont sous le " Protectorat " des Etat-Unis ! Avec tout ce que cela comporte de risques d'atteintes à la démocratie ce ces pays.

    Gaulois.

    Cet article contient une liste des pays qui ne possèdent pas d'armée. En 2010, vingt-huit pays indépendants du monde ne possèdent pas d'armée. Soit ils ont un accord de défense avec un pays tiers, soit ils possèdent de petites forces paramilitaires ou des gardes, comme par exemple Monaco qui possède une garde princière de 98 soldats. Tous ces pays possèdent en revanche des forces de police.

    • AndorreAndorre : La défense du pays est assurée par la France ou l'Espagne, sur demande1.

    • Flag of the Cook Islands.svgLes Îles Cook : Bien qu'indépendantes, les Îles Cook ont conclu un accord de libre association avec la Nouvelle-Zélande ; sa défense et sa représentation diplomatique à l'étranger sont ainsi assurées par ce pays. Cet accord prévoit toutefois que les Îles Cook doivent donner leur accord préalable.

    • Flag of Costa Rica.svgCosta Rica : Le pays possède une force de sécurité de 8 000 hommes et est signataire d'accords militaires avec les États-Unis, qui assurent sa défense[réf. nécessaire].

    • Flag of Dominica.svgLa Dominique : La défense du pays est assurée par le système de sécurité régionale regroupant divers pays des Caraïbes.

    • Flag of Grenada.svgGrenade : Depuis l'invasion par les États-Unis en 1983, le pays n'a plus d'armée. La défense du pays est assurée par le système de sécurité régionale regroupant divers pays des Caraïbes.

    • Flag of Haiti.svgHaïti : Le pays a dissous son armée en 1995. La police haïtienne, en particulier son unité d'intervention, est chargée d'assurer la défense nationale. Toutefois, le président Michel Martelly a récemment fait part de son intention de ressusciter l'armée haïtienne2.

    • Drapeau de l'IslandeIslande : La défense du pays est assurée par un traité avec les États-Unis. L'Islande possède une unité paramilitaire qui participe aux missions de l'ONU de maintien de la paix et une unité de garde-côtes qui est notamment intervenue lors de la guerre de la morue.

    • Flag of Kiribati.svgKiribati : Les seules forces de défense autorisées par la constitution sont la police et les garde-côtes.

    • Flag of Liechtenstein.svgLiechtenstein : En temps de guerre une milice peut être levée. Le pays est neutre et n'a pas d'accord de défense.

    • Flag of the Marshall Islands.svg Les Îles Marshall : La défense du pays est assurée par les États-Unis.

    • Flag of Mauritius.svgL'Île Maurice : Le pays ne possède pas d'armée, toutefois, il existe au sein du corps de police une force spéciale mobile chargée d'assurer la défense du pays aux côtés des gardes-côtes.

    • Flag of the Federated States of Micronesia.svgMicronésie : La défense du pays est assurée par les États-Unis. Le pays possède également une unité paramilitaire.

    • Flag of Monaco.svgMonaco : La défense du pays est assurée par la France mais le pays possède une petite armée (voir forces armées monégasques).

    • Flag of Nauru.svgNauru : Pas d'accords de défense connus, mais de forts liens avec l'Australie.

    • Flag of Niue.svgNiue : Bien qu'indépendante, Niue a conclu un accord de libre association avec la Nouvelle-Zélande ; sa défense et sa représentation diplomatique à l'étranger sont ainsi assurées par ce pays. Cet accord prévoit toutefois que Niue doit donner son accord préalable.

    • Flag of Palau.svgPalau : La défense du pays est assurée par les États-Unis.

    • Flag of Panama.svgPanamá : Le pays a dissous son armée en 1990, les forces de sécurité ont les capacités d'assurer la défense du territoire.

    • Flag of Saint Kitts and Nevis.svgSaint-Christophe-et-Niévès : La défense du pays est assurée par le système de sécurité régionale regroupant divers pays des Caraïbes. Toutefois, le pays possède une unité paramilitaire chargée de la défense du pays (voir Saint Kitts and Nevis Defence Force).

    • Flag of Saint Lucia.svgSainte-Lucie : La défense du pays est assurée par le système de sécurité régionale regroupant divers pays des Caraïbes. Le pays possède une unité d'intervention.

    • Flag of Saint Vincent and the Grenadines.svgSaint-Vincent-et-les Grenadines : La défense du pays est assurée par le système de sécurité régionale regroupant divers pays des Caraïbes. Le pays possède une unité d'intervention.

    • Flag of Samoa.svgLes Samoa : La Nouvelle-Zélande peut être appelée pour des questions de défense.

    • Flag of San Marino.svgSaint-Marin : Pas d'accord de défense avec l'Italie. Le pays possède plusieurs petites unités militaires en plus de la police (voir Forces armées de la République de Saint-Marin).

    • Flag of the Solomon Islands.svgLes Îles Salomon : Le pays a connu un fort conflit ethnique entre 1998 et 2006. Plusieurs pays du Pacifique sont intervenus pour rétablir l'ordre.

    • Flag of Tokelau.svgLes îles Tokelau : Elles ont conclu un accord de libre association avec la Nouvelle-Zélande ; leur défense et leur représentation diplomatique à l'étranger sont ainsi assurées par ce pays.

    • Flag of Tuvalu.svgTuvalu : Le pays ne possède pas d'armée. La police et les garde-côtes assurent sa défense.

    • Flag of Vanuatu.svgVanuatu : Le Vanuatu ne possède pas d'armée mais entretient une unité paramilitaire.

    • Flag of the Vatican City.svgLe Vatican : Le pays ne possède plus d'armée, hormis les 120 gardes suisses. Le pays est neutre.



    • Flag of Japan.svg : Officiellement, le Japon n'a aucune force militaire, en raison de l'article 9 de la constitution japonaise qui lui interdit de maintenir une armée destinée à la guerre, de prononcer des menaces ou de prendre le leadership lors d'opérations militaires. Cependant, le pays a mis en place, dès 1954 (suite à la guerre de Corée) d'une force d'auto-défense (JSDF). Depuis la participation de troupes japonaises à la coalition présente lors de la deuxième guerre du Golfe en 2004, la politique de défense du pays s'est modifiée et la force aérienne d'autodéfense a été dotée d'avions ravitailleurs augmentant considérablement le rayon d'action des avions de chasse et remettant en cause le statut d'armée défensive de la JSDF.

     


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  • Socialiser les pertes et privatiser les profits :

    un bel exemple avec le nucléaire au Japon...

    Qui peut encore affirmer que le nucléaire, c'est pas cher ? Tous les modèles de calcul n'incluent aucunement le coût assurantiel, d'ailleurs aucune compagnie d'assurance n'est prete à assurer ce risque. C'est l'Etat, l'assureur. Comme pour les risques liés aux OGM ou autres "plaisanteries"… C'est tout de meme terrible que l'on doive maintenant au Japon recourir en masse au pétrole et au gaz naturel pour alimenter les centrales thermiques afin de compenser l'arrêt des réacteurs. Oh,  grands stratèges et autres spécialistes de prospective conseillers de nos princes modernes, quelle responsabilité porterez-vous devant le monde ?!

    29/03 | 09:39 | mis à jour à 12:27 | Jean Michel Gradt

    l'électricien japonais Tepco demande l'aide de l'Etat

    L'électricien a formellement demandé au gouvernement de lui accorder 9,1 milliards d'euros en capital et un prêt de 7,7 milliards d'euros. En contrepartie de ces versements, le ministre de l'Industrie veut obtenir sa nationalisation.

    Ecrit par  Jean Michel GRADT

    Jean Michel GRADT

     

    Nucléaire : l\'électricien japonais Tepco demande l\'aide de l\'EtatPhoto  : Reuters (Le ministre du Commerce, Yukio Edano)

    Tokyo Electric Power Company (Tepco), l'opérateur de la centrale de Fukushima détruite par le tsunami du 11 mars 2011, demande l'aide de l'Etat japonais afin de lui éviter la faillite. La direction de l'électricien a formellement décidé jeudi d'une part, de demander au gouvernement de lui accorder une injection de capital de 1.000 milliards de yens (soit 9,1 milliards d'euros) et d'autre part, de lui prêter 850 milliards de yens (7,7 milliards d'euros), rapporte l'agence Kyodo.

    Si ces deux requêtes parallèles sont acceptées par le gouvernement nippon de centre-gauche, le total des fonds publics injectés dans Tepco depuis la catastrophe atteindra au total 3.500 milliards de yens (31,8 milliards d'euros).

    Selon la presse nippone, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Yukio Edano (photo), qui doit valider dans les prochains jours ce nouveau plan de soutien à Tepco, n'acceptera d'aider encore la compagnie privée qu'en échange d'une prise de participation majoritaire à son capital. Selon des source proches du dossier, l'Etat voudrait même une option pour porter sa participation à 66 % du capital si l'entreprise traîne les pieds pour mettre en oeuvre les réformes. Mais les deux parties ne sont pas encore tombées d'accord sur le niveau exact de la future participation de l'Etat.

    Reste que la demande de Tepco ouvre la voie à la l'élaboration d' un business plan qui sera bientôt à être soumis à M.Edano. Pour l'heure, la présentation de ce nouveau business plan a été retardée par la recherche d'un nouveau président. Ce dernier devra surmonter d'énormes difficultés pour opérer un retour à la rentabilité. En effet,Tepco, qui alimente en électricité plus de 45 millions de personnes dans le centre du pays ne parvient pas à faire face, seul, à l'explosion de ses dépenses. Il doit à la fois financer le programme de compensation des victimes de la catastrophe _ d'où la demande de prêt de 850 milliards de yens_ , démanteler les réacteurs de sa centrale de Fukushima détruite par le tsunami (ce qui prendra 40 ans) et acheter en masse du pétrole et du gaz naturel pour alimenter ses centrales thermiques, dont la production doit compenser l'arrêt de ses 17 réacteurs.

    Période de doute

    Le sauvetage de Tepco survient dans une période de doutes quant à l'avenir même de la politique du Japon en matière d'énergie atomique. Le 11 mars dernier, lors de la cérémonie qui s'est déroulée à Tokyo pour le premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le Premier ministre nippon, Yoshihiko Noda, a pris cet engagement : « Nous mènerons à bien la mission historique qui est la nôtre de permettre la renaissance de notre nation.». Si les propos se voulaient rassurants, de plus en plus de Japonais se montrent sceptiques quant à la capacité du pouvoir politique à faire face à cette tâche. Et, en un an, le fossé s'est creusé entre l'opinion publique et la classe politique et administrative, accusée d'incompétences dans la gestion de la catastrophe.

    Sur les 54 réacteurs qui composent le parc de l'archipel, un seul _ le réacteur n° 3 de la centrale de Tomari exploitée par Hokkaido Electric's _ est encore en service jusqu'au 5 mai et le gouvernement recherche le soutien des autorités locales pour redémarrer les unités fermées.

    J-M.G (AVEC AGENCES)

     

     

     

     


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  • Symbole de la cause ouvrière !

    On aura tout vu. Sans aucun doute certains n'ont pas peur du ridicule. Si ma nourrice était encore de ce monde, je serais tout-à-fait d'accord avec elle pour dire qu'une telle initiative équivaut à donner de la confiture aux cochons. Aucun doute que nombre de « Plumassières » vont se retourner dans leur tombe. Mais le couple princier n'est plus à une insulte près du peuple laborieux.

    Gaulois.



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  • Théâtre présidentiel

     Lorsque qu'un chef d'état en arrive à organiser de la figuration, qui peut prêter à rire, nous pouvons en revanche à juste titre nous poser des questions sur une gouvernance plus que douteuse. Il ne fait aucun doute que de telles pratiques sont révélatrices des capacités, ou plutôt des incapacités du personnage. Ceci posé, les français l'on intronisé il y a 5 ans. S'ils le confortent très prochainement, je n'y comprend plus rien ! Quoi que....

    Argent de l'état

    Heureusement que nous n'avons qu'un seul chef d'état ! Bon c'est idiot mais en attendant, ce gouvernement, l'empereur en tête ne regarde pas à la dépense. Il paraît que c'est la crise. Ah bon ? et bien dites-donc ce doit être une fausse rumeur à en croire cet article.

     

    Au fait, le député René Dosière, il est bien gentil de nous informer sur les gabegies de notre tant aimé gouvernement, mais lui-même ne crache pas dans la soupe. Il suffit de s'informer un peu pour avoir une idée du train de vie de tout ce beau monde.

    Je vous laisse méditer.

    Gaulois.


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  •  

    Fukushima zéro morts !

    Aucun qualificatif n'est assez fort pour dénoncer la " Secte nucléaire ". Partout dans le monde, c'est le mensonge, la désinformation, le négationisme, les contrats d'influences mafieuses, etc... L'insulte aux victimes des catastrophes est immense, de Tchernobyl à Fukushima. De Hisoshima et Nagasaky aux essais nucléaires. Nous avons le devoir de nous opposer avec force face à ces " Responsables " du génocide nucléaire.

    Gaulois

    Jeudi 15 mars 2012

    Un an après la catastrophe, la désinformation bat son plein !

    Courrier International a publié récemment la traduction d’un article du Daily Telegraph intitulé « Tsunami : 20 000 morts - Fukushima Daiichi : zéro mort », repris par de nombreux sites. Cet article est choquant : d’une part c’est faux, il n’y a pas eu zéro mort à Fukushima, d’autre part c’est insultant vis-à-vis des familles des victimes japonaises.

    L’auteur de cet article, le journaliste Michael Hanlon, est régulièrement l’invité des télés et radios en tant qu’ « expert scientifique ». Les lecteurs britanniques, et à présent les internautes francophones, sauront-ils reconnaître ses mensonges sur Fukushima ? 

    « Fukushima Daiichi : zéro mort ». C’est faux. La catastrophe nucléaire a déjà provoqué des centaines de morts directs ou indirects. Cet article les ignore, c’est de la pure désinformation. Le triste décompte des premiers morts dus à la catastrophe nucléaire se fait ici : « Les premiers morts de la catastrophe de Fukushima », avec toutes les références nécessaires. Et c’est sans compter les disparus

    Il n’y a pas que le titre de son article qui est mensonger : « La centrale de Fukushima Daiichi, bien qu’obsolète, criblée de défauts de conception et frappée par des forces géologiques supérieures aux prévisions du cahier des charges, a remarquablement résisté », rapporte-t-il. C’est faux. La centrale n’a pas « remarquablement bien résisté ». Au contraire, il s’y est produit au moins 4 explosions  provoquant de graves pollutions radioactives, et 3 cœurs de réacteur ont fondu quasi simultanément, ce qui représente la pire configuration d’accident nucléaire de tous les temps. Le confinement n’est plus assuré. La nappe phréatique est contaminée. L’océan pacifique subit la pire des pollutions radioactives de l’histoire. Au moins 8% du territoire japonais est  contaminé au césium pour 300 ans. Du plutonium a été répandu dans l’atmosphère.

    « Les réacteurs ont été détruits, mais les radiations n’ont pas causé de morts à Fukushima Daiichi et ne devraient pas en causer au cours des cinquante prochaines années », lit-on encore dans cet article. C’est complètement faux. Pourtant, en tant que scientifique, Michael Hanlon sait bien que les radiations ne tuent pas immédiatement. Elles provoquent de nombreuses maladies et provoquent des cancers des années après. A Tchernobyl, les premiers cancers de la thyroïde dus à l’iode 131 sont apparus au bout de 3 ans. Il ne faut pas attendre 50 ans pour compter les morts comme le prétend cet article négationniste. Entre 1986 et 2004, on estime à 985 000 le nombre de morts dus à la catastrophe de Tchernobyl (source : Chernobyl : Consequences of the Catastrophe for People and the Environment).

    Il n’y a pas que ce journaliste qui désinforme, en France nous avons aussi des gens qui profitent de leur position pour diffuser des contre-vérités dans l’unique but de défendre l’industrie nucléaire. Dans les ministères, on se bouscule pour suivre la voix du président. On connaissait déjà Eric Besson, ministre de l’industrie, qui annonçait le 12 mars 2011, après l’explosion du bâtiment réacteur n°1 de Fukushima Daiichi que ce n’était  « pas une catastrophe nucléaire ». A présent, c’est au tour de Gérard Longuet, ministre de la défense, de lancer cette phrase incroyable : « [Le nucléaire] est une économie sans production de CO2. C'est une énergie qui n'a tué personne ». C’est insoutenable. Au-delà de la catastrophe de Fukushima qui est en cours, le ministre français semble nier les centaines de milliers de victimes de Tchernobyl…

    Il faut dénoncer par tous les moyens ces paroles insensées, car elles contribuent à chaque fois à  mettre en péril l’avenir de l’humanité. L’énergie nucléaire est une énergie extrêmement dangereuse, sa maîtrise est un mythe ‒ Fukushima l’a définitivement prouvé ‒ et on ne doit pas laisser les apprentis-sorciers dire n’importe quoi sans réagir.

    Le site « lepoint.fr » désinforme également en annonçant dans l’article Fukushima un an après : manifestations antinucléaires à Tokyo  : « Un millier d'opposants se sont rassemblés dans la capitale japonaise, un an après la catastrophe de Fukushima ». C’est faux. Comme le rapporte justement le journal le Monde, il y avait plusieurs milliers de manifestants à Tokyo, répartis dans plusieurs manifestations. Le Point.fr  ne rapporte pas non plus la manifestation à Kôriyama rassemblant 16 000 personnesune information qui a pourtant toute son importance !


    Des femmes contre le nucléaire

     

    Lundi 19 mars 2012

    100femmes 1004okEn ce mois de mars 2012, comme un écho au combat des 100 femmes de Fukushima, un nouvel appel vient d’être lancé, l’Appel des Femmes pour l’Arrêt Immédiat du Recours à l’Énergie Atomique.

    « Certaines d’entre nous sont connues. D’autres moins. D’autres pas du tout. Certaines sont des militantes de longue date. D’autres ne militeront jamais. Certaines sont des amies proches. D’autres affichent de profonds désaccords entre elles sur quantité de terrains.

    Mais, toutes, nous partageons désormais la conviction de la nécessité vitale d’un arrêt immédiat du recours à l’énergie nucléaire. Qu’il s’agisse de production d’électricité ou d’armement (…) »

    Lire la suite de l’appel, connaître les signataires, signer : une seule adresse !  http://www.fairea.fr/

    A cette occasion, je voudrais faire connaître deux témoignages qui m’ont touché, ceux de Cécile et d’Aizen, toutes deux engagées dans la lutte antinucléaire par diverses actions, en particulier l’information. Il n’est pas inutile ni futile de savoir ce que ressentent les gens. Depuis Fukushima, leur vie a changé, et elles ne sont pas les seules à penser et à vivre différemment depuis mars 2011.

    Le témoignage de Cécile

    (texte original en anglais ici, traduit par Bibou Gaiga Kaunta)

    « Je ne suis pas japonaise, et je ne vis même pas au Japon. Mais la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi a changé ma vie ...
    Lorsque le tremblement de terre et le tsunami sont survenus, j'ai été choquée et accablée par la tragédie du peuple japonais.
    Et puis, c'est arrivé ...
    A ce moment là, je ne savais rien du tout sur l'énergie nucléaire. Bien que je sois française,... enfant à l'époque de Tchernobyl, j'étais juste aveugle...
    Lorsque Fukushima a commencé, j'étais un adulte. J'ai pu trouver des informations par moi-même. Maintenant, je vois ...
    Je vois la souffrance des personnes au Japon ...
    Je vois des enfants froidement sacrifiés pour le profit ...
    Je vois des parents aux prises avec la peur ...
    Je vois le silence étouffant ...
    J'entends le cri long et profond de l'homme face à l'injustice ...
    Et, juste au-dessus de cette montagne de colère et de douleur, je te vois, mon fils, entouré par l'horreur et le danger ... Le monde était plein de fleurs et de papillons, il est maintenant un endroit pour les radionucléides et les larmes ...
    Et c'est de ma faute, parce que je n'ai jamais rien fait pour éviter cela ...
    Le 11 mars 2012, comme chaque jour depuis 2011, levons-nous !
    ... De sorte que tous les gens qui vivent au Japon savent que nous pensons terriblement à eux,
    ... Afin que tous les différents pouvoirs publics dans le monde sachent que nous ne pourrons jamais pardonner leurs crimes contre le peuple du Japon,
    ... Nous allons nous battre ensemble pour exiger l'arrêt des centrales nucléaires à travers le monde.
    Alors tous nos enfants pourront jouer dans un grand jardin,
    plein de fleurs et de papillons ...
    C'est peut-être notre dernière chance ... »

    Le témoignage d’Aizen

    « Cette année a été la plus longue, la plus usante, la plus éreintante que j’ai jamais connue. Je crois que par la force des choses, j’ai enfin appris ce que voulait dire l’expression :

    se battre pour une cause qui nous tient à cœur.

    (…)

    Au delà même de la tristesse que je ressens face à la catastrophe de Fukushima, souvent, ce qui me fait le plus de peine, c’est de constater un déni constant de réalité chez bien des individus. Régulièrement on m’a traitée de fataliste. Mais je ne le suis pas, je suis simplement lucide.

    J’aime le Japon plus que quiconque. C’est ma patrie, je suis née là bas, j’ai de la nostalgie, un amour incommensurable pour ce pays. Mais l’amour ne me rend ni aveugle, ni inconsciente.

    Les gens ont souvent peur de voir la réalité en face. Ils aimeraient que les choses ne soient pas aussi cruelles, ils espèrent toujours qu’il puisse exister des circonstances atténuantes. Seulement voilà: il ne peut y avoir de circonstances atténuantes face à une catastrophe nucléaire. On peut se battre pour et contre beaucoup de chose, sauf contre la radioactivité.

    C’est logique, implacable, mathématique : il faut évacuer les zones contaminées. La limite autorisée pour l’exposition de la population aux rayonnements artificiels, en France est de 1 mSv/an/personne. Je vous laisse faire vous même le calcul des zones potentielles à évacuer au Japon. Relever les limites d’exposition est un crime. Je ne cesserai à jamais de le dénoncer.

    Dimanche, je n’ai pas commémoré les 1 an de Fukushima, parce que je n’ai cessé de commémorer toute l’année. 1 an vient de passer mais rien n’est terminé.  J’ai peur qu’après cet anniversaire les gens puissent oublier plus facilement. Tout ne fait que commencer. Le 11 mars 2012, je l’ai passé avec mes proches, dans un recueillement silencieux.

    Je ne prie plus depuis longtemps, car je sais que mes prières n’auront jamais aucune influence sur la radioactivité, mais je médite pour évacuer ma rage, mon indignation, ma colère face à ce gouvernement japonais irresponsable et laxiste, face à Tepco qui cache les informations, face à la désinformation dans le monde entier, face aux négationnistes qui constamment se permettent de minimiser les conséquences et la souffrance d’un peuple…

    Mais j’évacue mes ressentiments, car pour aider les autres et ce monde, il ne peut y avoir de place pour la haine. Il faut apprendre alors à avoir de la compassion même pour nos ennemis… »

    (…)

    Lire la suite ici : Mon combat pour le Japon

    Comme le souligne à sa façon Aizen dans son témoignage, une catastrophe nucléaire ne se " Commémore " pas ! Commémorer c'est rappeler le souvenir de quelqu'un ou d'un évènement passé, tel que les guerres. Comment peut-on commémorer un évènement qui, même s'il a commencé il y a un quart de siècle comme Tchernobyl, continue aujourd'hui. De telles conséquences, en rapport avec les catastrophes sont éternelles

    Gaulois.

     

     

     


     


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  • Sous surveillance

    J'aurais pu mettre cet article dans la rubrique " Droits et libertés ". Mais les lecteurs s'y retrouveront car cette rubrique " Impôt policier " concerne aussi les libertés des usagers de la route.

    L’Eure et Loir est en passe de devenir championne en terme d'atteinte aux libertés.

     

     

    A Chartres, vous pouvez vous faire épingler à votre insu par la vidéo-verbalisation.

    Si vous avez échappé aux caméras de la ville, rien n'est perdu, plus de 70 caméras peuvent vous filmer sur votre itinéraire en direction de Paris.

     

     L'avis tranché de ce lecteur de l'écho républicain n'est peut-être pas si loin de la réalité

     Pour faire bonne mesure, les contrôles physiques deviennent de plus en plus fréquents.

     

    Bientôt, les pouvoirs publics installeront des radars sur votre propriété et des caméras chez vous. Chaque citoyen aura un policier dédié. D'ailleurs les policiers, ils vont bientôt les recruter sur Mars !

    Imaginons l'inimaginable. Plus de voitures, de camions, de motos ! Vous croyez que ce serait la crise économique ? Oui bien sûr, en tout cas pour le pouvoir étatique qui serait en faillite.

     

    D'un autre côté, ça ferait beaucoup de bien pour la planète. Bon, c'est pas le sujet....

    Gaulois.


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  • Appel international

    Tout a été dit sur le nucléaire et ses conséquences. Des scientifiques indépendants sont critiqués lorsqu'ils s'attaquent à la « Secte nucléaire ». Certains sont même emprisonnés. Tout est permis pour bâillonner la contestation.

    Faut-il le rappeler, jamais le nucléaire n'a fait l'objet de concertations populaires.

    Les débats publics organisés il y a quelques années n'ont pas attiré les foules. C'est évident puisque les décisions sont prises en amont de ces débats bidons.

    Gaulois.



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  •  

    Barrage de Belo Monte

    Les dirigeants de cette planète ont un petit pois en guise de cerveau. Construire de tels barrages relève de la folie furieuse. L'impacte sur la faune, la flore et l'humain est irrémédiable. C'est la disparition programmée des indigènes. Ce n'est rien d'autre qu'un génocide ! Un de plus !

    Cette image de désespoir doit faire le tour du monde

    Demande de soutien international du Chef Raoni et des représentants des peuples indigènes du Xingù (Brésil) contre le projet Belo Monte

    Demande de soutien international du Chef Raoni et des représentants des peuples indigènes du Xingù (Brésil) contre le projet Belo Monte

    Signature de la pétition de RAONI

    Nous, peuple indigène du Xingù, ne voulons pas de Belo Monte. Nous, peuple indigène du Xingù, luttons pour notre peuple, pour notre terre mais aussi pour l'avenir de la planète. Le président Lula a déclaré qu'il était inquiet pour les Indiens, qu'il était préoccupé par l'Amazonie et qu'il ne voulait pas que des ONG internationales s'opposent au barrage de Belo Monte. Nous ne sommes pas des ONG internationales. Nous, les 62 leaders indigènes des villages de Bacajâ, Mrotidjam, Kararaô, Terra-Wanga, Boa Vista Km 17, Tukamâ, Kapoto, Moikarako, Aykre, Kiketrum, Potikro, Tukaia, Mentutire, Omekrankum, Cakamkubem et Pokaimone, avons déjà subi de nombreuses invasions et affronté de nombreux dangers.

    Lorsque les Portugais sont arrivés au Brésil, nous, les Indiens, étions déjà là ; beaucoup sont morts, beaucoup ont perdu leurs vastes territoires, la plupart de leurs droits, beaucoup ont perdu une partie de leur culture et d'autres groupes ont totalement disparu.

    La forêt est notre épicerie, la rivière notre marché. Nous ne voulons pas que les cours d'eau du Xingù soient envahis et que nos villages et nos enfants, qui seront élevés selon nos coutumes, soient en danger. Nous ne voulons pas du barrage hydroélectrique de Belo Monte car nous savons qu'il n'apportera que destruction. Nous ne pensons pas qu'au seul niveau local, mais à toutes les conséquences destructrices de ce barrage : il attirera encore plus d'entreprises, plus de fermes, il favorisera l'invasion de nos terres, les conflits et même la construction de nouveaux barrages. Si l'homme blanc continue ainsi, tout sera très vite anéanti. Nous nous demandons : « qu'est-ce que le gouvernement veut de plus ? Qu'apportera de bon tant d'énergie après tant de destruction ? »

    Nous avons déjà organisé de nombreuses réunions et avons participé à de grandes rencontres pour nous opposer au complexe de Belo Monte, comme en 1989 et en 2008 à Altamira, et en 2009 dans le village de Piaraçu où beaucoup de nos leaders étaient présents. Nous avons déjà personnellement parlé avec le président Lula pour le convaincre que nous ne voulions pas de ce barrage et il nous a promis qu'il ne nous serait pas imposé. Nous avons également discuté personnellement avec Eletronorte et Eletrobrâs, avec la Funai et Ibama. Nous avons déjà prévenu le gouvernement que si la construction du barrage avait lieu, la guerre serait déclarée et il en porterait la responsabilité. Le gouvernement n'a pas compris notre message et, une fois de plus, a nargué les peuples indigènes, assurant qu'il construirait le barrage coûte que coûte. Lorsque le président Lula a dit ceci, il a démontré qu'il ne tenait aucun compte de la parole des peuples indigènes et qu'il ne reconnaissait pas nos droits. Son manque de respect l'a conduit à planifier l'appel d'offres pour le Belo Monte durant la Semaine des peuples indigènes.

    En raison de tout ceci, nous, les Indiens de la région du Xingù, avons invité James Cameron et son équipe, des représentants du Movimento Xingù para Sempre (ainsi que le mouvement des femmes, ISA et CIMI, AmazonWatch et d'autres organisations). Nous voulons qu'ils nous aident à transmettre notre message au monde entier et aux Brésiliens eux-mêmes qui ne savent pas encore ce qui se passe dans le Xingu, Nous les avons invités car nous savons qu'il y a beaucoup de gens au Brésil et ailleurs qui veulent nous aider à protéger nos droits et nos territoires. Ceux-ci sont bienvenus parmi nous.

    Nous luttons pour notre peuple, pour nos terres, pour nos forêts, pour nos rivières, pour nos enfants et à la gloire de nos ancêtres. Nous luttons également pour l'avenir du monde, car nous savons que ces forêts sont autant bénéfiques aux peuples indigènes qu'à la société brésilienne et au monde entier. Nous savons aussi que sans ces forêts, beaucoup de gens souffriront, beaucoup plus que de toutes les destructions qui ont eu lieu par le passé. Tout vie est interconnectée, comme le sang qui unit les familles. Le monde entier doit savoir ce qui se passe ici, il doit se rendre compte à quel point la destruction des forêts et des peuples indigènes signifie sa propre destruction. C'est pour ces raisons que nous ne voulons pas de Belo Monte. Ce barrage signifie la destruction de notre peuple.

    Premiers signataires de la pétition

    En conclusion, nous proclamons que nous sommes décidés, que nous sommes forts, que nous sommes prêts à nous battre et que nous nous souvenons des termes de la lettre qu'un Indien d'Amérique du Nord avait jadis envoyé à son président : « C'est seulement lorsque l'homme blanc aura détruit la forêt entière, lorsqu'il aura tué tous les poissons et tous les animaux et aura asséché toutes les rivières qu'il s'apercevra que personne ne peut manger l'argent ».

    Auteurs : Cacique Bet Kamati Kayapô, Cacique Raoni Kayapô et Yakareti Juruna

    Signature de la pétition de RAONI

    Date de l'article : 23/05/2010

     


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  • Les doutes du nucléaire Français...Après Fukushima

    L'émotion est suggestive, une catastrophe passe et elle s'estompe, jusqu'à la prochaine, très probable en France. La troisième ? Bien sûr que non ! Il paraît que la France est le pays le plus sûr. Ce dont je doute fortement. Pas vous ?

    Gaulois.

    Un an après la catastrophe de Fukushima, les Français ont mis de côté leurs émotions et semblent prêts à renouer avec l'atome. C'est en tout cas ce qui ressort du sondage Ifop qui vient d'être réalisé pour le site d'information Atlantico.fr. Selon ce dernier, seuls 13 % des Français se disent « opposés » au recours à l'énergie nucléaire, alors qu'ils étaient 20 % en juillet dernier, quatre mois après l'accident japonais.

    Du pain bénit pour la filière nucléaire, qui veut voir dans cette enquête d'opinion le signe que l'effet Fukushima est dissipé. Un peu comme au Royaume-Uni, où la part des opposants est redescendue de 24 % à 19 % entre juin et décembre 2011, selon Ipsos Mori. Et à l'inverse du Japon, où 82 % des habitants sont désormais opposés à cette énergie. En 2005, ils étaient autant à soutenir le maintien ou la construction de nouvelles centrales...

    Mais ces chiffres sont trompeurs. En réalité, Fukushima a bel et bien changé notre regard sur l'atome. Toujours selon Ifop, si 37 % des Français sont favorables au nucléaire, 36 % se déclarent hésitants. Et dans une enquête BVA réalisée à l'automne pour l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, les risques nucléaires sont classés à la 4 e place - derrière le chômage, la crise financière et l'exclusion -alors qu'ils étaient en 10 e position en moyenne de 1998 à 2010.

    Plus parlant encore, selon la même enquête, 84 % des Français se refusent à vivre près d'une centrale nucléaire, un des plus mauvais scores enregistrés depuis 1990. En matière d'adhésion, on a vu mieux, même si ce rejet participe du mouvement général Nimby (« not in my back yard »), que l'on observe également pour les lignes électriques à haute tension, les centrales à gaz, les éoliennes ou encore les antennes de réseau pour téléphones portables.

    Et si le pays qui a fait de l'atome le pilier de sa politique énergétique - avec un record mondial de 75 % de sa production électrique à base de nucléaire -était en train de rejoindre la norme ? Celle des pays qui recourent à l'atome, mais dans des proportions plus modérées. Derrière leur apparente certitude sur le modèle français, même les partisans de la filière nucléaire montrent des signes de doute.

    C'est le cas de Christian Bataille. Lors de son déplacement au Japon en octobre dans le cadre d'un rapport pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), le député PS a été marqué par la vitesse à laquelle la population s'est coalisée contre le redémarrage de tout réacteur nucléaire arrêté depuis Fukushima. Si la même réaction collective se produisait en France, le pays serait confronté à un « choc économique », selon le rapport. Conclusion : « L'exemple japonais invite à ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier. »

    Les mauvaises langues diront que Christian Bataille n'a d'autre choix que d'aller dans le sens de son candidat à la présidentielle, François Hollande, qui propose de fermer la centrale de Fessenheim et de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production électrique en France. Mais le rapport est également signé de Claude Birraux et Bruno Sido, deux parlementaires UMP, dont le candidat, Nicolas Sarkozy, estime que le nucléaire est « l'intérêt supérieur de la France ».

    Pour sa part, l'industrie prend les devants, en l'assumant plus ou moins. Au-delà du discours offensif de son patron, Henri Proglio, en faveur de l'atome, EDF se renforce dans les énergies renouvelables, via sa prise de contrôle d'EDF Energies Nouvelles, et dans le gaz, à travers celle de l'italien Edison. De son côté, Areva se veut en première ligne sur l'appel d'offres éolien offshore. Enfin, le Commissariat à l'énergie atomique multiplie les initiatives dans la recherche sur le solaire ou le stockage d'électricité...

    Autre signal qui souligne le changement profond des mentalités : la naissance d'un vrai débat sur le nucléaire et la diversité des positions. « Depuis Fukushima, nous sommes beaucoup plus sollicités par les médias », souligne Yves Marignac, du cabinet antinucléaire Wise Paris. Idem pour Marc Jedliczka, coauteur du « Manifeste négawatt », qui prône la sobriété énergétique. « Avant, quand nous organisions des conférences, on était parfois 10 dans la salle. Aujourd'hui, les salles sont pleines ! » Surtout, les participants prennent au sérieux un modèle qu'ils considéraient utopique avant 2011...

    Au fond, le vrai changement se trouve dans la naissance de ce débat. Dans un pays qui a vécu la catastrophe de Tchernobyl comme un événement essentiellement étranger, celle de Fukushima, intervenue dans la troisième économie mondiale, a ébranlé les certitudes. Il est guère étonnant que l'Allemagne, qui a été bouleversée par la catastrophe ukrainienne en 1986, réagisse avec une intensité plus forte que la France vingt-cinq ans plus tard en fermant immédiatement sept réacteurs et en accélérant sa sortie de l'atome.

    Reste à savoir si le débat présidentiel conduira à une politique énergétique alternative en France. Il est trop tôt pour le dire. Ne serait-ce que parce que, au-delà du symbole de Fessenheim, les positions ne sont pas si tranchées entre un Parti socialiste qui se contente de donner une « trajectoire » de réduction du nucléaire et un président sortant dont la politique a aussi conduit au développement des énergies renouvelables.

    Une chose est sûre, si Nicolas Sarkozy et François Hollande devaient se retrouver au second tour de l'élection présidentielle, on peut parier qu'ils ne se tromperaient pas sur la part du nucléaire dans la consommation d'électricité. En mai 2007, lors du débat télévisé entre les deux tours, Nicolas Sarkozy l'avait estimé à 50 % et Ségolène Royal, à 17 % - au lieu de 75 %. A l'époque, leur erreur avait fait sourire. Le sujet n'était pas perçu comme un enjeu majeur de la campagne. Cinq ans plus tard, elle serait impardonnable.

    Thibaut Madelin est journaliste en charge de l'énergie aux « Echos ».

    http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0201943570771-fukushima-et-les-doutes-du-nucleaire-francais-302041.php


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  • Les 10 stratégies utilisées par l’Etat, les Gouvernements locaux, les Universitaires larbins et les Entreprises en ce qui concerne Minamata et Fukushima

    Dénoncer toujours et encore avec détermination les agissements ignobles des états.

    Gaulois. 

    Aileen Mioko Smith est une activiste anti-nucléaire. Directrice de l’ONG Green Action, elle est très impliquée dans la défense des victimes de la catastrophe de Fukushima. Dans le même esprit qu’un Noam Chomsky, elle a dévoilé les 10 stratégies de manipulation du lobby nucléaire japonais contre les victimes de la catastrophe de Fukushima. L’article ci-dessous est paru le 4 mars 2012 dans le quotidien japonais "The Mainichi Daily News".

    Les activistes anti-nucléaires voient des similitudes entre Minamata et Fukushima

    Selon Aileen Mioko Smith - qui avec son défunt mari, le photographe Eugène Smith, avait attiré l’attention du monde entier sur l’une des maladies causées au Japon par une pollution extrême - "la crise nucléaire en cours à Fukushima et la maladie de Minamata ont de nombreux traits en commun". Et quand on lui a demandé ce que les deux catastrophes avaient en commun, elle a répondu : "L’inégalité". Ce n’est pas l’inaction du gouvernement qu’elle a mis en avant en premier, mais plutôt toute cette injustice.

    "La maladie de Minamata est apparue lorsque la principale entreprise de produits chimiques Chisso Corp - s’étant trouvée distancée par ses concurrents dans la transition industrielle vers la pétrochimie - a décidé de sacrifier Minamata (Préfecture de Kumamoto), et en a tiré profit. Tandis que la contamination environnementale se propageait à Minamata, le siège de Chisso Corp’s prospérait. On peut dire la même chose pour Fukushima. Si les centrales nucléaires avaient été construites à Tokyo,  on ne se serait exposé à aucune perte d’énergie à travers le réseau électrique. Mais les centrales avaient été construites à Fukushima, Et Tokyo jouissait de l’énergie électrique. La structure de l’inégalité - dans laquelle quelqu’un gagne et quelqu’un perd - est la même."

    En d’autres termes, les zones régionales du Japon sont sacrifiés au profit des grandes villes.

    "Si l’on y pense en termes de quantité de dommages subis par rapport au nombre d’habitants, on peut dire que, dans cette campagne à population clairsemée,  il y a moins de dommages qu’il y en aurait eu dans une grande ville. Mais un tel mode de pensée n’ignore t-il pas la valeur de la vie de tout un chacun ? Pour tout individu, admettre le moindre dommage est déjà un échec à 100%."

    Les expériences personnelles de Smith avaient commencé en regardant le monde depuis l’intérieur d’automobiles d’origine étrangère. Née d’un père américain - qui était dans le commerce international - et d’une mère japonaise, c’est au travers des fenêtres des voitures de son père que Smith avait vu les manifestations contre l’accord de sécurité Etats-Unis/Japon de 1960, et les enfants pauvres de Hong-Kong et du Vietnam se précipiter vers ces automobiles-mêmes où elle était assise. Elle avait senti que la culpabilité grandissait en elle, et qu’il lui tardait de l’exprimer.

    Après le divorce de ses parents, Smith, âgée de 11 ans, alla vivre avec ses grands-parents aux Etats-Unis. Elle avait été victime de discriminations quand elle était au Japon, parce qu’elle était de sang mêlé, mais une fois arrivée à Saint Louis,  elle avait été dévisagée de haut en bas en tant que Japonaise. Sa nostalgie du Japon s’accroissant, Smith se jura de ne jamais tolérer ceux qui regardent avec condescendance le Japon et le reste de l’Asie.

    A la racine du mépris de Smith pour l’inégalité, il y avait donc son oscillation enfantine entre le statut de bourreau et celui de victime, entre l’oppresseur et l’opprimé.

    A l’âge de 20 ans, Smith rencontra le photographe mondialement connu Eugène Smith, qui avait 52 ans à l’époque. Ils se marièrent et déménagèrent pour Minamata, où ils prirent des photos. Smith servit aussi d’interprète à son mari, qui ne parlait pas le Japonais. Ils accompagnèrent les victimes du syndrome de Minimata à leurs procès, et passèrent des journées et des nuits entières avec eux. Depuis son reportage sur l’accident de Three Miles Island en 1979 - l’année suivant le décès de son mari - Smith est devenue une fervente avocate anti-nucléaire installée à Kyoto. 

    Après le grand tremblement de terre de l’est du Japon et le tsunami du 11 Mars, l’année 2011 a vu naître un désastre nucléaire, Smith s’est rendue à maintes reprises à Fukushima, en tant que leader d’une organisation environnementale municipale. Elle a aussi organisé des sit-in avec tentes devant le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI).

    "J’ai établi ce que la maladie de Minamata et la crise nucléaire de Fukushima ont en commun" déclara Smith, en mettant deux feuilles de papier devant-elle. La liste s’intitulait "Les 10 stratégies utilisées par l’Etat, les Gouvernements locaux, les Universitaires larbins et les Entreprises, en ce qui concerne Minamata et Fukushima."

    Smith m’expliqua : "Personne n’a été capable d’établir clairement qui était responsable du désastre nucléaire. On ne sait même pas qui a fixé les standards d’évacuation à 20 millisieverts de radiations par an. Les instances gouvernementales utilisent leur propre esprit de chapelle pour se rejeter cette responsabilité les unes sur les autres, en disant : 'C’est de la responsabilité du Ministère de l’Education, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie' ou 'Non, cela relève de la juridiction de la Commission de Sûreté Nucléaire (NSC).'

    "Bien qu’il ait été dit qu’il n’existe pas de degré 'sûr' d’exposition aux radiations, les autorités ont intentionnellement divulgué la vague suggestion selon laquelle 'être exposé à 100 milli sieverts de radiations par an ne posait pas de problèmes', augmentant ainsi la confusion parmi les victimes. Ce sont là des tactiques que nous voyons  être beaucoup trop utilisées par le gouvernement et les Universitaires dans le cas de la maladie de Minamata."

    Smith est tout aussi critique à l’égard de l’enquête préfectorale sur la gestion de la santé des habitants, conduite par le gouvernement local, à propos de laquelle elle écrit que : "son point de départ est la conclusion selon laquelle les niveaux d’exposition aux radiations ne sont pas trop mauvais, ce qui n’est qu’une stratégie destinée à réduire le seuil d’ éligibilité à indemnisation."

    Ce qui peine le plus Smith, se sont les divisions qui se font jour entre les victimes de la catastrophe. "Un professeur de la circonscription de Fukushima - qui avait temporairement quitté son travail, juste après la catastrophe nucléaire, afin d’aider à évacuer des membres de sa famille, fut considéré comme un 'lâche' et un 'traître' par des collègues... Tout le monde a peur. Et c’est justement parce qu’ils veulent surmonter cela ensemble, que les gens ne sont pas capables de pardonner ceux qui quittent Fukushima."

    Les gens que Smith voit à Fukushima se comportent à ses yeux de façon très semblable à ce qu’elle a vu à Minamata. Dans les deux cas, les choses aboutissent soit à une réconciliation soit débouchent sur un procès.

    "Les victimes de Minamata se sont aussi scindées en plusieurs factions, et se sont vues repoussées dans des positions où elles ne pouvaient s’empêcher de se heurter les unes aux autres. Les cicatrices perdurent même aujourd’hui, quelque 50 ans après", dit Smith. Et voilà entre toutes, la raison principale qui la pousse à offrir cela aux victimes de Fukushima : «fuir ou ne pas fuir». Que l’on soit capable de fuir ou pas. Les clashs se produisent dans les villes, sur les lieux de travail et même au sein des familles. Mais arrêtons-nous pour penser. C’était l’Etat et Tokyo Electric Power Co.(l’opérateur de la centrale électrique) qui nous avait divisés. Qui va tirer profit des conflits entre victimes ?"

    Le 11 Mars 2011, Smith était aux Etats-Unis avec sa fille, profitant d’un peu de loisir pour la première fois depuis longtemps. Ce qui lui est venu en premier à l’esprit, quand elle a vu le reportage à la télévision sur la situation de crise à la centrale nucléaire de Fukushima, c’est que  «plusieurs décennies de souffrances allaient commencer» Semblables aux années de souffrance engendrées par la maladie de Minamata.

    La maladie de Minamata - un syndrome neurologique causé par le mercure qui avait été jeté dans la baie de Minamata par Chisso Corp. - a été officiellement reconnue par le Gouvernement en 1956. En 2004, la Cour Suprême a pratiquement écarté les normes de certification de Minamata - établies en 1977 - en arguant qu’elles étaient «trop étroites». En 2009, le Gouvernement a fait adopter une loi sur les mesures spéciales pour l’indemnisation des patients atteints de la maladie de Minamata, pour finalement décider, fin juillet 2012, de clore l’enregistrement des requêtes en indemnisation.  Et ce, alors même que des groupes de défenseurs des malades - dont le combat se poursuivait depuis un demi-siècle - étaient partis en guerre contre le fait que le gouvernement continuait à tirer un trait sur les victimes de Minamata.

    Les leaders des groupes de défenseurs de Minamata ont maintenant la cinquantaine. Ce sont des personnes qui, jeunes enfants, ont mangé du poisson qui était infesté de mercure. Cela m’interpelle chaque fois que je vais à Fukushima. Je ne veux pas créer une réalité telle que, lorsque les jeunes enfants d’aujourd’hui nous demanderont un jour : "Mais vous, qui étiez adultes, qu’avez-vous fait alors ?",  notre unique option soit de demander pardon.

    Alors que j’allais me lever après avoir parlé avec Smith pendant trois heures, elle m’arrêta et dit : "Je veux que vous compreniez bien ceci."

    "Ayant été impliquée aussi bien à Minamata qu’à Fukushima, il y a des moments où je sombre dans l’illusion que je vis dans le même monde que les victimes, mais cela n’est pas vrai. On ne peut pas comprendre la souffrance des victimes sauf si on se trouve dans la même situation. Pour moi, avoir conscience du fait que je ne peux pas comprendre ce que ressentent les victimes, et malgré cela parler en leur nom, et juste après leur faire face, c’est effrayant".

    "Mais, je persiste à penser que je vais continuer à faire entendre ma voix. Je veux que les gens qui vivent à Fukushima et ceux qui ont fui Fukushima, réalisent que - comme pour les victimes de Minamata - ils ont, eux aussi, été poussés à s’opposer les uns aux autres. En réexaminant ce fait, ils trouveront peut-être des moyens de réconfort ou de rédemption".

    Les 10 stratégies utilisées par l’Etat, les Gouvernements locaux, les Universitaires larbins et les Entreprises en se qui concerne Minamata et Fukushima

    1. N'assumer aucune responsabilité. Utiliser la compartimentation pour rejeter la responsabilité des problèmes sur les autres.

    2. Dérouter les victimes et l’opinion publique, en créant l’impression qu’il y a des pour et des contre de chaque côté.

    3. Opposer les victimes les unes aux autres.

    4. Ne pas enregistrer de données ou laisser de preuves.

    5. Gagner du temps.

    6. Organiser des tests ou mener des enquêtes qui vont sous-estimer les dommages.

    7. Saper le moral des victimes jusqu’à ce qu’elles abandonnent.

    8. Créer un système de certification officielle qui fait chuter le nombre de victimes.

    9. Ne pas divulguer d’informations à l’étranger.

    10. Faire appel aux Universitaires larbins pour organiser des conférences internationales.
     
    Source : http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/national/news/20120304p2a00m0na005000c.html

     


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  • Tchernobyl Forever

    Un documentaire à voir ou à revoir. Réalisé en 2010, et diffusé sur Arte peu après la catastrophe de Fukushima.
    Réalisateur : Alain De Halleux
    Producteurs : CRESCENDO FILMS.
    Vingt-cinq ans après, et alors que la crise au Japon ravive le débat sur l'avenir du nucléaire, Thema enquête sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl et sur ses représentations chez la jeune génération.
    Comment la jeunesse ukrainienne perçoit-elle l'histoire de Tchernobyl ? Un documentaire qui interroge la mémoire de la catastrophe et son avenir.


    Source : Média Part
    http://blogs.mediapart.fr/edition/nucleaire-lenjeu-en-vaut-il-la-chandelle-pour-lhumanite/video/140312/tchernobyl-forever

    Ou

    Tchernobyl forever




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  • Oligarchie

    Non, je ne me lance pas dans la politique. D'abord parce que je suis loin d'être un spécialiste en la matière. Ensuite parce que c'est un domaine qui me fait penser à une éternelle pièce de théâtre avec comme acteurs principaux les « Politiciens boni-menteurs » et les citoyens moutons de Panurge comme spectateurs « Cobayes ».


    Là, je fais une exception car je trouve cette présentation du livre assez intéressante. Même si le qualificatif « Incapables » me dérange. En effet, les pouvoirs économiques, financiers, politiques et administratifs sont loin d'être des incapables puisqu'il s'agit de collusions oligarchiques au service de quelques privilégiés.

    Attention, je ne dis pas que la population est principalement composée d'idiots.

    Disons qu'elle est formatée et doit rester dans le moule imposé. Les principaux outils des oligarques réside dans l'éducation, la désinformation et...les médiasà la botte.

    Je me demande si la « Crise Grecque » n'est pas le reflet de cette oligarchie Européenne, voir internationale :

    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1152181-les-oligarques-l-affut

    Gaulois.


    "L'oligarchie des incapables"

    Sophie Coignard, Romain Guibert

    09 Janvier 2012 Par Jean-Paul Baquiast

    Albin Michel, janvier 2012

    coignardpicture.jpegPour en savoir plus
    plantri.gif Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Coignard
    plantri.gif Vidéo http://www.delire-des-livres.com/article-l-oligarchie-des-incapables-le-livre-a-lire-avant-les-elections-96079352.html

    Les révélations concernant le poids pris dorénavant par les oligarchies de pouvoir dans les vieilles démocraties politiques se font progressivement mieux entendre aujourd'hui. Elles restent cependant marginales et ne semblent pas influencer le débat politique. Le silence sur cette question est particulièrement anormal en France, où pourtant la collusion entre puissances économiques et financières, administrations d'Etat, entreprises médiatiques et pouvoir politique suprême conditionne étroitement le fonctionnement des institutions.
    Aux États-Unis, le phénomène a depuis longtemps été dénoncé sous le terme de complexe politico-militaro-industriel. Mais le terme plus récent de corporatocratie va plus loin, puisqu'il désigne les alliances entre le pouvoir économico-financier (corporate power) et le pouvoir politico-administratif. Ces alliances, dont l'essentiel demeure caché des citoyens, ont commencé à susciter des révoltes prenant la forme des mouvements dits « Occupy  » (Occupons). Il s'agit de refuser le « Système » dans son ensemble, y compris les candidats politiques qui prétendraient le réformer mais qui se borneront à le pérenniser sous d'autres formes. Mais rien n'indique que ces mouvements puissent obtenir des changements en profondeur.

    En France, les dénonciations du Système des oligarchies ne manquent pas. La plus cohérente, que nous avions signalé en son temps, est le livre de Hervé Kempf , « L'oligarchie, c'est fini, vive la démocratie » janvier 2011 Mais qui en parle encore, un an après sa parution, et à la veille d'échéances électorales importants ?

    coignardbook.jpegOn peut craindre que le même sort ne frappe le dernier livre de Sophie Coignard « L'oligarchie des incapables ». Celle-ci, avec les partenaires qui s'associent à ses enquêtes, est un des rares journalistes d'investigations existant en France. On pourrait la soupçonner, de par son appartenance au Point, de n'être pas totalement libre dans ses mises en cause. Mais rejetons ce soupçon pour le moment, et lisons ses livres.
    « L'oligarchie des incapables » fait actuellement un certain bruit médiatique, mais dans quelques semaines, qu'en sera-t-il? La chape de silence retombera sans doute sur lui, comme sur « Le pacte immoral », précédent rapport de Sophie Coignard, qui s'en prend au Système de l'Education nationale, ou les autres livres de la même auteure, « L' Omerta française » notammment.

    Nous avons beau tendre l'oreille, nous n'entendons pas François Hollande, par exemple, faire des propositions concrètes crédibles permettant d'établir en France une séparation durable et une compétition véritable entre les pouvoirs politiques, économiques, administrativo-judiciaires et médiatiques, sans lesquelles il n'y a pas de démocratie possible.

    On dira que le même problème se pose dans les autres Etats européens et au niveau des institutions européennes - sans mentionner les autres puissances mondiales, où le concept de séparation des pouvoirs n'est même pas imaginable. Mais nous sommes en France. Fonctionnaires et magistrats y ont été élevés, pour les plus anciens d'entre eux tout au moins, depuis les formations à l'Ecole nationale d'administration ou à l'Ecole nationale de la magistrature jusqu'à l'organisation des carrières, dans l'idéal de l'impartialité de l'Etat. Qu'en reste-t-il? Pas grand chose. Les rapports de forces et les valeurs ont changé. Avec la prise en mains très récente des institutions par l'actuel président de la République et les oligarchies qui le soutiennent, les choses se sont aggravées. Répétons-le, rien n'indique qu'un changement de majorité aurait un effet autre que cosmétique sur ce lamentable état de choses.

    Pour citer Jacques Julliard à propos des élites françaises, le Système français est particulièrement étouffant et solide. « Quiconque a vécu aux Etats-Unis sait qu'y coexistent des lieux de pouvoir autonomes, au sein de la politique, de la finance, des médias, de l'université. Certes, ces milieux ne s'ignorent pas entre eux. Mais ils ne fusionnent pas non plus. Il en va différemment en France. Le Tout-Paris, expression vieillie pour une réalité toujours vivante, désigne un firmament de la célébrité où la politique, la banque, l'aristocratie, la spiritualité, l'art, la littérature, les affaires, la chanson, les médias, le grand banditisme, l'université, le sport se rencontrent, échangent des impressions, des politesses, des idées, des adresses, des services, des femmes, des informations, des positions sociales. (...) Ainsi se constitue un réseau continu de connivences, reliant entre eux les sommets des pyramides contiguës de hiérarchies professionnelles distinctes. » Les enfants héritent bien entendu des inégalités dont bénéficient les parents.

    Il n'y a qu'un petit point sur lequel nous nous différencierons de Sophie Coignard, celui selon lequel l'oligarchie française actuelle organiserait, en plus d'autres vices, la promotion des Incapables. Disons qu'elle n'est pas seule à le faire. Quand on voit comment les responsables américains de la guerre en Irak ont provoqué, sans être vraiment sanctionnés, le début de collapse de la super-puissance, on ne peut que se rassurer.
    Pour en revenir à la question du poids grandissant des oligarchies de pouvoir, ceux qui étudient l'évolution des institutions sous l'effet de la compétition entre ce que nous nommons ici les systèmes anthropotechniques ne s'en étonneront pas. Les déterminismes sont trop forts. Il faudrait une catastrophe pour que les rapports de forces s'inversent, et encore...Faut-il pour autant en France s'y résigner ? On peut craindre que la réponse soit déjà donnée par des citoyens convaincus de leur impuissance.

    Source Médiapart :

     http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/090112/propos-de-loligarchie-des-incapables-sophie-coignard-romain-guib



     


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  • La dette publique

    ou Le capital fait dans son froc...

    Je vous invite à visionner cette petite vidéo très pédagogique. Après quoi, vous aurez peut-être un autre regard sur la gestion de votre impôt, géré par l'état....

    Gaulois.

    http://www.dailymotion.com/video/xpcn72_la-dette-publique_news


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  • La faune ignore la radiophobie

    La radiophobie est un terme utilisé par les instances de la secte nucléaire depuis l'accident de Tchernobyl. En d'autres terme, dans le but de balayer les craintes des populations touchées par la catastrophe. Si les gens sont malades, ce n'est pas à cause de la radioactivité, mais de la peur engendrée par les risques. Difficile de faire pire dans l'ignominie.

    Le document ci-dessous balaye ces méthodes abjectes qui consistent à prendre les populations pour des cobayes.

    Gaulois      

     
     
     


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  • Vous avez dit rentables ?

    Le sujet ne tarira jamais sur les méthodes policières en France. Plus précisément sur l'impôt policier lié à l'automobile et la route.

    Les gouvernements successifs n'ont aucune étiquette politique en la matière. Ceux-là nous serinent à longueur de communiqués médiadico-politiques que le nombre de tués sur les routes de France diminuent grâce aux radars. C'est sans doute vrai en partie, comme l'affirme la sécurité routière, mais d'autres paramètres sont à considérer ; La prévention routière, l'état des véhicules et des routes, mais aussi et surtout la peur. La peur de se retrouver sans permis, bien plus facile à se faire retirer qu'à obtenir et les amendes de plus en plus chères. En ce sens, nos gouvernants actuels ne cachent même pas cet aspect qui est une véritable manne financière.

    Je ne suis pas sûr que les radars fixes les plus rentables de France soient situés sur des zones dites « accidentogènes ». Vous pensez bien que les pouvoirs publics n'ont rien à cirer de la vie des usagers de la route. En revanche, ils ont un intérêt certain pour leur porte monnaie ! Ce constat est devenu un véritable aphorisme en matière de sécurité routière. Les radars ne sont pas placés à l'endroit des points noirs autoroutiers, mais en fonction de critères purement financiers, c'est-à-dire de la rentabilité escomptée de l'investissement. La comparaison de la carte de France des points noirs et de l'emplacement des radars est édifiant à cet égard. Il n'y a aucune correspondance entre radars et points noirs. Il serait intéressant de comparer les chiffres de rentabilité et ceux de l'accidentologie aux mêmes endroits. Avant et après l'installation du radar.

    En voyez-vous devant les écoles, dans les rues de certaines villes où villages où les excès ne sont pas fréquents, mais très dangereux ?

    Je me demande si l'automobiliste n'est pas maso, comme dans d'autres domaines d'ailleurs.

    Prendre la route, c'est comme aller au casino, dans les deux cas, c'est l'assurance de se faire plumer.

    Gaulois.

    « Quand vous voyez un flic dans la rue, c'est qu'y a pas de danger. S'il y avait du danger, le flic serait pas là ».

    (Y s'foutent bien de notre gueule, 1986) Coluche.


    Le radar le plus rentable de France : 22 millions d'euros

    par an

    462 flashs en moyenne par jour sur l'A41, entre Annecy et Genève

    ( Ce radar est situé à quelques centaines de mètres de la frontière et flashe à 50 sur une trois voies !)

    13 millions de flash par an, en progression de 1 million par rapport à 2010

    Le radar le plus rentable de France : 462 flash pour 22 millions d'euros par anLe magazine Auto Plus a publié le résultat de son enquête annuelle sur les radars français. D'après celle-ci, 13 millions de flashs ont été enregistrés en France en 2011. C'est 1 million de plus qu'en 2010.

    Avec une moyenne de 462 flashs par jour, le radar situé sur l'A41 entre Annecy et Genève au niveau de la commune de Saint-Julien-en-Genevois s'est vu décerné la palme du meilleur radar de France.

    Avec une amende forfaitaire de 135€ pour un excès de vitesse inférieur à 50 km/h, ce champion de France assure un chiffre d'affaire de 22 millions d'euros par an à lui tout seul.

    La deuxième place du classement revient au radar du Quai du 4 septembre, sur la RD1 entre Puteaux et Issy-Les-Moulineaux, avec 364 flashs par an. Enfin, la dernière marche du podium est occupée par le radar situé sur l'A7 entre Lyon et Marseille (323 flashs par jour).

    A l'inverse, le radar le moins performant de France est situé sur la route départementale 17 entre Sainte-Aulaire et Varetz, en Corrèze, avec un seul automobiliste flashé en 2011 !

    Auto Plus a également dressé un classement par département. Ceux qui flashent le plus sont ainsi l'Essonne, le Nord et le Val-de-Marne. Les moins prolifiques sont l'Aveyron, la Dordogne et la Vendée avec moins de 1.000 flashs par radar.

    Radars de feux rouges : +75% d'automobilistes flashés en un an

    L'étude révèle également l'efficacité des radars de feux rouges, sanctionnant le franchissement. Le nombre d'automobilistes flashés par ces radars a augmenté de 75 % en un an.

    9 des 10 radars les plus actifs sont localisés en région parisienne. Le champion est implanté au niveau du carrefour du Quai de Gesvres et de la rue Saint-Martin à Paris, avec 97 flashs en moyenne chaque jour. Un chiffre d'affaires d'environ 5 millions d'euros par an.

    Celui-là flash pas mal aussi :

    Accidentologie source prévention routière :










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