• Les délégués belges indignés: "On minimise les conséquences de Fukushima"

       De Tchernobyl à Fukushima, l'histoire se répète, sinistre, nauséabonde, criminelle. Les qualificatifs ne manquent pas pour définir la secte nucléaire.
    Les Belges sont indignés ? Soit, mais pas sûr qu'ils soient bien placés avec leurs deux centrales pour sept réacteurs. Nous n'allons pas ouvrir des paris sur leurs comportements en cas de catastrophe. Partant du constat qu'un pays ayant fait ce choix énergétique ne va pas spontanément le désavouer suite à un accident nucléaire. Avec Tchernobyl et Fukushima, la démonstration est faite.
    Il faut se rappeler sans cesse que la secte nucléocrate symbolise la politique du mensonge et du secret. 
    Gaulois.

    samedi 6 juillet 2013 à 8h00
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-delegues-belges-indignes-on-minimise-les-consequences-de-fukushima?id=8042566

       Les discussions se poursuivent au sein de l’UNSCEAR, l’organisme des Nations-unies chargé d’évaluer les conséquences de catastrophes nucléaires et des radiations. Ce comité a préparé un rapport soumis à la discussion des experts de différents pays lors d’une réunion récente à Vienne. Un rapport qui a suscité l’indignation de la délégation belge: "Tout semble fait et rédigé, disent ses membres, pour minimiser les conséquences de la catastrophe de Fukushima. On revient même en arrière sur les enseignements de Tchernobyl et d’autres études".
    La délégation  belge comprend plusieurs experts du centre d’étude de l’énergie nucléaire de Mol et de plusieurs universités. Avec ceux de nombreux autres pays, ils ont participé à ces discussions qui se sont tenues à Vienne en mai. L’UNSCEAR doit présenter son rapport à l’assemblée générale des nations-unies, l’automne prochain.
    De retour à Bruxelles, le chef de délégation, Hans Van Marcke a livré ses impressions très critiques sur les pré-conclusions de l’UNSCEAR, lors d’un exposé à l’ABR, l’Association belge de radioprotection. Des propos d’autant plus percutants qu’ils viennent du " milieu " et pas de Greenpeace ou d’opposants au nucléaire. Selon nos informations, les discussions ont été si tendues et les belges ont été tellement choqués qu’ils menacent de ne pas signer le rapport et que certains pensaient même quitter la conférence. Après leurs interventions, après aussi celles d’experts anglais, et de certains autres, leurs remarques pourraient être prises en compte dans un nouveau document remanié. Mais le passé a appris que dans ce genre d’enceintes, ce sont le secrétariat et les rapporteurs qui mènent l’agenda et donnent l’orientation finale aux textes, et que la plus grande vigilance est de mise pour voir si les versions finales reflètent bien les débats.
    Quelles critiques ?
    De façon générale, tout le monde est d’accord : le japon a eu de la chance. Une partie importante de la contamination est partie vers l’océan, la population a été évacuée relativement vite, et le contrôle de la contamination des aliments est satisfaisant. L’impact sera donc sans doute inférieur à celui de Tchernobyl.
    Mais les retombées terrestres ne sont pas négligeables pour autant, ni donc les impacts sur la santé et sur l’avenir. Et ils concernent une zone avec des villes densément peuplées comme Fukushima ou Koriama (300 000 habitants) Et de nombreuses données du rapport de l’UNSCEAR sont  lacunaires ou présentées d’une façon critiquable.
    Les estimations des doses reçues par les populations sont diluées dans des moyennes peu pertinentes, tout comme d’ailleurs celles encaissées par les dizaines de milliers travailleurs sur le site de la centrale accidentée, dont les autorités japonaises et TEPCO refusent de communiquer le détail. Il est patent aussi que les tablettes d’iode n’ont pas été distribuées et que les examens à la thyroïde ont été réalisés en général trop tard, ce qui interdit pour le moment de dire que peu d’effets seront enregistrés dans l’avenir, comme l’affirme le rapport de l’UNSCEAR.
    L’analyse de l’UNSCEAR exclut d’office, par à priori, tout risque potentiel pour les fœtus ou pour l’hérédité. Pour le risque de cancer, elle estime qu’il n’y pas trop à s’en faire puisque les doses de radioactivité seraient  trop faibles pour générer un effet visible. De telles hypothèses ont fâché plusieurs experts dont les belges, car d’une part, comme mentionné plus haut, les doses sont mal présentées et d’autre part, les enseignements de Tchernobyl ainsi que de de nombreuses recherches ces dernières années montrent que les faibles doses peuvent avoir des effets. Or l’UNSCEAR tente visiblement de revenir en arrière sur ces évolutions de la science des radiations. A plusieurs reprises ces dernières années, et encore dans ces discussions-ci, une partie de ces représentants de différents pays veulent faire passer l’idée d’un seuil de 100 millisieverts , en dessous duquel aucun effet sur la santé ne serait à craindre. Pour rappel, les recommandations internationales de la CIPR parlent de 1 mSv par an pour les populations et de 20 mSv par an pour les travailleurs, à ne pas dépasser en situation courante, tout en tolérant des dépassements ponctuels mais non durables en cas de situation de catastrophe.
    Les études récentes montrent que, dans plusieurs domaines, des doses plus faibles, situées entre 10 et 100 mSv peuvent avoir des effets.  Il ne s’agit pas que de cancers, mais aussi des atteintes à l’embryon, des perturbations héréditaires, des maladies cardiovasculaires et des cataractes.
    Tchernobyl - Fukushima, même déni ?
    Plusieurs rapports sont sur la table, en voie d’achèvement. L’un concerne les enfants, un public à protéger et surveiller particulièrement dans le cas de radiations. Ce rapport a été pris en charge par une équipe américaine, dirigée par le professeur Fred Mettler. Il est un des auteurs du rapport du forum de Tchernobyl qui a été fort controversé, très critiqué parce qu’il minimise les effets de la catastrophe de Tchernobyl. Remet-il le couvert ? En tout cas dans son rapport sur les enfants, il écarte à priori toute une série de domaines, d’études et de découvertes qui montrent les effets divers de faibles doses sur les enfants. Il n’a même pas pris connaissance des rapports à ce sujet du groupe d’experts d’Euratom.
    Une autre question très sérieuse est niée ou peu défrichée dans un rapport qui la concerne : la question de la pertinence des doses dans certains cas, par exemple dans la contamination interne d’un organisme. En effet il apparait de plus en plus que les effets peuvent être différents selon que des radionucléides se dispersent de façon égale dans tout l’organisme ou au contraire se concentrent en certains endroits. Une dose semblable n’aura donc pas les mêmes effets selon l’endroit où elle s’exerce. Ceci rejoint les hypothèses émises depuis des années par le savant biélorusse Iouri Bandajevski dans l’étude des nombreux effets de Tchernobyl.
    Les effets héréditaires de contamination chroniques à faible doses sont difficiles à étudier chez l’homme puisqu’il faut plusieurs générations d’observations. Une façon de les aborder est d’observer ces effets chez les animaux. Plusieurs études ont montré qu’ils pouvaient y avoir des effets préoccupants (les études de Mousseau et Moller qui montrent la dégradation de la biodiversité à Tchernobyl, et celles de Goncharova par exemple). Or elles ne sont pas prises en compte non plus, pas plus que des études importantes de l’IRSN français, qui ont mis en évidence de nombreuses altérations de type cardiaques et neurologiques chez des rats, dans une recherche relative aux troubles cardiovasculaires chez les enfants de Tchernobyl  
    Les clivages…
    D’où viennent les principales tentatives de minimiser les conséquences de Fukushima (et de Tchernobyl) et de revenir en arrière sur les acquis récents de ces diverses études en radioprotection ? D’un courant qui regroupe pour l’essentiel des experts russes, biélorusses, américains, polonais et argentins. Bon nombre d’entre eux sont des chevilles ouvrières à l’UNSCEAR ainsi qu’à l’AIEA et à la CIPR. L’un d’entre eux, l’argentin Abel Gonzales multiplie les casquettes (aussi dans l’industrie nucléaire argentine) à un point tel que lors d’une session précédente un expert belge a critiqué cette confusion d’intérêt dans un courrier que l’UNSCEAR a refusé de reprendre dans les procès-verbaux. Gonzales,  Mettler et le russe Belanov (retraité de l’AIEA, rédacteur d’un des rapports de l’UNSCEAR), avec certains polonais, sont en ligne directe avec la tendance représentée par le professeur français Tubiana qui rejette fermement toute idée d’effet négatif des faibles doses. Ensemble ils ont constitué un pôle international très actif pour défendre cette thèse. Et ils occupent des places stratégiques au secrétariat de l’UNSCEAR et à l’AIEA (dans les locaux de laquelle se tiennent les réunions de l’UNSCEAR). Les japonais partagent  aujourd’hui ce point de vue, soucieux de limiter l’impact de la  catastrophe et de relancer les réacteurs nucléaires encore à l’arrêt.
    Les représentants des autres puissances, tels les chinois ou les indiens ne disent rien, laissant passer les textes de l’UNSCEAR. Les experts français du CEA et de l’IRSN ne s’expriment guère, alors que pourtant par le passé ils ont  déploré la rétention d’information par les japonais. Suédois et allemands sont silencieux aussi. Il est évidemment tentant de faire un parallèle entre les résultats de l’UNSCEAR et la géopolitique de l’énergie nucléaire, quoique dans chaque pays différentes tendances puissent se manifester parmi les experts, mais nous parlons ici des représentants officiels.
    La fronde est donc venue des experts belges, soutenus par des anglais, et le président australien.  Les experts européens qui participent aux réunions de l’Euratom sont aussi plus inquiets des effets des faibles doses que les " minimisateurs " de l’UNSCEAR.
    Où est encore la discussion et le doute scientifique dans tout cela peut-on se demander? En tout cas ceux qui nient l’impact des faibles doses  voudraient bien voir leur position  inscrite dans le rapport de l’UNSCEAR et avalisée par l’ONU l’automne prochain. Pour les autres, dont les belges, ce serait une régression inacceptable sur les progrès récents des connaissances en radioprotection.
    Marc MOLITOR


    « Crime d’Etat » à Fukushima : « L’unique solution est la fuite »
    http://www.rue89.com/2013/07/03/crime-detat-a-fukushima-lunique-solution-est-fuite-243864

    Tribune  Le 23 juin 2013, pour les deux ans d’existence de la première « station citoyenne de mesure de la radioactivité » à Fukushima, le réseau Citizen Radioactivity Measuring Station (CRMS) organisait une rencontre réunissant scientifiques et habitants, à laquelle nous avons assisté.
    Le professeur Hiroaki Koide, physicien, spécialiste des réacteurs au Research Reactor Institute de l’université de Kyoto, y a prononcé une conférence et nous le remercions d’avoir accepté que, sur la base de son intervention orale et à partir de documents complémentaires, nous en éditions et diffusions le contenu.
    Cécile Asanuma-Brice et Thierry Ribault

    Les auteurs  Thierry Ribault est auteur, avec Nadine Ribault, du livre « Les Sanctuaires de l’abîme – Chronique du désastre de Fukushima » paru aux éditions de l’Encyclopédie des nuisances. Il est chercheur au CNRS en poste à la Maison franco-japonaise de Tokyo, où Cécile Asanuma-Brice est chercheur associé.
    (© H. Koide pour l’allocution en japonais – © C. Asanuma Brice, T. Ribault pour la traduction et l’édition en français.)

    L’intervention du professeur Hiroaki Koide
    « Le bâtiment n°4, en partie détruit, contient une piscine de désactivation des combustibles comprenant des éléments radioactifs en grande quantité, qui est aujourd’hui en équilibre instable [...]. S’y trouvent 1 331 barres de combustibles radioactifs équivalant à 14 000 fois la quantité de césium 137 comprise dans la bombe d’Hiroshima [...].
    Il faudra attendre que la grue, dont la construction va démarrer dans les prochains jours, fonctionne pour que l’on puisse commencer le déplacement des barres : on plongera un conteneur de plomb dans la piscine, et une à une, on y entreposera les 10 à 11 barres qu’il peut accueillir, on fermera le conteneur de plus de 100 tonnes, on le sortira et on le déplacera, puis on recommencera. Une seule des 1 331 barres qui viendrait à tomber, et la contamination empêcherait d’approcher la piscine pendant plusieurs mois. Pour le seul réacteur n°4, ces travaux nécessiteront, je pense, plus de dix ans. »
    « De nombreux travailleurs sont irradiés »
    « Dans les bâtiments n°1, 2 et 3, où la radioactivité est telle qu’on ne peut pas approcher, on ne sait pas quand il sera possible d’extirper les combustibles usagés des piscines. Les cœurs ont fondu et se sont affaissés. Désemparés, on projette, pour le moment, l’eau dessus pour faire en sorte de les refroidir. Cependant, pour le seul réacteur n°1, le niveau ne monte pas au-delà de 40 cm, parce qu’il y a un énorme trou par lequel l’eau fuit toujours plus, envahissant même la salle des turbines. On tente de récupérer cette eau, on essaie d’en extraire le césium et de l’asperger de nouveau. Mais tout fuit de part en part, et l’eau étant chargée d’éléments radioactifs, la radioactivité ne cesse de grimper, elle dont on attend qu’elle “ descende ” [...].
    Aujourd’hui encore, de nombreux travailleurs sont irradiés afin de pouvoir mener à bien ces travaux de confinement. Les 100 tonnes de céramique d’uranium qui se trouvaient dans le cœur ont liquéfié la base de béton située dessous. Elle se dissout à environ 1 500 degrés. Le cœur en fusion a donc continué sa progression et créé un trou.
    Toutefois, selon les dirigeants de Tepco, le corium, certes, progresse dans la base de béton d’un mètre d’épaisseur, mais cette progression n’aurait pas excédé 70 cm, ce qui laisserait une marge de 30 cm. Lorsque je les ai entendus fournir cette explication, je leur ai demandé si, pour affirmer cela, ils étaient allés voir. Etant donné qu’on ne peut même pas introduire un seul instrument de mesure de la radioactivité, on ne peut rien asserter. C’est incontrôlable. »
    « Il faudra construire un sarcophage en béton »
    « Selon le plan fourni par Tepco, le corium aurait la forme d’un gâteau de riz rond. En réalité, il est impossible de savoir dans quel état il se trouve. Je suis en revanche quasiment certain qu’il a traversé le béton et continue sa progression en dessous. Les dirigeants de Tepco disent qu’ils souhaiteraient en avoir le “ cœur net ”… et que c’est la raison pour laquelle ils développent des technologies liées à la robotique. Ils espèrent pouvoir extraire le cœur d’ici trente ans. Je pense, moi, qu’on ne le pourra jamais et qu’il faudra construire un sarcophage en béton, comme cela a été fait à Tchernobyl. Or, à Tchernobyl, 27 ans après, cette gigantesque couverture de béton est décrépite et il faut en construire une nouvelle par dessus.
    C’est la seule solution, à Fukushima aussi, mais on ne pourra pas le faire avant trente ans. Moi, je ne serai plus là. Presque vous tous, qui êtes dans cette salle, vous ne serez plus là. Les jeunes pourront peut-être voir ce sarcophage, mais lorsqu’il faudra en construire un second, aucun d’entre eux ne sera encore en vie. Voilà l’échelle temporelle à laquelle nous sommes confrontés [...]. Comme à Tchernobyl, il faudra prévoir de vastes territoires où seront accumulés les déchets contaminés qui auront servi à la construction du sarcophage, territoires qui ne pourront plus être approchés pendant cent ans, deux cents ans, voire plus. »
    « 300 ou 400 fois la bombe d’Hiroshima »
    « La quantité de césium 137 relâchée à Fukushima est de l’ordre de 168 fois celle relâchée lors de l’explosion de la bombe d’Hiroshima : ce sont les chiffres du gouvernement japonais, mais ils sont sous-estimés, et la raison en est liée à la question de la responsabilité. Certes Tepco est responsable de l’accident, mais nul autre que le gouvernement n’a demandé à Tepco de poursuivre le nucléaire, arguant que c’était “ sans danger ”.
    Le gouvernement a une responsabilité lourde, et le terme de “ responsabilité ” est un euphémisme car il a commis, de fait, un véritable crime d’Etat. Est-il normal qu’en un tel cas, ce soit le criminel qui fournisse les chiffres, et donc les preuves du crime qu’il a commis ? Il faut, en réalité, multiplier ces chiffres par deux ou trois et comprendre que la quantité de césium relâchée lors des explosions à Fukushima équivaut à 300 ou 400 fois la bombe d’Hiroshima. Sans compter ce qui a été reversé dans l’océan, et, aujourd’hui encore, des quantités considérables sont relâchées en pleine mer sans qu’on puisse entrevoir la fin de ce désastre. [...] »

    Une botte abandonnée sur une grille, à Tomioka, dans la zone d’exclusion nucléaire, le 6 mars 2013 (Greg Baker/AP/SIPA)
    « L’unique solution est la fuite »
    « Au centre d’expérimentation nucléaire de l’université de Kyoto, où je travaille, lorsque nous manipulons des matières radioactives, nous sommes contraints de le faire exclusivement dans ce que nous appelons des “ zones d’accès contrôlées ” [...]. Si, suite à une expérience, mon taux de contamination excède la limite des 40 000 becquerels/m2, je suis considéré comme un déchet radioactif, la porte ne s’ouvre pas, et je dois être “ jeté ” [...].
    Selon la carte fournie par l’Etat, dans la ville de Fukushima, la radioactivité dépasse les 60 000 becquerels/m2. Or le gouvernement affirme que les habitants peuvent y habiter ! Il ne s’agit pas d’une de mes expériences de laboratoire, ce ne sont pas seulement mes mains ou mes habits qui sont contaminés, mais le bâtiment dans lequel nous sommes actuellement. La route, la gare, la place devant la gare, les bosquets, les montagnes, tout est contaminé [...]. Nous sommes tous ici, tranquillement réunis dans cette salle de conférence à Fukushima, à discuter comme si de rien n’était, alors que dans cette ville de 300 000 habitants, tout est irradié [...]. L’endroit où nous sommes actuellement devrait être classé “ zone d’accès contrôlée ” et être évacué [...]. L’unique solution est la fuite [...]. On ne laisse vivre personne dans une “ zone d’accès contrôlée ”, et surtout pas des enfants. [...]
    C’est la responsabilité individuelle qui joue dans la décision de chacun. Je suis ici de mon propre fait et vous également. Mais pas les enfants. Ce n’est pas que je souhaiterais ne protéger que les enfants. C’est que si je ne les protège pas, je ne me le pardonnerais jamais. A chacun d’entre vous de décider en conséquence. »

    Aller plus loin :

    Sur Rue89

    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/06/02/fukushima-japon-rejette-rapport-accablant-lonu-242873

    Sur Rue89

    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/05/22/fukushima-vie-desormais-cest-creuser-tombe-242483

    N'oubliez pas de consulter le site de l'observatoire du nucléaire :

    http://observ.nucleaire.free.fr/

     


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