• Fukushima – OMS -Santé

    Que l'on parle de Fukushima, de Tchernobyl et...Du nucléaire en général ou si vous préférez, de la secte nucléaire, l'éternité de l'espèce humaine ne suffirait pas pour dénoncer ses méfaits.

    D'ailleurs, le passage de l'humanité sur cette bonne vieille terre risque fort d'être sérieusement écourtée de quelques milliers d'années grâce, ou plutôt à cause de l'utilisation du nucléaire. Mais, comme on peut souvent entendre cette lâche définition : " Nos enfants, nos descendants se démerderont ! " 

    N'oubliez pas de consulter le site de l'bservatoire du nucléaire, riche en informations :

     http://observ.nucleaire.free.fr/

      Gaulois. 

     Fukushima : l'OMS confirme une hausse du risque de cancers autour de la centrale

    L'accident nucléaire de Fukushima, au Japon, a entraîné une relative augmentation du risque de cancer dans les zones les plus touchées prés de la centrale, estime un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé, rendu public jeudi à Genève

    Près de deux ans après l'accident nucléaire de Fukushima provoqué par un violent séisme au Japon, les experts de l'Organisation mondiale de la santé estiment que le risque de cancers a bien augmenté dans les zones les plus touchées.
     
     Selon un rapport rendu public ce jeudi à Genève, le risque de cancer de la thyroïde chez les femmes et les enfants est passé de 0,75% à 1,25% dans un rayon de 20 km autour de la centrale japonaise.

    Des chiffres que Greenpeace conteste, l'organisation accusant les auteurs de ce rapport de «sous-estimer honteusement» l'impact des radiations. «Ce rapport est à considérer comme une déclaration politique pour protéger l'industrie nucléaire et non pas comme un travail scientifique axé sur la santé des personnes», accuse l'organisation. «Le rapport de l'OMS sous-estime honteusement l'impact des premières radiations de la catastrophe de Fukushima sur les personnes présentes à l'intérieur de la zone d'évacuation d'un rayon de 20 km, et qui n'ont pas été capables de partir rapidement», estme le Dr Rianne Teule, expert de Greenpeace en matière de radiation nucléaire.

    Les employés de la centrale les premiers touchés

    Après la catastrophe, des traces d'éléments radioactifs avaient été détectées dans la glande thyroïde de quelque 45% des enfants de municipalités voisines de la centrale nucléaire ayant subi des contrôles. Par ailleurs, en décembre, le ministère de l'Education notait que les enfants de la zone outrepassaient d'au moins 20 % le poids moyen correspondant à leur âge et leur taille.

    Lors de l'accident en mars 2011, environ 19 000 personnes ont été tuées, mais il n'y aucune statistique officielle sur les décès directement liés aux radiations nucléaires. Dans leur rapport publié ce jeudi, les scientifiques de l'OMS notent chez les employés de la centrale une « augmentation des risques concernant leur vie entière pour la leucémie, le cancer de la thyroïde et l'ensemble des cancers solides par rapport aux taux de référence ». Par ailleurs, « quelques travailleurs qui ont inhalé des quantités significatives d'iode radioactif pourraient développer des troubles non cancéreux de la thyroïde ».

    Mais l'organisme n'est pas en mesure de chiffrer le nombre d'irradiés de la centrale. Et pour cause : selon des médias japonais, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), gérante de la centrale de Fukushima, n'a pas encore remis à une entité publique compétente les données sur les doses de rayonnements auxquelles ont été exposés quelque 20 000 emplolyés du complexe atomique. Tepco a justifié l'absence de rapport depuis près de deux ans par la difficulté de récupérer les données à partir d'ordinateurs endommagés par le tsunami.

    L'OMS veut surveiller cette zone à risque

    Dans son rapport, l'OMS insiste sur la nécessité d'un suivi au cours des prochaines années de ces populations à risque, ainsi qu'une surveillance des aliments et de l'environnement. L'organisation indique sur son site qu' « il y a un risque d’exposition résultant de la contamination des aliments », mais qu'« il faut que les aliments contaminés soient consommés sur une longue durée avant qu’il y ait un risque pour la santé humaine ». Les autorités japonaises ont ainsi « conseillé aux habitants d’éviter ces aliments et ont pris des mesures pour empêcher leur vente et leur distribution. »

    En octobre dernier, Ken Buesseler, chimiste à l'Institut océanographique de Woods Hole (Massachusetts, nord-est des Etats-Unis), avait assuré qu'environ 40% des poissons pêchés dans les environs de Fukushima ne sont pas consommables, selon les normes établies par les autorités nippones.

    > A lire : «Fukushima : pire que prévu»

    VIDEO. « Fukushima, après son retour du Japon » Entretien avec Dr Michel Fernex :

    http://www.leparisien.fr/tsunami-pacifique/fukushima-l-oms-note-une-hausse-du-risque-de-cancers-autour-de-la-centrale-28-02-2013-2605933.php

    Pas de danger au delà du périmètre de la catastrophe, assure l'OMS

    Le rapport de 166 pages assure aussi que la catastrophe « ne devrait entraîner aucune augmentation perceptible des risques pour la santé à l'extérieur du Japon ». « En dehors de ces zones, y compris au sein de la préfecture de Fukushima, aucune augmentation du risque de cancer est attendue », a souligné Mme Neira.

    Sur son site, l'OMS indique ainsi qu'« il n’y a pas de risques pour la santé dus aux matières radioactives libérées dans l’atmosphère par les centrales nucléaires japonaises endommagées pour les personnes vivant dans d’autres pays puisque les niveaux de radioactivité mesurés à ce jour dans d’autres pays sont bien en dessous du niveau de la radioactivité de fond auquel sont exposées la plupart des personnes dans leur vie de tous les jours. »

    > «EN IMAGES. Fukushima : les photos inédites de la centrale nucléaire dévastée»

    VIDEO. Fukushima un an après :

    http://www.leparisien.fr/tsunami-pacifique/fukushima-l-oms-note-une-hausse-du-risque-de-cancers-autour-de-la-centrale-28-02-2013-2605933.php

    l'OMS manque d'indépendance et minimise, dénonce Greenpeace

    http://www.psychomedia.qc.ca/nucleaire/2013-03-03/fukushima-sante-oms

    Soumis par Gestion le 3 mars 2013

    Dans sa première étude publiée sur le sujet, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) "sous-estime honteusement" les conséquences pour la santé de la catastrophe nucléaire de Fukushima survenue en mars 2011, estime l'organisation Greenpeace. Ce qui ramène à l'esprit l'existence d'un accord qui inféode l’OMS à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
    En dehors de la zone de 20 kilomètres autour de la centrale la plus affectée par les radiations, aucune hausse des risques de cancer n'a été relevée et le risque prédit pour l'avenir demeure faible, indique l'OMS. Dans la zone la plus proche, les risques de cancer du sein ont augmenté de 6% chez les femmes et les filles et ceux de leucémie de 7% chez les hommes et les nourrissons exposés.
    Le risque de cancer de la thyroïde a augmenté de 70% chez les femmes et les enfants de moins d'un an. Le risque de cancer de la thyroïde passe ainsi de 0,75% à 1,25%. Les travailleurs de la centrale sont les plus à risque: un tiers d'entre eux pourraient développer un cancer. Les niveaux de radiations dans la préfecture de Fukushima étaient trop bas pour affecter le développement des fœtus, estime le rapport.
    "L'OMS et d'autres organisations doivent cesser de minimiser et cacher l'impact de cette catastrophe et appeler à mettre davantage l'accent sur la protection des millions de personnes qui vivent toujours dans des zones contaminées", dénonce Greenpeace. Le rapport sous-estime notamment l'exposition des personnes qui vivaient à moins de 20 km de la centrale, selon l'organisation. Par ailleurs, les faibles pourcentages mis de l'avant par l'OMS représentent déjà des conséquences importantes touchant des milliers de personnes, souligne-t-elle.
    "Ce rapport est à considérer comme une déclaration politique pour protéger l'industrie nucléaire et non pas comme un travail scientifique axé sur la santé des personnes". Et de rappeler que l'OMS ne publie des rapports sur l'impact des rejets radioactifs sur la population qu'avec l'approbation de l'AIEA.
    En effet, l'Accord WHA 12-40 signé en 1959 inféode l’OMS à l’AIEA en cas d’accident nucléaire. Il exige notamment la confidentialité dans certains domaines et que les deux agences soient d'accord pour tout projet qui concerne un intérêt commun.
    Le collectif d'associations OMS Indépendante dénonçait en 2011 le fait que l'OMS se retrouve "pieds et poings liés, dans l’impossibilité d’accomplir sa mission et de venir en aide aux victimes".
    "En cas d’accident nucléaire, l’AIEA est seule compétente, l’OMS ne s’en mêle pas. En 1986, lors de l’accident de Tchernobyl, les victimes des radiations ont été abandonnées à leur sort, alors même que les systèmes de santé russe, biélorusse et ukrainien étaient en pleine déliquescence. L’OMS a des milliers de morts sur la conscience, autant de personnes qui auraient pu être sauvées. Aujourd’hui avec Fukushima, c’est pareil, ils ne font rien! Alors que pour un poulet mort, on débloque des dizaines de millions de francs", s'indignait Jean Ziegler, membre du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
    Dans une entrevue accordée à Rue 89 en avril 2011, le spécialiste français Michel Fernex exposait des manquements graves de l'OMS en lien avec son entente avec l'AIEA.
    Voyez également:
    Nucléaire et santé: un accord surprenant entre l’OMS et l’AIEA dénoncé
    Nucléaire et santé: des associations réclament l'indépendance de l'OMS
    À 220 Km de Fukushima, du césium radioactif contamine des enfants (mars 2012)
    Les papillons mutent de génération en génération autour de Fukushima (aout 2012)
    Photo : Source, Greenpeace

    Le Monde diplomatique de ce mois :

     


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