• AREVA - Tribulations - Inconséquences et méfaits

      

     

     

    Si tout va bien, AREVA va poursuivre la terre entière. De mon humble avis, il faut y voir un signe de faiblesse. Le nucléaire et donc AREVA, est en déclin dans le monde, contrairement aux affirmations de la secte. 
    Gaulois.

    Areva veut poursuivre le quotidien Libération pour "traitement diffamatoire"

    (AFP) 
    PARIS — La direction d'Areva a dit mercredi vouloir poursuivre en justice Libération pour la façon "diffamatoire", à ses yeux, dont le quotidien a raconté, dans son édition du jour même, l'agression dont a été victime lundi une responsable syndicale du groupe nucléaire.
    "Le Directoire d'Areva, avec le soutien du Conseil de surveillance, annonce son intention de poursuivre en justice le quotidien Libération pour le traitement diffamatoire qu'il fait de cette affaire", concernant l'agression dont a été victime Maureen Kearney, secrétaire CFDT du comité de groupe européen, est-il indiqué dans un communiqué.
    Le géant français du nucléaire reproche au quotidien d'avoir indiqué "par des raccourcis et des parallèles douteux qu'Areva pourrait avoir une quelconque responsabilité dans l'agression de l'une de ses salariés".
    Areva qui a "appris avec consternation l'agression violente" dont a été victime la syndicaliste, "condamne cet acte odieux et souhaite que l'enquête qui a démarré permette de faire toute la lumière sur ce drame", poursuit la direction.
    Maureen Kearney a été agressée lundi matin chez elle, a-t-on appris mercredi auprès de son syndicat, qui a ainsi confirmé l'information de Libération.
    "Des militants CFDT, tels que les représentants au conseil de surveillance d'Areva, le coordinateur Jean-Pierre Bachmann, sont actuellement entendus par les forces de l'ordre", a précisé à l'AFP Michel Toudret, délégué central CFDT Areva NC, la branche nucléaire du groupe.
    Cette agression arrive quelques semaines après la signature d'un accord avec la Chine pour le développement d'un nouveau réacteur, un dossier qui préoccupait la secrétaire du comité de groupe européen, a notamment relevé le quotidien.
    En octobre, Areva, associé à EDF et l'électricien chinois CGNPC, ont conclu un protocole d'accord pour le développement d'un nouveau réacteur nucléaire de 3eme génération d'une puissance de 1.000 mégawatts, soit inférieure à celle d'un EPR.

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    Il faut croire que le PDG d'Areva a sacrément besoin de détourner l'attention (aurait-il donc de lourds secrets à cacher?) : après Libération, c'est l'Observatoire du nucléaire qui est menacé d'être traîné en justice, suite au communiqué ( http://bit.ly/UGFi1E ) de la semaine dernière accusant Areva de corruption pour avoir payé un avion au Président du Niger. L'Observatoire est mis en demeure sous 24h de retirer le fameux communiqué de son site web...

    Affaire de l'avion "offert" par Areva au Président du Niger :

    L'Observatoire du nucléaire assigné par Areva

    le 1er février 2013 à Paris
     
    - Areva assigne l'Observatoire du nucléaire à comparaître en justice pour "diffamation"
    - En demandant 25 000 euros, Areva entend faire disparaître l'Observatoire du nucléaire
    - L'Observatoire attend toujours l'avis du ministre du Développement Pascal Canfin...
     
     Mercredi 19 décembre 2012, en fin de journée, l'Observatoire du nucléaire a reçu de la part d'Areva, par l'intermédiaire d'un grand cabinet d'avocats, une assignation à comparaître (1) devant le Tribunal de grande instance de Paris pour le vendredi 1er février 2013 (13h30).
     
    Areva veut de toute évidence obtenir la disparition de l'Observatoire du nucléaire en essayant de le faire condamner à payer environ 25 000 euros (5000 euros au titre de l'article 475-1, trois insertions dans des journaux de 5000 euros hors-taxe chacune, plus les frais d'avocat, de déplacement, etc).
     
    Areva se prétend victime de "diffamation publique" à la suite de la publication par l'Observatoire du nucléaire, mardi 11 décembre 2012, d'un communiqué (2) dénonçant la curieuse "aide financière" de 17 milliards de Francs CFA (environ 26 millions d'euros) versée par la multinationale de l'atome au budget du Niger. Pour l'Observatoire du nucléaire, de nombreuses questions se posent à propos de ce versement. En effet, selon l'Opposition (Alliance pour la réconciliation nationale) (3) :
    - c'est en plein examen par l'Assemblée nationale du projet de loi de finances 2013 que le ministre des finances du Niger a fait ajouter, illégalement, la somme versée par Areva.
     
    - la somme versée par Areva a été en grande partie préaffectée à l'achat d'un nouvel avion pour le Président de la République du Niger, M. Issoufou, qui est par ailleurs un ancien directeur de la Somaïr, une société d'exploitation de l'uranium. filiale d'Areva !
    Areva dément l'existence de ce versement au budget du Niger mais, dans une dépêche AFP (4) du 12 décembre, le président du groupe parlementaire du Parti majoritaire (PNSD), Zakari Oumarou, en tentant de justifier le versement d'Areva, en atteste de fait la réalité.
     
    Pour l'Observatoire du nucléaire, ce versement d'Areva relève clairement de la corruption, probablement sur le plan juridique, assurément sur le plan moral. En effet, personne ne croira qu'Areva a fait ce "don" de façon désintéressée, sachant que la multinationale de l'atome entend continuer à s'accaparer à bas prix, comme elle le fait depuis des décennies, les réserves d'uranium du Niger.
     
    Par ailleurs, l'Observatoire du nucléaire a écrit à Pascal Canfin, ministre du Développement, pour avoir son avis sur cette affaire, et en particulier pour obtenir confirmation du versement effectué par Areva au budget du Niger mais, à ce jour, la réponse se fait encore attendre...
     
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    (1) http://observ.nucleaire.free.fr/assignation-observatoire-par-areva.pdf
    (2) http://observ.nucleaire.free.fr/corruption-areva-niger.htm 
    (3) http://www.tamtaminfo.com/index.php/politique/9487-communique-de-presse-de-lalliance-pour-la-reconciliation-nationale-arn 
    (4) http://www.jeuneafrique.com/actu/20121212T195109Z20121212T195103Z/

    Plus d'informations détaillées : http://www.observatoire-du-nucleaire.org      

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    La santé des mineurs, cause de rupture entre Sherpa et Areva


    http://www.journaldelenvironnement.net/risques-sante/

    19 décembre 2012 par Stéphanie Senet


    Un employé d'Areva, sur le site d'Arlit au Niger.


    C’en est trop. L’association Sherpa a annoncé, le 18 décembre, mettre fin au partenariat signé en 2009 avec Areva pour la mise en place d’un observatoire de santé autour des sites miniers, jugeant que l’industriel l’avait réduit à une opération de communication.
    Dans un communiqué, Sherpa affirme qu’elle a notifié son retrait dans un courrier adressé le 17 décembre au PDG Luc Oursel, après avoir consulté ses partenaires nigériens et gabonais.
    L’accord signé le 10 juin 2009, au terme de deux ans de négociations, prévoyait la mise en place d’observatoires de la santé sur les sites de Mounana au Gabon et d’Arlit au Niger, en vue de leur généralisation sur tous les sites d’exploitation, ainsi que l’indemnisation d’anciens collaborateurs africains ou français ayant contracté des maladies liées à leur activité professionnelle.
    Trois ans plus tard, l’association explique que des observatoires ont bien été mis en place sur les sites nigérien (depuis fin 2011) et gabonais (depuis fin 2010), dont 700 travailleurs ont pu bénéficier, et que deux familles d’expatriés français ont été indemnisées. Mais depuis l’arrivée de la nouvelle direction d’Areva (Luc Oursel a été nommé PDG en juin 2011, ndlr), Sherpa estime que le partenariat s’est réduit à peau de chagrin, c’est-à-dire à une opération de communication.
    L’association déplore particulièrement l’absence d’indemnisation des travailleurs gabonais et nigériens, tombés malades en raison de leur activité, le blocage de la décontamination du site de Mounana, au Gabon, fermé depuis 1999, mais aussi la perte de leur interlocuteur habituel chez Areva.
    En réponse, le géant de l’atome a exprimé son incompréhension en affirmant que l’association lui avait fait part à deux reprises de sa «satisfaction» sur les avancées des observatoires. L’industriel a ajouté qu’il maintenait son engagement.
    Soulignons qu’Areva a gagné l’un des prix Pinocchio 2012 remis par les Amis de la terre pour avoir refusé de reconnaître sa responsabilité dans la dégradation des conditions de vie des populations riveraines des mines d’uranium africaines, et dans le décès d’un ancien salarié, victime d’un cancer du poumon (voir JDLE).


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