• UNESCO : réserve sacrifiée pour le nucléaire

       S'il en est qui croient encore à la sagesse et l'éthique des organisations Onusiennes, ils font fausse route.
    En effet, l'UNESCO ne fait pas exception. En acceptant l'extraction de l'uranium par une modification de la zone protégée, cette institution soi-disant honorable signe son allégeance au nucléaire.

    Petits rappels :
    l'UNESCO, bien que normalement autonome, est reliée au conseil économique et social de l'ONU Par le jeu d' accords internes, principalement avec le conseil de sécurité. Hors, parmi les pays membres du conseil de sécurité, cinq d'entre eux sont membres permanents. Ce sont, comme par hasard, les cinq puissances nucléaires qui régissent la gouvernance mondiale : La Chine, les USA, la Russie, le Royaume-uni et la France. Tout cela sous l'égide de l'AIEA ( Agence Internationale à l'Energie Atomique ).
    les organisations du conseil économique et social sont subordonnées au conseil de sécurité. C'est ici le cas de l'UNESCO, qui collabore étroitement avec l'AIEA, puisque c'est cette dernière qui l'affirme : http://www.iaea.org/Publications/Magazines/Bulletin/Bull021/French/02105302021_fr.pdf

    L'extraction de l'uranium ne pose finalement pas de problème de conscience à l'UNESCO qui, derrière sa façade bienfaitrice, contribue au développement du nucléaire mortifère ! Très bientôt seront classés au patrimoine mondial de l'UNESCO les sites d'extraction de l'uranium, les centrales nucléaires, Tchernobyl, Fukushima, et tant qu'on y est, Hiroshima et Nagasaki...
    Il ne faut pas s'étonner de la puissance du lobby nucléaire. L'équation est très simple. ONU > Conseil de sécurité > AIEA > 5 puissances atomiques.
    Gaulois.

    https://www.sauvonslaforet.org/petitions/883/unesco-reserve-sacrifiee-pour-le-nucleaire

     

     

     

     

     

     

     

    La faune unique de Selous est menacée par une mine d'uranium

     

    Étendue sur 50.000 km2, Selous est la plus grande réserve animalière du continent africain. L'UNESCO la décrit comme « une des plus grandes zones protégées d'Afrique, relativement peu perturbée par le contact avec l'homme. » Possédant « l'une des plus importantes concentrations d'éléphants, rhinocéros noirs, guépards, girafes, hippopotames et crocodiles (...) le parc comprend des zones de végétation variées, depuis les fourrés denses jusqu'à des prairies boisées bien dégagées. »
    Toutefois, en approuvant une « modification mineure des limites » de la réserve, l'UNESCO va dans les faits permettre l'extraction d'uranium pour les centrales nucléaires. En effet, une mine est projetée sur la zone amputée de 200 km2, dans un corridor à éléphants entre la Tanzanie et le Mozambique.
    Mortelle extraction d'uranium
    Prochainement, la nature et la biodiversité de la réserve de Selous pourraient être menacées par des déchets radioactifs en énormes quantités. Selon les prévisions, au cours de sa période d'activité de 10 ans, la mine d'uranium produirait au moins 60 millions de tonnes de déchets toxiques. Il n'existe aucune méthode d'extraction de l'uranium qui prévient la contamination des eaux superficielles et souterraines. Par ailleurs il est difficile de savoir si, portée par les vents, la poussière d'uranium accumulée ne contaminera pas des sites éloignés de la réserve.
    Des militants écologistes reprochent à l'UNESCO sa défaillance et l'irresponsabilité d'un comportement qui montre une soumission aux intérêts des entreprises et des lobbies. Maintenant, le danger est de voir le cas Selous créer un précédent et que d'autres sites du patrimoine mondial de l'UNESCO soient sacrifiés pour des intérêts similaires.
    Nous ne voulons pas le permettre. Signez la pétition adressée à l'UNESCO.
    https://www.sauvonslaforet.org/petitions/883/unesco-reserve-sacrifiee-pour-le-nucleaire

    Début de l'action: 9 août 2012
    L'UNESCO annonce toujours au grand public l'inscription de nouveaux sites naturels à son patrimoine mondial. Mais elle a été très discrète concernant la modification des limites de la réserve de gibier de Selous. Grâce à cette démarche, l'entreprise russe ARMZ, filiale de Rosatom, et la canadienne Uranium One peuvent exploiter les gisements d'uranium du Mkuju-River-Project à Selous.
    Mine d'uranium incompatible avec un site du patrimoine mondial
    En 2011 l'UNESCO déclarait encore « les projets d'extraction d'uranium et de barrages incompatible avec le statut de patrimoine mondial ». Au même moment, le gouvernement de Tanzanie déclarait déjà s'être mis d'accord sur une « déclaration d'intentions » avec une entreprise brésilienne pour la construction d'un barrage sur la rivière Rufiji et ce dans le but d'assurer l'alimentation électrique de la mine d'uranium projetée.
    La « Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel » de l'UNESCO a été ratifiée par 189 pays. L’organisation onusienne a établi une liste de 962 sites qu'elle considère comme exceptionnels afin de les faire connaître et de les protéger. La réserve de gibier de Selous en Tanzanie est un des 188 sites naturels classés. Il a été inscrit sur la liste en 1982.
    Partout où elle a eu lieu, l'extraction d'uranium a causé de graves dommages à l'environnement et à la santé des populations locales. Par sa décision, l'UNESCO se rend co-responsable des futures destructions de la nature et des vies humaines dans la réserve de Selous.
     
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    Liens
    •  Décision approuvant la modification des limites de la réserve de Selous (p223 - point 8.) dans le rapport de la 36ème session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO
    •  Décision rejetant la modification des limites de la réserve de Selous à cause de l'extraction d'uranium (point 4.b.) prise lors de la 35ème session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO
    •  Etude rejetant la modification des limites de la réserve de Selous Evaluation de l'UICN (p.133-134)
    •  Présentation de la Réserve de gibier de Selous
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    Destinataires de la pétition
    Mme Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO
    Le Centre du patrimoine mondial à l'UNESCO
    7, place de Fontenoy
    75352 Paris 07 SP, France
    Tel : 01 45 68 19 19
    Fax : 01 45 68 55 21
    Courriel : i.bokova@unesco.org
    21 Etats composant le Comité du patrimoine mondial :
    Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Cambodge, Colombie, Émirats Arabes Unis, Estonie, Éthiopie, Fédération de Russie, France, Inde, Iraq, Japon, Malaisie, Mali, Mexique, Qatar, Sénégal, Serbie, Suisse, Thaïlande





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