• Nucléaire et Psychiatrie

    Tout est possible, tout est permis pour la secte nucléocrate. Ce que le gouvernement indien veut appliquer va dans la droite ligne de ce que  déclaraient les institutions internationales telles que l'AIEA, l'OMS, etc, après la catastrophe de Tchernobyl. Selon ces institutions, les habitants de la région ne sont pas victimes de la radioactivité, mais de radio-phobie. Pour rappel, la lecture du rapport OMS n° 151 de 1958 donne un éclairage particulier, jugez plutôt ,en fin de page 50 du rapport : " Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accommoder de l'ignorance et de l'incertitude et qui, pour citer Joseph Addison, le poète anglais du XVIIIe siècle, saurait “chevaucher l'ouragan et diriger la tempête ”
    Rapport OMS n° 151 de 1958 :
    http://whqlibdoc.who.int/trs/WHO_TRS_151_fre.pdf


    Gaulois.

     

     

    Mardi 3 juillet 2012

    Traitement de choc pour les antinucléaires indiens

     

    sichrem.wordpress.com

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/06/26/traitement-de-choc-pour-les-antinucleaires-indiens

    Le projet du gouvernement d’employer des psychiatres pour traiter les militants en lutte contre la centrale nucléaire de Kudankulam, dans l’Etat du Tamil Nadu, a suscité un tollé.
    Depuis la publication dans les pages du New Indian Express, le 19 mai, de l’article “Avec l’aide de l’Institut national de la santé mentale et des neurosciences (NIMHANS), le gouvernement espère changer l’état d’esprit des antinucléaires”, qui faisait état de la volonté de la direction de la centrale de Kudankulam d’utiliser les talents de spécialistes de psychologie sociale dans sa lutte contre les opposants, le bureau du Premier ministre croule sous les e-mails et les courriers venus du monde entier.
    Des antinucléaires australiens, japonais, allemands, italiens et français, notamment, ainsi que des personnalités et des militants indiens font pression sur le gouvernement pour qu’il renonce à ce projet.
    Dans leurs courriers, ils demandent au Premier ministre de se pencher plutôt sur d’autres questions : la sécurité, l’évaluation des conséquences sur l’environnement, l’impact sur la vie marine, mais aussi sur les moyens de subsistance de la population. Dans sa lettre au Premier ministre, l’amiral L. Ramdas, ancien chef d’état-major de la marine, s’est dit choqué par “le projet de charger le NIMHANS d’enquêter sur les prétendus ‘déséquilibres’ mentaux des opposants à l’énergie nucléaire, en particulier à Kudankulam”.
    “Le recours à ce type de mesure ne fait que mettre en lumière une désorientation totale et une incapacité à gérer la situation de la part de toutes les branches du gouvernement, et plus particulièrement de l’establishment scientifique et nucléaire dans son entier, dénonce l’amiral Ramdas. La police, par sa gestion inepte et épidermique des manifestations, son absence totale de transparence et son action répressive et autoritaire, est devenue la risée du pays et des observateurs internationaux, faisant du même coup la preuve de notre incapacité à agir de façon mature et indépendante…” Appelant la direction de la centrale de Kudankulam à ouvrir la voie au dialogue, l’amiral dit “espérer sincèrement que cette intervention psychiatrique sur demande du gouvernement ne soit plus qu’un mauvais souvenir”.
    (The New Indian Express)


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