• Suite combat local

    Ce 4 janvier 2001, nous passons à l'action.

    L’action en question consiste à improviser un bain dans un bac, dans la cour de la mairie en présence de la presse, de membres locaux de l'association AC ! ( Agir ensemble contre le Chômage ), de membres de la famille et s'ils le veulent bien, les 3 élus de la commune en charge de l'eau et membres du syndicat d'eau, ainsi que l'assistante sociale et le responsable local de la Saur.

    J'ai pris soin de convoquer tout le monde quelques jours avant mais, pour « officiellement » obtenir une réunion tripartite afin de négocier un retour de l'eau à notre robinet, sans toutefois parler de l'action « Médiatique » proprement dite.

    A l'heure fixée, je stationne mon véhicule dans la cour de la mairie, près de la « Fontaine factice » et prépare mon bain improvisé. La presse, l'association et la famille sont là. La Saur et les élus brillent par leur absence. L'assistante sociale est cloîtrée dans son bureau de permanence.

    Après avoir disposé le bac, versé trente litre d'eau, je me lave symboliquement en slip sous les regards amusés des personnes présentes.

    Ça ne durera que quelques minutes car nous sommes en janvier et il fait froid. Pendant ce temps, la délégation d' AC ! tente une médiation ( en vain ) auprès de l’assistante sociale qui se défile.

    Celle-ci refuse l'entretien en présence de personnes étrangères et réfute « le droit à la personne de se faire assister par une autre personne physique ou morale de son choix ».

    De plus, elle trouve la situation incorrecte - Rendez-vous compte, un homme en slip sous la fenêtre de son bureau !

    Après avoir plié la salle de bain de plein air, les élus arrivent. Je les soupçonne d'avoir attendu la fin de mon action peu banale.

    représentant de la Saur et élus

    Nous nous retrouvons autour de la table «  Des négociations » en salle du conseil de la mairie, avec les 3 élus qui, bon gré mal gré acceptent la réunion. le chef d’agence de la SAUR, appelé en urgence, arrive à son tour. L'assistante sociale reste résolument dans son bureau en nous ignorant superbement.

    .Les pourparlers s'engagent plutôt mal car personne ne veut céder. Je reste déterminé et exige le retour normal de l’eau ainsi que des éclaircissements sur le tarif de l’eau. Alors que la réunion touche à sa fin, les élus étant agacés et pressés d'en finir, je sais à ce moment là que si je ne trouve pas un argument solide, l'action n'aura aucun effet. J'y vais au culot et annonce que je suis prêt à renouveler la même action dans les grandes villes alentours. Là, je fais mouche et tout ces hypocrites conviennent qu'il faut me rétablir l'eau au plus vite. Je les prend au mot et exige que ce soit effectif avant la nuit ! A 17 h, c’est chose faite « Sans condition ». Le chef d’agence de la SAUR tentera de négocier en fin de soirée par téléphone un re-calcul de notre eau. Tel un marchand de tapis. Je ne tombe pas dans ce grossier marchandage.

     

    Une presse locale

    C’est une trêve. Nous n’avons pas lâché un centime et nos exigences sont toujours les mêmes.

    La Saure changera alors de tactique – C'est de bonne guerre - Pendant 3 ans, nous aurons droit à des rappels et mises en demeure par courrier et par voie d’huissier auxquelles nous resterons sourds, n’ayant toujours pas obtenu satisfaction sur la suite des documents demandés.

    Nous finirons par obtenir, en juin 2003, quelques documents de fonctionnement du SIAEP, suite à une lettre adressée au siège en mairie et signée par 6 personnes.

    Le 14 novembre 2003, nous exigeons le rapport annuel 2002 ( compte rendu d’exploitation – Qualité - prix ).

    En guise de réponse, s’ensuivra une nouvelle offensive de la SAUR.

    A suivre …


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