• Burkini...ni...ni

    Voilà encore une histoire à dormir debout. Les racistes et plus particulièrement les anti-arabes ont trouvé là un bon prétexte pour cracher leur venin haineux !

     Certes, se baigner tout-e habillé-e n'est pas le mieux pour s'ébattre et nager. Quand à l'hygiène dont certains font allusion, ceux-là feraient bien de se regarder de près le cul dans un miroir. Sans aucun doute, nombre d'entre eux n'ont pas de leçon à donner à ces femmes.

     Prétendre, à tors ou à raison qu'elles bafouent les bonnes mœurs, la laïcité et les règles d'hygiène n'est qu'un prétexte pour les exclure. A se demander si les décideurs préféreraient voir ces femmes nues ? A moins que bientôt, il sera obligatoire d'aller à la plage avec un maillot uniforme ! Le même pour tout le monde, l'uniforme quoi ! D'ailleurs l'ambiance actuelle se prête à ce jeu dangereux d'un nationalisme à outrance. Tout est bon, même des prétextes les plus futiles pour arborer les couleurs d'une France en dérive et entonner l'hymne national guerrier.

    L'exécutif l'a bien compris, pendant qu'ils nous serinent avec de tels sujets futiles mis en exergue à outrance, tout juste bons à entretenir la haine et le racisme, les vraies sujets sont écartés. Des sujets que le gouvernement et les élus sont incapables de gérer.

    Au fait, vous souvenez-vous du roi d'Arabie Saoudite à qui le gouvernement mettait à sa disposition il y a tout juste un an, une plage « Publique » sur la côte d'azur ! Noblesse oblige, ou plutôt pétrole oblige, lui et sa suite n'ont pas été inquiétés sur leur tenue de plage.

     Bref, l'occident est en guerre contre le monde Arabe, mais pas n'importe lequel. Question de gros sous.

    Gaulois.

     

     

     Le maire de Cannes interdit le burkini, deux associations vont saisir la justice

     

     Par Iris Péron avec AFP,  12/08/2016

     

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-maire-de-cannes-a-interdit-le-port-du-burkini-des-musulmans-s-insurgent_1820743.html

     

     

     

    Le port du burkini est interdit depuis fin juillet sur les plages de Cannes et pourra être verbalisé par une amende de 38 euros. Deux associations ont annoncé qu'elles allaient saisir la justice en urgence

     

    Le port du burkini, ce maillot de bain qui couvre l'ensemble du corps et des cheveux, fait de nouveau parler de lui, après la polémique née au début du mois, à propos de l'organisation d'un événement pour les femmes musulmanes dans un parc aquatique près de Marseille. Jeudi, la municipalité de Cannes, dans les Alpes-Maritimes, a indiqué que le maire LR David Lisnard avait signé un arrêté, le 28 juillet, pour en interdire le port sur les plages de la cité balnéaire jusqu'à la fin du mois d'août. 

     

    "L'accès aux plages et à la baignade sont interdits à compter de la signature du présent arrêté jusqu'au 31 août 2016, à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité, respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime", indique l'arrêté municipal. "Le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation contraire à ces principes est également interdit", est-il ajouté. 

     

    "Le symbole de l'extrémisme islamiste"

     

    Les contrevenantes à ce texte pourront faire l'objet d'un procès-verbal et écoper d'une amende de 1ère catégorie de 38 euros. Le maire motive sa décision, au sein même de son arrêté: "Une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d'attaques terroristes, est de nature à créer des risques de troubles à l'ordre public (attroupements, échauffourées, etc.) qu'il est nécessaire de prévenir". 

     

    "Je n'ai ni le temps, ni l'envie de polémiquer. J'ai pris cet arrêté parmi tant d'autres pour assurer la sécurité de ma ville dans un contexte d'état d'urgence", a laconiquement répondu l'édile à Nice Matin, à propos de son texte, jeudi. "On n'interdit pas le voile, ni la kippa, ni les croix, j'interdis simplement un uniforme qui est le symbole de l'extrémisme islamiste. Il faut arrêter de vouloir caricaturer cet arrêté. Nous vivons dans un espace public commun, il y a des règles à respecter", a-t-il commenté. 

     

    Des tenues "qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes"

     

    Selon le directeur général des services de la ville de Cannes, Thierry Migoule, le nombre de femmes portant le burkini est en hausse depuis l'année dernière sur les plages cannoises. Il précise qu'avant que ne soit dressé un procès-verbal, les agents municipaux inviteront les nageuses à changer de tenue ou à quitter la plage. Selon lui, "il ne s'agit pas d'interdire le port de signes religieux à la plage (...) mais les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre". Il affirme qu'aucun burkini n'a été aperçu à Cannes depuis cet arrêté. 

     

    Si le port du voile intégral est interdit par la loi française dans l'espace public, rien ne prohibe pourtant le port du burkini et le port de signes religieux dans ce même espace. Jeudi, l'Observatoire de la laïcité, un organisme de l'Etat, a rappelé sur Twitter que "si des restrictions vestimentaires sont décidées, en l'espèce, elles ne peuvent se fonder sur le principe de la laïcité". Il répondait ainsi à une interpellation de Feiza Ben Mohamed, la porte-parole de la Fédération des musulmans du Sud. Elle a dénoncé "une étape de franchie dans l'islamophobie et l'exclusion avec Cannes qui se met hors la loi grâce à cet arrêté". La jeune femme a indiqué qu'elle était en relation avec le CCIF (Collectif conte l'islamophobie en France) pour faire annuler le texte. 

     

    Un arrêté similaire suspendu en 2014

     

    Ce vendredi matin, Marwan Muhammad, le président du CCIF, a annoncé à L'Express qu'il allait saisir le tribunal en référé liberté. Il s'agit d'une procédure d'urgence qu'un justiciable peut utiliser s'il estime qu'une administration porte une atteinte à l'une de ses libertés fondamentales. "Nous avons été saisis par des citoyennes de Cannes, insiste Marwan Muhammad, ce qui donne une validité à la procédure. Il y a un caractère urgent, car les effets de ce texte sont importants sur les citoyens".  

     

    Il souhaite intenter une action en justice contre cet arrêté qui "porte préjudice à un certain nombre de personnes", après avoir tenté une médiation avec la municipalité de Nice. "Nous avons fait un rappel à la loi au maire, mais il a maintenu sa position et nous a opposé un refus frontal", souligne le président du CCIF. Il rappelle qu'en 2014, son collectif avait réussi à faire suspendre un arrêté "anti-voile" à Wissous-plage, dans l'Essonne, en utilisant la même procédure.  

     

    "A quand une milice des moeurs?"

     

    La Ligue des Droits de l'homme de Cannes, qui dénonce un "abus de droit" et fait référence au principe de la laïcité contenu dans la Constitution, a elle aussi indiqué à L'Express qu'elle allait suivre la même procédure judiciaire, lundi au plus tard. "Notre maire a-t-il le catalogue des vêtements autorisés sur les plages de Cannes et bientôt dans nos rues? A quand une milice des moeurs comme au pays des mollah?", s'est interrogé l'association dans un communiqué. "Comment en effet, ne pas craindre que, par des attitudes aussi exclusives et répressives, certains de nos compatriotes ne se sentent exclus de la cité", déplore la LDH. 

     

    Le maire de Cannes n'a pas répondu aux sollicitations de L'Express ce vendredi matin, concernant une éventuelle suspension de son arrêté. 

     

     

     

    Interdiction des burkinis : la justice conforte l’arrêté de la mairie de Cannes

     

    LE MONDE | 13.08.2016

     


    Le juge des référés du tribunal administratif de Nice a validé, samedi 13 août, l’arrêté municipal interdisant le port de vêtements religieux sur les plages de Cannes (Alpes-Maritimes). Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) avait annoncé la veille qu’il avait saisi la justice en référé-liberté afin de contester cet arrêté. Une requête rejetée par la justice.

     

    Lire aussi :   Burkini : le Collectif contre l’islamophobie conteste l’arrêté cannois

     

    L’ordonnance de référé précise que cet arrêté pris le 28 juillet par David Lisnard, maire (Les Républicains, LR) de la ville, respecte « les dispositions de l’article 1er de la Constitution aux termes desquelles [“la France est une république laïque”], qui interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers ».

     

    « Dans le contexte d’état d’urgence et des récents attentats islamistes survenus notamment à Nice il y a un mois, le port d’une tenue vestimentaire distinctive, autre que celle d’une tenue habituelle de bain, peut en effet être interprétée comme n’étant pas, dans ce contexte, qu’un simple signe de religiosité », ajoute l’ordonnance.

     

    Le CCIF entend faire appel

     

    Me Sefen Guez Guez, avocat du CCIF, a fait part de son intention, au nom de son client, de faire appel de cette ordonnance devant le Conseil d’Etat, arguant que « cette décision ouvre la porte à l’interdiction de tout signe religieux dans l’espace public ».

     

    L’avocat s’est étonné, n’ayant eu connaissance « que le 11 août » de cet arrêté du 28 juillet, que le caractère d’urgence n’ait pas été retenu, et que « pour une décision aussi importante, aucune audience publique permettant un débat contradictoire » n’ait été envisagée.

     



     

    Dans son ordonnance, le juge des référés écarte le caractère d’urgence, car « les requérants ont saisi le juge des référés le 12 août pour contester l’arrêté du maire de Cannes du 28 juillet, dont il n’est pas contesté qu’il est depuis lors affiché sur les panneaux municipaux prévus à cet effet ainsi que sur les plages ».

     

    L’arrêté cannois précise que « l’accès aux plages et à la baignade est interdit jusqu’au 31 août 2016 à toute personne n’ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité, respectant les règles d’hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime ». « Toute infraction fera l’objet d’un procès-verbal et sera punie de l’amende », de 1re catégorie, soit 38 euros, est-il écrit.

     

    « Il ne s’agit pas d’interdire le port de signes religieux à la plage », avait dit à l’AFP, jeudi, Thierry Migoule, directeur général des services de la Ville de Cannes, à propos de cet arrêté. Il évoque néanmoins le fait de vouloir prohiber « les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre ».

     

    Lire aussi :   Arrêté de la mairie de Cannes contre les vêtements religieux à la plage : ce que dit la loi

     


    Manuel Valls « soutient » les maires ayant interdit le « burkini »

     

     

     

    LE MONDE | 17.08.2016

     

    http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/08/17/manuel-valls-soutient-les-maires-ayant-interdit-le-burkini_4983667_1653130.html

     

     


    Dans un entretien à paraître mercredi 17 août dans le quotidien La Provence, Manuel Valls a annoncé « comprendre » et « soutenir » les maires ayant pris des arrêtés pour interdire le port du « burkini », « pas compatible avec les valeurs de la France et de la République ». Le premier ministre a toutefois déclaré qu’il se refusait à légiférer en la matière.

     

    « Je comprends les maires qui, dans ce moment de tension, ont le réflexe de chercher des solutions, d’éviter des troubles à l’ordre public », a-t-il indiqué. Et d’insister :

     

    « Je soutiens donc ceux qui ont pris des arrêtés, s’ils sont motivés par la volonté d’encourager le vivre ensemble, sans arrière-pensée politique. »

     

    Lire aussi :   Leucate et Le Touquet veulent à leur tour interdire le « burkini »

     

    Cette mise au point intervient en pleine polémique, alors que quelques municipalités, de la Corse jusqu’au Pas-de-Calais, ont pris des arrêtés pour interdire ce type de tenue de plage couvrant le corps et la tête des femmes. Ils ont parfois été pris de manière « préventive ».

     

    « Contre-société »

     

    « Les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses. Le burkini n’est pas une nouvelle gamme de maillots de bain, une mode. C’est la traduction d’un projet politique, de contre-société, fondé notamment sur l’asservissement de la femme », a expliqué le premier ministre. Mais il a estimé que le législateur n’avait pas à intervenir en la matière.

     

    « Avant de penser à légiférer, nous ferons appliquer la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public – nous le rappellerons, avec le ministre de l’intérieur, aux préfets et aux forces de sécurité. Les autorités musulmanes doivent aussi condamner le voile intégral, condamner les actes de provocation qui créent les conditions d’une confrontation. »

     



     

    Selon le premier ministre, derrière le burkini, « il y a l’idée que, par nature, les femmes seraient impudiques, impures, qu’elles devraient donc être totalement couvertes. Ce n’est pas compatible avec les valeurs de la France et de la République. Face aux provocations, la République doit se défendre ».

     

    Lire aussi :   Petite histoire du « burkini », des origines aux polémiques

     

    Manuel Valls a également lancé un appel au calme, et il s’est adressé aux musulmans, en demandant « à leurs autorités, à leurs familles, dans leurs engagements personnel, professionnel, social, de dire qu’ils rejettent cette vision mortifère de l’islam », rappelant l’expulsion récente de 82 imams prêcheurs de haine.

     

    « Tous ceux qui prônent des discours n’ayant rien à voir avec nos valeurs doivent être poursuivis. Il ne faut passer aucun compromis avec ceux qui mettent en cause le modèle républicain. Nous avons aussi besoin d’imams parlant français, formés à nos valeurs. 

     

    Premières amendes pour port de « burkini »

     

    Trois femmes ont été verbalisées sur les plages de Cannes (Alpes-Maritimes) – la première ville à s’être opposée au « burkini » –, rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France dans son édition du mercredi 17 août. Agées de 29, 32 et 57 ans, elles ont dû s’acquitter d’une amende de 38 euros, a précisé le cabinet du maire Les Républicains (LR) David Lisnard.

     

    Six autres femmes se baignant en étant couvertes ont également été rappelées à l’ordre, sans être verbalisées, et « ont quitté la plage sans faire de difficulté », précise une source au journal.

     

    Après avoir été débouté par le tribunal administratif de Nice, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) attend une décision du Conseil d’Etat sur la légalité de l’arrêté de Cannes, qu’il conteste.

     



     

    Burkini: trois femmes verbalisées à Cannes

     

     

     

    Par LEXPRESS.fr 17-08-16
    http://news.lexpress.fr/burkini-trois-femmes-verbalisees-a-cannes-28474

     


    Trois femmes qui se baignaient en burkini sur les plages de Cannes ont écopé d'une amende de 38 euros. Le maire Les Républicains de la ville a interdit, fin juillet, le port du maillot de bain islamique.

     

    Après les arrêtés, les amendes. Trois femmes ont été verbalisées le week-end dernier sur les plages de Cannes, dans les Alpes-Maritimes, dont le maire Les Républicains David Lisnard a interdit le port du burkini, un maillot de bain islamique qui couvre l'ensemble du corps, rapporte le Parisien ce mercredi.

     

    LIRE AUSSI >> A l'étranger, on ne comprend pas la polémique sur le port du burkini

     

    Depuis le début du mois d'août, le port du burkini sur les plages de l'hexagone fait polémique. Une dizaine de ville l'ont interdit, avec le soutien du Premier ministre Manuel Valls.

     

    Une amende de 38 euros

     

    Comme le précise le cabinet du maire de Cannes au quotidien, les trois femmes verbalisées, âgées de 29, 32 et 57 ans, ont dû s'acquitter d'une amende de 38 euros lors du week-end du 15 août. Six autres femmes se baignant en étant couvertes ont également été rappelées à l'ordre, sans être verbalisées, et "ont quitté la plage sans faire de difficulté".

     

    La mairie de Cannes est la première cet été à s'être opposée, le 27 juillet, à "une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d'attaques terroristes".

     

    Une décision du Conseil d'Etat attendue

     

    Mandelieu-la-Napoule, voisine de Cannes, avait pris en toute discrétion un arrêté similaire dès juillet 2013, "à partir de faits constatés", selon le service communication de la ville. Celui-ci a été copié textuellement par les autres mairies - Cannes, Villeneuve-Loubet, Le Touquet ou encore Sisco - sur sa définition des tenues interdites. L'accès aux plages y est "interdit à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité".

     

    Après avoir été débouté par le tribunal administratif de Nice, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) attend une décision du Conseil d'Etat sur la légalité de l'arrêté de Cannes, qu'il conteste.

     

    LIRE AUSSI >> Laurence Rossignol: "Il faut combattre le burkini sans arrière-pensées"

     

     

     

    Arrêté « anti-burkini » à Villeneuve-Loubet : le tribunal administratif de Nice est saisi

     

     

     

    LE MONDE | 17.08.2016

     

    http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/08/17/arrete-anti-burkini-a-villeneuve-loubet-le-tribunal-administratif-de-nice-saisi_4984128_1653130.html

     

     

     

     

     

    Le débat sur le « burkini » va se poursuivre devant le tribunal administratif de Nice, qui a été saisi d’un nouveau recours déposé par Me Patrice Spinosi au nom de la Ligue des droits de l’homme (LDH) contre l’arrêté municipal pris, le 5 août, par le maire de la commune de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Lionnel Luca (Les Républicains).

     

    Contrairement au précédent recours introduit par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) visant l’arrêté municipal du maire de Cannes, qui a été rejeté par le juge des référés, celui-ci sera débattu en audience publique vendredi 19 août.

     

    Lire :   Les arrêtés municipaux contre le « burkini » se multiplient

     

    Dans sa requête, Me Spinosi relève tout d’abord que l’arrêté municipal en cause a vocation à s’appliquer jusqu’au 15 septembre, alors que celui de Cannes ne court que jusqu’au 31 août. Il soutient que la « condition d’urgence » est caractérisée par « l’atteinte grave et manifestement illégale portée à plusieurs libertés fondamentales », dont celle de manifester ses convictions religieuses, de se vêtir – cette dernière devant être considérée comme faisant partie de la liberté d’expression – et d’aller et venir.

     

    Exclure un groupe de l’espace public

     

    « En l’occurrence, en interdisant l’accès à la baignade à toute personne ne disposant pas d’une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et du principe de laïcité, mais aussi en interdisant le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation contraire à ces principes, l’arrêté contesté fait obstacle au libre accès à un espace public ouvert à tous », relève l’avocat de la LDH.

     



     

    Lire :   Manuel Valls s’empare de la polémique du « burkini »

     

    Me Spinosi estime que l’arrêté « vise spécifiquement un groupe de personnes en raison de leur religion », ce qui revient à exclure ce groupe « de cette fraction de l’espace public en raison de critères religieux ».

     

    Il soutient, contrairement à la motivation de l’ordonnance rendue par le juge des référés de Nice, que le « principe de laïcité » ne saurait fonder une telle interdiction, celui-ci étant strictement défini par la loi, qui ne vise pas le port d’un signe religieux dans l’espace public, à l’exception de la dissimulation du visage.

     

    Enfin, à propos du « trouble à l’ordre public » évoqué par l’arrêté municipal, l’avocat de la LDH observe qu’il « revient au maire de concilier l’exercice de ses pouvoirs de police avec le respect des libertés fondamentales, ce qui implique qu’il ne saurait interdire l’exercice d’une liberté (…) alors que le maintien de l’ordre pouvait être assuré par des forces de police ».

     

    Il demande en conséquence la suspension de cet arrêté municipal. Si le tribunal administratif ne devait pas leur donner raison, le débat se poursuivra jusqu’au Conseil d’Etat.

     



     

     

     


  • Commentaires

    1
    May
    Samedi 27 Août 2016 à 18:40

    Selon Manuel Valls,  "le burkini met en danger la cohésion de la Nation"! 

    Rien que cela !

    Valls est ignorant : les islamistes condamnent les baignades publiques pour les femmes, burkini ou non. 

    Valls est un raciste invétéré (souvenons-nous de ses déclarations sur les roms...) qui veut surenchérir sur le Pen et Sarko.

    Valls ridiculise les Français en s'exprimant en notre nom...

    Valls et les maires soucieux des bonnes moeurs des administrées, n'ont jamais dit un mot contre les curés en soutane sur les plages.

      • Dimanche 28 Août 2016 à 08:37

        Non Walls n'est pas un ignorant, bien au contraire. Il cherche, comme le président et Cazeneuve à récupérer le contexte actuel. Un contexte nauséabond et puant à des fins bassement politiques orchestré par ce trio infernal.

        Walls dénonce la politique de droite, mais l'applique. A se demander si, contrairement aux rumeurs, il  n'est pas Franquiste.  

        http://www.polemia.com/le-vrai-visage-de-manuel-valls-de-emmanuel-ratier/

        Ces trois personnages sont dans la ligne des socialistes ; ils changent de politique comme la girouette change de direction...

        Gaulois. 

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    2
    May
    Mercredi 31 Août 2016 à 20:17

    Salut Gaulois !

    Tu as raison : Valls n'est pas un ignorant, ils s'en fiche des faits.
    Mais fais gaffe quand tu mets un lien : le site "polémia" est un site d'extrême droite ! (pour t'en convaincre, regarde la vidéo: "immigration, la grande catastrophe"

      • May
        Mercredi 31 Août 2016 à 20:27

        Voici ce qu'on peut lire sur Emmanuel Ratier sur wikipedia: "En 2014, il publie une biographie de Manuel Valls intitulée Le Vrai Visage de Manuel Valls. Celle-ci pointe pendant plusieurs semaines « en tête des ventes sur Amazon »21 et connaît un succès notoire en particulier à l'extrême droite22. Emmanuel Ratier y affirme notamment que Valls aurait changé d'avis au sujet du conflit israélo-palestinien à cause de sa deuxième épouse, Anne Gravoin, de confession juive, tout en reconnaissant n'avoir « aucune preuve de l’influence de sa femme dans son revirement géopolitique ». Cette thèse, en vogue au sein de l'extrême droite depuis 2011, est relayée en particulier dans la mouvance constituée par Dieudonné et Alain Soral, ainsi que par l'hebdomadaire RivarolNicolas LebourgValérie Igounet et Jean-Yves Camus, spécialistes de l'extrême droite, y voient un raisonnement typique de la théorie du complot juif, dans la lignée des thèses antisémites d'Édouard Dumont"

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